Gameday : Matchs du Dimanche Week 10
Sommaire
Kansas City Chiefs @ Buffalo Bills
Miami Dolphins @ Detroit Lions
Dallas Cowboys @ Jacksonville Jaguars
San Francisco 49ers @ New Orleans Saints
Tennessee Titans @ Baltimore Ravens
Pittsburgh Steelers @ New York Jets
Atlanta Falcons @ Tampa Bay Buccaneers
Denver Broncos @ Oakland Raiders
Saint-Louis Rams @ Arizona Cardinals
New York Giants @ Seattle Seahawks
Chicago Bears @ Green Bay Packers
Kansas City Chiefs (5-3) @ Buffalo Bills (5-3)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 9 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Ralph Wilson Stadium |
| Titre | La course à la Wild Card en AFC |
| Prévision Météo | Nuageux |
Il va être difficile pour Kansas City et Buffalo d’aller chercher la tête de leurs divisions respectives, mais dans une AFC très ouverte et avec un record de 5-3, elles peuvent légitimement rêver à une place de Wild Card. Néanmoins, la concurrence est rude dans la division (San Diego pour KC, Miami pour Buffalo) ainsi qu’en dehors (Baltimore, Pittsburgh, Cleveland, Cincinnati…). Une défaite ne serait pas rédhibitoire, mais une victoire propulserait une des équipes en tête de la course à la Wild Card.
Les Chiefs se déplacent donc à Buffalo avec l’envie de mettre les Chargers dans leur rétroviseur. Leur attaque va avoir le plus gros travail du match : composer contre une défense des Bills qui est une des meilleures de la NFL, que ce soit au sol ou dans les airs. L’affrontement va être extrêmement intéressant à la course d’ailleurs, où Jamaal Charles va affronter la deuxième terrible DL de suite : après celle des Jets, ce sera celle des Bills menée par Marcell Dareus et les Williams Bros (Kyle et Mario); on rajoute l’ancien Colt John Hughes plus les Linebackers Preston Brown et Nigel Bradham et on se demande comment l’OL des Chiefs va faire pour les déplacer de manière consistante et faire avancer le jeu au sol. Le Fullback Anthony Sherman risque d’avoir encore pas mal de boulot.
Par les airs alors ? Pas sûr non plus : cette DL est redoutable dans le pass-rush, Dwayne Bowe n’est toujours pas revenu à son vrai niveau, et à côté ça reste un peu léger pour affronter une défense des Bills qui en est à 18 ballons volés dont 12 interceptions. Corey Graham et Aaron Williams mènent la danse alors que Leodis McKelvin et Stephon Gilmore profiteront de tout mauvais lancer pour redonner la balle à l’attaque. Même le Tight End Travis Kelce ne va pas avoir un match facile contre une défense aérienne de Buffalo qui sait couvrir les TE en général; mais s’il parvient à se démarquer, il peut être critique au succès de l’attaque des Chiefs.
Les Bills aussi veulent mettre un peu de distance avec les Dolphins qui jouent très bien en ce moment. Néanmoins, ils risquent de recevoir les Chiefs sans deux de leurs armes offensives, Fred Jackson et Sammy Watkins. Les deux sont devenus très importants dans l’attaque menée par Kyle Orton, non seulement par leur production offensive, mais aussi par le fait que sans C.J. Spiller, Jackson est devenue la soupape de sécurité #1 pour le QB quand la pression est forte. Et la pression risque d’être forte avec un Justin Houston en face qui en est déjà à 12 sacks en 8 matchs; Seantrel Henderson va avoir la tâche non-enviable de freiner Houston autant qu’il peut, ce qui va être compliqué pour lui. Robert Woods et Scott Chandler risquent donc de devenir des cibles prioritaires pour Orton contre Sean Smith ou Husain Abdullah… rien de sûr donc.
Mais on ne peut pas être très optimiste pour les Bills quand à côté de Houston se trouvent Dontari Poe, Allen Bailey et Tamba Hali alors qu’on se retrouve avec Henderson, Erik Pears ou le rookie Cyril Richardson en face. L’OL de Buffalo est aussi terrible au sol, mais elle a de la chance : la défense à la course des Chiefs manque de punch, ce qui veut dire que la solution pourrait venir de l’ancien 49er Anthony Dixon.
On s’achemine vers un gros duel de pass-rush : celui qui mettra le plus la pression sur le QB adverse donnera un avantage à son équipe. Les Chiefs semblent au-dessus des Bills avec une meilleure attaque, d’autant plus que les Bills ont des blessés non négligeables. Néanmoins leur défense au sol peut être un problème, et c’est par là que Buffalo devra attaquer s’ils veulent l’emporter… même sans Spiller et peut-être Jackson.
Miami Dolphins (5-3) @ Detroit Lions (6-2)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 9 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Prouver qu’il suffit d’un seul joueur pour tout changer |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Cette phrase peut s’appliquer aux deux équipes car d’un côté nous avons des Dolphins où le retour de Reshad Jones a fait un bien énorme sur les 4 derniers matchs (une défaite de 1 point suivie de trois victoires) et de l’autre nous avons les Lions qui vont voir lors de ce match le retour de Calvin « Megatron » Johnson et qui espèrent que cela permette à Matthew Stafford de hausser son niveau de jeu. En effet pour ce dernier, malgré 3 victoires, les 3 derniers matchs ont été catastrophiques pour les passes entre 11 et 20 yards. Avec 37,5% de complétion, un ratio de 0 TD pour 2 interceptions et un rating de 28,6, cette zone a été son talon d’achille en l’absence de Johnson et il doit être heureux de voir le retour de sa star.
Honneur aux visiteurs, Miami se présente dans ce match avec une confiance au sommet après le match plein de la semaine dernière. Néanmoins l’état de forme ne doit pas faire oublier les difficultés d’hier : si les 17 petits sacks autorisés par la ligne offensive ont montré qu’elle pouvait être capable de protéger son QB, elle va faire face à une défense agressive qui a déjà mis 23 fois le QB adverse au sol; Ezekiel Ansah, George Johnson et Ndamukong Suh sont les meneurs de file. Jusque là, les Dolphins pouvaient compter sur Lamar Miller pour amener le danger par le sol et détourner l’attention de la défense, mais ce dernier risque d’être absent; si cela se confirme il va être intéressant de voir comment l’attaque sera capable de se débrouiller, surtout face à une défense qui ne laisse filer que 74 yards au sol par match.
Du côté des receveurs, Mike Wallace a démontré lors du dernier match qu’il avait de belles qualités de jongleur à défaut d’avoir les mains les plus sûres du monde. Derrière lui, le rookie Jarvis Landry s’affirme comme une cible fiable et Charles Clay apporte des solutions quand on a besoin de puissance. Face à eux se présente la meilleure défense en terme de yards concédés avec des générateurs de turnovers comme Glover Quin, Tahir Whitehead et leurs collègues qui ne vont certainement pas les laisser prendre leurs aises. La statistique inquiétante pour l’attaque des Dolphins ? Le fait que Ryan Tannehill n’ait encore jamais gagné un match dans un stade couvert en NFL et ait un ratio TD/INT de 3/8; si cela se confirme, les chances de voir la défense des Lions prendre le dessus sur l’attaque des Dolphins vont très clairement augmenter.
De l’autre côté, le seigneur des lieux se nomme donc Calvin Johnson. Plus que Stafford il est la star offensive de l’équipe et son retour est très attendu pour éviter que le QB ne soit trop sous pression comme cela est pour l’instant le cas : 24 sacks encaissés. Face à l’un des meilleurs front 4 de la ligue avec surtout Cameron Wake et Olivier Vernon en dynamiteurs, Riley Reiff et LaAdrian Waddle (si présent) vont avoir une grande responsabilité sur les épaules. Si ils craquent, Brent Grimes et Reshad Jones devraient profiter de lancers de Stafford sous pression pour améliorer leurs statistiques.
Le jeu de course des Lions est malheureusement un peu trop déficient au niveau des yards gagnés (31ème) pour l’instant avec le seul Joique Bell; le possible retour de Reggie Bush de blessure sera-t-il suffisant pour apporter une alternative fiable et soulager Stafford ? Si la ligne et/ou le rush arrivent à maintenir le QB suffisamment longtemps hors de la pression de la défense de Miami, Calvin Johnson devrait évidemment recevoir les honneurs des passes de Stafford. Néanmoins, le leader intérimaire qu’est Golden Tate a prouvé qu’il pouvait assumer le job et restera une menace à ne pas négliger au même titre que Jeremy Ross, voire Theo Riddick un autre RB polyvalent qui a su apporter de belles solutions.
Bucky Brooks a publié un article très intéressant argumentant en 3 points le fait que les Dolphins étaient devenus des prétendants légitimes aux playoffs mais aussi qu’ils pouvaient prétendre à la victoire en AFC East. La première des réponses sera ce dimanche face à un adversaire leader de sa division qui va tout faire pour conserver son avance sur ses poursuivants, surtout après avoir récupéré sa meilleure arme. Sur le papier nous avons deux grosses défenses qui vont s’affronter indirectement et les points clefs pour les attaques seront d’un côté de voir comment l’OL va résister et de l’autre comment les cibles sauront se défaire de la secondary. En tout cas un duel qui promet et qui constitue une marche importante sur la route vers les playoffs.
Dallas Cowboys (6-3) @ Jacksonville Jaguars (1-8)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 9 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Wembley Stadium, Angleterre |
| Titre | Couler ou se ressaisir |
| Prévision Météo | Risque d’averses |
Il y a peu de temps, certains se demandaient si les Dallas Cowboys, pourtant si bien partis, pouvaient encore finir à 8-8. Après 2 défaites consécutives, on peut dire que le doute est permis. Malgré tout, le fait de jouer chez les Jacksonville Jaguars sur un terrain neutre (enfin, à « domicile » à Londres) pourraient leur permettre de repartir de l’avant. Quant aux Jaguars, continuer les améliorations constatées devrait leur faire jouer le jeu à fond.
Pour les Cowboys, il s’agit de ne plus perdre contre des adversaires supposés inférieurs afin de rester proche de la tête de NFC East. Pour cela, Tony Romo devrait être à nouveau disponible après son problème de dos, et ça ne pourra pas faire de mal aux Cowboys tant le QB réalise une jolie saison jusque-là (68% avec 15 TDs pour 6 int, bien aidé par son OL monstrueuse pour réaliser ces stats). Au niveau des cibles de passe, il en a plusieurs mais ses préférées restent les 2 WRs titulaires de l’équipe : Dez Bryant (635y, 6 TDs) et Terrance Williams (426y, 6 TDs); de plus, face à une bien pâle défense, Jason Witten devrait continuer d’être la cible pour les first down (déjà 25 obtenus). Évidemment, s’il y a un joueur sur qui Dallas se repose encore plus, c’est bien DeMarco Murray. Le joueur est tout simplement énormissime et vient seulement (après 9 matchs !) de ne pas courir 100y+ lors d’une rencontre. Pour autant, le joueur reste le danger #1, et de loin : inarrêtable à la course (1133y, 7 TDs et 55 first down gagnés !!!), le joueur devrait à nouveau sortir un match à 100y+.
La défense impressionnait au début, mais commence à montrer des signes de fatigue assez inquiétants. Rolando McClain est bien parti pour faire le comeback de l’année tant il pèse sur cette défense (44 plaquages, 1 sack, 2 int), mais il est incertain; si sa participation venait à être compromise, ce serait un gros coup dur de plus pour cette équipe. Ce qui fait la force de cette défense, c’est aussi son homogénéité où beaucoup de joueurs peuvent réaliser un gros match. Barry Church devrait diriger à nouveau sa secondary où les 3 CBs titulaires ont chacun plus de 5 passes défendues (allant même jusqu’à 7 pour Sterling Moore). Le seul souci pourrait alors venir de la faible pression mise par le front-7 où seul Henry Melton sort du lot avec plus d’1 sack (5 sacks). Mais face à une OL assez friable, les défenseurs devraient pouvoir s’amuser.
Pour les Jaguars, il n’y a déjà plus rien à espérer… si ce n’est aider le rookie Blake Bortles à s’améliorer en le protégeant un peu mieux afin qu’il arrête ses lancers n’importe où (déjà 13 interceptions dont 5 pick-6 !). Le pire, c’est que l’attaque générale des Jaguars semble s’améliorer au fil du temps avec des receveurs capables de se démarquer et d’attraper des ballons : entre les 2 Allen (Robinson et Hurns) qui ont respectivement 488y (2 TDs) et 466y (5 TDs) et Cecil Shorts III qui est un poil en dessous mais toujours utile, le QB a de quoi faire. Surtout qu’en plus, le jeu au sol est revigoré depuis que Denard Robinson est le RB titulaire (423y à 5y par course et 2 TDs). Au final, c’est une attaque de Jacksonville très jeune et talentueuse qui ne demande qu’à s’améliorer (en commençant par l’OL).
Défensivement, c’est toujours faible du côté des Jaguars. Les additions des vétérans ont aidé, notamment au niveau du pass-rush (Chris Clemons et Sen’Derrick Marks avec 4 sacks chacun), mais le front-7 reste trop friable contre la course. La secondary montre aussi quelques signes de talent mais cela reste encore trop éloigné de ce qu’il se fait de mieux. Et bien entendu, pour couronner le tout, chaque partie de la défense a perdu son meilleur joueur (Paul Posluszny et maintenant, le CB Alan Ball), ce qui n’aide en rien une équipe au fond du trou.
Les Cowboys ont les cartes en main pour repartir de Londres avec une victoire qui leur permettrait d’oublier un décalage horaire important. Si Murray continue de courir comme cela face à une défense des Jaguars assez mauvaise, les Cowboys devraient s’en sortir aisément. Mais les Jaguars veulent que leur QB prenne confiance et une victoire notable contre une grosse équipe de la saison ne ferait que du bien.
San Francisco 49ers (4-4) @ New Orleans Saints (4-4)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 9 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
| Titre | Une saison décevante |
| Prévision Météo | Stade couvert |
C’est ainsi que l’on pourrait caractériser la saison de chacune de ces équipes pour le moment. Si les New Orleans Saints reviennent bien et enchaînent maintenant les victoires, ce n’est pas le cas des San Francisco 49ers qui eux, enchaînent les défaites. Ce sera surtout un match entre 2 équipes annoncées pour le SuperBowl au début de saison et dont l’accession en Playoffs est finalement loin d’être gagnée.
Les 49ers souffrent de maux bien mystérieux. Si Colin Kaepernick a toujours autant de mal à être décisif, il le doit en partie à une OL méconnaissable qui est loin de son niveau passé (27 sacks concédés !). Forcément, cela n’aide pas le QB à se mettre en confiance et à lancer proprement ses balles. Pourtant, des cibles il en a, et même si Michael Crabtree réalise une saison en dent de scie (362, 3 TDs), Anquan Boldin continue lui d’être très important dans les airs en étant de loin le meilleur receveur de l’équipe (540y, 2 TDs, 28 first down). L’absence de Vernon Davis a sûrement pesé, même si Stevie Johnson commence petit à petit à prendre de la place (3 TDs). Au sol, même si Frank Gore est toujours bon, son apport n’est plus le même que par le passé (1 seul TD). La faute notamment à cette OL qui n’aide que peu le coureur. Mais si les 49ers décident de l’utiliser un peu plus avec réussite, le joueur devrait montrer qu’il n’a rien perdu de son talent.
Et c’est là où on voit la différence entre attaque et défense. Parce que la défense continue d’être parmi les meilleures de NFL, et ce malgré les absences de joueurs phares (Aldon Smith manquant cruellement au pass-rush et suspendu encore une fois pour ce match). Que ce soit contre la course (Chris Borland devrait faire un nouveau gros match, Patrick Willis/NaVorro Bowman étant encore absents) ou contre la passe (Antoine Bethea/Perrish Cox avec 18 passes défendues et 6 int à eux deux), les 49ers impressionnent. Mais comme dit plus haut, l’absence de pass-rush leur a fait du mal (seulement 13 sacks) et le retour de Smith pourrait leur faire le plus grand bien. Car sans pression face à ce QB adverse, c’est la déroute assurée.
Les Saints ont eu du mal à se mettre en route, mais il semblerait que maintenant, ils soient prêts. Drew Brees continue d’être parmi les meilleurs QBs de NFL (+ de 69% de précision) mais, malgré une très bonne OL, il a du mal à être précis tout au long d’un match (8 int déjà). Il faut dire que mis à part l’énorme Jimmy Graham (518y, 5 TDs), le reste de ses receveurs a du mal à se mettre au niveau, enchaînant beaucoup trop de drops (notamment Marques Colston). Le rookie Brandin Cooks est de ce fait son receveur préféré après son TE, mais son apport (43 réceptions pour 410y et 2 TDs) reste limité et trop prévisible (slant, slant, slant, deep, slant, slant). Heureusement pour eux, et après de nombreuses années défaillantes dans ce secteur, le jeu au sol semble parfait pour l’équipe. Mark Ingram montre enfin qu’il est le 1st round que les Saints ont vu en lui et enchaîne les grosses performances (431y à 4,9y par course et 6 TDs), permettant ainsi à son équipe d’être dangereuse dans tous les secteurs.
La défense est bien résumée dans la saison des Saints, des difficultés au début puis de très bons jeux depuis quelques matchs. Le front-7 marche notamment de mieux en mieux avec des joueurs capables de bloquer les courses (Curtis Lofton et Akiem Hicks avec 9 plaquages pour perte à eux deux) et mettre la pression (Junior Galette/Cameron Jordan avec 10 sacks à eux deux). La faiblesse viendrait plutôt de la secondary, même si Keenan Lewis monte en puissance au fil des matchs (9 passes défendues, 1 int) et sera le danger #1 du backfield.
Les Saints sont en forme et joueront à domicile face une équipe des 49ers en plein doute. Leur chance de victoire est donc plus importante, mais si le pass-rush des visiteurs parvient enfin à mettre une pression suffisante sur Brees, tout est possible tant la défense semble être la solution du match, d’un côté comme de l’autre.
Tennessee Titans (2-6) @ Baltimore Ravens (5-4)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 9 Novembre, 19:00 |
| Lieu | M&T Bank Stadium |
| Titre | Relever la tête |
| Prévision Météo | Ensoleillé |
Ces deux équipes arrivent avant cette rencontre avec la tête pleine de doutes. Les Tennessee Titans reviennent de leur Bye Week mais vivent une saison à nouveau cauchemardesque (2-7) et espéreront que leur fraîcheur leur servira à sauver l’honneur. L’honneur, c’est aussi qu’il a manqué aux Baltimore Ravens dernièrement et une défaite à domicile mettrait définitivement fin à leurs envies de Playoffs.
Les Titans et leurs supporters se demandent comment ils peuvent encore vivre une saison comme celle-là. Une des premières raisons est simple : le manque de QB. Pour ce match, le rookie Zach Mettenberger devrait commencer son 2ème match de la saison et essaiera de continuer sa belle prestation passée. Pour cela, il ne pourra pas compter sur son OL (où l’ancien Ravens Michael Oher est le pire RT de NFL) et lancera en priorité à son TE Delanie Walker, un des seuls joueurs à réussir une jolie saison côté Titans (475y, 4 TDs). Ses receveurs pourraient l’aider un peu plus si Justin Hunter et Kendall Wright n’étaient pas aussi irréguliers malgré un talent indéniable (351y et 350y respectifs pour 6 TDs combinés). Le jeu au sol a eu du mal à se mettre en route, mais le rookie Bishop Sankey prend petit à petit ses marques et réalise des matchs de plus en plus intéressants (4y par course). Et courir en plus derrière cette OL peut donner encore plus d’espoir aux fans.
Défensivement, on pensait que ça allait être un gros point fort. Au final, c’est presque le point faible. Le front-7 semble incapable d’arrêter les RBs adverses et même si la pression peut venir de n’importe qui (12 joueurs à 1 ou 2 sacks !!), cela reste trop peu suffisant, même si Jurrell Casey continue ses excellentes performances (4 sacks). La secondary n’est pas si mal, et lorsque l’on sait que la pression est irrégulière, cela lui donne encore plus de crédit. La paire de CBs Jason McCourty/Blidi Wreh-Wilson est bien complémentaire (15 passes défendues, 3 int à eux deux) et les Safety font ce qu’ils peuvent pour s’occuper et de la course et de la couverture (notamment Michael Griffin qui est omniprésent avec 58 plaquages, 3 sacks et 2 interceptions). Malheureusement, ce front-7 pourrait souffrir face à la bonne attaque au sol adverse.
Les Ravens viennent de subir deux défaites importantes dont une dernière humiliation assez préoccupante. Joe Flacco, aussi bon fut-il au début de saison, a du mal à s’y remettre et lance de (trop) nombreuses interceptions évitables. Son OL est plutôt bonne pourtant (avec Rick Wagner, meilleur RT de NFL en comparaison de Oher dont on a parlé) mais dès que la moindre pression se fait ressentir, le QB perd ses moyens. Une des autres explications est la difficulté rencontrée par ses receveurs pour se défaire du marquage où ni Steve Smith Sr ni Torrey Smith n’offrent suffisamment de possibilités (malgré 9 TDs à eux deux). Alors du coup, il reste le vétéran Owen Daniels, qui a des mains sûres et qui fait ce qu’il peut malgré l’âge et les blessures (3 TDs, 21 first down). Heureusement pour eux, le jeu au sol est très très bon (bien aidé par une OL monstre dans ce secteur) et le duo que forment Justin Forsett et Lorenzo Taliaferro allie agilité (Forsett avec 604y à 5,4y par course) et puissance (Taliaferro avec 4 TDs). Mais pour pouvoir utiliser la course, il faut que l’attaque aérienne fasse le boulot et ne coure pas après le score…
La défense, c’est un peu « Dr Jekyll et Mr Hyde ». Le front-7 est excellent et fait partie des meilleurs de NFL avec des joueurs excellents contre la course (menés par le rookie CJ Mosley et ses 85 plaquages) et intéressants pour mettre la pression (Elvis Dumervil avec 8 sacks). Le souci, c’est que la secondary est une des pires de NFL et la perte pour la saison de Jimmy Smith n’aidera en rien. Pour changer la donne, les Ravens ont donc cuté 2 CBs titulaires du dernier match et compteront sur Lardarius Webb pour revenir au niveau et au rookie UDFA Tramain Jacobs pour éclore un peu par magie. Heureusement pour eux, ils n’affronteront pas un des meilleurs QBs de NFL cette fois-ci.
Les Ravens partent favoris car ils jouent à domicile et le record des Titans est quand même faible. Malgré tout, ce match est loin d’être gagné car si la secondary des Titans fait le boulot, c’est un calvaire qui pourrait attendre celle des Ravens face à des receveurs talentueux. Les Ravens devront tout donner face à des Titans presque résignés pour empocher la victoire et se rapprocher de la tête d’AFC North.
Pittsburgh Steelers (6-3) @ New York Jets (1-8)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 9 Novembre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Roethlisberger en mission |
| Prévision Météo | Beau |
Big Ben vient de planter 12 TDs en deux matchs (record NFL), alors que les Jets ont lâché 24 TDs à la passe et réussi 1 seule petite interception, les pires totaux de la ligue. Quelqu’un sait quel est le record de TDs à la passe sur trois matchs consécutifs ? Si on regarde ceux qui étaient à 11 en deux matchs, Tom Flores (Raiders 1963) et Tom Brady (Patriots 2007), ils ont en marqué 14 en trois matchs, autant dire que…
…que l’on ne va pas non plus mettre la charrue avant les boeufs pour une bonne raison : le Quarterback va se retrouver devant une des DL les plus dominatrices de la ligue actuellement, et son OL va avoir un sacré travail si elle est capable de lâcher trois sacks coup sur coup à Baltimore. Muhammad Wilkerson et Sheldon Richardson vont comme toujours chercher à mettre la grouille parmi les coéquipiers de Maurkice Pouncey, assisté par les Linebackers comme Jason Babin; ils savent qu’ils vont devoir atteindre Ben avant qu’il ne puisse lancer ses passes, car sans Antonio Cromartie et Dee Milliner derrière, c’est mission quasi-impossible d’arrêter les receveurs.
Antonio Brown est un playmaker redoutable qui peut profiter du moindre espace pour s’échapper (avant ou après la réception), alors que le duo Martavis Bryant/Marcus Wheaton est vraiment en train de prendre ses marques. Et si on rajoute l’expérimenté Tight End Heath Miller et le coureur Le’Veon Bell dans l’équation du jeu aérien, alors elle devient irrésolvable pour le back-7 de New York qui n’a pas assez de bons joueurs pour tout couvrir. Dans ces cas-là, même la très bonne défense au sol menée par la DL, Demario Davis, Dawan Landry et Calvin Pryor ne suffira pas à stopper l’armada offensive retrouvée de Pennsylvanie. Les Jets savent ce qu’il faut faire : sack Ben !
De l’autre côté du ballon, l’attaque locale va essayer de faire mieux que lors des derniers matchs contre Buffalo et Kansas City. On a noté un (petit) mieux dans l’OL, ce qui va être nécessaire si James Harrison et le front-7 des Steelers sont aussi motivés que contre Baltimore pour venir mettre la pression sur Michael Vick; sinon le #7 va devoir courir pour sa vie un certain nombre de fois. Quand on voit que ses cibles consistent en Eric Decker et… euh… some guys, il faut espérer que Percy Harvin refera une belle performance comme contre Kansas City, et que le duo des Chris Coureurs fasse avancer la balle au sol.
Ce sera un des duels intéressants, car Chris Ivory sait avancer avec percussion et pourrait poser des problèmes à Cameron Hayward, Lawrence Timmons et leurs compères dans le jeu au sol. Les Jets pourraient également profiter des absents sur blessure à Pittsburgh, notamment au poste de Safety : Troy Polamalu, Shamarko Thomas et Ross Ventrone sont out, forçant Pittsburgh à signer Jordan Dangerfield de FXFL (au passage, une petite preuve que la FXFL sert à quelque chose, ce qui est bon pour la jeune ligue aussi). Un bon Tight End serait idéal pour en profiter; certes Jeff Cumberland n’est pas le nec plus ultra et Jace Amaro est encore un peu tendre, mais il y a clairement quelque chose à faire à ce niveau-là.
Maintenant, en sortant du cadre purement technique, c’est un match où les Jets n’ont RIEN à perdre (strictement RIEN), où ils sont à domicile et où ils peuvent lâcher les chevaux. Ils ont les éléments pour déranger les Steelers avec leur DL et une arrière-garde troublée en face. Si Pittsburgh veut vraiment se placer parmi les équipes à surveiller de près en AFC, alors ils doivent être en mission à New York.
Atlanta Falcons (2-6) @ Tampa Bay Buccaneers (1-7)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 9 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Raymond James Stadium |
| Titre | Les bas-fonds de la NFC South |
| Prévision Météo | Couvert |
Oyez oyez braves gens et venez admirer ce match de rivalité qui opposera les deux pires défenses de toute la ligue pour un match difficilement prévisible ! Les Falcons et les Buccaneers sont les deux derniers de la NFC South et même si les Saints et les Panthers ne sont pas non plus en forme, on voit mal les deux équipes qui nous occupent grimper dans la division.
Les Falcons ressemblent à un gâchis, car l’attaque se porte assez bien malgré quelques problèmes en ligne offensive (dus aux blessures) et des interceptions de Matt Ryan. Malgré ses 8 lancers réceptionnés par une équipe adverse cette saison, « Matty Ice » joue plutôt bien avec un ligne offensive pourtant diminuée. Il trouve parfaitement bien ses receveurs mais c’est sûr que lorsqu’on a des coéquipiers ultra talentueux comme Julio Jones ou Roddy White, on ne peut que briller. Les deux Wide Receivers sont une des paires de cibles les plus dangereuses de la ligue et leurs 1153 yards réceptionnés à eux deux le montre très bien. Néanmoins, il est vrai que le jeu au sol n’est pas aussi brillant : Steven Jackson commence un peu à vieillir mais il faut aussi dire que les autres Running Backs méritent d’être un peu plus utilisés tant ils montrent de meilleures choses que jackson.
Ce qui gâche clairement la saison d’Atlanta, c’est sa défense. Cela fait quelques années qu’elle est vraiment à la traîne mais cette saison est sûrement la pire de toutes. C’est vrai qu’on peut voir l’affirmation de Paul Worrilow comme machine à plaquer alors qu’il avait fait une très belle saison 2013 dans l’ignorance quasi-totale, mais le reste de la défense est à oublier. Elle est carrément la pire en termes de yards accordés à l’équipe adverse avec une très belle moyenne de 408 yards par rencontre. Son pass-rush est totalement à la rue et les 7 petits sacks de l’équipe sur la saison l’illustrent parfaitement.
Ceci dit, les Falcons ne vont pas très bien, mais pour les rassurer les Buccaneers sont dans un état encore pire. Leur Quarterback Mike Glennon a lui même annoncé s’être fait remplacer par Josh McCown… vous savez le QB qui en est déjà à sa sixième équipe et qui n’a jamais vraiment rien montré en 12 ans de carrière ? C’est un peu méchant mais ça montre parfaitement où en sont les Buccaneers avec leur équipe; on voit mal McCown reprendre en main les Buccs surtout qu’il a déjà lui-même été remplacé par Glennon en cours de saison. Il y a au moins deux joueurs offensifs qui s’en sortent bien puisque le rookie Mike Evans nous fait une très belle saison tout comme le vétéran Vincent Jackson… mais ils doivent bien se sentir seuls. Le jeu au sol est assez énigmatique puisqu’on assiste à un beau tour de magie de disparition de la part de Doug Martin. Lui qui avait déjà manqué une grosse partie de la saison dernière après une très belle saison 2012 est totalement méconnaissable et les petites blessures qu’il a rencontrées n’expliquent pas tout. Du coup Bobby Rainey en a profité pour montrer qu’il est bien plus efficace que son compère et que si cela continue, il va surement et définitivement voler la place de Martin qui n’est même pas sûr de pouvoir jouer ce soir.
La défense ne rattrape pas les mauvaises performances de l’attaque puisqu’elle l’est tout autant. Seuls Lavonte David avec ses 89 plaquages, et Gerald McCoy meilleur élément de la ligne défensive et auteur de 5 sacks cette saison, remontent le niveau de la défense qu fait partie de l’une des pires de la ligue. Elle se reprend un peu mieux contre la course (en partie grâce à David) mais reste assez passive en couverture, ce qui fait que la défense n’encaisse qu’un tout petit peu moins de yards en moyenne par matchs que celle d’Atlanta. Pourtant Tampa avait fait en sorte de booster sa défense avec la signature du Cornerback Alterraun Verner, mais celui-ci n’a rien montré de très encourageant et on peut presque le qualifier de Free Agency Bust. On a l’impression de revoir la même chose qu’avec Darrelle Revis, en fait.
Les deux équipes font une saison très décevante et malgré leurs similarités, les Falcons partent favoris grâce à leur attaque bien meilleure que celle de Tampa. Les deux franchises rivales se sont déjà rencontrées cette saison et le match fut une boucherie au profit des Falcons, alors parviendront-ils à réitérer cette belle performance ?
Denver Broncos (6-2) @ Oakland Raiders (0-8)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 9 Novembre, 22:05 |
| Lieu | O.co Coliseum |
| Titre | Carnage à Oakland ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Difficile d’imaginer les Raiders emporter ce match, non pas parce qu’ils ne possèdent pas de vraies qualités, mais surtout parce qu’ils ont trop de faiblesses et qu’en face ils vont se trouver face à un QB qui ne justifie jamais mieux son statut que dans ces matchs présumés à sens unique. Peyton Manning a ainsi une carte parfaite contre des équipes à 0-3 ou pire, avec 17 TD pour 6 interceptions, un taux de complétion de 71,4% et un rating de 102.7; bref il ne laisse aucune chance. Les Raiders continuent hélas leur chemin vers le pick #1 à la prochaine draft et ne semblent pas en mesure de contrer cette grosse machine offensive, surtout après la correction subie la semaine dernière par la franchise de Denver et son envie de montrer plus.
A tout seigneur tout honneur, Manning va donc se présenter à Oakland avec l’une des meilleures attaques de la NFL dont le point faible est tout de même la course. Malgré de bonnes prestations, Ronnie Hillman manque en effet de régularité pour porter le danger. Dans les airs c’est une autre histoire avec un Julius Thomas décisif (10 TD) et des Emmanuel Sanders et Demaryus Thomas gagneurs de yards chez les receveurs. Face à eux une défense pas du tout ridicule (10ème contre la passe) mais qui ne presse pas assez le QB adverse pour mettre Manning en difficulté (seulement 8 sacks par notamment Sio Moore et Justin Tuck); elle ne génère pas assez de turnovers non plus (3 interceptions par Charles Woodson et T.J Carrie). Il faut dire que les Raiders sont trop souvent en défense et subissent les pertes de balles de l’attaque.
L’attaque des Raiders donc, la pire de la NFL sans doute. Avec un jeu de courses catastrophique où Darren McFadden et Maurice Jones Drew ne produisent pas assez et un jeu aérien famélique en yards gagnés, cette attaque manque complètement d’arguments. Chez les James Jones, Mychal Rivera, Andre Holmes et autres, cela manque d’un leader, une star qui s’impose et permette à Derek Carr de montrer son potentiel. Car oui, si l’attaque des Raiders est bonne dernière, elle possède un QB rookie qui mérite que l’on s’y attarde. Il y a du talent chez ce jeune homme et avec le temps et un peu de bonification on peut voir loin avec lui. Un première preuve, c’est qu’il possède derrière son adversaire du jour le second meilleur pourcentage en redzone avec 76.9% de passes complétées. Du sang froid donc et c’est peut-être ce qui peut sauver cette attaque face à une défense agressive avec déjà 24 sacks dont 9 pour le seul Von Miller et 8 (soit autant que la défense des Raiders) pour DeMarcus Ware. Sans ce sang-froid, le rookie aux seulement 7 interceptions pourrait voir la donne changer face une secondary menée par Rahim Moore ou Aqib Talib.
Dieu que j’ai envie que Oakland me fasse mentir sur ma prédiction de carnage et fasse mentir les statistiques, mais je n’y crois pas du tout. Les Raiders possèdent de jolies pépites avec Carr et Khalil Mack en particulier mais le tout manque de valeur globale et la course vers le #1 pick de la draft 2015 leur semble d’ores et déjà acquise. Les Broncos vont tenter par la même occasion d’effacer la leçon prise la semaine dernière, donc je crains pour la Raider Nation.
Saint-Louis Rams (3-5) @ Arizona Cardinals (7-1)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 9 Novembre, 22:25 |
| Lieu | University of Phoenix Stadium |
| Titre | La passe de trois pour Saint-Louis ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Rams ont décidé d’être les tueurs de géants dans leur division : deux victoires rocambolesques contre Seattle et San Francisco, avec à chaque fois deux finishs improbables et controversés. Les Cardinals comptent bien ne pas être la troisième victime de Saint-Louis pour continuer leur domination de la division, et surtout de la conférence.
Qu’on considère que ce soit par chance ou par réussite, toujours est-il que les Rams ont pu remporter ces deux rencontres contre les Seahawks et les 49ers d’abord parce qu’ils ont toujours été dans le match. Le souci c’est qu’avec eux on ne sait jamais vraiment quoi attendre depuis plusieurs années, avec souvent une mauvaise performance suivant une très bonne. C’est parce que l’équipe n’est pas encore assez homogène en talent, surtout en attaque. Austin Davis limite ses erreurs mais est loin de pouvoir encore porter l’offensive sur ses épaules, surtout qu’il n’a pas les talents nécessaires à la réception pour le faire (à part le Tight End Jared Cook) ni même la protection suffisante (l’OL ayant été embêtée par les blessures).
Le jeu au sol va un peu mieux avec l’hydre à trois têtes Stacy-Cunningham-Mason, mais elle risque d’avoir quelques difficultés contre une escouade défensive des Cardinals qui est fun à voir jouer. Todd Bowles va sans doute blitzer dans tous les sens comme toujours pour mettre la pression sur Davis, alors que le retour de Tyrann Mathieu et la résurgence de Patrick Peterson contre Dallas viennent renforcer une arrière-garde où Antonio Cromartie et Jerraud Powers font la loi. Si on rajoute Calais Campbell, Dan Williams, Larry Foote et Sam Acho dans le front-7, on se demande comment Saint-Louis va réussir à progresser sur le terrain.
Néanmoins, les Cardinals n’ont pas forcément match gagné, car si les Rams ont été dans les deux matchs contre Seattle et San Francisco, c’est principalement grâce au retour en grâce de la ligne défensive. On a enfin retrouvé le vrai Robert Quinn, associé à un Aaron Donald qui fait une saison rookie remarquable, et Saint-Louis enchaîne les sacks depuis quelques matchs (14 en 3 rencontres dont 8 contre les 49ers !). Cela va donc être un affrontement très intéressant contre une OL des Cardinals qui est meilleure que les années passées, même si ce n’était pas très compliqué; il se prépare un sacré duel entre Quinn et Jared Veldheer l’excellent Left Tackle d’Arizona, et si les Cards l’ont fait venir c’est pour ce genre de match.
Carson Palmer va donc devoir se méfier de la pression pour honorer son extension de contrat par quelques passes bien senties à son trio Larry Fitzgerald – Michael Floyd – John Brown; il va avoir de quoi faire car l’arrière-garde de Saint-Louis n’est pas à la hauteur cette saison, et il est probable que les Cards réussiront quelques actions explosives dans les airs… si Palmer a le temps de lancer. Ca risque d’être d’autant plus important que les Rams ont une défense au sol assez honorable, et qu’Andre Ellington pourrait avoir quelque difficulté à avancer. La ligne offensive aura donc un grand rôle à jouer pour donner le temps à Palmer de trouver ses receveurs.
Bien évidemment, en plus à domicile, les Cardinals sont favoris dans ce match. Mais s’ils doivent tirer un enseignement des deux victoires de Saint-Louis dans la division, c’est qu’ils ne peuvent pas se permettre de laisser les Rams dans le match trop longtemps sous peine de risquer la même fin. Pour cela ils devront faire comme d’habitude : scorer en 4e QT (c’est la période où ils marquent le plus de points, 70, contre 31-51-38 les 3 autres QT).
New York Giants (3-5) @ Seattle Seahawks (5-3)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 9 Novembre, 22:25 |
| Lieu | CenturyLink Field |
| Titre | Les Giants en zone rouge |
| Prévision Météo | Couvert |
Déplacement difficile pour les Giants puisqu’ils vont affronter les Champions en titre dans leur antre, le CenturyLink Field.
Les Giants ont besoin de se reprendre en main car l’équipe a enchaîné sa troisième défaite d’affilé la semaine dernière; encore quelques défaites et l’équipe pourra dire adieu aux Playoffs vu la manière avec laquelle les Cowboys et les Eagles jouent. L’équipe devra faire comme son Quarterback Eli Manning qui s’est bien repris en main par rapport à son début de saison assez compliqué. Le vétéran aux deux bagues chargées de diamants en tout genres n’a plus lancé d’interceptions (son péché mignon) depuis déjà quatre matchs… même si cela n’a pas vraiment aidé son équipe. Le jeu au sol a été et sera encore orphelin de Rashad Jennings qui commençait pourtant la saison comme l’un des meilleurs Running Backs de la ligue; on verra donc encore Andre Williams qui n’est pas mauvais, mais pas vraiment exceptionnel non plus. Manning a bien plus d’une cible malgré la blessure de Victor Cruz : il distribue plutôt bien à ses receveurs et plus particulièrement à Rueben Randle avec ses 38 réceptions pour 370 yards ainsi que vers son Tight End Larry Donnell qui avec 37 réceptions pour 357 yards et 5 touchdowns. De plus, malgré la défaite la semaine dernière, les fans de New York ont enfin pu voir leur rookie Odell Beckham Jr montrer ce qu’il vaut avec ses 8 réceptions pour 156 yards.
Défensivement, l’équipe rencontre pas mal de problèmes. Pourtant le pass rush n’est pas si mauvais (14 sacks) mais la défense contre la course et plus particulièrement la couverture de passe ne suivent pas du tout. Cela s’explique par les blessures qui ont miné la défense des Giants car après Trumaine McBride et Walter Thurmond, c’est au tour de Prince Amukamara de finir sur IR, soit un total de 3 Cornerbacks indisponibles jusqu’à la fin de la saison. Ils ne sont pas les seuls puisque le Linebacker Jon Beason ne rejouera pas non plus, ce qui explique assez bien pourquoi cette défense à du mal à stopper les offensives adverses.
Seattle parait bien plus prenable et moins « invincible » que la saison passée. L’équipe favorise toujours son jeu à la course à croire que Russell Wilson ne peut vraiment pas porter un match à la passe. Pourtant le jeune Quarterback nous fait une belle saison grâce aux playcalls conservateurs mais il a vécu un petit bas la semaine dernière contre les Raiders. Sa ligne offensive n’est pas non plus rassurante en protection de passe et on peut donc comprendre ce choix; du coup c’est Marshawn Lynch qui est content. Le mangeur de Skittles© (on fait ça bien, petit copyright et tout) nous signe une belle saison avec ses 132 courses pour 549 yards et 5 touchdowns, rien que ça. Il s’amuse même à la passe avec ses 22 réceptions pour 223 yards et 3 touchdowns soit le deuxième meilleur receveur de l’équipe. Car c’est aussi ça le problème à Seattle : le manque de profondeur dans le corps de receveurs, et ils ne peuvent pas se plaindre vu qu’ils ont laissé partir Percy Harvin pour un choix de sixième tour de Draft. En plus, vu que Wilson ne lance pas non plus des masses de ballons, ça fait un top receveur avec Doug Baldwin et ses 34 catchs pour 409 yards et 1 touchdown… et le reste est anecdotique.
La défense joue toujours au plus haut niveau de la ligue et est une des raisons principales du succès de Seattle. Elle est un peu moins bonne que la saison passée mais reste tout de même l’une des meilleures défenses de la NFL n’accordant qu’en moyenne 300 yards par match et seulement 83 à la course. Elle s’en tire pas si mal en pass-rush mais lorsqu’on a un backfield aussi étoffé que le sien, ce n’est pas forcement nécessaire de prendre le thé avec le Quarterback sur chaque jeu.
Grosse rencontre à priori même si les Giants partent avec un gros handicap défensif et auront beaucoup, beaucoup de mal pour pouvoir s’imposer chez les Seahawks qui eux, auront l’inconditionnel appui du 12th Man et une équipe bien plus équilibrée.
Chicago Bears (3-5) @ Green Bay Packers (5-3)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Lundi 10 Novembre, 02:30 |
| Lieu | Lambeau Field |
| Titre | Destins inversés |
| Prévision Météo | Brouillard neigeux |
Les rivaux se retrouvent, six semaines après leur dernière confrontation : en Week 4, les Packers n’étaient pas au mieux à 1-2 et les Bears étaient sur deux victoire de suite à 2-1. Au lieu d’enfoncer le clou, Chicago avait laissé Green Bay égaliser les records à 2-2. Avance rapide en Week 10 et la situation s’est totalement inversée : les Packers contrôlent leur destin à 5-3, alors que les Bears sont en difficulté à 3-5. Encore une fois, l’équipe à l’extérieur va chercher à rapprocher les records alors que celle à domicile va vouloir mettre son adversaire dans les cordes (voire out).
Il n’est pas plus compliqué que revoir le match aller pour comprendre ce que les deux équipes vont devoir faire, et ça commence bien évidemment par un Jay Cutler sous le feu des critiques. Pourtant quand on prend les stats du QB il n’y pas de quoi rougir : 67.2%, 2093y, 17TD, 8INT. Mais certaines de ses interceptions ont coûté des matchs (à commencer par le match aller) et il a également commis 9 fumbles dont 4 perdus, ce qui est déjà plus que l’année dernière. Clay Matthews, Julius Peppers, Mike Neal et compagnie savent déjà qu’ils vont devoir le mettre sous pression pour le forcer à faire des erreurs, quelles qu’elles soient. Ils devront également surveiller le duo Brandon Marshall – Alshon Jeffery qui est en perte de vitesse ces derniers temps; le retour de Sam Shields aux côtés de Tramon Williams devrait faire grand bien à Green Bay, surtout avec Casey Hayward qui rôde dans les parages.
Dans cette opposition attaque Bears/défense Packers, il y a deux noms qui sont incertains et dont l’absence pourrait jouer un rôle : le Tight End Martellus Bennett a les armes pour refaire un gros match comme à l’aller avec 100+ yards, mais s’il n’est pas là on se demande qui Cutler pourrait bien viser. De l’autre côté, c’est Morgan Burnett au poste de Safety qui risque de ne pas pouvoir jouer, ce qui risque de pénaliser le jeu au sol. Car c’est toujours le bât qui blesse à Green Bay, et Matt Forte compte bien encore faire mal au sol. Le jeu au sol est un élément indispensable à Chicago pour avancer sans mettre le match sur le bras de Cutler. Mike Daniels, Letroy Guion et A.J. Hawk devront absolument trouver les clés pour avoir une défense contre la course potable, sinon on pourrait encore avoir un match sans aucun punt.
L’année dernière au même endroit, les Bears avaient trouvé le moyen « d’arrêter » Aaron Rodgers avec un sack qui avait provoqué une fracture de la clavicule. Sans aller jusqu’à une blessure grave, la défense voudra encore une fois limiter le #12 : sack, interceptions, voire le forcer à courir pour, qui sait, réveiller cette blessure à l’ischio contre New Orleans. Jared Allen est très discret depuis le début d’année (1.5 sacks), mais lui, Willie Young et Stephen Paea pourraient bien avoir plus d’une chance de presser Rodgers : les Packers risquent de jouer sans leur excellente paire de Guards, T.J. Lang et Josh Sitton, tous les deux blessés contre les Saints. On risque donc de voir une OL new look avec, qui sait, Lane Taylor et J.C. Tretter en Guards, ce qui pourrait poser des problèmes non seulement en protection de passe mais également à la course. Lance Briggs et ses compères avaient réussi à contenir Eddie Lacy à Chicago, et ils devront faire la même chose avec lui et James Starks pour pousser Rodgers à utiliser les airs au maximum.
Ensuite, ça sera le boulot de Tim Jennings, Kyle Fuller et les arrières de contenir Jordy Nelson, Randall Cobb et Davante Adams. On devrait voir les Bears utiliser le genre de double couverture que les Saints ont employé pour limiter Nelson, mais ça risque d’ouvrir les brèches pour les autres. Encore une fois, l’attaque des Packers pourrait largement bénéficier d’un Tight End à la Bennett, mais ils n’en ont actuellement pas. La puissance offensive des locaux reste quand même extrêmement dangereuse pour une défense qui vient de prendre 51 points contre les Patriots et qui a perdu Lamarr Houston sur la fameuse « rupture d’ACL sur célébration de sack stupide » si chère à la division cette année. Donc, surtout si Sitton et Lang ne jouent pas, la pression sur Rodgers est l’arme #1 de la défense.
Les deux équipes sortent de leur bye week après une rouste subie à l’extérieur, elles sont donc préparées et motivées comme jamais à effacer ce douloureux souvenir; les Bears sont juste un peu plus désespérés que les Packers. Dans l’ensemble, les deux attaques semblent avoir le dessus sur les deux défenses, mais chaque comparaison entre escouade (même les équipes spéciales !) favorise Green Bay. Logique donc, en plus à Lambeau, que les Packers soient favoris; les Bears devront être efficaces sans perdre la balle (et en arracher) pour l’emporter.