Football Kombat : Green Bay

500-Packers

L’histoire des Packers en playoffs a connu quelques chiffres mythiques pour les mauvaises raisons : 4e & 26 (contre les Eagles en Divisional Round 2003), 579 (les yards encaissés contre San Francisco en Divisional Round 2012), et je pense que 3:52 va les rejoindre; c’est le temps pendant lequel Green Bay a dilapidé son avance de 19-3 avant d’arracher la prolongation de justesse. Arrivé au bout de la saison, on est ce qu’on est, et malgré toutes les corrections possibles, les Packers ont péri par leurs principaux défauts : la défense et les équipes spéciales… et sans doute un manque de réussite aussi.

A lire en se massant soigneusement le mollet.

 

GREEN BAY PACKERS
1er NFC North ~ 12-4 / 1-1

 

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Les prévisions de Madame Soleil 2014

 

Une meilleure défense qu’en 2013, sinon on ne donnait pas cher de la place du poste de Coordinateur Défensif de Dom Capers. En effet, c’est cette escouade qui posait le plus de problèmes depuis le titre en 2010, et c’est pourquoi le General Manager Ted Thompson avait décidé de renforcer l’unité par deux additions : une classique par la draft avec le Safety Ha-Ha Clinton-Dix, et une moins classique avec la signature en Free Agency de l’ancien Bear, le Defensive End Julius Peppers. Il voulait ainsi améliorer le secteur défaillant des Safeties en 2013 et donner un peu de poids au pass-rush à l’opposé de l’Outside Linebacker Clay Matthews. Sur la ligne, l’équipe espérait que Mike Daniels continue sa progression et que Datone Jones explose comme prévu; malheureusement le replacement du Defensive Lineman B.J. Raji en Nose Tackle n’avait pas duré longtemps avec une saison ratée sur blessure dès la présaison. Il fallait également que le Cornerback Tramon Williams revienne à sa forme de 2010 pour former une paire efficace avec Sam Shields, alors que le retour de Casey Hayward devait leur faire le plus grand bien.

L’objectif en attaque était simple : avoir le Quarterback Aaron Rodgers pour toute la saison cette fois. Avec un jeu de course retrouvé grâce à Eddie Lacy et le soutien de James Starks, et même avec la perte du receveur James Jones, les armes offensives ne manquaient pas; les receveurs Jordy Nelson et Randall Cobb menaient une unité pétrie de talents comme Jarrett Boykin, alors que le second tour Davante Adams allait chercher à se faire une place. Néanmoins, les blessures du backup polyvalent Don Barclay et du Tight End Jermichael Finley, ainsi que le départ du Centre Evan Dietrich-Smith, pouvaient représenter des points d’interrogation aux postes; cela faisait le quatrième Centre différent en quatre ans : Scott Wells, Jeff Saturday, EDS et le 2e année J.C. Tretter.

Il était clair que la NFC North allait revenir à un niveau plus en adéquation avec son talent en 2014, mais les Packers restaient favoris d’une courte tête. Cependant, pour espérer mieux en playoffs, il fallait que la défense réponde présente… et que l’infirmerie ne se remplisse pas trop.

 

La saison

 

@Seattle 16-36, NY Jets 31-24, @Detroit 7-19, @Chicago 38-17, Minnesota 42-10, @Miami 27-24, Carolina 38-17, @New Orleans 23-44, Chicago 55-14, Philadelphie 53-20, @Minnesota 24-21, New England 26-21, Atlanta 43-37, @Buffalo 13-21, @Tampa Bay 20-3, Detroit 30-20.

Record cumulé projeté (avec les records de 2013) : 128-126-2 (0.504, 13e).
Record cumulé réel (avec les records de 2014) : 123-132-1 (0.482, 23e).
Écart entre les deux records : -0.022 (23e).

L’effet NFC South, encore et toujours, que le regain de forme de la NFC North n’a pas suffi à contrer. De ce fait, le record réel a basculé de l’autre côté de l’équilibre.

 

Les playoffs

 

Dallas 26-21, @Seattle 22-28 (OT).

 

La réalité

 

Cela faisait quelques temps qu’on se demandait si les Packers allaient enfin se débarrasser de la valise de blessures qu’ils se traînent chaque saison, et surtout ce que ça donnerait. Mike McCarthy et tout le staff ont décidé de prendre le problème à bras le corps cette saison, et on peut dire que les changements ont porté leurs fruits : Green Bay a enfin pu bénéficier d’une saison avec peu de blessés importants, si on excepte B.J. Raji et le mollet d’un certain #12. Et le résultat, c’est un 4e titre de division consécutif, un seed #2 et une finale NFC où tout est bien allé pendant 3 QTs et demi. Certes il n’y a pas eu de finale au bout, mais ça a prouvé ce qu’on savait déjà : les Packers font partis des favoris pour atteindre le Super Bowl année après année.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Aaron+Rodgers+Green+Bay+Packers+v+New+Orleans+-GctSnPZwmpl.jpgEt cela commence bien évidemment avec A.A. Ron… pardon Aaron Rodgers. Après la dramaturgie de la clavicule l’année dernière, on a eu celle du mollet en 2014, mais celle-ci n’a pas empêché le Quarterback de revenir contre Detroit pour gagner le titre de la NFC North, puis de vaincre Dallas en playoffs avec une passe laser à son homonyme et de faire ce qu’il a pu contre la meilleure défense de la ligue. Ce n’est pas encore Brett Favre qui joue avec un pouce cassé ou des implants bioniques, mais je pense qu’il avait aussi besoin de ce genre de moments à lui. Avant cela, il avait réussi une saison en tout point remarquable malgré un démarrage un peu compliqué; et encore, regardez les défenses en début de saison : Seattle, Jets, Detroit, dont deux à l’extérieur. Le seul match qui fait vraiment tâche est celui contre Buffalo, mais si ses receveurs n’avaient pas fait le pire match en drops depuis un bout de temps (8 !) les stats auraient été meilleures. Bref, même si on peut déplorer qu’un QB gagne encore le MVP par rapport à J.J. Watt, c’est quand même un sacré MVP : 65.6%, 4381 yards, 8.4 yards par passe tentée, 38 TDs, 5 INTs (top NFL), 28 sacks et 112.2 de QB Rating. 2e trophée de meilleur joueur de la saison pour Rodgers qui est actuellement sur une série totalement improbable à Lambeau : 352 passes réussies sur 512 tentées et 41 TDs depuis sa dernière interception… en 2012.

McCarthy a dit avant la saison que l’Offensive Line était le meilleur groupe qu’il n’ait jamais eu, mais on pouvait douter de sa performance quand le 4e Centre titulaire en autant d’années, J.C. Tretter, s’est blessé en présaison et a fini sur IR avec retour. Cela laissait le rookie de 5e tour Corey Linsley aux manettes avec aucun snap en match avec Rodgers… mais une fois revenu, Tretter n’a jamais retrouvé sa place. Mis à part deux ou trois petits accrocs ici ou là (snaps ratés ou trop tard) l’ancien d’Ohio State a été formidable, se hissant dès sa première année parmi les meilleurs Centres de la ligue : il a été compétent en protection de passe mais surtout impérial dans le jeu de course, mettant régulièrement des crêpes à ses adversaires. Il est le dernier maillon de la meilleure OL de Rodgers dans sa carrière : Josh Sitton et T.J. Lang continuent d’être un des meilleurs tandems de Guards de la ligue, Bryan Bulaga a enfin fait une saison complète et a joué à son meilleur niveau, alors que le Left Tackle David Bakhtiari a bien progressé, surtout en protection de passe, mais il lui arrive encore de pêcher dans le jeu au sol. C’est bien le seul défaut qu’on puisse trouver à une ligne qui n’a lâché que 112 pressions cette année et a résisté plusieurs fois à des pass-rushs féroces.

http://cdn.fansided.com/wp-content/blogs.dir/51/files/2015/01/DSC0164.jpgComme Rodgers et une OL qui devait trouver son rythme au début avec un Centre rookie, Eddie Lacy a également commencé la saison comme un diesel, à tel point qu’on se demandait où était passé le tractopelle rookie de 2013. C’était néanmoins plus une volonté de McCarthy de le préserver sur le long terme, car il est monté en régime (et en snaps) au fur et à mesure de la saison, et il termine peu ou prou sur le même rythme que l’année dernière : 246 courses, 1139 yards (4.6 yards de moyenne) et 9 TDs. Il continue de forcer le plus de plaquages ratés par touche (73) et de gagner le plus de yards après contact (2.8) de tous les coureurs qui ne répondent pas aux questions des médias par monosyllabes. Si on rajoute le fait que son travail en réception pendant l’été a payé avec 42 réceptions pour 427 yards et 4 TDs, et qu’il est toujours excellent en protection de passe, il devient de plus en plus complet; seul bémol, il doit faire attention aux fumbles (3). James Starks a très bien joué le rôle de complément à 82 courses pour 333 yards et 2 TDs, et John Kuhn est toujours aussi précieux en Fullback.

Si on doit critiquer quelque chose dans l’attaque, c’est le fait qu’avec les départs et les rookies, son jeu aérien a énormément reposé sur un certain duo. Mais si on part du principe que les Packers ont le chic pour développer des armes aériennes, et quand le duo est aussi infernal que Jordy Nelson et Randall Cobb (photo), on ne se fait pas trop de soucis. Nelson a ENFIN pu montrer son talent aux yeux de la NFL pour de bon en tant que receveur #1 : 98 réceptions, 1519 yards (record de franchise) et 13 TDs, avec notamment 7 TDs de 40+ yards. Cobb a également pris du galon avec une année monstre à 91 réceptions, 1287 yards et 12 TDs; les deux forment le premier duo de receveurs de l’histoire de la ligue avec 90+ réceptions, 1200+ yards et 12+ TDs, et le troisième à dépasser 1200+ yards et 10+ TDs. De plus, ils sont #1 et #2 en QB Rating dans leur direction avec 134.3 pour Cobb et 128.8 pour Nelson, n’en jetez plus merci.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Jordy+Nelson+Randall+Cobb+NFC+Championship+hCv6ZkgTC2Ql.jpgOn espère pour le rookie Davante Adams, choisi comme eux au 2e tour, qu’il aura la même progression; en attendant il a su se montrer à certains moments cruciaux de la saison (Miami, New England, Dallas) mais a connu les affres d’une saison rookie par ailleurs : 38 réceptions, 446 yards et 3 TDs. Il a pris la place d’un Jarrett Boykin qui est littéralement tombé dans un trou noir après sa très bonne saison 2013; le #11 a été relégué sur équipes spéciales mais il s’est quand remarqué en forçant 2 fumbles. Chez les Tight Ends, l’absence de Jermichael Finley continue d’être difficile à remplacer, même si Andrew Quarless et le rookie Richard Rodgers ont montré de belles choses : 49 réceptions, 548 yards et 5 TDs à eux deux. Si on doit fustiger le corps de receveur pour une chose, c’est qu’il a toujours tendance à faire des drops (35, 5e NFL), dont ce match atroce contre Buffalo (8 !) dont le symbole est Nelson qui laisse tomber probablement le TD de la victoire sur une bombe alors qu’il est tout seul.

Autant dire que Green Bay a plutôt bien passé une année offensive où une partie de ses talents était jeune : 368.1 yards par match (6e) dont 266.3 à la passe (8e) et 119.8 au sol (11e). Mais plus intéressant, ils ont terminé en tête dans les points marqués (30.4) et également en turnover ratio (+14); cela grâce à une attaque qui a très peu perdu la balle (13, top NFL) et une défense qui en a volé 27. Tournons-nous d’ailleurs vers cette escouade défensive qui a montré deux visages cette saison : avant et après la défaite à New Orleans.

C’est bien ce sursaut d’orgueil en deuxième partie de saison qui a permis à l’escouade de finir sur des chiffres plutôt sympathiques de 22.1 points encaissés (14e), 347.3 yards (15e) ou 41.3% de conversion de 3e tentative adverse (18e). Parce que si on regarde le split passe/course, on voit de suite le souci : 222 yards à la passe (7e) et 125.3 au sol (26e). Et encore, à la fin de la première moitié de la saison les Packers étaient bons derniers en défense contre la course; cela a été LE gros point noir de la saison. Cela a commencé sur la ligne défensive où l’absence de B.J. Raji, qui devait se repositionner dans son poste préférentiel de Nose Tackle, a fait énormément de mal. L’équipe a dû signer l’ancien Viking Letroy Guion, qui a été une bonne signature dans l’ensemble avec 3.5 sacks et 1 fumble forcé, mais qui n’a pas été non plus la Réponse avec un R majuscule. Le Defensive End Mike Daniels a encore été la star de l’unité : 8.3% de run stops, 41 pressions dont 5.5 sacks et un moteur qui ne s’arrête jamais; GB a besoin de plus de joueurs comme lui. Le sophomore Datone Jones a bien progressé dans le pass-rush avec 19 pressions dont 1.5 sack et a dévié un Field Goal crucial contre Dallas, mais il a également des soucis contre la course; c’est un peu le même topo pour son camarade de draft Josh Boyd. Suite à la déroute contre les 49ers en playoffs 2012, les Packers ont voulu des DL un peu plus légers et athlétiques, ce qui aide pour mettre la pression, mais moins pour ce qui est de faire le plot et stopper la course.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Julius+Peppers+Minnesota+Vikings+v+Green+Bay+-e_J44oNBUfl.jpgAlors comment expliquer le relatif regain de forme de la défense au sol en deuxième partie de saison ? Une part de Clay Matthews à l’intérieur, et une demi-cuillère de Sam Barrington. Les Packers ont en effet tenté un pari en faisant jouer leur meilleur pass-rusher à l’intérieur, et il a répondu comme il sait le faire : sans arrêter de cavaler. Il n’est clairement pas un Inside LB de formation et il se sort parfois tout seul de l’action (ce qui lui arrive aussi en OLB), mais il a su contribuer au sol sans laisser tomber le pass-rush pour autant : il termine avec 48 pressions dont 11 sacks. Et ce déplacement a été rendu possible par l’excellente saison en Outside LB de Julius Peppers, prouvant que 1) Ted Thompson ne signe pas souvent en Free Agency mais quand il le fait ça compte, et 2) Peppers avait raison de vouloir absolument jouer en 3-4 un jour. Même à 34 ans, « Poivres » a toujours des qualités athlétiques hors norme pour peu qu’on sache le préserver : 50 pressions, 7 sacks, 4 fumbles forcés auxquels il faut rajouter 2 sacks et 2 fumbles forcés en playoffs dont le crucial sur DeMarco Murray, et enfin 2 INTs remontées pour des TDs. Il devrait pouvoir rempiler au moins pour un an, car il a été un leader non seulement sur le terrain mais surtout en dehors. Barrington a donc été l’autre élément intéressant en ILB, même s’il lui reste une marge de progression; de toute façon il faut de l’aide, car Brad Jones et A.J. Hawk ont été logiquement libérés – le premier après ses X pénalités offrant des First Downs et le second car il est vraiment sur la pente descendante. Mike Neal manque énormément d’impact et Nick Perry ne semble pas progresser aussi vite qu’attendu, même s’il est loin d’être un maillon faible (c’est juste qu’un premier tour dans sa 3e année devrait pouvoir faire plus).

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Morgan+Burnett+Green+Bay+Packers+v+Tampa+Bay+a1C5fSmnD_zl.jpgBref, ce front-7 mi-figue mi-raisin manque de profondeur/talent à certains postes, ce qui explique les difficultés contre le jeu au sol, et c’est quelque part le symbole de drafts moyennes dans ce compartiment de la part de GB depuis quelques temps (vous vous souvenez du 2e tour de 2011, le Defensive Tackle Jerel Worthy ? Libéré). C’est vraiment dommage parce que s’il y a bien une unité défensive où les Packers savent se renforcer, ce sont les arrières. Même si Tramon Williams n’est jamais vraiment revenu à son vrai niveau (autour de 2010) après sa blessure, il a fait une année potable : certes il a lâché 8 TDs mais il a réussi 3 INTs et 9 passes défendues, et son expérience est précieuse. Néanmoins le jeune Davon House pousse pour lui prendre sa place, avec 3 TDs, 1 INT et 8 passes défendues; il est un plus physique que Williams. On est tous d’accord pour dire que Sam Shields a probablement été un peu surpayé, ce qui fait que forcément sa saison peut paraître un peu fade : 5 TDs, 2 INTs et 7 passes défendues avec environ 1 passe sur 2 autorisée; si on repense à sa vraie valeur, elle est correcte. Du côté des slots CB, on voudrait vraiment voir Casey Hayward jouer un peu plus : à chaque fois il fait des saisons excellentes comme celle-ci avec 2 TDs, 3 INTs dont une pour un TD et 4 passes défendues; il sait aussi apporter son appui dans la défense contre la course. Micah Hyde a été utilisé un peu dans tous les compartiments avec des résultats divers : un peu trop de réceptions autorisées (71%) mais une capacité de playmaker évidente (2 INTs). Enfin, les Packers peuvent être rassurés : ils ont maintenant deux Safeties qui connaissent leur rôle et le jouent bien. Morgan Burnett (photo) est redevenu une tour de contrôle qui cogne dur contre la course (8.3% de run stops, 3e NFL), alors que le rookie Ha-Ha Clinton-Dix a appris le métier à la dure (hello Gronk !) mais a été très correct en couverture : 52%, aucun TD, 1 INT et 3 passes défendues. Bien sûr dès qu’on échange les rôles, c’est de suite bien plus compliqué : HHCD a raté 15 plaquages et Burnett a pris 4 TDs, mais comparé à ce que Green Bay avait avant, c’est une très bonne cuvée 2014.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Micah+Hyde+Detroit+Lions+v+Green+Bay+Packers+7nj8ZbOO9iml.jpgMalheureusement, le bon jeu des arrières n’a pas suffi à couvrir les déficiences à la course, et il n’aurait de toute façon pas suffi à couvrir l’horreur qu’ont été les équipes spéciales cette année. Elles sont les pires de la NFL, tout simplement, et on peut retracer le début des problèmes aux blessures de Sitton et Lang, qui ont pu continuer en attaque mais ont été retiré de la protection sur équipes spéciales : les Packers ont eu SEPT (7) coup de pied contrés – 3 sur Field Goals, 2 sur transformation et 2 sur punts. Mais ce n’est pas tout, car la couverture aussi a été difficile avec deux TDs sur retour encaissés. Tim Masthay a passé deux matchs sans rien faire, mais il a été moyen le reste de la saison. Les retours de kicks n’ont rien donné pendant toute la saison. Les seuls points positifs sont Mason Crosby qui a définitivement mis 2012 derrière lui avec 27/33 en Field Goals ainsi qu’une finale NFC parfaite (5/5) et Hyde (photo) qui a réussi 2 TDs sur retours de punt; et encore, Crosby manque de jambe pour aller chercher les touchbacks parfois. Il n’est donc pas surprenant de voir que Green Bay perd en partie la finale NFC sur deux grosses erreurs de l’unité.

Une nouvelle grosse déception donc pour les Cheeseheads, mais également la confirmation qu’il reste la crème de la NFC tant qu’Aaron Rodgers est là. Néanmoins McCarthy a décidé de taper du poing sur la table en surprenant son monde par l’abandon du play-call offensif, et le message est clair : cela commence à bien faire de voir ces opportunités s’échapper toujours pour les mêmes raisons – blessures, défense, équipes spéciales. Il va désormais vraiment mettre son nez dans tout ce qui se fait sur le terrain, car même si l’attaque peut toujours marquer plus de points, il est difficile de ne pas pointer du doigt les deux autres escouades. Le mot d’ordre pour 2015 sera donc de trouver un vrai talent au premier tour dans le front-7, et de finir le boulot.

 

Les besoins

 

Inside Linebacker, ou accessoirement Defensive/Nose Tackle pour mettre fin aux problèmes du front-7, et remettre un peu CMIII à l’extérieur. Ensuite, si jamais Cobb et/ou Bulaga ne sont pas resignés, il faudra penser à les remplacer.

 

Le futur

 

Domicile : Chicago, Detroit, Minnesota, Saint-Louis, Seattle, Dallas, Kansas City, San Diego.
Extérieur : Chicago, Detroit, Minnesota, Arizona, San Francisco, Carolina, Denver, Oakland.
Record cumulé en 2014 : 135-120-1 (0.529, 14e).

Au moins Seattle va venir à Lambeau cette fois ! Mais les Packers se préparent des déplacements fumeux à San Francisco (leur bête noire récente), Carolina, Arizona ou Denver. Un bon calendrier qui tape, surtout que Minnesota progresse et Chicago a mis les coachs de son côté pour revenir aux affaires.