Gameday : Matchs du Dimanche Week 11
Sommaire
Minnesota Vikings @ Chicago Bears
Houston Texans @ Cleveland Browns
Seattle Seahawks @ Kansas City Chiefs
Atlanta Falcons @ Carolina Panthers
Cincinnati Bengals @ New Orleans Saints
Tampa Bay Buccaneers @ Washington Redskins
Denver Broncos @ Saint-Louis Rams
San Francisco 49ers @ New York Giants
Oakland Raiders @ San Diego Chargers
Philadelphia Eagles @ Green Bay Packers
Detroit Lions @ Arizona Cardinals
New England Patriots @ Indianapolis Colts
Minnesota Vikings (4-5) @ Chicago Bears (3-6)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Soldier Field |
| Titre | Question d’honneur |
| Prévision Météo | Couvert, < 0°C |
Les Bears sont derniers de la NFC North, ils n’ont pas gagné un match à domicile cette saison et ils sortent de deux roustes où la défense a pris plus de 50 points (ce qu’on n’avait plus vu depuis 1923 en NFL). Que vous dire d’autre sinon que même si mathématiquement ils sont toujours en course, ils ne jouent plus que pour l’honneur ? Cela commence par la réception de Vikings qui se verraient bien enfoncer définitivement un rival de division pour revenir à un record équilibré, une chose à peine pensable en début de saison.
Car il n’était pas sûr que l’équipe puisse rivaliser avec un QB rookie, leur meilleur coureur empêtré dans une affaire sordide et leur meilleur Tight End blessé pour une bonne période. Et sans trop de surprises, l’attaque a en effet du mal à avancer… mais pas forcément à cause des absents : certes, Adrian Peterson et Kyle Rudolph sont irremplaçables (surtout ce dernier dans la redzone), mais Teddy Bridgewater a pu compter sur deux duos – Jerick McKinnon/Matt Asiata et Rhett Ellison/Chase Ford. Rudolph devrait en plus pouvoir revenir cette semaine, ce qui va ajouter des cibles pour le QB. Non, les troubles en attaque sont surtout venus du poste de receveur et de la ligne; chez les cibles de passe on aimerait que Greg Jennings et surtout Cordarrelle Patterson se montrent un peu plus, et du côté de l’OL je risque de me répéter en parlant de la disparition de Matt Kalil (10 sacks concédés), mais c’est toute l’unité qui est assez médiocre cette année.
La question est donc posée : est-ce que cette OL en difficulté va relancer le pass-rush des Bears ? Ces derniers ont fait un zéro pointé à Green Bay… remarquez ce n’est pas si mal, ça leur a évité de célébrer et de se déchirer un ACL. Mais plus sérieusement, Jared Allen est inefficace cette saison (en partie à cause de sa pneumonie), et même Willie Young, le meilleur d’entre eux, n’a rien pu faire. Ils devront donc profiter de ce match pour redorer un peu leur blason et venir perturber Bridgewater, afin d’aider leur arrière-garde qui commet des erreurs de communication flagrantes ces derniers temps. La blessure de Peanut Tillman a fait du mal, et même si Tim Jennings et Kyle Fuller sont de bons éléments, le poste de Safety reste une catastrophe. Les Bears auront aussi fort à faire face à un bon jeu de course, mais heureusement c’est une des rares choses qui fonctionnent plus ou moins avec Jon Bostic et Lance Briggs.
Pour l’attaque des Bears, l’objectif numéro un est très simple : pas de perte de balle, Jay Cutler. Lors des trois victoires cette saison, le QB n’a lancé aucune interception ni commis aucun fumble. Le pire c’est qu’il est la cible de toutes les critiques après le match de dimanche dernier, mais c’était un de ses moins pires face aux Packers, les deux interceptions étant plus dues à la malchance qu’autre chose (deux passes déviées). Il doit donc repartir au travail même si encore une fois le duel contre la défense des Vikings sera compliqué. Il devra probablement s’appuyer bien plus sur un Matt Forte qui peut apporter beaucoup contre Minnesota, que ce soit à la course ou à la réception. En effet, le trio Brandon Marshall – Alshon Jeffery – Martellus Bennett aura une tâche plus compliquée qu’on ne le pense, et l’OL reste quand même très inconstante en protection (mais bien meilleure au sol).
Car en effet, l’unité qui a vraiment explosé sous Mike Zimmer, sans surprise, c’est la défense. Elle reste fragile à certains endroits, mais elle peut s’avérer redoutable. Avec une telle OL en face, Everson Griffen, Sharrif Floyd et Tom Johnson vont pouvoir aller mettre la pression sur Cutler (et on sait tous ce que ça donne). Anthony Barr s’est parfaitement acclimaté à la NFL, étant capable de stopper la course et presser le QB. Xavier Rhodes et Harrison Smith sont les (jeunes) leaders d’une arrière-garde qui ne paye pas de mine. Mais quelques failles sont exploitables : Forte peut donner beaucoup de fil à retordre à la défense contre la course, et malgré la présence de Robert Blanton ça manque un peu de soutien chez les DBs.
Le résultat de ce match dépend donc de l’état dans lequel on va trouver les Bears : ils ont les armes pour battre Minnesota, mais s’ils jouent comme leurs deux derniers matchs, même l’attaque légèrement limitée des Vikes pourrait leur causer du tort.
Houston Texans (4-5) @ Cleveland Browns (6-3)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Novembre, 19:00 |
| Lieu | FirstEnergy Stadium |
| Titre | The Brady Backup Bowl ! |
| Prévision Météo | Nuageux, < 0°C |
En 2011, Tom Brady était en route pour son cinquième Super Bowl, et derrière lui dans le depth chart se trouvaient un QB non-drafté signé en 2009, Brian Hoyer, et un rookie de 3e tour, Ryan Mallett. Depuis les choses ont changé : Hoyer est parti à Pittsburgh puis à Arizona avant d’atterrir l’année dernière à Cleveland, où il a fini par remplacer Brandon Weeden et Jason Campbell. Mallett a continué à apprendre derrière Brady avant d’être envoyé à Houston cette année, où il vient d’être nommé titulaire à la place de Ryan Fitzpatrick. Ce Texans@Browns est donc la rencontre des deux anciens backups de Brady, l’un étant un peu plus confirmé que l’autre.
On ne peut pas dire que Fitzpatrick fasse vraiment une saison horrible, mais ses limites n’ont pas permis à Houston de faire mieux que 4-5 alors qu’il y avait la possibilité. C’est pourquoi Bill O’Brien a décidé de donner sa chance à Mallett, même s’il n’est pas forcément dans la meilleure des situations : comme je le répète souvent avec les Texans, l’OL n’est plus aussi solide qu’avant et après Dédé&Dédédé c’est un peu Houston morne plaine chez les receveurs. De plus, c’est maintenant que je délivre la pirouette scénaristique qui met le héros dans une situation intenable : Arian Foster ne jouera pas *jingle terrifiant merci*. Alfred Blue va se retrouver avec la majorité des courses dans le match; même s’il est vrai que l’OL est bien meilleure en run block et que les Browns en face sont loin d’être une forteresse imprenable au sol, la tâche n’est pas facilitée pour Mallett. Le manque d’un vrai Tight End compétent fait du mal à l’attaque aérienne, et celui de Foster va compliquer les choses à la course. En plus à l’extérieur… on a connu des situations plus sympathiques.
J’ai dit que les Browns manquaient de punch en défense au sol, et une des raisons est l’absence du DT Phil Taylor; malheureusement pour Cleveland, il ne sera plus présent cette saison, et il va falloir faire sans. Toute la DL se trouve encore plus affaiblie dans ce compartiment de jeu, et le back-7 mené par Jabaal Sheard et Donte Whitner va devoir venir aider pour boucher les trous. C’est la priorité pour eux, car sinon ils devraient avoir un match bien plus tranquille dans les airs… enfin ça dépend si on a le bon Joe Haden ou le mauvais qu’on a vu parfois cette saison. Si le bon se montre, c’est avantageux : il n’y a vraiment que deux cibles très dangereuses en face, et même si Buster Skrine n’est pas toujours la sécurité sociale, le Safety Tashaun Gipson devrait se lécher les babines à l’idée d’intercepter Mallett (il mène la ligue avec 6).
En attaque, l’équipe va retrouver Josh Gordon la semaine prochaine; et ce qui devrait faire peur à la ligue, ce n’est pas seulement qu’il va revenir, mais surtout qu’il va revenir dans un corps de receveurs qui a très bien vécu sans lui : Andrew Hawkins a pris le rôle WR#1 et a couru avec, Miles Austin offre une cible sûre, et même Taylor Gabriel et Travis Benjamin participent. Le seul bémol est la nouvelle blessure de Jordan Cameron et la possibilité qu’il ne rejoue pas cette saison, auquel cas Jim Dray prendrait du galon. Mais Hoyer fait un travail remarquable derrière une OL qui a certes un peu souffert de la perte d’Alex Mack (Nick McDonald a eu des débuts très compliqués) mais qui contient tellement de talent autour que c’est passé plus ou moins inaperçu (Joe Thomas est un monstre et Joel Bitonio un rookie phénoménal). Il sera à la charge de Ben Tate, Terrance West et Isaiah Crowell d’utiliser cette OL au sol pour avancer et assister Hoyer.
Et autant dire qu’on se prépare un duel TRES intéressant entre cette OL et la DL des Texans menée par J.J. Watt. Elle devrait d’ailleurs récupérer celui que les Texans espèrent être son acolyte en torture d’attaque, Jadeveon Clowney, pour ce match. Le duo devrait poser quelques problèmes avec Whitney Mercilus au sol, mais la défense à la passe risque de payer l’absence de Kareem Jackson. Ca pourrait ne pas améliorer le fait qu’elle lâche pas mal de big plays, et les Browns n’en demandent pas tant pour progresser. Derrière Watt et Mercilus le pass-rush n’est pas du tout suffisant, et cela risque d’être préjudiciable avec une OL solide et un QB intelligent comme Hoyer en face. Les armes offensives aériennes de Cleveland ont de quoi déstabiliser la défense texane si la pression n’arrive pas, et c’est la même chose au niveau du sol : Houston n’est pas assez solide pour stopper la course (promis j’arrête de vous parler du fantôme de Brian Cushing). La défense survit grâce aux pertes de balle causées (21, top NFL), le souci c’est que l’attaque en face en commet très peu (8, 3e NFL).
Cleveland veut croire au rêve : décrocher leur première place de playoffs depuis 11 saisons (2002). Pour cela, ils ne doivent pas ralentir et savoir remporter les matchs qui sont à leur portée, notamment à domicile (ils ont déjà inexplicablement grillé un joker à Jacksonville). Les Browns sont logiquement favoris dans ce match, ayant l’avantage pour moi dans les deux affrontements d’escouades. Il faut toujours surveiller Watt qui a la capacité de changer le cours d’un match à lui tout seul, mais il faut également que Cleveland ne gâche pas cette belle victoire à l’extérieur contre Cincinnati en perdant chez soi contre un adversaire de record inférieur. Si les Browns veulent enfin re-participer à la grande fête de Janvier, ils doivent savoir faire le travail.
Seattle Seahawks (6-3) @ Kansas City Chiefs (6-3)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Arrowhead Stadium |
| Titre | Question de course ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages, < 0°C |
Lorsque l’on se penche de plus près sur cette rencontre, on remarque que ces 2 équipes se ressemblent… et peuvent neutraliser leurs forces respectives. Les Seattle Seahawks, excellents au sol (que ce soit défensif ou offensif) feront face à une équipe des Kansas City Chiefs qui excelle contre la passe (#1)… ce qui constitue le souci de leur adversaire. Sachant que la défense contre la course est un des doutes chez les Chiefs, autant dire que chaque équipe a ce qu’il faut pour gêner l’autre.
Après une début de saison moyen, les Seahawks commencent à reprendre du poil de la bête (3 victoires d’affilée) mais restent fragiles. Alors qu’il avait commencé la saison sur les chapeaux de roue (tout en paradoxe avec son équipe), Russell Wilson semble marquer le pas derrière une des pires O-Line de NFL. Grâce à sa mobilité, le QB arrive à s’en sortir assez bien mais ses passes sont de plus en plus imprécises et les pertes de balle commencent à s’enchaîner (56% de précision et 3 INT lancées lors des 3 derniers matchs). Doug Baldwin est clairement le WR#1 (440y, 1 TD) depuis le départ de Percy Harvin, mais le jeune receveur a du mal à être régulier. Le souci, c’est que derrière lui, il n’y a pas grand monde (Jermaine Kearse encore plus irrégulier) si ce n’est l’excellent Marshawn Lynch (246y reçus pour 3 TDs). Et l’attaque de Seattle repose un peu (beaucoup) sur Lynch (689y, 9 TDs). Il suffit de voir le dernier match de Beast Mode pour voir l’importance du RB au sein de l’équipe. Difficile à arrêter, le coureur devrait être le poison #1 une fois de plus (si le joueur joue malgré le fait qu’il soit incertain).
La défense joue un grand rôle dans le renouveau de Seattle. Malgré une nouvelle perte très importante pour le front-7 (Brandon Mebane out pour la saison), ce dernier pourra se reposer sur K.J. Wright (71 plaquages dont 3 pour perte) pour arrêter les courses adverses tandis que le duo Michael Bennett/Cliff Avril (6 sacks à eux deux) fera tout pour mettre le QB adverse mal à l’aise. La secondary devrait voir le retour de Kam Chancellor, et si Richard Sherman continue ses excellents matchs (4 passes défendues, 1 INT), l’attaque adverse pourrait avoir de grosses difficultés à avancer.
Pour les Chiefs, ce match sera un nouveau test leur permettant de se situer dans la course aux playoffs. Alex Smith, qui n’est pas non plus pas aidé par son O-Line (24 sacks concédés), confirme les qualités que l’équipe voit en lui, à savoir une précision sans faille (66%) pour un QB qui garde son sang-froid sous la pression. Alors certes, il ne tente que rarement de big plays, mais il n’en reste pas moins un danger grâce à sa capacité à prendre les yards s’il le faut. Si l’attaque aérienne repose sur le TE Travis Kelce (438y, 4 TDs) et le WR Dwayne Bowe (491y), ce dernier n’a toujours pas inscrit le moindre TD. Et Kansas City reste la seule équipe de NFL à ne pas avoir un seul WR avec 1 TD (!!!). Il faut dire qu’en plus, les Chiefs disposent d’un excellent duo de RBs : Jamaal Charles excelle par sa polyvalence (662y et 8 TDs combinés) tandis que Knile Davis est le parfait complément (411y courus pour 4 TDs). De quoi faire vaciller la défense adverse.
Du côté de la défense, les Chiefs alternent l’excellence (contre la passe) et le moyen (contre la course). Si la secondary est si bonne, elle le doit en partie à Sean Smith (10 passes défendues, 1 INT). Mais le vrai acteur de cette réussite, c’est le pass-rush mené par un Justin Houston parti sur des bases énormes (12 sacks, 1 FF, en route pour battre le record de sack sur une saison) et où le vétéran Tamba Hali n’est pas à oublier (4 sacks, 3 FF). Le reste de la D-Line n’a rien à envier avec un des meilleurs NT de NFL en la personne de Dontari Poe (4 sacks). Malheureusement pour eux, le reste du front-7 éprouve des difficultés à stopper les courses et face à la meilleure attaque de NFL dans ce secteur, cela pourrait faire très mal.
Ce match a tous les atouts pour être passionnant avec 2 équipes ayant chacune une très bonne défense et une puissance offensive au sol très relevée. Les Chiefs ont tout intérêt à gagner ce match à domicile vu leur calendrier tandis que les Seahawks chercheront eux aussi la victoire pour ne pas se laisser distancer dans leur division.
Atlanta Falcons (3-6) @ Carolina Panthers (3-6-1)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Bank Of America Stadium |
| Titre | Pas au mieux, mais pas décrochés |
| Prévision Météo | Nuageux |
Un félin est en vadrouille en ce moment en Seine-et-Marne ! Qui est-il, d’où vient-il ? C’est peut-être la défense des Panthers qui est en France, ce qui expliquerait pourquoi elle s’est écroulée. Attrapez-là où Carolina n’a aucune chance d’aller en playoffs ! Blague à part, les Panthers sont de toute façon mal partis, mais dans une division où toutes les équipes ont des records négatifs, rien n’est encore fait… ceci dit pour cela il ne va surtout pas falloir buter sur des Falcons d’Atlanta qui continuent leur saison cauchemar (après Hard Knocks, est-ce que je suis le seul à imaginer les réactions de Bryan Cox, Mike Tice ou Terry Armstrong à chaque mauvaise action de leurs escouades ?).
Et pourtant, tout n’est pas à jeter chez les visiteurs du jours, loin de là. L’attaque a toujours un potentiel explosif avec Matt Ryan et Julio Jones. Le QB continue de faire une belle saison compte tenu des circonstances, et il peut compter sur son #11 qui continue de jouer à son niveau. Le reste des receveurs est un peu plus en dents de scie, mais on peut s’attendre à ce que Roddy White, Harry Douglas et Devin Hester profitent d’une arrière-garde friable. Le jeu de course gagnerait à avoir un peu plus d’impact de la part de l’OL et de Steven Jackson, même s’il n’est pas complètement mauvais non plus (un gros TD d’Antone Smith ne serait pas de trop). La question essentielle sera, comme toujours, de savoir si l’OL décimée par les blessures tiendra en protection de passe.
Elle aura un peu de répit cependant, car on sait depuis un bon moment maintenant que Greg Hardy manque cruellement au pass-rush des Panthers; en plus, si on rajoute le fait que Jake Matthews semble être remis de sa blessure à la cheville à Atlanta et que Star Lotulelei sera indisponible pour ce match, on s’attend à ce que les Falcons puissent avancer au sol et en l’air. Malgré la présence de Luke Kuechly et Thomas Davis, le jeu au sol devrait gagner du terrain, et compte tenu de l’arrière-garde des Cats, les receveurs des Falcs devraient trouver les espaces.
En face, Carolina doit absolument arrêter l’hémorragie : les failles offensives qu’on avait entraperçues lors des six premiers matchs (record de 3-2-1) ont fini par leur exploser au visage lors du dernier mois avec 4 défaites de suite. Quelles sont ces failles ? La principale est l’OL en morceaux qui n’a pas reçu d’aide à la draft ou en Free Agency, surtout au niveau des Tackles. Du coup cela créé tout un tas d’autres problèmes : Cam Newton court pour sa vie ou doit précipiter ses lancers, se contentant de chercher uniquement Kelvin Benjamin ou Greg Olsen; qu’il soit remis de sa blessure à la cheville ou pas n’a presque pas d’importance quand il prend 9 sacks comme contre Philly. Une autre faille est l’accumulation de blessures chez les coureurs qui n’arrange rien quand DeAngelo Williams et Jonathan Stewart jouent si peu en même temps. Bref, l’attaque est dans un piteux état.
Elle aura cependant une raison d’espérer faire mieux cette semaine : s’il y a un chantier plus énorme que l’attaque des Cats, c’est la défense des Falcons. Et pourtant ce n’est pas une question de mauvaise volonté, car des Kroy Biermann, Osi Umenyiora ou Desmond Trufant donnent tous ce qu’ils peuvent, mais c’est juste insuffisant en général. Ils ont au moins un avantage : ils affrontent une deuxième OL à la rue de suite après celle de Tampa, donc il y a des chances que la pression arrive sur Cam. Il faudra néanmoins que Paul Worrilow et Joplo Bartu se bougent pour stopper le jeu au sol, et si Trufant marque Benjamin, il faudra également savoir contenir Olsen; c’est là qu’Atlanta risque d’avoir de gros soucis.
Bien malin qui pourra dire qui se sortira de ce bourbier pour prétendre pouvoir rattraper New Orleans et disputer le titre de division. L’attaque d’Atlanta est plus dangereuse que celle de Carolina en ce moment, mais la défense des visiteurs fait vraiment peur (oui, plus que celle des locaux). Même le turnover differential n’est pas fameux : Atlanta +2, Carolina -1. Bref, faites vos jeux.
Cincinnati Bengals (5-3-1) @ New Orleans Saints (4-5)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
| Titre | Une nouvelle défaite au Dome pour les Saints ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Saints ont perdu dans leur Dome, la semaine dernière contre San Francisco, et les Bengals feront tout pour créer une deuxième défaite d’affilée à New Orleans. Mais Cincinnati sort d’une très vilaine défaite contre Cleveland avec seulement 3 points inscrits.
Les Bengals insistent sur le fait qu’Andy Dalton (61%/1960y/8TD/9INT) n’est pas en danger pour son poste mais on peut dire que le jeune QB fait un début de saison assez moche avec beaucoup d’erreurs de sa part. Sa ligne tient pourtant bien le niveau avec seulement 12 sacks encaissés. La menace du pass-rush des Saints n’a pas changé, c’est Junior Galette et Cameron Jordan (11 sacks à eux deux) qui mènent la danse. Giovanni Bernard étant blessé, c’est le rookie Jeremy Hill (86c/404y/5TD) qui fait l’intérim et on peut dire qu’il le fait bien; ça aide toujours d’avoir un RB qui avance dans son équipe. Curtis Lofton devra museler le rookie car il semble bien seul dans le front-7 de Louisiane.
Dans les airs, Mohamed Sanu (41c/648y/4TD) fait un bon travail. Mais le retour d’A.J. Green est assez discret (6c/67y/1TD en 2 matchs) et il n’y a pas grand chose hormis peut-être le TE Jermaine Gresham (36c/276y) qui n’a toujours pas inscrit de TD. Avec la perte d’un pass-rush plus performant, la secondary est trop souvent à découvert, et même s’ils sont capables de bons matchs, le manque de pression sur le QB leur est défavorable.
L’attaque des Saints tourne avec un Drew Bress (68%/2816y/18TD/10TD) toujours aussi performant derrière une ligne qui fait du bon boulot. Et on peut dire que la défense des Bengals a levé le pied cette saison dans le pass-rush : Carlos Dunlap (4.5 sacks) est le leader mais la franchise ne compte que 12 sacks, ce qui est bien trop peu. Au sol, le retour de Mark Ingram (115c/551y/6TD) fait beaucoup de bien, et il pourrait être encore mieux avec ses acolytes Khiry Robinson et Pierre Thomas (463y/4TD à eux deux), mais ces derniers sont blessés depuis un petit moment. Néanmoins Ingram devrait pouvoir faire mal à un front-7 qui a disparu cette année, avant-dernière en terme de yards. Emmanuel Lamur est le seul LB à avoir l’air de vouloir faire mieux; le niveau de cette unité est très décevant par rapport à l’année dernière.
Dans les airs, Jimmy Graham (56r/594y/7TD) est toujours aussi impressionnant et précieux pour Brees et le rookie Brandin Cooks (48r/500y/3TD) fait forte impression dans cette unité. Dans les airs, la défense des Bengals est perdue comme le reste de l’escouade, mais elle a déjà volé 10 ballons cette saison et c’est bien la seule arme de cette unité.
Les Saints sont favoris dans le Dome avec une défense des Bengals plus ou moins à la rue. L’attaque de Cincinnati est loin d’être rassurante avec cette défaite la semaine dernière, mais la défense des Saints n’est pas celle de Cleveland et ça peut aider Cincinnati. Je pense que les Saints vont absolument vouloir se rassurer après cette défaite au Dome, ce qui n’était pas arrivé depuis 12 matchs.
Tampa Bay Buccaneers (1-8) @ Washington Redskins (3-6)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Novembre, 19:00 |
| Lieu | FedEx Field |
| Titre | Reprendre la route dans le bon sens. |
| Prévision Météo | Nuageux |
Les deux équipes qui s’affrontent sont dans le doute : les Buccs ont enchaîné leur 4e défaite d’affilée, tandis que les Redskins, après deux victoires contre Tennessee puis Dallas, ont chuté la semaine dernière contre Minnesota. A la fin de la saison, les deux équipes pourraient être des prétendantes au Top 5… de la draft.
Avec le retour de Josh McCown (63%/721y/4TD/6INT) sur le terrain, Lovie Smith espère remettre la franchise de Floride sur les bons rails… sauf que Mike Glennon (57%/1417y/10TD/6INT) n’avait pas l’air d’être le problème dans cette attaque amorphe. Mais avec une ligne qui a déjà lâché 25 sacks, le QB devra se méfier du pass-rush de Washington mené par Ryan Kerrigan (7.5 sacks) et Jason Hatcher (4 sacks). Le problème de l’attaque reste les RBs : Doug Martin est out et Bobby Rainey (87c/388y/1TD), même s’il a un bon apport dans les airs, n’a pas la carrure pour être un RB numéro 1. En face, Keenan Robinson, meilleur plaqueur de l’équipe, mène la 14e défense contre la course de façon performante.
Dans les airs, Mike Evans (39c/585y/5TD) démontre tous ses talents; il semblerait que Tampa Bay ait trouver son WR#1 pour les prochaines années. Le corps de receveurs pourra profiter des errances de la secondary des Redskins, qui n’encaisse que 222 yards par match en moyenne mais n’arrive pas à voler de ballons (seulement trois interceptions).
Chez les Redskins, le grand retour de Robert Griffin III (72%/556y/1TD/1INT) a été un peu raté avec une défaite contre les Vikings. Derrière une ligne poreuse, la seule menace pour le QB dans ce match est Gerald McCoy (5 sacks) car le pass-rush des Buccs est invisible avec seulement 14 sacks. Dans le jeu au sol, Alfred Morris (152c/605y/6TD), même s’il est en-deçà de la saison dernière, fait quand même du gros boulot dans les courses; son partenaire Roy Helu apporte plus dans les airs. Et c’est là que LaVonte David (103p/2FF) intervient : le deuxième meilleur plaqueur de la ligue doit intervenir pour les stopper; il est parfois accompagné de McCoy et Mason Foster, mais ce sont bien les seuls dans le front-7 des Buccs.
Dans les airs, Griffin a deux grosses armes, Pierre Garcon (42c/458y/3TD) et DeSean Jackson (36c/784y/4TD) ainsi qu’un trio de seconds couteaux avec Niles Paul, Jordan Reed et Andre Roberts (902y/3TD à eux trois). La secondary des Buccs est déjà perdue avec 2/3 receveurs alors avec 5 receveurs de talents à couvrir, ça va être compliqué pour les DBs de Tampa Bay.
Les Redskins sont favoris de ce match de par leurs armes aériennes face à la pauvreté de la défense adverse. Ce n’est pas le cas avec le passing game des Buccs qui comprend Mike Evans et un Vincent Jackson un peu disparu depuis quelques semaines. Si jamais l’attaque aérienne des Buccs peut répondre à celle des Redskins alors le duel entre Morris et David sera la clé du match.
Denver Broncos (7-2) @ Saint-Louis Rams (3-6)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Edward Jones Dome |
| Titre | Une formalité sur la route des playoffs ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
En tête de l’AFC West mais avec les Chiefs bien accrochés derrière eux, les Broncos se présentent au devant d’une série de deux matchs qui paraissent clairement à leur portée avant le choc en tête de la division… de quoi préparer sereinement ce dernier. Face à eux, et à moins d’un miracle, les Rams n’ont plus vraiment grand-chose à espérer de la fin de saison si ce n’est de continuer d’être le poil à gratter de la NFC West; malgré une fiche globale de 3-6, ils en sont à 2-2 au sein de la division.
Les visiteurs vont se présenter à Saint-Louis avec l’une des meilleures attaques de la NFL, menée par un Peyton Manning toujours au top. Pourtant, ce dernier se présente à ce match avec un défi particulier à relever : en effet, celui qui en est à quasiment 320 yards par match cette saison n’a jamais pu dépasser les 235 yards en carrière contre les Rams (sa moyenne la plus basse). Les Rams sont d’ailleurs la seule équipe contre laquelle il n’a jamais passé les 300 yards. Voici donc un bel objectif pour celui qui a déjà presque tout réussi. Mais les Rams ne vont certainement pas avoir envie de se laisser faire et la défense possède malgré tout quelques atouts à faire valoir, à commencer par un pass-rush retrouvé après les errements de début de saison. Ainsi le réveillé Robert Quinn recommence à justifier tout le bien que l’on peut penser de lui et le rookie Aaron Donald confirme qu’il a été un excellent choix, le tout bien soutenu par William Hayes et Eugene Sims.
Seulement en face les Broncos possèdent l’une des meilleures lignes offensives, quasiment imperméable aux sacks avec seulement 9 autorisés pour le moment. Ce pass-rush des Rams risque fort de n’être qu’une préparation à celui des Dolphins puis à celui des Chiefs et surtout de la terreur Justin Houston. Bien protégé, Manning n’a plus alors qu’à ajuster les cibles talentueuses que sont Demaryius Thomas, Emmanuel Sanders, Julius Thomas et Wes Welker. La secondary de Saint-Louis, malgré quelques joueurs talentueux comme le rookie E.J Gaines ou les 3ème année Rodney McLeod et Janoris Jenkins est à la peine et devrait éprouver des difficultés à freiner l’attaque aérienne. Le Versatile RB Ronnie Hillman étant absent, ce seront C.J Anderson et le revenant Montee Ball qui se chargeront d’animer un jeu au sol en retrait avec moins de 100 yards par match. Face à une défense permissive (25ème) ils auront peut-être l’occasion de briller un peu plus.
Mais les chevaux fous, c’est aussi une défense efficace cette saison, la première contre le jeu au sol notamment, ce qui lui permet d’être tout simplement la meilleure en terme de yards alloués par jeu avec seulement 4.66 (elle répond ainsi à son attaque qui est aussi la meilleure en yards gagnés par jeu avec 6.21). L’attaque des Rams peut donc s’attendre à souffrir, elle qui a le plus grand mal à s’imposer dans un match. Elle vient par exemple d’enchainer 3 matchs avec un maximum de 14 points inscrits et ne marque que sur environ 1 drive sur 4 cette saison. Austin Davis et ses 9 interceptions n’aident pas forcément, le QB est encore en train d’apprendre et l’équipe ne possède pas autour de lui suffisamment de points forts pour changer la donne.
Ainsi les 30 sacks accordés par la ligne offensive ne mettent pas un QB à l’aise et les receveurs, que ce soit Jared Cook, Brian Quick, Kenny Britt ou même le RB versatile Benny Cunningham, malgré quelques coups d’éclats, n’offrent pas une garantie suffisante en particulier lorsque l’on se rapproche de la endzone. Les RBs Tre Mason et Zac Stacy devront eux aussi hausser leur niveau de jeu face au mur de Denver s’ils veulent être en mesure d’apporter une solution viable.
Bref, les Broncos se sont remis de leur correction par les Patriots et repartent de l’avant. Après les Raiders ils comptent bien écraser une autre équipe faible et il faut dire que les Rams possèdent trop peu d’arguments pour nous laisser croire qu’il y a de l’espoir. A moins d’un nouveau coup tordu de Jeff Fisher et de ses assistants il nous est très difficile de voir autre chose qu’une démonstration des Broncos.
San Francisco 49ers (5-4) @ New York Giants (3-6)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Novembre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Sauver sa saison ou sauver sa place en playoffs ? |
| Prévision Météo | Couvert |
Les deux franchises ont beau être toutes les deux troisièmes de leurs divisions respectives en NFC, c’est le seul point commun qu’elles ont à ce niveau. Nous avons les 49ers qui, même à la peine, peuvent encore croire en leur chances d’accrocher une qualification, là où les Giants ne peuvent plus rien espérer en ce sens. Leur seul espoir en cette fin de saison semble d’être capables de relever la tête.
Et des raisons d’espérer, les locaux en possèdent, à commencer par leur petite révélation des deux derniers matchs. Le receveur rookie Odell Beckham vient en effet de poster deux beaux matchs avec de jolies statistiques et a réussi à impressionner son adversaire de la semaine dernière, le CB Richard Sherman. Beckham a émergé avec l’absence de Victor Cruz et apporte une belle alternative à Rueben Rabdle ou Larry Donnell mais aussi à notre TE préféré, Daniels Fells (surtout utilisé en finisher). Néanmoins, cette attaque reste moyenne, capable de coups d’éclat mais peinant à confirmer sous la direction d’un Eli Manning tout aussi inconstant.
Et face à cette attaque moyenne va se présenter une défense top 10 de la NFL, menée par le toujours jeune Justin Smith (qui devrait pour l’occasion retrouver son « jumeau » Aldon Smith) mais aussi par des Ahmad Brooks, Antoine Bethea et autres. Néanmoins, la faiblesse de la défense de San Francisco, c’est la secondary qui souffre déjà de l’absence de Jimmie Ward et est susceptible de se passer de Tramaine Brock cette semaine. C’est une opportunité à saisir pour les Giants sans doute. Du côté du jeu au sol et face à une défense qui autorise moins de 100 yards par match, Andre Williams devrait être soutenu par Rashad Jennings de retour, alors que Peyton Hillis rejoint au contraire l’Injured Reserve.
Mais le point faible des Giants cette saison c’est ouvertement la défense. Après s’être littéralement faite marcher dessus avec 350 yards encaissés au sol contre les Seahawks, ces derniers ont peut-être montré la voie à une équipe des 49ers qui possède elle aussi de beaux atouts de ce côté-ci, que ce soient les RBs Frank Gore ou Carlos Hyde ou le QB Colin Kaepernick. Contre le jeu de passe de San Francisco, mené par Anquan Boldin, Michael Crabtree ou Vernon Davis, la défense des Giants risque fort d’être à la peine car même si Kaepernick a l’habitude de se retrouver au sol, le pass-rush n’est pas brillant du côté de la Grosse Pomme avec Robert Ayers, Johnathan Hankins ou Jason Pierre Paul en chasseurs. Mais si cela fonctionne ne serait-ce qu’un peu, la secondary pourra montrer qu’elle peut être à la hauteur avec ses 13 interceptions, ce qui leur permet jusque là d’avoir un turnover differential nul.
Les 49ers possèdent ici une belle opportunité de repartir vers l’avant face à une défense à la peine cette saison. La course aux playoffs s’apparente pour eux à une série de finales qu’ils vont devoir jouer à fond à l’inverse de leur adversaire du soir qui malheureusement n’a plus grand chose à aller chercher, si ce n’est pour l’honneur d’un soir et le salut d’une saison.
Oakland Raiders (0-9) @ San Diego Chargers (5-4)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Novembre, 22:05 |
| Lieu | Qualcomm Stadium |
| Titre | Le moment de se reprendre en main ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Match retour entre deux franchises californiennes qui se détestent au plus haut point et qui ont bien besoin de se reprendre en main.
C’est simple, les Raiders sont pour l’instant la pire équipe de la ligue avec aucune victoire pour 9 défaites. Et pourtant, l’équipe n’est pas si ridicule que cela et a tenu tête à certaines équipes comme leur rivaux les Chargers ou encore les Seahawks et les Patriots… mais il y a quand même des gros problèmes dans l’équipe. L’attaque menée par le rookie Derek Carr fonctionne un peu au ralenti mais il faut dire que le jeune Quarterback montre de bons signes pour le futur : il s’entend plutôt bien avec sa cible préférée James Jones qui a déjà accumulé 47 catchs pour 463 yards et trois touchdowns ainsi qu’avec le Tight End Mychal Rivera qui en est aussi à 3 touchdowns. Mais le receveur qui sort vraiment du lot cette saison c’est la deep threat nommée Andres Holmes qui accumule un beau total de 400 yards sur 25 réceptions et pas moins de 4 touchdowns. Mais voilà, Carr oscille entre le bon et le le moins bon et manque de régularité; c’est un problème quand on a pas vraiment de jeu au sol sur lequel s’appuyer. En effet, le duo Darren McFadden/Maurice Jones-Drew est un énorme raté qui fait du jeu à la course des Raiders le pire de la ligue avec seulement 2.85 yards par course.
La défense des Raiders n’est pas si désastreuse. Il y a pire mais il y a aussi bien meilleur et l’équipe toute de noir vêtue (un peu de gris aussi) a quelques problèmes contre la course et peine un peu dans le pass-rush. C’est vrai que le corps de Linebacker galère un peu mais il est très jeune à l’image de Sio Moore, Miles Burris et surtout leur choix de premier tour Khalil Mack qui a déjà enregistré 51 plaquages (mais aucun sack). C’est plutôt derrière, chez les Defensive Backs que l’expérience se fait sentir avec un Charles Woodson qui a fêté ses 38 ans mais qui montre toujours de belles choses (60 plaquages).
Les Chargers ne sont pas aussi bas que les Raiders mais ils se sont totalement relâchés après un bon début de saison : ils viennent d’enchaîner trois défaites dont une particulièrement humiliante la semaine dernière contre les Dolphins. L’équipe de San Diego a peut-être été un peu surestimée au début de saison mais il faut aussi dire qu’elle a connu pas mal de blessures importantes; l’équipe revient de bye week et a vu pas mal de ses blessés s’entraîner cette semaine… donc elle n’a plus d’excuses. Philip Rivers, à l’image de son équipe, a vécu un gros vide de trois semaines et trois matchs qui ont tâché son très bon début de saison en partie à cause d’une ligne offensive qui s’effrite de plus en plus. Si Rivers reprend son niveau de jeu il pourra faire très mal avec ses receveurs qui font une belle saison : même si Keenan Allen est le joueur le plus visé par son QB, sa saison reste un peu décevante par rapport à l’année dernière. Mais voilà, Antonio Gates montre qu’il est toujours l’un des meilleurs de la ligue avec ses 9 touchdowns cette saison, Malcom Floyd qu’il est toujours bon en profondeur avec ses 28 catchs pour 530 yards et Eddie Royal toujours aussi difficile à couvrir avec 5 TD cette saison. Le jeu au sol reste un problème mais il va être intéressant à voir comment l’équipe va s’occuper du retour de Ryan Mathews avec l’assez bonne saison que fait le rookie non-drafté Branden Oliver.
Défensivement, la saison commençait plutôt bien mais avec les blessures le niveau a totalement chuté. Néanmoins ce n’est pas une excuse car quelle équipe en NFL ne perd pas un joueur important courant octobre ? Aucune et cela montre le peu de profondeur qu’ont les Bolts. Avec le probable retour de Manti Te’o, Jeremiah Attaochu, Dwight Freeney et peut-être Jahleel Addae, le niveau de jeu va surement augmenter.
Même si les Chargers partent quand même favoris, on peut s’attendre à une surprise même si les Raiders n’ont toujours pas une seule victoire au compteur; en effet, ils ne sont pas passés loin de la victoire surprise lors de leur premier affrontement de la saison.
Philadelphia Eagles (7-2) @ Green Bay Packers (6-3)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Novembre, 22:25 |
| Lieu | Lambeau Field |
| Titre | The Fastest Game Ever Played |
| Prévision Météo | Risque de brouillard, < 0°C |
En cette Week 11, nous avons 4 confrontations entre deux équipes qui ont au moins deux fois plus de victoires que de défaites (i.e. un record >= .667). C’est un record aussi loin dans la saison, et ça explique qu’on pourrait bien revenir pointer du doigt cette semaine à la fin de la Week 17 quand les playoffs seront décidés. L’une de ces confrontations met aux prises deux équipes qui viennent de réussir deux bonnes tôles à domicile : les Eagles ont corrigé les Panthers 45-21, alors que les Packers ont étrillé les Bears 55-14. Autant dire qu’entre deux attaques mitraillettes en no-huddle, on vise 200 actions offensives et autant de points à la fin du match… ou presque.
C’est donc dans un environnement inconnu que va débarquer Mark Sanchez, puisque le seul match Jets/Packers qu’il ait joué était à New York en 2010. L’ancien QB de la Grosse Pomme Verte a semblé reprendre des couleurs dans l’attaque de Chip Kelly contre Carolina, et il va chercher à confirmer cela lors d’un gros match à enjeu contre une défense d’un autre calibre (du moins dans les airs). Mais pour cela, il va devoir absolument inverser la courbe des ballons perdus : les Jets en ont déjà lâché 18 (25e), et les Packers en ont volé autant (5e). Sanchez va donc devoir profiter d’une bonne OL menée par Jason Peters pour trouver ses cibles, notamment Jeremy Maclin et le rookie Jordan Matthews avec qu’il semble avoir noué une belle relation pendant les camps; Brent Celek et Zach Ertz seront également là pour l’assister. Il faudra également espérer que le regain de forme de la défense contre la course en face ne dure pas, car les Eagles ont un peu de mal cette saison au sol avec un LeSean McCoy plus transparent qu’à l’accoutumée; néanmoins, Darren Sproles reste une arme très dynamique qui peut prendre à revers la défense de Green Bay.
Une défense qui pourrait de nouveau placer Clay Matthews en Inside Linebacker comme contre Chicago. L’expérience, uniquement pour les situations de passe non-évidentes, a eu du succès, mais les Eagles savent à quoi s’attendre : étant donné que McCoy et Sproles adorent rebondir à l’extérieur, il n’est pas sûr que ce replacement ait le même impact. Néanmoins, si cela booste la défense au sol, tout est bon à prendre. Ce mouvement est également possible car Nick Perry s’améliore enfin et peut tenir le poste opposé à Julius Peppers, qui a l’impact attendu par les Packers. Mike Daniels et Letroy Guion auront un travail important pour stopper la course et presser le QB, car on sait que le Sanchize n’aime pas trop cela. Cela facilitera le travail d’une arrière-garde qui a récupéré Sam Shields et Morgan Burnett, et qui compte en plus Tramon Williams, Micah Hyde, Casey Hayward et le petit dernier Ha-Ha Clinton-Dix… bref pléthore de bons athlètes.
Néanmoins, le principal souci des Eagles, c’est qu’ils ne vont pas affronter Cam Newton derrière une OL passoire, ou un Scott Tolzien jeté dans le bain suite aux blessures comme l’année dernière, mais bien le titulaire Aaron Rodgers en feu depuis quelques semaines et qui a fait de Lambeau Field son jardin préféré : il en est à 26 TDs consécutifs sans interception à domicile, une stat totalement aberrante qui a explosé le record précédent qui était de 20 (sans compter les 16 TDs de 70+ yards, autre record NFL). Il en est à 25 TD et 3 INT cette saison, et encore il faut voir les trois INT (toutes déviées par le receveur). Bref, le #12 est une machine en ce moment qui délivre les passes au meilleur duo de receveurs de la ligue actuellement en matière de TD, Jordy Nelson et Randall Cobb (18 TDs). Si on rajoute Davante Adams et Andrew Quarless qui font quelques piges, et même Eddie Lacy qui se met à jouer les tractopelles en délire sur les screen pass, ça devient compliqué pour les défenses adverses. La ligne est solide derrière le très surprenant rookie Corey « Pancake » Linsley, et il ne manque qu’un peu plus d’allant dans le jeu au sol pour vraiment rendre l’unité inarrêtable… enfin encore plus inarrêtable.
Cependant, ce n’est pas la bonne défense contre laquelle retrouver son jeu au sol, car c’est l’une des escouades majeures cette année pour Philly. Oui, on parle beaucoup plus de l’attaque à cause de Kelly, mais ce sont bien la défense et les équipes spéciales qui propulsent l’équipe à ce record de 7-2. L’unité est redoutable que ce soit à la course ou à la passe, même s’ils ont quelques failles ici ou là qui peuvent être exploitées par une attaque compétente (principalement dans le jeu aérien). La défense au sol est excellente avec des plots inamovibles comme Fletcher Cox ou Cedric Thornton au centre de la DL, alors que Trent Cole et Brandon Graham savent venir boucher les trous si besoin. Le Safety Malcolm Jenkins se révèle être également une très bonne recrue, habile contre la course et la passe, ce qui rend l’escouade difficile à pénétrer au sol. A la passe, bien que les failles ne soient pas énormes, elles sont là, mais pour en profiter il faut arrêter Connor Barwin, destructeur d’OL : le joueur est déjà à 10.5 sacks, et il est bien accompagné par Cole (4.5), Graham (4.5) et Mychal Kendricks (3); on a probablement là un des corps de LBs les plus efficaces de la ligue. C’est chez les DBs en couverture qu’on peut se poser des questions : certes Jenkins et Brandon Boykin sont bons, mais Cary Williams, Bradley Fletcher ou Nate Allen sont plus friables, et pourraient souffrir contre Rodgers & Co.
Les Eagles se basent beaucoup sur les ballons volés par la défense et les points marqués par elle et les équipes spéciales avec Sproles; Green Bay ne laisse pas beaucoup ce genre d’opportunités à leurs adversaires (juste 1 kick return TD encaissé et aucun autre type de return TD). Les visiteurs devront donc eux-mêmes faire attention à la balle en attaque, et si possible avancer au sol pour avoir une offensive équilibrée s’ils veulent l’emporter. Pour les locaux, il faut continuer à dominer à domicile pour ne pas laisser Detroit filer devant; mais pour cela il va falloir fermer les vannes au sol, et il serait bien trop hasardeux de croire que la performance contre Chicago est un signe sûr du futur dans cette exercice.
Detroit Lions (7-2) @ Arizona Cardinals (8-1)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Novembre, 22:25 |
| Lieu | University of Phoenix Stadium |
| Titre | Cardinals on the top |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Attention : gros affrontement entre deux franchises qui se portent très bien pour l’instant puisqu’elles font partie des meilleures de la ligue.
Les Lions se portent très bien mais ils ont quand même eu un calendrier assez facile pour le moment puisque l’équipe va affronter celle qui règne sur la NFL actuellement. Matthew Stafford fait une bonne saison mais on voit bien qu’il est capable de faire bien mieux et il souffre encore de quelques irrégularités. Ceci dit, il n’est pas aidé par sa ligne offensive un peu trop permissive et qui a déjà laissé l’ancien #1 de la Draft 2009 se faire sacker 27 fois. Le meilleur joueur offensif n’est pas Calvin Johnson comme on pouvait s’y attendre mais bien la dernière recrue Golden Tate qui réalise l’une des meilleure saison pour un receveur dans la NFL : 909 yards en 66 réceptions et 3 touchdowns. Megatron a eu quelques problèmes avec des blessures et a manqué 3 rencontres (ce qui a fortement aidé Tate) mais il reste tout de même l’un voire le meilleur receveur de la NFL dans l’absolu. Le jeu au sol est assez décevant par contre et les deux Running Backs Joique Bell et Reggie Bush qui ne jouent pas vraiment à un niveau exceptionnel. C’est particulièrement décevant de la part de Bush qui avait fait une très belle saison 2013 et qui a perdu son poste de titulaire…
Si l’attaque est assez bonne, c’est bien la défense qui excelle à Detroit. Elle est peut-être même la meilleure de la ligue encaissant en moyenne le moins de points, de yards par matchs et elle n’est pas loin d’être la meilleure contre la passe et la course. Ce succès en est partie dû au très gros pass-rush qui en est déjà à 26 sacks cette saison dont 15 rien qu’avec la Defensive Line. Le jeu contre la course est très bien mené par le Linebacker DeAndre Levy qui en est déjà à 86 plaquages, 0.5 sack et une interception. Le backfield s’occupe aussi très bien de la passe, mené par Glover Quinn et ses 40 plaquages ainsi que ses 3 interceptions. La défense a gardé son très bon niveau malgré la perte en début de saison de Stephen Tulloch ainsi que celle de Nick Fairley qui ne reviendra que dans quelques semaines.
Les Cardinals sont à 8 victoires pour une seule petite défaite cette saison et sont donc assis sur le trône de la ligue. Qui l’eut crû ? Néanmoins les choses pourraient se corser pour la franchise du désert puisqu’elle vient de perdre son Quarterback Carson Palmer pour le reste de la saison, ce qui n’annonce rien de bon. Il sera donc remplacé par Drew Stanton qui avait déjà plutôt bien joué en l’absence de Palmer de la week 2 à 5 ainsi qu’en fin de match la semaine dernière contre les Seahawks. Les Cardinals sont plutôt bien fournis en receveurs avec leur star Larry Fitzgerald, le rookie John Brown, Michael Floyd ainsi que le Tight End John Carlson et ils font tous une bonne saison. Surtout qu’en plus, le Running Back Andre Ellington participe très fortement au jeu de passe à tel point qu’il parait presque meilleur qu’au sol. En effet, c’est bien le jeu de course qui est un peu l’épine du pied de l’attaque des Cardinals puisqu’il n’est pas vraiment bon; à part Ellington et ses 582 yards et 3 touchdowns, le reste des Running Backs est à oublier.
La défense des Cardinals est elle aussi assez bonne et particulièrement contre la course avec une moyenne de seulement 78.6 yards accordés par matchs sans jamais laisser un seul RB adverse dépasser la barre des 100 yards. Elle a eu pas mal de problèmes contre la passe et cela reste son point faible mais elle a eu le droit à un bon retour en forme de Patrick Peterson la semaine dernière avec ses deux interceptions; ce dernier a annoncé vouloir s’occuper de Megatron pour ce match, on lui souhaite bonne chance. Même si les Cards n’ont pas autant de sacks que les Lions, leur pass-rush est aussi assez bon et à ne pas sous estimer.
Beau match en prévision donc et même si les Cardinals sont favoris, je pense bien que les Lions ont leur coup à jouer surtout que sans Palmer les Cards ne seront pas les mêmes.
New England Patriots (7-2) @ Indianapolis Colts (6-3)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Lundi 17 Novembre, 02:30 |
| Lieu | Lucas Oil Stadium |
| Titre | Le suspense du seed #1 |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Ce SNF mettra aux prises 2 équipes en course pour un des 2 premiers seeds en AFC, chacune revenant de leur Bye Week. Pour les New England Patriots, ce match pourrait leur permettre de battre un nouveau rival direct et leur donnerait une bonne option pour rester en haut de l’AFC. Pour les Indianapolis Colts, il s’agit de ne plus perdre face aux grosses équipes afin de s’assurer une bonne place dans la course aux playoffs.
Les Patriots enchaînent les grosses performances depuis quelques semaines, et ils semblent difficiles à arrêter. Il faut dire que l’attaque fonctionne parfaitement sous la coupe d’un Tom Brady épanoui et réalisant la saison quasi parfaite (22 TDs, 3 INT). Le retour de Rob Gronkowski n’y est pas étranger (663y, 8 TDs) tant le joueur est important et parvient à réaliser des matchs énormes à chaque fois. Julian Edelman est un bon complément et même s’il n’a pas l’étoffe d’un pur WR#1, le joueur s’en sort très bien (556y, 2 TDs). Si Brandon LaFell (5 TDs) est présent et qu’il parvient à limiter les drops (ok, c’est un gros « si »), il pourrait bien aider son QB. Le jeu au sol a un peu de mal cependant et même si Shane Vereen réussit un intérim intéressant, notamment par sa polyvalence (556y combinés et 4 TDs), cela reste un peu faible pour enlever le poids des matchs des épaules de Brady.
Défensivement, ce n’est peut-être pas la grosse défense que l’on a connu mais elle n’en reste pas moins très dangereuse grâce aux pertes de balle qu’elle provoque (10 INT, 8 FR). De ce fait, pas besoin d’être excellent partout si on peut changer les matchs à tout moment. Le front-7 est intéressant avec un Rob Ninkovich assez sous-côté mais très important pour mettre la pression (4 sacks) en l’absence de Chandler Jones. Derrière lui, Jamie Collins confirme sa très bonne saison en étant fort contre la course (61 plaquages) et très bon en couverture. Finalement, la secondary reste le gros point fort de l’équipe avec des joueurs parmi les meilleurs à leur poste en NFL, comme Darrelle Revis, toujours aussi bon (7 passes défendues, 2 INT). De quoi poser problème au QB adverse.
Les Colts sont capables du meilleur comme du pire. Le bon côté pour eux, c’est qu’Andrew Luck fait largement partie de leur réussite tant le QB semble passer un autre niveau (le genre de niveau de son prédécesseur), leader en yards lancés (3085y) et alignant les TDs (26, pour 9 INT). Il faut dire qu’il bénéficie d’un corps de receveurs très bons et où le danger peut venir à n’importe quel moment : entre la fusée TY Hilton (937y, 3 TDs), les mains sûres de Dwayne Allen (374y, 7 TDs) et la polyvalence d’Ahmad Bradshaw (6 TDs), le jeune QB a de quoi faire. Au sol, c’est mieux que par le passé et si Trent Richardson a toujours certaines difficultés à avancer (3,6y par course), Bradshaw (encore lui) continue de réaliser de bons matchs et permet à son équipe d’avancer à la course (421y, 2 TDs). Une attaque complémentaire donc.
Défensivement, il y a du mieux par rapport aux années précédentes. Le front-7 a trouvé le secret du pass-rush (24 sacks) et le sophomore Bjoern Werner en est en partie responsable (4 sacks), commençant enfin à montrer qu’il n’est pas un 1st round inutile. Si D’Qwell Jackson n’est pas aussi bon que son prédécesseur, le joueur n’en reste pas moins un bon point d’ancrage arrêtant de nombreuses courses (70 plaquages et 3 sacks). La secondary connaît plus de difficultés, notamment à cause des Safeties, mais les Colts ont tout de même la chance d’avoir un des meilleurs CBs de NFL en la personne de Vontae Davis (14 passes défendues, 2 INT). De quoi gêner parfaitement Brady.
Les Colts jouent à domicile, et si leur 1ère place dans leur division est quasi sûre, une défaite face aux Patriots limiterait grandement leur bonne position en AFC dans la course aux playoffs. Mais si Luck parvient à lancer autant que d’habitude, la victoire pourrait être au bout… à condition que Brady marque moins. Une victoire des Patriots n’est pas à rejeter et cela les enverrait comme vrai #1 d’AFC.