Gameday : Matchs du Dimanche Week 9

Sommaire

 

Tampa Bay Buccaneers @ Cleveland Browns
Arizona Cardinals @ Dallas Cowboys
Philadelphia Eagles @ Houston Texans
New York Jets @ Kansas City Chiefs
Jacksonville Jaguars @ Cincinnati Bengals
San Diego Chargers @ Miami Dolphins
Washington Redskins @ Minnesota Vikings
Saint-Louis Rams @ San Francisco 49ers
Denver Broncos @ New England Patriots
Oakland Raiders @ Seattle Seahawks
Baltimore Ravens @ Pittsburgh Steelers

 

Tampa Bay Buccaneers (1-6) @ Cleveland Browns (4-3)

 

Auteur	Grizzly
Date et Heure Française	Dimanche 2 Novembre, 19:00
Lieu	FirstEnergy Stadium
Titre	Deux franchises avec des problèmes défensifs
Prévision Météo	Nuageux, température < 0°C

 

Les Buccaneers ont besoin d’une victoire, parce que là, on commence à se demander si Lovie Smith ne va pas être viré à la fin de la saison. Ils rencontrent une des équipes surprises de cette saison : les Browns de Cleveland qui affichent un joli 4-3, même s’ils sont 4e de leur division.

Les Buccaneers ont une certitude, c’est que Mike Glennon (58%/1157y/8TD/4INT) est un QB avec un potentiel qui reste encore à travailler, avec des interceptions et des choix assez moches du jeune joueur. Il fera face à un bon pass rush mené par Paul Kruger (5 sacks), surtout avec les 5 sacks encaissés par l’OL de Tampa, dimanche dernier. Pour le running game, l’ère Doug Martin (58c/166y/1TD) semble avoir un coup dans l’aile car le RB manque d’envie et de puissance pour avancer; c’est Bobby Rainey (62c/287y/1TD) qui fait une meilleure impression. La défense contre la course des Browns est loin d’être bonne avec 143y encaissés au sol en moyenne par match, ce qui leur donne la 31eme place de la ligue, et ça n’est pas suffisant, surtout que Tampa Bay aurait grand besoin que son jeu de course avance plus.

Dans les airs, le rookie Mike Evans (15r/336y/2TD) montre qu’il vaut bien son choix au premier tour de la draft. Mais Vincent Jackson (26r/357y/2TD) semble avoir eu un coup de moins bien au dernier match et nous verrons s’il se réveille au FirstEnergy Stadium. Les arrières de Cleveland sont assez dépareillés : les CBs sont un peu à la peine à mi-parcours de la compétition, mais les deux Safeties font du bon boulot notamment Tashaun Gipson (5INT/1TD).

Chez les Browns, l’attaque a changé dans le bon sens. Brian Hoyer (57%/1714y/8TD/2INT) fait du très bon travail pour ce qui est d’avancer quand il  le faut pour gagner des matchs, même s’il y a eu quelques erreurs. Le front-7 des Buccs est totalement amorphe, heureusement qu’il y a Gerald McCoy (3 sacks) qui est là pour gêner le QB. Pour le jeu au sol, c’est un trio qui mène la danse et qui le fait bien : Ben Tate, Terrance West et Isaiah Crowell sont tous les trois à plus de 250y en plus de 50 courses et les 3 RB ont marqué 9 TD au total. En face, il y a un bonhomme dans cette défense qui fait son boulot, c’est LaVonte David : le joueur est deuxième de la ligue en plaquages et le retour de Mason Foster a l’air de lui avoir fait le plus grand bien.

Dans les airs, Hoyer a un certain nombre de jeune WRs avec Andrew Hawkins, Travis Benjamin, Jordan Cameron (aucun des trois n’est plus de 4 saisons) et le rookie Taylor Gabriel; seul Miles Austin (23r/285y/2TD) est le plus expérimenté de cette unité qui semble manquer d’un leader. Et pour ne rien arranger, Jordan Cameron ne sera pas de la partie. Néanmoins, en face, la défense aérienne des Buccs est catastrophique et n’a réussi à voler que 4 ballons dont deux par le LB Danny Lansanah.

Dans l’affrontement entre le trio de RBs de Cleveland contre McCoy, Foster, David et compagnie, la bataille risque d’être déterminante pour le match. Dans l’autre affrontement, c’est le match entre le pass rush de Cleveland et l’OL de Tampa Bay qui doit se ressaisir par rapport au dernier match. Les Browns sont pour moi les favoris avec une attaque qui avance plus que celle de Tampa Bay.

 

Arizona Cardinals (6-1) @ Dallas Cowboys (6-2)

 

Auteur	Kuro
Date et Heure Française	Dimanche 2 Novembre, 19:00
Lieu	AT&T Stadium
Titre	L’autre match entre équipes à 6 victoires
Prévision Météo	Stade couvert

 

On va nous marteler Brady vs. Manning, ce qui va occulter le match de la rivalité entre les Ravens et les Steelers, mais surtout occulter le fait que les deux autres équipes avec 6 victoires se rencontrent avec ce déplacement des Cardinals d’Arizona chez les Cowboys de Dallas. Un beau duel en perspective.

Arizona continue son petit bonhomme de chemin en tête de la NFC West (et de la NFC) sans véritablement faire de bruit. Les hommes de Bruce Arians savent néanmoins qu’ils ont quelques failles, surtout en attaque, et qu’ils vont devoir assurer contre une défense de Dallas qui… en fait a les mêmes préoccupations en défense. C’est assez drôle de voir que les forces et faiblesses entre les deux escouades se complètent : l’OL des Cardinals n’est pas vraiment un modèle du genre en protection de passe ? Le pass-rush des Cowboys n’est pas vraiment efficace. Le jeu au sol d’Arizona est en berne ? La défense au sol des Cowboys est décevante. Dans cette opposition précise, c’est donc l’unité qui jouera au-dessus de son niveau affiché qui arrivera à faire pencher la balance.

Jared Veldheer doit recevoir de l’aide de ses partenaires alors que Henry Melton va motiver ses coéquipiers pour aller presser Carson Palmer. L’OL doit aider Andre Ellington à trouver les brèches que la DL doit aider Rolando McClain à boucher. Du côté du jeu aérien, où les deux équipes sont meilleures, on va avoir une bataille très sympa entre Fitz – Michael Floyd – John Brown d’un côté, et Brandon Carr – Orlando Scandrick – Sterling Moore de l’autre. Faites vos jeux, m’sieurs dames.

De l’autre côté, on va retrouver le duel des escouades fortes, avec l’attaque de Dallas contre la défense d’Arizona. La franchise texane confirme qu’elle n’est pas comme tout le monde puisque même à 6-2 ça tourne au psychodrame dans Jerry’s World entre la blessure de Tony Romo et les bastons de vestiaires. Apparemment l’équipe prendrait la bonne décision (si c’est possible !) en mettant Romo au repos suite à sa blessure au dos, et on peut dire que c’est la chose à faire : certes, le pass-rush des Cardinals est tombé dans un trou noir (7 sacks), mais le match contre Washington a montré que les Cowboys ont un grand mal à maîtriser les blitz, et le DC Todd Bowles est très friand de ce genre de choses. Maintenant, cela ouvre un nouveau problème : pas sûr que Brandon Weeden soit capable de gérer tous ces blitz, donc soit Bill Callahan (OC des Boys) fait des ajustements et son OL (au demeurant excellente) les suit, soit DeMarco Murray essaye de faire un match à 40 courses pour 200 yards et 3 TD.

Cette dernière possibilité va être compliquée néanmoins car Calais Campbell, Sam Acho, Larry Foote et leurs partenaires ancrent une défense très solide au sol. On espère pour Arizona que Patrick Peterson va se réveiller s’il doit marquer Dez Bryant pendant tout le match, alors que le duel Terrance WIlliams – Antonio Cromartie sera aussi sympa. Comme toujours, Jason Witten sera une arme très intéressante pour Weeden car les Cardinals ne sont pas forcément très performants contre les Tight Ends.

Les deux équipes sont proches mais on pouvait penser que Dallas à domicile était peut-être légèrement avantagé à cause de ses receveurs contre l’arrière-garde des Cards. Même si Weeden a fait un bon intérim contre Washington, l’absence de Romo équilibre un peu plus les débats. Néanmoins j’attends ce match avec impatience parce que les trois derniers Cardinals/Cowboys ont eu des fins improbables : deux ont été gagnés grâce des TD en prolongations (une passe de 52 yards à LaRod Stephens-Howling en 2011 + un punt bloqué et remonté pour un TD par Arizona en 2008), et le troisième a été remporté en 2010 par Arizona sur un FG de la dernière seconde 27-26 parce que Dallas avait raté le kick de transformation du TD juste avant.

 

Philadelphia Eagles (5-2) @ Houston Texans (4-4)

 

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Dimanche 2 Novembre, 19:00
Lieu	NRG Stadium
Titre	Pour que l’espoir continue
Prévision Météo	Stade couvert

 

Ces 2 équipes vivent une jolie saison jusque-là, et une défaite pourrait grandement compromettre leur situation. Pour les Philadelphia Eagles, il sera surtout question de se reprendre après la dernière défaite et de ne pas laisser la 1ère place de leur division s’éloigner. Pour les Houston Texans, ce sera l’occasion de se rapprocher un peu d’une potentielle place en Playoff presque inespérée (sans franchise QB et en ayant été la pire équipe de NFL l’an passé).

Les Eagles font une bien jolie saison et ne sont pas très loin de la première place de leur division. Pourtant, Nick Foles est loin de réaliser les mêmes matchs que l’an passé et manque bien souvent de précision (59%), prenant souvent des choix douteux (9 int). Malgré tout, son O-Line est très bonne (seulement 7 sacks concédés) et le QB a pu compter sur le retour en pleine forme d’un Jeremy Maclin qui n’a rien perdu de son talent et de sa vitesse (632y, 6 TDs). A côté de lui, quelques bons joueurs en devenir se montrent assez irrégulièrement mais confirment les espoirs à venir (Zach Ertz et Jordan Matthews avec 2 TDs chacun). LeSean McCoy a eu beaucoup de mal à se remettre de son excellente saison passée (3,3y par course), mais le RB semble avoir pris la mesure et retrouvé son agilité « légendaire ». En continuant à ce niveau, il pourrait redevenir le danger #1 de l’attaque, surtout en l’absence du playmaker Darren Sproles, a priori encore out pour ce match.

Du côté de la défense, ça varie entre le bon et le moins bon. Un peu comme le reste de l’équipe, l’irrégularité est le maître mot. Si le front-7, mené par DeMeco Ryans, semble être le point fort défensif, il le doit surtout à l’énorme pression mise aussi bien par des joueurs expérimentés (Trent Cole avec 3,5 sacks et Connor Barwin avec 6 sacks) que par de jeunes espoirs (Vinny Curry et ses 4 sacks). L’arrivée dans la secondary de Malcolm Jenkins a eu du bon (seul joueur à avoir intercepté les QBs adverses par 3 fois) mais le reste est toujours un peu faible et pourrait permettre à leur adversaire du jour de briller.

Si les Texans en sont là (4-4), ils le doivent en partie à leur défense. Mais pas seulement, car Ryan Fitzpatrick s’avère être un meilleur choix que l’on pouvait l’imaginer (9 TDs pour 7 int), surtout que le côté droit de son OL est un peu moisi. Heureusement pour lui, il a les cibles avec notamment 2 receveurs excellents, alliant expérience + mains sûres (Andre Johnson avec 551y et 30 first down gagnés) et fougue + explosivité (DeAndre Hopkins avec 569y et 3 TDs). Par contre, à part ces deux-là le reste est un ton en-dessous. A moins que l’on compte Arian Foster dans le groupe car le joueur est revenu à un niveau parfait et est excellent à la course (766y, 7 TDs) ainsi qu’à la réception (166y et 2 TDs). C’est l’autre vraie force de cette équipe avec la défense.

Parce que oui, défensivement, c’est très bon. Même si les statistiques ne le montrent pas forcément, la défense a déjà fait gagner plusieurs matchs. Ou devrais-je dire, le meilleur défenseur incontesté de NFL a fait gagner plusieurs matchs : J.J. Watt. C’est simple, le joueur fait tout et est une menace continue pour les QBs adverses (7 sacks, 7 passes défendues, 1 int, 1 FF, 3 FR et 2 TDs). Impressionnant. Le reste du front-7 devrait à nouveau être amputé de 2 très bons joueurs (Brian Cushing et Jadaveon Clowney) et ce sera alors à la secondary de créer les pertes de balle. D.J. Swearinger se révèle de plus en plus dans ce rôle de Strong Safety (3 passes défendues, 1 int, 3 FF, 1 FR) mais la grosse faiblesse des Texans reste l’autre poste de Safety. Et face à une attaque qui aime autant les longs ballons, cela pourrait coûter cher.

On devrait assister à un beau match assez serré entre 2 équipes qui se ressemblent un peu et où chacune tentera de prendre l’ascendant à la course. Si Foster réussi à avancer, les Texans devraient l’emporter tandis que les Eagles pourraient repartir avec une victoire en poche s’ils parviennent à ralentir un minimum Watt. Chose plus facile à dire qu’à faire.

 

New York Jets (1-7) @ Kansas City Chiefs (4-3)

 

Auteur	Kuro
Date et Heure Française	Dimanche 2 Novembre, 19:00
Lieu	Arrowhead Stadium
Titre	Michael Vick retrouve de nouveau Andy Reid
Prévision Météo	Nuageux

 

L’ancien duo QB-coach de Philadelphie se revoit un an après les premières retrouvailles en 2013, un match dans lequel Michael Vick (avec Philly) avait subi la loi du pass-rush des Chiefs d’Andy Reid. Est-ce que l’histoire va encore se répéter avec les Jets cette fois-ci ? Réponse courte : c’est bien possible.

Car en effet l’OL des Jets est TRES loin d’être acceptable si on excepte Nick Mangold, ce qui veut dire que face à Tamba Hali, Justin Houston voire Allen Bailey ça risque de ne pas être joli à voir. Quand on connaît la propension de Vick à commettre des fumbles (4 dont 2 perdus contre Buffalo), je vous laisse imaginer à quel point Arrowhead pourrait tourner en enfer pour le #1 des Jets. De plus, vu le corps de receveurs très moyen (à part Eric Decker) et le fait que l’arrière-garde des Chiefs menée par Sean Smith est sérieuse, on se demande comment New York va pouvoir avancer par les airs. Il y a néanmoins une possibilité d’alléger cette pression sur Vick : le jeu de course. Les Chiefs ont grand mal à stopper les coureurs adverses, et Chris Ivory a déjà prouvé que s’il est lancé il peut prendre rapidement feu et transpercer une défense trop friable. Et à moins que Vick prenne feu à son tour, voilà la meilleure arme offensive des visiteurs pour tenter d’arracher une seconde victoire.

Mais le match pourrait quand même être serré, car les hommes de la Grosse Pomme Verte ont toujours un atout majeur dans leur manche : la défense. Et autant dire qu’on se prépare à une confrontation qui pourrait se résumer rapidement à Wilkerson-Richardson-Harrison-Douzable vs Charles-Kelce. Je sais que Dwayne Bowe a l’air de se réveiller et que les Jets manquent cruellement Cromartie (parti) et Milliner (blessé), ce qui pourrait donner un avantage aux Chiefs, mais l’OL n’est pas du tout un modèle du genre à l’instar de sa consoeur de New York; Alex Smith risque de ne pas avoir beaucoup de temps pour lancer, et il devrait donc s’en remettre principalement à son coureur/receveur/sauveur de franchise et à son Tight End qui fait une bonne saison. Si jamais l’OL arrive à tenir pour donner le temps à Smith de scanner le terrain ou de s’échapper de la poche, le match va être très long pour la défense qui est intraitable au sol mais poreuse en couverture.

Point commun amusant : les Chiefs et les Jets sont les pires équipes pour voler des ballons à l’adversaire (5 et 3 respectivement). La différence ? L’attaque de KC n’en a perdu que 7, et celle de New York… 16. Si vous voyez des ballons perdus dans ce match, sauf grosse surprise, je peux vous dire dans quel sens ils vont aller. C’est pour ça (entre autres) que les Chiefs sont favoris à domicile.

 

Jacksonville Jaguars (1-7) @ Cincinnati Bengals (4-2-1)

 

Auteur	Giloo
Date et Heure Française	Dimanche 2 Novembre, 19:00
Lieu	Paul Brown Stadium
Titre	Cincy sans Green ni Bernard ?
Prévision Météo	Beau

 

Les Jaguars vont se déplacer à Cincinnati pour un match compliqué puisqu’ils vont affronter les Bengals qui pourraient bien jouer sans deux de leurs meilleurs éléments offensifs.

Ce n’est toujours pas la saison des Jaguars mais il faut quand même souligner que leur futur s’annonce assez bien car il y a pas mal de rookies et de jeunes talents qui montrent de belles choses et particulièrement en attaque. Le plus attendu de tous, Blake Bortles, se débrouille assez bien même si on voit qu’il prend encore ses marques en NFL; il faut dire que sa ligne offensive est assez faible et peut expliquer une partie de ses choix parfois forcés qui ont résultés en 12 interceptions cette saison. Surtout que ses receveurs sont vraiment intéressants comme les deux rookie Allen Hurns et Allen Robinson qui font regretter pas mal de franchises de pas les avoir draftés avant… voire tout court pour Hurns puisque le jeune joueur n’a même pas été choisi à cette Draft. On peut aussi se poser une question : est-ce que Toby Gerhart va récupérer son poste de starter ? Parce qu’il faut bien dire que le Running Back n’a pas du tout brillé lorsqu’il a joué et Denard Robinson a montré de bons signes dernièrement en récupérant le poste de titulaire lorsque Gerhart était blessé. A voir donc pour les Jaguars…

Même si l’attaque n’est pas non plus la meilleure de la NFL, ce qui est vraiment le boulet des Jaguars, c’est sa défense. Globalement, c’est l’une des pires de la NFL et elle ne se rattrape presque pas dans aucun des secteurs que ce soit contre la course ou la passe même si le pass rush se débrouille (25 sacks cette saison). Le problème c’est que les choses vont surement empirer puisque les Jags ont perdu leur meilleur plaqueur et capitaine Paul Posluszny pour le reste de la saison ainsi qu’un autre bon élément contre la course et bon pass rusher en la personne d’Andre Branch pour encore 5 semaines…

A.J. Green a dit qu’il va jouer mais il serait bien plus intelligent d’attendre encore un peu puisque le joueur n’a eu que des entraînements limités et les Bengals pourraient bien ne pas avoir besoin de lui pour ce match. Même s’il venait à jouer il serait très peu utilisé, au grand plaisir de Mohamed Sanu qui va encore pouvoir profiter de l’absence de la star de l’équipe pour continuer à montrer qu’il est aussi un très bon receveur; au grand dam d’Andy Dalton qui va encore jouer un match de plus sans sa moiti… cible préférée. *ahem* Celui qui est sûr de ne pas pouvoir jouer le match c’est Giovani Bernard, blessé à la hanche; et même si son remplaçant Jeremy Hill fait une belle saison pour l’instant, les Bengals seront quand même diminués. Du coup, il est bien possible que Dalton voie son nombre de snaps augmenter et quand on sait que le rouquin a entamé une saison assez mouvementée, on peut se poser pas mal de questions sur l’attaque de Cincinnati.

Il va falloir faire quelque chose pour que la défense de Cincinnati se réveille car elle est méconnaissable cette saison. Elle est totalement à la rue contre le jeu à la course se laissant marcher dessus par les running backs adverses, mais c’est surement du à la baisse de forme et aux blessures de leur capitaine et machine à plaquer Vontaze Burfict. Son pass-rush n’est plus aussi impressionnant qu’avant même si l’arrière-garde reste intéressante; sans elle ce serait encore pire puisque les trois meilleurs plaqueurs de l’équipe sont Reggie Nelson, le Free Safety ainsi que Terence Newman et Leon Hall les deux Cornerbacks.

Les Jaguars vivent encore une saison difficile surtout que leur équipe ne parait pas encore assez mûre pour vraiment peser et inquiéter dans la ligue. En face les Bengals ne sont pas les plus manchots avec leurs quatre victoires, deux défaites et un match nul cette saison.

 

San Diego Chargers (5-3) @ Miami Dolphins (4-3)

 

Auteur	Onaam
Date et Heure Française	Dimanche 2 Novembre, 19:00
Lieu	Sun Life Stadium
Titre	Déjà un match pour la course à une place en Wild Card ?
Prévision Météo	Beau

 

En tout cas, ces équipes ont toutes deux devant elles des franchises effrayantes qui sont bien parties pour truster la première place dans chacune des deux divisions. La qualification pour les play-offs pourraient donc se jouer au travers d’un place en wild-card. La saison passée déjà, ces équipes se trouvaient à la lutte de façon indirecte et les défaites de fin de saison des Dolphins conjuguées aux victoires des Chargers dans le même temps avaient amené ces derniers à se qualifier. Certes il est encore tôt pour s’avancer sur la qualification de l’un ou de l’autre de ces équipes, mais ce match peut d’ores et déjà s’avérer crucial pour les deux équipes qui vont finir avec un calendrier plutôt difficile. Sur la route des play-offs chaque match est désormais important, à commencer par celui-ci.

Honneur aux visiteurs : menée par un Philip Rivers qui complète le podium des QBs de la ligue en terme de TDs, cette attaque des Chargers est clairement orientée vers le jeu de passe. Et lorsque l’on voit que son jeu de course est mené par un rookie non-drafté (Branden Oliver avec ses 85 courses, 352 yards et 2 TDs), on se demande où est passé le Ryan Mathews de la saison passée et ses 1000+ yards (blessé, quelle surprise). A San Diego, le monsieur TD se nomme Antonio Gates : le super vétéran TE est peut-être, à mi-chemin, parti pour réaliser sa saison la plus prolifique au niveau des TDs. Les autres cibles favorites de Rivers sont Keenan Allen, Eddie Royal ou Malcom Floyd qui offrent au QB une variété de choix assez appréciable.

L’attaque de San Diego c’est aussi une ligne qui n’a concédé que 13 sacks jusqu’ici, mais 2 sur chacun des deux derniers matchs, et qui va se retrouver face à l’une des défenses les plus complètes de la ligue avec en particulier un front-7 dangereux avec Cameron Wake, Olivier Vernon ou Randy Starks. Néanmoins Miami c’est aussi une secondary efficace avec 6 interceptions et si Rivers est l’un des meilleurs QB sous pression, il a tout de même concédé 3 de ses 5 interceptions lors des deux derniers matchs; des joueurs comme Brent Grimes, Louis Delmas voire Cortland Finnegan (qui n’a pas encore ouvert son compteur) vont essayer de profiter de cette tendance. Cette défense des Dolphins est peut être l’adversaire rêvé pour Rivers et ses coéquipiers en vue de se tester.

Du côté de Miami, l’attaque reste poussive et si nous avons pu percevoir du mieux lors des deux dernières victoires, la performance de Ryan Tanehill reste sujette à de nombreuses questionsl; en particulier sur sa tendance à fixer du regard sa cible et sur son manque de passes longues. Évidemment, ses associés à la passe se retrouvent aussi impliqués et ne figurent pas dans le top des receveurs les plus prolifiques, Mike Wallace étant le premier d’entre eux avec 418 yards mais tout de même 5 TDs. Les autres sont beaucoup plus loin : Jarvis Landry, Charles Clay et Brian Hartline ont gagné entre 215 et 255 yards pour une vingtaine de réceptions chacun.

La bonne nouvelle pour l’attaque de Miami, c’est presque que du côté de San Diego on sacke relativement peu le QB adverse, même si Dwight Freeney et Corey Liuget mènent la fronde. Enfin, « bonne nouvelle » est un bien grand mot car on s’aperçoit vite que la statistique cache le fait que nous avons ici affaire à l’un des meilleures défenses de la ligue, qui concède très peu de points et de yards à la passe. Si la secondary vient d’ailleurs de perdre sur blessure le rookie Jason Verrett, elle récupère au contraire le vétéran Brandon Flowers absent lors du dernier match. Sa très légère faiblesse se situe du côté du jeu au sol où elle concède 110 yards par match, là où l’attaque des Dolphins en gagne 138. Nul doute que nous verrons Lamar Miller fortement impliqué dans le jeu encore une fois.

Les forces en présence ont tendance à faire pencher la balance des pronostiques en faveur des Chargers, mieux équipés offensivement avec Rivers pour porter le danger là où du côté des Dolphins les limites de Tannehill semblent avoir été atteintes. Les défenses des deux côtés sont extrêmement efficaces et à moins que l’une d’elle craque (attention Finnegan) elles devraient nous offrir du beau spectacle et donner du fil à retordre aux attaques. Les Chargers semblent donc mieux à même de remporter ce match et avancer vers les play-offs, limitant de fait le chances de Miami de les atteindre cette année.

 

Washington Redskins (3-5) @ Minnesota Vikings (3-5)

 

Auteur	Kuro
Date et Heure Française	Dimanche 2 Novembre, 19:00
Lieu	TCF Bank Stadium
Titre	The « Bengals » Bowl !
Prévision Météo	Quelques nuages

 

Duel d’équipes à 3-5 dans le stade des Golden Gophers du Minnesota, mais surtout duel entre les deux anciens coordinateurs des Bengals : Jay Gruden et Mike Zimmer, désormais Head Coaches de Washington et Minnesota respectivement. Les Vikings sortent d’une victoire à l’arrachée contre les Buccaneers en prolongations, alors que les Redskins viennent de créer la sensation en battant les Cowboys avec Colt McCoy en tête de l’attaque.

Mais ce n’est pas l’ancien Brown et 49er que l’on va voir sur le terrain, car un des événements de ce match sera le grand retour de RGIII depuis sa dislocation de la cheville en Week 2. On ne peut pas se plaindre de son retour même s’il est dommage pour McCoy que ce soit pile après une belle prestation contre Dallas et une victoire « de prestige ». La question va donc être de savoir si III est bien remis de cette blessure et s’il est prêt à revenir dans le grand bain. Pour cela, il serait bien de limiter la pression sur lui, ce qui va être une des clés du match et un affrontement intéressant : l’OL des Redskins est sympathique en protection de passe mais Tyler Polumbus continue d’être le gros point faible, et on peut être sur qu’en face, le pass-rush mené par Everson Griffen et Tom Johnson n’a rien perdu avec le départ de Jared Allen et va essayer d’en profiter.

Une autre façon de limiter la pression est de donner la balle à Alfred Morris et Roy Helu contre une défense au sol de Minnesota qui est moins efficace qu’en couverture malgré la présence du rookie Anthony Barr; il faut s’attendre à voir les Reds s’appuyer sur le jeu de course et espérer qu’il avance. Le Tight End Jordan Reed est out, ce qui fait que DeSean Jackson, Pierre Garçon et Niles Paul devront battre une arrière-garde menée par Xavier Rhodes et Harrison Smith; il est possible que les receveurs aient légèrement l’avantage, mais ça dépendra surtout du temps laissé à III pour lancer.

Dans l’autre confrontation directe, Teddy Bridgewater va devoir affronter une défense des Redskins qui vient de faire une performance de première ordre contre Dallas. Là encore, la confrontation entre les deux lignes va être cruciale pour le déroulement du match : l’OL des Vikes a déjà lâché 28 sacks avec un Matt Kalil totalement perdu, alors que le front-7 des Redskins en est déjà à 21 sacks avec un Jason Hatcher qui justifie sa signature et un Ryan Kerrigan en feu. Si on fait le même raisonnement pour Teddy que pour III, on regarde ensuite au sol pour voir si le QB pourra se défausser de la pression : Jerick McKinnon commence à se montrer comme une alternative très intéressante à Matt Asiata, mais la défense au sol de Washington peut être redoutable… si la perte de Brian Orakpo ne va pas lui porter préjudice.

Enfin, il y aura match entre une arrière-garde des Redskins aux abois et des receveurs des Vikings qui manquent d’impact : Greg Jennings, Cordarrelle Patterson et Jairus Wright doivent être capables de profiter de la faiblesse en couverture de David Amerson, Brandon Meriweather ou Ryan Clark; c’est dans ce genre de match que le Tight End Kyle Rudolph serait très précieux à la réception mais il est encore out.

Washington et Minnesota sont deux équipes assez proches l’une de l’autre. Cependant, le retour de III apporte un petit boost mental aux Redskins, et même après des semaines d’arrêt il est a priori censé être meilleur que Bridgewater, sachant qu’en plus le jeu de course des visiteurs doit profiter de la faiblesse en face. Les Reds sont donc légèrement favoris, mais il faudra que leur défense refasse un bon match pour ne pas tomber dans un guet-apens.

 

Saint-Louis Rams (2-5) @ San Francisco 49ers (4-3)

 

Auteur	Onaam
Date et Heure Française	Dimanche 2 Novembre, 22:05
Lieu	Levi’s Stadium
Titre	Match retour pour du beurre ?
Prévision Météo	Quelques nuages

 

Il est difficile de voir dans quelle mesure les Rams ont les capacités pour surprendre et remporter ce match. Après la leçon prise la semaine dernière contre les Chiefs, le match gagné contre Seattle est déjà bien loin. Face à eux, les 49ers ont aussi pris une leçon face aux Broncos mais sortent d’une bye week et ont d’autres objectifs, à commencer par le fait de rester le plus possible au contact des Cardinals qui caracolent en tête de la division.

Les Rams se rendent donc dans l’antre des Niners pour les défier. A leur tête se présente Austin Davis le QB miraculé; malheureusement pour ce dernier, on semble le limiter désormais à environ 20 passes par match. Il faut dire aussi que ses 3 matchs à plus de 40 tentatives se sont soldés par des défaites avec un taux de complétion en chute libre et à peine 50% lors justement du match aller contre San Francisco.

Surtout qu’en face, c’est l’une des meilleures défense de la ligue qui se présente. Autorisant moins de 85 yards à la course par match elle va causer de gros soucis à une attaque qui devrait se tourner encore une fois vers Tre Mason comme solution; d’autant plus que le rookie Greg Robinson devrait faire son premier match en tant que LT titulaire et qu’il est meilleur pour le jeu de course que dans la protection de la passe. Les Jared Cook ou Lance Kendricks devraient souffrir face à une défense collante qui a déjà réussi 7 interceptions avec notamment un Perrish Cox impressionnant. L’interrogation se porte sur Patrick Willis et le fait de savoir si il pourra jouer malgré sa blessure à l’orteil.

Du côté de San Francisco, le RB star Frank Gore ronge son frein depuis 2 matchs avec à peine 58 yards cumulés et 25 courses. Nul doute que si les coachs des 49ers lui donnent plus d’importance, il va vouloir démontrer ce qu’il a dans les jambes. De la même manière, Vernon Davis revient progressivement depuis sa blessure et après deux matchs en demi-teinte il aura à cœur de prouver qu’il peut encore être l’arme numéro 1 dans le jeu de passe. Mais ses coéquipiers Anquan Boldin, Michael Crabtree ou Steve Johnson voudront eux aussi se montrer et profiter des passes que Colin Kaepernick lancera.

La défense des Rams a, malgré tout, les armes pour lutter. Le pass-rush semble enfin se réveiller (légèrement) et Robert Quinn, que l’on avait perdu de vue, s’est remis en ordre de marche avec 2 sacks lors du dernier match; il mène désormais l’escouade devant Aaron Donald et Eugene Sims. La secondary ne génère pas assez de pertes de balle et E.J Gaines et Rodney McLeod devront peut être se passer de leur compère Janoris Jenkins pour faire le boulot. Peut-être que la nouvelle recrue strong safety Mark Barron pourra faire ses débuts lors du match et apporter d’autres solutions que Gregg Williams ne manquera pas d’imaginer.

Les Rams sont donnés perdants par tous les pronostiques et ce serait un miracle que de les voir faire mentir les observateurs. Il faudrait pour cela que l’on assiste de nouveau à des jeux fous comme lors de la victoire contre les Seahawks et surtout que l’un des compartiments de jeu arrive à surpasser son opposant chez les Niners, ce qui parait difficile à l’heure actuelle. La défense parait la plus capable de combler le trou, mais il faudra pour cela que le regain de compétitivité observé sur le front-7 dernièrement se confirme et permette de pousser Kaepernick dans un jeu inhabituel pour lui (ce que les Cardinals avaient très bien réussi). San Francisco a cependant le jeu en main et je doute qu’ils laissent à Saint Louis l’opportunité de les mettre en danger. Affaire à suivre ce soir…

 

Denver Broncos (6-1) @ New England Patriots (6-2)

 

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Dimanche 2 Novembre, 22:25
Lieu	Foxboro Stadium
Titre	Pour la suprématie de l’AFC
Prévision Météo	Brouillard neigeux

 

C’est le choc de cette journée (si on enlève la grosse rivalité du SNF) ! Ces 2 équipes sont sur un petit nuage depuis maintenant 4 semaines et rien ne semble en mesure de les arrêter. Le souci, c’est que cela va arriver à l’une de ces franchises et que le top seed en AFC est en jeu. De ce côté-là, les Denver Broncos ont une légère avance (6-1) sur des New England Patriots (6-2) qui seraient déjà un peu distancés avec une défaite.

L’an passé, les Broncos impressionnaient offensivement. Cette année, ils impressionnent également défensivement. Evidemment, l’attaque fait plus parler car Peyton Manning bat record sur record et continue ses saisons exceptionnelles (22 TDs, 3 int). Le souci pour les défenses adverses, c’est que l’attaque déborde de menaces aériennes, avec 3 joueurs à + de 300y reçus (Demaryius Thomas avec 767y reçus et Julius Thomas avec 9 TDs !). A moins qu’Emmanuel Sanders ne sorte un nouveau match fantastique… Le jeu au sol, malgré une O-Line géniale, a un peu de mal à avancer comme il se devrait. Avec Montee Ball toujours out, Ronnie Hillman (bien que questionnable) devrait prendre le rôle de titulaire et continuer ses bons matchs.

Mais oui, c’est bien défensivement que le plus gros changement est intervenu. Les Broncos sont devenus de vraies terreurs avec le retour en pleine forme de Von Miller (9 sacks) et l’arrivée parfaite de DeMarcus Ware (7 sacks, 1 FF). Forcément, avec une pression pareille, c’est la secondary qui se régale avec sûrement le meilleur duo de CBs de NFL (Aqib Talib/Chris Harris Jr avec 21 passes défendues et 4 int à eux deux). De ce fait, la défense est passée de point faible à point fort (au même niveau que l’attaque en fait) et rien ne semble pouvoir les arrêter.

Ce sera alors la tâche qui attendra les Patriots. Alors que Tom Brady continue d’être remis en question dès que l’équipe tourne moins bien, le QB n’en reste pas moins un des meilleurs de NFL, tenant l’attaque à bout de bras et postant des stats très impressionnantes (18 TDs pour 2 int). Le retour de Rob Gronkowski n’y est pas étranger et le joueur prouve que, malgré les blessures à répétition, rien ne peut l’empêcher d’être parmi les meilleurs TEs de NFL (558y, 7 TDs). Et si le TE est bien pris, Brady se tournera vers son duo homogène de WRs, Brandon LaFell et Julian Edelman (461y et 467y respectifs), pour avancer sur le terrain. Le jeu au sol était pas mal jusqu’à la blessure de Stevan Ridley, les courses étant partagées parfaitement avec Shane Vereen. Maintenant, le jeune RB essaie tant bien que mal de se dépatouiller et si les courses restent irrégulières, sa capacité à attraper des balles et à courir (208y reçus et 2 TDs) font de lui une menace constantes.

Pour New England, c’est un peu la même chose que leur adversaire du jour avec une défense retrouvée comparée à l’an passé. Avec Chandler Jones qui devrait être absent à nouveau, le front-7 pourrait néanmoins encore éprouver des difficultés à stopper les courses et à mettre la pression malgré Dont’a Hightower et Rob Ninkovich (7,5 sacks à eux deux). Heureusement pour eux, les Patriots ont quasiment la meilleure secondary de NFL (#2 contre la passe) où Devin McCourty continue de jouer à un niveau ProBowler et où Darrelle Revis (6 passes défendues, 2 int) apporte parfaitement ce que l’équipe espérait en le faisant venir. De quoi pouvoir gêner le HOFer adverse.

Très beau match en prévision avec les 2 meilleures équipe de NFL du moment. Si une équipe peut faire tomber les Broncos (mis à part leur bourreau du dernier SuperBowl), ce sont bien des Patriots qui auront en plus l’appui du public. Pour Denver, une victoire les mettrait en excellente voie pour avoir une nouvelle fois le seed #1 en arrivant aux Playoff. Un match à ne pas manquer !

 

Oakland Raiders (0-7) @ Seattle Seahawks (4-3)

 

Auteur	Grizzly
Date et Heure Française	Dimanche 2 Novembre, 22:25
Lieu	CenturyLink Field
Titre	Un match très compliqué pour les Raiders
Prévision Météo	Couvert

 

Et comment. Les Raiders n’ont toujours pas gagné de match, les Seahawks en ont perdu trois et on commence à sérieusement douter de la Legion Of Boom. Mais Seattle reçoit chez lui dans un CenturyLink Field qui fait peur à n’importe laquelle des autres équipes. La tâche ne va pas être aisée pour les Raiders qui devront faire le match de l’année pour le gagner.

Mais commençons par les bonnes nouvelles du côté des Raiders, le rookie QB Derek Carr (61%/1517y/9TD/5INT) est assez solide pour un rookie et montre de bonnes choses face aux autres équipes. Mais le pass rush des Seahawks est loin d’être nul, même s’il s’est endormi cette saison avec seulement 10 sacks en 7 matchs. Au sol, la faiblesse des Raiders avec 69 yards en moyenne par match, seul Darren McFadden (85c/238y/2TD) est capable d’avancer avec le ballon (et encore). Et s’il y a bien une constante dans cette défense de Seattle, c’est son jeu contre la course avec seulement 90 yards encaissés en moyenne par match, un très beau résultat quand on voit l’état d’endormissement de cette défense qui était une des meilleures de l’histoire l’année dernière.

Dans les airs, Carr joue principalement avec deux joueurs, James Jones (35r/425y/3TD) et Andre Holmes (23r/372y/4TD) qui font du bon boulot, mais paraissent seuls dans ce corps de WR. En face, l’arrière-garde est dans une version qui vole moins de ballons, 3 seulement ! Tu parles d’une « légion ». Il va falloir qu’elle se réveille si elle veut prouver être toujours la meilleure secondary de NFL.

Chez les Seahawks, Russel Wilson (65%/1490y/11TD/3INT) a levé le pied sur la passe pour accélérer au sol avec 44 courses pour 362 yards et 3 TD. Et ça va être compliqué pour Oakland de le forcer à courir avec un pass-rush quasi inexistant : 7 sacks en 7 matchs. Justin Tuck (2 sacks) va devoir se réveiller avec ses troupes, sinon, ils ne vont pas s’en sortir. Au sol, Marshawn Lynch (111c/482y/3TD); en général, je n’ai pas besoin d’en ajouter plus, mais « Beast Mode » semble en déclin : il n’a pas marqué de TD au sol depuis le 29 Septembre, ce qui commence à faire long. Khalil Mack et ses coéquipiers auront la charge d’arrêter le RB… enfin surtout Mack car le rookie semble vraiment seul dans ce front-7.

Dans les airs, hormis Doug Baldwin (29r/371y/1TD), aucun joueur n’a plus de 20 réceptions et le meilleur marqueur dans les airs, c’est Lynch… on se demande un peu où sont les autres WR. Les cibles de passes devront batailler dans les airs contre Charles Woodson (1INT); le vétéran a énormément d’expérience dans le jeu et cela pourrait lui apporter sa troisième interception de la saison, même si Wilson fait très attention au ballon quand il le lance.

Le match de Lynch et Wilson contre Mack et Woodson va être très intéressant à voir, mais l’attaque risque d’utiliser d’autres options pour avancer si les deux défenseurs des Raiders les en empêche; à l’inverse, Oakland n’a pas grand monde sur qui compter dans cette défense hormis eux deux. La Legion of Boom 2.0 va être un très bon exercice pour Derek Carr qui risque d’y laisser des plumes si jamais il commet des erreurs de rookie contre une secondary qui reste très bonne dans son domaine. Les Seahawks sont largement favoris et hormis une météorite qui écrase tout le monde dans le stade, il n’y aura que les Raiders d’écrasés dans cette rencontre.

 

Baltimore Ravens (5-3) @ Pittsburgh Steelers (5-3)

 

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Lundi 3 Novembre, 02:30
Lieu	Heinz Field
Titre	Petit SNF entre rivaux
Prévision Météo	Quelques nuages

 

Si les 2 équipes viennent d’avoir une fortune différente lors de leur dernier match, ce match sera l’occasion d’oublier le passé. Pour les Baltimore Ravens, il s’agira de repartir de l’avant tandis que pour les Pittsburgh Steelers, il s’agira de faire oublier l’humiliation subie contre cette même équipe en début de saison. Quoi de mieux pour se faire pardonner qu’une bonne rivalité ?

Les Ravens disent qu’ils sont passés au-dessus de leur défaite contestable de la semaine passée. Si tel est le cas, Joe Flacco devra alors apparaître bien plus précis qu’il ne l’a été ces 2 derniers matchs (4 INT) et revenir à son niveau du début de saison (3 INT en 5 matchs). Pourtant, il ne manque pas de cibles et son O-Line fait un boulot énorme : Steve Smith Sr continue de trouver les espaces pour se montrer clairement WR1 de l’équipe (675y, 4 TDs) alors que Torrey Smith semble être un ton en dessous cette saison et pousse presque Flacco à la faute (ses 7 int ont été lancées lorsqu’il cherchait Torrey). Si Owen Daniels est encore out (décision peu avant le match), Torrey devra augmenter son niveau pour éviter de nouvelles déconvenues. Justin Forsett essaiera de continuer son excellente saison (5,5y par course) et si le joueur a du mal à finir ses actions, l’équipe s’en remettra au rookie Lorenzo Taliaferro pour faire cela (4 TDs).

Défensivement, la secondary pourrait souffrir énormément de la perte de Jimmy Smith. A moins que l’équipe décide de faire plus jouer le playmaker Will Hill, le reste de la secondary est très faible… Heureusement pour eux, le front-7 continuera sa saison énorme et empêchera les courses (par Brandon Williams et C.J. Mosley) tout en mettant une grosse pression sur le QB adverse (Elvis Dumervil avec 7 sacks). A moins que le colosse Haloti Ngata ne décide de tout faire et notamment d’intercepter encore les QBs (2 int)…

Les Steelers sortent eux d’un match quasi parfait. Ben Roethlisberger semble être dans une forme olympique (plusieurs records de la franchise battus lors du dernier match) et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Surtout si son OL, pourtant friable jusqu’à dernièrement, continue ses très bons matchs. Il faut dire que le QB dispose d’un WR parmi les meilleurs de NFL en la personne de l’intenable Antonio Brown (852y, 7 TDs). Forcément, avec un WR comme cela, le reste importe moins… à moins que Martavis Bryant décide de marquer d’autres TDs (3 en 2 matchs). Parce qu’en plus d’avoir un des meilleurs WRs, les Steelers ont aussi un des meilleurs RBs de NFL cette saison. Le’Veon Bell est difficilement arrêtable et sa propension à créer le danger à la course (691y) ou à la réception (395y) font de lui l’arme parfaite pour déstabiliser les défenses.

Défensivement, et contrairement à leur réputation, les Steelers ont du mal. Si le front-7 continue de rester le point fort de l’équipe grâce notamment à Lawrence Timmons (67 plaquages), la secondary a clairement du mal à s’y mettre. Il faut dire que la pression a du mal à être mise (à part Cameron Heyward et ses 3 sacks) et la perte d’Ike Taylor (toujours out) n’aide en rien. Surtout que Cortez Allen est capable du bon comme du pire… et c’est bien souvent ce dernier terme qui l’emporte.

Les Steelers ont l’avantage d’avoir la confiance et le public derrière eux pour espérer l’emporter. Cependant, cela reste une rivalité et les Ravens aiment beaucoup venir à Pittsburgh et y repartir avec une victoire. Si l’attaque des Steelers renouvelle sa dernière performance, les Ravens pourraient avoir du mal à s’en sortir sans prendre beaucoup de points.