Gameday : Matchs du Dimanche Week 9

Sommaire

Green Bay Packers @ Carolina Panthers
Washington Redskins @ New England Patriots
Tennessee Titans @ New Orleans Saints
Miami Dolphins @ Buffalo Bills
Saint-Louis Rams @ Minnesota Vikings
Jacksonville Jaguars @ New York Jets
Oakland Raiders @ Pittsburgh Steelers
New York Giants @ Tampa Bay Buccaneers
Atlanta Falcons @ San Francisco 49ers
Denver Broncos @ Indianapolis Colts
Philadelphia Eagles @ Dallas Cowboys

Green Bay Packers (6-1) @ Carolina Panthers (7-0)

Auteur	P.G.
Date et Heure Française	Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu	Bank Of America Stadium
Titre	Au sommet de la NFC
Prévision Météo	Couvert

Les Panthers sont sur une saison historique : l’équipe n’a jamais été 7-0 en 20 ans d’existence ; certes ils font partie des dernières franchises apparues en NFL, mais cela ne rend pas moins la performance importante. Ils reçoivent une équipe des Packers qui est la première à se déplacer coup sur coup chez deux équipes à 6-0 ou plus, et qui va vouloir effacer ce non-match à Denver la semaine dernière.

En effet, on a eu du mal à reconnaître Green Bay la semaine dernière chez les Broncos, surtout après une bye week. Attaque amorphe et défense passoire qui a encaissé 500+ yards sur deux matchs consécutifs pour la première fois de son histoire. Pourquoi ? La qualité de la défense de Denver, et ce qui n’aide pas c’est que celle des Panthers n’est pas forcément plus facile à manoeuvrer. En tout cas ce qui est sûr c’est que pour retrouver une efficacité il faut retrouver un équilibre, et cela passe par un jeu au sol compétent. Eddie Lacy et James Starks doivent retrouver leur verve habituelle pour aider Aaron Rodgers, mais ils s’apprêtent à se heurter à au front-7 des Panthers mené par Luke Kuechly et Thomas Davis. Néanmoins les Panthers n’ont pas toujours été solides au sol et il y a moyen pour les Packers d’établir le jeu au sol, même si parfois l’OL manque d’impact.

Par la suite, les Packers vont chercher à dynamiser le jeu aérien. Cela commence par une maîtrise du pass-rush : même si l’OL est moins brillante que l’année dernière (surtout au niveau des Tackles), elle peut le faire ; c’est le duel à l’intérieur qui va être très important notamment entre Josh Sitton et Kawann Short qui fait une saison magistrale. Ensuite, les cibles vont devoir se démarquer, chose qu’elles n’ont pas réussi à faire contre Denver ; si cela risque d’être compliqué contre Josh Norman qui est devenu un vrai shutdown corner, les Packers pourraient trouver la solution ailleurs pour avancer. Comme toujours, une contribution du poste de Tight End serait plus qu’appréciable… compliqué certes, mais pas impossible.

En ce qui concerne la production des Tight Ends, les Panthers n’ont rien à envier à personne : Greg Olsen sera encore une arme majeure au block et à la réception dans le plan d’attaque des locaux. Si Cam Newton a perdu une cible de choix avec Kelvin Benjamin, il profite enfin d’une OL potable et d’un jeu de course efficace. Le jeu au sol sera d’ailleurs, comme souvent, l’arme #1 de l’attaque de Carolina ; les Cats sont les meilleurs de la ligue à cet exercice, et la défense des Packers, robuste en début de saison, a explosé à Denver. Stopper le jeu au sol mené par Jonathan Stewart et contenir Cam plus que venir absolument le sacker sera la règle #1 du front-7 de Green Bay. Mike Daniels, B.J. Raji et compagnie vont devoir lutter contre une OL intérieure de haut niveau des Panthers qui pourrait de plus récupérer son Centre Ryan Kalil revenant de blessure. Attention quand même à Julius Peppers contre son ancienne équipe et des Tackles plus limites.

Le jeu aérien risque de tourner autour d’Olsen (Micah Hyde devrait souvent tirer son numéro), mais attention à ne pas négliger les autres cibles pour Newton, car les Packers vont probablement se présenter sans leur CB#1 Sam Shields et avec un Casey Hayward qui a connu l’enfer la semaine dernière. Contre une fusée comme Ted Ginn il pourrait avoir des difficultés, alors que le rookie Damarious Randall devrait aussi jouer à l’aile. Bref, il y a des matchups à exploiter également dans le jeu de passe pour les Panthers (surtout sur les tracés courts/intermédiaires), malgré leur corps de receveurs sans fanfare. Attention néanmoins à ne pas trop tenter le diable : Green Bay est à 9 INTs cette saison et Cam en a déjà lancé 8.

Dernière stat intéressante : Carolina est +5 en turnover ratio (4e), Green Bay +7 (2e) ; les pertes de balle pourraient coûter cher. Cela explique en partie pourquoi les deux équipes sont en tête de la NFC actuellement, et le vainqueur va prendre une option très intéressante sur la place de #1 de la conférence (même si Atlanta et Arizona ont leur mot à dire, surtout si Green Bay l’emporte). Il serait naïf de penser que Green Bay est devenu un club médiocre du jour au lendemain comme il serait naïf de croire que Carolina a volé son record actuel. C’est pourquoi ce match devrait être serré comme un vrai sommet de conférence.

Washington Redskins (3-4) @ New England Patriots (7-0)

Date et Heure Française	Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu	Foxboro Stadium
Titre	Mission impossible ?
Prévision Météo	CIel dégagé

Les Patriots ne veulent pas ralentir avec les Broncos et les Bengals qui poursuivent également leur invincibilité, et les Redskins vont essayer de survivre à Foxboro. Le match en trois duels :

L’OL & Alfred Morris (WAS) vs le front-7 (NE) : la défense des Patriots est plus faible au sol qu’en couverture, ce qui veut dire que l’OL va devoir se bouger un peu pour ouvrir des brèches à Alfred Morris, parce que ça risque d’être plus compliqué à la passe…
Jordan Reed (WAS) vs la couverture (NE) : … et ce même si DeSean Jackson va revenir pour ce match. Il risque d’être un peu rouillé, ce qui veut dire que Garçon, Crowder mais surtout Jordan Reed vont avoir un rôle à jouer pour assister Kirk Cousins. Il faudra une attaque équilibrée à Washington pour 1) avancer, 2) marquer et 3) laisser Tom Brady sur le banc.

La couverture (WAS) vs Rob Gronkowski (NE) : de l’autre côté, si les Patriots décident encore de laisser tomber le jeu au sol (ce qui est possible, les Reds n’étant pas mauvais), alors ce sera encore le Brady Show, et dans ce cas il faut que Washington parvienne à freiner le Gronk’. Notez que j’ai dit « freiner » et non « arrêter ».

Les Patriots sont largement favoris, à domicile et invaincus. Les Redskins n’ont pas énormément de portes de sortie pour l’emporter.

Tennessee Titans (1-6) @ New Orleans Saints (4-4)

Date et Heure Française	Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu	Mercedes-Benz Superdome
Titre	Mike Mularkey, première
Prévision Météo	Stade couvert

A-t-on retrouvé l’attaque de l’année dernière ? Les Saints vont tenter de le démontrer une nouvelle fois contre des Titans qui jouent leur premier match avec le HC intérimaire Mike Mularkey. Le match en trois duels :

L’OL (TEN) contre le pass-rush (NO) : certes les Saints ne sont plus à leur niveau de pass-rush d’il y a quelques années, mais Cameron Jordan & Co sont encore capables de profiter d’une OL suspecte. Malheureusement pour Tennessee, « suspecte » n’est même pas un début de description de leur unité, et il va falloir protéger Marcus Mariota si l’équipe ne veut pas le voir repartir à l’infirmerie.
Delanie Walker (TEN) vs la couverture (NO) : sans Kendall Wright blessé, l’attaque aérienne des Titans risque de vraiment se concentrer sur Delanie Walker, et on ne peut pas dire que la couverture des Saints soit le fort de la défense. Si Mariota a le temps de lancer, attention à ce duel.
Le front-7 (TEN) vs Mark Ingram (NO) : les Titans ont un excellent pass-rush qui couvre les parties déficientes de la couverture. Mais la défense au sol est bien moins efficace, et malgré la blessure de Khiry Robinson, les Saints peuvent (et doivent) en profiter avec Mark Ingram. New Orleans va avoir besoin d’une attaque équilibrée contre la pression des visiteurs.

Les deux pass-rushs vont avoir un grand impact sur le résultat du match, mais dans ce cas on a un peu plus confiance dans le jeu de course des Saints que dans celui des Titans. Même si la défense de Tennessee est supérieure à celle de NO, les locaux sont sur une bonne série et donc favoris.

Miami Dolphins (3-4) @ Buffalo Bills (3-4)

Date et Heure Française	Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu	Ralph Wilson Stadium
Titre	A l’arrière de l’AFC East
Prévision Météo	CIel dégagé

Les Bills et les Dolphins ne peuvent plus se permettre de ralentir s’ils veulent avoir une chance d’aller en playoffs ; Buffalo veut rééditer le match aller parfait remporté 41-14. Le match en trois duels :

L’OL (MIA) vs le pass-rush (BUF) : le pass-rush de Buffalo est légèrement moins efficace cette saison, mais avec un opposant direct comme l’OL de Miami, il est encore largement suffisant pour créer la panique et aller sacker Ryan Tannehill. Enfin bref, vous savez, l’histoire des Miami-Buffalo depuis plusieurs années. L’histoire est un éternel recommencement, ce genre de choses.
Le pass-rush (MIA) vs l’OL (BUF) : Tyrod Taylor (qui sera là pour le match retour) n’a pas été beaucoup gêné au match aller parce que le pass-rush était encore endormi. Cette fois il est réveillé mais il a perdu Cameron Wake contre une OL potable de Buffalo ; si Miami ne parvient toujours pas mettre la pression, la donne risque de ne pas changer.
Jordan Cameron (MIA) vs Charles Clay (BUF) : le premier est venu remplacer le second qui est passé d’un club à l’autre. Tannehill a probablement plus d’armes aériennes que Taylor mais une OL moins compétente, ce qui veut dire qu’il pourrait chercher une cible rapprochée comme Cameron. Clay va vouloir répéter le match aller (5r/82y/1TD).

Les Bills sont meilleurs que les Dolphins et sont à domicile, il est donc normal qu’ils soient favoris. Une OL qui tient et un Lamar Miller incisif seront cruciaux si Miami veut l’emporter.

Saint-Louis Rams (4-3) @ Minnesota Vikings (5-2)

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu	TCF Bank Stadium
Titre	Talents à revendre
Prévision Météo	CIel dégagé

S’il fallait choisir un même mot pour définir ces 2 équipes, ce mot serait sûrement « talent » tant ces 2 équipes regorgent de jeunes joueurs talentueux qui explosent petit à petit (ou très vite comme certains rookies). Cette rencontre sera surtout l’occasion de voir 2 équipes intéressantes mais irrégulières ayant un bilan positif et cherchant à améliorer ce bilan afin d’accéder aux Playoffs. Car oui, à mi-saison, on peut déjà commencer à se projeter vers un futur proche.

Les Saint-Louis Rams sont vraiment une équipe intrigante, à plusieurs niveaux. Mais s’il y a un poste où l’équipe n’intrigue personne et au contraire soulève des questions, c’est bien celui de QB où Nick Foles ne semble pas être l’homme de la situation. Peut-être lui manque-t-il ce gros WR superstar pour l’aider à élever son niveau mais quoiqu’il en soit, le QB montre ses limites sans prendre de risques avec des lancers trop peu précis (7 TDs, 5 ints). Il faut dire que les Rams n’ont pas grand monde pour l’aider puisque Kenny Britt ou Jared Cook n’ont pas l’apport souhaité (un peu plus de 200y et 1 TD chacun). Le seul sortant la tête de l’eau est Tavon Austin, étant dangereux dans tous les compartiments du jeu (4 TDs en réception, 2 à la course, 1 sur Punt Return), et qui devrait une fois de plus être le joueur le plus recherché du côté de Saint-Louis.

Heureusement pour eux, les Rams savent drafter des RBs. Et ils ont eu raison de prendre un Todd Gurley même blessé au début, puisque le joueur est tout simplement fantastique. Il a couru 128+y sur chacun de ses 4 premiers matchs titulaires (575y, 3 TDs) avec une moyenne assez incroyable de 6.1y par course. Résultat ? Il est déjà annoncé comme le nouveau Adrian Peterson ou Barry Sanders. Rien que ça.

La défense est toujours le point fort de l’équipe, mais pourrait se voir amputée de plusieurs cadres (Chris Long out, Robert Quinn/William Hayes/TJ McDonald questionable). Le front seven fait partie des meilleurs de NFL, que ce soit contre la course (7ème de NFL grâce notamment au repositionnement gagnant de Mark Barron en tant que LB) ou pour mettre la pression grâce au duo Robert Quinn/Aaron Donald (5 sacks et 4.5 sacks respectivement), ce dernier étant un vrai épouvantail pour les équipes adverses. Mais ils ne sont pas les seuls, puisque pas moins de 6 joueurs (!!) ont 2 sacks à leur actif. La secondary n’est pas mal non plus dans son genre (équipe ayant concédé le moins de TDs à la passe avec 5) avec notamment le duo de CBs Janoris Jenkins/Trumaine Johnson qui fait des miracles (15 passes défendues et 4 ints à eux deux). Autant dire que pour passer cette défense, il faut tout donner.

Du côté des Minnesota Vikings, on se plaint encore moins. Teddy Bridgewater est un des jeunes QBs les plus talentueux de NFL, et ce malgré une O-Line assez friable (20 sacks concédés) qui pourrait avoir des problèmes sur ce match. Mais Teddy est bon et sait lancer même sous la pression, même s’il fait un peu plus d’erreurs que l’an passé (6 TDs, 5 ints + 1 TD à la course). Cela s’explique par le fait qu’aucun de ses receveurs ne lui offre une solution viable et régulière… du moins avant l’émergence du rookie Stefon Diggs (419y, 2 TDs) ; lui aussi vient de battre un record pour un rookie WR avec 4 premiers matchs titulaires à 85+y (pas mal pour un 5e tour). Du coup, Mike Wallace voit son apport encore un peu plus diminué tandis que Kyle Rudolph risque de rester la cible préférée du QB en endzone (3 TDs).

L’autre retour en grâce, on en parlait un peu plus haut, c’est Adrian Peterson. Le RB ne semble pas souffrir de son âge (qui, à 30 ans, reste « vieux » pour un RB) et enchaîne les grosses performances depuis le début de saison (633y, 3 TDs). Minnesota possède une attaque explosive mélangeant vétérans et jeunes joueurs.

Mais, comme leur adversaire du jour, la défense est plus impressionnante que l’attaque. Les Vikings ont un front seven très intéressant (malgré l’absence de Shariff Floyd et Eric Kendricks) avec un Anthony Barr omniprésent, un Everson Griffen sachant mettre la pression (4.5 sacks) et un Linval Joseph présent pour arrêter les courses (4 plaquages pour perte). Mais c’est bien la secondary qui est le point fort de l’équipe avec un trio de CBs parfaitement complémentaire (Xavier Rhodes/Trae Waynes/Captain Munnerlyn). Ils sont chapeautés par la star de cette défense, le Safety Harrison Smith qui est le meilleur à son poste en NFL (meilleur plaqueur de l’équipe avec 44 plaquages ainsi que 2 passes défendues, 1 int et 1 FF). Et avoir la meilleure couverture profonde de NFL, ça peut grandement aider, surtout si le QB adverse est moyen.

Les Vikings sont en pleine forme, notamment à domicile et voudront rester au contact des Packers. Pour les Rams, il s’agit là aussi de rester au contact du premier de division tout en frappant un grand coup à l’extérieur (ce qui semble plus dur pour les Rams cette année). Mais pour faire simple, la victoire reviendra sûrement à la défense qui parviendra le mieux à contrer l’énorme RB adverse.

Jacksonville Jaguars (2-5) @ New York Jets (4-3)

Date et Heure Française	Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu	MetLife Stadium
Titre	New York doit garder la cadence
Prévision Météo	CIel dégagé

Les Jets sont en course pour une Wild Card et ne doivent pas lambiner contre des Jaguars qui cherchent à faire un match complet. Le match en trois duels :

T.J. Yeldon (JAX) vs Chris Ivory (NYJ) : le premier semble avoir enfin trouvé ses marques dans sa saison rookie, le second est un vétéran connu et reconnu qui est toujours sérieux et efficace. Entre un Blake Bortles qui s’améliore mais toujours enclin aux INTs et un Ryan Fitzpatrick qui va jouer malgré un problème de pouce à sa main « libre », le jeu au sol pourrait avoir son importance pour ce match mais va affronter deux défenses très compétentes dans cet exercice.
L’OL (JAX) vs le pass-rush (NYJ) : bien évidemment, de manière générale l’OL va devoir tenir contre le pass-rush ET le front-7 pour ouvrir des brèches à Yeldon, mais c’est surtout le pass-rush qu’il sera important de maîtriser… tout en n’oubliant pas que l’OL des Jags est loin de celle des Raiders qui a fait un énorme travail la semaine dernière.
Les Allen Receveurs (JAX) vs Revis & Cromartie (NYJ) : voilà pourquoi la neutralisation du pass-rush pourrait être importante : les Jets ont fait une performance défensive assez indigne de leur talent dans l’escouade contre les Raiders, et je connais deux sémillants jeunes receveurs qui vont tenter d’en profiter. Les Jags seraient sûrement un peu plus avancés avec un vrai receveur #1 prouvé, mais les Allen Receveurs font du bon travail et vont essayer de continuer, surtout contre un Antonio Cromartie peu en verve.

Cela fait quand même beaucoup de conditions à une victoire des Jaguars, et dans l’ensemble les Jets ont l’avantage dans ce duel.

Oakland Raiders (4-3) @ Pittsburgh Steelers (4-4)

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu	Heinz Field
Titre	Avant-goût de Playoffs
Prévision Météo	CIel dégagé

Voilà 2 équipes qui pourraient très bien se retrouver en Playoffs dans quelques mois. D’un côté, on a des Oakland Raiders talentueux, alliant parfaitement jeunes et vétérans, et de l’autre, on a des Pittsburgh Steelers avec une attaque de feu et une défense qui reprend des couleurs au fil des matchs. Mais malgré cela, ce match devrait être assez offensif et les TDs pourraient venir de tous les côtés.

Les Raiders sont une des bonnes surprises de l’année, si ce n’est LA bonne surprise. Il faut dire qu’ils ont la chance d’avoir un jeune QB extrêmement talentueux en la personne de Derek Carr (15 TDs, 3 ints), bénéficiant en plus d’une des meilleures O-Line de NFL pour le protéger (seulement 8 sacks concédés, 2ème NFL). Mais cela ne s’arrête pas là puisque le QB peut lancer à un des duos les plus prolifiques de NFL ; entre un Amari Cooper déjà considéré comme un des meilleurs WRs (565y, 3 TDs) et un Michael Crabtree qui rend la confiance que les Raiders lui ont donné (483y, 3 TDs), Oakland est gâté. Alors si en plus maintenant, Andre Holmes devient une réelle menace surprise (3 TDs dont 2 lors du dernier match), les Raiders risquent de faire très mal dans les airs.

Le jeu au sol est intéressant aussi avec un Latavius Murray faisant ce qu’il faut quand il faut (534y, 3 TDs). Et quoi de mieux que de courir derrière une OL qui peut nous ouvrir des brèches ? C’est justement la bataille des tranchées (OL vs DL) qui déterminera sans doute le vainqueur de ce match.

On dit souvent que pour avoir une défense de fer, il faut avoir un joueur excellent par ligne ; les Raiders semblent montrer que cela est vrai. La D-Line arrête la plupart des courses (2ème NFL) avec un des meilleurs NT, Dan Williams. Le corps de LBs n’est pas en reste avec un Khalil Mack toujours aussi incroyable contre la course ou pour mettre la pression (6 plaquages pour perte, 4 sacks). Les CBs font le boulot tant bien que mal avec notamment l’émergence de Neiko Thorpe (6 passes défendues, 1 int) et les Safeties sont menés d’une main de maître par le vétéran Charles Woodson dont on n’arrêtera jamais de vanter le talent et la classe (7 passes défendues, 5 ints !). En somme, une équipe parfaitement équilibrée et qui sera à surveiller de près dans un futur proche.

Si la première place de leur division semble loin pour les Steelers, une place en Playoffs est plus qu’envisageable, comme leur adversaire du jour. Ben Roethlisberger est revenu de blessure et, même s’il a connu des difficultés lors de son match de retour, reste un des meilleurs QBs de la ligue (5 TDs, 5 ints mais à 71% de précision !) toujours aussi proche de détruire les équipes adverses. Lui aussi peut compter sur une excellente OL et sur un corps de receveurs exceptionnel. Antonio Brown est bien évidemment la superstar de cette attaque et continuera sans aucun doute sa grosse saison (718y, 3 TDs). Surtout que le retour de Martavis Bryant fait le plus grand bien à cette équipe (231y, 3 TDs en 3 matchs) et que Heath Miller est une cible à ne pas oublier (273y, 1 TD) lorsque Big Ben est là pour lancer.

Le malheur est venu la semaine dernière avec la blessure de l’autre superstar, Le’Veon Bell. Le joueur étant maintenant out pour la saison, c’est son remplaçant DeAngelo Williams qui devra tout donner. Mais il ne devrait pas avoir trop de mal puisqu’il semble avoir retrouvé un second souffle (310y, 3 TDs en 3 matchs) depuis son arrivée à Pittsburgh. Ironiquement, si Bell n’avait pas été suspendu, les Steelers n’auraient peut-être pas Williams pour le remplacer pour le reste de la saison.

Défensivement, et alors qu’on les pensait perdus dans ce secteur, on voit vraiment du mieux. Le front seven n’a pas beaucoup de grands noms mais n’a pas besoin de cela pour briller, notamment contre la course (seulement 2 TDs concédés, 1er NFL). Cameron Heyward et Stephon Tuitt sont les principaux artisans de cette réussite, et sont tout aussi dangereux pour mettre la pression (respectivement 3 et 3.5 sacks). Alors quand en plus, on a un des meilleurs MLBs derrière pour nous épauler (Lawrence Timmons), tout va pour le mieux. La secondary connaît plus de difficultés et sera réellement mise à l’épreuve sur ce match. Mais si Antwon Blake et Mike Mitchell continuent d’être présents tout en étant un peu plus réguliers (12 passes défendues et 4 ints à eux deux), alors les Steelers pourront espérer ne pas se faire manger tout cru par les WRs adverses. Mais cela reste un gros « si », qui pourrait leur être fatal.

Un beau match nous attend entre 2 équipes explosives. Si les Steelers ont l’avantage de jouer à domicile, les Raiders ont eux l’avantage au niveau de leur excellente forme. Si chacune des défenses parvient à limiter l’attaque aérienne adverse, alors tout sera possible pour l’une comme pour l’autre. Cette rencontre nous permettra dans tous les cas d’avoir une idée des équipes à surveiller pour les Playoffs en AFC.

New York Giants (4-4) @ Tampa Bay Buccaneers (3-4)

Date et Heure Française	Dimanche 8 Novembre, 22:05
Lieu	Raymond James Stadium
Titre	Les Giants ont toujours la main
Prévision Météo	Pluie fine

On n’aurait probablement pas parié sur une équipe des Giants en tête de la NFC East à 4-4, ni sur une équipe des Bucs qui a déjà plus de victoires que l’année dernière. Le match en trois duels :

Jennings & Harris (NYG) vs la défense (TB) : on sait déjà que Odell Beckham devrait avoir quelques libertés, donc les Giants vont chercher à trouver un équilibre contre une défense aux abois. Pour cela, Rashad Jennings doit profiter des errements au sol, et Dwayne Harris (avec un Rueben Randle probablement absent) doit jouer le rôle de receveur #2.
Le front-7 (NYG) vs l’OL & Martin (TB) : Jason Pierre-Paul a été activé pour ce match, mais on reste dubitatif sur son impact immédiat sur le pass-rush des Giants ; la défense au sol également risque d’être limite avec un Jon Beason sur IR. Même si l’OL des Bucs est loin d’être souveraine dans tous les domaines, elle a la possibilité de protéger Jameis Winston et ouvrir les brèches pour Doug Martin. Si c’est le cas le match pourrait être long pour les visiteurs.
La couverture (NYG) vs Mike Evans (TB) : Winston n’est pas Brees, et il serait très surprenant de voir les Giants se faire marcher dessus de la même façon (ou alors la défense a VRAIMENT un problème), mais même sans Vincent Jackson et probablement sans ASJ, Mike Evans a de quoi faire du dégât.

Les deux équipes pourraient jouer un match serré avec deux défenses en difficulté, et les Giants ont légèrement l’avantage… mais ça ne tient à pas grand-chose. Il est possible que cela se joue dans les dernières minutes.

Atlanta Falcons (6-2) @ San Francisco 49ers (2-6)

Date et Heure Française	Dimanche 8 Novembre, 22:05
Lieu	Levi’s Stadium
Titre	Atlanta veut repartir de l’avant
Prévision Météo	Pluie fine

Les Falcons sont sur une série de trois matchs moyens avec deux défaites et vont devoir remettre la marche avant contre des 49ers au fond du trou. Le match en trois duels :

Devonta Freeman (ATL) vs le front-7 (SF) : les 49ers ne partent déjà pas favoris, mais ils n’ont aucune chance d’y arriver s’ils ne stoppent pas le leader chez les coureurs lors de cette première moitié de saison, Devonta Freeman. La DL et NaVorro Bowman vont avoir du travail pour couper les jambes de l’attaque des Falcons.
Jake Matthews (ATL) vs Aaron Lynch (SF) : et bien sûr, par la suite, il faudra couper le cerveau, Matt Ryan. Ce sera toujours plus simple que d’essayer de couper les bras (Julio Jones), et pour cela on va avoir un duel sympathique entre un Aaron Lynch impressionnant et un Jake Matthews qui trouve son rythme en NFL pour sa seconde saison.

Blaine Gabbert (SF) vs… lui-même : on a vu ce que donne l’attaque des 49ers contre Saint-Louis quand on lui retire ses deux meilleurs joueurs, Carlos Hyde et Anquan Boldin. Hyde ne sera pas là contre Atlanta, qui a de toute façon une défense au sol potable. Le match risque donc de peser sur les épaules de Blaine Gabbert, le genre de phrase qu’aucun fan ne veut entendre, surtout si ledit Gabbert n’a lancé que sept passes… depuis l’année dernière.

Les Falcons sont dans un petit trou d’air après leur bon début de saison, ce qui arrive. Ils sont favoris et doivent réagir car les Colts et surtout les Vikings arrivent ensuite ; un match qui devrait compter dans la course aux playoffs. Les 49ers, eux, doivent essayer de redresser la tête.

Denver Broncos (7-0) @ Indianapolis Colts (3-5)

Date et Heure Française	Dimanche 8 Novembre, 22:25
Lieu	Lucas Oil Stadium
Titre	Les Colts peuvent-ils se réveiller ?
Prévision Météo	Stade couvert

On aurait aimé une revanche du Divisional Round 2014 plus relevée, mais les Colts ne sont plus l’équipe qui a surpris Denver dans le Colorado en début d’année. Le match en trois duels :

Le pass-rush (DEN) vs l’OL (IND) : on tombe souvent à bras raccourcis sur l’OL des Colts, mais très honnêtement, elle n’est pas le seul problème de l’attaque. Cela risque néanmoins de ne pas faire de pli contre le duo Von Miller-Demarcus Ware.
Le front-7 (DEN) vs Frank Gore (IND) : les Colts ont un besoin vital d’une attaque équilibrée contre la défense des Broncos, ce qui veut dire que l’OL et Frank Gore vont devoir creuser des brèches dans le front-7 de Denver… ce qui est plus facile à dire qu’à faire.
L’arrière-garde (DEN) vs Andrew Luck (IND) : avec les arrières de Denver, il est très difficile de se libérer ; Andrew Luck avec ses 12 INTs va avoir un vrai mal de crâne pour trouver des cibles. Normalement les Tight Ends devraient être ses meilleurs amis, mais même là ce n’est pas garanti.

La partie rationnelle en chacun de nous dicte que cela va être un match à sens unique. Mais quelque part, un match des Colts à domicile, au fond du trou, avec le changement de Coordinateur, après une réunion des joueurs qui ressemble à un appel à l’aide contre une organisation pourrie de l’intérieur, et le « Andrew Luck Je Reviens De Nulle Part Factor »… qui sait ?

Philadelphia Eagles (3-4) @ Dallas Cowboys (2-5)

Date et Heure Française	Lundi 9 Novembre, 02:30
Lieu	AT&T Stadium
Titre	Ne pas laisser partir les Giants
Prévision Météo	Stade couvert

Le match aller entre Philly et Dallas a été une purge qui a signé le début de la galère des Cowboys avec la blessure de Tony Romo. Le match en trois duels :

L’OL (PHI) vs la DL (DAL) : la pression mise par la DL des Cowboys s’est accentuée depuis quelques matchs, et l’OL de Philadelphie n’aura pas Jason Peters pour ce match. De plus, le quatuor de Dallas devra boucher les trous pour empêcher DeMarco Murray et Ryan Mathews d’établir le jeu au sol.
Le front-7 (PHI) vs Darren McFadden (DAL) : est-il besoin de préciser que les Cowboys vont avoir besoin de courir avec Matt Cassel en QB ? Cela promet un duel retentissant entre une très bonne OL des Boys et une intraitable DL des Eagles ; il y a forcément l’un des deux qui va plier.

Not Byron Maxwell (PHI) vs Dez Bryant (DAL) : le receveur star est enfin de retour pour Dallas, ce qui met un peu plus de pression sur l’arrière-garde. Certes c’est Cassel en QB, mais je ne suis pas sûr que les Eagles tentent le diable en mettant Byron Maxwell sur Dez.

A chaque fois qu’une équipe joue contre Dallas sans Romo à sa tête, elle est favorite. C’est encore le cas.