Snippets : Matchs du Wild Card Round

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Les snippets reviennent cette saison. Vous retrouverez tous les matchs de la semaine qui seront ajoutés au fur et à mesure des résultats, donc n’hésitez pas à revenir consulter l’article.

 

Sommaire

 

Oakland Raiders @ Houston Texans
Detroit Lions @ Seattle Seahawks
Miami Dolphins @ Pittsburgh Steelers
New York Giants @ Green Bay Packers

 

Oakland Raiders 14 @ 27 Houston Texans

 

Equipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
Oakland Raiders 7 0 0 7 14
>> HOUSTON TEXANS 10 10 0 7 27

QT Tps Eq. Type Action Score
1 7:57 HOU FG Nick Novak, 50y 0-3
1 6:16 HOU TD Lamar Miller, 4y run (PAT) 0-10
1 1:01 OAK TD Latavius Murray, 2y run (PAT) 7-10
2 8:43 HOU FG Nick Novak, 38y 7-13
2 1:20 HOU TD DeAndre Hopkins, 2y catch (PAT) 7-20
4 12:28 HOU TD Brock Osweiler, 1y run (PAT) 7-27
4 8:10 OAK TD Andre Holmes, 8y catch (PAT) 14-27

La marche était définitivement trop haute pour les Raiders sans Derek Carr et Donald Penn. Connor Cook (18/45, 161y, 1TD, 3INT) n’a pas pu recevoir l’aide du jeu au sol (21c/64y) bien contenu par la défense féroce de Houston, et le pass-rush est arrivé jusqu’à lui ; les Raiders n’avaient pas le personnel pour bloquer Jadeveon Clowney (1 INT) et Whitney Mercilus (2 sacks). Il faut également dire que Cook n’a pas été aidé par ses receveurs : Amari Cooper et Michael Crabtree ne sont sortis de leur torpeur (et de la couverture) que pour faire des drops ; Andre Holmes (4r/50y/1TD) est le seul qui s’est un peu démarqué du lot.

De l’autre côté, rien de bien emballant non plus de la part de Brock Osweiler (14/25, 168y, 1TD + 1TD au sol) ; au moins il n’a pas perdu le ballon et il a réussi quelques lancers magnifiques pour faire avancer Houston sur les drives qui comptent. Il a beaucoup trouvé ses TEs au début avant de régler enfin la mire avec DeAndre Hopkins (5r/67y/1TD). Lamar Miller a eu du mal à trouver les espaces (31c/73y/1TD) mais il a marqué de près.

Aucune attaque n’a dépassé 300 yards et les deux ont cumulé 6/31 en conversion de 3e tentative (19.3%) pour vous donner une idée du match. Les Texans ont gagné avec leur défense et une attaque opportuniste qui a protégé la balle, mais qui reste loin d’être suffisante pour le tour suivant. C’est vraiment une fin de saison gâchée pour les Raiders, mais ils ne vont nulle part et reviendront motivés en 2017.

 

Detroit Lions 6 @ 26 Seattle Seahawks

 

Equipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
Detroit Lions 0 3 3 0 6
>> SEATTLE SEAHAWKS 0 10 0 16 26

QT Tps Eq. Type Action Score
2 7:07 SEA TD Paul Richardson, 2y catch (PAT) 0-7
2 1:55 SEA FG Steven Hauschka, 43y 0-10
2 0:20 DET FG Matt Prater, 51y 3-10
3 4:03 DET FG Matt Prater, 53y 6-10
4 14:12 SEA FG Steven Hauschka, 27y 6-13
4 8:49 SEA TD Thomas Rawls, 4y run (no PAT) 6-19
4 3:36 SEA TD Doug Baldwin, 13y catch (PAT) 6-26

Un match très bizarre où, malgré la domination écrasante d’un jeu au sol des Seahawks retrouvé, Seattle n’a pourtant attendu que le 4e QT pour prendre enfin la poudre d’escampette. Ce n’est pas la faute de Thomas Rawls (27c/161y/1TD) qui a établi un nouveau record de franchise en playoffs, semblant enfin revenir à 100% et bien aidé par une OL qui a fait un gros travail pour ouvrir les brèches (même s’il est vrai que les Lions ont aussi fait quelques erreurs mentales).

Cette incapacité à creuser le trou au score plus vite est venue du jeu aérien : les stats de Russell Wilson (23/30, 224y, 2TD) ont surtout enflé dans la dernière période car il était à 88y juste avant, harassé par la pression de Detroit (3 sacks dont 2 de Ziggy Ansah). Il a été assisté par Doug Baldwin (11r/104y/1TD) et Paul Richardson (3r/48y/1TD) qui ont fait un concours de la réception la plus improbable… même si le TD de Richardson est entachée d’une faute non sifflée.

Detroit a tenu un maximum en défense mais elle a trop souvent craqué au sol et la couverture a fini par suivre. L’attaque n’a jamais réussi à trouver la vitesse supérieure : le jeu au sol (15c/49y) a été annihilé, et Matthew Stafford (18/32, 205y) n’a vraiment pas été aidé par les drops de ses receveurs (on te regarde, Eric Ebron) ; le QB des Lions lui aussi a pris la pression avec 3 sacks dont 2 de son ex-partenaire Cliff Avril. Zach Zenner a fait de son mieux (11c/34y + 6r/54y) surtout au début du match mais il a été bien contrôlé par la suite.

Seattle semble avoir retrouvé une force au sol, mais l’attaque risque d’être rattrapée par ses limitations si elle ne trouve pas plus rapidement la troisième vitesse dans un match ; surtout vu qu’elle se déplace à Atlanta. Detroit était 9-4 il y a un mois et a perdu le #2, le #3, le titre de division et finalement la saison ; 9e défaite de suite en playoffs, la plus longue série en cours.

 

Miami Dolphins 12 @ 30 Pittsburgh Steelers

 

Equipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
Miami Dolphins 3 3 0 6 12
>> PITTSBURGH STEELERS 14 6 10 0 30

QT Tps Eq. Type Action Score
1 12:15 PIT TD Antonio Brown, 50y catch (PAT) 0-7
1 6:50 PIT TD Antonio Brown, 62y catch (PAT) 0-14
1 3:06 MIA FG Andrew Franks, 38y 3-14
2 12:39 PIT TD Le’Veon Bell, 1y run (no PAT) 3-20
2 4:52 MIA FG Andrew Franks, 47y 6-20
3 6:32 PIT FG Chris Boswell, 34y 6-23
3 2:05 PIT TD Le’Veon Bell, 8y run (PAT) 6-30
4 5:57 MIA TD Damien Williams, 4y catch (no 2pt) 12-30

Si le match semble avoir été réglé dès le 1er QT, ce n’est pas totalement le cas. L’attaque des Steelers a un peu calé au milieu du 2e QT et les Dolphins auraient pu revenir, mais trois turnovers coup sur coup ont tué tout espoir avec deux sacks/fumbles et une INT ; cadeaux d’une défense qui continue de prouver qu’elle a monté son niveau depuis la deuxième partie de saison. Matt Moore (29/36, 289y, 1TD, 1INT + 2 fumbles) a été courageux, mais ses stats ont été construites majoritairement au milieu du terrain, et il a subi la pression sans toujours la diagnostiquer à temps (5 sacks dont 2 de Lawrence Timmons et 1.5 de « Papy » James Harrison). La marge au score a rapidement sorti Jay Ajayi (16c/33y) du match.

De l’autre côté, c’était le Brown-Bell show. Le’Veon Bell (29c/167y/2TD) a établi un record de la franchise en playoffs (comme Rawls) derrière une OL parfaite qui lui a ouvert les brèches. Antonio Brown (5r/124y/2TD) a quasiment plié le match à lui tout seul en 1er QT sur deux big plays. Big Ben (13/18, 197y, 2TD, 2INT) a fait le travail en première mi-temps puis a profité de Bell et l’OL… ses deux INTs auraient pu néanmoins être évitées, surtout la deuxième sur laquelle il se blesse à +18 à 5 minutes de la fin.

Les Steelers s’apprêtent à un gros duel de défenses contre les Chiefs, alors que les Dolphins étaient trop justes avec trop de blessures à des postes importants, mais ils tiennent un bon Head Coach en Adam Gase pour le futur.

 

New York Giants 13 @ 38 Green Bay Packers

 

Equipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
New York Giants 3 3 7 0 13
>> GREEN BAY PACKERS
0 14 10 14 38

QT Tps Eq. Type Action Score
1 5:44 NYG FG Robbie Gould, 26y 3-0
2 7:24 NYG FG Robbie Gould, 40y 6-0
2 2:20 GB TD Davante Adams, 5y catch (PAT) 6-7
2 0:00 GB TD Randall Cobb, 42y catch (PAT) 6-14
3 5:16 NYG TD Tavarres King, 41y catch (PAT) 13-14
3 2:53 GB TD Randall Cobb, 30y catch (PAT) 13-21
3 0:21 GB FG Mason Crosby, 32y 13-24
4 9:19 GB TD Randall Cobb, 16y catch (PAT) 13-31
4 2:43 GB TD Aaron Ripkowski, 1y run (PAT) 13-38

La défense des Giants a fait exactement ce qu’il fallait pendant 1.5 QT : contenir le #12 dans la poche sans lui laisser la possibilité de s’échapper, et utiliser l’arrière-garde efficace pour couvrir les receveurs et le sacker plusieurs fois ; ce même avec la sortie de Dominique Rodgers-Cromartie sur blessure. Mais les Packers ont profité de mauvais punts pour inverser la position sur le terrain et produire un petit miracle pour mener 14-6 à la mi-temps. Malgré un playcall terrible sur 4e&1 de Mike McCarthy qui a permis, par ricochet, aux Giants de revenir à un point, la défense des Giants a définitivement craqué en trois drives qui ont scellé le match.

Après un début de match catastrophique avec 5 sacks créés par la belle couverture des Giants, Aaron Rodgers (25/40, 362y, 4TD) a retrouvé sa magie juste avant la mi-temps (encore une Hail Mary) puis a pris feu en 2e mi-temps pour trouver enfin les solutions ; ce malgré la blessure (aussi) de Jordy Nelson. Après la sortie de ce dernier, c’est le revenant Randall Cobb (5r/116y/3TD) et Davante Adams (8r/125y/1TD) qui ont assuré le show. Le jeu au sol n’a pas réussi grand-chose (25c/75y/1TD), mais les équipes spéciales ont fait un bon travail en couverture et sur retours, inversant lentement l’avantage de position sur le terrain.

Les Giants vont longtemps lamenter les opportunités manquées en début de match, avec plusieurs drops dont au moins deux TDs. Pourtant bien protégé la majorité du match, Eli Manning (23/44, 299y, 1TD, 1INT + 1 fumble) a été inconstant et peu aidé par ses receveurs, Odell Beckham (4r/28y) en tête. Ce sont finalement Tavarres King et Will Tye, sur deux big plays, qui ont le plus profité de la faiblesse des arrières de Green Bay, sinon l’attaque n’a pu marquer que 6 points en 1ère mi-temps malgré un énorme avantage en yards ; la défense des Packers, souvent critiquée, a bien tenu en redzone. Le jeu au sol n’a pas été suffisamment efficace (17c/70y). En 2e mi-temps, cela a été la même chose avec en plus une perte de balle qui n’a rien aidé en plus de l’inefficacité (ou pire) sur équipes spéciales.

Les Giants savent où regarder pour la saison suivante en sachant qu’ils ont une défense redoutable menée par Landon Collins pour l’année prochaine. Les Packers se préparent à aller à Dallas dans une revanche de la saison régulière mais possiblement sans Nelson.