Draft Preview 2015 : Quarterbacks

Draft Preview 2015

 

1. Jameis WINSTON, Florida State

RS Sophomore
1.93 m, 105 kgs
2014 : 13 matches joués, 305/467 (65.3%), 3907y (8.4/att), 25 TD, 18 INT.

Forces

Vainqueur du Heisman Trophy en 2013, Jameis Winston est le prototype du QB old school efficace avant tout dans la poche. Il possède le gabarit en phase avec son style de jeu, à savoir grand et solide dans le haut et surtout le bas du corps, et des mains adéquates. Sa force de bras est très bonne, et il a le talent pour effectuer tous les types de passes, ce qui est d’autant plus remarquable en prenant en compte sa mauvaise mécanique qui ne permet pas de maximiser son potentiel dans ce domaine. De la même façon, son touché de balle est d’un bon niveau, lui permettant notamment de lober les LBs. L’ancien Seminole de Florida State a fait preuve de solidité physique dans la poche durant sa carrière universitaire, n’hésitant pas à attendre le dernier moment pour passer, quitte à encaisser un choc.

Winston dispose également d’une très bonne intelligence de jeu. Il est ainsi capable de lire les défenses pré-snap et de faire des ajustements sur la ligne de scrimmage (changer le schéma de protection, appeler un audible…). Sa gestion de la poche est bonne, il sait se déplacer subtilement vers l’espace libre pour pouvoir armer plus confortablement. Face à la pression adverse il n’hésite pas à avancer dans la poche, conserve son calme et garde la tête levée pour trouver un receveur disponible. Il a démontré tout au long de ses deux années à FSU une capacité à interpréter rapidement ce qu’il voit, à progresser dans ses lectures pour trouver le receveur ouvert. Ensuite, il a cette faculté d’anticiper les fenêtres de passe pour distribuer le jeu à ses WR dans le bon timing, et ce avant même qu’ils aient fini d’exécuter leurs routes. Cette qualité est rare chez les jeunes QBs, et cela devrait lui offrir la possibilité de jouer dès sa première année.

Solide sur ses jambes, il est capable d’étendre un jeu qui semble perdu à l’instar d’un Big Ben. En effet, il est doté de qualités athlétiques moyennes mais suffisantes pour s’échapper de la poche si nécessaire. Sa précision en mouvement est globalement assez bonne, ce qui étoffe son talent de passeur. QB agressif, dans la lignée des plus grands gunslingers de l’histoire, Winston joue le jeu pour gagner et non pour ne pas perdre. Ainsi il n’est pas effrayé à l’idée de tester les DBs adverses dans le jeu long, et donne des opportunités à ses receveurs dans les un contre un. Sa mentalité de passeur est forte, et il ne se montre pas affecté par ses éventuelles erreurs commises pendant le match. Intercepté 3 fois ou bien zéro, il jouera de la même façon.

Faiblesses

Premièrement, une des faiblesses de Jameis Winston se situe au niveau technique. En effet, sa mécanique générale de lancer est loin d’être parfaite. Son jeu de pieds est trop inconstant et irrégulier, son mouvement de lancer est trop long à se développer et ressemble plus à celui d’un lanceur de baseball, ce qui permet aux défenseurs d’anticiper plus facilement. Il a également tendance à trop souvent lancer la balle en s’appuyant sur sa jambe arrière, au lieu de transférer son poids vers l’avant de son corps sur sa jambe d’appui. Ensuite, sa prise de décision laisse encore à désirer, Winston ayant lancé trop de passes impossibles aux faibles chances de réussite. Ce défaut est d’autant plus étrange quand on connait son intelligence de jeu, ce qui laisse néanmoins penser qu’il peut le corriger.

Une autre faiblesse de Winston est sa relative imprécision; il n’est pas, et ne sera sans doute jamais, le plus précis des passeurs. Ainsi son placement de balle est moyen, c’est-à-dire que s’il arrive à bien trouver ses receveurs, la situation dans laquelle Winston les place pour recevoir la balle ne leur permet pas de créer beaucoup de yards après réception. De plus, il devra améliorer sa vision du jeu notamment sa faculté à lire le premier rideau de couverture (LB, SS…); il a été intercepté plusieurs fois de cette façon la saison dernière. Enfin, suite à ses nombreux dérapages hors du terrain, Jameis Winston devra prouver aux General Managers et Head Coaches NFL qu’ils peuvent lui faire confiance.

 

2. Marcus MARIOTA, Oregon

RS Junior
1.93 m, 101 kgs
2014 : 15 matches joués, 304/445 (68.3%), 4454y (10.0/att), 42 TD, 4 INT
+ 135 courses, 770y, 15 TD.

Forces

Vainqueur du Heisman Trophy en 2014, Marcus Mariota est un QB prospect qui divise les scouts. Il est doté des mensurations rassurantes chez un QB, à savoir une bonne taille et de grandes mains. De plus, il possède de bonnes mécaniques, avec un jeu de pieds bien coordonné et un superbe mouvement de lancer ultra rapide grâce auquel il peut dégainer rapidement. Sa force de bras, sans être excellente, est assez bonne et lui permet d’exécuter tout type de passes. Il dispose également d’un bon touché de balle qui lui permet notamment de pouvoir lober les défenseurs et déposer la balle dans les mains de ses receveurs. Il est aussi capable de varier la vélocité de ses lancers. De manière générale sa précision de passe dans le jeu court et intermédiaire, depuis la poche, est satisfaisante; elle est cependant meilleure lorsqu’il vise ses cibles au milieu du terrain. L’ancien Duck d’Oregon est également très précis lorsqu’il doit passer la balle en mouvement, que ce soit sur la droite ou sur la gauche. En la matière, il est rapidement capable de replanter ses pieds et d’enchainer instantanément sa passe.

Mariota a démontré une vraie volonté d’être un passeur avant d’être un coureur. A ce titre, il montre une capacité à progresser d’une lecture à l’autre tout en restant dans la poche. En tant que passeur, Mariota est à son aise lorsqu’il doit se débarrasser rapidement de la balle, domaine où il démontre une prise de décision rapide et un bon placement de ses passes dans le jeu cours. Bien que moins naturel dans ce domaine et pouvant encore progresser, son management de la poche est assez bon : il est ainsi capable de se déplacer subtilement pour éviter le pass rush adverse et être en meilleur position pour distribuer le jeu. Disposant de grandes qualités athlétiques, Mariota constitue une double menace pour les défenses. En effet son accélération et sa vitesse lui permettent de s’évader de la poche et de gagner de longs gains à la course, sur des scrambles (courses improvisées) ou sur read-option. Bien que possédant des qualités physiques exceptionnelles, Mariota préfère garder le plus longtemps possible sa tête levée lorsqu’il part en course pour chercher jusqu’au dernier moment une option de passe.

Faiblesses

La grande faiblesse de Marcus Mariota vient du système dans lequel il a évolué au niveau universitaire. En effet, le système de jeu des Ducks est très favorable aux QBs, avec des lectures simplifiées, ce qui pose la question de la faculté de transition vers un système pro. De plus, il a pris la grande majorité de ses snaps en position de shotgun, alors qu’en NFL il devra apprendre à prendre plus de snaps derrière le centre (et ce même avec la tendance actuelle en NFL vers le shotgun). Mariota n’a pas non plus démontré une aptitude à passer avec anticipation : il est un passeur see-it qui attend que ses receveurs aient développé leurs routes avant de leur lancer la balle. On ne l’a pas vu faire preuve d’une capacité à passer la balle dans des fenêtres étroites type NFL. Il lui faudra donc progresser dans ces domaines qui sont des qualités essentielles pour devenir un QB NFL performant. Si son bras est correct, il n’est pas non plus excellent, et il doit de ce fait être attentif à sa technique pour générer une vélocité suffisante.

Une autre faiblesse de Mariota est sa tendance à précipiter ses lancers lorsqu’il commence à sentir le pass-rush adverse se rapprocher. Il doit apprendre à garder son calme, ayant parfois une mauvaise appréciation de la pression et sentant ses adverses plus proches qu’ils ne le sont en réalité. Sa gestion de la poche peut aussi être améliorée, car par moment ses déplacements manquent de naturel, de mesure et d’intelligence; il a ainsi encaissé des sacks largement évitables. Enfin, sa prise de décision est encore trop inconstante comme l’a montré son match contre FSU lors du dernier Rose Bowl : vouloir être le héros conduit parfois à de grosses erreurs.

 

3. Brett HUNDLEY, UCLA

RS Junior
1.91 m, 103 kgs
2014 : 13 matches joués, 271/392 (69.1%), 3155y (8.0/att), 22 TD, 5 INT
+ 159 courses, 644y, 10 TD.

Forces

QB aux bonnes qualités athlétiques, Brett Hundley possède les caractéristiques pouvant faire de lui le candidat idéal pour une équipe cherchant un QB à développer. Tout d’abord, il passe le test physique, étant doté d’une bonne taille et d’un haut du corps bien développé combiné à de très grandes mains. Son mouvement de lancer est plutôt bon, ce qui lui permet de dégainer assez rapidement. De plus son jeu de pieds est bien exécuté, fluide et précis. Il dispose également d’une superbe puissance de bras qui lui offre la possibilité d’effectuer toutes les passes sans forcer. Il a aussi démontré qu’il savait donner de la vélocité à ses lancers lorsqu’il transfert bien son poids sur sa jambe d’appui.

Quand il peut bénéficier d’une protection dans la poche Hundley a prouvé qu’il pouvait réussir les passes les plus difficiles comme par exemple les backshoulders, les passes sur l’épaule arrière du receveur. Il a la volonté de progresser dans ses lectures, ce qui lui était demandé à UCLA. Il a aussi par moment montré une bonne capacité à avancer dans la poche pour éviter les pass-rushers extérieurs et ainsi se mettre en bonne position pour passer. Il n’a pas peur d’encaisser un choc lorsqu’il cible un receveur ouvert. Il sait aussi donner une chance à ses receveurs et n’hésite pas à être agressif dans ses passes. L’ancien Bruin de UCLA a les qualités athlétiques pour être une double menace pour n’importe quelle défense : son accélération et sa vitesse au-dessus de la moyenne pour un QB lui permettent de non seulement pouvoir s’échapper rapidement de la poche, mais aussi de pouvoir créer de long gains, que ce soit en improvisant ou en sur read-option. Enfin, Hundley est un playmaker, capable de créer un jeu à partir de rien grâce à ses qualités athlétiques et son bras.

Faiblesses

Le premier gros défaut de Brett Huntley est son attitude face à la pression. En effet, lorsqu’il sent les pass-rushers à proximité, au lieu de calmement essayer de se repositionner et de garder la tête levée pour trouver une option de passe, il baisse rapidement ses yeux et cherche à quitter la poche. Sa gestion de la poche est plus que moyenne, ne distinguant pas les espaces libres où avancer pour pouvoir armer convenablement; il se dirige souvent vers les DLs adverses. Dans la poche, son horloge interne est très mauvaise : il la quitte parfois trop tôt et sans raison, et d’autres fois il reste immobile trop longtemps. Il est aussi très lent dans sa compréhension du jeu et dans sa progression d’une lecture à l’autre. De plus, Hundley n’a pas (encore) la capacité à lire et comprendre les défenses adverses pré-snap et s’adapter en conséquence. Cela peut en partie s’expliquer par le fait qu’il ne lui était permis aucun ajustement à UCLA.

Sa précision de passe est également irrégulière : la saison dernière il a manqué trop de receveurs ouverts, n’exécutant pas sa mécanique avec constance, ne transférant pas toujours correctement vers l’avant de son corps et sa jambe d’appui au moment de la passe. Il n’est pas un passeur très efficace hors de la poche, sa précision en mouvement est inconstante, notamment du fait de d’une mauvaise mécanique; il n’aligne pas bien ses épaules au moment de la passe. Hundley n’a pas encore montré une capacité à lire les défenses et anticiper une fenêtre de passe; il est surtout un passeur see-it, attendant que les receveurs exécutent leurs routes avant de leur lancer la balle. Enfin, Brett Hundley est encore très irrégulier dans sa prise de décision, et doit apprendre à mieux choisir ses passes pour éviter les pertes de balle.

 

4. Garrett GRAYSON, Colorado State

RS Senior
1.88 m, 97 kgs
2014 : 13 matches joués, 270/420 (64.3%), 4006y (9.5/att), 32 TD, 7 INT.

Forces

QB titulaire à CSU ces 2 dernières saisons, Garrett Grayson est un prospect intéressant pour une équipe cherchant un QB a développer. Doté d’une taille moyenne, Grayson a surtout de grandes mains, critère que les scouts prennent en compte. L’exécution de son jeu de jambes et de pieds est bonne et constante, il sait transférer son poids sur sa jambe d’appui pour donner plus de vélocité à ses passes. Doté d’une force de bras moyenne, il compense cette déficience par un très bon toucher de balle qui lui sert notamment dans le jeu long, domaine dans lequel il s’est montré surprenant la saison dernière. Sa précision dans le jeu court est également bonne, celle dans le jeu intermédiaire étant correcte. Il sait lancer la balle dans le bon timing pour permettre à ses receveurs de produire des yards après réception. Grayson est aussi assez précis lorsqu’il doit sortir de la poche et lancer en mouvement. De plus, l’ancien Ram de Colorado State possède une bonne mentalité et n’hésite pas à tester les safeties ou à donner une chance à ses receveurs en un contre un.

Grayson a démontré du calme et de la patience dans la poche ainsi que la volonté de progresser d’une lecture à l’autre. Sa gestion de la poche est intéressante, étant capable de se déplacer pour éviter le pass-rush adverse et trouver un espace pour armer son lancer. Face à la pression, il est capable de garder la tête levée pour trouver une option de passe. Enfin, bien que n’étant pas un grand athlète, Garrett Grayson possède l’accélération et la vitesse suffisantes pour s’échapper de la poche et courir pour un first down.

Faiblesses

Tout d’abord, Garrett Grayson n’a pas les mensurations idéales du classique QB NFL en termes de taille et de poids. Au niveau de sa mécanique, son mouvement de lancer est particulier et loin d’être parfait : il a en effet tendance à trop enrouler son geste et faire partir son bras de trop loin. Son geste est par conséquent plus lent qu’il ne le devrait, ce qui donne plus de chances aux défenseurs de venir causer un fumble. Une autre faiblesse de Grayson est sa lenteur dans la progression de ses lectures. S’il montre une volonté de passer d’une cible à l’autre, son horloge interne est parfois trop lente : il fixe ainsi trop longtemps sa première option de passe, ce qui permet aux défenseurs d’anticiper. De plus, en général Grayson préfère attendre que son receveur développe complètement sa route avant de lui passer la balle, ce qui pose la question de sa faculté à lancer avec anticipation.

Sa puissance de bras moyenne l’oblige à être parfait dans sa mécanique pour que ses passes aient la vélocité suffisante. il a par exemple montré les limites de son talent naturel de passeur lorsqu’il ne pouvait pas parfaitement replanter ses pieds avant de lancer. Sa prise de décision doit également être améliorée, car il est encore trop irrégulier dans ce domaine et doit montrer une capacité de diagnostique plus rapide pour réduire son nombres d’erreurs. Doté de qualités athlétiques moyennes, il n’a pas les jambes pour constituer une double menace pour les défenses. Sa capacité d’improvisation est aussi très limitée. Garrett Grayson est à ce stade un QB qui profite d’un système plus qu’un QB qui sublime un système.

 

5. Bryce PETTY, Baylor

RS Senior
1.91 m, 104 kgs
2014: 12 matches joués, 270/428 (63.1%), 3855y (9.0/att), 29 TD, 7 INT.

Forces

QB titulaire à Baylor lors des deux dernières saisons, Bryce Petty a les capacités suffisantes pour se faire une place dans un roster NFL. Tout d’abord, il dispose d’un bon gabarit pour évoluer dans la poche en NFL : sa taille, son poids et ses mains correspondent aux standards recherchés par les scouts. Sa puissance de bras, sans être excellente, est plus que satisfaisante et lui permet de réaliser tous les lancers. De façon générale sa mécanique est assez bonne. Il exécute convenablement son jeu de pieds, et son mouvement de lancer est plutôt propre, ce qui lui permet de dégainer rapidement. Quand il a le temps de bien armer et qu’il n’est pas sous pression il a montré de belles choses, réussissant notamment de très belles passes dans le jeu long et intermédiaire; il possède également un bon toucher de balle et une faculté a varier la vélocité de ses passes comme dans la première partie du match contre Michigan State.

Passeur assez agressif, il n’a pas peur de tenter des bombes et donner une chance à ses receveurs. Doté de qualités athlétiques au dessus de la moyenne, il est capable d’échapper aux pass-rushers et de sortir de la poche si nécessaire grâce à une accélération convenable et une bonne vitesse. Il peut occasionnellement exécuter la read-option, cependant il reste avant tout un passeur « classique ».

Faiblesses

Bryce Petty a évolué au sein d’un système offensif très simplifié et qui lui demandait la majorité du temps de lancer sur sa première option de passe. Il a tendance à rester fixer trop longtemps sur sa première option, et de manière générale il est trop lent dans la progression de ses lectures. De plus, à l’instar d’un Brett Hundley sa gestion de la poche est loin d’être satisfaisante; il manque en effet de calme, de subtilité dans ses déplacements face à la pression et il ne distingue pas les espaces libres où se placer pour pouvoir passer. Il a également tendance à baisser les yeux à la moindre pression et à quitter prématurément sa poche. Son horloge interne est aussi loin d’être rôdée, et il n’a pas développé un grand feeling dans la poche.

Ensuite, il n’a montré aucune faculté à passer avec anticipation, attendant que ses receveurs soient complétement démarqués pour leur lancer la balle. Petty n’a pas non plus prouvé une capacité à diagnostiquer le jeu des défenses adverses pré-snap ce qui limite sa capacité d’adaptation; il aura besoin de coaching pour développer sa compréhension du jeu. Ayant principalement évolué en shotgun, il n’a pratiquement pas d’expérience derrière le centre, ce qui ne l’aidera pas dans sa transition chez les pros. L’ancien Bear de Baylor doit aussi progresser dans ses prises de décision. Enfin, si il est doté de la vivacité suffisante pour pouvoir, si nécessaire, sortir de la poche de protection, il ne possède pas les qualités athlétiques naturelles d’un Marcus Mariota ou d’un Hundley, et ne constitue pas une double menace pour les défenses.

[NDKuro : si je peux me permettre cette remarque qui n’est pas une critique, c’est assez révélateur de l’époque que le fait de ne pas être une double menace soit mis dans les faiblesses; il y a 10 ans on n’aurait même pas mentionné ça.]

 

Sleeper : Chris BONNER, CSU-Pueblo

Senior
2.01 m, 102 kgs
2014 : 15 matches joués, 258/461 (55.9%), 3291y (7.1y/att), 30 TD, 8 INT.

Forces

QB titulaire à CSU-Pueblo les deux dernières années après avoir commencé en Junior College, Chris Bonner a les attributs physiques recherché chez un QB NFL. En effet, sa taille est parfaite et lui permet d’avoir un très bonne vision dans la poche pour voir au dessus des défenseurs. Ensuite, sa puissance de bras est très bonne, lui permettant de lancer la balle à tous les niveaux (court, intermédiaire et long) sans effort; la vélocité de ses passes est aussi excellente. il a, par moment, démontré une grand précision dans ses passes longues. L’exécution de sa mécanique est propre. Son mouvement de lancer est bien exécuté et assez rapide, ce qui lui permet d’armer sa passe rapidement face à la pression adverse. Son jeu de pieds et satisfaisant, Bonner s’appuyant bien sur jambe avant pour donner plus de vélocité à ses lancers. De plus, malgré sa taille, il possède une belle mobilité dans la poche grâce à des pieds vifs qui lui permettent de se réorienter vers l’espace libre.

Il a également montré calme et patience derrière sa ligne offensive, et surtout une volonté de progresser dans ses lectures. Une autre qualité de Bonner est son aptitude à bien placer la balle lors de ses passes : ses receveurs sont souvent en mesure de créer des yards après la réception. Malgré son gabarit, il est doté de qualités athlétiques surprenantes lui permettant de pouvoir s’échapper de la poche face au pass-rush adverse. A ce titre sa précision en mouvement est d’un bon niveau.

Faiblesses

Une des faiblesses de Chris Bonner est qu’il se montre encore trop inconstant dans la précision de ses passes, ayant tendance à manquer ses receveurs lorsqu’il n’exécute pas bien sa mécanique. Ensuite, ses prises de décision doivent s’améliorer, forçant parfois trop ses passes, ce qui peut causer des interceptions. S’il est doté d’une belle force de bras, il manque cependant de toucher de balle : certaines de ses passes sont parfois trop fortes, ou sont trop droites et manquent d’arc dans leur trajectoire, ce qui permet aux DBs adverses de plus facilement les dévier. Son manque de toucher de balle se ressent notamment en red zone où le dosage des passes est très important.

De plus, Bonner est parfois un peu lent dans la lecture de ses options, et surtout il reste par moment trop focalisé sur sa première cible, ce qui permet aux défenseurs d’anticiper. Il tend aussi parfois à précipiter sa mécanique lorsqu’il sent la pression arriver sur lui; par exemple il ne replante pas toujours bien ses pieds avant de lancer alors qu’il a le temps de le faire. Enfin, Chris Bonner doit progresser dans sa compréhension du jeu, notamment dans la lecture des défenses pré-snap.