NFL Team Honors : Carolina

500-Panthers

Avec les Panthers, sept équipes ont désormais réussi une saison à 15-1 ou mieux. Les 49ers de 1984 et les Bears de 1985 ont remporté le Super Bowl, les Patriots de 2007 l’ont perdu, alors que les Vikings de 1998, les Steelers de 2004 et les Packers de 2011 ne sont pas parvenus en finale. Carolina est donc la première équipe à terminer 15-1 et perdre le Super Bowl (puisque NE était 16-0) ; cela au terme d’une saison formidable où rien ne paraissait pouvoir vraiment les atteindre… jusqu’à ce qu’une défense hors du commun n’expose les failles entrevues.

A lire avec interdiction de faire du dab sous peine de prendre une praline. #BanTheDabAlready.

 

CAROLINA PANTHERS
1e NFC South ~ 15-1 / 2-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2015

 

La mauvaise nouvelle, c’était que les Panthers n’allaient sûrement pas pouvoir reproduire la même saison que l’année dernière et s’en tirer avec un titre de division. La bonne nouvelle, c’est que l’état de la NFC South n’étant pas forcément folichon, un record à peine supérieur pouvait suffire. La mauvaise nouvelle, c’est que cela n’aidait en rien Carolina ensuite en playoffs. La bonne nouvelle, c’était que la défense avait pris maintenant l’habitude de jouer sans le Defensive End Greg Hardy, et que cela allait lui servir vu que le joueur était parti. La mauvaise nouvelle, c’est que l’attaque allait devoir faire sans Kelvin Benjamin, retirant le receveur #1 de l’équipe. A part cela, il y avait eu peu de départs, et ils étaient tous sensés : un Byron Bell insuffisant en Tackle, un DeAngelo Williams trop blessé/usé, un Thomas DeCoud inefficace, et Hardy. En contrepartie, aucune folie en Free Agency, que des signatures courtes comme les Tackles Jonathan Martin & Michael Oher, le receveur Jarrett Boykin, les Cornerbacks Chris Houston & Charles Tillman et le Safety Kurt Coleman. Le choix qui avait été le plus surprenant dans cette offseason, c’était celui d’un Linebacker au premier tour avec Shaq Thompson au lieu de renforcer la ligne offensive.

De ce fait, on avait toujours une interrogation sur la capacité de l’unité à protéger un Cam Newton qui avait vu l’arrivée d’une cible supplémentaire avec la draft du receveur David Funchess. Néanmoins la perte de Benjamin posait une autre question : qui pourrait élever son niveau de jeu aux côtés de Greg Olsen ; une des alternatives était un jeu de course efficace mais pour cela il fallait que Jonathan Stewart fasse une saison complète sans blessure. En défense, Mario Addison allait devoir remplacer Hardy, avec un back-7 quasiment reconduit mené par l’impressionnant Josh Norman l’année dernière et le duo de sophomores Bené Benwikere et Tre Boston ; la présence du vétéran Tillman serait importante pour les encadrer.

On avait donc quelques questions sur les Panthers, notamment au niveau des deux lignes, surtout l’offensive, et avec l’absence de Benjamin.

 

La saison

 

@Jacksonville 20-9, Houston 24-17, New Orleans 27-22, @Tampa Bay 37-23, @Seattle 27-23, Philadelphie 27-16, Indianapolis 29-26 (OT), Green Bay 37-29, @Tennessee 27-10, Washington 44-16, @Dallas 33-14, @New Orleans 41-38, Atlanta 38-0, @NY Giants 38-35, @Atlanta 13-20, Tampa Bay 38-10.

Record cumulé projeté (avec les records de 2014) : 111-145 (0.434, 27e).
Record cumulé réel (avec les records de 2015) : 113-143 (0.441, 31e).
Écart entre les deux records : 0.007 (15e).

Un calendrier assez facile comme attendu avec notamment l’AFC South et la NFC East au programme.

 

Les playoffs

 

Seattle 31-24, Arizona 49-15, SUPER BOWL vs. Denver 10-24.

 

La réalité

 

Rien de ce que vous allez lire là ne va vous surprendre pour une équipe à 15-1. Les Panthers ont fini comme meilleure équipe en différence de points (+192), points marqués (500), TDs marqués (59), taux de TDs marqués par voyage en redzone (69.7%), temps de possession (32:12), taux de drives adverses finissant en points (26.5%), turnover differential (+20), ballons volés (39) et INTs (24). Ils ont fini deuxième en différence de TDs (+24), en différence de big plays (+34) et en big plays réussis (95). Ils ont fini dans le top-5 en big plays encaissés (61 – 4e) et taux de conversion de 3e tentative réussie (43.1% – 5e). Enfin, ils ont été top-10 en points encaissés (308 – 6e), TDs encaissés (35 – 10e), yards encaissés (322.9 – 6e), taux de TDs encaissés par voyage adverse en redzone (52.3% – 10e), ballons perdus (19 – 10e) et pénalités concédées (103 – 10e). S’il faut trouver une faille, elle est dans les yards gagnés par l’attaque aérienne (224.3 – 24e), ce qui n’est pas forcément surprenant.

Voici les récompenses de la saison :

Il n’y aucune contestation sur le fait que le Quarterback Cameron Newton a été le MVP non seulement de son équipe, mais de la ligue. 2015 a marqué l’avènement du joueur que les Panthers avaient espéré ardemment avoir drafté en 2012 : un leader offensif qui sait être un passeur avant d’être un coureur (et avec le spectacle en prime).

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Cam+Newton+Tampa+Bay+Buccaneers+v+Carolina+wo_vb7tpb37l.jpgOn peut toujours renâcler sur le fait que son taux de complétion flirte autour des 60% en finissant plus souvent dessous que dessus, mais rappelons qu’il n’avait pas son receveur favori pour toute la saison. Cam termine une année fantastique avec 59.8%, 3837 yards (7.8), 35 TDs, 10 INTs, 33 sacks, 4 fumbles perdus et 99.4 de QB Rating ; à quoi il faut rajouter 132 courses pour 636 yards et 10 TDs au sol. Cela veut donc dire que Newton a compté pour 45 des 54 TDs offensifs en saison régulière, et 50 des 64 TDs offensifs en ajoutant les playoffs. Peu de défenses ont été capables de stopper le #1 cette année, mais malheureusement pour lui il a fini par en rencontrer une tout au bout du chemin.

Nonobstant le Super Bowl, il y a un trio qui est pour beaucoup dans le succès de l’attaque de Carolina : l’intérieur de la ligne offensive. Le Centre Ryan Kalil était déjà reconnu comme un excellent joueur, mais cette saison la belle confirmation a été celle des deux Guards, Andrew Norwell et Trai Turner. L’année dernière, les deux rookies avaient relégué Amini Silatolu entre autres sur le banc, entraînant une nouvelle stabilité dans l’unité. Cette saison, les sophomores ont emmagasiné de l’expérience et ont de nouveau fait une année remarquable, aussi bien en protection qu’en run block.

Ils ont souffert, comme toute l’unité, lors de la finale, mais cela ne doit pas retirer le bon travail effectué. Ce bon travail a notamment alimenté un des meilleurs jeux au sol de la ligue avec 142.6 yards par match (2e) et 19 TDs marqués (2e). Newton y a bien évidemment contribué, mais Jonathan Stewart a été le cheval de travail avec 242 courses pour 989 yards et 6 TDs. Mike Tolbert, Cameron Artis-Payne et Fozzy Whittaker ont complété avec environ 550 yards et 3 TDs… mais les fumbles ont posé problème : Stewart en a commis 3 (2 perdus), Cam 4 (3 perdus), et Tolbert 2 dont un perdu rien que dans le Super Bowl.

Good. Ol’. Greg. Olsen.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Greg+Olsen+NFC+Championship+Arizona+Cardinals+w2GMR5vYLtFl.jpgLe General Manager Marty Hurney a fait pas mal de cagades, surtout au niveau du Salary Cap, mais combien de fois les Panthers (organisation, joueurs et fans réunis) ont-ils béni le jour où il a décidé de faire venir le Tight End de Chicago ? Encore une fois, alors que l’attaque avait perdu son jeune fer de lance Kelvin Benjamin, Cam Newton s’est tourné vers sa cible préférée qui a été plus que jamais efficace : 77 réceptions pour 1104 yards et 7 TDs. Avec seulement 3 drops, le #88 continue d’enquiller les saisons excellentes avec une grande facilité et il a même haussé son niveau de jeu : 1104 yards et 14.3 yards par réception sont de nouveaux records de carrière.

L’équipe espère qu’un jour Benjamin arrachera cette récompense des mains d’Olsen, mais pour l’instant le Tight End la tient fermement.

La logique voudrait que nous le donnions à un certain « Luuuuuuuuuuke » avec étalage de stats et ébahissement devant sa domination au coeur de la défense, ou à la rigueur à un certain Cornerback qui a encore fait des siennes, mais nous allons faire une exception.

A la place, nous allons nominer le Defensive Tackle Kawann Short, parce qu’il en faut un peu pour tout le monde, et que Short le mérite suite à une année exceptionnelle. 55 plaquages dont 16 à perte (8e ratio de la ligue), 11 sacks, 23 hurries, 3 fumbles forcés, 2 fumbles récupérés et 4 passes défendues. Il a terminé en tête de l’équipe en plaquages à perte, sacks ET hurries, sachant que nous parlons ici d’un Defensive TACKLE de 4-3. Cela reflète un peu les relatives difficultés du pass-rush avec un taux de sack réussi par action de passe de 6.6% ; c’est certes 11e dans la ligue, mais c’est légèrement en baisse depuis 2014 (7%).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Kawann+Short+Philadelphia+Eagles+v+Carolina+YfU6iJKQjFXl.jpgNéanmoins, ce n’est pas la faute de Short qui a été monstrueux, passant la moitié de sa vie footballistique dans le camp des coureurs et Quarterbacks adverses. Il a éclipsé un Star Lotulelei qui a été un peu plus discret mais efficace.

Le premier tour Outside Linebacker Shaq Thompson a préparé la relève au poste, gagnant du temps de jeu au fur et à mesure de la saison. Les Panthers adorent les Linebackers polyvalents qui sont capables de défendre contre la course, de couvrir et d’aller sacker le Quarterback. Thompson a montré des qualités dans chaque exercice avec 50 plaquages, 1 sack et 2 passes défendues, mais très logiquement il doit continuer à travailler et notamment faire attention aux plaquages ratés.

Dans la même veine, il y a eu le deuxième tour receveur David Funchess qui a compilé 31 réceptions pour 473 yards et 5 TDs, lui aussi devenant de plus en plus intéressant dans le courant de l’année. Lorsque Benjamin va revenir, les Cats auront une unité vraiment intéressante, mêlant jeunes et expérimentés. Il faudra voir qui restera de cette année, mais les Panthers ont réussi bien plus que prévu avec leurs receveurs. Ted Ginn Jr a été le feu follet habituel avec 44 réceptions pour 739 yards et 10 TDs, mais son taux de réception (45.8%) et surtout son nombre de drops (10) continuent d’être assez affreux. Jerricho Cotchery a été le vétéran dans le slot avec 39 réceptions pour 485 yards et 3 TDs, alors que Corey Brown a fait parler son explosivité avec 31 réceptions pour 447 yards et 4 TDs. Les Cats ont su améliorer leur nombre de TDs à la passe (+12) et de big plays à la passe (+10) par rapport à 2014, ce qui n’était pas gagné.

Ce n’est pas pour rien si, lors des Super Bowl Gameday Series, nous avons parlé des errements du Right Tackle Mike Remmers et du fait que Von Miller pouvait presque gagner la finale à lui tout seul s’il jouait à son niveau : malgré sa bonne volonté, le joueur aura été le maillon faible de la ligne offensive. Et sachez que ce n’est pas pour cette performance-là qu’il est nommé, car il n’a pas été le seul à se planter au Super Bowl (Michael Oher n’a pas fait mieux contre DeMarcus Ware et l’intérieur de la ligne a aussi eu ses difficultés) ; c’est juste que, pendant toute la saison, il a été un ton en-dessous de ses partenaires.

Ce n’est pas souvent une unité qui a été mise à l’honneur comme la meilleure de chaque équipe ; en fait elle a probablement plus souvent fait partie des pires. Mais à Carolina, on sait ce qu’est un groupe de Linebackers de qualité ; il est le coeur et l’âme de la défense des Panthers.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Thomas+Davis+Luke+Kuechly+Philadelphia+Eagles+OP_9PYQ4P53l.jpgEt qui d’autre que le Middle Linebacker Luke Kuechly pour commencer ? Original, n’est-ce pas ? Malgré trois matchs manqués suite à une commotion en début de saison, l’ancien de Boston College a trouvé le moyen de terminer en tête de l’équipe en plaquages avec 118, tout en rajoutant 1 sack, 2 fumbles forcés, 1 fumble recouvré, 10 passes défendues et 4 INTs dont un pick-6 (sans compter les deux en playoffs). Bref, du Kuechly tout craché, la tour de contrôle infatigable qui plaque, couvre, intercepte, score, sacke et fait une super tarte au citron (parait-il).

A ses côtés, encore un joueur qu’on ne présente plus, l’Outside Linebacker Thomas Davis. Le « miraculé » continue d’être le vrai touche-à-tout de l’équipe, encore plus que son partenaire : 105 plaquages, 5.5 sacks, 4 fumbles forcés, 1 fumble récupéré, 7 passes défendues et 4 INTs. Le duo a été parfaitement secondé par A.J. Klein et Shaq Thompson dont nous avons déjà parlé plus haut.

Les Panthers ont désormais un problème de pass-rush à régler. Tout exceptionnel qu’il a été, Kawann Short ne devrait pas être le meilleur sackeur et le seul au-dessus de 10 sacks à son poste. Pire, le troisième meilleur sackeur est un 4-3 Outside Linebacker (Thomas Davis avec 5.5). Chez les Defensive Ends, seul Mario Addison a réussi à se faufiler entre les deux avec 6 sacks et 15 hurries, alors que si Kony Ealy a fait une finale monstrueuse, il a été plus discret cette saison (3 sacks et 15 hurries). L’année de Charles Johnson a été pourrie par les blessures et il n’a fini qu’avec un petit sack et 11 hurries ; cela n’a pas été beaucoup mieux du côté du nouveau retraité Jared Allen avec 2.

Dans cette optique, avoir fini 11e en taux de sack par action de passe est déjà un petit miracle, mais sans un Short stratosphérique le total aurait été vraiment mauvais.

Les Panthers ont fait principalement deux bonnes signatures cette saison : la première, c’est le remplacement de Byron Bell en Left Tackle par l’ex-Raven Michael Oher. Les doutes étaient permis vu les performances d’Oher avec Baltimore, mais il s’est senti à l’aise à Carolina et a été une amélioration notable, participant à la solidité de l’unité.

L’autre, c’est le Free Safety Kurt Coleman qui a joué comme un possédé : l’ex-Eagle a été une vraie machine à plaquer et à intercepter avec 90 plaquages, 1 sack, 9 passes défendues et 7 INTs dont un pick-6. Il a fait passer l’arrière-garde au niveau suivant avec son activité et a eu un sacré rendement pour 1.6M$.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Kurt+Coleman+NFC+Championship+Arizona+Cardinals+8BTM8YbVpjyl.jpgMais il n’a pas été le seul Defensive Back à montrer de la qualité : le Cornerback Josh Norman a confirmé son statut de shutdown corner avec 18 passes défendues et 4 INTs dont 2 picks-6, sans compter les 3 fumbles forcés et les 2 fumbles récupérés ; il a de nouveau su éteindre plusieurs WR#1 face à lui. Le poste à l’opposé a été un peu plus compliqué avec la blessure du vétéran Charles Tillman (55 plaquages, 7 passes défendues et 2 INTs) qui a forcé le retour de Robert McClain au bercail ; cela n’a pas forcément été concluant. Bené Benwikere a apporté de bonnes choses avec 59 plaquages et 9 passes défendues, alors que l’addition Cortland Finnegan a été plutôt sympathique. Enfin, aux côtés de Coleman, le vétéran Roman Harper a été adéquat en couverture mais moins contre la course, alors que Tre Boston a fait de belles apparitions. Dans l’ensemble, l’arrière-garde a été très compétente mais ce poste de Cornerback #2 risque de poser problème.

Oher a été le plus gros des contrats et a été satisfaisant, donc on ne peut pas dire que les Panthers aient fait un gros bust en Free Agency. « Peanut » Tillman a fini sur IR mais il a apporté sa précieuse expérience. Jared Allen non plus n’aura pas donné satisfaction, mais il était signé pour 900k$. Imaginez qu’il a moins compté sur le Salary Cap des Panthers cette année (0$) que sur celui des Bears qu’il a quittés l’année dernière (11.6M$) !

La victoire 27-23 contre Seattle en Week 6. Certes, les Hawks ont encore une fois prouvé cette tendance du début de saison qu’ils n’arrivaient plus à clore les matchs, mais là c’est arrivé au CenturyLink, avec Carolina mené de 14 points au dernier quart-temps. Cam a remonté deux fois le terrain sur 80 yards pour l’emporter, et c’est à ce moment que les Cats ont averti la ligue qu’il faudrait compter avec eux.

Le Super Bowl. Comme dit dans l’introduction, tous les défauts des Panthers leur ont été renvoyés en pleine figure lors de la finale, même si la défense en face était d’un niveau rarement atteint. Carolina n’est jamais vraiment parvenu à lutter à armes égales pendant la majorité du match.

Les deux brain freezes de Cam au Super Bowl. Dans la vie on se souvient plus facilement de la fin des choses que de leur début (puisque fatalement c’est plus proche de nous dans le temps) ; il est terrible de dire que malgré une saison extraordinaire, deux images resteront en tête de la saison de Newton : Von Miller qui lui arrache la balle des mains sur le TD défensif, et son refus de plonger sur la balle à quelques centimètres de lui après un autre fumble. Comme disent les anglophones, la NFL c’est what have you done for me lately ?, en d’autres termes elle a la mémoire courte.

 

Les besoins

 

Il faudrait un Defensive End pour amener du pass-rush, un Cornerback #2 pour solidifier le poste et un Safety car Roman Harper est Free Agent. En attaque, un Tackle serait idéal pour renforcer la ligne en priorité. A part cela, les Panthers n’ont pas besoin de faire énormément de changements.

 

Le futur

 

Domicile : Atlanta, New Orleans, Tampa Bay, Philadelphie, Washington, Green Bay, Houston, Indianapolis.
Extérieur : Atlanta, New Orleans, Tampa Bay, Dallas, NY Giants, Seattle, Jacksonville, Tennessee.
Record cumulé en 2015 : 131-125 (0.512, 12e).

Les Cats ont un calendrier qui devrait se corser si Dallas revient à son niveau (mettons une astérisque pour Indianapolis, s’ils en sont capables). Pas si évident que cela.