Midseason Review 2014-2015 : NFL Quantum (1/4)
Oh bravo. Visiblement, Dieu ou le Destin ou je ne sais quoi d’autre a décidé qu’il fallait que je me spécialise dans le football américain. Oui encore, mais cette fois au niveau professionnel. J’ai fait le tour de chaque franchise à un moment dans la première moitié de leur saison 2014-2015, et le succès de mes missions a été de plus en plus difficile à obtenir. C’est donc Code Quantum dans le monde de la NFL… NFL Quantum en quelque sorte. Voici mes histoires (ah non attendez, je me trompe de série là). »
— Docteur Samuel Beckett
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1. ARIZONA CARDINALS (6-1)
Ville : Phoenix, Arizona.
Personne remplacée : Jared Veldheer, Offensive Tackle.
Mission : Être un Offensive Lineman potable.
J’avoue, quand je suis arrivé, je n’ai pas tout saisi de suite : j’ai été accueilli par un homme nommé Carson Palmer qui m’a serré dans ses bras comme si j’étais un vieil ami qu’il croyait mort. Il m’a expliqué que j’allais devenir son meilleur ami pour la saison à venir, au début j’ai eu peur qu’il me demande de sortir en boîte avec lui ou lui faire des petits plats, mais c’est là que j’ai compris : c’est un Quarterback, et j’étais censé être son Left Offensive Tackle, soit son protecteur.
J’ai fait ce que j’ai pu, et on ne peut pas dire que j’ai fait des miracles, mais Al m’a dit qu’étant donné les performances de l’unité l’année dernière, c’était très bien. Il a dit que je faisais partie d’un ménage qui était salutaire et a un peu fonctionné (même si ce n’est pas encore la panacée), donc si je peux rendre service, ça me va. Et puis notre tâche a été compliquée, parce que Palmer s’est blessé et pendant un moment on a dû jouer avec Drew Stanton, et même Logan Thomas un bout de match ! Surtout que du coup, ces problèmes de QB et de ligne n’ont pas vraiment permis aux coureurs et aux receveurs de briller : par exemple Andre Ellington a eu du mal. Néanmoins, Larry Fitzgerald fait le boulot, et les Cardinals ont une fusée rookie, John Brown, qui est vraiment prometteur. Ca ne leur ferait pas de mal d’avoir un vrai Tight End par contre. Finalement, être à 6-1 dans ces conditions, avec une des plus mauvaises attaques en zone rouge (41% de TD) c’est un peu miraculeux, mais ça vient du fait que l’attaque donne très peu de ballons (seulement 5).
En fait si Arizona est aussi haut, c’est surtout à la défense qu’elle le doit. Et ce n’était pas gagné, car elle a perdu nombre d’éléments : Darnell Dockett, John Abraham, Matt Shaughnessy, Daryl Washington… mais elle fait du grabuge, grâce à un Calais Campbell incroyable au centre (par contre il a un prénom basé sur une ville en France, donc j’ai cru qu’il avait des origines là-bas et j’ai essayé de lui parler français, mais il n’a pas compris… oups). De plus, les signatures des vétérans Larry Foote et Antonio Cromartie ont fait énormément de bien. En effet, les Cardinals pêchent dans la pression sur le QB adverse (à cause de l’absence d’Abraham – seulement 7 sacks), ce qui n’aide pas l’arrière-garde avec un Patrick Peterson en-deçà de son niveau (paraît-il). Les Safeties également sont un peu inquiétants. En tout cas pour l’instant ça tient, mais il ne faudrait pas une blessure de plus en défense, surtout pas aux trois piliers que j’ai cités.
Le futur selon Al : @Dallas (6-2), Saint-Louis (2-5), Detroit (6-2), @Seattle (4-3), @Atlanta (2-6), Kansas City (4-3), @Saint-Louis (2-5), Seattle (4-3), @San Francisco (4-3).
Les Cardinals jouent dans une division qu’Al décrit comme « la meilleure, en tout cas l’année dernière », donc rien n’est encore fait même si Seattle et San Francisco ne sont pas au top en ce moment. Car Arizona n’a disputé qu’un match intra-NFC West : il faudra au moins une victoire contre chacune des deux autres grosses écuries s’ils veulent gagner le titre de la division. Sans compter les chocs contre Dallas et Detroit. Compliqué.
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2. DENVER BRONCOS (6-1)
Ville : Denver, Colorado.
Personne remplacée : Adam Gase, Coordinateur Offensif.
Mission : Ne rien faire et ne pas me mettre en travers de Peyton Manning.
Tout bien considéré ça a été la mission la plus facile de mon expérience. J’ai juste eu à me tenir sur la touche avec un bout de papier dans la main en faisant semblant de parler dans un casque et c’est tout; je suis arrivé et reparti avant même de m’en rendre compte. Il faut dire qu’apparemment, j’étais le « coordinateur » de Peyton Manning, recordman des TDs de toute l’histoire de la NFL et qui est son propre OC donc… on a beau avoir un QI supérieur comme le mien, quand on tombe sur un gars comme ça qui sait de quoi il parle en football, on s’écrase et on regarde le jeu.
C’est vrai qu’il est impressionnant Monsieur Manning : malgré son opération du cou il sait tout faire, il est bien protégé par sa ligne, il a des receveurs très talentueux avec les deux Thomas (Julius et Demaryius) et Emmanuel Sanders a même avantageusement remplacé Wes Welker. On pourrait pinailler sur le fait que le jeu de course pourrait sans doute aller un peu mieux (Montee Ball a du mal à tenir la balle mais Ronnie Hillman n’est pas mauvais).
En défense, il est clair que le patron John Elway a décidé d’offrir les meilleures chances à Monsieur Manning de remporter le titre : DeMarcus Ware, Aqib Talib, les recrues font une belle saison en plus des tauliers comme Von Miller (déjà 9 sacks !), Chris Harris ou Terrence Knighton. Les Safeties sont peut-être le seul point faible de l’équipe, et encore. C’est probablement une des meilleures défenses de la ligue, et beaucoup pensent que s’ils continuent comme ça ils seront vraiment inarrêtables (ce qui était le but recherché : la victoire de suite ou rien). Je n’ai vraiment pas grand-chose d’autres à dire, parce qu’en fait à force de rester planté là sans rien faire je me suis endormi et j’ai zappé des grands bouts de match… et les réunions. En fait je crois que le pire, c’est que personne ne s’en est rendu compte.
Le futur selon Al : @New England (6-2), @Oakland (0-7), @Saint-Louis (2-5), Miami (4-3), @Kansas City (4-3), Buffalo (5-3), @San Diego (5-3), @Cincinnati (4-2-1), Oakland (0-7).
Gros choc contre New England la semaine prochaine, et le calendrier n’est pas aussi facile qu’il n’y parait à part Oakland, mais encore une fois on a du mal à voir ce qui pourrait arrêter Monsieur Manning. Oui je l’appelle Monsieur Manning parce qu’une fois j’ai vu ce qu’il a fait à un pauvre gérant du tableau d’affichage, et tout multiple ceinture noire que je suis, il y a des gens à ne pas froisser…
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3. DALLAS COWBOYS (6-2)
Ville : Dallas, Texas.
Personne remplacée : Rod Marinelli, Coordinateur Défensif.
Mission : Rafistoler la défense.
Changement de décor et changement de poste, je suis arrivé à Dallas où j’ai eu plus de travail : il a fallu que je monte une escouade défensive potable sachant qu’elle a fini dernière en 2013 et qu’elle a perdu un bon nombre de joueurs. Et j’ai… plus ou moins réussi.
OK ce n’est pas la meilleure défense de la ligue, mais j’ai utilisé toutes mes ressources pour insuffler de la vie dans la défense, et franchement je suis content du résultat. Pourtant ce n’était pas gagné : pertes de DeMarcus Ware et Jason Hatcher, blessures de Sean Lee, DeMarcus Lawrence ou DeVonte Holloman. Cependant, j’ai trouvé des éléments de qualité sur lesquels me baser : sur la DL par exemple, Tyrone Crawford, Jeremy Mincey ou Henry Melton sont des éléments solides. J’ai aussi réussi à remotiver le LB Rolando McClain qui semblait perdu pour le foot, et il m’a donné raison : il fait une belle saison aux côtés de Justin Durant et Bruce Carter (même si malheureusement on a perdu Durant). Derrière, Orlando Scandrick et Sterling Moore font une saison sympa, mais ça pourrait être mieux (on a perdu Morris Claiborne). Bref, le travail de rafistolage va continuer pour Marinelli après mon passage.
Mais je ne vais pas tirer toute la couverture à moi, parce que si Dallas marche bien c’est aussi grâce à l’attaque où tout commence par la ligne offensive : Al m’a dit que les Cowboys avaient utilisé trois premier tour de draft sur l’OL, ce qui veut dire une très bonne qualité. Il suffit de les regarder jouer pour comprendre : le rookie Zach Martin s’est parfaitement intégré, Tyron Smith est toujours aussi solide et Travis Frederick est sérieux. Tout ça permet à Tony Romo de trouver son trio de cibles Dez Bryant, Terrance Williams et son BFF Jason Witten, alors qu’au sol DeMarco Murray est le nouveau Emmitt Smith (déjà 1000+ yards après 8 matchs, Al m’a dit que c’était totalement fou). Par contre, il faut que Murray et Romo fassent attention aux pertes de balle, car Dallas a 13 ballons perdus déjà.
Dernière chose, je ne suis pas sûr d’aimer vraiment le propriétaire, Jerry Jones. Il me rappelle la fois où je me suis transmuté dans le corps d’un vampire. J’ai essayé de le mettre face à un miroir mais je n’ai pas réussi.
Le futur selon Al : Arizona (6-1), @Jacksonville (1-7), BYE, @NY Giants (3-4), Philadelphie (5-2), @Chicago (3-5), @Philadelphie (5-2), Indianapolis (5-3), @Washington (3-5).
Al me dit à juste titre que le double duel face à Philadelphie va être très important pour la division, et que Dallas va avoir un gros test face à Arizona qu’ils ne devront pas perdre au risque de voir les Eagles prendre de l’avance et de se mettre en position de faiblesse par rapport à eux.
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4. DETROIT LIONS (6-2)
Ville : Detroit, Michigan.
Personne remplacée : Jim Caldwell, Head Coach.
Mission : Calmer tout le monde.
Comme à Arizona, dès mon arrivée j’ai senti qu’on était content de me voir à Detroit; c’est rassurant, ça change des transmutations où je dois de suite me mettre à couvert en regardant autour pour éviter une catastrophe. Mais non, les gens m’ont accueilli chaleureusement en me disant qu’ils espéraient que les choses changeraient dans le coin. Je n’ai pas compris de suite, mais Al est arrivé et m’a expliqué : l’ancien Head Coach, Jim Schwartz, était du genre nerveux. Apparemment c’est ce qu’il fallait pour rebooster la franchise, mais maintenant il leur fallait quelqu’un de calme pour réaliser leur potentiel.
Et je suis plutôt content de ce que j’ai réussi à faire pendant mon court laps de temps chez les Lions; visiblement ça a porté ses fruits, même si Al m’a mis en garde : ils avaient aussi bien démarré en 2013 avant de s’écrouler. Mais je ne peux pas rester toute une saison, c’est bien trop long. Ceci dit, Al n’a peut-être pas tort, car j’ai quand même une petite appréhension pour l’attaque, parce que si la défense est ultra-compétitive, l’autre escouade est un peu en-dedans. L’OL n’est pas aussi souveraine que l’année dernière (même Larry Warford joue un peu moins bien), et du coup le jeu au sol avec Reggie Bush et Joique Bell s’en ressent aussi (moins de 80 yards de moyenne). Et il est probable que ce serait encore plus compliqué pour Matthew Stafford si Golden Tate n’était pas arrivé; avec les différentes absences de Calvin Johnson et des Tight Ends, Tate a vraiment pris le rôle de WR#1 à bras le corps et il est une des meilleures acquisitions de la « Free Agency ».
Néanmoins, les Lions sont quand même à 6-2 grâce à la machine défensive, la meilleure en yards (290) et points (15.8) encaissés. Malgré les pertes de différents Cornerbacks et de Stephen Tulloch, elle continue de faire des merveilles. Il faudra quand même faire attention à la blessure de Nick Fairley, parce que visiblement il a compris le message quand j’ai dit à Detroit de ne pas prendre son option sur la 5e année : ça l’a bien motivé, et il reforme un tandem inarrêtable avec Nka… Namud… Dnak… enfin Suh; ils sont bien aidés par Ezekiel Ansah, qui est surnommé… Ziggy (Al et moi on a eu du mal à le croire, le même nom que notre IA !). Derrière eux, DeAndre Levy est une machine à plaquer impressionnante dont on ne parle pas assez, et les arrières font un très bon travail même s’ils ont une DL qui presse bien le QB : Darius Slay s’installe alors que les vétérans, Glover Quin, Rashean Mathis et James Ihedigbo sont présents. C’est clairement grâce à cette unité que Detroit peut viser loin.
Le futur selon Al : BYE, Miami (4-3), @Arizona (6-1), @New England (6-2), Chicago (3-5), Tampa Bay (1-6), Minnesota (3-5), @Chicago (3-5), @Green Bay (5-3).
On va voir si mes préceptes inculqués aux joueurs vont réussir à durer toute l’année car la défaite contre les Bills ressemblait à un match de 2013, et les deux dernières victoires contre New Orleans et Atlanta ont été un peu chanceuses. Detroit a un calendrier tendu après la Bye Week, et ce match de Week 17 contre Green Bay pourrait être la finale de la division.
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5. NEW ENGLAND PATRIOTS (6-2)
Ville : Foxborough, Massachusetts.
Personne remplacée : Rob Gronkowski, Tight End.
Mission : Sauver Tom Brady.
J’ai eu l’impression de revenir à mes missions habituelles quand Al m’a dit ce que je devais faire : sauver quelqu’un ! Tom Brady, le Quarterback de l’équipe. Évidemment j’ai été surpris quand il m’a dit qu’il était en danger de… perdre des matchs en fait. Il fallait donc que je revienne sur le terrain pour l’aider, mais j’ai eu du mal : j’ai déjà été une fois un gros fêtard, et je ne voulais pas recommencer ce calvaire, mais je n’avais pas le choix.
[J’ai voulu montrer une photo de Gronkowski fêtard pour prouver mon argument mais ma pudeur me pousse à ne pas le faire finalement].
Je n’ai pas cru Al tout de suite, mais quand il m’a annoncé toutes les performances passées du-dit Brady, c’est vrai qu’il y avait quelques signes qu’il n’allait pas bien. Je n’ai donc eu pas de mal à réfréner toutes mes… enfin les envies de mon hôte d’aller faire la fête et je me suis entraîné pour revenir sur le terrain. Visiblement en effet ça a fait un bien fou à Brady qui m’a accueilli comme le messie. Bon, il a réussi à tenir quand même derrière une OL plus friable que les années passées grâce à des passes à Julian Edelman et au nouveau venu, Brandon LaFell, mais à cause de l’OL même le duo au sol Shane Vereen – Stevan Ridley n’a pas eu le même impact. Au football, tout commence chez les « gros de devant » où seul Sebastian Vollmer s’en tire bien, donc c’est sûr que Brady était content de me revoir. Parce qu’il est bon mine de rien !
Du côté de la défense, elle en est à 16 ballons volés (3e de la ligue), mais ça pourrait sans doute être mieux, notamment en ce qui concerne la défense contre la course qui est très insuffisante. La perte de Jerod Mayo pour la saison n’a pas aidé, mais les problèmes étaient déjà là avant : le front-7 n’est pas assez solide pour stopper les coureurs adverses, et ça leur a coûté quelques sueurs froides comme contre les Jets. Ils ont également perdu Chandler Jones pour quelque temps, leur meilleur spécialiste pour mettre la pression sur le QB adverse devant Dont’a Hightower et Rob Ninkovich, donc les deux vont devoir mettre le turbo. Au moins, l’équipe sait qu’elle a une arrière-garde très compétente avec Darrelle Revis, Devin McCourty, Kyle Arrington et compagnie. C’est marrant de voir des DBs assez bons pour se permettre d’avoir un pass-rush moins efficace, parce qu’en général c’est l’inverse.
Le futur selon Al : Denver (6-1), BYE, @Indianapolis (5-3), Detroit (6-2), @Green Bay (5-3), @San Diego (5-3), Miami (4-3), @NY Jets (1-7), Buffalo (5-3).
Le peu de temps que je suis resté j’ai compris que le duel contre Denver était très attendu, et que les Patriots étaient attendus comme champion de la division. Attention quand même après la Bye Week, parce que c’est assez corsé hors de la division avec Indy, Detroit, Green Bay (à Lambeau) et San Diego.
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6. PHILADELPHIA EAGLES (5-2)
Ville : Philadelphie, Pennsylvanie.
Personne remplacée : Derek Boyko, Directeur des Relations Publiques.
Mission : Expliquer la libération de DeSean Jackson aux média.
Quel sac de noeuds ! Al m’avait bien mis en garde que j’étais à Philadelphie, et que ma mission allait être un peu compliquée : j’ai à peine eu le temps de consulter les informations que j’ai dû marteler aux média que le receveur DeSean Jackson avait été libéré pour « causes sportives », et non parce qu’il se serait enguirlandé avec le coach Chip Kelly, ou à cause de liens avec les gangs, ou autre chose.
Ce qui est sûr c’est que l’attaque n’a plus le même essor que l’année dernière, ce qui peut être une des causes; mais aussi parce que le QB Nick Foles est redescendu sur terre. Al m’a raconté sa saison à 27 TDs pour 2 interceptions, c’était impensable qu’il fasse la même chose (il est à 12 TD/9 INT), mais ce qui est vraiment inquiétant c’est moins de 60% de complétion. Si on rajoute les blessures sur l’OL (Evan Mathis, Allen Barbre…), malgré un Jason Peters toujours excellent on a une unité moins solide. Même l’arrivée de Darren Sproles aux côtés de LeSean McCoy semble ne pas donner sa pleine mesure de manière constante… bref on a l’impression que l’attaque reste bloquée sur une vitesse qui n’est pas sa meilleure. Voilà comment on obtient une escouade qui donne beaucoup trop de ballons (17, 2e de la ligue), qui score le moins de TD une fois dans la zone rouge (34.8%) et qui fait bien moins d’actions explosives : 32 actions de 20+ yards et 7 de 40+ yards en 7 matchs, ce qui donne 73 (20+) et 16 (40+) sur 16 matchs; l’année dernière, c’était 99 (20+) et 23 (40+).
Par contre, si l’attaque semble ralentir, la défense a été meilleure. Il y a encore du travail à faire contre la passe, mais la défense au sol n’est pas mauvaise (sauf contre San Francisco) : Fletcher Cox et Cedric Thornton forment un bon point d’ancrage, DeMeco Ryans nettoie derrière, alors que les arrières participent. Le pass-rush pourrait mieux faire mais n’est pas dénué d’armes avec Connor Barwin, Vinny Curry et Trent Cole (13.5 sacks à eux trois). Par contre on peut vraiment se poser la question de la qualité des arrières, car ils ne sont déjà pas protégés par un pass-rush destructeur, et leur qualité intrinsèque est à remettre en question : Cary Williams, Nate Allen ou Bradley Fletcher ne sont pas au mieux, alors que Malcom Jenkins fait ce qu’il peut pour rattraper. Donc honnêtement, si l’attaque ne trouve pas la vitesse supérieure, même si les Eagles peuvent remporter la division, je ne sais pas jusqu’où la défense peut tenir.
Mais Philly a un facteur-X : les équipes spéciales. A un moment c’était elles qui remportaient les matchs plus que l’attaque avec des Punt contrés, et des retours de fumbles pour des TDs.
Le futur selon Al : @Houston (4-4), Carolina (3-4-1), @Green Bay (5-3), Tennessee (2-6), @Dallas (6-2), Seattle (4-3), Dallas (6-2), @Washington (3-5), @NY Giants (3-4).
Pas mal de pièges qui arrivent : Houston n’est pas facile à jouer à la maison, Green Bay non plus, Seattle pourrait avoir besoin d’une victoire, et la double confrontation avec Dallas pourrait décider du champion.
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7. CINCINNATI BENGALS (4-2-1)
Ville : Cincinnati, Ohio.
Personne remplacée : Andy Dalton, Quarterback.
Mission : Faire accepter les roux.
J’en ai connu des préjugés au cours de l’expérience Code Quantum : j’ai été une femme à une époque sexiste, un trisomique cherchant un travail, un noir dans la période ségrégationniste, un gay dans l’armée… mais je ne pensais pas qu’il était aussi difficile d’être roux à notre époque. J’ai lutté pour prouver que j’avais une âme ! On se croirait revenu au Moyen-Age.
C’est dommage, parce que j’avais bien commencé la saison avec un record de 3-0, mais ensuite ça s’est un peu gâté, même si les deux victoires contre Baltimore vont faire un grand bien pour la division. Il faut dire que j’ai dû jouer sans mon grand ami (enfin celui de Dalton) A.J. Green, blessé une partie du temps; même si son coéquipier receveur Mohamed Sanu m’a très bien aidé, ça aurait été quand même mieux. De plus, j’ai été en phase avec la performance de mon OL, qui a décru avec le temps, que ce soit en protection de passe ou à la course; Andrew Whitworth est un sacré bonhomme, mais le reste est suspect. Les coureurs ont forcément pâti aussi de ce fait avec Giovani Bernard en tête, et honnêtement actuellement les Bengals sont moyens en attaque (le retour de Green devrait sûrement changer cela).
Par contre il y a une chose à laquelle Al ne s’attendait pas (lui qui sait comment ça s’est passé l’année dernière), c’est la défense. Il m’a dit qu’elle était d’un niveau vraiment affligeant au sol – 2013 : 96 yards par match, 2014 : 140 ! J’ai demandé à Ziggy de faire quelques comparaisons, et elle a dit que c’était principalement les pertes de Michael Johnson et James Harrison qui étaient en cause. Du coup, ça tire toute la défense vers le bas, y compris Geno Atkins et Vontaze Burfict qui sont moins efficaces (et je n’aime pas trop ce Burfict, à prendre des commotions et tordre les chevilles de ses adversaires). Même dans le pass-rush, les Bengals sont méconnaissables : Carlos Dunlap et Atkins sont à 5 sacks à eux deux. Heureusement, l’arrière-garde fonctionne bien entre George Iloka, Reggie Nelson, Terence Newman, Leon Hall et Adam Jones, mais honnêtement ils ne peuvent pas tout faire. Les Bengals sont en tête de leur division mais paraissent un peu fragiles quand même.
Le futur selon Al : Jacksonville (1-7), Cleveland (4-3), @New Orleans (3-4), @Houston (4-4), @Tampa Bay (1-6), Pittsburgh (5-3), @Cleveland (4-3), Denver (6-1), @Pittsburgh (5-3).
Comme je l’ai dit, cette double victoire contre Baltimore va être très précieuse, mais il y a quand même quelques écueils pour Cincinnati : Cleveland ne lâche jamais, New Orleans et Houston chez eux, Pittsburgh et Denver. Il y a encore du travail à faire.
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8. BALTIMORE RAVENS (5-3)
Ville : Baltimore, Maryland.
Personne remplacée : Joe Flacco, Quarterback.
Mission : Impossible.
Je n’ai pas essayé de faire de l’humour sur le titre de ma mission. La vérité c’est que j’ai eu un grand mal à comprendre de quoi il s’agissait. A croire que Dieu, le Destin ou je ne sais quoi d’autre a voulu me faire une blague : j’ai passé mon temps à « entrer et sortir » de l’enveloppe de Joe Flacco. De ce fait, j’ai eu beaucoup de mal à savoir ce que j’avais à faire, parce qu’Al n’a jamais pu me trouver pour me dire ma mission. J’ai donc fait du mieux que j’ai pu, mais les performances de Flacco ont été en dents de scie, et comme les sauts bousillent ma mémoire, je ne sais plus si le bon QB c’était moi ou lui. Vraiment très bizarre.
Néanmoins ça ne veut pas dire que l’équipe n’a pas eu de succès : même si en effet l’attaque aérienne a été plutôt limite et probablement sauvée par l’ajout de l’ancien Panther et toujours aussi nerveux Steve Smith Sr., l’OL et le jeu de course ont été revigorés et la défense est redevenue terrible. Et pourtant ce n’était pas gagné, car Al m’a parlé de cette fameuse affaire Ray Rice qui a pourri l’intersaison des Ravens. Mais l’équipe semble avoir évacué tout ça grâce a des acquisitions intelligentes : en plus de Steve Smith, ils ont signé Jeremy Zuttah pour remplacer Gino Gradkowski au Centre, et Justin Forsett pour aider Bernard Pierce à la course. Résultat l’équipe est redevenue un tractopelle au sol et avance bien; le seul point noir c’est Dennis Pitta encore sur IR.
En défense, ça tape de nouveau très dur : C.J. Mosley est un excellent rookie, Terrell Suggs est toujours là, Elvis Dumervil et Pernell McPhee mettent de la pression sur le QB, Haloti Ngata est toujours aussi présent… le seul problème à Baltimore ce sont les arrières : derrière Jimmy Smith c’est un peu le vide, et vu qu’il s’est blessé récemment ce n’est pas très bon signe. Matt Elam a du mal et Lardarius Webb n’est que l’ombre de ce qu’il a été (d’après Al). Heureusement qu’ils étaient là parce que je ne sais toujours pas ce que j’étais censé faire à Baltimore, à force de venir et repartir du corps de Flacco. Bref, ça aurait pu être pire.
Le futur selon Al : @Pittsburgh (5-3), Tennessee (2-6), BYE, @New Orleans (3-4), San Diego (5-3), @Miami (4-3), Jacksonville (1-7), @Houston (4-4), Cleveland (4-3).
Le souci pour Baltimore c’est qu’ils ont perdu les deux matchs contre Cincinnati, et que ça risque de jouer dans la seule division sans une équipe négative; le titre de champion pourrait être compliqué à atteindre. J’espère que c’était moi qui étais mauvais, comme ça Flacco jouera mieux parce que c’est une condition pour qu’ils aillent en playoffs (ça et les arrières).