Draft Preview 2015 : Tight Ends
1. Maxx WILLIAMS, Minnesota
RS Sophomore
1.93 m, 113 kgs
2014 : 12 matches joués, 36 réceptions, 569y (15.8y/réception), 8 TDs.
Forces
Excellente combinaison de longueur et qualités athlétiques, Maxx Williams est le prototype du TE moderne contribuant avant tout en tant que receveur. C’est en grande partie grâce à ses capacités physiques que Williams domine ses adversaires. En effet, son extension et son timing lui permettent d’attraper les plus hauts ballons. Il peut aussi s’ajuster pour réceptionner les passes imprécises. Grâce à son gabarit il sait aussi recevoir les balles dans les situations de réceptions contestées, ce qui fait de l’ancien Gopher une excellente cible en red zone. Doté de mains immenses, Williams est un receveur sûr commettant peu de drops.
Il a l’habileté d’étendre ses longs bras pour attraper les passes loin de son corps, offrant ainsi à son QB un grand rayon de réception. Il dispose également d’une bonne vitesse en ligne droite qui se construit tout au long de la route, ce qui fait de lui un très bon receveur dans le jeu vertical au milieu du terrain où il excelle face aux LBs. De plus, ses qualités athlétiques font de Williams un très bon receveur après réception, domaine dans lequel il use d’une belle puissance pour casser les plaquages adverses. Max Williams est ainsi un véritable playmaker et était la saison dernière le TE ayant reçu le plus de passes de 25+ yards. Même si son run blocking est beaucoup moins développé, il a tout ce qu’il faut pour pouvoir contribuer dans ce domaine au plus haut niveau : ses long bras et ses grands mains lui donnent ainsi le potentiel pour devenir bon dans cet exercice.
Faiblesses
L’une des plus grandes faiblesses de Maxx Williams est sa capacité à courir ses routes : en effet, il exécute mal ses routes qui sont souvent imprécises. De plus, même s’il dispose d’une bonne vitesse, il ne sait pas la maintenir lors de ses changements de direction ce qui permet aux LBs/CBs qui le couvrent de revenir sur lui, d’anticiper ses mouvements et la passe à venir. Sous développé en tant que bloqueur, il manque de puissance que ce soit dans le haut ou le bas du corps pour être fiable; il doit également améliorer sa technique de block. En général, il se positionne mal et prend de mauvais angles pour s’engager face à son adversaire. De plus, il ne garde pas ses jambes suffisamment actives ce qui lui fait perdre de l’impact. En protection, il est encore trop inconstant et doit progresser techniquement. d’autant plus que sa puissance et sa vitesse de déplacement moyennes dans ce domaine ne lui permettent pas de masquer ses faiblesses.
2. Clive WALFORD, Miami
RS Senior
1.93 m, 114 kgs
2014 : 12 matches joués, 44 réceptions, 676y (15.4y/réception), 7 TDs.
Forces
Plus connu pour ses qualités de receveur, Clive Walford est aussi un bloqueur efficace. Il se sert ainsi de sa bonne accélération au snap pour s’engager rapidement sur son adversaire ce qui lui permet de prendre un avantage immédiat. Il sait comment placer ses mains et garde ses jambes et pieds actifs pour générer plus de puissance dans ses blocks. Ces capacités, combinées à une force surprenante du haut du corps, font de Clive Walford un bon run blocker capable de créer des lignes de course pour son RB. En protection, il profite de sa belle vitesse de déplacement pour suivre les pass-rushers par son kick-slide.
TE aux bonnes qualités athlétiques, l’ancien Hurricane brille avant tout en réception. Il possède ainsi une excellente explosivité au snap et une pointe de vitesse appréciable grâce auxquelles il peut être une très bonne cible pour son QB dans le milieu du terrain, que ce soit dans le jeu intermédiaire ou long. Watford est ainsi trop vif pour les LBs et/ou trop puissant pour les CBs. De plus, il a beaucoup progressé au niveau de ses mains, n’ayant commis que peu de drops en 2014. Il est aussi performant sur les réceptions contestées du fait de ses qualités athlétiques et de sa faculté à s’ajuster. Balle en main, Walford peut produire des yards après réception et il est capable d’éviter les défenseurs grâce à sa vivacité et à une bonne vision. Enfin, c’est un TE polyvalent pouvant jouer in-line (accolé à la ligne offensive), en H-back (en retrait de la ligne offensive) ou même dans le slot.
Faiblesses
TE capable de contribuer rapidement en NFL, Clive Walford doit malgré tout progresser sur certains aspects de son jeu. Ainsi, même s’il s’est récemment amélioré dans ce domaine, il a connu des problèmes de drops durant ses premières années universitaires et devra donc confirmer en NFL qu’il peut réceptionner les passes avec régularité. De plus, il manque de précisions sur ses routes. Ses adversaires les plus athlétiques peuvent ainsi anticiper et le suivre sans difficultés. Ses changements de direction manquent de soudaineté et il devrait faire un meilleur travail pour feinter ses adversaires afin de créer une séparation de façon plus régulière. Il ne pourra pas toujours compter sur sa seule vivacité pour être ouvert au niveau professionnel. Bon run blocker, il lui sera nécessaire de gagner en puissance notamment dans le bas du corps pour s’ancrer plus fermement face aux puissants DLs/LBs NFL. Sa protection est convenable, mais n’est pas au niveau de son run blocking et il devra développer ces aptitudes si il veut obtenir plus de temps de jeu.
3. Nick O’LEARY, Florida State
Senior
1.91m, 114 kgs
2014 : 14 matches joués, 48 réceptions, 618y (12.9y/réception), 6 TDs.
Forces
Petit fils du légendaire golfeur Jack Nicklaus, Nick O’Leary est un TE aux qualités physiques et athlétiques limitées qui compte sur sa technique et son intelligence pour contribuer. O’Leary est doté de très bonnes mains, et ne commet ainsi que peu de drops, ce qui est d’autant plus remarquable qu’il ne porte pas de gants. Il est ainsi capable de réceptionner des passes loin de son corps. Constant dans ses routes, ces dernières sont pour la grande majorité précises. Possédant un bon sens du jeu, il sait se placer dans les endroits libres face à une couverture de zone et donner une solution à son QB. Il est aussi capable d’improviser et de s’ajuster si nécessaire.
Polyvalent, l’ancien Seminole de Florida State peut évoluer in-line, H-back ou dans le slot. Bloqueur tenace et volontaire, il possède une bonne technique dans ce domaine. En protection son kick-slide est assez fluide, il déplace ses pieds rapidement et sait comment placer ses mains. En run block sa technique lui permet de compenser quelque peu son manque de puissance : il use bien de ses mains et garde ses jambes en mouvement pour repousser ses adversaires.
Faiblesses
Athlète très moyen, Nick O’Leary ne possède pas une grande explosivité au snap, ni la vitesse de pointe lui permettant d’être une menace sur le jeu long. De plus, il ne dispose pas d’une grande puissance, ce qui limite son impact en tant que bloqueur; certaines équipes auront ainsi du mal à le projeter comme in-line TE et le laisser en un contre un face aux pass-rushers NFL. Ses manques de force, taille et longueur ne lui permettent pas d’être efficace et dominant dans les situations de réceptions contestées, ce qui limite son potentiel en red zone. Ses routes sont bonnes, mais il manque cependant de soudaineté dans ses changements de direction, et ne peut créer une séparation constante avec le défenseur qui le couvre. Ses capacités le prédisposent donc plus à un rôle de H-back en NFL.
4. Ben KOYACK, Notre Dame
Senior
1.96m, 116 kgs
2014 : 13 matches joués, 30 réceptions, 317y (10.6y/réception), 2 TDs.
Forces
TE à l’ancienne, c’est avant tout par ses qualités de bloqueur que Ben Koyack devrait se faire, dans un premier temps, une place en NFL. En effet, il est techniquement au-dessus de la moyenne dans ce domaine : il sait comment placer ses mains pour mieux contrôler son adversaire en protection, et produire plus d’impact à la course. Il dispose aussi d’une bonne puissance dans le haut du corps qui lui permet de manoeuvrer son adversaire afin d’ouvrir des brèches assez régulièrement pour son RB. Ceci fait de l’ancien TE de Notre Dame un excellent run blocker. Son kick-slide est correct est bien exécuté, et il peut être souvent laissé en un contre un face aux pass-rushers adverses.
Il est doté d’une vitesse suffisante pour être un menace au milieu du terrain pour les LBs, et être une cible convenable pour son QB. TE athlétique, son accélération et sa taille lui offrent un bon potentiel en réception, même si cet aspect de son jeu était peu utilisé chez les Fighting Irish. Receveur naturel, Koyack dispose de bonnes mains et sait réceptionner les passes loin de son corps. Enfin, sa polyvalence est un autre de ses atouts, ayant évolué in-line, dans le slot, en H-back et même en Fullback.
Faiblesses
Bien que disposant d’un potentiel intéressant, Ben Koyack doit encore progresser sur ses routes. En effet, elles ne lui permettent pas de se séparer des LBs et CBs qui le couvrent, ce qui devrait être plus souvent le cas compte tenu de ses qualités athlétiques. Ses routes manquent de technique et son adversaire anticipe très souvent. De plus, possédant de bonnes bases en tant que bloqueur (notamment à la course), il doit cependant encore gagner en puissance pour accomplir tout son potentiel dans ce domaine. En protection, il risque d’avoir des difficultés à contenir les pass-rushers les plus explosifs, n’ayant pas la vitesse de pieds suffisante pour les suivre sur l’extérieur. De manière générale il n’est pas aussi avancé en protection qu’en run blocker où il pourra rapidement contribuer. Enfin, Koyack n’a que peu d’expérience en tant que TE receveur, ce qui explique qu’il soit encore sous-développé dans ce domaine.
5. Jeff HEUERMAN, Ohio State
Senior
1.96m, 115 kgs
2014 : 14 matches jués, 17 réceptions, 207y (12.2y/réception), 2 TDs.
Forces
TE aux qualités athlétiques au-dessus de la moyenne, Jeff Heuerman pourrait surprendre en NFL, après une saison senior décevante. L’ancien Buckeye dispose d’une belle pointe de vitesse qui lui permet de déborder les LBs et d’être une menace sur passes longues dans le milieu du terrain. De plus, il possède la taille et le timing pour réceptionner la balle à son plus haut point et il est capable d’attraper les passes imprécises.
Il possède également un bon potentiel en tant que pass blocker. En effet, du fait de sa longueur de ses bras il dispose d’un avantage dans ce domaine lui permettant de garder ses adversaires à distance. En la matière, son kick-slide est régulier et assez fluide pour un TE. En tant que run blocker il sait prendre les bons angles pour attaquer ses adversaires, et possède une puissance intéressante lui permettant de contribuer convenablement dans ce domaine. Mais surtout, Heuerman possède un physique pouvant lui permettre de potentiellement exceller dans le running game. Enfin, l’ancien d’Ohio State a démontré une certaine polyvalence, pouvant évoluer dans le slot ou dans une position plus traditionnelle d’in-line TE.
Faiblesses
L’une des faiblesses de Heuerman est son manque de vivacité. S’il possède une bonne vitesse, il a des difficultés pour se séparer de son adversaire, manquant de vivacité et soudaineté dans ses changements de direction. Ses routes sont également trop imprécises ou mal exécutées. De plus, l’ancien Buckeye n’est pas un grand receveur après réception : son manque de vivacité l’empêche d’être productif et d’échapper aux défenseurs. Disposant d’un potentiel intéressant en tant que bloqueur avec une technique correcte, il doit cependant encore progresser. Ainsi il lui sera nécessaire de prendre un peu de muscles pour gagner en puissance, car il se fait déstabiliser trop facilement face aux pass-rushers les plus puissants. Enfin, en tant que receveur, Heuerman est trop sujet aux sautes de concentration.
Sleeper : Jean SIFRIN, UMass
Junior
1.96m, 111 kgs
2014 : 11 matches joués, 41 réceptions, 637y (15.5y/réception), 6 TDs.
Forces
Prospect atypique de 27 ans, Jean Sifrin est un TE longiligne et athlétique disposant de qualités pouvant intriguer de nombreuses équipes NFL. En effet, il possède une bonne pointe de vitesse qui lui permet d’être une menace dans le seam sur passe longue et intermédiaire. Encore peu développé comme receveur, ses routes sont pourtant assez naturelles et fluides malgré son manque d’expérience et les progrès qui lui restent à accomplir.
Il a aussi démontré une habileté à utiliser sa taille et réceptionner la balle en son plus haut point. Ses longs bras lui offrent un grand champ de réception pour son QB, ce qui en fait potentiellement une cible intéressante en red zone. Il est également efficace une fois la balle dans les mains, étant capable de produire beaucoup de yards après réception. Son physique lui permet de se défaire des plaquages adverses, alors que sa vitesse et son explosivité lui donnent les moyens d’esquiver les plaqueurs et de prendre les espaces rapidement.
Faiblesses
Prospect intéressant, Sifrin est malgré tout déjà âgé de 27 ans, ce qui devrait rebuter plus d’une équipe à lui donner sa chance [NDKuro : après la perte de Jordan Cameron et la draft d’un autre « vieux prospect » au premier tour en Brandon Weeden, on en connaît au moins une qui ne sera pas rebutée]. De plus il est très inexpérimenté en tant que bloqueur, car on ne lui demandait pas beaucoup de le faire à UMass. De ce fait, sa technique est loin d’être aboutie dans ce domaine, que ce soit dans son kick-slide, le positionnement de ses mains, etc. Il ne possède pas la puissance nécessaire notamment dans le haut du corps ou un bon jeu de pieds pour compenser ces déficiences.
Encore sous-développé, il ne maîtrise pas toutes les subtilités du poste de TE, que ce soit à la réception ou dans les blocks. En effet, s’il a démontré un potentiel intéressant en tant que receveur, ses routes sont encore trop imprécises. De plus Sifrin n’est pas un receveur naturel et se sert encore trop de son corps pour réceptionner les passes. A ce stade, Jean Sifrin reste un body catcher : si la balle n’est pas sur lui, il aura du mal à aller la chercher.