Gameday : Matchs du Dimanche Week 12
Sommaire
Cleveland Browns @ Atlanta Falcons
Tennessee Titans @ Philadelphia Eagles
Detroit Lions @ New England Patriots
Green Bay Packers @ Minnesota Vikings
Jacksonville Jaguars @ Indianapolis Colts
Cincinnati Bengals @ Houston Texans
Tampa Bay Buccaneers @ Chicago Bears
Arizona Cardinals @ Seattle Seahawks
Saint-Louis Rams @ San Diego Chargers
Miami Dolphins @ Denver Broncos
Washington Redskins @ San Francisco 49ers
Dallas Cowboys @ New York Giants
Cleveland Browns (6-4) @ Atlanta Falcons (4-6)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Georgia Dome |
| Titre | Qui est le premier de division déjà ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Browns ont perdu une belle chance de rester en tête de l’AFC North la semaine dernière en perdant contre Houston, alors que les Falcons ont réussi à prendre la tête de la NFC South en l’emportant à l’arraché contre Carolina. Normalement c’est à ce moment que je vous dis qu’Atlanta devrait rouler façon tractopelle sur Cleveland et va avoir un match plutôt aisé à domicile, sauf qu’on parle de la NFCS 2014 avec un leader à 4-6, et de l’AFCN 2014 avec un dernier à égalité à 6-4. Madness in the NFL.
L’attaque des Browns a connu quelques modifications depuis son dernier match contre Houston : elle a perdu le coureur Ben Tate parce qu’il 1) se plaignait de son rôle et 2) courait mal ces derniers temps, et elle a récupéré un certain… Josh Gordon. Je ne l’ai pas vu jouer cette saison alors je ne sais pas s’il vaut quelque chose. Blague à part, les principales questions vont être bien évidemment de savoir si 1) Terrance West et Isaiah Crowell vont pouvoir tenir la baraque sans Tate et 2) à quelle dose Cleveland va distiller son receveur #1 de retour après 10 matchs de suspension. Réponses probables : 1) ils l’ont déjà démontré et 2) une dose assez importante sans être trop conséquente. Mais pour cela il va falloir être plus efficace que face aux Texans contre qui Brian Hoyer a pris la pression pendant tout le match : il faut que l’OL (pourtant excellente) parvienne à donner du temps à son QB pour lancer les passes. Parce qu’on parle beaucoup du retour du Gordon, mais même avec un Jordan Cameron toujours souffrant, les Browns ont Andrew Hawkins, Taylor Gabriel, Travis Benjamin et Miles Austin, bref un quatuor de cibles intéressantes.
Et Hoyer devrait avoir de quoi tester ses cibles contre une défense des Falcons qui a toujours autant de mal à presser le QB et à défendre la passe. Aucun joueur n’a plus de 2.5 sacks (Osi Umenyiora) pour un total de 13, et à part l’excellent Desmond Trufant qui est sans conteste le meilleur CB… DB… ok défenseur de l’équipe, le reste devrait avoir beaucoup de mal à suivre la cadence si Hoyer n’est pas poussé à la faute. La défense au sol est un peu plus potable avec une DL qui n’est pas totalement à la rue, ce qui pourrait donner quelques difficultés à West et Crowell, mais c’est bien dans les airs qu’on peut se faire du souci pour les visiteurs.
C’est un peu la même situation en attaque pour Atlanta : par les airs, il y a de quoi faire du grabuge, mais au sol ça se traîne. Mais pour faire du grabuge en l’air, Matt Ryan a besoin de protection de la part d’une OL patchwork qui contient des éléments sympathiques (Jon Asamoah, Justin Blalock), des troisièmes couteaux (James Stone, Ryan Schraeder) et des rookies en souffrance propulsés avant l’heure à leur position future (Jeff Matthews). Et on dirait que l’unité, enfin épargnée par les blessures, commence à se stabiliser un peu, ce qui est encourageant pour la suite. Si ça se confirme, alors Ryan pourrait trouver Julio Jones et ses acolytes (car oui il mérite qu’on le mette en tête de liste et plus Roddy White). Au sol ça risque d’être un peu plus compliqué pour Steven Jackson surtout avec la blessure d’Antone Smith qui enlève une composante explosive…
…à moins évidemment que la défense de Cleveland décide de faire encore une journée portes ouvertes comme contre Houston, auquel cas la journée va être longue pour elle. Et ce qui ne va pas aider à cet état de fait, c’est qu’après la mise sur IR de Phil Taylor qui se fait déjà sentir, Karlos Dansby ET Jabaal Sheard ne seront pas là pour ce match. Si on rajoute le fait que l’escouade n’est pas non plus une foudre pour ce qui est de mettre la pression sur le QB adverse (eux non plus), on se demande bien ce qui peut empêcher Atlanta d’avancer à domicile. Plus que dans tout autre rencontre, l’arrière-garde va jouer un rôle crucial dans tous les compartiments : Joe Haden et Tashaun Gipson doivent mener la charge des DBs contre la pléthore de receveurs des Falcons, alors que Donte Whitner doit renforcer la défense au sol pour empêcher qu’elle soit submergée. Barkevious Mingo et Paul Kruger doivent également sortir de leur boîte.
Avec tous ces détails et le fait qu’Atlanta reçoive, ce n’est pas surprenant que l’équipe à 4-6 soit donnée favorite devant la 6-4 (même si en gros ça se joue à l’avantage du terrain). Néanmoins, les deux attaques ont les atouts pour déborder les deux défenses, et la différence pourrait se faire dans l’établissement du jeu au sol et la pression sur le QB adverse.
Tennessee Titans (2-8) @ Philadelphia Eagles (7-3)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | Rebondir immédiatement |
| Prévision Météo | Nuageux |
L’une a perdu de justesse contre Pittsburgh, et l’autre vient de prendre une correction à Green Bay. Il serait légitime de penser que je parle respectivement de Philadelphie et Tennessee, d’autant plus que, ironiquement, c’est arrivé lors de la saison 2012. Mais c’est bien l’inverse : les Titans ont lutté avant de finir par plier contre les Steelers, alors que les Eagles ont eu un match misérable à Lambeau. La logique voudrait néanmoins que les résidents de Pennsylvanie se reprennent pour ne pas laisser partir Dallas en tête de la division, alors que Tennessee, au fond de l’AFC South, joue pour évaluer son rookie QB.
Si omet son premier lancer contre Pittsburgh qui a fini en pick-6, Zach Mettenberger a plutôt fait un match sympathique, et il devra le répéter contre la défense de Philly. Il va devoir néanmoins faire attention au pass-rush mené par Trent Cole et Connor Barwin, transparent à Green Bay, et qui va vouloir se racheter face à une OL qui ne protège pas suffisamment son QB. Un autre souci va être le fait que le corps de receveurs est toujours endormi à Tennessee entre Kendall Wright, Justin Hunter ou Nate Washington, mais ils ont une vraie opportunité de se réveiller contre une arrière-garde des Eagles qui souffle le chaud (Malcolm Jenkins, Brandon Boykin) et le froid (Cary Williams, Bradley Fletcher). Encore une fois, Delanie Walker sera une pièce importante de l’attaque, surtout si Cedric Thornton, Fletcher Cox et autres Brandon Graham ferment la porte à Bishop Sankey au sol et que Mettenberger doive avancer grâce à son bras.
De l’autre côté, avant de tirer à boulets rouges sur Mark Sanchez pour ses 3 pertes de balle (4 si vous comptez la remise ratée à LeSean McCoy) contre GB, les Eagles étaient menés 30-6 avant la première. Alors certes le QB a raté quelques lancers qui auraient pu changer la donne, mais on sait depuis un moment que Sanchez n’est pas un chantre de la précision. Et s’il avait un jeu de course qui voulait bien se réveiller, ce serait également profitable, car c’est bien l’interrogation #1 à Philly : qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de McCoy ? On pourrait cependant retrouver l’ancien « Shady » (ainsi que son lieutenant Darren Sproles) cette semaine car la défense des Titans est loin d’inspirer confiance au sol vu les 200+ yards lâchés contre les Steelers. Ca évitera de plus à Sanchez d’être sous la pression d’un pass-rush plutôt intéressant mené par Jurrell Casey et Derrick Morgan et qui risque de mener la vie dure à une OL inéquilibrée. Derrière, j’ai peur que Jeremy Maclin, Jordan Matthews, Brent Celek, Zack Ertz soient un peu trop compliqués à suivre pour une arrière-garde qui se remet mal de la perte de Bernard Pollard.
La question n’est pas de savoir si Philly peut gagner, mais plutôt qu’ils doivent gagner ce genre de match à domicile, non seulement parce qu’ils sont largement favoris, mais aussi parce qu’ils ne doivent pas laisser le doute s’installer en réussissant deux mauvaises performances de suite.
Detroit Lions (7-3) @ New England Patriots (8-2)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Foxboro Stadium |
| Titre | Megatron vs Gronk |
| Prévision Météo | Couvert |
Nouvelle étape compliquée dans le parcours du combattant des Patriots : après avoir mis une tôle à Denver à domicile, passé une Bye Week sympathique, et mis une tôle à l’extérieur à Indianapolis, New England continue son tour des leaders de division avec Detroit. Les joueurs du Michigan, bloqués en première en attaque contre Arizona la semaine passée, ont essuyé un cours mais important revers et ont vu Green Bay revenir dans la division. Sachant que les Patriots sont un adversaire en commun et l’un des tractopelles de l’AFC, une victoire à Foxboro sonnerait doublement fort pour les Lions.
Mais pour cela ils vont devoir trouver le moyen d’avancer en attaque, ce qu’ils n’ont plus fait depuis un certain moment… certains diraient même depuis le début de la saison; en effet Detroit n’a jamais dépassé 30 points dans un match. Alors certes, ils peuvent compter sur une défense féroce qui explique pourquoi ils sont à 7-3, et leur attaque a su produire quand il a fallu en fin de match pour gagner contre New Orleans, Atlanta et Miami. Mais le souci c’est qu’au fur et à mesure de la saison, ils ont plus de chance de tomber sur des défenses du style d’Arizona qui les ont limités à 6 petits points. Il va donc falloir que Matthew Stafford et compagnie se réveille contre New England, au sol comme dans les airs. Ca commence par une meilleure protection de la ligne offensive, ça continue par une meilleure production du duo Reggie Bush – Joique Bell, et ça se termine par un receveur qui vienne chercher les ballons derrière Megatron et Golden Tate. Tous ces petits détails empêchent l’attaque de Detroit de tourner à plein régime (18.8, 26e).
Et ça pourrait s’avérer préjudiciable contre une défense des Patriots qui tient son rang même si elle n’est pas au niveau de son alter-ego pour ce match. On peut trouver des brèches dans la ligne défensive menée par Vince Wilfork pour avancer au sol. On peut réussir à contenir le pass-rush mené par Rob Ninkovich en l’absence de Chandler Jones. On peut trouver une faille principale dans la couverture, celle des Tight Ends. Mais sinon, l’unité des Patriots se débrouille bien malgré l’absence de Jerod Mayo : Ninkovich, Dont’a Hightower et Jason Collins font un excellent boulot sur la ligne des LBs, alors qu’on ne parle pas des arrières avec Darrelle Revis, Devin McCourty, Kyle Arrington, Logan Ryan… Bien évidemment, on va surveiller avec attention le dispositif de New England pour stopper Megatron, et surtout son complément pour marquer Golden Tate; si ces deux cibles sont neutralisées, les Lions n’ont pas (encore) un vrai Tight End pour leur faire mal comme eux l’ont.
En effet, comme toujours le Gronk’ va être un élément central du match. Mais il ne sera pas le seul, car l’attaque des Patriots devra compter sur un bon match de toute l’escouade pour battre une défense des Lions qui est première en yards et points encaissés. La ligne offensive, menée par Sebastian Vollmer, va devoir contenir une DL furieuse. Les receveurs Julian Edelman et Brandon LaFell vont devoir se démarquer rapidement pour ne pas laisser Tom Brady prendre la pression. Le jeu de course, le phénomène d’un soir Jonas Gray en tête, va devoir s’attendre à un match plus compliqué contre la meilleure défense au sol de la ligue. Si on avait l’attaque des Pats d’il y a deux/trois ans sur le terrain, on se ferait sans doute moins de souci, mais cette année la machine n’est pas aussi huilée qu’à l’accoutumée. Le playcall et le combat dans les tranchées va être vital si les Patriots veulent emporter la victoire car il va falloir contrer le problème posé par les fous furieux d’en face.
Bien entendu, l’un de ses problèmes (et le plus gros) se prénomme Ndamukong Suh. Le joueur est dans un forme olympique et met en vrac les OLs adverses avec une puissance peu commune. Assisté par Ezekiel Ansah et C.J. Mosley (pas le rookie, un autre), il va tenter de mettre les foies à Brady le plus grand nombre de fois possible, ou à la rigueur d’attraper les coureurs; il devra néanmoins le faire sans Nick Fairley, blessé. Derrière lui, DeAndre Levy continue à prouver que la perte de Stephen Tulloch n’était pas si importante que cela, et il sera une force à surveiller pour les coureurs (et l’OL vu qu’il aime bien blitzer). Chez les arrières, ils vont profiter de ce front-7 très efficace, mais le duo de Cornerbacks Darius Slay – Rashean Mathis va devoir empêcher LaFell et Edelman d’apporter du répit à Brady. Enfin, les Safeties Glover Quin et l’ancien Pat James Ihedigbo devront surveiller le jeu de course ainsi que se farcir le Gronk. A l’instar de Megatron, le dispositif défensif anti-#87 sera intéressant à voir.
Le match va reposer sur la capacité à l’attaque des Lions à avancer sur le terrain, parce que malgré tout le talent défensif, on voit mal les Patriots rester muets à domicile. Les dernières victoires probantes de New England contre Denver et Indy les placent logiquement favoris du match, mais ça va être une belle foire d’empoigne.
Green Bay Packers (7-3) @ Minnesota Vikings (4-6)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Novembre, 19:00 |
| Lieu | TCF Bank Stadium |
| Titre | Bridgewater vs Rodgers, première |
| Prévision Météo | Risque de pluie |
Pour ceux qui se sont toujours demandés ce que les Packers de 2011 avec Aaron Rodgers en mode MVP pourrait donner avec un jeu de course et une défense semi-décente… vous avez votre réponse : deux matchs consécutifs à 50+ points, un record dans une franchise vieille de 94 ans. Bien entendu dans cette NFL aujourd’hui tout peut basculer assez vite, et on peut trouver des défauts en cherchant bien, mais c’est bien un tractopelle lancé en plein délire que les Vikings reçoivent au TCF Stadium. Ces derniers vont essayer de s’affirmer à domicile pour ne pas rester au fond de la division alors que Teddy Bridgewater s’apprête à affronter pour la première fois une équipe qu’il va revoir TRES souvent dans sa carrière.
Remarquez, rien de ce qui est arrivé à Chicago et Philadelphie est une grande nouvelle pour Minnesota… ils ont pris 42-0 en 3 quart-temps à Lambeau lors du match aller. Rodgers avait alors lancé seulement 17 passes pour 12 complétions, 156 yards et… 3 TDs (Nelson, Cobb, Adams). Lacy ? 105 yards, 2 TDs. Bref, les Packers vont viser le même genre de performance offensive cette fois encore afin de ne pas laisser retomber le soufflé. Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’épiloguer sur ce que peut faire l’attaque des Packers, mais plutôt sur ce que peut faire la défense pour les freiner.
Tout d’abord, elle a semblé gentiment monter en puissance depuis cette première rencontre; mais ça commence par espérer que l’attaque ne commette pas 4 pertes de balle. Ensuite, il faut qu’Anthony Barr et compagnie évite de prendre 100+ yards par Lacy sinon ça va être injouable (et cela, que ce soit au sol ou en réception). Il faut également non seulement mettre la pression sur Rodgers, mais surtout l’attraper, ne pas le laisser sortir de la poche et utiliser sa mobilité. Everson Griffen, Tom Johnson et Sharrif Floyd devront donc battre une bonne OL des Packers et contenir le QB dans la poche sans forcément avoir besoin du blitz, car Rodgers est meilleur quand il prend la pression. Et enfin, il faut réussir à contenir ce duo inarrêtable de Jordy Nelson et Randall Cobb. Et éviter de laisser Davante Adams ou Andrew Quarless trop seuls… Bref, Xavier Rhodes et Harrison Smith risquent d’avoir beaucoup de travail, et Josh Robinson va devoir élever son niveau s’il ne veut pas encore être abusé comme au match aller.
En face, Bridgewater va connaître son premier affrontement contre Green Bay vu qu’il n’a pas joué le match aller. Il va devoir trouver les solutions contre une défense qui, elle aussi, a l’air de monter gentiment en puissance depuis la bye week (ce qui reste toujours à confirmer). Pour assister le rookie, les Vikes comptent bien utiliser leur nouvelle recrue, l’ancien Brown Ben Tate, remplaçant un Matt Asiata absent, en conjonction avec Jerick McKinnon pour trouver les yards à la course; on attend toujours de voir si la résurgence de la défense au sol des Packs n’est qu’un écran de fumée malgré le replacement partiel de Clay Matthews à l’intérieur. Il va également falloir que l’OL se réveille car Mike Daniels, Julius Peppers, Mike Neal et Nick Perry se disent qu’ils deviendraient bien les derniers en date à profiter de l’OL en difficulté et du cauchemar que vit Matt Kalil.
Enfin il faudra que Greg Jennings, Jairus Wright et Cordarrelle Patterson naviguent dans un back-7 qui vole toujours autant de ballons (14 INT, 3e) avec un Peppers qui a décidé de collectionner les pick-6 (son premier étant arrivé justement contre Minnesota). Les Vikes sont déjà à 12 INT lancées (26e NFL) et il faudra donc que Bridgewater soit très précautionneux avec la balle pour ne pas laisser la situation dégénérer.
Il n’est pas réaliste d’attendre que Green Bay continue forcément sur son rythme actuel, et on pourrait avoir un joli duel d’équipes spéciales entre Micah Hyde et Patterson, mais il est logique de voir Green Bay favoris. Les Vikes devront jouer un match parfait dans les trois phases pour espérer l’emporter, et ça commence probablement par une défense solide et un jeu de course très efficace. C’est la NFC North, donc tout est possible, mais il est sûr que c’est une tâche compliquée qui attend les joueurs des Twin Cities.
Jacksonville Jaguars (1-9) @ Indianapolis Colts (6-4)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Lucas Oil Stadium |
| Titre | Une formalité ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Colts sont-ils encore trop justes pour devenir les tractopelles de l’AFC ? C’est le constat de la défaite cuisante contre New England à domicile la semaine dernière. Néanmoins, avant de commencer à brûler la maison, il reste un fait indéniable : les Colts sont la crème de la division malgré une franchise de Houston qui redresse la tête. Et il serait bon de le rappeler en faisant le travail contre une équipe des Jaguars qui navigue dans les bas-fonds du classement cette saison en espérant des jou(eu)rs meilleurs.
Les visiteurs vont essayer de ne pas servir de victime expiatoire pour les Colts après leur défaite cuisante contre New England… mais honnêtement ça va être compliqué : l’attaque de Jacksonville reste quand même limitée. Blake Bortles commet bien trop d’interceptions (14 – top NFL), mal protégé par une OL poreuse et peu aidé par un corps de receveurs trop jeune et qui compte trop d’absents. Alors certes on peut être optimiste pour le futur, mais pour l’instant les Jags doivent manger leur pain noir. La franchise vient en plus de perdre Allen Robinson sur IR, leur receveur ayant joué le plus de snaps depuis le début de la saison; cela va forcer Marqise Lee à se montrer un peu plus aux côtés de Cecil Shorts et Allen Hurns. Il y a quand même un secteur où les floridiens peuvent espérer avoir du succès : Denard Robinson et son nouveau rôle de coureur qui est une très belle surprise.
En effet, ça a d’autant plus la possibilité de faire du dégât que les Colts sortent d’une bérézina au sol : 246 yards et 4 TDs concédés contre NE. Alors OK c’est Jacksonville qui arrive cette semaine, mais honnêtement si Indy veut aller loin cette saison en Janvier (car il ne fait pas de doutes, hormis catastrophe, qu’ils seront en playoffs), ça risque de leur revenir dans la poire assez vite. D’Qwell Jackson et Jerrell Freeman sont les symboles de cette défense au sol perméable des locaux, et qui va devoir faire un peu mieux; au match aller, ils avaient encaissé 100+ yards de la part de Jacksonville. Le Defensive End Arthur Jones pourrait être de retour pour ce match, et ça ferait énormément de bien à l’escouade. Dans les airs, mis à part le fait que le pass-rush est toujours inconstant, on ne se fait pas trop de soucis pour que Vontae Davis, Mike Adams & co s’occupent des receveurs adverses.
En face, on vient encore de retirer des armes à Andrew Luck, ce qui devient une manie chaque saison : Ahmad Bradshaw nous a fait sa classique saison incomplète (1 seule saison 16 à matchs), ce qui est très dommageable puisqu’il était une arme vitale à la course et à la réception. Et puisqu’un malheur ne vient jamais seul, Dwayne Allen est également blessé, autant dire que c’est la totale : au sol, Trent Richardson va prendre les commandes *jingle terrifiant merci* sans les blocks excellents d’Allen, et dans le jeu aérien Luck vient de perdre deux grosses cibles en zone rouge. Heureusement pour le #12, il a encore T.Y. Hilton, Reggie Wayne, Donte Moncrief et Coby Fleener donc on ne va pas trop le plaindre, surtout qu’en face c’est la défense des Jags; les possibilités de TDs sont là.
Une défense des Jags qui a perdu des cadres avec Paul Posluszny et Alan Ball, et qui tente de survivre. Sen’Derrick Marks tient la baraque comme il peut dans la DL, bien assisté par un Defensive Tackle qui se révèle à Jacksonville cette saison : Ryan Davis, non-drafté signé en 2012. Malheureusement à part cela la défense a du mal à trouver un équilibre, surtout dans la défense contre la passe : Ball était le meilleur d’entre eux (et le plus expérimenté), résultat l’arrière-garde connaît des soucis de communication qui créent des opportunités pour les adversaires. La défense au sol a également quelques problèmes pour stopper le jeu adverse; ce n’est pas au niveau catastrophique d’autres franchises, mais même Richardson devrait être capable de trouver sa voie.
Bref, les Jags n’étaient déjà pas favoris chez eux, et ça ne va pas changer à Indy. Les Colts ont besoin de remettre quelques points sur quelques i après la défaite contre New England, et pour cela il faut une victoire aussi implacable qu’au match aller, 44-17.
Cincinnati Bengals (6-3-1) @ Houston Texans (5-5)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Novembre, 19:00 |
| Lieu | NRG Stadium |
| Titre | Rester au contact pour les playoffs |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les deux équipes sortent d’une victoire sans bavures contre une équipe qui aurait pu leur causer des problèmes. Mais les Bengals ont maîtrisé leur jeu du début à la fin du match contre les Saints (27-10), tout comme les Texans contre les Browns de Cleveland (23-7).
Cincinnati compte sur Andy Dalton (62%/2180y/11TD/9INT) pour continuer sur sa lancée du match contre les Saints. Il avait parfaitement maîtrisé son match et doit faire aussi bien contre les Texans. Même si l’OL des Bengals est deuxième en sacks encaissés, avec seulement 13, elle devra faire face à J.J. Watt (44 plaquages/9.5 sacks/2FF/1INT/4TD), ce joueur capable de tout faire : plaquer, intercepter, catcher, courir avec le ballon… il n’a plus qu’à nous montrer comment il lance et il kicke.
Accompagné de Withney Mercilus (35 plaquages/4 sacks/3FF), il forme un duo de DE à surveiller particulièrement, et on attend de voir le #1 pick Jadeveon Clowney, qui est revenu depuis quelques matchs. Le combat intéressant à voir sera celui entre Jeremy Hill (113c/556y/5TD), explosif rookie qui a pris la place de Giovani Bernard, blessé, et le front-7 de Texans mené par Brian Cushing (56 plaquages/1sack/1FF) et Watt. Dans les airs, A.J. Green (29c/508y/4TD), Mohamed Sanu (44c/671y/4TD) et Jermaine Gresham (38c/289y/2TD) vont affronter une secondary qui encaisse beaucoup de yards : 31e de la ligue avec 278 yards encaissés en moyenne; néanmoins elle vole des ballons avec 17 et encaisse peu de points avec une moyenne de 21.
Chez les Texans, Ryan Mallett (66%/211y/2TD/1INT) a fait une bonne entrée dans l’équipe du Texas avec une victoire; le jeune joueur a paru concentré dans ses lancers et ses décisions. De plus, la DL des Bengals n’est plus ce qu’elle a été et n’a sacké le QB adverse que 13 fois cette saison (31e devant les Raiders). Carlos Dunlap (40 plaquages/4.5 sacks/2FF) a semblé se réveiller dimanche dernier et il faut qu’il continue sur cette voie pour emmener son unité vers une meilleure rentabilité du pass-rush. Houston pourra compter sur le retour d’Arian Foster (161c/822y/7TD), deuxième de la ligue en yards totaux par match. De plus, la défense contre la course des Bengals est loin d’être rayonnante, malgré de bons éléments comme Emmanuel Lamur (71 plaquages) qui fait un énorme travail de nettoyage que ça soit dans les airs ou au sol.
Dans les airs, les Texans ont deux armes, Andre Johnson (55c/631y/1TD) et DeAndre Hopkins (46c/764y/4TD) qui sont les deux tours de contrôle de l’attaque aérienne… le problème, c’est que, hormis Foster (26c/229y/3TD), il n’y personne a plus de 20 réceptions, ce qui veut dire qu’à part ces trois-là, aucun WR n’a plus de 2 réceptions par match en moyenne; c’est un peu dommage quand on sait le talent des trois précités. Cela arrange bien les affaires des Bengals, puisque Lamur peut contrer Foster au sol et dans les airs, les DBs pourront se concentrer sur Dédé et Dédédé pour les empêcher d’avancer.
Le match entre Jeremy Hill et l’OL des Bengals contre Watt et le front-7 des Texans sera sûrement très intéressant à voir. La secondary de Houston devra faire quelque chose pour se réveiller et ne pas se faire marcher dessus par Dalton. Dans l’attaque texane, on espère que Mallett, avec le retour de Foster, fera encore un bon match. Le RB qui devra faire attention à Lamur ainsi qu’aux deux autres LB Vincent Rey et Ray Maualuga, mais ça devrait être tout. Dans les airs, la secondary aura les deux yeux fixés sur les deux Dédé pour stopper l’attaque aérienne. Les Bengals sont avantagés, mais ça ne se joue à rien, et J.J. Watt peut changer le cours du match à lui tout seul.
Tampa Bay Buccaneers (2-8) @ Chicago Bears (4-6)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Soldier Field |
| Titre | Sortir la tête de l’eau |
| Prévision Météo | Couvert |
Si on repense aux attentes liées à ces équipes au début de la saison, on ne peut pas dire qu’elles soient atteintes. Néanmoins, les deux équipes sortent d’une victoire facile, les Buccs contre les Redskins de Washington (27-7) et les Bears contre les Vikings de Minnesota (21-13). Les deux équipes se doivent de continuer sur cette voie pour montrer qu’il ne faudra pas tout recommencer la saison prochaine… enfin surtout pour les Buccs.
Lovie Smith, ancien HC des Bears et actuel HC des Buccs, l’a dit : Mike Glennon (58%/1417y/10TD/6INT) est le futur de la franchise… mais il n’empêche que le jeune QB a été remis sur le banc au profit de Josh McCown (63%/1009y/6TD/6INT), ancien Bear lui aussi. Certes, McCown doit connaître certains jeux de Chicago, voire une grande partie, mais ce n’est pas ça qui fera gagner le match du côté des Buccs; ce sera plutôt le retour en forme de McCown qui semble meilleur qu’en début de saison où il semblait trop fébrile. Avec 27 sacks encaissés, on attend bien mieux de l’OL des Buccs, malgré de bons éléments comme Anthony Collins ou Logan Mankins qui semblent manquer de coordination. Est-ce pour cela que le jeu au sol n’avance pas ? En partie, sûrement, mais Doug Martin (58c/166y/1TD) est porté disparu et, je le répète encore, Bobby Rainey (92c/392y/1TD) n’est pas un RB#1. Lance Briggs (29 plaquages/1FF) devrait s’amuser dans ce bazar qu’est le jeu de course des Buccs et il faudra surveiller Stephen Paea (17 plaquages/4 sacks) au centre de la ligne, que ça soit contre la course ou dans le pass rush.
Dans les airs, le rookie Mike Evans (46c/794y/7TD) a explosé la semaine dernière et fera ce qu’il pourra pour continuer sur sa lancée. Derrière lui, il peut compter sur Vincent Jackson et Louis Murphy (803 yards et 4 TD à eux deux). La secondary aura donc fort à faire, le pass-rush n’étant pas assez pressant pour que les DB soient tranquilles; ils devront relever leur niveau de jeu face aux WR des Buccs. N’oublions pas que Chicago est la franchise qui encaisse le plus points par match en moyenne avec 29.
Chez les Bears, Jay Cutler (67%2695y/25TD/12INT) continue de faire du Cutler avec des matchs pourris comme pas possible, et des matchs propres avec son interception habituelle. Il faut dire que son OL ne veut pas le laisser tranquille avec 24 sacks encaissés, mais elle fait un énorme travail sur la course. Que ce soit dans le pass-rush ou au sol, il faudra bouger/stopper Gerald McCoy (27 plaquages/6.5 sacks), qui peut enfoncer le centre de la ligne à lui tout seul; le pass rush s’est d’ailleurs réveillé contre les Redskins avec 6 sacks et il faudrait continuer sur cette lancée. Au sol, Matt Forte (173c/733y/3TD), 3e en yards depuis la ligne de scrimmage et( 67c/575y/3TD), 1er en réception de la franchise, devra faire son boulot habituel pour faire avancer l’attaque à lui tout seul. Cela nous donnera le match de la soirée, à savoir Matt Forte et la OL des Bears contre LaVonte David (116 plaquages/2FF) et le front-7 de Tampa Bay. Le LB est le meilleur plaqueur de la ligue, à égalité avec Luke Kuechly des Panthers de Carolina, et est impressionnant de force et de maturité avec seulement 3 ans en NFL.
Dans les airs, Alshon Jeffery (55c/761y/4TD), Brandon Marshall (49c/586y/8TD) et le TE Martellus Bennett (53c/591y/5TD) forment vraiment un trio très intéressant, avec Jeffery en profondeur, Marshall sur les passes moyennes et Bennett dans le trafic et sur les play actions; sans oublier Forte sur les screens et les tracés extérieurs. Ce quatuor semble de très mauvaise augure pour la secondary des Buccs, déjà peu aidée par un pass-rush qui manque d’éléments ayant un impact sur le jeu régulièrement. Mais Johnthan Banks (31 plaquages/3INT/1TD) & co. ont fait un bon match la semaine dernière et devront faire beaucoup mieux contre les Bears.
L’avantage est aux Bears et leur quatuor fantastique dans les airs (Bennett, Forte, Marshall, Jeffery) face à une secondary qui peine depuis le début de la saison, 30e de la ligue en yards encaissés par match en moyenne. Mais l’attaque aérienne des Buccs peut poser de gros soucis à la secondary des Bears qui n’excelle pas elle non plus. Et, sait-on jamais, Martin pourrait se voir pousser des ailes, littéralement, et faire quelque chose dans ce match. Ou le front-7 des Buccs pourrait continuer sur sa lancée de la semaine dernière et empêcher l’attaque des Bears d’avancer.
Arizona Cardinals (9-1) @ Seattle Seahawks (6-4)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Novembre, 22:05 |
| Lieu | CenturyLink Field |
| Titre | Migration différente |
| Prévision Météo | Pluie modérée |
Cette rivalité tout droit venue de NFC West mettra aux prises deux équipes ayant une forme actuelle bien différente. Si les Arizona Cardinals sont la meilleure équipe de NFL (9-1) et enchaîne les jolis résultats, ce n’est pas le cas des champions en titre, les Seattle Seahawks, qui après avoir gagné difficilement dernièrement viennent de perdre une 4ème fois de la saison (6-4). Le 12th man aura sans aucun doute son importance.
Les Cardinals sont sur un petit nuage et rien ne semble pouvoir les arrêter. Même si leur QB titulaire se blesse pour la saison, Arizona trouve en son remplaçant, Drew Stanton, un très bon backup qui, sans aligner les gros jeux, fait ce qu’il faut quand il faut (5 TDs, 2 int). Si Larry Fitzgerald est toujours le meilleur receveur de l’équipe (658y), il n’est pas celui qui marque le plus (seulement 2 TDs). Le joueur étant incertain pour le match, le rookie John Brown devrait reprendre son rôle de receveur explosif (468y, 5 TDs) tandis que Michael Floyd (454y, 4 TDs) essaiera de continuer sa bonne dernière prestation, face à une défense intraitable contre la passe. Le problème pour les Cardinals, c’est que le jeu au sol n’avance pas et que même Andre Ellington ne parvient pas à avoir le même rendement que l’an passé (624y à 3,4y par course, 3 TDs). Malgré tout, sa polyvalence (356y reçus) fait de lui un danger continuel qu’il ne faudra pas oublier.
La défense des Cardinals est très bonne. Même si la secondary encaisse pas mal de yards (27ème de NFL), elle n’en reste pas moins très bonne puisqu’elle est 3ème (égalité) en terme de TDs encaissés. Cela, elle le doit surtout à son duo de CBs Patrick Peterson/Antonio Cromartie, véritable paire complémentaire (14 passes défendues, 5 int, 2 TDs à eux deux). Cependant, c’est bien le front-7 qui impressionne le plus, véritable machine qui ne laisse aucune course passer (3ème de NFL). Calais Campbell excelle notamment dans ce domaine (ainsi que pour mettre la pression avec 3 sacks) tandis qu’Alex Okafor se montre de plus en plus lorsqu’il s’agit de mettre la pression (5 sacks). Et de la pression, il en faudra pour gêner le QB mobile adverse.
Les Seahawks, quant à eux, jouent au yo-yo. Si certains joueurs impressionnent, la forme générale de l’attaque inquiète par moment. Russell Wilson alterne le bon et le moins bon, sans oublier qu’il reçoit une pression considérable; le QB reste trop irrégulier, capable de coups d’éclat comme d’imprécisions répétées (57% sur les 3 derniers matchs). Malgré tout, sa mobilité lui donne une arme de plus. Le problème, c’est qu’en plus d’avoir une mauvaise OL, le QB n’a pas beaucoup de cibles potables. Doug Baldwin tente tant bien que mal d’assurer son nouveau statut de WR1 (485y, 2 TDs) mais cela ne lui sied guère. Derrière lui, pas grand monde, si ce n’est Marshawn Lynch qui joue un rôle énorme au sein de cette attaque (247y reçus, 3 TDs). Et heureusement que Lynch est là, car le joueur est encore meilleur au sol où il enchaîne les performances de haut vol sans jamais se relâcher (813y courus, 9 TDs). Si le RB réussit à détruire cette excellente défense adverse, alors les Seahawks auront leur chance.
La défense est comme le vin, et s’améliore au fil de la saison. Le front-7 montre toujours des fébrilités (mais vu les absences, cela peut être compréhensible), que ce soit contre la course (3 TDs encaissés le dernier match) ou pour mettre la pression (2 sacks lors des 3 derniers matchs, avec un Michael Bennett qui montre ses limites malgré 4 sacks). Malgré cela, KJ Wright est là pour boucher les trous et rattraper les erreurs comme il peut (75 plaquages dont 3 pour perte). Heureusement pour Seattle, sa secondary excelle toujours autant (3ème de NFL) avec un Earl Thomas montrant qu’il fait encore partie des meilleurs Safeties de NFL. Ajoutez à ça un Richard Sherman rarement battu et vous avez tous les ingrédients nécessaires pour gêner considérablement un backup QB.
Les Cardinals aborderont ce match en tant que favoris vu leur forme impressionnante. Le test sera parfait et donnera un peu plus d’infos sur les chances d’Arizona pour les playoffs (quasi assurés déjà). Pour les Seahawks, la victoire est quasi impérative tant les places en PO seront chères du côté de la NFC. Et une nouvelle défaite pourrait leur mettre un gros coup derrière la tête.
Saint-Louis Rams (4-6) @ San Diego Chargers (6-4)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Novembre, 22:05 |
| Lieu | Qualcomm Stadium |
| Titre | Pas vraiment la même donne … |
| Prévision Météo | Beau |
Là où les Chargers se préparent une fin de saison cruciale et avec des opposants difficiles dans leur course aux playoffs, les Rams n’ont plus rien à espérer réellement et jouent avec l’esprit plus libre. Sur les derniers matchs cela fonctionne pour eux et laisse de beaux espoirs pour… la saison prochaine. En attendant pour San Diego, et dans le doute avant les affrontements suivants, c’est maintenant qu’il faut prendre les points et ce ne sera pas si facile.
Philip Rivers va mener son équipe à domicile avec ses armes habituelles. Les Keenan Allen, Antonio Gates, Malcom (un seul l) Floyd ou Eddie Royal seront en charge d’apporter des solutions pour le QB en perte de vitesse sur ses 4 derniers matchs (avec notamment des ratings bien en deçà de ce qu’il peut faire). La qualité de la ligne n’est pas absente de l’équation et avec un peu plus de 2 Sacks en moyenne sur les derniers matchs, Rivers peut se méfier d’une défense qui a retrouvé son mordant; en particulier de Aaron Donald qui devrait faire face à Chris Watt dans un duel de rookies qui pourrait s’avérer capital pour le résultat. Avec un jeu au sol défaillant (moins d’un tiers des courses dépassent les 4 yards) et face à une défense qui a autorisé moins de 30 yards dans chacune de ses deux dernières rencontres, Rivers ne peut qu’espérer que Branden Oliver ou Donald Brown trouvent la solution sans quoi il sait qu’il aura aussi affaire à Robert Quinn, William Hayes et Eugene Sims. Sous l’impulsion de son front-7, la secondary des Rams s’est elle aussi réveillée et tentera de confirmer sa belle prestation.
Shaun Hill a vraisemblablement repris la main sur le poste de starter dans l’attaque des Rams et il apporte plus de sérénité que Austin Davis. Peut-être privé de ses TE, Jared Cook en tête, il ne serait pas étonnant de le voir privilégier Lance Kendricks dans des jeux courts où Bennie Cunningham brillera plus qu’à la course. Les jeux longs seront comme d’habitude sous la responsabilité des Kenny Britt et Brian Quick qui devront se démarquer d’une secondary des Chargers peu prolifique en interceptions avec Brandon Flowers comme seul joueur avec plus d’une. Mais c’est bien un petit défaut tant cette défense menée par Eric Weddle et Donald Butler possède de talents, comme celui de forcer des fumbles (déjà 9). Certes elle sacke peu le QB malgré des Corey Liuget, Dwight Freeney et Jeremiah Attaochu, mais elle autorise relativement peu de gains à l’adversaire, et pour une équipe des Rams qui gagne peu de yards c’est un point sensible. Il reste à cette attaque l’option d’appuyer sur le point faible relatif de cette défense (elle reste 12ème tout de même), le jeu de course; Tre Mason vient de sortir sa meilleure performance en carrière et aura sans doute à coeur de confirmer.
Pas vraiment la même donne ni les mêmes enjeux donc. Les Chargers, avant de rencontrer des gros, jouent quasiment leur qualification en playoffs sur ce match et ne peuvent pas vraiment se permettre d’échouer. Ils possèdent les atouts nécessaires pour poursuivre leur route mais ils semblent s’être perdus depuis quelques matchs. C’est le moment où jamais de se réveiller. Les Rams de leur côté sont vraisemblablement partis pour répéter leurs gammes pour la saison prochaine avec de jeunes talents qui ne demandent qu’à confirmer. Ils n’ont plus rien à gagner ni à perdre et c’est aussi sur cet aspect qu’il faut s’en méfier.
Miami Dolphins (6-4) @ Denver Broncos (7-3)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Novembre, 22:25 |
| Lieu | Sports Authority Field at Mile High |
| Titre | Rien ne sert de partir à point, il faut courir maintenant. |
| Prévision Météo | Nuageux |
Plus la saison avance et plus ce genre de match va ressembler à un choc décisif. En effet, les Broncos marquent le pas en ce moment et leur défaite inattendue contres les Rams leur a fait perdre une belle option dans la course aux playoffs. Leur chance c’est que les Chiefs ont aussi trébuché et restent derrière eux en AFC West, mais il est urgent de réagir. Du côté des Dolphins le moral est au beau fixe après pourtant un début de saison rempli de doutes. La défense tourne à bloc et l’attaque rend des copies plus propres permettant à la franchise d’enchainer des victoires et de rester dans une course aux playoffs où on ne les attendait pas vraiment.
A Denver, les Broncos vont pouvoir compter sur leur public pur remettre les choses dans l’ordre et ils auront à cœur de prouver leur statut. Peyton Manning à la baguette essayera de faire oublier l’accroc de la semaine dernière dans ses statistiques; la grosse différence c’est qu’il pourra normalement s’appuyer sur Julius Thomas si ce dernier tient plus que le début de match comme la semaine dernière. Dans le cas contraire ce sera Jacob Tamme qui devra compenser. Emmanuel Sanders devrait aussi répondre présent malgré la commotion du match précédent et apporter du soutien à Demaryius Thomas dans une attaque aérienne qui a montré quelques limites quand toutes les meilleures armes ne sont pas là. Mais le gros point d’interrogation réside dans le jeu de course. Montee Ball et Ronnie Hillman d’ores et déjà déclarés out, ce devrait être encore C.J Anderson qui sera en charge d’apporter des solutions.
Mais la 27e attaque au sol de la ligue, privée de ses deux meilleurs coureurs, va devoir pour cela surpasser une défense qui n’autorise que 94.5 yards par match et a de bons espoirs d’améliorer encore cette statistique avec des plaqueurs comme Jelani Jenkins ou Koa Misi. Et cette défense sait qu’elle peut bloquer aisément le jeu au sol, le risque est que Denver ne subisse la même pression que contre les Rams. avec des Cameron Wake, Olivier Vernon, Randy Starks ou Derrick Shelby en chasseurs de QB et une secondary menée par Brent Grimes, Reshad Jones et Louis Delmas, cette défense semble même mieux préparée que celle de Saint-Louis pour arriver à perturber la machine offensive des Broncos. Le doute qui pèse sur la participation de Cortland Finnegan peut même être positif tant le joueur, talentueux, peine à être régulier cette saison.
Dans l’autre sens, c’est sur un Ryan Tannehill touché à l’épaule gauche mais dans une très bonne phase que les Dolphins vont s’appuyer pour mener l’attaque. Ce dernier joue plus efficacement, et sait à bon escient démontrer ses qualités athlétiques en gagnant parfois de précieux yards à la course quand la défense adverse lui laisse l’opportunité. Comme à son habitude il s’appuiera sur Mike Wallace, Jarvis Landry et Brian Hartline mais devra peut être se passer de son TE Charles Clay ce qui pourrait éliminer pas mal d’options de jeu. Au sol, Lamar Miller est douteux lui aussi et pourrait laisser sa place à un Daniel Thomas bien moins incisif.
Face à la seconde meilleure défense au sol cela pourrait être très préjudiciable là encore si Brandon Marshall et ses petits copains continuent ainsi. Mais le point le plus dangereux pour les Dolphins reste la protection de passe où l’absence de Brandon Albert se fait sentir dernièrement (5 sacks encaissés sur le dernier match contres les Bills) et où la ligne aura affaire à Von Miller de DeMarcus Ware secondés par Malik Jackson. Et après tout cela, il faudra encore que Tannehill évite les interceptions face à une secondary qui possède des atouts tels que Rahim Moore, Aqib Talib, Chris Harris ou Bradley Roby.
En résumé, si le match de la semaine dernière a démontré ou confirmé que les Broncos étaient stoppables, il serait idiot de les sous-estimer car en plus d’une attaque puissante ils possèdent une défense de fer dont il faut aussi être capable de se défaire pour espérer l’emporter. Les Dolphins ont la capacité à perturber la machine offensive, mais sauront-ils résister aux assauts défensifs et porter le danger dans le camp adverse ? Pour les deux équipes la réponse risque d’être encore une fois dans le jeu au sol où le moindre manque risque de coûter cher. A l’inverse si Anderson et/ou Miller (ou Thomas donc) arrivent à s’imposer cela donnera de l’air aux attaques qui pourront ainsi plus facilement s’exprimer. La course aux playoffs bat son plein et chaque match devenant primordial, c’est maintenant que l’on voit si les équipes ont les ressources. Laquelle en aura le plus dans ce match ?
Washington Redskins (3-7) @ San Francisco 49ers (6-4)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 23 Novembre, 22:25 |
| Lieu | Levi’s Stadium |
| Titre | La défense à l’honneur |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Cette rencontre mettra aux prises 2 équipes de NFC dont la forme est bien différente. Si les San Francisco 49ers sont sur une pente ascendante (2 victoires d’affilée) et peuvent toujours espérer les playoffs, les Washington Redskins ont déjà perdu tout espoir et sont dans une mauvaise passe (2 défaites d’affilée). Malgré tout, chaque équipe bénéficie d’une bonne défense et ce match pourrait être plus défensif que prévu.
Les saisons commencent à se suivre et se ressembler un peu trop du côté des Redskins. Et les soucis offensifs ne font que commencer maintenant que les doutes grandissent autour de la légitimité de Robert Griffin III. Si le QB reste assez précis (72%), ses lancers ne sont pas suffisamment gagnants (seulement 2 TDs pour 3 int) et le QB pourrait perdre sa place rapidement… Pour ne rien aider, son OL semble empirer à chaque match et avec Trent Williams encore incertain, cela pourrait continuer. Heureusement pour eux, DeSean Jackson est la bonne pioche et enchaîne les gros matchs (819y, 4 TDs). Malheureusement, ce n’est pas le cas d’un Pierre Garcon a côté de ses pompes bien trop souvent (464y, 3 TDs). Avec Jordan Reed à nouveau out, Garcon devra considérablement augmenter son niveau pour aider son QB. Au sol, c’est plutôt pas mal et Alfred Morris est un très bon RB qui permet à son équipe d’avancer à chaque match (701y, 6 TDs). Le souci, c’est qu’à force de courir après le score, le RB est trop souvent mis de côté alors qu’il semble être un des seuls dangers offensifs.
La défense est intéressante et même si elle n’excelle dans aucun secteur (10ème contre la passe, 11ème contre la course), elle reste le point fort de l’équipe grâce notamment à ses rookies. Le front-7 bloque les courses grâce à un Keenan Robinson surprenant (83 plaquages dont 5 pour perte) mais un peu trop esseulé. Ryan Kerrigan semble marquer le pas lorsqu’il s’agit de mettre la pression (7 sacks dont 1 seul sur les 4 derniers matchs) mais heureusement pour les Redskins, le rookie Trent Murphy commence à se montrer de plus en plus (2 sacks). Pour la secondary, si les Safeties sont le point faible, les CBs limitent les gros jeux avec un autre rookie excellent, Bashaud Breeland (7 passes défendues, 1 int), capable de bloquer les meilleurs WRs adverses. Et il faudra au moins cela pour que Washington reparte avec la victoire.
Pour les 49ers, ce match est le match à remporter avant d’affronter 2 fois leur rival direct pour l’accession aux PO. Si des doutes sont aussi émis autour de Colin Kaepernick pour son incapacité à lancer correctement de façon régulière (61% de précision), le QB fait ce qu’il peut vu comme il est peu protégé par son OL (32 sacks concédés, 30ème de NFL). Sa mobilité lui permet lui aussi de se sortir de situations compliquées même si les passes en prennent un coup (14 TDs). Pourtant, de bons WRs, les 49ers en ont avec un Anquan Boldin toujours aussi important (688y, 3 TDs) qui, sans que cela soit annoncé clairement, est le vrai WR1 de l’équipe devant un Michael Crabtree irrégulier (509y, 4 TDs). Pour aider un peu plus le QB, Vernon Davis pourrait avoir la bonne idée de se réveiller (seulement 176y pour 2 TDs) et redevenir le TE qu’il a toujours été. Le jeu au sol est le point fort offensif de l’équipe. Déjà grâce à son QB (322y courus) mais surtout grâce à son RB Frank Gore qui, malgré l’âge avançant (31), reste un coureur régulier sur qui les 49ers peuvent compter (648y, 2 TDs).
Mais comme depuis des années, c’est la défense de San Francisco qui impressionne. Le pire, c’est qu’à chaque fois qu’un joueur est absent, un autre excelle. C’est le cas du front-7 où, malgré les absences des LBs titulaires, on a pu voir l’émergence du rookie Chris Borland, véritable machine à plaquage (63) et excellent en couverture (5 passes défendues, 2 int). Si le passrush a eu quelques soucis depuis le début de saison (malgré le rookie Aaron Lynch et ses sacks), le retour d’Aldon Smith devrait mettre à mal une OL adverse en difficulté. Au niveau de la secondary, cela reste très fort (4ème de NFL) avec un trio du backfield assez impressionnant, que ce soit avec les 2 CBs (Perrish Cox/Chris Culliver avec 21 passes défendues et 6 int) ou le SS Antoine Bethea (8 passes défendues, 3 int et 56 plaquages !). De quoi faire douter un peu plus l’attaque adverse.
Si les Redskins n’ont plus grand chose à espérer cette année, RG3 fera tout ce qu’il peut pour montrer que oui, il est le QB des Redskins et qu’il compte le reste longtemps. Si la défense parvient à faire douter l’attaque adverse, tout sera possible. Mais les 49ers seront ultra motivés pour continuer leur remontée et seule la victoire est envisageable s’ils veulent aller plus loin à la fin de la saison.
Dallas Cowboys (7-3) @ New York Giants (3-7)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Lundi 24 Novembre, 02:30 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Dallas veut être seul en tête de la division |
| Prévision Météo | Couvert |
Les Cowboys ont passé une Bye Week sympathique : confortablement installés dans leurs fauteuils, ils ont vu les Redskins se noyer à Tampa Bay, les Giants se battre eux-mêmes contre les 49ers et surtout les Eagles prendre un tractopelle dans la poire contre Green Bay. Ils reviennent donc dans l’arène en tête de la NFC East à égalité avec Philly et la ferme intention d’arrêter de filer le titre de division aux autres pour une fois. En face, New York arrive à Dallas avec l’envie de tirer les leçons intéressantes de la défaite contre San Francisco : même avec 5 picks d’Eli Manning, ils ont toujours été dans le match.
Seul problème, ce n’est pas l’attaque parfois au ralenti des 49ers que vont affronter les Giants, mais le juggernaut offensif des Cowboys. Tony Romo, une OL excellente, Dez Bryant, Terrance Williams, Jason Witten, DeMarco Murray ? Les Boys ont toutes les armes pour faire souffrir une défense des Giants qui commence à payer les blessures et les absences. Encore une fois, on devrait voir une bonne dose du #29 au sol contre une défense qui n’a plus Jon Beason et qui n’aura pas Jacquian Williams non plus pour ce match.
Romo, sorti de sa bye week, a pu reposer son dos et va chercher à allumer une arrière-garde des locaux décimée. Dominique Rodgers-Cromartie va probablement se charger de Dez pendant la majorité du match, ce qui devrait laisser pas mal d’espace pour Williams, Cole Beasley ou Dwayne Harris face à l’autre Corner Zach Bowman, ce qui n’est pas un matchup avantageux pour New York. Il faudra donc que le pass-rush très inconstant des Giants viennent absolument mettre la pression sur Romo pour l’empêcher de jouer dans un fauteuil; JPP, Jonathan Hankins et Robert Ayers vont devoir élever leur niveau de jeu, mais ils vont trouver du répondant avec Zack Martin, Tyron Smith et compagnie en face.
En face, on aura le problème inverse : le pass-rush des Cowboys est toujours insuffisant, mais l’OL des Giants est loin d’apporter toutes les garanties. Le système de passes rapides de Ben McAdoo a masqué cela pendant un temps, mais ça reste une des faiblesses d’une attaque qui, comme la défense, a connu des blessures dommageables : Victor Cruz out pour la saison, et un Rashad Jennings qui a été absent pendant un moment. Jennings est revenu et devrait encore jouer, ce qui sera une aide précieuse pour un Eli Manning qui est retourné en mode « Evil Eli » avec 5 interceptions contre les 49ers.
Il va devoir absolument prendre mieux soin de la balle… le souci c’est qu’en ce moment Odell Beckham est le seul receveur à surnager avec Larry Donnell le Tight End, et les arrières des Boys font un travail acceptable (même si Brandon Carr a parfois du mal, Orlando Scandrick tient la baraque). Au sol, Rolando McClain devrait revenir, ce qui devrait améliorer la défense au sol et la couverture des courers/Tight Ends, ce qui sera crucial contre les Giants. Henry Melton et Jeremy Mincey devraient trouver un moyen d’abuser de l’OL friable des Giants pour forcer Eli à lancer encore quelques interceptions, même sans l’aide de Tyrone Crawford blessé.
En temps normal, je vous dirais que les Cowboys sont deux crans au-dessus des Giants et que vous pouvez envoyer tous vos bas de laine sur Dallas même à l’extérieur. Mais on parle de la NFC East et d’une rivalité qui a toujours eu son lot de surprises; ai-je besoin de vous rappeller ce que les Reds ont réussi à Dallas ? Les Giants adoreraient faire la même chose et créer un peu plus de doutes chez leurs adversaires, alors qu’eux ne jouent presque plus que pour le poste de Tom Coughlin (et potentiellement celui du GM Jerry Reese vu les dernières drafts). C’est la recette parfaite pour un bon match piège.