Gameday : Matchs du Dimanche Week 5

Sommaire

New England Patriots @ Cleveland Browns
Philadelphia Eagles @ Detroit Lions
Chicago Bears @ Indianapolis Colts
Tennessee Titans @ Miami Dolphins
Washington Redskins @ Baltimore Ravens
Houston Texans @ Minnesota Vikings
New York Jets @ Pittsburgh Steelers
Atlanta Falcons @ Denver Broncos
Cincinnati Bengals @ Dallas Cowboys
Buffalo Bills @ Los Angeles Rams
San Diego Chargers @ Oakland Raiders
New York Giants @ Green Bay Packers

New England Patriots (3-1) @ Cleveland Browns (0-4)

Date et Heure Française	Dimanche 9 Octobre, 19:00
Lieu	FirstEnergy Stadium
Titre	Brady is back
Prévision Météo	Quelques nuages

Les Patriots sont allés au bout de ce qu’ils pouvaient faire sans Tom Brady ; cela tombe bien, il revient contre la seule équipe encore sans victoire en NFL, les Browns. Le match en trois duels :

Un certain #12 (NE) vs la couverture (CLE) : autant commencer par là – la performance du QB sera scrutée pour ses premiers lancers en saison régulière. Il n’y a aucune raison pour qu’il trébuche particulièrement, surtout avec les problèmes de Cleveland à couvrir les Tight Ends ; on imagine le carnage que la paire Rob Gronkowski – Martellus Bennett va pouvoir faire… car les Pats devraient enfin pouvoir lâcher le Gronk’ dans la nature.
LeGarrette Blount (NE) vs Isaiah Crowell (CLE) : les deux coureurs ont fait un bon mois de septembre et représentent un bon soutien pour les QBs. Aucune raison que les Pats ne s’appuient pas encore sur Blount, surtout si Brady est un peu rouillé, et il est évident que les Browns sont forcés d’avoir un bon jeu au sol pour épauler Cody Kessler.
Le retour de Rob Ninkovich (NE) : on parle beaucoup du retour de suspension de Brady, mais celui de Ninkovich est aussi important de l’autre côté du ballon : le joueur versatile va pouvoir amener son expérience et sa production, ne serait-ce que pour peut-être booster un pass-rush un peu faiblard des Pats.

Il revient et il n’est pas content. Si les Browns veulent avoir une chance, ils doivent espérer que Brady soit rouillé, en profiter avec une défense qui met la pression et avoir une attaque équilibrée.

Philadelphia Eagles (3-0) @ Detroit Lions (1-3)

Date et Heure Française	Dimanche 9 Octobre, 19:00
Lieu	Ford Field
Titre	La bye week a-t-elle cassé le momentum ?
Prévision Météo	Stade couvert

Les Eagles font un des débuts de saison les plus surprenants de la ligue, et il faut espérer (pour eux) que cette bye week très tôt n’ait pas cassé leur rythme ; ils se déplacent chez des Lions en mal de repères. Le match en trois duels :

L’OL (PHI) vs la DL (DET) : Si Carson Wentz se sent aussi bien en ce début de saison, c’est aussi parce qu’il a une bonne protection, et qu’il a démontré savoir s’échapper le cas échéant pour prolonger l’action. Le mot d’ordre pour les équipes l’affrontant est de « presser mais contenir » ; malheureusement pour Detroit, dont le pass-rush est affaibli par les blessures, ils ont beaucoup du mal à déjà faire la première partie. Les Lions doivent trouver les solutions pour ne pas laisser Wentz faire à sa guise…
Ertz/Celek (PHI) vs les Linebackers (DET) : …d’autant plus que les Lions ont un autre défaut – la couverture des Tight Ends laisse à désirer. Ce n’est pas le seul, mais il pourrait être très préjudiciable aux locaux avec la venue de Brent Celek et le retour de Zach Ertz.
La défense au sol (PHI) vs le jeu au sol (DET) : Pendant que Wentz épate la galerie, la défense n’est pas forcément aussi souvent citée, mais elle fait un énorme travail. Son Coordinateur n’est pas un inconnu à Ford Field puisque c’est Jim Schwartz, l’ancien Head Coach de Detroit de 2009 à 2013. Une des forces défensives de Philly se situe au sol, un domaine où les Lions ont du mal à avancer avec la perte d’Ameer Abdullah. Même si Matthew Stafford a une ribambelle de cibles à disposition, si le jeu au sol ne marche pas, la DL des Eagles pourra venir le harasser sans réfléchir.

Detroit va devoir jouer un match équilibré des deux côtés pour faire tomber Philadelphie de son piédestal, mais ont-ils les armes pour le faire (surtout en défense) ?

Chicago Bears (1-3) @ Indianapolis Colts (1-3)

Date et Heure Française	Dimanche 9 Octobre, 19:00
Lieu	Lucas Oil Stadium
Titre	Garder quelque espoir
Prévision Météo	Stade couvert

Les Bears ont arraché leur première victoire de la saison et espèrent bien bâtir sur ce succès en se déplaçant chez des Colts qui sortent d’une défaite londonienne contre Jacksonville. Le match en trois duels :

Jordan Howard (CHI) vs D’Qwell Jackson (IND) : le rookie coureur a fait ses preuves contre Detroit contre une défense au sol insuffisante. Autant dire qu’il pourrait faire la même performance contre celle des Colts qui est à peine meilleure que celle des Lions. L’OL a les moyens de dominer la ligne adverse et d’ouvrir les brèches pour le jeune coureur afin de manger le chrono ; à charge du front-7 mené par D’Qwell Jackson de boucher les trous.
Jerrell Freeman (CHI) vs Frank Gore (IND) : l’ex-Colt semble un peu aigri de la manière dont son passage à Indy s’est terminé pendant l’offseason, et il aura sûrement à coeur de faire en sorte que les Colts passent un 55e match consécutif sans coureur à 100+ yards. Même si Frank Gore franchit encore un palier historique en dépassant Jim Brown en yards en carrière (il a besoin de 20 yards pour être 9e), ça ne sera pas suffisant s’il n’est pas un allié plus solide pour Andrew Luck.
Le pass-rush (CHI) vs l’OL (IND) : personne n’ira imaginer que Chicago a une défense aérienne imprenable, mais c’est toujours mieux que la version proposée par Indy. Cela étant dit, le dénommé Eugene Marquis Hilton à de quoi faire du dégât (T.Y. n’a en effet rien à voir avec ses initiales, mais plutôt le prénom de son père, Tyrone). Le pass-rush des Bears doit réussir à exploiter l’OL des Colts pour presser Andrew Luck.

Pour la seconde semaine de suite, Chicago affronte une équipe qui passe avant tout par les airs et à la défense douteuse. Indy est déjà au bord de la crise (d’aucuns diraient qu’ils y sont déjà), mais pour s’en sortir ils vont devoir ENFIN jouer DEUX mi-temps.

Tennessee Titans (1-3) @ Miami Dolphins (1-3)

Date et Heure Française	Dimanche 9 Octobre, 19:00
Lieu	Hard Rock Stadium
Titre	Les défenses ont la parole
Prévision Météo	Ciel dégagé

Tennessee et Miami font des débuts de saison décevants, la défense étant l’escouade la plus intéressante des deux côtés. Le match en trois duels :

Murray/Henry (TEN) vs les Linebackers (MIA) : cela fait quelques saisons que la défense des Dolphins a des problèmes au poste de Linebacker ; la venue de Kiko Alonso a été une bonne initiative, mais cela manque toujours de poids autour de lui. La défense au sol a enfin montré les dents contre Cincinnati, et elle va devoir faire de même contre un jeu au sol solide des Titans avec DeMarco Murray et Derrick Henry ; ils officient derrière un des secrets les mieux gardés de la ligue : la reconstruction réussie de l’OL de Tennessee (quelque part Jake Locker se demande pourquoi il n’a pas eu la même).
Le front-7 (TEN) vs le jeu de course (MIA) : de l’autre côté le rapport de force n’est pas le même, puisque les deux unités rament sévèrement. Les Fins viennent de se rendre compte qu’ils avaient finalement un coureur sympa avec Lamar Miller, ils viennent aussi de comprendre pourquoi Houston avait laissé partir Arian Foster (blessures), et Jay Ajayi n’est pas prêt. La bonne nouvelle c’est qu’il y a moyen de retrouver un élan contre un front-7 de Tennessee qui lâche régulièrement 100+ yards au sol.
Marcus Mariota (TEN) vs Ryan Tannehill (MIA) : le premier est un sophomore qui redescend un peu de son nuage (qui n’était pas non plus très haut), le second est un vétéran qui semble être de plus en plus pressé par le temps de passer le prochain palier. Les duels pass-rushs vs OLs sont à peu près équilibrés, mais la couverture des Titans est légèrement supérieure à celle de Miami ; Tannehill semble donc partir avec un petit temps de retard.

Les deux équipes ne sont pas dans une situation reluisante, et une victoire permettrait à l’une d’entre elles de s’offrir un peu de soleil ; vu les aspirations de chacune, c’est bien Miami qui en a le plus besoin.

Washington Redskins (2-2) @ Baltimore Ravens (3-1)

Date et Heure Française	Dimanche 9 Octobre, 19:00
Lieu	M&T Bank Stadium
Titre	Ne pas laisser le doute s’installer
Prévision Météo	Couvert, vent

Les Ravens ont fini par craquer à force de gagner des matchs de plus en plus serrés et ont encaissé leur première défaite ; ils vont vouloir éviter de commencer une mauvaise série en recevant des Redskins aux résultats en dents-de-scie. Le match en trois duels :

Matt Jones (WAS) vs le front-7 (BAL) : on peut poser les questions d’usage concernant la couverture des Ravens, mais la défense au sol fait du bon travail. Les Reds ont-ils envie de mettre tout le poids du match sur les épaules d’un Kirk Cousins encore hésitant ? Matt Jones a apporté une étincelle dans le jeu de course et il serait de bon ton que les visiteurs en profitent, mais ils vont avoir maille à partir avec une forte opposition menée par C.J. Mosley et Brandon Williams.
Les receveurs (WAS) vs la couverture (BAL) : s’il est vrai qu’on a toujours tendance à attendre une boulette de la part de Cousins, il a quand même de quoi faire du dégât dans une arrière-garde qui n’est plus aussi souveraine. S’il est probable que Jimmy Smith s’occupe de DeSean Jackson, toute la question va être de savoir si les Ravens vont oser lui apporter l’aide des Safeties, parce que dans ce cas Pierre Garçon et surtout Jordan Reed pourraient largement en profiter.
La défense au sol (WAS) vs West/Dixon (BAL) : Justin Forsett n’est plus là, mais à moins que la défense contre la course de Washington soit passée par Lourdes entre-temps, elle risque encore d’être mise en difficulté. Le duo Terrance West – Kenneth Dixon va probablement en profiter, et les Reds n’iront pas loin tant qu’ils ne règleront pas ce problème.

On peut légitimement se demander si les Ravens valent vraiment 3-1 quand on voit qu’ils ont lutté pour battre Cleveland et Jacksonville ; c’est ce qui rend ce match aussi indécis, et il pourrait bien se jouer à un coup de botte. Attention, car si on parle souvent de Justin Tucker, Dustin Hopkins fait un bon début de saison (12/12, même s’il n’a encore tapé aucun FG de 50+ yards).

Houston Texans (3-1) @ Minnesota Vikings (4-0)

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Dimanche 9 Octobre, 19:00
Lieu	U.S. Bank Stadium
Titre	Qui pourra arrêter les Vikings ?
Prévision Météo	Stade couvert

C’est la question que beaucoup de personnes se posent. Toujours invaincus et impressionnants de maitrise, les Minnesota Vikings sont l’équipe à battre en ce début de saison. Et pourtant, personne n’aurait pu présager de cela suite à leur accumulation de grosses blessures. Les Houston Texans étaient plutôt très bien partis aussi avant de recevoir une correction et de perdre leur superstar. Mais ce qui est sûr, c’est qu’ils voudront se reprendre parfaitement et face à une des dernières équipes invaincues, ce serait l’occasion idéale pour frapper un grand coup.

Forcément, cette dernière défaite a fait du mal aux Texans, surtout lorsque l’on ne marque pas un point et que J.J. Watt aggrave sa blessure pour se retrouver définitivement out. Mais Houston a les armes pour repartir de l’avant. Comme on pouvait s’y attendre, Brock Osweiler est loin, très loin de valoir ses 18M$ par an, mais au moins, il marque des TDs (5). Et s’il parvient enfin à ralentir son nombre d’interceptions (6), cela sera pleinement bénéfique à une attaque qui a tous les atouts pour faire très mal. S’il a du mal sous la pression, on ne peut pas dire non plus qu’il soit submergé par la pression en général ; le problème, c’est qu’il va affronter une des meilleures équipes dans ce secteur (2e de NFL en sacks). Et si les Vikings en sont là, ce n’est pas dû au hasard mais bien à une puissance défensive venant de partout, et notamment les DEs Danielle Hunter et Everson Griffen qui martyrisent les O-Line adverses (7 sacks à eux deux).

Le QB des Texans pourrait néanmoins s’en sortir s’il parvient à trouver rapidement ses deux WRs en pleine forme. Si les qualités de DeAndre Hopkins ne sont plus à prouver (227y, 2 TDs), c’est bien le rookie Will Fuller qui surprend le plus (323y, 2 TDs) ; et ce, même si son problème de mains qui a fait douter plus d’une équipe lors de la dernière Draft se révèle être bien réel. Mais pourtant, son nom est déjà murmuré comme candidat à l’Offensive Rookie Of the Year, prouvant l’impact qu’il a (même si parler d’OROY après quatre matchs est précipité). Le problème là encore, c’est que les Texans ne vont pas affronter les New Orleans Saints mais les Vikings. Et côté secondary, ils sont pas mal gâtés aussi : que ce soit le duo de jeunes CBs talentueux Xavier Rhodes – Trae Waynes (6 passes défendues, 3 INTs à eux deux) ou l’excellent Harrison Smith, les receveurs de Houston vont avoir du pain sur la planche afin de réaliser de gros gains.

Là où les Texans sont « bizarres », c’est qu’ils ont un des RBs les plus talentueux de NFL, un de ceux qui a gagné le plus de yards à la course mais pourtant… ils restent la seule équipe à n’avoir toujours pas marqué le moindre TD au sol. Et il n’est pas certain que ce match soit la meilleure solution pour que Lamar Miller parvienne enfin à mettre un TD, car en face, les Vikings ont un front-7 aussi puissant que leur arrière-garde avec un Eric Kendricks omniprésent et un Linval Joseph qui continue d’amasser un travail colossal au milieu de la D-Line. Si les Texans veulent espérer quelque chose, il faudra bien que leur attaque prometteuse se mette en marche et ne reste pas une seconde fois à quai.

Les Vikings sont donc plein de surprises et impressionnent un peu plus chaque semaine. Pourtant, ils ont perdu coup sur coup leur QB star montante, leur superstar RB et leur LT, mais il semblerait qu’il faudra bien plus que cela pour les arrêter. Pour pallier à ces blessures, les Vikings ont décidé d’aller chercher Sam Bradford au prix d’un échange que beaucoup trouvaient démesuré. Et pourtant, le QB est parti sur les chapeaux de roue et fait avancer sa nouvelle équipe comme si il en faisait partie depuis 10 ans (70% de précision, 4 TDs, 0 INT). Il semble bénéficier de cette euphorie générale qui semble donner des ailes aux Vikings. S’il est lui aussi plutôt bien protégé, son OL devrait connaitre un test intéressant puisque les Texans aussi font partie des meilleurs dans ce secteur, grâce notamment aux pass-rushers Whitney Mercilus et John Simon (4.5 sacks à eux deux). Et s’il n’y avait qu’eux, cela pourrait encore aller mais la pression peut venir de toute part.

C’est là qu’un nouveau problème apparaît pour les Vikings : leur meilleur WR Stefon Diggs sera absent pour ce match. Certes, il reste toujours le TE Kyle Rudolph qui semble se rappeler au bon vieux temps où il enchaînait les TDs (3 TDs) mais derrière, on se demande un peu qui pourra tirer son épingle du jeu. Surement Charles Johnson qui semble redevenir le WR1 naturel, à moins que les Vikings nous réservent une surprise et lancent enfin leur rookie Laquon Treadwell dans la cour des grands. Autant de doutes qui pourraient permettre aux Texans de faire mal à l’attaque adverse avec notamment les J³ (Johnathan Joseph, Kareem Jackson et Kevin Johnson) dans le rôle des rabat-joies de service.

Les Vikings ont la chance d’avoir un backup RB suffisamment bon pour limiter la casse. Car même si Jerick McKinnon fait le travail nécessaire, il est loin d’être une menace permanente pour l’équipe adverse. Néanmoins, sa polyvalence et son agilité pourrait lui servir s’il veut échapper aux deux excellents plaqueurs de RBs adverses, Bernardrick McKinney et Jadeveon Clowney. Bien que la défense contre la course est loin d’être un des points forts des Texans, il faudra s’améliorer notamment dans ce secteur du jeu pour faire douter les Vikings.

A priori, on ne voit pas trop ce qui pourrait empêcher Minnesota de rester invaincu à domicile face à une équipe talentueuse mais qui montre ses limites. La cascade de blessures dont les locaux sont victimes pourrait permettre aux Texans de se réveiller, eux qui veulent prouver que malgré une division faiblarde, ils méritent clairement leur record actuel. Au final, ce match devrait se jouer à peu de choses, comme bien souvent quand deux équipes intéressantes s’affrontent. Et avant d’aborder une week 6 plutôt légère (bye pour Minnesota, match contre Indianapolis pour Houston), une victoire ne fera que du bien au moral et à la confiance.

New York Jets (1-3) @ Pittsburgh Steelers (3-1)

Date et Heure Française	Dimanche 9 Octobre, 19:00
Lieu	Heinz Field
Titre	New York en mode commando
Prévision Météo	Nuageux

Avec trois défaites, les Jets ne peuvent déjà plus se permettre de patiner s’ils veulent garder un espoir de playoffs ; leur calendrier compliqué continue avec un déplacement chez des Steelers qui viennent de faire les montagnes russes en deux semaines. Le match en trois duels :

L’OL (NYJ) vs la DL (PIT) : la ligne défensive des Steelers a enfin semblé trouver un rythme contre les Chiefs, avec Cameron Heyward et Stephon Tuitt plantant la tente dans le backfield de Kansas City. Ils vont chercher à faire la même chose contre les Jets pour 1) stopper Matt Forte et 2) presser Ryan Fitzpatrick pour le forcer à donner encore plus de ballons à la défense. L’OL des Jets est capable (au sol et en protection), mais elle va devoir s’employer si Pittsburgh peut maintenir ce genre de pression.
Matt Forte (NYJ) vs Lawrence Timmons (PIT) : pour rassurer le QB de New York, rien de tel que d’avoir un coureur qui est à la fois un perce-muraille, mais surtout un receveur de qualité. Sans Eric Decker, il n’est pas sûr que les Jets aient l’avantage sur l’arrière-garde des Steelers (même si Quincy Enunwa est efficace), donc assurer avec Forte peut être une manière d’aider Ryan Fitzpatrick.
La DL (NYJ) vs l’OL (PIT) : les Steelers vont arriver sur ce match avec une OL atteinte par les blessures, surtout au poste de Right Tackle (Marcus Gilbert out et Ryan Harris sur IR) ; pas une bonne nouvelle avec les mammouths de la DL des Jets en ville. Les 3B ont été réunis contre Kansas City avec le retour Le’Veon Bell, et on a vu le résultat : les Jets savent qu’il va falloir être extrêmement actif pour stopper Bell au sol et Ben Roethlisberger à la passe.

Comme toujours, la production de Le’Veon Bell est un point pesant lourd dans le résultat d’un match : les Jets ont la possibilité de limiter son impact… au sol. Car dès qu’on amène la bataille dans les airs, Pittsburgh semble devant.

Atlanta Falcons (3-1) @ Denver Broncos (4-0)

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Dimanche 9 Octobre, 22:05
Lieu	Sports Authority Field at Mile High
Titre	Opposition de style
Prévision Météo	Nuageux

Est-ce que deux équipes pourraient être plus différentes que ces deux-là ? Cela semblerait presque impossible tant les forces et faiblesses de ces franchises semblent aller parfaitement ensemble. D’un côté, on retrouve des Atlanta Falcons avec une attaque de feu, mais qui auront fort à faire face à la meilleure défense incontestée de ces dernières années. Et forcément, une de ces deux équipes ne connaîtra pas autant de réussites que pour leur début de saison.

Après une première défaite surprenante, les Falcons sont repartis de l’avant et sont sur une série leur donnant des ailes. Il faut dire qu’avec une attaque aussi impressionnante dans les airs qu’au sol, on ne peut que mettre les chances de son côté. Matt Ryan n’est pas étranger à cette réussite, mais cela est loin d’être une surprise. Le QB continue de faire partie des meilleurs à son poste, tout du moins en saison régulière : cette année ne déroge pas à la règle puisque le QB enchaine les performances de haute volée (72% de précision, 11 TDs). Son O-Line est d’un bon niveau, mais elle va prendre la foudre : le duo Von Miller – Shane Ray pourrait s’amuser comme des petits fous s’ils continuent à leur allure ahurissante (8,5 sacks, 1 TD retourné à eux deux).

Cependant, on l’a vu le weekend dernier que le QB peut se réjouir d’avoir le meilleur WR de NFL en la personne de Julio Jones : le joueur semble de plus en plus difficile à arrêter ou limiter (488y, 3 TDs). Et vu que Mohamed Sanu est là pour l’épauler sur le terrain et que Jacob Tamme est présent pour l’aider en redzone (2 TDs), on ne voit pas ce qui pourrait empêcher Jones et les Falcons de briller dans les airs… à moins que la meilleure paire de CBs de NFL leur montre qu’il faudra faire encore plus pour les battre. Parce que pour marquer des points aux Broncos, il faut d’abord passer Aqib Talib et Chris Harris Jr, ce qui n’est pas mince affaire (11 passes défendues, 4 INTs).

Mais Atlanta n’est seulement une équipe aérienne puisque Devonta Freeman fait très mal au sol (322y, 5,9y par course !) et Tevin Coleman fait encore plus mal en redzone (4 TDs). Autant dire tout de suite que Brandon Marshall et T.J. Ward auront du pain sur la planche s’ils veulent éviter d’être débordés par le talent adverse.

Pour les Broncos, c’est un peu différent, mais avec des résultats à peu près semblables. Trevor Siemian avait soufflé le chaud et le froid, mais il sera absent pour ce match ; c’est le rookie Paxton Lynch qui devra s’occuper de faire avancer son équipe, ce qui lui avait plutôt pas mal réussi lors du dernier match (1 TD, 0 INT). Forcément, le poste de QB reste un peu un point de questionnement mais si l’OL tient, le jeune QB devrait s’en sortir. Surtout qu’Atlanta a du mal à mettre une pression constante en ce début d’année malgré les efforts de Vic Beasley et Dwight Freeney (3 sacks pour eux sur les… 4 de l’équipe).

Et le souci, c’est que les Broncos aussi ont des WRs parmi les meilleurs de NFL avec notamment un Emmanuel Sanders trop souvent oublié au profit de son comparse Demaryius Thomas ; à eux deux (625y, 5 TDs), ils ont de quoi donner le tournis aux joueurs adverses, ce qui est heureux car le reste du corps de receveurs n’est pas folichon. Mais les Falcons n’ont pas dit leur dernier mot car, bien qu’étant une des pires défenses contre la passe, ils ont des CBs intéressants (Robert Alford) voire même très bons (Desmond Trufant). Pas sûr que cela suffise, mais c’est un bon début afin de garder espoir.

A l’instar de ses adversaires du jour, C.J. Anderson avait parfaitement débuté la saison (3 TDs) avant de voir ses chiffres baisser de plus en plus (3,5 par course seulement). Mais il pourrait profiter de la malchance des Falcons qui devront tout simplement faire sans leurs 3 LBs titulaires (!!!). A moins que le LB LaRoy Reynolds ne se révèle d’un coup avec l’aide du DT Grady Jarrett, les Falcons pourraient bien remettre en confiance le RB adverse, et vu la défense affichée jusqu’à présent, cela ne donnerait rien de bon pour les visiteurs.

A priori, les Broncos sont la franchise à battre une nouvelle fois, même si on se demande qui pourra passer cette défense. Et justement, si les Falcons n’ont pas la défense a priori suffisante pour ralentir l’attaque adverse, ils ont une attaque de feu pour faire plier cette incroyable défense. Le duo Ryan – Jones parviendra-t-il à prendre le meilleur sur la défense adverse ? C’est la question du jour, et sûrement la plus intéressante de la semaine. Mettez-vous à l’abri, il risque d’y avoir des étincelles.

Cincinnati Bengals (2-2) @ Dallas Cowboys (3-1)

Date et Heure Française	Dimanche 9 Octobre, 22:25
Lieu	AT&T Stadium
Titre	Un bon test pour les deux équipes
Prévision Météo	Stade couvert

Duel intéressant entre deux équipes aux trajectoires opposées par rapport aux attentes : des Bengals moins fringants que l’année dernière se déplacent chez des Cowboys qui semblent ne pas payer les absences offensives. Le match en trois duels :

L’absence d’Eifert (CIN) vs la défense en redzone (DAL) : les Cornerbacks de Dallas se débrouillent bien mieux qu’attendu en ce début de saison, mais il est vrai qu’A.J. Green est une autre sorte d’animal. Les Boys ont du mal à couvrir les Tight Ends, mais la bonne nouvelle pour eux c’est que Tyler Eifert devrait encore être absent… ce qui pourrait bien poursuivre les grosses difficultés des Bengals en redzone (pire équipe de la ligue avec 4 TDs sur 13 voyages). Le jeu au sol pourrait être important dans la zone de vérité.
Le front-7 (CIN) vs Ezekiel Elliott (DAL) : certes, ce duel ne semble pas être très novateur dans le genre puisqu’on le liste chaque semaine. Bien entendu, une attaque des Boys efficace passe par un équilibre salvateur entre les deux rookies Dak Prescott et Ezekiel Elliott. Mais cette opposition a une saveur toute particulière cette semaine : avant le Thursday Night Football, Dallas menait la ligue avec 8 TDs à la course (San Francisco est passé devant avec 9 contre Arizona) alors que Cincinnati est la seule équipe, avec Detroit, à n’avoir encaissé aucun TD au sol. Zeke va-t-il être le premier ?
Carlos Dunlap (CIN) vs Doug Free (DAL) : si Cincinnati veut mettre la pression sur Dak Prescott, il semble que le meilleur point d’entrée soit Free en Right Tackle, ce qui incombe donc à Carlos Dunlap. Les Bengals devront forcer le rookie à prendre de mauvaises décisions, ce qu’il n’a pas beaucoup fait depuis le début de la saison.

Ce n’est pas l’attaque de San Francisco qui se présente, ce qui peut faire craindre pour une défense de Dallas qui semble sous-dimensionnée, surtout avec les absences sur la ligne défensive qui vont empêcher de mettre la pression sur Andy Dalton. Cincy semble donc un peu plus équilibré entre attaque et défense, leur donnant légèrement l’avantage.

Buffalo Bills (2-2) @ Los Angeles Rams (3-1)

Date et Heure Française	Dimanche 9 Octobre, 22:25
Lieu	Los Angeles Memorial Coliseum
Titre	Rex goes to Hollywood
Prévision Météo	Ciel dégagé

Des Bills équilibrés sur les trois escouades se déplacent chez les surprenants leaders de la NFC West : des Rams qui, à l’opposé, gagnent avant tout par leur défense et leurs équipes spéciales. Le match en trois duels :

L’OL (BUF) vs l’OL (LA) : on sait que contre les Rams, tout démarre et s’arrête avec la capacité de la ligne offensive à contenir Aaron Donald et ses compères ; les Bills n’ont pas la meilleure OL de la ligue, mais ils se débrouillent plutôt bien. De l’autre côté aussi on a une unité qui peut mettre le capharnaüm, surtout avec une OL des Rams aux abois. Le duel à distance dans les tranchées est souvent crucial, mais d’autant plus dans ce match.
LeSean McCoy (BUF) vs Todd Gurley (LA) : puisqu’on parle de duel à distance, continuons avec l’arme #1 offensive des Bills, le jeu au sol, contre le rookie phénomène qui semble marquer le pas depuis quelques matchs. Les deux défenses ont les capacités pour stopper le jeu au sol adverse, la seule différence étant que les Bills ont peut-être un peu plus de répondant offensif si c’est le cas (oui, même sans Sammy Watkins).
Les pertes de balle : les deux équipes font partie du top-6 dans le turnover differential (+6 pour Buffalo, +4 pour LA). Les Bills ont l’avantage de perdre très peu de ballons (2) et devront empêcher les Rams de pouvoir capitaliser sur leurs erreurs ; on a vu que quand l’attaque protège la balle, les Bills sont très difficiles à battre.

Duel majoritairement défensif au Coliseum, et il semble bien que les pertes de balle et équipes spéciales pourraient jouer un rôle très important, car les Rams semblent manquer de la puissance offensive pour percer la défense de Buffalo.

San Diego Chargers (1-3) @ Oakland Raiders (3-1)

Date et Heure Française	Dimanche 9 Octobre, 22:25
Lieu	Oakland Alameda Coliseum
Titre	La bonne année pour Oakland ?
Prévision Météo	Ciel dégagé

Les Chargers sortent d’un nouveau match crève-coeur où ils ont perdu en menant au 4e QT, et pour ne rien arranger, ils vont à Oakland chez des Raiders qui viennent de gagner un match important à Baltimore sur le fil. Le match en trois duels :

Melvin Gordon (SD) vs Ellis/Smith (OAK) : la défense au sol des Raiders continue d’être suspecte, et le coureur sophomore continue de trouver l’endzone, même s’il est vrai que sa moyenne de yards par course est loin d’être fracassante (3.2). Justin Ellis et Malcolm Smith, l’axe au coeur de la défense d’Oakland, doivent trouver le moyen de fermer la porte à Gordon et de forcer Philip Rivers à passer par les airs. Le bougre sait y faire, mais c’est toujours mieux que d’affronter une attaque équilibrée qui va manger le chrono.
Le pass-rush (SD) vs l’OL (OAK) : avec la blessure de Jason Verrett, la capacité des Bolts à freiner l’attaque aérienne explosive des Raiders est sévèrement compromise ; même s’il fait une saison remarquable, Casey Hayward ne pourra pas arrêter le duo Amari Cooper – Michael Crabtree à lui tout seul (d’autant plus qu’il est davantage un slot CB, donc il devra déjà arrêter Seth Roberts). Il faut donc que le pass-rush arrive absolument à battre une OL (très) compétente et mettre la pression sur Derek Carr pour ne pas le laisser agir à sa guise ; à ce titre, on va scruter attentivement les grands débuts de Joey Bosa.
San Diego vs les malédictions : les Bolts perdent un joueur important par semaine depuis le début de la saison, sont 3-12 depuis l’année dernière dans les matchs joués à 8 points d’écart ou moins, sont sur une série de 9 défaites dans la division et sont 5-15 sur les 20 derniers matchs. Commencer par briser la malédiction des blessures et enfin gagner dans la division formerait un bon début.

Il n’est pas impossible que le match tourne au festival offensif vu les deux défenses, mais les Raiders ont de quoi suivre les Chargers dans ce type d’exercice, et en sortir victorieux.

New York Giants (2-2) @ Green Bay Packers (2-1)

Date et Heure Française	Lundi 10 Octobre, 02:30
Lieu	Lambeau Field
Titre	Les Giants reviennent sur le lieu des crimes
Prévision Météo	Ciel dégagé

Pour les Giants, une visite à Lambeau est un très bon souvenir puisque les deux dernières en playoffs étaient en 2007 et 2011, des années de Super Bowl pour les G-Men. Cette fois, New York arrive avec la volonté de repasser dans le positif, alors que Green Bay veut bien redémarrer après la bye week. Le match en trois duels :

L’OL (NYG) vs la DL (GB) : la ligne offensive des Giants s’est améliorée depuis quelques temps et n’est plus forcément cette unité fragile qu’on a connu par le passé. Néanmoins, elle va affronter un adversaire redoutable avec une ligne défensive des Packers qui domine en ce début de saison. Eli Manning, sacké seulement à 6 reprises, doit être protégé de Matthews, Peppers & Co alors que l’intérieur devra ouvrir les brèches au sol face à Mike Daniels.
Odell Beckham Jr (NYG) vs Damarious Randall (GB) : les Packers continuent de jouer sans leur Cornerback #1 Sam Shields, ce qui veut dire que l’arrière-garde risque d’être exposée contre le trio infernal Beckham – Cruz – Sharpe. Avec ses difficultés des dernières semaines, Damarious Randall risque d’être particulièrement ciblé face à OBJ ; raison de plus pour laquelle le pass-rush doit arriver sur Manning.
La DL (NYG) vs l’OL (GB) : on se rappelle comment les Giants ont éliminé les Packers en 2011 – grâce à un front-4 actif qui n’a laissé aucun répit aux coureurs et à Aaron Rodgers. C’est la même philosophie que New York doit employer, et c’est pourquoi ils ont fait venir Damon Harrison pendant l’offseason. Avec les blessures ou retours de blessure au niveau des Defensive Backs de la Grosse Pomme Bleue, il va falloir que la DL ferme la boutique au sol contre Eddie Lacy et surtout fasse mieux que ce début de saison pour mettre la pression sur Rodgers et lui rappeler de mauvais souvenirs.

Les deux équipes arrivent avec des corps de receveurs compétents contre des arrière-gardes embêtées par les blessures ; cela pourrait donc tourner au festival aérien rapidement, surtout avec les deux défenses au sol. L’équipe qui établira une attaque équilibrée en protégeant la balle prendra l’avantage, et les Packers semblent en avance car New York est à un catastrophique -8 en turnover differential ; il faudra faire mieux pour repartir de Lambeau avec la victoire.