Midseason Review 2015-2016 : Back to the East Future

Back To The NFL Future
2015 est l’année où est située l’action du film culte Retour Vers le Futur II. LatestHuddle en a profité pour récupérer la DeLorean et visiter le passé d’il y a 30 ans et le futur dans 30 ans en NFL. Et ce n’est pas toujours très joli.

Attachez la ceinture, on monte jusqu’à 88 mph (à peu près 141.6 km/h) avec tout un tas de Gigawatts et on visite le passé (1985), présent (la première moitié de saison), futur proche (la deuxième moitié de saison) et futur (2045) de chaque franchise.

On commence aujourd’hui par les divisions East dans l’ordre habituel East – North – South – West.

 

AFC EAST

 

1. NEW ENGLAND PATRIOTS (7-0)

500-Patriots

LE PASSÉ (1985)

 

Alors que personne n’attend vraiment une équipe des Patriots qui est moyenne depuis plusieurs années, la troupe de Raymond Berry surprend tout le monde en accédant à leur premier Super Bowl. Menée par le QB Tony Eason en attaque et le futur HOFer LB Andrew Tippett en défense, les Pats terminent 11-5, éliminent les Jets, les Raiders (de LA) et les Dolphins de Dan Marino, champions sortant de l’AFC. Ensuite, c’est le trou noir… affronter les Bears de 1985 fait cet effet-là paraît-il.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Bonne nouvelle, les Pats ne tomberont pas sur la défense des Bears de 1985 en 2015. Meilleure nouvelle, ils font une saison bien moins surprise qu’en 1985 car on s’attendait plus ou moins à les voir sans une défaite à la mi-saison. Le bonhomme de ce début de saison est sans conteste Tom Brady qui est sur un rythme de MVP (20 TDs, 1 INT !) ; même quand l’équipe décide d’arrêter de courir (plus à cause de l’adversaire que d’eux-mêmes en fait), il aligne les passes précises. Et pourtant, son OL souffre un peu des changements et de la blessure de Nate Solder même si ça reste viable. Elle oeuvre bien au sol, ce qui permet au duo LeGarrette Blount et la surprise Dion Lewis de faire le travail, alors que le trio de cibles Gronk-Amendola-Edelman est très au point.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Tom+Brady+Miami+Dolphins+v+New+England+Patriots+fACXOxepguyl.jpgDu côté de la défense, il y a des motifs de satisfactions : Jamie Collins et Dont’a Hightower ne sont probablement pas assez cités comme piliers de l’escouade, Dominique Easley s’installe de plus en plus dans un pass-rush où Chandler Jones brille, et le trio de Safeties McCourty-Chung-Harmon est redoutable. Mais on peut encore trouver quelques failles : la DL n’est pas suffisamment solide contre la course par exemple ; la défense pourrait s’améliorer sur ce point. Elle ne vole pas énormément de ballons (10, 19e), mais comme l’attaque en perd le moins de la ligue (3), cela les met à un très bon turnover ratio de +7 (2e). Encore un point positif pour une équipe qui semble partie pour aller encore loin en playoffs.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

Washington (3-4), @NY Giants (4-4), Buffalo (3-4), @Denver (7-0), Philadelphie (3-4), @Houston (3-5), Tennessee (1-6), @NY Jets (4-3), @Miami (3-4).

Record cumulé : 31-34 (0.477, 24e).

Rien de bien insurmontable avec la division dans l’état où elle est (attention quand même aux Jets), et bien sûr le carton contre Denver qui pourrait arriver avec les deux équipes à 10-0.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Juste après la victoire des Pats en 2044 grâce à Au-Tom-ate Brady, Bill Belichick (oui il est toujours là) est accusé d’avoir employé un hacker pour détourner la trajectoire des ballons électroniques pour favoriser son équipe, l’enquête du Cyberagent désigné par le commish Roger Goodell III (RGIII) propose une condamnation par mutation d’ADN afin que tous les descendants de Beli naissent avec des bouchons de bouteille à la place des yeux, les Pats font appel auprès du Grand Tribunal de l’Internet (moins de paperasse), la décision est inversée, et la tête de Roger Goodell III explose en conséquence. Les Patriots atteignent le Super Bowl, mais perdent contre les Giants (bien sûr).

 

2. NEW YORK JETS (4-3)

500-Jets

LE PASSÉ (1985)

 

Après quelques années médiocres et une critique acerbe pour le choix du QB Ken O’Brien dans la draft de 1983 (alors que Dan Marino était encore disponible), la formule fait mouche pour New York : O’Brien trouve son rythme avec le coureur Freeman McNeil et la défense redoutable est menée par les DLs Mark Gastineau et Joe Klecko. Les Jets terminent 11-5 mais butent sur les Patriots en Wild Card (oui déjà).

 

LE PRÉSENT (2015)

 

OK, l’attaque est sûrement moins explosive qu’il y a 30 ans, mais la défense est la même. Et encore, heureusement que les Jets ont décidé de faire cet échange pour Brandon Marshall qui pourrait être le FA Award de la mi-saison (surtout quand on voit qu’il a coûté juste un 5e tour), car on mesure un peu mieux d’où l’attaque est partie. Son arrivée pour assister Eric Decker a coïncidé avec celle de Ryan Fitzpatrick ; l’homme de Harvard remplit son rôle de QB sympathique sans plus, ce qui est déjà plus que l’année dernière. Mais le vrai « miracle » de cette année, c’est bien chez les gros de devant qu’il se passe : l’OL ne paye pas de mine dès qu’on enlève la Brique et l’Homme d’Or (Ferguson et Mangold), mais pourtant l’unité travaille très bien, étant potable à la course (Chris Ivory dit merci) et n’ayant concédé que 7 sacks en protection (top NFL !). Et pourtant, Fitz ne dégaine par particulièrement vite, mais les sacks arrivent en général tard dans l’action, preuve que l’OL fait son boulot.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Brandon+Marshall+New+York+Jets+v+Oakland+Raiders+TUCf4sYkx1gl.jpgDu côté de la défense c’est beaucoup moins surprenant ; le seul point noir serait le manque de sacks (11, 29e), mais elle vole beaucoup de ballons (15, 6e). La suspension de Sheldon Richardson a été plutôt bien amortie même si elle doit peser sur le nombre de sacks ; les mammouths de la DL et l’ajout du rookie Leonard Williams ont bien fait le travail, alors que les Linebackers et les retours dans l’arrière-garde (Revis, Cromartie) ont porté leurs fruits. Les Jets font partie des 4 défenses qui encaissent moins de 5 yards par action.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

Jacksonville (2-5), Buffalo (3-4), @Houston (3-5), Miami (3-4), @NY Giants (4-4), Tennessee (1-6), @Dallas (2-5), New England (7-0), @Buffalo (3-4).

Record cumulé : 28-37 (0.431, 31e).

AFC South & NFC East oblige, le calendrier à venir est un des plus faciles pour que New York retourne en playoffs via les Wild Cards.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Les Jets resignent Darrelle Revis pour la 189e fois afin de remplir les trous dans leur arrière-garde même si on leur répète qu’il a du mal à se déplacer avec sa prothèse de hanche, et surtout à voir avec sa cataracte. Heureusement que la défense est dans l’ADN de la franchise, qui a d’ailleurs élevé ses propres hyènes-garous qui donnent pleine satisfaction. En attaque par contre, l’équipe n’a toujours pas de Quarterback titulaire et pense signer le bras de Vinny Testaverde (c’est tout ce qu’il reste de lui).

 

3. BUFFALO BILLS (3-4)

500-Bulls

LE PASSÉ (1985)

 

Chuck Knox est parti après la saison 1982, en même temps que tout semblant de qualité dans une équipe de Buffalo qui plonge au fin fond de la ligue avec un record de 2-14.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

La bonne nouvelle pour Rex Ryan, c’est qu’il n’est peut-être pas parti dans la situation pourrie au poste de QB qu’on pensait ; je ne sais pas ce que le futur réserve pour Tyrod Taylor, mais sa performance en cette moitié de saison est très encourageante pour l’avenir. Il n’a pas toujours eu toutes ses armes à disposition avec des blessures pour LeSean McCoy ou Sammy Watkins, mais l’ancien des Ravens se fait une petite place au soleil à Buffalo. Les pépins physiques sont d’ailleurs la grande plaie offensive des Bills cette saison, même si Karlos Williams au sol, ainsi que Charles Clay et Robert Woods à la réception, essayent de pallier. L’OL gagnerait à être un peu plus constante dans son ensemble malgré un Richie Incognito parfaitement intégré et un Cordy Glenn solide.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Tyrod+Taylor+Buffalo+Bills+v+Tennessee+Titans+m3nmCKh4qm4l.jpgEn défense… on reste un peu sur notre faim comparé au niveau de l’escouade l’année dernière. La ligne défensive est loin de mettre la même pression qu’en 2014 par exemple, et au niveau du jeu au sol ce sont plus les Linebackers qui seraient à blâmer. Si la couverture reste excellente avec Stephon Gilmore, Corey Graham, Nickell Robey et surtout la sensation rookie Ronald Darby, le front-7 n’offre plus forcément les mêmes garanties, sans pour autant dire qu’il est devenu poreux. On s’attendait à mieux de la part du trio de Linebackers Bradham-Lawson-Brown contre les coureurs adverses, et de l’escouade en général : elle encaisse un TD de plus en moyenne par match qu’en 2014 (18.1 – 24.7). Cela plus les blessures en attaque expliquent pourquoi les Bills, malgré des promesses, ne parviennent pas à faire mieux que leur record actuel.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

Miami (3-4), @NY Jets (4-3), @New England (7-0), @Kansas City (3-5), Houston (3-5), @Philadelphie (3-4), @Washington (3-4), Dallas (2-5), NY Jets (4-3).

Record cumulé : 32-33 (0.492, 20e).

Les Bills vont devoir lutter jusqu’au bout car leur calendrier n’est pas si facile que cela (par exemple, prendre Dallas aussi tard dans la saison veut dire avec Romo et Dez de retour).

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Pour la 46e saison consécutive, les Bills ne vont pas en playoffs, et la légende se passe de génération en génération du dernier match de playoffs de Buffalo (le 8 janvier 2000). Certains scientifiques finissent par émettre l’hypothèse que cela n’est jamais vraiment arrivé, et devant les preuves vidéo, ils avancent le fait que ce doit être une hallucination générale créée par le bug de l’an 2000, ce qui a au moins le mérite d’être un peu crédible. Un peu.

 

4. MIAMI DOLPHINS (3-4)

500-Dolphins-2

LE PASSÉ (1985)

 

Miami a déjà récolté les fruits de la sélection du futur HOFer QB Dan Marino avec un titre de champion AFC et l’accession au Super Bowl (perdu) en 1984. Les Fins continuent d’atomiser les défenses adverses avec le trio composé de Marino et des Marks Brothers (les receveurs Clayton et Duper), terminant en tête de l’AFC East à 12-4. Ils luttent pour éliminer Cleveland en Divisional Round, mais l’absence de défense et la présence de celle des Patriots barrent la route du Super Bowl.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Les Dolphins ont-ils agi assez vite pour sauver leur saison ? C’est la question de cette moitié de saison. Après un démarrage apathique, l’organisation a décidé de donner un coup de pied dans la fourmilière en renvoyant le Head Coach Joe Philbin et le Coordinateur Défensif Kevin Coyle, remplacés par le coach des TE Dan Campbell et le coach des DBs Lou Anarumo. La réaction a semblé être immédiate, surtout en défense : une DL totalement amorphe avec Cameron Wake ou Olivier Vernon en plus de l’ajout de Ndamukong Suh s’est enfin réveillée, confirmant la mauvaise utilisation des talents. C’est dommage car par ailleurs l’escouade de Miami n’est pas mauvaise : Koa Misi et Jelani Jenkins sont solides en Linebackers, alors que l’arrière-garde pourrait profiter d’un bon CB à l’opposé de Brent Grimes, mais Reshad Jones est un super Safety. Le problème c’est le manque de ballons volés (8, 25e).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Dan+Campbell+Miami+Dolphins+v+New+England+_9IvJIcLaRUl.jpgEn attaque, la problématique est toujours la même : c’est bien de faire venir Kenny Stills et Jordan Cameron, mais si l’OL n’est pas assez solide c’est plus compliqué ; sans oublier que Ju’Wuan James est blessé pour plusieurs semaines en plus. Au moins l’arrivée de Campbell aura sonné un retour à ce qui marche, le jeu au sol : jadis oublié, Lamar Miller est un coureur sur qui on peut compter. Ryan Tannehill fait une saison en dents de scie, et si les ajouts de Stills et Cameron restent sans grands effets pour l’instant, au moins Jarvis Landry et Rishard Matthews forment le duo dynamique (Landry étant même utilisé dans quelques tricks plays). On a toujours l’impression que les Fins ont de la qualité ici ou là, mais ils n’arrivent pas encore à tout conjuguer au bon moment, et ça commence principalement dans les deux lignes (et surtout en attaque).

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

@Buffalo (3-4), @Philadelphie (3-4), Dallas (2-5), @NY Jets (4-3), Baltimore (2-6), NY Giants (4-4), @San Diego (2-6), Indianapolis (3-5), New England (7-0).

Record cumulé : 30-37 (0.448, 28e).

On ne sait plus trop si affronter Baltimore et San Diego est une bonne ou une mauvaise chose aujourd’hui, mais les Fins ne jouent pas à un niveau où ils peuvent décréter que c’en est une bonne.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

L’équipe des Orang-Outans fait une bonne saison mais ne… pardon ? Ah oui, les Dauphins ont décidé d’arrêter de faire des bonds dans l’eau pour se révéler comme la race dominante de la planète vingt ans plus tôt ; évidemment une équipe de sport ne méritait pas de porter ce nom, d’où les Orang-Outans. Pourquoi les Orang-Outans ? Aucune précision là-dessus. Et ne discutez pas ce choix, sinon les Dauphins pourraient vous bannir dans le Grand Océan.

 

NFC EAST

 

1. NEW YORK GIANTS (4-4)

500-Giants

LE PASSÉ (1985)

 

La méthode Bill Parcells, sans surprise, est en train de marcher à New York : arrivé depuis 1983, il a remis les Giants sur les rails. Avec le QB Phil Simms en attaque et surtout la terrible défense menée par le futur HOFer LB Lawrence Taylor, les G-men survivent dans une NFC East très relevée  ; ils gagnent leur place en playoffs avec les Cowboys aux dépens des Redskins, les trois équipes étant à 10-6. Coup de tonnerre en Wild Card quand ils ratiboisent les champions en titre 49ers en Wild Card, mais ils tombent sur une défense encore plus terrible qu’eux, les Bears, en Divisional Round.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Dominique+Rodgers+Cromartie+San+Francisco+hDy_KA_SU2Ul.jpgPourquoi ne pas commencer directement par une des principales raisons pour lesquelles les Giants sont en tête de la NFC East ? Non, ce n’est pas parce que Chip Kelly a un peu trop joué aux apprentis sorciers… ni parce que les Boys ont perdu deux pièces maîtresses. Les Giants sont en tête de la NFL au turnover ratio avec +10 et la bagatelle de 17 ballons volés (2e NFL) dont 12 INTs (2e NFL aussi). Pourtant l’équipe a encore connu ses déboires classiques au niveau des blessures chez les Defensive Backs, et a littéralement implosé contre les Saints, mais Prince Amukamara et Dominique Rodgers-Cromartie restent de très bons joueurs. En plus d’un Johnathan Hankins présent sur la DL, ils sont la tête de proue d’une défense qui a été secouée par l’imbroglio Franchisetago-feudartificiesque de JPP, un joueur qui leur a cruellement manqué dans le pass-rush, LA grosse faiblesse de l’escouade (9 sacks, pire total NFL). Le poste de Safety reste également un point d’interrogation et les Linebackers sont limites sans Jon Beason trop souvent blessé, mais l’unité tient bon grâce au vol de ballon.

En attaque, Ben McAdoo continue de fournir à Eli Manning des passes rapides pour masquer une ligne offensive encore un peu fragile malgré quelques bons éléments comme le jeune Winston Richburg ou Justin Pugh ; sans surprise, c’est Marshall Newhouse qui a le plus de mal et Ereck Flowers apprend le métier à la dure. Il y a néanmoins un secteur où cette faiblesse ne peut pas être cachée, c’est au sol : les Giants sont loin de faire peur avec leur jeu de course, et le duo Vereen-Jennings fait ce qu’il peut. A la réception, Victor Cruz manque clairement car à côté de Odell Beckham, on voudrait voir une vraie arme régulière faire surface entre Rueben Randle et Larry Donnell (qui sont moins fringants que l’année dernière).

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

@Tampa Bay (3-4), New England (7-0), BYE, @Washington (3-4), NY Jets (4-3), @Miami (3-4), Carolina (7-0), @Minnesota (5-2), Philadelphie (3-4).

Record cumulé : 35-21 (0.625, 2e).

AIE. La progression de Minnesota, NE, Carolina… même avec la NFC East le calendrier à venir des Giants est un des plus corsés.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

New York a parfaitement exécuté sa saison idéale : ils ont démarré en prenant trois tôles sur un score cumulé de 0-148, avant de remporter un match du trio suivant, puis deux du trio suivant, et enfin six des sept derniers pour accéder aux playoffs à 9-7, passer un tour de playoffs finger in the nose, l’autre à l’arrachée, et battre les Patriots au Super Bowl. On appelle cela la gestion Coughlin-Manning.

 

2. WASHINGTON REDSKINS (3-4)

500-Redskins

LE PASSÉ (1985)

 

Le Head Coach Joe Gibbs, le QB Joe Theismann, les Hogs, le coureur John Riggins (même sur la fin de sa carrière), le WR Art Monk, les DE Charles Mann & Dexter Manley, le CB Darrell Green… les Redskins continuent avec la génération qui a déjà rapporté un titre en 1982. Néanmoins, l’équipe va connaître quelques pépins physiques dans une NFC East relevée ; les Reds passent à la trappe à 10-6, battus aux tie-breaks par Dallas + les Giants dans la division, et par les champions 49ers dans la NFC West.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Où se trouve réellement cette équipe de Washington ? Que tirer de cette première partie de saison ? Pour faire simple, divisons en deux, les points positifs et les points négatifs. Du côté du positif, en général on peut noter une légère amélioration de l’escouade défensive. Certes, pas le genre qui transforme les Reds de l’année dernière en juggernaut infranchissable, mais on peut déjà remarquer que la ligne défensive fait un bon boulot cette saison, notamment au sol ; l’arrivée de Ricky Jean-François aux côtés de Chris Baker et Jason Hatcher a fait du bien. Ryan Kerrigan reste le Monsieur Plus de l’escouade avec sa polyvalence et sa science du pass-rush. Bashaud Breeland continue de progresser et devient vraiment intéressant. Du côté de l’attaque, Kirk Cousins peut être très efficace quand il le veut, Alfred Morris et Pierre Garçon restent des valeurs sûres, Jordan Reed est inarrêtable quand il joue, et le rookie Jamison Crowder est en train de se faire une belle place au soleil.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Jamison+Crowder+St+Louis+Rams+v+Washington+AN39uSivtn7l.jpgMais on aborde maintenant les points négatifs : Kirk Cousins ne veut pas toujours être efficace et les INTs continuent de détruire le bien qu’il peut faire. Jordan Reed continue d’être poursuivi par les ennuis physiques, alors que DeSean Jackson a raté une bonne partie de la saison sur blessure. L’OL manque de puissance au sol malgré un rookie Brandon Scherff qui confirme que c’est son fort ; au moins elle est meilleure en protection. Les Linebackers ont semblé perdre petit à petit leur influence sur le jeu de course, alors que les Defensive Backs manquent d’impact en couverture, avec la réapparition de leurs problèmes de plaquages (Goldson et les deux Robinson étant les plus suspects) ; la blessure de la recrue Duke Ihenacho a fait mal sur ce point. En résumé : un peu mieux mais il y a encore beaucoup de travail dans la capitale.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

@New England (7-0), New Orleans (4-4), @Carolina (7-0), NY Giants (4-4), Dallas (2-5), @Chicago (2-5), Buffalo (3-4), @Philadelphie (3-4), @Dallas (2-5).

Record cumulé : 34-31 (0.523, 12e).

Yikes, la suite du calendrier est assez méchante avec NE et Carolina à l’extérieur, des Saints et Giants qui viennent de faire une démonstration offensive, la double confrontation avec Dallas et le retour de Romo, les Bears à Soldier qui ne lâchent rien…

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Les Redskins n’ont toujours pas changé de nom, ce qui est bien normal puisque je vous rappelle que les Dauphins sont la race dominante, et ils se fichent pas mal des Indiens (en fait à leurs yeux, nous sommes tous des Indiens si vous voyez ce que je veux dire). A noter que le propriétaire n’est plus Dan Snyder, qui a été banni dans le Grand Océan : en effet, il a commis la faute suprême en essayant d’acheter un Dauphin pour le faire jouer dans son équipe. Tentative désastreuse qui lui a valu d’être excommunié ; à présent il doit être en train de faire des bulles quelque part dans l’immensité bleue.

 

3. PHILADELPHIA EAGLES (3-4)

500-Eagles

LE PASSÉ (1985)

 

Philly a progressé sous Marion Campbell depuis le départ de Dick Vermeil en 1982, mais pas assez vite : la qualité de la NFC East (3 équipes à 10 victoires) laisse les Eagles derrière à 7-9. Et pourtant il y a de la qualité, entre le trio offensif Randall CunninghamEarnest JacksonMike Quick et le trio défensif Greg Brown – Reggie White – Wes Hopkins, mais cela ne suffit pas.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

La stat qui va (peut-être) vous surprendre : les Eagles volent le plus de ballons dans la ligue avec 19. Pourquoi n’ont-ils pas un meilleur record ? Parce qu’ils sont la 4e équipe qui perd le plus de ballons avec 15, et notamment 10 INTs (3e pire NFL). Si vous vous arrêtez au fait que Chip Kelly est censé être un génie offensif, vous n’allez pas comprendre ce paradoxe, mais ce n’en est pas un, car justement c’est en attaque qu’il a fait le plus de modifications ; de ce fait aujourd’hui son monstre de Frankenstein offensif est porté par une défense très talentueuse. Commençons d’ailleurs par ceux qui le méritent : menée par un Fletcher Cox toujours inarrêtable, la DL est impressionnante avec Bennie Logan, Cedric Thornton et Vinny Curry. Derrière, le polyvalent Brandon Graham répond à la confiance placée en lui par l’organisation en se séparant de Trent Cole, pendant que le duo Kendricks-Ryans patrouille au milieu. On reste toujours très sceptique sur la signature de Byron Maxwell (surtout vu la taille du contrat), mais le reste de l’arrière-garde tient bien le coup avec Malcolm Jenkins, Nolan Carroll ou Walter Thurmond. La défense est vraiment le point positif de la saison.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Fletcher+Cox+New+Orleans+Saints+v+Philadelphia+mjECgGHKFcKl.jpgEt… euh… l’attaque. C’était une bonne idée de laisser partir Todd Herremans et Evan Mathis, n’est-ce pas ? L’OL est devenue un mystère, capable de bons matchs comme de moins bon, semblant toujours chercher sa cohérence. Cela a complètement pourri l’efficacité d’un DeMarco Murray qu’on a peine à reconnaître, même s’il semble se réveiller petit à petit. Dans la droite lignée de l’escouade Sam Bradford lui aussi souffle le chaud et le froid, étant capable de mener l’attaque de main de maître une fois pour lancer 3 INTs la fois suivante. De ce fait on reste aussi sur notre faim du côté des receveurs où personne ne se démarque vraiment à part le sophomore Tight End Zach Ertz qui fait son trou. Avec autant de modifications, il n’est pas étonnant de voir un manque de constance dans les performances, et la question est de savoir si Philly pourra la trouver avant la fin de la saison, ou devra patienter en 2016.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

@Dallas (2-5), Miami (3-4), Tampa Bay (3-4), @Detroit (1-7), @New England (7-0), Buffalo (3-4), Arizona (6-2), Washington (3-4), @NY Giants (4-4).

Record cumulé : 32-34 (0.485, 22e).

Philly évite Carolina mais se prend Arizona, ce qui n’est pas un meilleur cadeau ; certains diraient même qu’il est plus corsé. Néanmoins avec les atermoiements dans la NFC East cette année, la tête de la division n’est pas si lointaine.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Cela fait 17 ans maintenant que les Eagles ne font plus partie de la NFL. Enfin, disons plutôt qu’ils ne font pas partie de la NFL de 2045. En fait, Chip Kelly a poussé sa théorie de la rapidité offensive à son maximum, à tel point que l’attaque de Philly a dépassé la vitesse de la lumière et a crée une rupture dans le continuum espace-temps ; en a résulté une boucle temporelle qui fait revivre sans cesse la saison 2028 aux Eagles. Et ce qui est terrible, c’est qu’ils se font éliminés des playoffs par les Cowboys à la dernière semaine… un peu la vision de l’Enfer pour eux.

 

4. DALLAS COWBOYS (2-5)

500-Cowboys

LE PASSÉ (1985)

 

Tom Landry continue d’aligner les équipes de qualité, même si ce n’est pas au niveau de la domination des années 1970s. Avec des joueurs comme les futurs HOFers coureur Tony Dorsett et DE Randy White, les talentueux QB Danny White, WR Michael Hill ou CB Emerson Walls aident la franchise à se hisser en tête de la NFC East à 10-6. Mais l’aventure va tourner court quand la défense des Rams de LA étouffe l’attaque des Boys en Divisional Round.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

On ne s’attendait clairement pas à un tel démarrage des Cowboys, mais ils ont subi trois blessures importantes qui ont plombé l’équipe. Oui, trois : Tony Romo, Dez Bryant et le Cornerback Orlando Scandrick perdu pour la saison. L’équipe a également peiné dans le pass-rush en attendant que Randy Gregory se mette en jambes et que Greg Hardy finisse sa suspension. Pour redresser la barre, les retours vont faire du bien, mais il va falloir que Dallas inverse ce turnover ratio affreux de -8, le 2e pire de la ligue ; et avant qu’on cite les présences de Brandon Weeden et Matt Cassel en QB, il n’y a que 7 INTs dans le lot, mais surtout la défense n’a volé que QUATRE ballons (pire total). Cela souligne deux choses : une défense qui manque d’impact dans le front-7 malgré une DL plutôt sympathique avec Tyrone Crawford en son sein ou Sean Lee chez les Linebackers (où est le fabuleux Rolando McClain de 2014 ?), et surtout une arrière-garde friable ou personne ne se démarque vraiment.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Tyrone+Crawford+New+England+Patriots+v+Dallas+H8eyFFeDRe1l.jpgEn attaque, l’OL continue d’être l’unité solide de l’équipe avec son jeune trio de premiers tours, ce qui a aidé un autre trio, de coureurs celui-ci, à faire de bonnes performances : McFadden-Randle-Dunbar ; dommage que la saison de Dunbar soit déjà terminée. Sinon pour le reste pas la peine d’épiloguer quand vous perdez votre QB titulaire et votre WR#1 : le jeu aérien patine irrémédiablement malgré les efforts de Jason Witten et n’en peut plus d’attendre le retour des héros.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

Philadelphie (3-4), @Tampa Bay (3-4), @Miami (3-4), Carolina (7-0), @Washington (3-4), @Green Bay (6-1), NY Jets (4-3), @Buffalo (3-4), Washington (3-4).

Record cumulé : 35-28 (0.556, 5e).

Que des équipes au record positif ou négatif à un match près pour les Boys jusqu’à la fin de la saison, ce qui explique que le calendrier à venir soit un des plus compliqués.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Jerry Jones concourt pour le poste de Président de la Terre (même si on n’arrête pas de lui dire qu’il ne sera qu’une marionnette intermédiaire entre les Dauphins et le peuple) et délaisse complètement l’équipe qui est confiée au Président Greg Hardy et au General Manager Dez Bryant (Tony Romo s’est exilé au Burkina Faso depuis la finale NFC de 2017… trop long à raconter). Les cheerleaders de Dallas démissionnent pour protester contre cette décision, la draft est catastrophique, l’équipe implose en plein milieu de saison et l’AT&T Stadium est transformé en immense serre pour cultiver des salades.