Gameday : Divisional Round

 

Sommaire

 

Kansas City Chiefs @ New England Patriots
Green Bay Packers @ Arizona Cardinals
Seattle Seahawks @ Carolina Panthers
Pittsburgh Steelers @ Denver Broncos

 

#5 Kansas City Chiefs @ #2 New England Patriots

 

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Samedi 16 Janvier, 22:35
Lieu	Foxboro Stadium
Titre	Finaliste du Super Bowl déjà prévu ?
Prévision Météo	Nuageux, 0°C

 

Ce match sera l’occasion de voir les 2 équipes d’AFC les plus en forme du moment : les New England Patriots ayant l’avantage d’avoir pu se reposer une semaine de plus et les Kansas City Chiefs qui compte poursuivre leur saison parfaite depuis la 7ème journée (11 victoires d’affilée). Et vu les forces présentes, le vainqueur pourrait s’avancer un peu plus comme véritable danger pour la suite.

Les Chiefs arrivent à ce match sur leur série incroyable et ne comptent pas s’arrêter là après l’humiliation infligée à Houston la semaine passée. Pour autant, tout ne semble pas rose pour l’équipe du Missouri, notamment offensivement où on a vu un Alex Smith toujours aussi précis (77%) mais prenant toujours aussi peu de risques (17 passes, 1 TD, 1 int). Si cela a payé (merci la défense) lors de leur 1er match, le QB devra sûrement élever son jeu pour parvenir à tirer son équipe vers le haut. Le mauvais côté, c’est que son O-Line sera encore privée de leur C Mitch Morse. La bonne nouvelle, c’est que l’OL n’affrontera pas un pass-rush aussi féroce que celui des Houston Texans, surtout si Chandler Jones n’est pas apte à jouer après sa « mésaventure ». Sans lui, les Patriots devront se reposer Rob Ninkovich et Jabaal Sheard pour être un peu plus régulier que d’habitude et gêner le QB du mieux qu’ils peuvent.

L’autre mauvaise nouvelle côté Chiefs, c’est que le WR star Jeremy Maclin pourrait manquer la rencontre suite à une blessure à la cheville. Là encore, cela limiterait l’apport offensif du QB qui devra courir encore plus que d’habitude. Heureusement, Travis Kelce reste une valeur sûre (8 réceptions, 128y pendant ces PO) et Albert Wilson devrait lui aussi tenir sa place; le rookie Chris Conley pourrait éclater un peu plus à la lumière du jour. Le souci, c’est que les Patriots ne plaisantent pas niveau secondary et que Devin McCourty et Malcolm Butler pourraient tout simplement éteindre leur joueur respectif avec leur marquage serré.

Si cela devait arriver, les Chiefs n’auront comme solution que d’utiliser à foison leurs 2 RBs Charcandrick West et Spencer Ware. Leur flexibilité leur permettra sans aucun doute de faire avancer leur équipe, à condition de réussir à passer le duo Jamie Collins – Dont’a Hightower qui a passé l’année à faire des siennes.

Les Patriots ont cravaché toute l’année pour pouvoir se reposer une semaine de plus et attaquer à domicile. Alors forcément, dans ces conditions, ils vont vouloir réussir leur entrée en la matière. La première raison d’espérance, c’est d’avoir un certain Tom Brady dans son équipe. Quand le QB est un expert des PO et qu’en plus, il a réalisé une saison de folie, on part déjà avec un avantage psychologique non négligeable. Le problème des Patriots, et un peu comme leur adversaire, c’est que l’OL a connu pas mal de blessures et ne contient pas très bien le pass-rush. Et c’est là qu’est le souci, parce qu’en face, ils ne vont pas faire de cadeaux avec un Justin Houston qui devrait se faire plaisir malgré quelques petits bobos et un Allen Bailey qui a parfaitement commencé ses PO (2 sacks). Et si ces deux-là ne sont pas freinés un minimum, ce pourrait être une vraie torture qui attend le QB.

Comme si les ressemblances ne suffisaient pas, on peut en rajouter une avec le doute planant au dessus de la star de New England : Rob Gronkowski. Le joueur a connu plusieurs blessures ces dernières semaines et pourrait être plus limité que prévu. Mais encore une fois, on parle du Gronk’ : même à 70%, il peut marquer son TD habituel sans problème. Et ça ne s’arrête pas là, puisque la donne est la même du côté du WR1 avec un Julian Edelman lui aussi limité mais qui devrait pouvoir tenir sa place sans trop de soucis. Si les 2 devaient être trop limités, il ne resterait plus qu’aux fans des Patriots à prier pour que Brandon LaFell arrête ses 2/3 drops par match. Surtout qu’en face, la secondary n’est pas là pour faire des cadeaux. Eric Berry est revenu en pleine forme et l’a montré lors du premier match de PO (1 int) tout comme Marcus Peters qui continue sa saison rookie folle (1 int aussi) ; Sean Smith réalise également une grosse saison.

Malheureusement pour les Patriots, les pépins de santé ne s’arrêtent pas là puisque les 2 RBs titulaires maintenant étaient #3 et #4 dans la hiérarchie en début de saison. Si chacun a son rôle distinct (Brandon Bolden au sol, James White pour les passes courtes), leur complémentarité pourrait là aussi aider New England à se sortir de situations difficiles (surtout si Brady doit lancer vite). Les 2 RBs devront eux aussi réussir à passer des monstres, avec Derrick Johnson pour bloquer les passes courtes vers White et Dontari Poe pour arrêter d’un coup sec les courses passant trop près de lui.

Si l’on devait résumer cette rencontre, on partirait sûrement avec un titre racoleur comme « attaque bancale contre défense furieuse » tant ces 2 équipes peuvent connaître des problèmes offensifs face aux forces défensives adverses. Si le match devrait a priori être serré, une déroute n’est pas à exclure vu le dernier match entre ces 2 équipes (l’an passé, avec une grosse victoire des Chiefs). Mais si cela ne devait se jouer qu’à un petit FG, les Patriots ont l’avantage d’avoir le meilleur Kicker de NFL avec Stephen Gostkowski (même si Kansas City a un très bon K aussi).

 

#5 Green Bay Packers @ #2 Arizona Cardinals

 

Auteur	P.G.
Date et Heure Française	Dimanche 17 Janvier, 02:15
Lieu	University of Phoenix Stadium
Titre	Comme on se retrouve
Prévision Météo	Stade couvert

 

Les Cardinals et les Packers ont une petite histoire en playoffs, ayant joué l’un des matchs les plus fous jamais vu en Wild Card 2009 avec une victoire en prolongations d’Arizona 51-45. Ce match risque d’être un peu différent vu le niveau des deux défenses, et surtout vu les armes qu’il va manquer dans l’une des deux attaques. Néanmoins on peut légitimement attendre une rencontre plus serrée que le match de Week 16 qu’Arizona avait dominé 38-8.

Alors certes Green Bay ne part pas favori, et ça ne va pas s’améliorer sans un receveur de plus en Davante Adams ; les Packers n’ont déjà plus Jordy Nelson ni Ty Montgomery ni Andrew Quarless qui vient d’être mis sur IR. Cela veut dire qu’au poste de receveur, Jared Abbrederis et Jeff Janis vont devoir passer la vitesse supérieure pour assister Randall Cobb, James Jones et Richard Rodgers. Ca risque de ne pas être de tout repos contre une arrière-garde des Cardinals solide même avec l’absence de Tyrann Mathieu : entre Patrick Peterson, Jerraud Powers et Justin Bethel, sans oublier les Safeties Rashad Johnson et Tony Jefferson, les DBs devraient encore une fois jouer en un contre un en essayant de forcer les receveurs à se démarquer, chose qu’ils ont du mal à faire.

Le petit espoir pour les Packers provient d’une OL qui devrait être en meilleure santé et plus complète que celle qui lâché 9 sacks il y a trois semaines. Même si Calais Campbell, Dwight Freeney ou Markus Golden resteront dangereux, Green Bay devrait arriver avec son OL titulaire (retour de David Bakhtiari) et notamment un coeur toujours aussi solide avec Sitton – Linsley – Lang ; cela doit donner un peu plus de temps à Aaron Rodgers (si ses receveurs arrivent à se libérer). Cependant, il faudra quoi qu’il arrive que le jeu au sol fonctionne pour manger l’horloge et laisser l’attaque des Cardinals sur le banc : le duo Eddie Lacy – James Starks va avoir le rôle crucial d’avancer et surtout de ne pas perdre le ballon sur les plaquages de la DL ou de Deone Bucannon. Si c’était l’attaque des Packers de 2014, on saliverait d’avance de cette opposition, mais celle de 2015, qui semble surtout avoir profité d’une faible défense contre Washington en Wild Card Round, reste fragile.

Ce sont en effet les Cardinals qui possèdent l’attaque explosive. Carson Palmer a fait une année énorme, assisté de manière correcte par une OL dont on parle peu ; même si elle possède quelques failles, elle fait le travail. Attention quand même à ce côté droit un peu moins solide, car les Packers adorent amener la pression de plusieurs joueurs différents : Mike Daniels, Mike Neal ou Nick Perry pourraient en profiter, voire Clay Matthews sur des stunts bien sentis (Julius Peppers, lui devrait se retrouver contre le côté gauche bien plus fort avec Jared Veldheer et Mike Iupati). Il sera crucial pour les Cards de diagnostiquer les blitz de Dom Capers pour donner le temps à Palmer de lancer des passes.

De plus, si Sam Shields revient pour ce match, la donne n’est plus tout à la fait la même par rapport au match de saison régulière. Cela permettrait d’avoir les trios Floyd – Brown – Fitzgerald face à Shields – Randall – Hayward ; du lourd en perspective, surtout si on rajoute l’excellent duo de Safeties Morgan Burnett – Ha-Ha Clinton-Dix en prime. Ces derniers devront également se distinguer pour stopper un David Johnson redoutable cette saison dans son rôle de menace double : le coureur/receveur avait accumulé 127 yards en Week 16. Il faudra probablement que le rookie ILB Jake Ryan monte aussi son niveau pour colmater les brèches.

Les Cardinals étaient les favoris en Week 16 et fort logiquement ils le sont encore : ils sont supérieurs aux Packers dans les trois escouades, même si l’écart entre les deux défenses n’est pas aussi grand que celui entre les deux attaques. Green Bay arrive avec pas mal d’absences surtout en attaque, et encore une fois on risque de voir une défense qui tient tant qu’elle peut mais qui ne pourra pas gagner le match tout seule contre une armada pareille en face.

 

#6 Seattle Seahawks @ #1 Carolina Panthers

 

Auteur	P.G.
Date et Heure Française	Dimanche 17 Janvier, 19:05
Lieu	Bank Of America Stadium
Titre	Carolina veut sa finale NFC
Prévision Météo	Nuageux

 

Les Seahawks arrivent à Carolina avec le titre de double champion NFC et espèrent avoir une chance de faire le triplé, alors que les Panthers ont bien l’intention d’avoir leur opportunité d’accrocher cette distinction, ce qui serait la première depuis 2003. Le match de Week 6 entre les deux équipes avait été spectaculaire avec un finish assez fou et une victoire sur le fil de Carolina 27-23 à Seattle.

Les Hawks espèrent compter sur le retour de Marshawn Lynch pour avoir une attaque équilibrée ; ils en auront besoin face à la défense des Cats. Avec la mise sur IR de Thomas Rawls, le duo Christine Michael – Fred Jackson aurait peut-être manqué de punch pour mettre Luke Kuechly et ses coéquipiers sur la défensive. Cela promet également un beau duel entre l’OL des Hawks, qui est bien plus compétente dans le jeu au sol, et la DL des Panthers menée par un Kawann Short grandiose qui a légèrement occulté la petite baisse de régime de Star Lotulelei. L’unité tant décriée de Seattle devra contenir le front-4 des locaux, car si Carolina parvient à pénétrer dans le backfield, le match risque d’être long.

Certes, Russell Wilson a toujours cette capacité à s’échapper et à improviser, mais le pass-rush des Panthers peut faire des dégâts avec Charles Johnson. Et la défense aérienne du #1 possède des éléments de talents comme Josh Norman ou le Safety Kurt Coleman. Il sera intéressant de voir si Carolina décide de déplacer Norman en face de Doug Baldwin (le meilleur receveur des Hawks qui s’aligne souvent dans le slot) ou s’il restera sur les ailes contre Jermaine Kearse ou Tyler Lockett. Quoiqu’il en soit, Robert McClain devra assurer à l’opposé contre la vitesse des receveurs de Seattle ; les LBs ne devront pas oublier la menace Luke Willson en Tight End.

En face, Cam Newton avait joué les héros de fin de match lors de la rencontre de Week 6, remontant le terrain sur plusieurs longs drives pour arracher la victoire. Les Hawks ne seront en rien surpris de ce que le potentiel futur MVP sait faire : non seulement ils l’ont déjà vu en octobre, mais ils ont en quelque sorte « le même à la maison » ; pour stopper Newton, il faut d’abord stopper le jeu au sol (y compris lui), puis mettre la pression sans se jeter pour ne pas lui ouvrir la porte. Michael Bennett, Cliff Avril ou Brandon Mebane le savent et devront essayer de mettre à mal une solide OL des Panthers pour cela ; il faudra surveiller Avril contre Mike Remmers le Right Tackle, qui semble peut-être le point faible de l’unité.

Les Panthers aussi devraient récupérer leur meilleur coureur en Jonathan Stewart ; si on ajoute le Cube Mike Tolbert, il va y avoir du travail pour Bobby Wagner et compagnie au sol. Au niveau du jeu aérien, la priorité de la défense de Seattle sera de couper la relation entre Newton et Greg Olsen qui leur a fait beaucoup de mal en Week 6 ; or, si on peut pointer une faille dans la couverture de Seattle cette saison, c’est justement celle des Tight Ends. Pour le reste, la Legion Of Boom a de quoi lutter contre Ted Ginn, Corey Brown, Jerricho Cotchery et autre David Funchess, et le manque d’un vrai #1 reste une épine dans la patte des Panthers… sauf si Olsen refait un match énorme.

On peut s’attendre à un match plus serré dans son déroulement que celui de la saison régulière (Seattle menait 20-7 avant de se faire rattraper), mais le score final devrait naviguer dans les mêmes eaux. Les deux équipes se ressemblent fortement avec deux grosses défenses et deux attaques opportunistes comprenant un QB double menace. L’équipe qui exécutera le mieux (notamment au niveau des pertes de balle) s’en tirera avec la victoire.

 

#6 Pittsburgh Steelers @ #1 Denver Broncos

 

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Dimanche 17 Janvier, 22:40
Lieu	Sports Authority Field at Mile High
Titre	Mort du suspense ?
Prévision Météo	Ciel dégagé

 

L’heure est grave. Alors que les conditions étaient idéales pour avoir un match du tonnerre, il semblerait que tout le monde sache déjà qui gagnera cette rencontre. Les Pittsburgh Steelers sont très bons lorsqu’ils sont en forme, mais le problème, c’est que leur victoire en Playoffs a laissé des traces importantes qui pourraient porter préjudice. Mais tant que rien n’est fait, il ne fait aucun doute qu’ils joueront leur vie à fond comme ils en ont l’habitude face à des Denver Broncos reposés et en pleine forme qui n’en demandaient pas tant pour essayer de se qualifier en finale de conférence.

Alors oui, les Steelers ont sans aucun doute une des attaques les plus intéressantes de NFL. Oui, ils ont sûrement un des meilleurs WRs de NFL, un des meilleurs RBs et un QB d’exception. Mais justement, cela pourrait manquer lors de ce match. Le seul qui a finalement une bonne chance de jouer, c’est Ben Roethlisberger. Mais après sa blessure contractée à l’épaule (merci Vontaze Burfict !), sera-t-il le même Big Ben que l’on connaît ? Rien n’est moins sûr, et il faudra alors que son O-Line le protège encore mieux que d’habitude, surtout face à cette défense cauchemardesque des Broncos. Entre Von Miller et DeMarcus Ware, les Broncos ont de quoi faire frémir le QB rien qu’à l’idée de les avoir sur le dos tout le match.

C’est là que cela se complique pour les Steelers puisque leur star Antonio Brown a subi une commotion (encore merci Burfict !!) et sera absent. Vu l’importance de la relation Big Ben-AB dans l’attaque des Steelers, cela risque de peser dans la balance. Heureusement pour eux, les Steelers ont d’autres armes aériennes avec notamment un Martavis Bryant en pleine forme et ayant déjà marqué un magnifique TD dans ces PO. Big Ben pourra aussi se rassurer en se disant que Markus Wheaton a franchi un pallier et continue d’exceller, notamment sur 3e tentative. Et si Heath Miller parvient à se défaire un peu du marquage adverse, cela devrait permettre au QB de s’en sortir assez bien. Mais tout cela, c’est à condition de réussir à gêner la meilleure secondary de NFL où le trio de CBs Aqib Talib – Chris Harris Jr – Bradley Roby est un véritable mur à passer. Et sans AB pour faire le gros du boulot, cela s’annonce encore plus compliqué que prévu.

Finalement, c’est le jeu au sol qui pourrait connaître des problèmes encore plus gros puisque Le’Veon Bell est sur IR depuis plusieurs semaines (merci qui ? merci Burfict*3 !!!) et DeAngelo Williams sera lui aussi absent. C’est donc Fitzgerald Toussaint qui va devoir confirmer son bon match de PO (118y combinés), lui qui n’avait jamais fait plus de 54y en carrière. Mais une fois n’est pas coutume, cela ne sera pas une promenade de santé pour le joueur qui devra faire face au duo Brandon Marshall – Danny Trevathan, prêt à le bloquer dans tous les secteurs du jeu.

Les Broncos ont gagné le droit à une semaine de repos bien méritée, et surtout à l’avantage de jouer à la maison pendant tous ces playoffs ; comme si cela ne suffisait pas, ils vont récupérer leur QB vétéran. Bonne ou mauvaise nouvelle, cela sera vite vu. Brock Osweiler avait parfaitement repris le flambeau en cours de saison mais une « blessure » devrait l’envoyer sur le banc pour ce match. C’est donc Peyton Manning qui reviendra à la barre, lui qui réalise une très mauvaise saison pour le moment. Et même si les playoffs ne sont pas son fort, peut-être que son absence lors des 8 derniers matchs lui aura été bénéfique. Le souci, c’est qu’il n’aime pas la pression et que son O-Line n’est pas l’assurance tout risque cette saison. Et face à un front seven des Steelers très bon, Peyton pourrait connaître quelques frayeurs coûteuses face au passrush mené par Stephon Tuitt et James Harrison.

Au niveau du jeu aérien, les Broncos peuvent être sereins puisqu’ils sont une des rares équipes à avoir 2 joueurs à + de 1000y cette saison. Ce duo Demaryius Thomas – Emmanuel Sanders (ancien… Steeler) pourrait faire très mal à leur adversaire qui n’excelle pas contre les passes. Et surtout, si Vernon Davis ou Owen Daniels s’y mettent aussi, cela pourrait devenir problématique. Il ne reste plus qu’aux Steelers à prier pour que la secondary ne prenne pas l’eau, notamment Antwon Blake qui a réussi à limiter les dégâts lors du Wild Card (1 passe défendue, 1 int). Mais à moins que Mike Mitchell ne force des turnovers, cela risque d’être un match assez long et compliqué pour l’arrière-garde.

Les Broncos ont la chance d’avoir un duo de RBs qui échangent les gros matchs et font avancer l’équipe quand il le faut. Si Ronnie Hillman est supposé être le #1, C.J. Anderson reste le vrai danger, lui qui adore marquer de longs TDs importants. Mais face à eux, ils vont avoir des clients avec un Cameron Heyward qui ne manque que rarement l’occasion de se mettre en valeur et surtout, un Ryan Shazier étincelant lors du Wild Card (13 plaquages, 2 passes défendues, 2 FF, 1 FR !!!) qui voudra continuer sur sa lancée.

Si l’absence d’AB semble être beaucoup trop préjudiciable pour les Steelers, on connaît l’équipe, le coeur et l’envie qu’ils ont dès qu’ils arrivent en playoffs. Et vu qu’ils n’ont plus rien à perdre dans leur esprit, cela reste un gros danger pour les Broncos. Le pire serait de penser que le match est gagné car rien n’est moins sûr avec l’attaque bancale de Denver, mais si les locaux restent sérieux et que la défense continue sa marche en avant, on ne voit pas comment Denver pourrait se faire éliminer. Mais c’est le football, et à plus forte raison les matchs éliminatoires, donc on sait très bien que tout est possible.

Faut-il rappeler ce qu’il s’est passé il y a trois ans, dans ce stade et à ce même tour, déjà contre une équipe de l’AFC North…