Gameday : Matchs du Dimanche Week 14
Sommaire
Pittsburgh Steelers @ Cincinnati Bengals
Saint-Louis Rams @ Washington Redskins
New York Giants @ Tennessee Titans
Carolina Panthers @ New Orleans Saints
New York Jets @ Minnesota Vikings
Baltimore Ravens @ Miami Dolphins
Indianapolis Colts @ Cleveland Browns
Tampa Bay Buccaneers @ Detroit Lions
Houston Texans @ Jacksonville Jaguars
Buffalo Bills @ Denver Broncos
Kansas City Chiefs @ Arizona Cardinals
Seattle Seahawks @ Philadelphia Eagles
San Francisco 49ers @ Oakland Raiders
New England Patriots @ San Diego Chargers
Pittsburgh Steelers (7-5) @ Cincinnati Bengals (8-3-1)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Paul Brown Stadium |
| Titre | Survivre dans l’AFC North |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
On rentre dans la dernière ligne droite en NFL, et la bataille la plus intéressante est en AFC North où les quatre équipes peuvent encore prétendre à remporter la division. Les Bengals ont quand même pris un sérieux avantage en étant les seuls à gagner la semaine dernière, surtout que ce match nul contre Carolina leur donne théoriquement deux victoires d’avance sur tous leurs poursuivants; des poursuivants dont font partie les Steelers qui vont chercher à combler cet écart dans la double confrontation qui arrive contre Cincinnati.
La première manche se déroule dans l’Ohio et les hommes de Mike Tomlin vont devoir se secouer les puces et ne pas laisser les locaux partir devant comme les Saints l’ont fait à Heinz Field la semaine dernière. Pour cela, Ben Roethlisberger va encore une fois compter sur ses armes explosives : le coureur/receveur Le’Veon Bell, les receveurs Antonio Brown, Markus Wheaton, Martavis Bryant et le Tight End Heath Miller. Sa ligne offensive, si elle ne casse pas des briques, devrait pouvoir contenir le faible pass-rush de Cincinnati et ouvrir des brèches dans une défense au sol passoire. On risque en effet d’avoir une bonne dose de Bell dans tous les compartiments de jeu face à une défense dont le front-7 peine à avoir un impact. Les Steelers devraient se baser là-dessus pour manger le chrono.
En effet, mis à part Carlos Dunlap ou Geno Atkins, on est très loin du front-7 de l’année dernière. D’où cela peut-il venir ? De plusieurs choses : tout d’abord, l’unité a perdu Michael Johnson (parti aux Buccaneers) et James Harrison (retourné aux Steelers). De plus, Ray Maualuga et Vontaze Burfict ont connu une année compliquée avec les blessures, et peut-être qu’un jeune comme Vincent Ray, qui avait fait une bonne saison l’année dernière, n’était pas encore prêt à jouer un rôle majeur, surtout sans Harrison à ses côtés. Tout cela mis bout à bout peut expliquer que le pass-rush et la défense au sol sont bien moins efficaces que l’année dernière, et ça risque d’être un énorme problème contre Roethlisberger et Bell. Heureusement pour eux, les arrières menés par Leon Hall, Terence Newman et George Iloka sont solides, mais ils vont avoir besoin d’aide pour contenir toutes les menaces offensives de Pittsburgh.
En face, on peut se demander si on va voir le bon Andy Dalton qu’on a revu pendant quelques semaines ou celui qui s’est écrasé à Cleveland (il était malade contre Tampa Bay, donc on lui donne un passe). On peut aussi répondre à la question en disant simplement qu’il ne devrait pas avoir énormément de travail à faire si la défense des Steelers joue comme contre New Orleans. Il va pouvoir s’appuyer sur un jeu au sol qui voit l’alternance entre Jeremy Hill et Giovani Bernard, et qui devrait avancer suffisamment pour alléger sa charge dans le domaine aérien. Celle-ci n’est d’ailleurs pas forcément mise à mal, car même si le Right Tackle Andre Smith est sur IR et que Marshall Newhouse n’est probablement pas la solution pour protéger Dalton, le pass-rush des Steelers manque de mordant. Dalton devrait avoir le temps de distribuer les passes à ses cibles comme A.J. Green ou Mohamed Sanu, voire réaliser quelques trick plays pour dérouter la défense.
Une défense qui a explosé contre New Orleans, et qui se prépare un nouveau match compliqué si elle ne réagit pas. Elle va récupérer Jarvis Jones en espérant que ça lui donne plus de possibilités dans le pass-rush, mais elle va devoir faire sans un de ses leaders, le Defensive End Brett Keisel qui est sur IR. Cela ne fait qu’affaiblir encore plus une défense au sol qui a du mal malgré la présence de Lawrence Timmons, et les Bengals pourraient bien en profiter, surtout si Steven McLendon n’est toujours pas disponible suite à sa blessure. Au niveau de la défense aérienne, Jones doit absolument aider le pass-rush à décoller aux côtés de Cameron Hayward et Jason Worilds pour ne pas exposer une arrière-garde friable. William Gay est un bon élément, mais il risque d’être un peu seul avec Ike Taylor ou Mike Mitchell à côté de lui. Clairement la pression doit arriver sur Dalton et la défense au sol doit se réveiller sinon le match va être très long pour les visiteurs.
Cincinnati est logiquement favori, étant en tête de la division et à domicile. A moins d’un réveil des défenses (toujours possible en AFC North), ça risque d’être un match plutôt offensif et basé sur le jeu au sol si la température est assez basse. Attention quand même, car les Steelers ne sont jamais aussi redoutables que le dos au mur et quand les degrés descendent.
Saint-Louis Rams (5-7) @ Washington Redskins (3-9)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 19:00 |
| Lieu | FedEx Field |
| Titre | 8 contre 1 pour les Rams |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Non, il ne s’agit pas d’un pari ou d’une côte quelconque. Il s’agit du ratio de joueurs draftés par les Rams avec le seul pick échangé avec les Redskins en ce 26 avril 2012. Ce jour là, les petits gars du Missouri estimant qu’ils ont plus de trous dans leur roster que dans le gruyère français et estimant que le jeune Sam Bradford peut faire le job au poste de QB, vont accepter d’échanger leur second choix du premier tour contre 3 choix de premiers tours (2012, 2013, 2014) et un choix de second tour (2012) avec la franchise de Washington. Seulement dans le Missouri, un pick ça fait des petits et de quatre choix ce sont au final 8 joueurs qui à la suite de cet échange vont rejoindre le roster des Rams.
Greg Robinson, Alec Ogletree, Stedman Bailey, Zac Stacy, Michael Brockers, Janoris Jenkins, Isaiah Pead et Rokevious Watkins, ce sont les 8 joueurs qui auront au final été choisis à la place de Robert Griffin 3ème du nom. Si Watkins est depuis parti chez les Chiefs et si Pead ne joue pas cette saison, les 6 autres ont de bien meilleures fortunes. Bailey est de plus en plus ciblé, Stacy, bien que barré par un rookie RB est un jeune qui prouve qu’il peut y arriver, Robinson s’affirme de plus en plus comme le futur LT starter de la franchise et Brockers, Jenkins et Ogletree sont des starters d’une défense des Rams qui est passée à la vitesse supérieure depuis 7 matchs. Pendant ce temps là, RG3 s’est fait voler la place de starter en sanction à des performances médiocres et sans doute aussi à un manque d’humilité. Entre deux équipes qui n’ont plus rien à espérer de la saison, à quoi pouvons-nous nous attendre ?
Déjà, le remplaçant de RG3. Sans énorme doute, cela devrait être Colt McCoy, ce dernier ayant rendu une copie assez propre malgré la défaite de la semaine dernière (392 yards, 3 TD, 0 INT, rating 113.1). Mais il devra encore composer avec un ligne qui ne l’aime pas (je ne vois pas comment expliquer sinon que sur les 39 sacks concédés par un QB de Washington en 12 matchs, lui seul avec 2 matchs et demi en soit déjà à 11). Et face à lui se présente en plus une défense qui sur les 7 derniers matchs a compilé 27 sacks et qui vient en plus de récupérer Chris Long, comme si Robert Quinn, Aaron Donald et les autres ne suffisaient pas. Du côté de ses cibles, le meilleur marqueur de TD à la passe, DeSean Jackson, est très incertain et le QB devra s’appuyer sur Pierre Garçon, le RB polyvalent Roy Helu et le TE Niles Paul pour progresser. Et ça ils savent le faire. Ils savent aussi s’appuyer sur le jeu de course et plus précisément sur Alfred Morris, ses 7 TDs et surtout ses 4,3 yards par course pour avancer. Mais là où ils peinent, c’est sur les moments décisifs comme ces troisièmes tentatives qui ne sont réussies que moins d’une fois sur trois (ils sont même meilleurs sur les quatrièmes avec 4 sur 10). Et cette équipe des Redskins qui marque trop peu va en plus affronter une équipe permissive en début de saison mais qui tend à s’améliorer grandement.
Si vous avez bien tout lu Freud et le petit chapitre ci-dessus, vous avez compris que les Redskins progressent plutôt bien mais marquent plutôt peu. Et bien figurez-vous qu’en défense c’est pareil, niveau yards on est loin des passoires, mais par contre les points s’accumulent. En fait cela manque surtout de turnovers du côté de Washington, le ratio est de -7 en leur défaveur, notamment à cause de seulement 5 interceptions réalisées (et par 5 défenseurs différents). La bonne nouvelle pour eux, c’est que Shaun Hill se fait intercepter un match sur deux jusque là, et qu’il se fait mettre au sol à chaque match. Le danger pour ce dernier viendra essentiellement du LB Ryan Kerrigan (blessé mais probable) et son amour excessif pour le QB adverse (9,5 sacks). Assisté par les DL Frank Kearse et Jason Hatcher il est tout à fait capable de mettre à mal la protection du QB chez les Rams et gêner la relation avec ces cibles que sont Jared Cook, Kenny Britt, Benny Cunningham ou Brian Quick. Pour soulager le QB justement, il faudra idéalement un gros match de Tre Mason ou Zac Stacy pour faire douter la défense. Mais c’est là toute la différence entre les deux attaques. Si celle de Washington gagne du terrain mais ne marque pas, celle de Saint Louis gagne peu de terrain mais est plus efficace sur les moments chauds, moments clefs, au moment de marquer les points nécessaires pour gagner le match.
A mon sens, les Rams ont donc un avantage pour cette rencontre car même si l’attaque n’est pas grandiose, elle sait être efficace. Et combiné avec une défense de fer retrouvée et consolidée, cela nous donne une équipe prête pour gagner. Les Redskins ont encore du mal et souffrent de cette facilité à abandonner des points à l’adversaire. Certes McCoy apparait comme un QB capable de faire repartir la machine vers l’avant, mais il faudrait pour cela qu’il reste debout suffisamment de temps pour passer.
New York Giants (3-9) @ Tennessee Titans (2-10)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 19:00 |
| Lieu | LP Field |
| Titre | Pour une victoire miraculeuse |
| Prévision Météo | Nuageux |
C’est un peu ce que l’on se dit lorsque l’on voit cette rencontre opposant 2 équipes aux bilans plus que négatifs et déjà éliminées des Playoff. Entre des New York Giants ridicules (7 défaites d’affilée) et des Tennessee Titans apathiques (6 défaites d’affilée), ce match ne propose que peu d’intérêt, mis à part pour les supporters de ces équipes. Supporters qui ont bien du courage vu comme les saisons se suivent et se ressemblent pour ces 2 équipes…
Les Giants semblent incapables de remporter le moindre match. Face à une des pires équipes de NFL et en menant de 21 points, ils ont quand même réussi à perdre. Pourtant, Eli Manning réalise certaines prestations plutôt potables (mis à part contre San Francisco) et sa ligne ayant des difficultés à le préserver de la pression, cela pourrait être intéressant. Le pire, c’est que malgré la perte de son WR1 il y a quelques semaines, le QB a vu l’émergence d’un rookie assez exceptionnel en la personne d’Odell Beckham Jr., tout simplement incroyable depuis son retour de blessure (699y, 5 TDs). Mis à part lui, le reste est assez irrégulier, que ce soit Rueben Randle (seulement 2 TDs pour 600y+) ou Larry Donnell (6 TDs mais seulement 2 lors des 8 derniers matchs). Le jeu au sol pourrait avoir un impact plus important, notamment grâce à Rashad Jennings (598y, 4 TDs), mais n’est pas suffisamment utilisé, ou à mauvais escient. La faute comme bien souvent au fait de courir trop souvent après le score.
Défensivement, c’est assez faible. Alors que la défense semblait prometteuse, de nombreuses blessures ont détruit cela. La secondary a notamment perdu bien trop de joueurs et seul Antrel Rolle (6 passes défendues, 3 int) réussit un peu mieux. Du côté du front seven, même si l’arrivée de Jameel McClain a fait du bien (87 plaquages), l’apport du reste des joueurs est insuffisant pour bloquer les courses (31ème de NFL). Le passrush, bien qu’il puisse être lui aussi irrégulier, montre de jolies choses avec notamment un duo de D-End Jason Pierre-Paul/Robert Ayers assez complémentaire (10 sacks à eux deux) et qui pourrait forcer les turnovers. Ce qu’il faudra mettre en pratique en fait, si les Giants ne veulent pas d’une 8ème défaite consécutive.
Pour les Titans, ce n’est guère mieux. La faute à une équipe mal équilibrée et là encore, trop irrégulière. Zach Mettenberger montre des choses intéressantes pour un rookie qui vient tout juste d’être titulaire, mais il faudra en montrer plus (8 TDs pour 6 int) pour apporter la victoire à son équipe. Le problème, c’est qu’entre une OL défaillante (33 sacks concédés) et un corps de receveurs décimés (Justin Hunter out saison, Kendall Wright a priori out pour ce match), le QB n’aura que peu de cibles pour l’aider. Si sa cible préférée Delanie Walker (673y, 4 TDs) est toujours là, le joueur est le seul régulier offensivement et il devrait être surveillé de très près. Il ne restera alors que le vétéran Nate Washington (471y, 2 TDs) pour réussir une belle prestation. Surtout que le jeu au sol est assez restreint, et Bishop Sankey semble encore un peu tendre pour la NFL. Un bon match du rookie face à une défense passive pourrait grandement aider.
Si leur adversaire a la 31ème défense de NFL contre la course, les Titans peuvent « se vanter » d’avoir la pire. Pourtant, le front seven a quelques joueurs talentueux, avec le rookie Avery Williamson en LB pour bloquer les courses (61 plaquages et 3 sacks) et le DT Jurrell Casey pour être omniprésent tout en mettant la pression (5 plaquages pour perte et 5 sacks). Le point fort de l’équipe pourrait soit venir du danger de la pression pouvant venir d’un peu partout (9 joueurs à 2 sacks ou +), soit de la secondary et plus précisément de l’excellent Jason McCourty, véritable point d’ancrage anti-aérien (10 passes défendues, 3 int). Et il faudra au moins ça pour stopper le jeune phénomène adverse.
Ces 2 équipes se ressemblent beaucoup, que ce soit au niveau de leur saison, de leurs nombreuses blessures subies ou de leur irrégularité. Pourtant, l’une d’entre elles risque bien de reprendre un peu confiance avec une victoire inutile sur le plan comptable mais très importante sur le plan psychologique. Peut-être pas un match de folie, mais un match pour mieux préparer l’avenir sans aucun doute.
Carolina Panthers (3-8-1) @ New Orleans Saints (5-7)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
| Titre | Survivre dans la NFC South |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Panthers ont eu énormément de mal dans les trois phases contre Minnesota, et voilà qu’ils doivent se déplacer chez des Saints qui ont remporté une victoire importante à l’extérieur contre Pittsburgh dans l’optique du titre de la division. Carolina va chercher à venger la défaite du match aller 28-10 alors que New Orleans va vouloir reprendre sa domination à domicile après trois défaites consécutives dans le Dome.
Ca risque d’être quand même compliqué pour Carolina si Cam Newton refait le genre de performance du match aller : 10/28, 151y et 1INT avec un florilège de passes plus ratées les unes que les autres. Il a seulement été dangereux au sol, et c’est probablement ce que la défense des Saints va vouloir éviter à tout prix. Le manque de talent puis les blessures chez l’OL, les blessures chez les coureurs et le petit nombre de cibles aériennes potables ont l’air d’avoir fait régressé le #1 dans le sens où soit il lance en déséquilibre, soit il scramble beaucoup trop vite dans l’action. Le problème c’est que tous ces manques ne risquent pas d’être réglés avant la fin de la saison, et Cam va devoir faire avec ce qu’il a. Avec la blessure de DeAngelo Williams, Ron Rivera va être forcé de donner plus le cuir à Jonathan Stewart (ce qui est une bonne chose si Stewart arrête de se blesser), alors que Kelvin Benjamin et Greg Olsen seront encore les receveurs préférés du QB.
La défense des Saints lutte pour être d’un niveau ne serait-ce qu’acceptable cette saison, et elle sort d’une belle performance contre Pittsburgh (si on oublie les yards en « garbage time » des Steelers). Son plus gros souci pour ce match va être de contrer les forces des Panthers au sol, que ce soit Newton ou Stewart; cela aura pour effet de forcer Newton à passer bien plus. Le front-7 risque donc d’avoir une grande importance pendant ce match, et il va devoir composer sans Brodrick Bunkley qui vient d’être mis sur IR; Akiem Hicks, Curtis Lofton et Parys Haralson vont devoir boucher les trous pour empêcher Carolina d’avancer à la course. Ensuite, le duo Cameron Jordan – Junior Galette devra exploiter cette OL en difficulté pour venir mettre la pression et sacker Newton un maximum de fois. Cela aura aussi pour effet de couvrir les arrières des Saints qui sont assez catastrophiques cette année.
Quand Drew Brees ne fait pas d’interceptions à s’arracher les cheveux, c’est sûr que c’est plus facile de gagner. Le #9 sort d’un match plus en adéquation avec son talent contre les Steelers, et il va chercher à redorer son blason à domicile. Pour cela il devrait pouvoir viser un peu plus Jimmy Graham qui avait été la cible d’un plan particulier contre Pittsburgh; mais au pire, même si c’est encore le cas, cela ouvrira les brèches pour les autres receveurs comme Kenny Stills ou Marques Colston (Brandin Cooks étant sur IR). Le jeu au sol, qui se porte bien grâce à l’OL et Mark Ingram, devrait récupérer des armes supplémentaires et faire des dégâts contre une défense des Panthers aux abois même si elle fait son maximum pour renverser la tendance.
Et pour cela, il faudra récupérer le Defensive Tackle Star Lotulelei, absent la semaine dernière. Avec Kawann Short et le duo de Linebackers Luke Kuechly et Thomas Davis, ils sont devenus le centre névralgique de la défense, que ce soit au sol ou dans le pass-rush. Charles Johnson ne peut pas tout faire tout seul sans Greg Hardy dans les différents compartiments de jeu, et ils ne vont pas pouvoir se permettre de laisser Brees manoeuvrer à sa guise. Surtout que l’organisation a décidé de jouer à Koh-Lanta dans l’arrière-garde : après Charles Godfrey, le conseil a décidé d’éliminer Antoine Cason, ce qui ne laisse plus que Roman Harper comme vétéran chez les Defensive Backs de Carolina. Le rookie Bene Benwikere devrait démarrer le match, et son camarade de la draft 2014 Tre Boston pourrait aussi le faire… pas l’idéal quand on s’apprête à affronter Brees.
Si les deux défenses sont mises à mal cette saison, l’attaque des Saints est plus puissante que celle des Panthers; les résidents de Louisiane sont donc favoris pour ce match. Carolina va devoir réussir à courir pour manger l’horloge, mais surtout l’attaque dans son ensemble doit redonner confiance en Newton pour le voir revenir à son niveau de l’année dernière… ça risque néanmoins d’être trop court pour cette saison.
New York Jets (2-10) @ Minnesota Vikings (5-7)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 19:00 |
| Lieu | TCF Bank Stadium |
| Titre | Faire mieux que 2013 |
| Prévision Météo | Couvert, < 0°C |
Les Vikings sortent d’une victoire importante contre Carolina pour continuer à progresser avec une jeune équipe prometteuse. Les Jets… sont les Jets, et leur attaque unidimensionnelle a fini par leur coûter la victoire contre Miami. Minnesota va chercher à profiter du malaise qui entoure la franchise new-yorkaise en ce moment pour remporter plus de victoires qu’en 2013 (5).
En exclusivité pour Latest, j’ai pu insérer une caméra dans la salle de meeting de l’attaque des Jets et j’ai vu le gameplan prévu pour le match : run run run run run run run…*5 minutes plus tard*…run run run run run et accessoirement à ce moment-là si les Jets ne mènent pas au score, tenter une passe. Ah attendez, en fait c’est le même que contre Miami. Avec son carrousel d’ineptitude au poste de QB, New York en vient à espérer que les Chris Coureurs se transforment en Barry Sanders et O.J. Simpson (le joueur, pas l’homme si possible). Ca risque encore d’être le cas cette semaine, avec une pointe de l’ancien Viking Percy Harvin ici ou là, surtout que l’OL a du mal à protéger son QB quelqu’il soit (même si c’est loin d’être le plus gros problème de l’attaque, car au moins elle ouvre de belles brèches à la course).
On risque d’autant plus de voir les Jets courir que le matchup est à leur avantage : la défense des Vikings est bien trop permissive au sol, et plus redoutable dans les airs. En effet, Everson Griffen et ses amis de la DL devraient profiter des largesses en protection de passe pour sacker Geno Smith, ou du moins le pousser à faire quelques erreurs (et dieu sait qu’il ne faut pas grand-chose pour y arriver). Vu la qualité de la couverture de Xavier Rhodes, Harrison Smith et même Captain Munnerlyn ces derniers temps, ça va être compliqué de passer par les airs. Par contre au sol, les défenseurs sont bien plus vulnérables, ratant des plaquages et étant dominés sur la ligne malgré un Sharrif Floyd présent. On risque donc bien de voir une redite du match contre Miami.
En face, Teddy Bridgewater commence une série de trois matchs contre des grosses Defensive Line : les Jets, Detroit et Miami; et étant donné l’état de sa protection, ça risque d’être une longue série. Il va devoir faire sans Phil Loadholt, le Right Tackle ainsi que le coureur Jerick McKinnon, mis sur IR, et sans Cordarrelle Patterson mis sur le banc au profit de Charles Johnson, le receveur qui se découvre depuis deux semaines. Donc le rookie n’a pas forcément les meilleures armes en main pour affronter les Jets actuellement, et il faut absolument que Minnesota trouve un équilibre en attaque avec un Greg Jennings qui a l’expérience pour trouver les failles dans une arrière-garde en difficulté. Rhett Ellison et Chase Ford, les Tight Ends, pourraient être des armes très intéressantes pour Bridgewater.
Les Jets auront à coeur de faire exactement l’inverse : rendre l’attaque de Minnesota unidimensionnelle, et utiliser cette OL aux abois pour terroriser le QB. Sheldon Richardson et Muhammad Wilkerson sont très capables de faire les deux à la fois, bien aidés par Damon Harrison, Leger Douzable et Kenrick Ellis. Avec le jeu de course des Vikes privés de ses deux principaux éléments, à moins grosse surprise comme un Matt Asiata en feu, Demario Davis, Dawan Landry et leurs partenaires devraient être capables de forcer Bridgewater à gagner le match sur son bras. Après, les deux monstres de la DL plus Jason Babin et Quinton Coples auront à charge de le pourchasser pour l’empêcher de trouver des solutions car l’arrière-garde est toujours aussi friable.
Minnesota a quelque chose en route avec Mike Zimmer, mais ils sont un peu trop légers en attaque et dans les plaquages en défense. Malheureusement c’est un mauvais combo contre les Jets, néanmoins l’attaque des visiteurs risque encore de courir à outrance, et les Vikes ont la possibilité de faire comme Miami : s’ajuster et renverser la vapeur. Les locaux sont favoris, mais il est possible que les Jets fassent quelque chose.
Baltimore Ravens (7-5) @ Miami Dolphins (7-5)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Sun Life Stadium |
| Titre | Dernière chance pour encore y croire |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Pour ces équipes, ce match sera l’occasion parfaite pour reprendre un peu confiance après des derniers matchs laborieux (Miami Dolphins), voire humiliants (Baltimore Ravens). Il sera surtout important pour une possible accession en Playoff, l’équipe défaite n’ayant alors que très peu de chances d’y parvenir. Avec des faiblesses défensives opposées, tout est alors possible.
Les Ravens le savent, une défaite les condamnerait et mettrait fin à leurs espoirs. Si Joe Flacco semble en très bonne forme et lance beaucoup moins d’interceptions que par le passé, il le doit tout d’abord à son OL (2ème de NFL en sacks concédés). Mais aussi au retour en forme de Torrey Smith (609y, 8 TDs) et à l’excellence de Steve Smith Sr. (819y, 5 TDs). Si ce dernier réussit à éviter sa piètre dernière performance, les Ravens pourraient avoir une chance. Le retour de Marlon Brown ne fera pas de mal, vu ses dernières prestations. Surtout face à l’une des meilleures défenses aériennes de NFL. A la course, aucun souci puisque les Ravens ont là encore une des meilleures OL dans ce secteur du jeu. Justin Forsett se gave et dépasse les 1000y pour la 1ère fois de sa carrière (1009y, 7 TDs). Le joueur étant incertain, sa non-participation serait un coup énorme pour une attaque portée sur la course.
Défensivement, on est en présence du meilleur front seven de NFL contre la course (aucun joueur à +100y sur les 22 derniers matchs) et de la pire secondary de NFL (et de l’histoire de l’équipe). La perte d’Haloti Ngata (suspendu) pourrait jouer même si le rookie Timmy Jernigan a montré d’excellentes dispositions contre la course. Avec un CJ Mosley toujours aussi impressionnant et un Brandon Williams inébranlable, la course aura encore du mal à passer. Par contre, la secondary étant déjà aux fraises, si les passrush réalisent la même performance qu’il y a une semaine, les Ravens auront de quoi s’inquiéter.
Pour les Dolphins, la donne est presque la même. Ryan Tannehill est bien meilleur qu’il y a peu, et à ce rythme, il risque fort de devenir le franchise QB de Miami. Même si son OL connaît quelques difficultés par moment (pas aidée par les blessures), le QB devrait trouver sans trop de soucis son duo de WRs, Mike Wallace (661y, 7 TDs) et Jarvis Landry (518y, 5 TDs), l’homme en forme côté Dolphins. Les 2 joueurs devraient faire très mal à une défense aérienne adverse pitoyable. Le jeu au sol est plus qu’intéressant pour des Dolphins qui ont longtemps espéré une réussite pareille. Lamar Miller n’y est pas étranger (729y, 6 TDs) et aura fort à faire pour démontrer sa valeur là où plein d’autres RBs se sont cassés les dents.
Défensivement, on n’a moins d’extrêmes que leur adversaire du jour. Malgré cela, la secondary semble quasi intouchable (2ème de NFL) et le doit en particulier à 2 joueurs : Brent « Optimus » Grimes (12 passes défendues, 5 int) et Reshad Jones (7 passes défendues, 3 int). Les 2 joueurs sont au sommet NFL de leur poste et pourrait mettre à mal l’attaque adverse. A condition évidemment que le passrush continue d’être effrayant grâce à Cameron Wake (9,5 sacks) et que le front seven parvienne à arrêter la course un peu mieux que ce qu’ils ont fait jusque-là (22ème de NFL). Un minimum de réussite dans ces domaines leur ouvrirait encore plus la voie victorieuse.
Les Dolphins sont favoris, surtout au vu de la forme inquiétante de leur adversaire. Malgré tout, un léger espoir est permis pour les Ravens, à condition de limiter la passe en réussissant à gêner le QB dans sa précision (car laisser + de 70% de réussite à tous les QBs adverses, c’est mal). Un beau petit match qui devrait nous donner un avant-goût de ce que pourraient être les PO.
Indianapolis Colts (8-4) @ Cleveland Browns (7-5)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 19:00 |
| Lieu | FirstEnergy Stadium |
| Titre | The Trent Richardson Trade Bowl |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
La non-titularisation de Johnny Manziel à la place de Brian Hoyer a non seulement fait pleurer des milliers de journalistes américains qui ont vu leur buzz tué dans l’oeuf, mais elle a également fait soupirer Ryan Grigson, le General Manager des Colts. En effet, cela force les média à se re-focaliser sur une histoire commune aux deux franchises : l’échange de Trent Richardson. 18 Septembre 2013, après une défaite contre Baltimore, Cleveland échangeait le coureur à Indy contre un premier tour de 2014, premier tour qu’ils ont utilisé sur Manziel.
Un an plus tard, Grigson est tellement empêtré dans son mauvais choix qu’il force Chuck Pagano à titulariser Richardson aux dépens de n’importe quel coureur qui montre plus de capacités que lui (et il y en a : Ahmad Bradshaw avant sa blessure, Daniel Herron…). Même si parfois il montre quelques flashs de capacité, il est trop tentant de comparer avec ce que fait en NFL son successeur à Alabama, Eddie Lacy, et on aimerait prendre Grigson entre quatre yeux et lui dire d’assumer sa bêtise et d’avancer. Mais ce n’est pas le cas, le coureur va donc affronter son ancienne équipe, et même contre une défense au sol qui peine on ne sait pas trop quoi attendre de sa part. C’est la même chose avec une OL très suspecte qui n’a pas une opposition féroce en face, mais qui peut la faire paraître plus forte qu’elle ne l’est. Dans ce cas, Andrew Luck va encore devoir se battre pour 1) ne pas fumbler et 2) trouver ses nombreuses cibles.
La défense de Cleveland s’apprête à passer une mauvaise journée s’ils ne parviennent pas à presser Luck ou stopper le jeu de course. En effet, son front-7, miné par les blessures, a perdu de l’influence, et malgré la présence de Joe Haden ou K’Waun Williams, la perte de Tashaun Gipson est un coup dur pour l’arrière-garde. Ca risque de peser très lourd dans la balance quand on a Raggie Wayne, T.Y. Hilton, Donte Moncrief ou Coby Fleener en face… surtout sur Dwayne Allen est remis de sa blessure à la cheville. La DL est un peu aux abonnées absentes et le boulot de Karlos Dansby et Paul Kruger & Co. ne suffit pas complètement à rattraper tout cela. Il va falloir que le front-7 se bouge le popotin pour arrêter le jeu au sol et venir presser le QB.
En face, si Hoyer réédite le genre de performances qu’il fait depuis deux/trois matchs, attendez-vous à entendre un certain nom (chez les média ET les fans). En attendant, le QB est bien le titulaire et il va devoir redresser le tir; il faut espérer pour lui que la connexion avec Josh Gordon va encore s’améliorer, et le retour de Jordan Cameron serait un plus non négligeable. En effet Gordon n’est pas encore complètement en phase avec l’attaque (ce qui est normal après 10 matchs de suspension), et ça devrait aller mieux avec le temps… le souci est que les Browns viennent de perdre Miles Austin sur IR, et donc qu’ils n’ont plus beaucoup de temps ni de ressources pour avancer. Le jeu au sol mené par Isaiah Crowell et Terrance West sera également une composante importante pour manger l’horloge et laisser Luck sur le banc.
D’autant plus qu’en face, les Colts continuent d’être inconstants et pourraient bien payer le fait de ne pas venir avec une défense au sol solide. On cherche un peu toujours les playmakers dans cet exercice, mais on a du mal à les trouver, que ce soit dans la DL ou chez les Linebackers. Ca pourrait donc s’avérer compliqué si l’escouade n’arrive pas à forcer le match sur le bras d’Hoyer. Et même là, ce n’est pas gagné, car Indy sera sans Vontae Davis, déclaré out pour le match. Greg Toler et Mike Adams risquent de se retrouver un peu seuls chez les arrières, et toute mention de Josh Gordy en tenue et sur le terrain provoque des réactions dignes du Cri de Munch chez les fans. Face à des dragsters comme Gordon, Andrew Hawkins ou Taylor Gabriel en face, la défense va devoir presser Hoyer par Bjoern Werner et Erik Walden pour ne pas laisser les DBs exposés. Et l’OL des Browns n’est pas la plus mauvaise.
Donc certes Indy arrive en tant que favori, mais ce match a tout du piège pour les leaders de l’AFC South. Il y a des blessés des deux côtés, ce qui rend le match assez ouvert, et tout va reposer sur la défense des Colts : si elle se montre sous son meilleur jour, ils feront un grand pas vers la victoire, le titre de division et tout ce qui s’en suit.
Tampa Bay Buccaneers (2-10) @ Detroit Lions (8-4)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Un match déséquilibré |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Buccs ne sont pas donnés gagnants du tout pour ce match et il y a de bonnes raisons pour que ça ne se fasse pas face à une équipe des Lions qui veut avoir une chance de gagner le titre de NFC North.
Déjà, les Buccs sont loin d’avoir la meilleur attaque du pays. Josh McCown (59%/1540y/7TD/9INT) n’est pas mauvais mais il ne semble pas être l’homme de la situation. Et quand on se prend le front-seven des Lions, tout le match, ça peut faire mal, surtout avec une ligne qui a lâché 33 sacks sur son QB. Donc Enzekiel Ansah (6.5 sacks) et Ndamukong Suh (4.5 sacks) risquent de faire de grabuge dans le jeu offensif adverse. C’est là qu’on part dans le délire dans l’attaque des Buccs : le jeu au sol, où Doug Martin (87c/251y/2TD) a fait le meilleur match de sa saison la semaine dernière avec 58 yards pour 18 courses et 1 TD, autant vous dire que c’est peu, voir très peu pour un joueur drafté au premier tour de la draft. Et ce qui va être très compliqué, c’est que face à Martin ou Bobby Rainey (94c/406y/1TD), la défense des Lions est première sur le jeu au sol de NFL. DeAndre Levy (116 plaquages) est la plaque tournante de cette défense au sol et souvent accompagné du prometteur Tahir Whitehead (65 plaquages/2INT).
Dans les airs, ce sont là que se trouvent les armes offensives de Tampa Bay, le rookie Mike Evans (53r/890y/8TD) montre de belles choses dans son jeu et son adaptation à la NFL, et il est toujours accompagné de Vincent « V-Jax » Jackson (50r/702y/2TD) et de Louis Murphy (28r/362y/2TD), mais il manque un TE à cette unité; notons d’ailleurs que les trois TE des Buccs sont listés comme incertain pour le match de Dimanche, vont-ils joué sans TE ? Telle est la question. Avec un pass rush explosif, une défense contre la course de fer, on peut se dire que le point faible de la défense des Lions est la défense aérienne. Et bien oui, parce que c’est l’unité la plus faible de Detroit et non, parce qu’ils ne sont pas suffisamment « faibles » dans ce secteur de jeu pour être considérés comme un point faible. Les deux Safeties Glover Quinn et James Ihedgibo (7 interceptions à eux deux) sont à surveiller de très près dans cette secondary.
Dans l’autre affrontement du match, c’est Matthew Stafford (60%/3333y/15TD/10INT) qui a les cartes en main, et malgré quelques matchs bien pourris, le QB mène bien son attaque même s’il a du mal à marquer des TD (seulement 15 cette saison). L’OLine des Lions est parfois trop perméable au pass rush adverse, ce qui risque de faire un heureux, Gerald McCoy (8.5 sacks) qui est la proue du navire de la défense des Buccs… sauf qu’il paraît bien seul. Au sol, les Lions doivent faire avec la blessure de Reggie Bush et Joique Bell (164c/581y/5TD) fait un bon boulot en remplacement du vétéran RB. LaVonte David risque de rater son troisième match cette saison, et ça se ressent dans un front-seven des Buccs qui semble amoindri par cette perte.
Dans les airs, une des potentielles explications de la baisse de régime de Stafford, enfin celle que j’ai choisi, s’appelle Calvin « Megatron » Johnson (49R/724y/5TD). Le joueur au fait un gros premier match, puis a souffert de petites blessures le gênant, mais maintenant ça va mieux; il a fait un très gros match contre les Bears et risque de continuer sur cette voie. Si Johnthan Banks (4INT/1TD) va devoir sortir le match de sa vie, ce qui n’est pas impossible vu sa forme actuelle.
Les Lions sont favoris, de très loin. Je ne vois pas trop ce qui pourrait empêcher les Lions de gagner, hormis en se tirant eux-même une balle dans le pied.
Houston Texans (6-6) @ Jacksonville Jaguars (2-10)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 19:00 |
| Lieu | EverBank Field |
| Titre | Watt vs Jacksonville ? |
| Prévision Météo | Couvert |
On pourrait croire que ce match se résume à cela. Partout, on entend parler de l’énorme J.J. Watt (à juste titre après tout) au point que ce match pourrait passer des Houston Texans affrontant les Jacksonville Jaguars pour continuer d’espérer à une place en Playoffs, à Watt essayant d’aller chercher un peu plus ce titre de MVP qui risque de faire réagir en fin de saison (pro-Watt vs pro-Rodgers).
Malgré cela, pour les Texans, il s’agit surtout de repartir de Floride avec la victoire. Si Ryan Fitzpatrick nous refait une performance de haut vol (6 TDs), les Texans n’auront aucun mal à remporter le match. Pour cela, il aura besoin d’être bien protégé et pourra alors lancer parfaitement en direction d’un DeAndre Hopkins en feu (1041y, 6 TDs). Ou alors, il se « rabattra » sur un Andre Johnson un peu en deçà (720y) mais toujours aussi important lorsque l’équipe doit avancer (40 first down gagnés). Derrière eux, c’est tout simplement le RB qui reçoit le plus (255y, 4 TDs), néanmoins Arian Foster n’est pas qu’un RB receveur mais un vrai RB polyvalent et qui semble avoir retrouvé ses jambes d’il y a quelques années, réalisant une excellente saison (901y, 7 TDs). Avec autant de dangers, l’attaque peut faire mal.
Et pourtant, c’est bien la défense qui reste la plus redoutable. Même si la secondary a un peu de mal, le retour de Kareem Jackson devrait ramener un peu de stabilité aérienne. Du côté du front seven, c’est très bon, mené évidemment par un Watt stratosphérique (11,5 sacks, 8 passes défendues, 5 TDs dont 2 défensifs) et bien accompagné dans son travail par un Whitney Mercilus important (4 sacks, 7 plaquages pour perte). De bonne augure face à une des attaques les plus faibles de NFL.
Pour les Jaguars, il s’agit d’une bonne petite rivalité après avoir glané avec plein d’envie leur 2ème victoire de la saison. Blake Bortles a réussi son premier match de sa jeune carrière sans turnover, et lorsque l’on voit son OL calamiteuse, c’est d’autant plus honorable. Il faudra alors qu’il réalise le même genre de match s’il veut éviter de couler un peu plus son équipe avec ses interceptions (déjà 15). Le problème, c’est que ses cibles se réduisent à vue d’oeil, et que seul Allen Hurns semble en mesure de tirer l’équipe vers le haut (530y, 5 TDs). A moins que Cecil Short III (416y, 1 TD) ne décide de se réveiller et recommence à enchaîner les yards reçus. Au sol, c’est une nouvelle fois Denard Robinson (552y à 4,4y par course) qui s’occupera du travail. Et quand on pense qu’il a commencé comme WR, quelle reconversion réussie pour ce joueur… A surveiller de près pour la défense adverse.
La défense justement, c’est l’autre problème des Jaguars. Entre une secondary qui a perdu son meilleur joueur et qui depuis, n’y arrive vraiment plus et un front seven assez faible, il n’y que peu de bonnes nouvelles de ce côté. Sen’Derrick Marks jouera son rôle polyvalent de « gros » bloquant les courses (8 plaquages pour perte et 7 sacks) tandis que Chris Clemons sera encore et toujours le vrai atout pour mettre la pression sur le QB (7 sacks, 3 FF). Pour la secondary, si Johnathan Cyprien réussit plutôt bien pour les stops défensifs (82 plaquages), il devra s’améliorer contre la passe pour aider un peu plus son équipe.
Les Texans sont favoris, et s’ils veulent garder un mince espoir d’accession aux PO, ils devront tout gagner et espérer des faux pas de leurs concurrents directs. Pour les Jaguars, une nouvelle victoire à domicile donnerait du baume au coeur à leurs supporters et pourrait leur permettre d’espérer un peu plus pour la saison prochaine.
Buffalo Bills (7-5) @ Denver Broncos (9-3)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 22:05 |
| Lieu | Sports Authority Field at Mile High |
| Titre | Pour une troisième victoire d’affilée |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Bills de Buffalo sont à 7 victoires pour 5 défaites et on ne les attendait pas là, mais leur défense fait un gros boulot et l’attaque est assez constante pour compléter l’effort défensif. Chez les Broncos, l’attaque tourne à plein régime avec une nouveauté par rapport à l’année dernière, et la défense fait le boulot.
Les Bills ont fait le bon choix avec Kyle Orton (64%/2000/13TD/5INT) à la place du jeune E.J. Manuel, le QB est très constant et perd peu de ballons, ce qui est un plus dans une attaque qui n’est pas parfaite. Déjà l’OL a lâché 28 sacks sur son QB, ce qui fait beaucoup, surtout, quand deux des meilleurs pass rushers du pays leur font face, à savoir DeMarcus Ware (10 sacks) et Von Miller (12 sacks), autant vous dire que les deux bouts de ligne des Bills auront fort à faire ce dimanche. Le jeu au sol se divise entre Fred Jackson (89c/351y/2TD) et Anthony Dixon (86c/357y/1TD) qui font une bonne saison, mais le premier est vieillissant et souvent blessé et le second est inconsistant; C.J. Spiller commence à manquer dans la franchise. Ils feront, de plus, face à une défense au sol des Broncos qui est seconde du pays en terme de yards, le LB Brandon Marshall (100 plaquages/2 sacks/2FF) en tête sera la pour empêcher le jeu au sol d’avancer.
Dans les airs, le rookie Sammy Watkins (51r/695y/5TD) et le second année Robert Woods (49r/550y/3TD) font du bon boulot pour faire avancer l’attaque, mais ils sont bien seul dans ce secteur du jeu, les autres receveurs étant plus des seconds couteaux que des vrais WR#2 ou WR#3. Les 5 joueurs principaux de la secondary sont à 2 interceptions minimum chacun, dont Chris Harris (2INT/14PD) qui continue d’exceller dans le jeu aérien.
Chez les Broncos, Peyton Manning (67%/3737y/36TD/9INT) continue de distribuer le ballon de tous les côtés, et maintenant, il peut même le donner à un RB qui avancera avec. Et je peux vous dire que ça change pas mal de choses pour les défenseurs en face. L’OL excelle toujours autant dans la protection de passe, mais elle fera face au front-seven le plus productif du pays avec 48 sacks. Mario Williams (12 sacks), Marcel Dareus (10 sacks) et Jerry Hughes (9.5 sacks) sont les trois piliers de ce pass rush et quand la OL se concentre sur ces trois-là, le reste du front-seven en profite pour mettre le souk dans le backfield adverse. La nouveauté des Broncos, certes depuis quelques matchs, maintenant, c’est le RB C.J. Anderson (98c/536y/1TD) qui mène la course chez les RB en terme de yards depuis la ligne de scrimmage sur les 4 derniers matchs. On imagine bien que la 7e défense contre la course du pays aura beaucoup à faire contre le joueur qui est entré dans une très bonne période de sa carrière, pourtant très récente.
Dans les airs, les armes ne se comptent plus avec Demaryius Thomas (88r/1255y/10TD), Emmanuel Sanders (82r/1152y/7TD) et Julius Thomas (12TD), listé incertain pour le match. Autant vous dire que la défense des Bills devra forcer le pass rush pour empêcher les WRs de dégommer les arrières de Buffalo, dont Leodis McKelvin (4INT/8PD) qui fait une bonne saison sur le côté droit du terrain.
Le match est assez serré mais ce sont les Broncos qui reçoivent ce qui est déjà un avantage. Ensuite, le combat de ligne entre l’offensive des Broncos et la défensive des Bills sera sûrement la clé du match. A moins que l’attaque de Buffalo se fasse écraser par la défense des Broncos, dont l’attaque semble surpuissante avec l’apparition de C.J. Anderson dans l’équipe titulaire.
Kansas City Chiefs (7-5) @ Arizona Cardinals (9-3)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 22:05 |
| Lieu | University of Phoenix Stadium |
| Titre | Éviter, à tout prix, une troisième défaite d’affilée |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les deux franchises qui s’affrontent sont en course pour les PO. Les Cardinals ont le seed #1 de la NFC tandis que les Chiefs ont le #7 de l’AFC, ce qui veut dire qu’ils n’iraient pas en PO si la saison s’arrêtait à la week 13. Les deux équipes doivent pallier à des soucis offensifs pour les Cardinals et défensifs pour Kansas City.
Et on commence par Alex Smith (65%/2364y/15TD/5INT) aux commandes de l’attaque des Chiefs. Le QB n’est pas sublime à ce poste, mais est très satisfaisant dans le système offensif de la franchise de l’état du Missouri, c’est-à-dire une attaque accentuée sur la course et les passes courtes. La ligne offensive a toujours du mal à stopper les rushers adverses (33 sacks encaissés), mais elle est très dominatrice dans le jeu de course ou sur les screens. Le pass rush des Cardinals, même s’il est loin d’être le meilleur du pays, a quand même quelques atouts : deux précisément, Calais Campbell et Alex Okafor (6 sacks chacun), mais personne n’a plus de 2 sacks chez les autres défenseurs. Le jeu au sol, prioritaire comme je vous le disais, a comme arme principale et largement suffisante à elle-même Jamaal Charles (162c/807y/8TD + 4TD aériens). Le RB continue de faire la mule et fait avancer l’attaque à lui tout seul. Il est vraiment indispensable dans ce système de jeu qui est sûrement fait sur mesure pour lui d’ailleurs, sans oublier Knile Davis et ses 5 TD plus 1 sur un retour de kick. Autant vous dire que le néo-Cards vétéran Larry Foote (72 plaquages) devra faire plus que son mieux pour arrêter le couteau suisse des Chiefs.
Et bizarrement, dans un système de jeu accentué sur la course et les passes courtes, les meilleurs scoreurs dans les airs sont deux TE et Charles, Travis Kelce et Anthony Fasano (801y/8TD à eux deux). La secondary n’aura donc pas besoin de beaucoup reculer, mais aura fort à faire contre le RB des Chiefs d’abord puis le corps de WR qui a quelques armes comme Dwayne Bowe (46r/569y) à qui il manque juste un TD. Et la secondary sera amputé de son meilleur joueur, Tyrann Matthieu, blessé au pouce.
Passons aux problèmes. Le premier des Cardinals et pas des moindres, la mise sur IR de Carson Palmer, remplacé par Drew Stanton (55%/1363y/6TD/5INT). Le jeune joueur a fait quelques bons matchs mais semble pris dans une tourmente depuis deux matchs maintenant, il a été complétement éteint par la secondary de Seattle et n’a pas réussi à répondre à l’attaque des Falcons, malgré une défense pas très difficile à battre. Au moins, la ligne tient bien les adversaires, mais ce n’est pas n’importe quel adversaire qui se présente à eux : c’est le meilleur sackeur de la ligue, Justin Houston, avec 14 sacks. Même si Tamba Hali (5 sacks seulement) ne le suit pas, l’OLB fait un carnage quand il rentre dans la poche du QB adverse… sauf qu’il est seul, ce qui est le principal problème de cette défense. Au sol, un nouveau problème pour les Cards, l’absence du RB#1 Andre Ellington; même s’il n’était dans son meilleur état de performances, son absence pourrait être préjudiciable pour l’attaque sachant que c’est Stepfan Taylor qui prendra le ballon alors qu’il n’a pas fait plus de 100 yards au sol de la saison entière. La défense contre la course des Chiefs n’a alors pas trop à s’en faire avec seulement 2 TD encaissés au sol, et ça ne risque pas d’arriver contre Arizona. Josh Mauga (90 plaquages) devra quand même être attentif aux différentes sorties dans le jeu au sol.
Et encore un problème pour les Cardinals, le doute sur le retour de Larry Fitzgerald (46r/658y/2TD), qui est le meilleur en yards de l’équipe. Derrière, on a Michael Floyd (31r/507y/4TD) et le rookie John Brown (39r/569y/5TD) qui font du bon boulot, mais l’absence de Fitz s’est faite sentir dans les moments importants des matchs précédents. C’est là que le problème est aggravé avec la secondary des Chiefs qui est celle qui encaisse le moins de yards par les airs mais qui n’a volé que 4 ballons cette saison, avant-dernière de la ligue. Quelle donnée sera la plus dominante du match ? Mais il n’empêche Ron Parker & co. devront faire quelque chose à ce sujet.
Les Chiefs me semblent en mesure de battre les Cardinals chez eux. Tout est contre l’attaque des Cardinals, les blessures touchent toutes les lignes, même l’OL avec deux Tackles qui ne joueront probablement pas. Les Chiefs n’ont pas ce problème et une victoire leur permettrait d’être à l’affut si une équipe devant eux perd un match. Mais la défense contre la course des Cardinals est toute aussi impressionnante que le jeu au sol des Chiefs et le combat entre les deux sera le meilleur spectacle du match.
Seattle Seahawks (8-4) @ Philadelphia Eagles (9-3)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 22:25 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | Dernier gros match hors division |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Ce match aura tout du vrai choc de la semaine. Il s’agira aussi pour les 2 équipes d’essayer de finir leur saison hors division avec une victoire, puisque chacune de ces 2 équipes aura 3 matchs intra-division pour finir leur saison. Ce sera surtout l’occasion de voir une attaque de haut vol des Philadelphia Eagles face à une des meilleures défenses aériennes de NFL avec les Seattle Seahawks.
Pour les Seahawks, il s’agit de ne plus réfléchir et de remporter tous les matchs restants tant la NFC risque d’être serrée. Russell Wilson semble reprendre du poil de la bête et retrouve une précision excellente qui pourrait lui permettre de faire beaucoup de mal à la défense adverse. Pour cela, il faudra tout d’abord que son OL le protège un peu mieux face à une des défenses les plus agressives de NFL et qu’ensuite, ses receveurs Doug Baldwin (519y) et Jermaine Kearse (414y) élèvent leur niveau pour se débarrasser de leur vis-à-vis respectif et offrir plus de possibilités à leur QB. Marshawn Lynch aura une nouvelle fois ce rôle de touche à tout et sera une fois de plus la cible favorite de son QB, le choix sûr lorsqu’il s’agira d’avancer (1253y et 12 TDs combinés).
La défense fait peur à nouveau et semble revenue au niveau qu’était le sien l’an passé. Le retour de Bobby Wagner a permis au front seven de se stabiliser et le duo Michael Bennett/Cliff Avril (9,5 sacks à eux deux) semble être plus régulier. Et que dire de cette secondary exceptionnelle où Richard Sherman et Earl Thomas auront un gros travail à réaliser face à une attaque verticale et très rapide.
Les Eagles voudront eux continuer leur course en tête de leur division ainsi que leur parcours sans faute à domicile. Pour cela, Mark Sanchez semble avoir retrouver un second souffle et peut compter sur une OL protectrice et une attaque de feu. Son duo de WRs Jeremy Maclin (1088y, 9 TDs)/Jordan Matthews (686y, 7 TDs) aura fort à faire mais aura au moins l’avantage d’étirer la défense adverse par leurs courses profondes. Cela pourrait ainsi permettre à LeSean McCoy de continuer sa remontée folle (1018y, 4 TDs) après un début de saison plutôt inquiétant. Et si le RB parvient à utiliser son agilité, cela bénéficiera à toute l’équipe.
La défense aura besoin d’un gros match. Si le front seven est intéressant avec Fletcher Cox en rôle de stoppeur au sol, c’est bien le passrush qui est le plus impressionnant avec un duo Connor Barwin/Vinny Curry assez affolant (19,5 sacks à eux deux). La secondary devrait être mise à l’épreuve vu sa faiblesse aperçue un peu trop souvent. Mais si Malcolm Jenkins peut continuer à arrêter les gros gains et que Bradley Fletcher (20 passes défendues, 1 int) bloque parfaitement le WR1 adverse, alors tout sera possible et plus simple.
Difficile de savoir qui partira favori pour ce match tant ces 2 équipes sont parmi les meilleures actuelles de NFL. Les Eagles voudront finir leur 2 derniers matchs à domicile en étant invaincus et cela passera par un très gros match face à Seattle. Ces derniers devront gagner s’ils ne veulent pas voir leurs chances de Playoffs diminuer un peu, vu qu’il est possible que plusieurs équipes avec un bilan de 11-5 soient éliminées. Importance maximale donc.
San Francisco 49ers (7-5) @ Oakland Raiders (1-11)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Décembre, 22:25 |
| Lieu | O.co Coliseum |
| Titre | West Coast matchup |
| Prévision Météo | Couvert |
Rencontre entre les deux équipes emblématiques de la côte ouest du pays, les 49ers qui rencontrent quelques problèmes cette année et les Raiders qui font une saison épouvantable.
Les San Francisco 49ers connaissent une saison un peu difficile et poussive et sont beaucoup moins dominants que les saisons passées. Colin Kaepernick rencontre une saison un peu plus difficile et c’est en partie dû à sa ligne offensive qui est assez horrible cette saison. Du coup, même le jeu à la course est touché avec un Frank Gore beaucoup moins dangereux et efficace. Le seul en offense qui a vraiment l’air de continuer à un très bon niveau c’est le Wide Receiver vétéran Anquan Boldin avec ses 843 yards et 4 touchdowns en 68 réceptions.
Par contre en défense, les 49ers sont toujours très bons… et encore heureux. Même malgré la perte de leur capitaine et joueur emblématique Patrick Willis et l’absence de NaVorro Bowman, l’équipe joue toujours à un très bon niveau. Et il faut dire que les 49ers ont trouvé une vraie perle en la personne de Chris Borland, le jeune rookie de Wisconsin qui est une vraie machine à plaquer avec pas moins de 87 réalisations ainsi que deux interceptions. Sinon la protection de passe est aussi assez bonne tout comme son pass rush mené par Ahmad Brooks et Justin Smith.
« Committed to excellence », voilà un slogan que les Raiders ne respectent plus depuis pas mal d’années. L’équipe a voulu se relancer cette année en draftant le jeune Derek Carr mais malgré quelques bons signes, le rookie est vraiment malmené et montre certaines limites et faiblesses. Par contre il s’entend assez bien avec ses cibles et plus particulièrement Andre Holmes et James Jones qui font tous les deux une saison sympathique mais sans plus. Le run game est totalement inexistant alors qu’il avait l’air prometteur mais l’alternance entre Darren McFadden et Maurice Jones-Drew ne marche absolument pas et les deux Running Backs vivent surement le pire moment de leur carrière. Bref, l’attaque ne fonctionne pas des masses et cela en fait la pire de la ligue à la passe, la course et en termes de points inscrits en moyenne par matchs.
Défensivement, les Raiders ne sont pas aussi catastrophiques et rattrapent un peu les déboires offensifs. Ils ont quelques problèmes contre la course et encaissent un petit peu trop de points en moyenne, par contre leur protection contre la passe n’est pas mauvaise et le vétéran Charles Woodson montre qu’il n’est pas encore bon pour la retraite avec ses 87 plaquages et ses deux interceptions. Par contre le pass rush est un peu amorphe et on en attendait un peu plus de Khalil Mack à ce sujet.
Cette rivalité californienne a connu de meilleurs jours, surtout pour les Raiders qui sont vraiment au fin fond du gouffre de la ligue. Ils vont avoir beaucoup de mal pour l’emporter face à des 49ers une peu moins bons que les deux dernières saisons mais pas non plus mauvais.
New England Patriots (9-3) @ San Diego Chargers (8-4)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Lundi 8 Décembre, 02:30 |
| Lieu | Qualcomm Stadium |
| Titre | Panique au Qualcomm |
| Prévision Météo | Nuageux |
Grosse affiche pour ce Sunday Night Football opposant deux des attaques les plus « électrisantes » du pays menées par leurs Quarterbacks emblématiques.
Les Patriots font partie des équipes les plus redoutées dans la ligue et elle a prouvé tout le long de la saison qu’elle est vraiment très difficile à jouer. Tom Brady continue sa belle carrière de Hall of Famer avec de bonnes prestations et qui mènent surtout à la victoire. Sa connexion avec son Tight End Rob Gronkowski est tout bonnement exceptionnelle et représente un des duos les plus destructeurs de la NFL puisque le colosse en est déjà à 910 yards et 9 touchdowns. Mais résumer le jeu de passe au Gronk serait vraiment sous-estimer l’effectif des Patriots puisque Julian Edelman et Brandon LaFell font aussi une grosse saison avec plus de 700 yards à la réception chacun et 9 touchdowns pour les deux (2 pour Edelman et 7 pour LaFell). Le running game est assez bon avec cette alternance entre Shane Vereen et Jonas Gray qui ont plus de 300 yards chacun sans parler du retour de LeGarette Blount après son court passage à Pittsburgh.
Question défense, les Patriots s’en sortent assez bien. Elle a quelques petites faiblesses contre la passe malgré les bonnes performances de Darrelle Revis qui relance un peu sa carrière ainsi qu’au pass rush de Rob Ninkovich et Dont’a Hightower qui est quand même orphelin de Chandler Jones. La défense a pu profiter de l’affirmation du Linebacker Jamie Collins pour sa deuxième saison NFL avec pas moins de 86 plaquages, un sack, une interception et 3 fumbles forcés.
Allons du côté des Chargers qui vont accueillir leurs adversaires avec un but précis : les vaincre afin de solidifier leur place en Playoffs qui n’est pas encore assurée. Philip Rivers fera donc face à une grosse équipe et va devoir continuer à jouer avec la même intensité qu’il a montré toute cette saison. Il pourra toujours compter sur ses 4 cibles principales Keenan Allen, Antonio Gates, Eddie Royal et Malcolm Floyd qui seront au rendez-vous pour déstabiliser la défense adverse. Par contre, le jeu au sol est le gros point faible de l’attaque de San Diego car même si le niveau a un peu augmenté depuis le retour de Ryan Mathews, ça reste toujours un peu faiblard.
Il y a un autre secteur qui déçoit aussi et c’est la défense : pass-rush quasi inexistant et depuis quelques semaines quelques problèmes contre la passe. Pourtant l’apport du Cornerback Brandon Flowers a vraiment été important pour les Bolts puisqu’il réalise une belle saison avec 35 plaquages et 3 interceptions mais on voit que l’équipe était bien meilleure avant la blessure du rookie Jason Verrett. Sinon l’incontournable Eric Weddle est toujours aussi présent sur tout les secteurs de jeu et sauve vraiment cette défense avec pas moins de 83 plaquages et une interception.
Match important pour les deux équipes mais plus principalement pour les Chargers qui ne peuvent plus se permettre de mauvais pas ou les Playoffs pourraient bien leur filer entre les doigts.