Gameday : Matchs du Dimanche Week 7
Sommaire
Atlanta Falcons @ Baltimore Ravens
Tennessee Titans @ Washington Redskins
Seattle Seahawks @ Saint-Louis Rams
Cleveland Browns @ Jacksonville Jaguars
Cincinnati Bengals @ Indianapolis Colts
Minnesota Vikings @ Buffalo Bills
Miami Dolphins @ Chicago Bears
New Orleans Saints @ Detroit Lions
Carolina Panthers @ Green Bay Packers
Kansas City Chiefs @ San Diego Chargers
Arizona Cardinals @ Oakland Raiders
New York Giants @ Dallas Cowboys
San Francisco 49ers @ Denver Broncos
Atlanta Falcons (2-4) @ Baltimore Ravens (4-2)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 19 Octobre, 19:00 |
| Lieu | M&T Bank Stadium |
| Titre | Destinées croisées |
| Prévision Météo | Ensoleillé |
Entre des Atlanta Falcons qui enchaînent les défaites (3 de rang) et des Baltimore Ravens qui viennent de réaliser un gros coup, on peut légitimement se demander si match il y a. Pourtant, l’attaque des Falcons tourne aussi à plein régime et pourrait poser problème à une défense qui a du mal contre les passes longues… à moins que le très attendu Will Hill ne soit enfin titularisé après ses 6 matchs de suspension.
Offensivement, les Falcons sont présents. Entre un Matt Ryan qui continue ses saisons intéressantes (12 TDs, 7 int) et le retour tant attendu de Julio Jones qui ne fait pas mentir ceux qui lui font des louanges (620y, 3 TDs), l’attaque aérienne est plutôt posée. Surtout que l’OL, bien qu’encore faiblarde, reste meilleure que l’an passé (difficile de faire pire). Alors si en plus de cela, les Falcons ont un RB/receveur en la personne d’Antone Smith (346y combinés, 5 TDs), ils ont toutes les cartes pour faire très mal. Et même si Steven Jackson n’est plus le joueur qu’il était, il reste important au sol (16 first down) et est toujours capable de jolies courses.
Et il leur faudra au moins cela aux Falcons pour gagner leurs futurs matchs tant leur défense reste le gros point faible. Certes, ils n’ont pas été aidés par les blessures au début de saison, il n’empêche que mis à part quelques rares joueurs, le reste est très médiocre. Paul Worrilow est le meilleur plaqueur de l’équipe (64 plaquages) mais a du mal à se défaire des blocks, tandis que Jonathan Massaquoi est le meilleur sackeur (2) d’une équipe parmi les plus faibles de NFL dans ce domaine (6 petits sacks, 30ème de NFL). Pourtant, la secondary fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle a et les CBs Desmond Trufant (5 passes défendues) et Robert Alford (7 passes défendues) apparaissent comme les maillons forts dans ce secteur. Il faudra sûrement que la défense augmente son niveau pour espérer mieux.
Pour les Ravens, les choses sont différentes. Joe Flacco sort d’un match titanesque l’ayant vu battre plusieurs records et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est vraiment très bon depuis le début de saison (12 TDs, 3 int) et cela, il le doit à toute son attaque. Que ce soit l’O-Line (où Eugene Monroe devrait revenir bientôt), l’OC ou ses receveurs, le QB est gâté. Steve Smith Sr apparaît comme le steal de la Free Agency tant, malgré ses 35 ans, il humilie quasiment tous ses vis-à-vis (573y, 4 TDs). Avec un Torrey Smith qui revient petit à petit en tant que parfait complément (3 TDs), l’attaque aérienne reste très efficace. Alors si en plus, les Ravens ont trouvé en Justin Forsett le RB dont ils rêvaient depuis 2 ans (526y combinés, 3 TDs), cette attaque semble difficile à bouger cette saison.
La différence avec leurs adversaires du jour est que la défense est très intéressante. Certes, la secondary éprouve quelques difficultés à contrer la passe (mis à part l’excellent Jimmy Smith, se rapprochant un peu plus du shutdown corner) mais le front seven est impitoyable. Que ce soit contre la course (CJ Mosley et 57 plaquages, ou Brandon Williams et ses 4 plaquages pour perte) ou pour mettre la pression (Elvis Dumervil et ses 5 sacks), ce front-7 ne laisse rien passer. Avec en plus un Terrell Suggs qui est aussi bon dans l’un de ces domaines que dans l’autre, cette défense semble parée contre les meilleures attaques. Et elle aura l’occasion de le prouver sur ce match.
Les match-up directs (J.Jones vs J.Smith, tous 2 pris au 1er tour 2011) ou à distance (M.Ryan vs J.Flacco, tous 2 pris au 1er tour 2008) feront de ce match une rencontre tout particulièrement intéressante. Si les attaques confirment en plus leur bonne santé, le score cumulé pourrait être assez gros mais le match n’en sera pas moins beau. A moins qu’une déculottée n’attende l’une de ces 2 équipes…
Tennessee Titans (2-4) @ Washington Redskins (1-5)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 19 Octobre, 19:00 |
| Lieu | FedEx Field |
| Titre | Gagner absolument |
| Prévision Météo | Couvert |
Il est nécessaire pour ces deux équipes de gagner chaque match « facile », ce qui semble le cas pour les deux équipes. Les deux équipes ont battus Jacksonville et Tennessee a battu Kansas City en Week 1.
Mais les Titans devront sûrement faire sans leur QB titulaire Jack Locker, blessé à la main droite. C’est Charlie Whitehurst qui va le remplacer, comme la semaine dernière, et il devra surveiller l’OLB Ryan Kerrigan, déjà auteur de 6,5 sacks en 6 matchs. Les Titans peuvent contourner le problème en faisant courir leurs RBs qui font un gros boulot pour seconder leur QB; Bishop Sankey et Shonn Greene ont une moyenne de 4,3y par course, même s’il faudrait qu’ils marquent plus de TD, seulement un chacun. En face, la défense contre la course de Washington est a prendre au sérieux avec Keenan Robinson, meilleur plaqueur de son équipe et Brian Orakpo qui fait un très bon début de saison.
Dans les airs, Delanie Walker continue d’apporter énormément à son équipe, et il devrait être bien aidé par Justin Hunter et Kendall Wright qui n’auront aucune excuse pour ne pas sortir de leur trou contre la secondary des Redskins; cette dernière commence à compter ses blessés entre Ryan Clark et David Amerson incertains, et Tracy Porter et DeAngelo Hall sur IR.
Chez les Redskins, Kirk Cousins est toujours aux commandes. Il tient la baraque comme il peut, n’ayant pas gagné un match pour Washington en tant que titulaire cette saison, même s’il peut compter sur l’expérience de nombre de ses coéquipiers. Il faudra se méfier de Jurrell Casey qui est un peu lunatique et il suffit qu’il soit dans un bon jour pour bien empêcher l’attaque de Washington d’avancer comme elle le veut. Malgré un match terne contre les Cardinals dimanche dernier, Alfred Morris reste un bon RB a qui il ne faut pas laisser d’espace et Roy Helu est là pour l’aider, au sol comme dans les airs. Ce qui va aider Morris, c’est que le front-7 mené par Wesley Woodyard est à la peine contre le running game adverse et ça risque de leur coûter le match.
Dans les airs, DeSean Jackson reste un danger constant mais il ne faut pas oublier le reste de l’unité avec Pierre Garçon, Andre Roberts et les TE Niles Paul et Jordan Reed, de retour de blessure. On aura un match intéressant entre Jackson et Jason McCourty qui fait un excellent job pour ce début de saison.
Le match le plus intéressant sera entre Jackson et McCourty mais c’est la défense contre la course de Tennessee qu’on attend pour voir si elle peut arrêter Morris et Helu au sol. De l’autre côté, Whitehurst devra faire un gros match avec ses RBs pour espérer avancer contre la défense des Redskins.
Seattle Seahawks (3-2) @ Saint-Louis Rams (1-4)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 19 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Edward Jones Dome |
| Titre | C’est le moment de passer aux choses sérieuses |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Ce petit titre improvisé s’adresse surtout aux Seahawks qui, après un départ en demi-teinte cette saison, vont se lancer officiellement dans la course aux playoffs avec leur premier match intra-division. Et puis, les choses sérieuses, quand on voit que la franchise de Seattle se sépare de la cible favorite de Russell Wilson jusque là en plein dans la saison, on peut légitimement se demander si tout cela est très sérieux… Du côté des Rams l’affaire est déjà sérieuse depuis un petit moment hélas. Avec une fiche de 1-4, ceux-ci sont bien mal embarqués et la saison s’annonce difficile du côté de Saint-Louis avec une équipe jeune et talentueuse (tiens ça vaut aussi pour son adversaire ça) mais qui manque de joueurs prêts à prendre le leadership (et ça en face ils ont).
A tout champion tout honneur, les visiteurs vont se présenter dans le Missouri avec des certitudes sur leur jeu au sol. Marshawn Lynch est la star incontestée de l’équipe dans ce secteur de jeu, et si certains observateurs NFL comme LaDainian Tomlinson pensent que cette équipe a perdu son identité depuis l’an dernier avec des jeux plus créatifs et aériens, le coureur est lui toujours bien présent comme en témoignent ses 3 TDs et 367 yards. Sans suspens, le second coureur de l’équipe n’est autre que le QB versatile Wilson qui, à l’image d’un autre QB de la division, sait aussi bien lancer que courir. Face à une équipe qui peine à contrer le jeu de course adverse (et pourtant les James Laurinaitis et Alec Ogletree font bien leur boulot) nous devrions voir encore briller ces deux-là.
Du côté du jeu aérien, la question reste posée. Si l’on considère que le coordinateur offensif Darrell Bevell voulait utiliser l’association Wilson / Percy Harvin pour transformer une équipe tournée vers le jeu de course en une équipe plus difficilement identifiable par ses adversaires, que penser de l’échange de Harvin aux Jets ? Est-ce un changement clair et voulu dans la stratégie ou bien un simple problème de vestiaire ? Dans tous les cas, le match de ce dimanche devrait nous permettre de voir le nouveau visage de cette attaque et peut être même l’ancien. Et ce qui est encore plus certain, c’est que pour contrer Wilson et les cibles qui vont devoir se révéler (Doug Baldwin, Jermaine Kearse, Zach Miller, …) les Rams possèdent quelques arguments à faire valoir mais surtout des interrogations à lever (Robert Quinn où es-tu ?). En effet comment comprendre qu’une équipe qui peine autant à mettre de la pression sur le QB adverse soit aussi efficace pour limiter les yards concédés.
Le challenger du jour se nomme Austin Davis, jeune QB plein d’espoir qui doit apprendre à éviter les erreurs de jeunesse classiques pour amener son équipe plus haut. Déjà, nous avons pu noter une petite évolution dans le jeu des Rams dernièrement avec la montée en puissance du TE Jared Cook désormais cible privilégiée devant le receveur Brian Quick et un autre TE, Lance Kendricks. On privilégierait donc un jeu un peu plus court du côté de Saint-Louis ? Face à une équipe qui concède plus de yards que la moyenne contre la passe mais qui possède dans ses Defensive Backs des tueurs comme Kam Chancellor, Earl Thomas ou Richard Sherman il n’est pas certain que ce soit le plus mauvais choix à faire que de miser sur du costaud.
Et ce sera important car si le jeu au sol apporte son lot de TDs (3) et de yards gagnés, cela manque d’un coureur référence qui fait peur et s’impose (derrière Zac Stacy et Benny Cunningham, ils sont encore 8 coureurs). Contre une défense qui concède seulement 80 yards par match (6ème) et reste en parallèle capable de mettre la pression sur le QB (7 sacks) cela peut être dangereux.
Si l’avenir des Rams semble d’ores et déjà passer loin des playoffs et si leur saison risque fort de ressembler plus à un entraînement, celle des Seahawks reste encore à venir normalement et la course pour le leadership de la division commence maintenant pour eux. Champions en titre, ils sont pour l’instant moins fringants que la saison dernière mais possèdent toujours des armes terriblement efficaces. Le départ de Harvin sera-t-il préjudiciable ou bien sera-t-il bien absorbé par une équipe qui peut revenir à son schéma de l’année passée ?
Cleveland Browns (3-2) @ Jacksonville Jaguars (0-6)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 19 Octobre, 19:00 |
| Lieu | EverBank Field |
| Titre | Des équipes « surprises » |
| Prévision Météo | Beau |
Que ce soit en bien (Cleveland Browns) ou en mal (Jacksonville Jaguars), ces 2 équipes offrent quelques surprises cette saison. Les Browns proposent une attaque intéressante et efficace leur permettant d’avoir une fiche positive pour le moment tandis que les Jaguars, malgré des arrivées intéressantes, n’arrivent pas à avancer et continuent les saisons dépressives pour leurs supporters.
Chaque année, on pense que les Browns sont proches de faire quelque chose dans une AFC North impitoyable. Cette année, on se dit vraiment que cela est possible. La pression non avouée mise sur les épaules de Brian Hoyer semble bénéficier au joueur qui limite les erreurs (1 seule interception), tout en se montrant dans les moments importants (déjà 7 TDs lancés). Pourtant, le joueur n’a pas la chance d’avoir un corps de receveurs extraordinaire où le meilleur pourrait se nommer Andrew Hawkins (270y) mais toujours vierge de TD reçu. Le QB s’en remet alors à son autre receveur « de poche », Travis Benjamin, pour mettre les TDs (3). Le jeu au sol est parmi les meilleurs de NFL, et chaque RB apporte son grain avec 3 RBs à plus de 235y et au moins 2 TDs (jusqu’à 4 TDs pour Isaiah Crowell). Une parfaite complémentarité offensive existe, mais il reste à voir à quel point elle va souffrir de la perte pour la saison de leur Centre Alex Mack.
Le secteur où l’on pensait les Browns parés s’avère être devenu le point faible de l’équipe. Certes, la secondary fait ce qu’elle peut, et même si Joe Haden n’est pas à son niveau, Tashaun Gipson lui l’est (malgré un léger doute sur sa participation). Mais c’est bien le front-7 qui éprouve de grandes difficultés, où seul Karlos Dansby continue son excellent apport. Mais sans grosse pression (Paul Kruger s’étant fait discret après 2 bons matchs), c’est toute la défense qui en fait les frais.
Pour les Jaguars, la donne aurait pu être la même. Le rookie Blake Bortles montre de belles promesses pour l’avenir avec une très bonne précision générale (+ de 67%) mais le jeune QB provoque trop de turnover (7 int, 2 fumble perdus). A sa décharge, son OL est loin d’être l’assurance tout risque (voire même l’opposé avec 27 sacks concédés…) et son corps de receveurs est jeune et talentueux mais reste un peu faiblard pour le moment. Pour dire, c’est le rookie non-drafté Allen Hurns qui est le joueur le plus intéressant (298y, 3 TDs) tandis qu’Allen Robinson reste le WR le plus recherché (30 réceptions pour 311y). Le souci, c’est que le jeu au sol est calamiteux (lui aussi pas beaucoup aidé par l’OL) et avec la blessure d’un Toby Gerhart ridicule (2,6y par course), ce sera le duo Storm Johnson/Denard Robinson qui tentera d’aider leur jeune QB.
Si l’attaque reste bien faible, la défense n’est pas en reste et surtout la secondary qui apparaît comme une des pires de NFL (30ème). Alan Ball est un peu seul (3 passes défendues, 1 int) et ne peut pas faire beaucoup plus pour aider son backfield. Heureusement, le front-7 est un peu meilleur, voire bien meilleur pour mettre la pression (3ème de NFL avec 19 sacks dont 3 chacun pour Chris Clemons et Andre Branch). Pour contre la course, Paul Posluszny est naturellement le meilleur plaqueur de l’équipe (57) mais malgré un bon travail général, la secondary vient à nouveau tout gâcher.
On voit mal comment les Jaguars pourraient embêter les Browns. Sans victoire jusque là, les Jaguars ne proposent pas un jeu suffisamment rodé pour se sortir du piège Browns. Ces derniers pourraient, avec une victoire, se rapprocher un peu plus de la tête de leur division avant 2 matchs a priori faciles à domicile. De quoi tout donner pour l’emporter..
Cincinnati Bengals (3-1-1) @ Indianapolis Colts (4-2)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 19 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Lucas Oil Stadium |
| Titre | Une forme bien différente |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Entre les Cincinnati Bengals et les Indianapolis Colts, c’est un peu le jour et la nuit. Les premiers nommés n’ont pas gagné depuis la Week 3 tandis que les seconds nommés restent sur 4 victoires d’affilée. Autant dire que ce match sera un test parfait pour ces 2 équipes, et aucune ne voudra perdre pour rester seules en tête de leur division.
Les Bengals sont passés proches d’une victoire la semaine passée mais un FG bêtement manqué les en a empêché. Andy Dalton semble moins serein sans la présence de son WR fétiche mais reste assez précis dans les moments importants. Bénéficiant d’une des meilleures OL de la NFL (2 sacks concédés), le QB espérera qu’AJ Green soit remis et puisse disputer ce match (sa participation est fortement incertaine pour le moment) afin d’à nouveau abuser de sa présence (314y, 2 TDs). Au pire, il se rabattra sur le très bon Mohamed Sanu (384y, 4 TDs) qui ferait presque oublier qu’il n’est en principe que le WR3 de l’équipe. Les Bengals ont eu peur la semaine dernière lorsque leur excellent jeune coureur s’est blessé, mais Giovani Bernard tiendra sa place sans aucun souci et essaiera de continuer son très bon début de saison (562y et 4 TDs combinés). De quoi donner pas mal de solutions à son QB.
La défense des Bengals souffre depuis plusieurs matchs et semble loin de son niveau passé. Le front-7 a notamment beaucoup de mal à stopper les courses, et les méformes de Vontaze Burfict et Geno Atkins ne sont peut-être pas étrangères à cela. Leur meilleur plaqueur (Emmanuel Lamur) semblant probablement out pour le match, cela ne les aidera clairement pas. La secondary est meilleure et se débrouille comme elle peut, comptant principalement sur son duo de Safeties Reggie Nelson/George Iloka pour créer les turnovers (9 passes défendues et 4 int à eux deux). Et Cincinnati en aura besoin face à la meilleure attaque aérienne de NFL.
Pour les Colts, le vent semble avoir tourné mais cet affrontement montrera bien ce qu’ils peuvent espérer cette saison. Andrew Luck est incroyable (presque 2000y lancés pour 17 TDs et 7 int) et abuserait presque un peu trop de la passe; mais lorsque cela fonctionne, aucune raison de s’en passer. Surtout que même avec une OL irrégulière, le QB dispose de receveurs de grande qualité, que ce soit par leur rapidité (TY Hilton et ses 604y/1 TD), leurs mains sûres (Reggie Wayne et ses 419y/1 TD) ou encore par leur danger en redzone (Dwayne Allen et ses 4 TDs)… autant dire qu’il est gâté. L’autre raison de cette hyper-utilisation de la passe pourrait être un jeu de course toujours en difficulté et où l’obstination à mettre Trent Richardson (3,2y par course) plutôt qu’Ahmad Bradshaw (4,7y par course) pourrait continuer à les pousser à lancer.
La défense connaît des hauts et des bas, mais reste correcte. Le front-7 semble prendre la mesure match à match, surtout pour mettre la pression (17 sacks combinés) mais où la défense contre la course galère toujours et où l’absence possible d’Arthur Jones n’aidera pas. Heureusement pour eux, la secondary est bien meilleure et elle le doit beaucoup à ses CBs (Vontae Davis/Greg Toler avec 14 passes défendues et 4 int à eux deux) qui donnent le meilleur pour éviter les gros gains… ce qui risque d’être la clé de cette rencontre.
Les Colts partent avec l’avantage du terrain et de la forme, et pourraient déjà prendre une grosse option sur la 1ère place en AFC South. Les Bengals ont eux tout intérêt à ne pas repartir de l’Indiana avec une nouvelle défaite s’ils ne veulent pas voir 2 de leurs rivaux les dépasser. Le match risque d’être ouvert et très offensif tant les attaques prennent le pas sur les défenses.
Minnesota Vikings (2-4) @ Buffalo Bills (3-3)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 19 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Ralph Wilson Stadium |
| Titre | Pour ne pas être décrochés |
| Prévision Météo | Nuageux |
Les deux équipes viennent d’être dominées à la maison contre les Lions pour Minnesota, et les Patriots pour Buffalo; la seule différence est que cela n’a fait que ramener les Bills à .500, alors que les Vikes ont plongé en-dessous de la moyenne pour de bon. Les visiteurs vont donc devoir passer la vitesse supérieure à l’extérieur s’ils veulent ne pas être complètement décrochés dans la NFC North, alors que les locaux ont déjà pris du retard sur New England, mais ne sont pas si mal.
Et autant dire que la tâche s’annonce compliquée pour le rookie Teddy Bridgewater : s’il a eu du mal contre la défense des Lions et son front-7 intraitable, ça ne risque pas de s’améliorer contre celui des Bills, avec Marcell Dareus, les deux Williams, Jerry Hughes et Nigel Bradham. Ca va être compliqué pour une OL poreuse de pouvoir le protéger correctement ou d’ouvrir des brèches pour le duo Matt Asiata – Jerick McKinnon; je connais un Matt Kalil qui va avoir du mal à redorer sa saison catastrophique avec de tels zouaves en face.
Le rookie QB a néanmoins une petite porte de sortie mais qui pourrait rapidement se refermer : malgré le bon travail d’Aaron Williams ou Corey Graham, les arrières de Buffalo ne sont pas non plus des flèches, et ça pourrait être une très bonne opportunité pour le corps de receveurs moribond des Vikes de faire la différence; il faut notamment réussir à mettre la balle dans les mains de Cordarrelle Patterson et de Greg Jennings. Mais comme j’ai dit, cette fenêtre pourrait se refermer rapidement si l’OL n’arrive pas à protéger le #5 assez longtemps; c’est pour ça que quelques tricks plays pour Patterson pourraient faire réfléchir la défense à deux fois avant de charger comme une mule. Mais très honnêtement, mis à part cela, on a du mal à voir comment les visiteurs vont pouvoir avancer.
De l’autre côté, même si la question est un peu moins compliquée, il n’y a pas forcément de quoi pavoiser non plus. Question OL, on a les mêmes doutes qu’en face, et la blessure de Chris Williams ne va pas aider car le rookie Cyril Richardson n’est clairement pas encore prêt pour le haut niveau. Certes, les Bills ont un vétéran à la baguette avec Kyle Orton et le tractopelle Fred Jackson, mais Orton fait une cagade par match, et les Bills ne sont pas assez décisifs au sol. Cela est dû en partie au manque d’impact de C.J. Spiller, qui au moins se rattrape comme soupape de sécurité à la passe. Il donne ainsi la possibilité à Orton de se défausser du ballon si la pression est trop forte; et même si les Vikings ne renversent pas tout dans ce domaine, Linval Joseph, Everson Griffen, Tom Johnson et Anthony Barr seront à surveiller.
Si l’OL veut bien donner le temps à Orton de lancer la balle, alors on devrait voir une confrontation sympathique avec un Sammy Watkins prometteur mais inconstant et un Scott Chandler qui a fait un très bon match précédent (100+y) contre une arrière-garde de Minnesota intrigante. Avec le réveil de Chandler, les Vikes vont presque devoir choisir entre le couvrir lui ou Spiller à la réception, ce qui pourrait ouvrir des brèches à l’autre; Harrison Smith et Barr notamment, bons en couvertures, vont devoir faire un gros travail à ce niveau. Pour le reste, je dirais que Captain Munnerlyn – Xavier Rhodes – Josh Robinson ont l’avantage sur la constance de leurs performances, mais Watkins – Robert Woods – Mike Williams (Marqise Goodwin étant out) sont capables de les mettre à mal sur un match s’ils arrivent à tous bien jouer en même temps.
Vu qu’ils sont en plus à domicile, les Bills sont logiquement favoris car ils ont plus un peu plus de talent global dans leur équipe que les Vikings; ces derniers reconstruisent avec des jeunes, ce qui est prometteur pour le futur. Mais le match se jouant demain, les voies vers la victoire seront étroites et sinueuses pour Minnesota.
Miami Dolphins (2-3) @ Chicago Bears (3-3)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 19 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Soldier Field |
| Titre | Défense en amélioration contre attaque en perte de vitesse |
| Prévision Météo | Nuageux |
Dans le match de ce soir nous avons d’un côté une équipe des Bears qui avait mal commencé défensivement cette saison et qui progressivement monte en puissance face à une équipe des Dolphins qui elle brille par son inconstance et ses difficultés offensives. Dans l’esprit commun, cette dernière n’est pas suffisamment armée pour espérer vaincre son adversaire du soir. Opposons les donc pour voir si Miami à les moyens de faire mieux.
Défensivement déjà, même si cette équipe de Floride aura fort à faire pour contrer une attaque qui possède dans ses rangs un joueur comme Matt Forte, un RB peut-être pas dans le top 5 à son poste mais très certainement un RB sur lequel on peut se reposer et surtout un RB qui mène la ligue en terme de réceptions. Pour stopper une attaque qui possède donc un joueur versatile comme celui-ci mais aussi des receveurs éloignés comme Alshon Jeffery ou Brandon Marshall, la clef réside sans doute dans la capacité de la défense à porter de la pression sur Jay Cutler par l’intermédiaire de Cameron Wake, Olivier Vernon ou un Derrick Shelby de retour de suspension en attendant la décision de la justice et de la ligue. Mais si Miami est une équipe qui concède globalement peu de yards, elle est à la traine au niveau des points concédés avec ponctuellement trop d’erreurs qui viennent gâcher l’effort général comme par exemple le non match de Cortland Finnegan la semaine dernière.
Offensivement par contre, beaucoup de doutes subsistent sur la capacité de l’équipe à réussir de belles performances sur un match entier. La ligne déjà, plutôt permissive et même si l’on a pu voir du mieux, devra faire de gros efforts pour éviter que son QB ne subisse les assaults d’une équipe ayant déjà infligé 15 sacks en ce début de saison avec surtout un Willie Young (7) et un Stephen Pea (4) dominateurs. Le QB lui même, Ryan Tannehill, n’en finit plus de porter et décevoir les espoirs à Miami. 5 interceptions ce n’est dans le fond pas la pire des performances, mais là où le troisième année est attendu comme le franchise QB il se retrouve avec les mêmes statistiques que Derek Carr le rookie des Raider. Et surtout ces interceptions arrivent sur des jeux que justement son expérience devrait lui éviter de tenter. Face à une défense qui a déjà réalisé 8 interceptions dont 3 pour le seul Kyle Fuller, des jeux hasardeux se transformeront vite en turnovers et les Mike Wallace, Brian Hartline et autres pourraient ne pas voir les ballons arriver. Sans Knowshon Moreno de nouveau absent pour blessure, la charge de RB titulaire va encore revenir sur Lamar Miller qui, si il a montré de fort belles choses ne semble pas prêt à assumer l’ensemble des porter surtout contre une défense pas encline à laisser le porteur de balle se promener tranquillement.
En résumé, si les analystes NFL voient à une grande majorité la franchise de Chicago l’emporter ce dimanche, je ne vois malheureusement pas de raison pour les contredire. Si certes la défense possède les atouts suffisants pour ralentir l’attaque, le doute subiste trop du côté d’une attaque inconstante pour avoir les moyens de gagner ce match. Les Bears ont donc vraisemblablement toutes les cartes en main, mais je glisserais juste un petit bémol sur leur capacité à rendre à leur jeu au sol un volume suffisant dans la mesure où leur star est aussi (voire trop) utilisée dans le jeu de passe.
New Orleans Saints (2-3) @ Detroit Lions (4-2)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 19 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Sans Calvin Johnson et Jimmy Graham ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Bon c’est vrai qu’il y a de grandes chances que les grandes figures des deux équipes ne jouent pas ou alors très peu, et ça enlève beaucoup à l’intérêt du match pour les non-fans, mais il va être intéressant de voir si les Saints vont pouvoir se reprendre en main.
Les Saints ont très mal commencé la saison 2014 et on les voit mal revenir au top et même se qualifier en Playoffs. Drew Brees est moins en forme que les saisons passées et on va voir ce qu’il va faire avec un Jimmy Graham qui va jouer mais limité. Il pourra toujours jouer avec sa deuxième cible préférée, le rookie Brandin Cooks qui réalise une belle saison pour l’instant, ou bien les vétérans Marques Colston et Kenny Stills. Le jeu à la course des Saints, quant à lui, fonctionne assez bien avec la rotation des trois Running Backs Khiry Robinson, Mark Ingram (qui devrait revenir) et Pierre Thomas puisqu’ils ont une belle moyenne de plus de 5 yards par courses et 7 touchdowns à eux 3.
En défense, c’est moins marrant. Elle a totalement rechuté, redevenant l’une des pires de cette année après avoir été une des meilleures la saison 2013; elle encaisse en moyenne 28 points par matchs, ce qui est un peu beaucoup trop. Les Saints vont avoir pas mal de boulot en défense pour ne pas se laisser dépasser par Matthew Stafford.
En face, les Lions vont accueillir tranquillement les Saints mais ils ont aussi du souci à se faire. Leur offense est aussi un peu au ralenti partiellement au fait d’un jeu au sol assez inefficace mené par Joique Bell et Reggie Bush qui va jouer contre sa première équipe professionnelle. Puisqu’il y a de grandes chances que Calvin Johnson ne joue pas, on va surement voir un jeu de passe axé sur la nouvelle arme de Stafford, Golden Tate qui fait du grand bien à l’attaque des Lions avec ses 495 yards en 38 réceptions (mais seulement 1 touchdown); on voit mal les Lions se pointer en alignant Jeremy Ross et Corey Fuller.
La grosse surprise des Lions c’est leur défense qui est statistiquement la meilleure de la NFL dans presque toutes les mesures importantes. C’est elle qui encaisse le moins de yards, de points, de yards à la passe dans toute la NFL, et elle se classe très bien aussi contre la course. Elle est donc devenue une force de cette équipe qui réalise une belle saison pour l’instant.
Les Saints ne vont pas affronter une équipe quelconque et risque bien de passer un sale moment s’ils n’arrivent pas a poser leur jeu à la passe et au sol; en face se trouve une défense ultra solide et une attaque assez correcte.
Carolina Panthers (3-2-1) @ Green Bay Packers (4-2)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 19 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Lambeau Field |
| Titre | The Julius Peppers Bowl |
| Prévision Météo | Beau |
Si leurs matchs de la semaine dernière sont une indication, cette rencontre entre la nouvelle équipe de Julius Peppers et celle qui l’a drafté #2 en 2002 (pour 8 saisons) devrait être à suspens : les Panthers ont arraché un match nul suite à un Field Goal raté par les Bengals, alors que les Packers l’ont emporté à la dernière seconde sur un drive avec un fumble récupéré, une conversion de 4e tentative, un fake spike et un TD à 3 secondes de la fin. Quoi qu’il en soit, on espère surtout que ce match ne verra pas une grave blessure comme la dernière opposition entre les deux (Nick Collins au cou en 2011, menant à la fin de carrière pour le Safety des Packs).
En parlant de ce match de 2011, les visiteurs voudront commencer de la même façon (ils avaient mené 13-0 en 2e QT), mais ne pas finir pareil (ils avaient pris un 23-0 pour perdre finalement 30-23). Et pour cela, rien de tel qu’un Cam Newton apparemment redevenu la menace double qu’il était avant sa blessure : il a martyrisé les Bengals la semaine dernière, et il compte bien en faire de même contre une défense des Packers qui a prouvé à plusieurs reprises avoir énormément de mal contre la read-option (en prenant une course de 40 yards de Ryan Tannehill par exemple). Avec l’absence de DeAngelo Williams mais la présence de Jonathan Stewart pour aider le duo Whittaker/Reaves, cela renforce un jeu au sol qui va tenter de profiter des errements dans la défense des locaux. Autant vous dire que Letroy Guion, A.J. Hawk et Jamari Lattimore vont devoir bloquer l’intérieur, mais surtout Clay Matthews et Peppers vont devoir bien regarder ce qu’il se passe pour bloquer les extérieurs et ne pas chasser les mouches sur la read-option; quelque chose que Matthews fait beaucoup trop ces derniers temps.
A la passe, les Panthers vont devoir demander à leur OL de tenir le coup : quelqu’un comme Mike Daniels ou le duo Matthews/Peppers pourront en profiter surtout avec les Tackles de Carolina (même si, encore une fois, Matthews n’est pas dans son assiette en ce début de saison, seulement 1 sack). Cependant, le QB des Panthers va avoir un peu d’aide involontaire : alors que la défense contre la passe de Green Bay est excellente cette saison, les Packers ont perdu leurs deux top CBs contre Miami, Sam Shields et Tramon Williams. Shields est out pour le match, et Williams n’est pas du tout sûr de jouer, ce qui mettrait Davon House et Casey Hayward en CBs titulaires. Dans ce cas, ce serait dommage que Kelvin Benjamin ne puisse pas jouer à cause de sa commotion (il est incertain) car ses chances de dominer, avec une assistance du duo Cotchery/Avant, sont déjà supérieures, même si l’arrière-garde n’est pas à sous-estimer si on rajoute Ha Ha Clinton-Dix. GB va également devoir arrêter le toujours efficace Greg Olsen qui pourrait rapidement devenir un problème pour eux.
Un grand Tight End toujours là quand on a besoin de lui avec des mains sûres… voilà ce qu’Aaron Rodgers n’a plus depuis la blessure de Jermichael Finley. Brandon Bostick, Andrew Quarless ou Richard Rodgers (dont le père est ST coach à… Carolina !) n’ont pas pris la place – d’ailleurs on ne s’y attend pas car Finley était un spécimen. Du coup, les Packers n’ont plus vraiment de production importante de leur TE, et tout repose sur les receveurs; quand on a Jordy Nelson, Randall Cobb et un Davante Adams qui s’installe gentiment dans l’équipe, c’est certes moins grave, mais parfois ça pourrait aider. Le jeu de course continue de patiner : dès qu’un front-7 potable se présente, l’OL a plus de mal à réussir ses blocs et Eddie Lacy ne trouve pas la brèche; au moins James Starks arrive toujours à trouver le moyen d’être efficace. L’OL se rattrape au moins en protection de passe, ce qui va être utile contre Carolina.
En effet, les Panthers savent comment mettre l’attaque des Packers à mal : charger Rodgers, et parvenir à stopper le jeu de course avec le front-7 (voire, encore mieux, avec la DL seule). Gros souci : Greg Hardy manque terriblement à la défense des Cats. Lui qui était un excellent pass-rusher, défenseur au sol ou même en couverture (comme Peppers en fait), il n’est pas là pour faire ce travail et Ron Rivera pense que tous les autres essaient d’en faire trop pour compenser, ce qui amène des erreurs défensives. Résultat, pass-rush pas folichon et défense contre la course en grosse difficulté : malgré les présences de Star Lotulelei, Kawann Short et d’un Luke Kuechly toujours omniprésent, le reste semble un voire deux tons en-dessous. Ca n’augure rien de bon quand on sait que Lacy peut exploser s’il trouve les brèches (cf contre Minnesota), et surtout quand on a un Rodgers sur une série de 15 TD-0 INT avec 170 lancers depuis son interception. L’arrière-garde, menée par Antoine Cason et Roman Harper, n’est probablement pas assez solide pour prendre l’attaque aérienne des Packers si la DL ne vient pas mettre la pression sur le #12. Et pour mettre la pression efficacement sur le #12, il faut stopper la course.
Donc il est logique d’espérer un gros match offensif quand on voit les deux défenses et il est logique de voir les Packers légèrement favoris à domicile. Les Panthers doivent absolument rendre les Packers unidimensionnels pour espérer vaincre, parce que si ça part en tir aux pigeons, Lacy + Rodgers est une combinaison quasi-impossible à arrêter ou à surpasser. De l’autre côté, l’équation de Green Bay est simple : couper la read-option et empêcher Cam de cavaler. Plus facile à dire qu’à faire.
Kansas City Chiefs (2-3) @ San Diego Chargers (5-1)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 19 Octobre, 22:05 |
| Lieu | Qualcomm Stadium |
| Titre | Le moment pour se reprendre |
| Prévision Météo | Beau |
Les Kansas City Chiefs vont se déplacer au Qualcomm Stadium pour y affronter leurs rivaux en très bonne forme, les San Diego Chargers.
A l’inverse, les Chiefs sont vraiment mal partis cette année : ils sont à 2-3 et sont très irréguliers (défaite 26-10 contre Tennessee et grosses victoires contre New England et Miami). Ils ne pourront pas commettre d’erreurs contre San Diego et Alex Smith va devoir augmenter son niveau car pour l’instant c’est pas exceptionnel voire assez médiocre pour un franchise QB. Il a pu profiter de l’affirmation de son Tight End de deuxième année Travis Kelce qui est tout simplement sa cible préférée; mais à part lui, Dwayne Bowe et Donnie Avery n’ont pas encore visité la Endzone de la saison et c’est un peu embêtant. La vraie question est : pourquoi Jamal Charles est-il aussi peu utilisé ? Il a moins de ballons que Kniles Davis alors qu’avec le peu de courses qu’il a il montre qu’il est toujours aussi bon (4.6 yards de moyenne). Après il est vrai que Davis montre de très belles choses lui aussi avec ses 327 yards en 73 courses et 3 touchdowns mais les Chiefs devraient plus se baser sur ce jeu au sol en alternant avec les deux coureurs.
La défense des Chiefs a quelques problèmes contre la course cette saison mais joue plutôt bien. Elle a parfaitement réussi stopper New England il y a deux semaines et elle possède toujours un pass-rush excellent (15 sacks) en partie grâce à Justin Houston et Tamba Hali. Surtout que derrière le backfield est assez bon, ce qui forme une belle défense contre la passe alors que la défense contre la course est assez inefficace. Elle devra donc faire attention à Branden Oliver…
Les Chargers de Philip Rivers sont sur une belle série de 5 victoires et semblaient difficilement stoppables. Pourtant, ils ont eu beaucoup de mal à se défaire de leurs rivaux les Raiders et ont même bien failli se faire surprendre. L’attaque était toujours irréprochable avec une grosse performance de Malcom Floyd et le jeune Oliver a su prouver que sa performance contre les Jets n’était pas juste un coup de chance en faisant un nouveau bon match. Néanmoins, on attend toujours de voir Keenan Alen qui enflammait les défense la saison dernière et qui est aux abonnés absent cette année. A ses côtés, Eddie Royal et Antonio Gates continuent d’être des machines à touchdowns.
La défense a souffert la semaine dernière et a su se reprendre pour finalement être décisive exactement comme lors du match comme les Jacksonville Jaguars. Mais si elle ne parvient pas à stopper le jeu à la course des Chiefs, les Chargers risquent bien de ne plus pouvoir ressortir la tête de l’eau à moins que l’attaque parvienne a mettre en place son jeu chronophage qui avait perturbé les Seahawks.
Il se pourrait bien que les Chargers rencontrent certains problèmes avec le pass-rush adverse et si le jeu de course n’est pas efficace, les Chiefs pourraient bien avoir une opportunité de pouvoir s’imposer face leurs rivaux.
Arizona Cardinals (4-1) @ Oakland Raiders (0-5)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 19 Octobre, 22:25 |
| Lieu | O.co Coliseum |
| Titre | La défense d’Arizona a encore les cartes en main |
| Prévision Météo | Nuageux |
Avec une des meilleures défenses de la ligue (hormis dans les airs), les Cardinals ont encore les cartes pour faire tourner le match en leur faveur comme la semaine dernière. Les Raiders vont compter sur leur attaque aérienne pour gagner leur premier match de la saison.
Les Cardinals comptent déjà sur le retour de Carson Palmer, qui a fait du bien la semaine dernière, et le front-7 adverse va être plutôt tranquille pour le QB vétéran; il est loin de faire peur (5 sacks seulement). Arizona sait qu’elle peut compter sur son jeu de course avec Andre Ellington qui sait avancer quand son équipe en a le plus besoin; la défense contre la course des Raiders (31e) a besoin que Miles Burris & co. se réveille pour arrêter les RB adverses. Dans les airs, Michael Floyd reste l’arme principale de l’unité mais Larry Fitzgerald semble se réveiller et le rookie John Brown a déjà marqué 3 TD. Mais la secondary menée par Charles Woodson et Tyvon Branch fait un gros boulot contre les WR adverses qui n’avancent que de 227 yards par match en moyenne.
Chez les Raiders, le rookie Derek Carr fait un début de saison plein d’espoir avec seulement 5 interceptions pour 8 TD; son OL l’aide bien avec seulement 3 sacks encaissés. Mais le front-7 des Cardinals s’est trouvé un bon pass-rusher par l’intermédiaire d’Alex Okafor qui a réussi deux sacks la semaine dernière. Au sol Darren McFadden semble en-deçà de ce qu’il peut faire et la 3e meilleure défense contre la course du pays se fera un plaisir de laisser le RB à son niveau actuel; Larry Foote apporte beaucoup dans ce secteur du jeu. Dans les airs, l’arme principale de Carr est James Jones qui apporte beaucoup dans un corps de WR où seul Andre Holmes semble pouvoir faire quelque chose avec le WR vétéran. Et ils devront faire face à Patrick Peterson & co. qui ont déjà intercepté 8 fois le QB adverse. Bref, ça ne va pas être évident pour eux.
La défense des Cardinals semblent en très grosse forme et a l’air d’être capable de décider de l’issue d’un match surtout face à une équipe aussi faible. Derek Carr aura fort à faire avec ses WR si McFadden est stoppé comme tous les RB que le front-7 d’Arizona a affrontés.
New York Giants (3-3) @ Dallas Cowboys (5-1)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 19 Octobre, 22:25 |
| Lieu | AT&T Stadium |
| Titre | Premier duel de division pour Dallas |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Ce duel de la NFC East ne semblait pas formidablement intéressant vu les résultats des deux équipes à la fin de la saison dernière, voire après trois semaines : les Cowboys étaient à 2-1 après une victoire arrachée suite à un comeback contre les Rams, alors que les Giants pataugeaient allègrement en attaque à 1-2 après une victoire contre des Texans qui n’avaient battu que Washington et Oakland. Mais ensuite cela a bien changé : Dallas est lancé et a réussi à battre le champion chez lui alors que les Giants sont aussi montés en rythme avant de retomber brutalement contre Philly. Après un départ à 5-1, Dallas joue enfin son premier match de division contre New York qui ne voudrait pas gâcher ses progrès par deux défaites de suite. Vont-ils pouvoir faire redescendre les Cowboys de leur nuage ?
Ca ne va pas être évident, car les hommes de la Grosse Pomme Bleue ne vont pas avoir Victor Cruz et Rashad Jennings pour ce match, deux pierres angulaires de leur attaque : le receveur a été opéré de sa terrible blessure, et le coureur va encore être absent suite à sa blessure au genou. Autant vous dire que tout cela n’est pas une bonne nouvelle pour Eli Manning qui va se retrouver derrière une OL dont Philadelphie a rappelé qu’elle n’est pas le point fort (8 sacks). La perte de Jennings, malgré la présence d’Andre Williams, et l’absence de Cruz dans le slot affaiblit le potentiel de l’attaque, et un poids conséquent risque donc de peser sur les épaules de Rueben Randle et Odell Beckham Jr… et, évidemment, sur les épaules des gros de devant.
Ca risque d’être d’autant plus compliqué que la défense à la passe des Boys est bien meilleure que celle au sol. On ne sait pas vraiment ce qu’a fait Rod Marinelli, le Defensive Coordinator, mais elle joue bien mieux qu’on ne l’aurait cru vu 2013 et les blessures. Bien sûr, on ne va pas non plus s’emballer car l’escouade conserve des faiblesses : malgré un Henry Melton qui fait le job, le pass-rush est loin d’être formidable, et question défense contre la course ce n’est pas ça à tous les niveaux. Néanmoins, à l’image de la résurrection de Rolando McClain, c’est une belle surprise qui permet ainsi à Dallas d’être à un tel record, et la défense contre la passe est très compétente, que ce soit contre les receveurs (Orlando Scandrick, Sterling Moore) ou contre les Tights Ends/coureurs (McClain, Justin Durant).
Mais il faut aussi avouer une chose : cette défense, toute remotivée qu’elle est par Marinelli, est bien couverte par une attaque qui est une des plus équilibrées de la ligue. Mëme avec l’absence du Guard Doug Free pour ce match, les Cowboys vont continuer à encaisser les bénéfices de leurs trois premier tour de draft passés sur l’unité : Tyron Smith, Travis Frederick et Zack Martin ancrent une OL qui non seulement permet à Tony Romo d’être plus serein dans la poche, mais surtout qui permet à DeMarco Murray de faire une saison phénoménale; le coureur peut devenir, lors de ce match, le premier dans l’histoire à commencer une saison par 7 matchs consécutifs à 100+ yards. Dez Bryant, Terrance Williams et Jason Witten forment un trio terrible à la réception, mais clairement il faut stopper Murray pour espérer freiner l’attaque des Boys.
C’est ce que va essayer de faire une défense des Giants qui est à l’image de celle de Dallas : bonne contre la passe sauf sur un point qui peut leur faire très mal, et plus faible contre la course. Et autant dire que les Boys sont un terrible matchup pour eux, pour plusieurs raisons. La première, c’est qu’à part un JPP et un Jacquian Williams très actifs, le reste du front-7 va devoir rehausser clairement son niveau de jeu s’ils espèrent arrêter le #28 adverse. La seconde, c’est que les Giants n’ont plus forcément le pass-rush qu’ils avaient avant (à l’image de JPP), même si Johnathan Hankins, Cullen Jenkins et Robert Ayers font le boulot, et il va être intéressant de voir s’ils peuvent mettre à mal une telle OL. La troisième, c’est qu’ils ont énormément de mal à couvrir les TE (que ce soit les LBs ou les DBs), ce qui pourrait être rédhibitoire contre Witten. Du coup, ces éléments pourraient rendre caduque le fait que Prince Amukamara ou DRC sont bons en couverture.
Donc clairement, à ce moment de la saison, les Boys sont logiquement favoris à domicile car le matchup est en leur faveur. Sans une élévation du niveau de jeu par toute la défense de New York, j’ai peur que Dallas prenne l’avance dans le match pour ne plus la lâcher. Mais c’est un match de division, et les Giants sont 4-1 à Dallas : s’ils veulent continuer cette série, le front-7 doit stopper Murray et mettre la pression sur Romo pour le forcer à faire des erreurs, et ensuite l’attaque doit manger l’horloge.
San Francisco 49ers (4-2) @ Denver Broncos (4-1)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Lundi 20 Octobre, 02:30 |
| Lieu | Sports Authority Field at Mile High |
| Titre | Duel au sommet au Mile High Stadium |
| Prévision Météo | Nuageux |
Deux des meilleures équipes du pays se rencontrent et ça risque d’être sanglant. Les 49ers comptent avant tout sur leur défense, seconde du pays en yards encaissés, tandis que les Broncos comptent surtout sur leur attaque explosive, 4e en yards parcourus par les airs.
Mais les 49ers ont aussi des armes offensives, avec Colin Kaepernick en premier lieu; même s’il est d’avantage surveillé par les défenses adverses, le QB réussit à bien faire avancer son attaque. A charge du front-7 mené par DeMarcus Ware (4 sacks) et Von Miller (6 sacks) de profiter des difficultés que l’OL a pour arrêter les rushers adverses. Le coureur Frank Gore continue d’être un énorme appui pour son QB, qui peut courir par lui-même ou donner le ballon au rookie Carlos Hyde. Mais la 4e défense contre la course en terme de yards, menée par Nate Irving devrait pouvoir faire quelque chose pour empêcher ce trio de trop courir. Dans les airs, le retour « probable » de Vernon Davis pourrait être plus qu’apprécié dans la franchise de Californie; avec cette arme supplémentaire, les Broncos (dont Aqib Talib, excellent jusque là), devront s’ajuster pour arrêter un corps de WRs (Boldin, Johnson, Crabtree) qui risque de faire très mal.
En face, on a Peyton Manning qui va battre le record de TDs en carrière incessamment sous peu; le plus rapidement serait le mieux pour lui, même si le front-7 adverse mené par Justin Smith et Ahmad Brooks, 3 sacks chacun, aura grand plaisir à retarder son record. Au sol, les Broncos espèrent une participation de Ronnie Hillman qui a fait un bon remplacement de Montee Ball; on lui demandera la même chose pour ce match, avec l’absence de NaVorro Bowman et celle plus récente de Patrick Willis, Michael Wilhoite devra faire un gros match pour stopper la jeu de course adverse.
Dans les airs, c’est toujours la « kermesse » à Denver, Demaryius et Julius Thomas, 13 TD à eux deux, continuent de martyriser les secondary adverses les unes après les autres. Et Emmanuel Sanders, même s’il ne marque pas de TD, est le joueur avec le plus de réceptions de l’unité des Broncos. La secondary des 49ers, bien qu’excellente, doit faire face à beaucoup de blessures, trois joueurs listés incertains et deux probables pour ce match… on verra bien quelle défense sera afficher au moment du match, mais on peut s’attendre à de la qualité (comme souvent).
Cepandant, les 49ers risquent d’avoir du mal s’ils perdent trop de titulaires sur blessure en défense; surtout que Vernon Davis est de retour en attaque et ça risque d’être payant pour l’attaque de San Francisco. Mais les Broncos ont de très grosses armes aériennes à utiliser et ça risque de faire mal si les remplaçants de la défense des Niners ne sont pas au même niveau que les titulaires.