Gameday : Matchs du Dimanche Week 6
Sommaire
Jacksonville Jaguars @ Tennessee Titans
Baltimore Ravens @ Tampa Bay Buccaneers
Denver Broncos @ New York Jets
Detroit Lions @ Minnesota Vikings
New England Patriots @ Buffalo Bills
Carolina Panthers @ Cincinnati Bengals
Pittsburgh Steelers @ Cleveland Browns
Green Bay Packers @ Miami Dolphins
San Diego Chargers @ Oakland Raiders
Chicago Bears @ Atlanta Falcons
Dallas Cowboys @ Seattle Seahawks
Washington Redskins @ Arizona Cardinals
New York Giants @ Philadelphia Eagles
Jacksonville Jaguars (0-5) @ Tennessee Titans (1-4)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Octobre, 19:00 |
| Lieu | LP Field |
| Titre | L’autre duel d’AFC South |
| Prévision Météo | Brouillard |
Oui c’est sûr, Jacksonville@Tennessee n’a pas forcément la saveur du TNF Indy@Houston sur le papier. Néanmoins il y a une bonne raison de surveiller ce qui va se passer à Nashville : c’est exactement l’affiche qui a vu Jacksonville remporter sa première victoire l’année dernière. Alors, bis repetita ?
En effet, ce match représente la meilleure possibilité pour Jacksonville d’ouvrir enfin son compteur et de ne pas attendre la moitié de la saison comme l’année dernière. D’autant plus que la franchise de Floride a tenu une mi-temps contre San Diego, et a livré une bataille acharnée contre Pittsburgh qui s’est achevée sur ce malheureux pick-6. Donc il sera intéressant de voir si les Jaguars peuvent bâtir sur cette tendance pour battre Tennessee, et pour cela il va falloir que les visiteurs se mettent à faire ce qu’ils n’ont pas vraiment réussi pour l’instant : courir. En effet, la défense des Titans menée par Wesley Woodyard et Derrick Morgan lâche énormément de yards à ses adversaires au sol, et avec un Toby Gerhart déclaré out, le rookie Storm Johnson va avoir sa chance.
Cela permettra d’enlever un peu de stress à Blake Bortles, qui pourra ainsi compléter quelques passes. Mais pour cela, il faut que ses receveurs se bougent un peu, et actuellement aucun ne se démarque vraiment (même Allen Hurns est un peu redescendu sur terre); ils doivent profiter du fait que l’un des meilleurs arrières adverses, Bernard Pollard, est out pour la saison. Si Tennessee veut éviter de laisser trop de temps à Bortles, ils doivent mettre la pression sur le QB adverse qui officie derrière une OL des Jaguars plus que douteuse, le quasi-rookie Luke Joeckel en tête.
En face, c’est Charlie Whitehurst qui va démarrer le match. Jake Locker va encore rater des matchs à cause de blessures, et son remplaçant a fait un intérim sympa contre Cleveland avant que l’équipe entière ne s’écroule en deuxième mi-temps pour se prendre le plus gros comeback de l’histoire d’une équipe à domicile. Si on rajoute l’humiliation d’avoir été battu à domicile par des Jags à 0-8 l’année dernière, les Titans ont pas mal de raisons d’arriver tambour battant dans cette rencontre. Pour parvenir à leur fins, cela démarre par l’OL : le rookie Taylor Lewan va remplacer Michael Roos (out pour la saison) contre Chris Clemons, alors que Sen’Derrick Marks menace le centre de la ligne.
Occuper ces deux-là plus Ryan Davis et Andre Branch permettra à Clipboard Jesus de pouvoir envoyer des passes contre une arrière-garde qui souffre depuis le début de la saison. Elle semble s’être légèrement améliorée ces derniers temps, mais l’ensemble reste fragile; face à un corps de receveurs qui lui aussi peine à donner sa pleine mesure, le duel risque d’être intéressant à suivre. Delanie Walker sera sans doute très utilisé, car lui carbure bien en ce début de saison. Ce sera d’autant plus important de passer par les airs que la défense au sol est correcte avec Geno Hayes en son sein. Avec un Shonn Greene toujours blessé, Bishop Sankey risque d’avoir quelques soucis à avancer.
Est-ce que Jacksonville peut le refaire, et glaner sa première victoire à Nashville ? C’est possible, mais ça va dépendre du jeu au sol afin de ne pas demander des miracles à Bortles; il démontre certaines qualités mais il continue aussi d’apprendre le travail. En face, la défense doit élever son niveau de jeu, notamment à la passe, contre une attaque qui n’est pas friante des gros gains (même si Ken Whisenhunt le voudrait bien).
Baltimore Ravens (3-2) @ Tampa Bay Buccaneers (1-4)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Raymond James Stadium |
| Titre | Les Buccs ont-ils une chance ? |
| Prévision Météo | Beau |
La question se pose : depuis que Josh McCown est sur le banc, l’attaque des Buccs est plus intéressante à voir et marque plus de points. Chez les Ravens, l’absence de Ray Rice au poste de RB se fait à peine sentir et leur attaque roule tranquillement. Cependant, il est bon de noter que les deux équipes viennent de perdre leur dernier match.
Baltimore compte toujours sur Joe Flacco et le QB commence enfin à prouver qu’il peut être un excellent meneur pendant la saison régulière et pas seulement en playoff (62%/1290y/7TD/3INT). L’OL a déjà encaissé 7 sacks et va faire face à Gerald McCoy qui n’a pas laissé un seul QB tranquille quand il est sur le terrain; même s’il n’a que deux sacks, le DT est responsable de 2 des 3 interceptions de la défense contre les Saints la semaine dernière. Au sol, les coureurs remplaçants sont de bonne facture, avec Justin Forsett (50c/297y/3TD au sol + 23c/118y à la réception) qui est aussi utile au sol que dans les airs et le rookie Lorenzo Taliaferro (38c/167y/2TD) qui se concentre uniquement sur la course.
Autant vous dire que LaVonte David (52tck/2FF) et Mason Foster, probablement de retour ce dimanche, auront fort à faire contre ce duo de RB. Dans les airs, il y a Steve Smith (30c/463y/3TD) et les autres; la seconde cible est Forsett avec ses 24 réceptions. La paire de TE Owen Daniels et Dennis Pitta cumule 35 réceptions pour 308 yards et 2TD, prouvant que Flacco s’appuie toujours autant sur ses TE. Mais Mark Barron a fait un énorme travail sur les TE de la Nouvelle-Orléans et Alterraun Verner n’a encaissé que 52 yards la semaine dernière avec une interception en prime.
Chez les Buccaneers, Mike Glennon semble être le bon choix : après avoir battu les Steelers chez eux, il est allé titiller les Saints au Dome, bien aidé par sa défense. Le jeune QB (58%/672y/5TD/2INT) semble avoir gagné en maturité et assure plus ses passes qu’auparavant. Mais l’OL semble parfois totalement perdue, comme la semaine dernière l’a bien montré. Face à eux, Elvis Dumervil (3.5 sacks) fait des merveilles dans sa nouvelle équipe et risque de faire bien du mal à l’OL de Tampa. Au sol, Doug Martin (37c/94y/1TD) manque encore de quelque chose, le petit truc en plus qu’il avait pendant sa saison rookie; l’addition de Bobby Rainey (47c/220y/1 TD + 1 sur réception) à ses côtés est appréciable pour toute l’attaque, car ce dernier semble avoir plus d’envie que le premier.
Face à eux, C.J. Mosley (49tck/1FF/1INT) est devenue la nouvelle tour de contrôle de la défense avec Terrell Suggs comme vétéran du groupe. Dans les airs, Mike Evans (17c/203y/1TD) ne sera probablement pas là, et ça sera à Louis Murphy (9c/134y/1TD) de le faire oublier, il sera accompagné de Vincent Jackson (21c/278y/2TD) qui continue d’exceller dans les airs. Face à eux, la seule unité en mal de cette défense, la secondary, aura fort à faire s’il ne se passe rien de leur part. Les 3 interceptions de la défense des Ravens viennent en effet de Mosley (1) et Haloti Ngata (2) !!
Les Ravens sont favoris tant que leur attaque tourne et que leur front-7 tient l’attaque adverse. Mais l’attaque des Buccs sait avancer quand il le faut et la défense contient quelques pépites qu’il ne vaut mieux pas oublier.
Denver Broncos (3-1) @ New York Jets (1-4)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Octobre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Sans espoir ? |
| Prévision Météo | Beau |
Le seul point faible de la défense des Jets est leur défense contre la passe et les Broncos ont un sacré spécialiste de l’attaque aérienne. L’attaque des Jets se repose uniquement sur la course (6e) tellement l’attaque aérienne est mauvaise (32e). On peut donc légitimement se demander comment les Jets vont bien pouvoir se sortir de ce pétrin.
Il faudra tout d’abord stopper Peyton Manning (66%/1293y/12TD/3INT) qui continue de se balader la plupart du temps; son OL n’a encaissé que 4 sacks ce qui est plutôt pas mal avec un QB aussi peu mobile. Ceci dit, le pass-rush des Jets est le plus performant du pays avec la paire Sheldon Richardson – Muhammad Wilkerson (3 sacks chacun) et Calvin Pace (3.5 sacks); ils ont accumulé un total de 17 sacks en 5 matchs.
Mais il y a un sacré point faible dans cette attaque : son jeu au sol. Si on rajoute le fait que Montee Ball est blessé, et que Ronnie Hillman et C.J. Anderson doivent encore faire leurs preuves, ce n’est pas fait pour rassurer. En face, la paire Demario Davis – David Harris (77tck/3 sacks/1FF à eux deux) font un excellent travail surtout contre la course. Mais ça sera sur Julius Thomas qu’ils auront le plus de travail à faire, le TE ayant déjà 7TD. La secondary sera en effet déjà assez occupé par Demaryius Thomas (21c/367y/3TD) et Emmanuel Sanders (32c/435y) sans parler du retour de Wes Welker de suspension depuis peu. Autant vous dire que Dawan Landry & co. vont avoir un sacré boulot à effectuer pour arrêter ce petit groupe.
De l’autre côté, Geno Smith ne vaut pas mieux que Mark Sanchez, à croire que Rex Ryan n’a pas un bon nez pour les jeunes QBs. Smith a déjà 6 interceptions pour 4 TD et sa ligne ne l’aide pas; Nick Mangold est en baisse de forme et entraîne toute l’OL avec lui. Et le problème de cette ligne, c’est qu’elle va rencontrer un excellent duo de rushers, Von Miller (4 sacks) et DeMarcus Ware (3 sacks) qui pourrait faire des dégâts terribles sur le jeune QB. L’attaque des Jets, elle, compte sur ses RB Chris Ivory (59c/318y/2TD) et un Chris Johnson (48c/191y/1TD) ressuscité mais pas encore « 2K ». Souci : le meilleure domaine de la défense de Denver, c’est leur défense contre la course avec seulement 88.2 yards encaissés par match; « l’autre » Brandon Marshall sorti d’un tiroir est le meilleur plaqueur de l’équipe pour le moment.
Dans les airs, c’est dur d’avancer vu l’état du QB, mais les WR Jeremy Kerley (19c/168y/1TD) et Eric Decker (qui rencontre son ancienne franchise) font de leur mieux pour aider le jeune QB en perdition. Même si les DBs des Broncos sont loin d’être les meilleurs, Chris Harris n’a pas encaissé une seule passe contre lui dimanche dernier avec 4 passes défendues, et face à Smith, ça risque d’être plus simple.
Les Broncos sont largement favoris : leur force offensive se retrouve face à la faiblesse défensive des Jets, tandis que la meilleure unité offensive des Jets rencontre la meilleure unité défensive des Broncos. Et Smith est tellement peu rassurant qu’on a peur qu’il s’écroule à tout moment sous la pression; et autant dire qu’il va l’avoir contre les rushers de Denver.
Detroit Lions (3-2) @ Minnesota Vikings (2-3)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Octobre, 19:00 |
| Lieu | TCF Bank Stadium |
| Titre | Rebondir rapidement |
| Prévision Météo | Nuageux |
Les Lions sortent d’une défaite évitable contre Buffalo, alors que les Vikings sortent d’une défaite… moins évitable, ou en tout cas qui aurait pu être moins large si leur QB titulaire avait pu jouer. Comme il n’y a pas eu beaucoup de rencontres intra-divisions dans la NFC North, ce match sonne déjà comme la possibilité d’un fossé entre deux équipes de la division : Detroit ne veut pas revenir à .500 après avoir démarré 3-1, alors que Minnesota veut continuer à exister et ne pas tomber à 2-4.
Et on ne peut pas dire que les visiteurs attaquent le match avec toutes les certitudes possibles. Ils devraient déjà faire sans Calvin Johnson qui va probablement reposer sa cheville pour de bon histoire de ne pas traîner ça pendant le reste de la saison; Golden Tate sera encore l’arme aérienne numéro une dans une escouade qui peine à trouver une aide potable au duo de tête. Reggie Bush est très incertain pour le match, ce qui veut dire plus de travail pour Joique Bell et le rookie George Winn. Et enfin, les Lions vont également devoir faire avec une OL qui n’est plus aussi souveraine en protection que l’année passée; seul Larry Warford semble s’en tirer avec les honneurs. Alors, Matthew Stafford se dirige-t-il vers une nouvelle rude journée, lui qui historiquement passe de mauvais moments contre les Vikings (27 sacks en 8 matchs) ?
Pas si sûr, car si l’OL des Lions n’est pas la panacée, le pass-rush de Minnesota n’est plus ce qu’il a été lui non plus – cette année la franchise peine à amener de la pression sur le QB adverse : Brian Robison n’a toujours pas réussi de sacks, Everson Griffen est à 3, Tom Johnson et Anthony Barr à 2… oui, un OLB dans une 4-3 est le deuxième meilleur sackeur de l’équipe. Autre souci, la défense contre la course est trop perméable pour pouvoir forcer les QBs adverses à passer la balle, et même avec un groupe de Running Backs en point d’interrogation les Lions devraient réussir à gagner des yards au sol. Cela va permettre d’éviter une arrière-garde qui montre un certain potentiel avec Xavier Rhodes et Harrison Smith dans ses rangs (il manque juste un vrai complément, Captain Munnerlyn étant inconstant), mais qui pâtit du pass-rush insuffisant. Avec le manque de staff au niveau des cibles de passe, le jeu au sol va être important pour Detroit.
De l’autre côté, les locaux vont récupérer Teddy Bridgewater, ce qui est une bonne nouvelle vu la performance de Christian Ponder contre Green Bay. Mauvaise nouvelle : ils n’ont toujours pas Adrian Peterson, ils n’ont toujours pas Kyle Rudolph, et le rookie ne va pas avoir le luxe d’affronter la défense marshmallow des Falcons cette fois. Car le #5 va se prendre dans la face une (sinon la) meilleure défense de la ligue. L’OL des Vikings contre Suh, Fairley et Compagnie ? Matt Asiata et Jerome McKinnon contre DeAndre Levy et les Linebackers ? Les Bills ont montré qu’un vrai playmaker peut faire mal à Darius Slay, mais qui présente les mêmes caractéristiques à part le fantôme de Cordarrelle Patterson ? Le matchup semble plutôt désavantageux pour Minnesota. Bridgewater a montré qu’il était capable d’étendre les actions avec ses jambes, mais là il risque surtout de courir pour sa vie une bonne partie du match.
Une des solutions pourrait être les screen pass pour McKinnon ou Patterson et jouer sur leur vitesse, mais la défense des Lions a prouvé qu’elle sait poursuivre le porteur de balle sur ce genre d’action (Rashean Mathis est un missile à tête chercheuse en ce début de saison). On ne s’attendait pas forcément à ce que l’unité défensive de Detroit soit aussi bonne (surtout chez les arrières) même s’il est vrai que le travail du pass-rush aide énormément. Dans ce genre de match, le Tight End peut jouer un rôle majeur, ce que devra faire Rhett Ellison, alors qu’un vétéran comme Greg Jennings doit être capable de hausser son niveau pour mener les troupes.
Detroit est logiquement favori vu la saisons des deux équipes, et Minnesota va devoir faire beaucoup de choses correctement pour l’emporter : forcer des erreurs des Lions qui en commettent toujours une ou deux dans un match, ne pas en faire eux-mêmes et parvenir à un certain équilibre course/passe. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais il ne faut jamais sous-estimer les rivalités de division, a fortiori dans une historique comme la NFC North.
New England Patriots (3-2) @ Buffalo Bills (3-2)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Ralph Wilson Stadium |
| Titre | Les Bills peuvent-ils rester au sommet ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Certes, le mot « sommet » pourrait paraître fort, mais cela reste le mot le plus proche de la réalité tant les Buffalo Bills surprennent en ce début de saison. Ancrés à la 1ère place de l’AFC East, ils auront à coeur de consolider cette place face à une équipe des New England Patriots qui semble méconnaissable d’irrégularité mais reste capable du meilleur.
Si les Bills sont là où ils sont, ils ne le doivent pas forcément à leur attaque. Entre un EJ Manuel qui ne satisfait pas (58% de précision) et un Kyle Orton qui l’a remplacé au dernier match et qui, malgré certaines qualités, n’est pas assez clutch, les Bills cherchent toujours qui pourra être leur QB pour la saison. Le problème vient d’un corps de receveurs assez faible où même Sammy Watkins ne répond pas totalement aux attentes (beaucoup trop de drops) malgré son statut clair de WR#1 (284y, 2 TDs). Le bon côté vient du jeu au sol où CJ Spiller et Fred Jackson forment un duo très efficace. Le second nommé apparaît même comme le plus important de par sa polyvalence qui fait des ravages (201y au sol, 228y en réception) et sera une nouvelle fois la principale arme offensive.
A l’opposé, la défense est très bonne et a permis de remporter plusieurs matchs déjà. Les Bills ont la chance d’avoir un joueur extraordinaire en Marcell Dareus, ce dernier étant aussi bon pour mettre la pression (meilleur sackeur avec 5) que contre la course (3 plaquages pour perte notamment). Si le front-7 est aussi bon contre la course (2e de NFL), c’est en parti grâce à lui. Mario Williams (3,5 sacks) est l’autre menace pour les QBs adverses et pourrait faire mal à une O-Line moins bonne qu’à l’accoutumée. La secondary a eu plus de soucis à limiter les passes mais l’arrivée de Corey Graham (7 passes défendues, 1 int) a fait le plus grand bien au corps de CBs et il devrait être la principale menace contre la passe.
Les Patriots jouent au yoyo cette année. Capables de se faire humilier une semaine, ils sont aussi capables d’humilier leur adversaire la semaine suivante. Tom Brady est un peu la figure de proue de ces matchs yoyo, continuant à être excellent certaines fois et très imprécis d’autres. Une fois n’est pas coutume, son côté « trop sûr » qui ne tente pas des plays incroyables lui apportent des critiques et commencent à remettre en question sa légitimité. Le retour de Rob Gronkowski lui a cependant fait grand bien, le joueur étant aisément redevenu son receveur préféré (247y, 4 TDs). A côté de lui, Julian Edelman semble être le seul autre receveur capable de se défaire du marquage et sur lequel le QB puisse compter (31 réceptions pour 318y). Le jeu au sol, sans être extraordinaire, reste utile; il a permis à Steven Ridley de retrouver grâce aux yeux de son coach, car il a apparemment réglé son problème de fumble (0 en 84 courses). Shane Vereen est le parfait complément, pouvant aussi bien courir (5,7y de moyenne) que recevoir (111y); il permet aux Patriots de varier les jeux et d’être plus imprévisibles.
Du côté de la défense, c’est le front-7 qui semble avoir perdu un peu de sa puissance malgré un Chandler Jones toujours important (2,5 sacks) et un Jerod Mayo revenu à un très bon niveau (48 plaquages). Ce n’est pas le cas de la secondary qui, en plus de Devin McCourty, a vu l’arrivée de Darrelle Revis (3 passes défendues, 1 int). Certes, le joueur a montré certaines limites lors de quelques matchs mais son apport (et sa renommée) ont fait un bien fou à une défense féroce dans ce secteur (3ème de NFL contre la passe).
Les Bills auront fort à faire s’ils veulent garder leur 1ère place : leurs difficultés aériennes additionnées à la force contre la passe des Patriots pourraient compliquer la donne. Les Patriots eux, risque d’avoir des problèmes à avancer offensivement si la D-Line des Bills continue son boulot incroyable. Quoiqu’il en soit, le score devrait être serré et pourrait se jouer à nouveau sur un FG.
Carolina Panthers (3-2) @ Cincinnati Bengals (3-1)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Paul Brown Stadium |
| Titre | Duel de premiers dans la jungle |
| Prévision Météo | Couvert |
Les Bengals viennent de subir un violent retour sur terre à New England, leur rappelant que leur heure de domination dans l’AFC n’est pas forcément encore arrivée; mais ils restent une des meilleures équipes de la ligue. Les Panthers ont vaincu les Bears après un mauvais début de match, et ils vont devoir faire attention de ne pas refaire cela à Cincinnati. Ce duel de félins promet d’être chaud bouillant entre deux équipes qui ne veulent pas ralentir en tête de leur division respective.
Les Panthers arrivent à Cincinnati avec déjà un lourd passif contre les adversaires de l’AFC North : vous voyez le « 2 » dans le record de Carolina ? Défaites 37-19 contre Pittsburgh et 38-10 contre Baltimore. Autant dire que les visiteurs doivent essayer de redresser la barre si jamais les adversaires en commun arrivent dans un potentiel tie-breaker; mauvaise nouvelle, les Bengals mettent des roustes à (presque) tous ceux qui viennent au Paul Brown Stadium. La tâche s’annonce difficile pour Cam Newton et sa bande, surtout que le seul défaut de la défense des Bengals (le jeu au sol) devrait s’améliorer par le simple de retour de Vontaze Burfict. L’ancien non-drafté devrait jouer pour la première fois depuis sa commotion, et en son absence la défense au sol a été maltraitée; non pas que les Panthers sont bien partis dans le domaine avec leur carrousel de coureurs qui continue : DeAngelo Williams devrait encore rater ce match, Jonathan Stewart est une décision d’avant-match, ce qui promet du travail pour le duo Darrin Reaves – Chris Ogbonnaya.
Alors, le jeu aérien ? Même si le pass-rush a l’air de manquer de Michael Johnson, contre l’OL des Panthers tout est possible avec Carlos Dunlap et Geno Atkins en face; mais surtout l’arrière-garde est l’unité forte de Cincy cette saison. Ca risque de poser un gros problème à Carolina qui n’a vraiment que Kelvin Benjamin et Greg Olsen à opposer à Leon Hall, Terrence Newman, George Iloka, sans oublier Burfict qui est aussi bon en couverture sur les passes aux TE et coureurs. Si les Cats retombent sur la défense au sol de Cincy du début de saison et que Newton doive tout faire quasiment tout seul, ça risque d’être très compliqué au sol avec sa cheville et à la passe si Jerricho Cotchery et Jason Avant ne sortent pas de leur boîte.
Andy Dalton aussi aura quelques difficultés avec ses cibles de passe, puisqu’A.J. Green ne jouera pas ce match afin de reposer son turf toe. Si on rajoute l’absence de Marvin Jones, cela affaiblit le corps des receveurs de Cincy sans leur #1, contre une défense à la passe des Panthers qui souffle le chaud et le froid : les arrières de Carolina ne sont pas toujours constants dans leur production, mais ils sont rattrapés par une DL qui met une pression incroyable. D’ailleurs ça va être une des composantes du match : Andre Whitworth et Andre Smith vont devoir contenir Charles Johnson et Mario Addison, alors que Boling, Zeitler et Bodine vont avoir le plus gros travail pour bloquer Star Lotulelei et Kawann Short qui continuent de faire des malheurs.
L’OL est plutôt bonne en protection de passe, mais c’est plus compliqué dans le jeu de course, ce qui promet un match difficile pour Giovani Bernard et Jeremy Hill au sol. D’autant plus que le front-7 mené par la machine Luke Kuechly voudrait bien se reprendre contre l’AFC North; Baltimore et Pittsburgh leur ont couru sur la tête. En fait c’est la même chose que chez Cincinnati : si c’est la vraie défense au sol des Panthers qui se montre, alors les locaux devront passer par la voie des airs et contrôler le pass-rush des visiteurs; sinon, le match risque d’être long.
Carolina démarre un périple de cinq matchs ardus avec Cincinnati, Green Bay, New Orleans, Seattle et Philadelphie. Autrement dit, les Panthers ne vont pas venir pour rigoler car ils doivent affirmer leur volonté de faire au moins aussi bien que l’année dernière (champion NFC South et playoffs). Cincinnati est logiquement favori pour ce match à domicile où ils ont été souverains en saison régulière depuis un moment, mais même si Hue Jackson s’en défend, l’absence d’A.J. Green raccourcit un peu le terrain. Les défenses au sol risquent bien de dicter le résultat du match.
Pittsburgh Steelers (3-2) @ Cleveland Browns (2-2)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Octobre, 19:00 |
| Lieu | FirstEnergy Stadium |
| Titre | Duel surprenant dans l’Ohio |
| Prévision Météo | Beau |
Qui aurait dit il y a quelque temps que les Steelers allaient devenir une équipe offensive ? En effet, c’est bien une équipe qui se repose sur son attaque que l’on voit. Et qui aurait deviner le retour des « Kardiac Kids » à Cleveland ? Personne, pourtant, l’écart total des 4 matchs de Cleveland est de… 8 points.
Big Ben contrôle le tempo de son attaque et il le fait toujours de bonne manière (68%/1365y/7TD/2INT). Le problème reste que sa ligne est toujours aussi friable (15 sacks encaissés); Jabaal Sheard et Paul Kruger vont sûrement en profiter. Au sol, Pittsburgh a enfin son coureur, Le’Veon Bell (87c/460y/1TD + 228y dans les airs) qui perfore toute les défenses qu’il rencontre; et il ne faut pas oublier LeGarett Blount qui a scoré déjà deux fois. Et il se trouve que la défense contre la course des Browns est la 29e de la ligue, alors il faut que Karlos Dansby trouve de l’aide chez ses LBs.
Dans les airs, comment ne pas nommer Antonio Brown (34c/511y/5TD) qui devra être très bien surveillé, mais il ne faut pas oublier le TE Heath Miller (24c/243y/1TD). Même si Donte Whitner a apporté à cette unité, la secondary reste aussi friable que le reste de la défense de Cleveland qui risque de souffrir entre Brown et Bell.
L’attaque de Cleveland a changé de visage : elle ne perd que peu de ballons à l’image du QB, Brian Hoyer (62%/1007y/6TD/1INT); ce dernier pose son jeu quand il le faut comme le montre le plus gros comeback réalisé à l’extérieur en NFL à Tennessee. Attention cependant, car le front-7 des Steelers n’est pas aussi rouillé que l’on peut le croire et… ah, le rookie Ryan Shazier est out pour le match… bon, elle est un peu vieille, mais elle tourne à l’image de Cameron Heyward, Jarvis Jones et Jason Worilds qui ont chacun deux sacks. Si la pression est trop forte, Hoyer pourra se reposer sur la quatrième attaque au sol du pays menée par les rookies Terrance West et Isaiah Crowell (87c/395y/5TD), ainsi que le titulaire en début de saison, Ben Tate (22c/122y la semaine dernière).
Lawrence Timmons devra donc veiller au grain toute la soirée pour ne pas que les trois RBs trouvent une faille, mais il semble bien seul pour le coup. Dans les airs, le corps de receveurs semble de bonne qualité, mais on attend toujours plus de la part du TE Jordan Cameron. Cortez Allen est un excellent CB et son unité, même si elle n’est pas la meilleure du pays, reste de bonne facture.
Les Browns semblent avoir leur mot à dire, même si la défense va très probablement se faire écraser. Pour les Steelers, c’est assez simple, ne pas commencer à se dire que ça va être tranquille avec la défense en carton de Cleveland, parce que l’attaque est capable de miracles.
Green Bay Packers (3-2) @ Miami Dolphins (2-2)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Sun Life Stadium |
| Titre | Pour des confirmations … |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Après leur victoire à Londres et une semaine de récupération, les Dolphins vont recevoir les Packers avec l’intention de confirmer cette victoire face à une équipe d’un tout autre calibre que leur dernier adversaire. Du côté des Packers, l’écrasante victoire sur un rival de NFC North ne doit pas cacher des lacunes dans le jeu offensif comme en témoigne le décalage dans leurs classements NFL, 7ème en points marqués mais au-delà de la 18ème place pour tout le reste. Pour les deux équipes il s’agit désormais de confirmer et capitaliser pour rester au contact des leaders de leurs divisions respectives.
Honneur au carton de la semaine dernière et donc aux Packers et à tout seigneur tout honneur, parlons un peu de monsieur Aaron Rodgers. Véritable métronome, poumon et signal de détresse de son équipe, il suffit de voir son rendement pour savoir si celle-ci a gagné ou pas. Un rating de 114.8 après 5 matchs, seconde meilleure moyenne chez les QBs starters, déjà cela impose le respect et la crainte. Le monsieur n’a qu’une seule interception à déplorer contre déjà 12 TDs et quand il ne marque pas plus d’un TD par match, celui-ci est perdu. Face à lui, la défense contre la passe des Dolphins sait donc à quoi s’attendre : soit elle réussi sa mission et arrive à limiter le monsieur dans ses actions, soit le match sera extrêmement compliqué à gagner.
Autant dire que cette défense a la pression et qu’il va falloir qu’elle la répercute sur une ligne fort heureusement relativement permissive qui fait de Rodgers l’un des QBs les plus mis au sol de la ligue. Menée par un Jelani Jenkins tonitruant et ses valeurs sûres Olivier Vernon, Cameron Wake ou Randy Starks, elle devra néanmoins se passer du DE Derrick Shelby qui vient d’être suspendu par la franchise jusqu’à nouvel ordre suite à ses démélés avec la justice. Faire déjouer Rodgers pour qu’il ne trouve pas ses cibles, Randall Cobb et Jordy Nelson en tête, ne sera pas aisé et il sera encore moins facile pour une défense qui a seulement réalisé 3 interceptions et toutes sur le dernier match … à moins qu’elle ne confirme là encore. Si le jeu de passe de Green-Bay venait à être bloqué, la franchise attendrait la confirmation de la performance du RB Eddie Lacy lors du dernier match, plus en accord avec ce que l’on peut attendre du joueur jusque là en deçà de la promesse de sa première saison. Véritable bulldozer, ce dernier possède de superbes atouts pour aider son équipe.
De l’autre côté se présente un QB de troisième année dont les fans de Miami aimeraient bien voir la confirmation de son talent. Car si Ryan Tannehill montre régulièrement de forts belles choses, ses matchs dans leur ensemble et ses statistiques surtout nous laissent encore sur notre faim : toujours trop d’interceptions, même si sur ce point il y a de l’amélioration en cours; par contre, il réussit encore trop peu de jeux « décisifs » et de TDs. De l’autre côté de la trajectoire de la balle, cela se traduit par de bonnes statistiques en terme de yards gagnés pour Mike Wallace, Brian Hartline, Charles Clay ou Jarvis Landry mais avec trop peu de TDs. Si l’on rajoute à ça une ligne qui a laissé son QB être sacké 9 fois en 4 matchs, face à une des meilleures défenses contre la passe qui a notamment déjà mis 12 fois le QB adverse à terre et intercepté 7 fois le cuir, nul doute que l’offense des Dolphins va devoir élever le niveau pour s’en sortir.
Chez les Packers, Clay Matthews, même moins percutant, est toujours là pour faire le boulot et avec des coéquipiers comme Mike Daniels, Nick Perry ou bien le super vétéran Julius Peppers, la pression va se ressentir du côté de Miami. Pour délester Tannehill d’un peu du fardeau de cette défense, les Dolphins pourront s’appuyer sur un jeu au sol intéressant avec un Lamar Miller (faites le compte de tous les 3ème année cités) qui s’affirme de plus en plus et surtout le probable retour de Knowshon Moreno dont l’influence lors du premier match de la saison (et avant sa blessure lors du second) avait été décisive. Ce jeu au sol aura une double importance pour Miami car il s’agira effectivement de soulager un jeu de passe qui sera certainement sous pression mais aussi d’aller mettre en défaut la pire des défenses contre la course de le NFL et d’en profiter pour compenser.
Si je devais schématiser grossièrement, je dirais que plus que lors d’un match entre QBs (pour l’instant il n’y a pas de match du tout), la décision se fera dans un match à distance entre le jeu de passe de Green Bay et le jeu au sol de Miami. Celui qui saura mettre le plus à mal la défense qui lui sera opposée aura de fortes chances de sortir vainqueur du match. Il s’agit d’un vrai test pour les Dolphins face à une franchise parfois fragile (et je ne parle pas que de nombre de blessés) mais dont le talent est toujours présent et prompt à se manifester. Pour les Packers nous pouvons aussi parler d’un test intéressant face à une des meilleures équipes dans le jeu au sol ce qui constitue l’un de ses points faibles. Laquelle de ses deux franchises saura sortir vainqueur de ce duel et … confirmer ?
San Diego Chargers (4-1) @ Oakland Raiders (0-4)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Octobre, 22:05 |
| Lieu | O.co Coliseum |
| Titre | Peuvent-ils stopper Rivers ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Premier match intra-AFC West de la saison pour les deux équipes rivales et on se demande bien si les Raiders parviendront à inquiéter les Chargers.
Cela fait 12 ans que les Chargers n’ont pas commencé une saison à cinq victoires et une défaite, et ils voudraient bien mettre fin à cette série. Si cela arrive, on sait très bien grâce à qui c’est en partie dû : Philip Rivers n’a jamais été aussi bon que depuis sa dernière saison, et il continue de montrer tout son talent… on peut même légitimement le considérer comme le meilleur Quarterback cette saison ainsi que prétendant principal au titre de MVP. Il est bien aidé par une escouade de receveurs assez bonne et équilibrée mais aussi par ses deux Tight Ends Antonio Gates et Ladarius Green; bien qu’ils ont l’air de se partager les matchs et de ne jamais vraiment briller en même temps afin de décontenancer la défense adverse. S’il y a un vrai problème avec l’attaque des Chargers, ce sont les blessures : l’équipe en est déjà à son troisième Centre et Running Back; néanmoins, pour ce dernier point, une lueur d’espoir nommée Branden Oliver a ravi les fans de San Diego avec sa prestation contre les Jets.
Défensivement, il n’y a rien à dire tant elle est passée de l’une des pires la saison passée à l’une des meilleures de la NFL. La signature de Brandon Flowers prouve de match en match qu’elle fut un coup de génie tant il excelle dans le schéma défensif de John Pagano. Bon pass-rush, bonne couverture de passes et bon jeu contre la course bref, les Chargers ont l’air parés pour continuer une belle saison.
Pour les Raiders, c’est un peu plus difficile car l’attaque est carrément considérée comme la pire de la ligue, même si elle va pouvoir bénéficier du retour de son QB rookie Derek Carr. Le jeune frère de David réalise pour l’instant une saison assez compliquée mais pas non plus catastrophique; certes on en attendait un peu plus de lui mais il n’a pas affronté que les défenses les plus gentillettes de la ligue non plus. L’arrivée du Wide Receiver James Jones a fait du bien car il est clairement le meilleur de l’équipe, et il est devenue la cible préférée des QB de l’équipe; ceci dit, il ne faut tout de même pas sous-estimer le reste de l’escouade qui est à mon sens un peu sous-côté. Elle contient certains joueurs comme Andre Holmes qui peut faire la différence mais qui est malheureusement assez inconsistant; de plus, l’équipe va devoir faire une partie de la saison sans l’un de ses meilleurs receveurs, Rod Streater qui s’est fracturé le pied. Le running game des Raiders est un peu à la ramasse alors qu’on aurait pu croire à tout l’inverse avec deux bons Running Backs comme Darren McFadden et Maurice Jones-Drew; mais au final, ce dernier a passé plus de temps blessé que sur les terrains, et lorsqu’il jouait il ne montrait rien de spécial – McFadden fait lui aussi une saison très discrète.
L’équipe d’Oakland n’est pas mauvaise en défense contre la passe ne laissant qu’en moyenne 207 yards par matchs mais on ne peut pas être aussi positif sur la défense contre la course. Elle est l’une des pires et s’est laissée marcher dessus tout le long de la saison sauf contre les Patriots; elle pourrait très bien prendre l’eau contre les Bolts si Oliver réitère une performance aussi bonne que la semaine dernière.
Objectivement, on voit mal les Raiders parvenir à vaincre les Chargers qui sont dans une forme exceptionnelle mais lors de rivalités comme celle-ci, les surprises peuvent toujours arriver.
Chicago Bears (2-3) @ Atlanta Falcons (2-3)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Octobre, 22:25 |
| Lieu | Georgia Dome |
| Titre | Duel des décevants |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Bears vont se déplacer à Atlanta y affronter les Falcons qui sont dans la même situation qu’eux : un début de saison médiocre qui mène à un record de 2-3.
Jay Cutler est fidèle à lui même, toujours très talentueux mais commettant quelques erreurs assez embêtantes. Si l’on essaie de deviner le joueur avec le plus de réceptions dans l’équipe, on pense tout de suite à Brandon Marshall ou Alshon Jeffery, eh bien non : c’est le Running Back Matt Forte avec ses 33 réceptions, montrant qu’il est aussi bien une menace au sol et à la passe. Derrière lui vient Martellus Bennett aka Black Unicorn (ne cherchez pas ce surnom vient de lui) qui réalise une grosse saison avec ses 312 yards et ses 4 touchdowns. Seulement ensuite arrive le fameux duo de receveurs qui est aussi en forme : même si Marshall n’est qu’à 19 réceptions il est déjà à 5 touchdowns. Forte fait une saison assez timide au sol, n’ayant encore inscrit aucun touchdown, mais il se révèle au final assez important pour Cutler à la passe avec ses 299 yards et un touchdown.
La défense est assez équilibrée et se débrouille assez bien contre la passe et la course malgré les problèmes qu’ils ont eu contre Cam Newton; et encore, heureusement pour eux que le QB n’a pas été aidé par les drops de ses receveurs sinon la défaite aurait pu être plus salée. Les Bears ont l’air d’avoir fait l’un des meilleurs choix de cette dernière Draft en la personne de Kyle Fuller qui nous fait une très belle saison pour l’instant.
Les Falcons déçoivent un peu aussi cette saison après leur départ en trombe dès le premier match. Le problème avec Matt Ryan c’est son inconstance et ses performances assez médiocres dans les matchs les plus difficiles et importants. C’est vrai qu’il n’est pas aidé par sa ligne offensive décimée par les blessures; c’est un gâchis quand on voit ses receveurs Julio Jones et Roddy White, surement l’un des meilleurs duos de la ligue avec celui de leurs adversaires du jour. Jones s’affirme de plus en plus et ses 40 réceptions pour 552 yards et 3 touchdowns montrent bien qu’il fait partie de l’élite de la ligue; il a plus du double de réceptions que le deuxième joueur le plus visé par Ryan, White (16c/213y/2TD), qui prouve qu’à 32 ans il n’est pas encore près de la retraite. Le jeu au sol n’est pas exceptionnel mais il est assez efficace : Jacquizz Rodgers et Steven Jackson ont trouvé trois fois la endzone. Mais le RB le plus surprenant de l’équipe c’est Antone Smith qui pourrait bien gagner plus de snaps petit à petit grâce à ses belles stats : 11 courses, 121 yards et deux touchdowns c’est plutot pas mal pour un 4th string.
Défensivement, ce n’est toujours pas ça à Atlanta. La défense a vraiment du mal que ce soir à la passe comme à la course et cela handicape grandement l’équipe. Ses grosses moyennes de 407 yards encaissés par matchs à la passe et 147 à la course sont assez moches et montrent à quel point la défense est à la ramasse. C’est rare qu’une équipe arrive loin sans défense et ce n’est pas comme si l’attaque était parfaite non plus; du coup, l’équipe se fait trucider contre des équipes à grosse attaque ou défense. Si leur escouade défensive n’arrive pas à stopper le jeu aérien, la soirée risque d’être sacrément longue.
On va surement voir un match équilibré entre deux équipes qui boxent dans la même catégorie et ce sera aussi une belle affiche entre les deux meilleurs duos de receveurs de la ligue. Enfin, ce sera le premier match de Devin Hester contre son ancienne équipe.
Dallas Cowboys (4-1) @ Seattle Seahawks (3-1)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Octobre, 22:25 |
| Lieu | CenturyLink Field |
| Titre | Le top niveau au sol |
| Prévision Météo | Couvert |
C’est simple, ce match mettra aux prises les 2 meilleures attaques à la course de la NFL. Les Dallas Cowboys comptent dans leur rang le meilleur RB (niveau statistique) de cette saison tandis que les Seattle Seahawks ont 1 QB très mobile et 1 RB toujours aussi excellent pour mener leur attaque. La meilleure défense devrait l’emporter…
Les Cowboys sont presque méconnaissables tant leur domination offensive fait des merveilles jusqu’à présent. Derrière une O-Line très bonne (notamment Tyron Smith), Tony Romo réussit un joli début de saison avec un taux de précision très haut (+ de 69%). Il faut dire que les armes offensives ne manquent pas du côté de Dallas et seulement 2 de ses receveurs se partagent les TDs (4 pour Dez Bryant, 5 pour Terrance Williams). Avec en plus un Jason Witten toujours aussi important (14 first down gagnés), l’attaque aérienne bat son plein. Et pourtant, ce n’est pas dans ce secteur que les Cowboys sont les plus impressionnants mais bien à la course où DeMarco Murray règne aisément au sol (5 matchs sur 5 à + de 100y pour 5 TDs). Si le joueur parvient à régler son problème de fumble (4 perdus déjà !), c’est un vrai monstre sans faille que les Cowboys auront.
La défense ne pouvait pas faire pire que l’an passé, et elle le démontre. Certes, on est encore loin d’une défense top-10 mais l’équipe est plutôt équilibrée malgré la perte de plusieurs joueurs. Rolando McClain arrive un peu par magie mais confirme les espérances de Dallas et sera le leader de cette défense en l’absence du très bon Bruce Carter. Le souci pourrait venir du pass-rush (seulement 5 sacks) où aucun joueur ne semble avoir l’impact d’un DeMarcus Ware. La secondary connaît des hauts et des bas mais dispose de joueurs pouvant créer des pertes de balle à tout moment comme Brandon Carr. Un secteur qui serait grandement amélioré avec plus de pression sur le QB adverse…
Les Seahawks ont eux la meilleure attaque au sol ET la meilleure défense contre la course. Autant dire que les points faibles de l’équipe ne sont pas légion car même le secteur censé être « moins bon » (30ème de NFL en yards à la passe) reste au final excellent. Cela s’explique par un Russell Wilson très bon qui n’a pas besoin de lancer 10 TDs par match pour + de 400y pour faire gagner son équipe (8 TDs lancés quand même pour + de 70% de précision). Aucun joueur ne se démarque vraiment dans les airs (4 à + de 100y reçus) mais si Percy Harvin ne voit pas ses TDs annulés, il reste la menace principale. Marshawn Lynch mènera son équipe au sol et ne devrait pas avoir trop de mal à continuer ses habitudes (4,4y par course). Avec en plus une nouvelle arme à sa panoplie (3 TDs reçus), le joueur serait un vrai poison qu’il faudra surveiller de près.
La défense est donc incroyable contre la course grâce à un front-7 équilibré où aucune star ne sort du lot mais où tous les joueurs se donnent à fond et ont le talent nécessaire pour faire mal. Michael Bennett comptabilise la moitié des sacks de son équipe (3) tandis que Bobby Wagner apparaît comme un des meilleurs MLB de NFL. La secondary sera une nouvelle fois mise à l’épreuve sur ce match et la possible absence de Kam Chancellor ne devrait pas aider sa cause. Il faudra alors que Richard Sherman se réveille et arrête de parler s’il veut aider plus que cela son équipe.
Les Seahawks semblent faits pour gêner les Cowboys tant leur défense contre parfaitement les forces adverses. Avec en plus l’appui du public, on devrait commencer à voir les limites de Dallas et notamment de Romo. Cependant, si les Cowboys réussissent à mettre à mal la défense contre la course, des ouvertures aériennes arriveront rapidement. Un joli match a priori.
Washington Redskins (1-4) @ Arizona Cardinals (3-1)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Octobre, 22:25 |
| Lieu | University of Phoenix Stadium |
| Titre | La logique va-t-elle être respectée ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Grand écart alphabétique entre la première équipe (Arizona) et la dernière (Washington), mais ce n’est pas le seul; en effet, c’est aussi le grand écart des résultats. Les Redskins patinent sévèrement depuis le début de la saison, leur seule victoire étant arrivée contre les Jaguars qui n’ont pas encore remporté un match. En face, les Cardinals ont fait un démarrage parfait, avec pour seul accroc d’avoir perdu contre les finalistes du Super Bowl à l’extérieur sans leur QB titulaire et en perdant plusieurs défenseurs majeurs.
Kirk Cousins va de nouveau devoir démarrer à la place de RGIII face à une défense d’Arizona qui devrait commencer à payer l’absence de ses meilleurs joueurs. L’escouade a déjà perdu Daryl Washington et Darnell Dockett avant la saison, mais elle a tenu bon. Puis ce fut le tour de John Abraham, ce qui a sévèrement réduit l’impact du pass-rush (4 sacks seulement). Et maintenant, ils ont perdu Calais Campbell (au moins pour ce match) et Matt Shaughnessy (IR avec retour), et tout le monde sait l’importance que peut avoir Campbell dans le front-7. Malgré les arrivées de Tommy Kelly ou Isaac Sopoaga, on risque de voir la différence au sol et dans le pass-rush sans l’homme dont le prénom est basée sur une ville française.
Néanmoins, ça ne devrait pas pousser Todd Bowles à appeler moins de blitz, donc ce n’est qu’un répit temporaire pour l’OL des Redskins qui comprend de très bons éléments (Trent Williams) et des moins bons (Tyler Polumbus). Alfred Morris, Roy Helu et Darren Young auront leur part à jouer pour soulager Cousins de la pression et gagner des yards pour tester si la défense menée par l’excellent Larry Foote reste très bonne contre la course. Sinon, un petit duel DeSean Jackson et Pierre Garçon contre Patrick Peterson et Antonio Cromartie, ça vous dit ? Cela nous promet une belle foire d’empoignes dans l’arrière-garde entre deux receveurs explosifs et deux Cornerbacks de talent. Cependant, cette opposition pourrait être réglée par le retour d’un autre joueur : le TE Jordan Reed devrait enfin revenir sur la pelouse, et il pourrait aider les Reds à avancer.
En repensant à l’intro, je note que, comme par hasard, les Cardinals ont perdu quand Drew Stanton est sorti sur commotion. Coïncidence ? JE N’Y CROIS PAS UNE SECONDE. Blague à part, le QB a fait un intérim sympathique en l’absence d’un Carson Palmer qui, surprise du jour, devrait faire son grand retour pour ce match; on peut néanmoins se poser la question de ce problème nerveux et de la possibilité de son retour au premier gros choc. D’ailleurs, Jason Hatcher, Chris Baker ou Ryan Kerrigan ne se priveront pas de délivrer ce choc eux-mêmes; en effet, même si le pass-rush des Redskins est un peu éteint à part ce match de furieux contre Jacksonville (10 des 14 sacks), l’OL des Cardinals est loin d’être forcément rassurante. Des joueurs comme Brian Orakpo doivent en profiter pour faire plus et apporter la pression sur Palmer.
Un autre matchup dans lequel la défense des Reds semble avoir un avantage est le jeu au sol : là non plus l’OL est loin d’apporter satisfaction, ce qui se répercute sur les performances de Andre Ellington et Jonathan Dwyer, alors qu’en face l’escouade se tient bien avec Keenan Robinson et Perry Riley en ILB. Il faudra absolument que les visiteurs continuent cela car le duel dans les airs n’est pas à leur avantage : si les Cards manquent un peu d’Andre Roberts et d’un vrai Tight End, Larry Fitzgerald et Michael Floyd sont suffisants pour faire souffrir une arrière-garde poreuse. Si on rajoute que le meilleur d’entre eux, Ryan Clark, n’est pas sûr de jouer le match, il n’y a rien de vraiment rassurant pour Washington au niveau aérien. Il faut vraiment que le front-7 fasse son travail dans le pass-rush et la défense contre la course.
C’est donc une équipe des Cardinals diminuée défensivement qui reçoit aujourd’hui, et même si on a un grand écart au niveau des records, le match n’est pas forcément aussi déséquilibré qu’il n’y paraît. Tout va reposer sur le comportement de la DL des Cardinals sans Campbell, et de l’autre côté la capacité des Redskins à forcer le match sur le bras de Palmer et l’espoir que l’arrière-garde réponde. Arizona est légèrement favori, mais la rencontre pourrait tourner de pas mal de façons différentes.
New York Giants (3-2) @ Philadelphia Eagles (4-1)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Lundi 13 Octobre, 02:30 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | Combat de coqs en NFC East |
| Prévision Météo | Nuageux |
Quoi de mieux qu’une bonne rivalité qui a commencé avant le match pour un SNF ? Certains joueurs des New York Giants ont mis en avant le fait que les Philadelphia Eagles ont gagné tous leurs matchs difficilement. Le comble est que les Giants ont eux seulement gagné les matchs face à de faibles oppositions et ont perdu dès que le niveau s’élevait. Alors, qui aura raison à la fin du match ?
Les Giants abordent ce match plutôt confiants suite à leur belle série en cours (3 victoires) durant laquelle on a eu l’impression de retrouver un très bon Eli Manning (9 TDs dont 1 à la course, 1 seule interception), précis et trouvant parfaitement ses receveurs. Des receveurs où le retour en forme de Manning concorde avec le retour au premier plan de Victor Cruz (321y, 1 TD) et où le TE Larry Donnell est un peu venu d’ailleurs pour devenir une vraie menace en redzone (4 TDs). Le jeu au sol de New York a aussi été revigoré par l’arrivée de Rashad Jennings. Malheureusement pour eux, le joueur est d’ores et déjà out pour le match et c’est le rookie Andre Williams, qui a montré de jolies choses (2 TDs), qui prendra le rôle de RB #1. Une occasion en or de mettre le doute dans les têtes des coachs.
Défensivement, les Giants sont métamorphosés et semblent en mesure de créer des turnover à tout moment. Avec un passrush retrouvé (10 sacks dont 2,5 pour Johnathan Hankins) et qui est capable de pousser les QB à la faute (4 passes défendues par Jason Pierre-Paul), c’est bien la secondary qui en profite grandement (10 interceptions), bien aidée par ses 2 CBs : Dominique Rodgers-Cromartie (7 passes défendues, 1 int) et Prince Amukamara (9 passes défendues, 2 int). De quoi apporter le danger à tout moment.
Pour les Eagles, les victoires s’enchaînent (sauf un petit accroc) et pourtant, ce n’est pas vraiment grâce à leur attaque. Nick Foles a du mal à confirmer sa bonne saison passée et n’est plus aussi précis qu’auparavant (59% de taux de complétion). Certes, il reçoit plus de pressions car son O-Line est décimée mais cela reste bien moins que d’autres QBs. Pourtant, Jeremy Maclin est parfaitement revenu de blessure (429y, 4 TDs) et Zach Ertz offre une solution de rechange intéressante (14 first down glanés). Alors si en plus LeSean McCoy devient mauvais (2,9y par course, 1 seul TD), on se demande bien comment les Eagles ont pu gagner 4 matchs. La première explication est simple : Darren Sproles. Le joueur est arrivé à point nommé et enchaîne les gros gains à la course (2 TDs de + 20y); de plus il est un vrai poison au Punt Return (16y en moyenne dont 1 TD de 82y). Le petit ajout parfait.
Alors si en plus, la défense se transforme en monstre à turnover (3 int, 5 FR), cela suffit à faire gagner l’équipe. L’arrivée de Malcolm Jenkins dans la secondary pouvait laisser perplexe mais le joueur s’est révélé être ce qu’il manquait aux Eagles (5 passes défendues, 3 int, 1 TD). Bradley Fletcher aidant aussi pas mal la secondary (8 passes défendues), cette dernière, bien que laissant trop de yards (29ème de NFL) est capable à tout moment de rendre la balle à son attaque. Le front-7 connaît lui aussi quelques difficultés à bloquer les courses et l’absence de Mychal Kendricks ajoutée au doute concernant le meilleur plaqueur (33 plaquages) de l’équipe DeMeco Ryans pourrait encore plus craquer face aux courses adverses. Le passrush semble cependant bien mieux et Trent Cole mène d’une main de maître (2,5 sacks, 3 FF) ce groupe talentueux (11 sacks et 7 FF). De quoi là aussi créer des turnovers.
Les Eagles vont être mis à rude épreuve face à leur public et il se pourrait que leur victoire se joue encore à rien, grâce à une ST excellente. Si les Giants, et Eli en premier, parviennent à éviter les erreurs et jouent comme ils le font depuis quelques matchs, il se pourrait bien qu’ils contrarient fortement les plans des Eagles de garder la 1ère place de la division.