Gameday : Matchs du Dimanche Week 5
Sommaire
Chicago Bears @ Carolina Panthers
Cleveland Browns @ Tennessee Titans
Saint-Louis Rams @ Philadelphia Eagles
Atlanta Falcons @ New York Giants
Tampa Bay Buccaneers @ New Orleans Saints
Houston Texans @ Dallas Cowboys
Buffalo Bills @ Detroit Lions
Baltimore Ravens @ Indianapolis Colts
Pittsburgh Steelers @ Jacksonville Jaguars
Arizona Cardinals @ Denver Broncos
Kansas City Chiefs @ San Francisco 49ers
New York Jets @ San Diego Chargers
Cincinnati Bengals @ New England Patriots
Chicago Bears (2-2) @ Carolina Panthers (2-2)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Bank Of America Stadium |
| Titre | Ne pas passer en négatif |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Les deux équipes sortent d’un match plus que compliqué la semaine dernière où elles ont encaissé 38 points. Elles doivent donc se reprendre dans ce duel de la NFC pour ne pas avoir un record négatif après 5 semaines; les Panthers risqueraient de voir les Falcons leur prendre la première place, alors que les Bears pourraient voir les Lions prendre deux victoires d’avance.
Disons-le de suite, même si les Bears ont subi la loi des Packers à Soldier Field, ils arrivent quand même à Charlotte avec plus de certitudes que leurs adversaires du jour. Certes, Jay Cutler a lancé deux interceptions, mais il a fait un sérieux début de saison, et Green Bay est sa kryptonite. Il y a une chance pour qu’il retrouve enfin un Brandon Marshall à l’entraînement, Alshon Jeffery n’a pas disparu, et Martellus Bennett a prouvé qu’il peut se charger du boulot quand les deux autres vont un peu moins bien. Cela risque d’être important contre une arrière-garde des Cats qui peut faire de bonnes choses grâce aux arrivants Antoine Cason ou Thomas DeCoud mais qui a déjà prouvé qu’elle est friable.
La ligne offensive continue de bien jouer sans Roberto Garza et Matt Slauson; Michael Ola est une vraie belle surprise alors que Brian de la Puente confirme son talent que ce soit en protection de passe ou au sol. En face d’eux, la DL des Panthers continue de savoir mettre la pression, mais le total de sacks est moins impressionnant que l’année dernière avec seulement 8 (Mario Addison en a 3.5). Mais surtout, ce qui surprend à Carolina, c’est le manque d’impact de la défense contre la course récemment, et vu la renaissance de Matt Forte la semaine dernière ça va être un duel à surveiller. Les Panthers ne peuvent pas laisser Forte gambader librement sinon le match risque d’être injouable pour eux vu le niveau auquel joue la défense actuellement. Pour cela il faut que les tauliers comme Charles Johnson (transparent), Luke Kuechly et Thomas Davis (moins efficaces) se refassent une santé.
Qui sera aligné en coureur à Carolina ? C’est la question à 100000$ car la position continue de voir les blessures s’enchaîner. Avec DeAngelo Williams out, Jonathan Stewart sur une jambe et demi et Fozzy Whittaker à court d’entraînement, l’équipe a été obligée de signer Chris Ogbonnaya et de demander au vendeur de hot-dogs devant le stade de se tenir prêt au cas où. Et si ça ne suffisait pas, les coureurs en questions devront officier derrière une ligne offensive plus que suspecte surtout aux postes de Tackle avec le duo terrible Byron Bell – Nate Chandler. Elle va devoir affronter Lamarr Houston, Stephen Paea, Willie Young, Lance Briggs (mais pas Shea McClellin qui est forfait); bref, il est plus qu’incertain que le jeu au sol soit une des forces des Panthers dans ce match.
Alors quid du jeu de passe ? Eh bien c’est un peu plus flou : certes la ligne est également catastrophique en protection de passe, mais le pass-rush des Bears a démontré la semaine dernière avoir un cruel besoin de Jared Allen et Jeremiah Ratliff… du coup on se demande un peu comment va tourner la confrontation : Ratliff devrait revenir mais Allen reste un point d’interrogation avec sa pneumonie. Cela pourrait déterminer si Cam Newton va passer une bonne ou une mauvaise soirée, et ceci même s’il a toujours son fidèle Greg Olsen (ancien Bear) et un Kelvin Benjamin qui s’installe dans son rôle de playmaker. Tim Jennings et Kyle Fuller ont certes eu beaucoup de mal contre les Packers, mais on ne parle pas des deux mêmes attaques. Sinon dans la petite blagounette du jour, Jerry Angelo a dit qu’il regrettait d’avoir laissé partir Olsen à Carolina; le problème, c’est qu’on n’avait pas attendu aujourd’hui (mais juste dix secondes après la nouvelle en 2011) pour savoir que c’était une bêtise.
Alors, on vote qui ? Le pass-rush des deux côtés fera la différence : s’il marche du côté de Carolina, il peut forcer Cutler à faire des erreurs, mais à condition qu’il stoppe Forte au sol; s’il marche côté Bears, ça risque d’être la panique pour Cam. La défense reste plus efficace chez les locaux que chez les visiteurs, alors qu’en attaque c’est l’inverse. Casse-pied, hein ? Chicago arrivera plus facilement à un équilibre dans le jeu offensif, mais il faut que sa défense se réveille, et c’est là toute la question.
Cleveland Browns (1-2) @ Tennessee Titans (1-3)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Octobre, 19:00 |
| Lieu | LP Field |
| Titre | Deux franchises qui ont besoin d’un victoire |
| Prévision Météo | Partiellement couvert |
Trois défaites d’affilée avec plus de 66 points d’écart sur les trois matchs : pas de doute, les Titans se doivent de gagner chez eux pour se rassurer. Mais les Browns se sont améliorés depuis la saison dernière, et ils peuvent prétendre à la victoire.
Les Browns comptent sur Brian Hoyer pour mener l’attaque, et le QB fait ce qu’il peut avec ce qu’il a; il n’a encore donné aucun ballon aux défenses, ce qui est un bon point. Son OL va devoir tenir le choc contre une DLine adverse qui a de quoi inquiéter avec Jurrell Casey et Ropati Pitoitua qui font un gros travail. Cleveland peut compter sur le retour du RB titulaire de la franchise, Ben Tate qui a manqué les deux derniers matchs pour une blessure; il sera accompagné du rookie Terrance West et du non-drafté Isaiah Crowell qui ont fait du bon boulot en l’absence de Tate.
Ce sera donc la tâche de Wesley Woodyard d’arrêter ce running game qui s’appuie sur un bon trio de RBs. Dans les airs, seuls Andrew Hawkins et Miles Austin sont au-dessus de 100 yards en 3 matchs, ce qui fait peu; on peut néanmoins mettre ça aussi sur le compte des absences de Josh Gordon suspendu et Jordan Cameron souvent blessé. Mais ce qui n’arrange pas les affaires, c’est que la secondary des Titans est dans les 10 meilleures du pays : Jason McCourty est vraiment un CB de haut niveau et Hoyer devra se méfier de lui.
Dans l’autre opposition du match, Jake Locker ne rassure personne, voire inquiète au point de mettre Charlie Whitehurst en titulaire contre les Colts. Le souci, c’est que ce dernier n’a rien pu faire et que le rookie Zach Mettenberg n’est pas encore prêt à jouer en NFL. Du coup, Paul Kruger et Jabaal Sheard comptent bien en profiter pour déstabiliser encore un peu plus les QB adverses. Sur le jeu au sol, les Titans ont des armes avec Shonn Greene et Bishop Sankey qui font ce qu’ils peuvent pour aider le QB sur le terrain. La défense au sol des Browns n’est pas exceptionnelle, mais Karlos Dansby reste une grande menace pour l’équipe adverse dans ce secteur du jeu.
Dans les airs, la meilleure cible est le TE Delanie Walker (2e TE en yards de la ligue); ce n’est pas que le reste du corps de WRs soit transparent, mais Kendall Wright et Justin Hunter aurait besoin d’un meilleur QB, à mon avis. Ils devront faire face à une secondary pas vraiment transcendante, même si Tashaun Gipson est déjà à deux interceptions en trois matchs.
Dans un match assez ouvert au final, les Titans ne partent pas favoris à cause de leur manque au poste de QB. Les Browns devront faire tout de même à la défense des Titans particulièrement la DLine et la secondary ainsi qu’au corps de WRs de l’autre côté du ballon.
Saint-Louis Rams (1-2) @ Philadelphia Eagles (3-1)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | Attaque(s) à la relance ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
La semaine dernière a révélé que les Eagles n’étaient pas invincibles, que la philosophie de jeu offensive de Chip Kelly avait des limites. Mais face à eux ils avaient une franchise d’un autre calibre que celle qui se présente : les Rams sont en effet à la peine en ce début de saison avec un match d’ouverture catastrophique en guise de témoin. Nous avons tout de même pu constater du mieux, dans le jeu et dans le résultat, et sans un 3ème quart-temps inexistant ils auraient pu remporter leur match contre Dallas et venir à ce match avec une fiche de 2-1 et non l’inverse.
Premier point, Austin Davis a été confirmé au poste de starter pour le moment (le choix de la jeunesse et qui sait s’offrir une alternative à Sam Bradford pour la saison prochaine ?). C’est donc lui et ses statistiques intéressantes sur les deux derniers matchs qui va aller provoquer une défense à la peine dans tous les secteurs de jeu. Ses armes : les WRs Brian Quick qui s’impose et Kenny Britt qui s’est réveillé contre Dallas, les TEs Jared Cook le gagneur de yards et Lance Kendricks le marqueur de TD; ils vont tout faire pour s’opposer à une défense poreuse mais pas sans atouts. Comme les 4 sacks infligés la semaine dernière peuvent en témoigner, il ne faut pas lui laisser trop de temps et d’espace sous peine d’être sanctionné immédiatement. Le point faible de la défense contre la passe reste toujours les turnovers avec le seul Malcolm Jenkins qui s’illustre avec ses interceptions. Par contre, contre la course, les Eagles ont de bonnes armes à commencer par Bennie Logan le NT; ils ne devraient pas trop souffrir d’affronter des Zac Stacy et Benny Cunningham trop peu prolifiques.
De l’autre côté, c’est l’une des meilleures attaques qui arrive, ou tout du moins l’une des plus explosives. Certes son running game est un peu déficient en terme de yards gagnés, mais c’est un trompe l’œil car les Darren Sproles et LeSean McCoy peuvent être utilisés de bien des manières : comme cibles pour un Nick Foles dont le dernier match est à oublier, ils complètent parfaitement l’armada des Jeremy Maclin, Jordan Matthews, Riley Cooper, Zach Ertz (tous à plus de 10 réceptions). Cela fait donc beaucoup de cibles et beaucoup d’options, ce qui complique la tache de la défense des Rams. Fort heureusement pour elle, celle-ci est intéressante contre la passe et cela devrait nous donner un beau match à ce niveau. James Laurinaitis et Alec Ogletree sont les fers de lance d’une défense qui inflige beaucoup trop peu de sacks (1 seul en 3 matchs !), trop peu d’interceptions (2), mais qui limite énormément les yards concédés. C’est quasiment l’arme ultime contre Philadelphie … si ceux-ci n’étaient pas si versatiles. Car même sans des statistiques affolantes, le jeu au sol peut apporter de belles solutions face à une défense qui concède dans cette catégorie beaucoup de terrain.
Après leur défaite de la semaine dernière, les Eagles vont avoir à coeur de se reprendre face à une équipe que l’on sait en difficulté. De l’autre côté Davis va sans doute tenter de prouver qu’il peut être une alternative efficace à Bradford sur le long terme et il sait que de l’autre côté il peut compter sur une défense qui concède peu. Le match devrait se jouer dans la capacité du système Kelly à surpasser une défense pas assez homogène. Dans le cas contraire, les Rams auront leur chance…
Atlanta Falcons (2-2) @ New York Giants (2-2)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Octobre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Rapport de force inversé |
| Prévision Météo | Beau |
Le moins qu’on puisse dire c’est que l’aiguille de chacune des équipes ne pointe pas du tout dans la même direction : les Falcons connaissent blessure sur blessure et viennent d’être étrillés par les Vikings, alors que les Giants semblent enfin trouver la bonne carburation offensive pour accompagner celle en défense. Du coup, ce déplacement qui aurait paru facile pour Atlanta en Week 2 ou Week 3 devient bien plus compliqué en Week 5.
Après Sam Baker, c’est Lamar Holmes et Joe Hawley que Matt Ryan n’aura plus comme protecteur pour le reste de la saison. On se rappelle l’année dernière que l’un des problèmes des Falcons était d’être dominé sur la ligne de scrimmage, et ça ne risque pas de s’améliorer contre une DL des Giants qui retrouve enfin un peu de sa superbe de l’époque des Four Aces; JPP, Robert Ayers et Mathias Kiwanuka montent en puissance en cette saison que ce soit dans le pass-rush ou dans la défense au sol. Steven Jackson et Jacquizz Rodgers vont devoir affronter cette dernière qui manque toujours Jon Beason, ce qui leur fait probablement un peu de mal, mais elle est tout de même respectable.
Le vrai duel qui va être intéressant va se trouver entre les receveurs explosifs des Falcons et les arrières des Giants qui font un très bon travail. Roddy White ? Julio Jones ? Harry Douglas ? Devin Hester ? Dominique Rodgers-Cromartie ? Prince Amukamara ? Trumaine McBride ? Antrel Rolle ? GAME ON. On espère voir un affrontement de haut vol entre les deux quatuors, mais la vérité c’est qu’on risque bien de ne pas l’avoir si le pass-rush de New York arrive facilement jusqu’à Ryan.
De l’autre côté, Eli Manning est de plus en plus confortable dans l’attaque de Ben McAdoo. Non seulement il trouve son rythme avec ses receveurs, mais comme il lâche la balle bien plus tôt du fait de l’influence West Coast Offense, cela masque les défaillances d’une OL toujours un peu bancale. Si on rajoute par-dessus les problèmes récurrents dans une DL des Falcons qui n’arrive toujours pas à peser sur un match (3 sacks seulement, seul Saint-Louis a fait pire), on peut s’orienter vers un match déséquilibré dans cette confrontation. Comme toujours, l’attaque va chercher à s’appuyer sur Rashad Jennings au sol pour dominer le temps de possession et laisser l’offensive d’Atlanta sur le banc; la défense contre la course des Falcons n’est pas beaucoup mieux que celle à la passe, et le front-7 va devoir se bouger les fesses pour enlever cette composante.
Et celle contre la passe devoir trouver le moyen de stopper la nouvelle coqueluche de la Grosse Pomme Bleue, le Tight End Larry Donnell qui semble avoir canalisé l’esprit de Mark Bavaro. Sans William Moore sur IR avec retour, elle va devoir également contenir Victor Cruz et Rueben Randle, alors qu’Odell Beckham pourrait enfin faire ses grands débuts dans la NFL. L’un d’entre eux sera marqué par un (très) bon Desmond Trufant, mais la couverture des autres cibles est bien plus suspecte.
Si on part du principe plutôt logique que le momentum actuel bénéfice à New York (qui plus est à domicile), que doit faire Atlanta pour ne pas revivre le cauchemar de leur dernière visite au MetLife (le Wild Card Round 2011 perdu 24-2) ? Marquer beaucoup en mangeant le chrono avec un bon jeu au sol; en effet, à part si la défense fait vraiment n’importe quoi (et on a vu contre Minnesota que c’était possible), le style offensif des Giants n’est pas forcément fait pour courir après le score. Les Géorgiens vont devoir posséder la balle pendant un moment et marquer autant que possible pour sortir les Giants de leur jeu au sol et forcer Eli à prendre plus de risques. S’ils n’y arrivent pas, l’équipe de New York devrait mener les débats.
Tampa Bay Buccaneers (1-3) @ New Orleans Saints (1-3)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
| Titre | Comment régler ce problème défensif ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Un duel de NFC South qui risque de voir les défenses se faire écraser; avec des Saints invaincus au Mercedes-Benz Dome depuis 9 matchs et des Buccs qui n’ont pas battus leurs rivaux depuis la saison 2011, on sent que la franchise de Louisiane a un avantage sur celle de Floride.
Les Buccaneers ont décidé de mettre Mike Glennon sur le terrain et ça a payé avec la première victoire de la saison pour Tampa Bay. Le jeune joueur a fait un bon match et devra continuer sur sa lancée, mais il va faire face au sacré duo de DE Junior Galette et Cameron Jordan. Le souci, c’est que ces deux-là sont un peu seuls dans cette défense étonnamment à la dérive; c’est pourquoi le running game peut en profiter : Doug Martin doit encore monter en intensité s’il veut rester titulaire devant Bobby Rainey qui lâche trop souvent le ballon.
Curtis Lofton est un excellent LB et il le prouve encore cette année en étant partout sur le terrain. Dans les airs, l’absence de Mike Evans sera préjudiciable, mais Louis Murphy et le TE rookie Austin Seferian-Jenkins ont montré de belles choses la semaine dernière. En face, la secondary est le secteur de la défense qui a le plus perdu de niveau depuis la saison dernière, il sont 29eme en yards encaissés dans les airs par match; la perte de Jairus Byrd pour la saison suite à une blessure à l’entraînement ne va rien arranger.
Drew Brees a l’habitude de jouer contre les Buccs et il joue très bien en général. Néanmoins, la DLine a été améliorée en face : l’arrivée de Michael Johnson a fait un grand bien au pass-rush avec Gerald McCoy à côté de lui, et elle commence à faire se poser des questions aux adversaires. L’absence de Mark Ingram pèse sur le running game des Saints, mais Khiry Robinson fait ce qu’il peut pour faire oublier l’absence de son coéquipier. LaVonte David est encore a un haut niveau cette saison, même s’il commet un peu trop de plaquages manqués; le retour de Mason Foster lui fera du bien tout comme à toute la défense contre la course.
Mais c’est dans les airs que l’attaque des Saints est inquiétante pour Tampa. Jimmy Graham est encore parti pour être le meilleur TE de la saison alors que Brandin Cooks et Marques Colston sont des cibles de choix pour Brees qui ne se fait pas prier pour les utiliser. En plus, alors que la défense aérienne des Buccs est déjà assez amoindrie, Mark Barron risque de ne pas être là non plus ce dimanche. Cette unité, qui laisse le meilleur rating aux QB adverses cette saison, risque de se faire marcher dessus, sauf si elle se réveille.
Le match est très ouvert vu le niveau des défenses aériennes, mais Brees a un net avantage sur Glennon à ce petit jeu-là. Cependant, le pass-rush des deux équipes peut changer la donne du match.
Houston Texans (3-1) @ Dallas Cowboys (3-1)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Octobre, 19:00 |
| Lieu | AT&T Stadium |
| Titre | Duel au sommet du Texas |
| Prévision Météo | Stade couvert |
On pourrait dire « duel au sommet de la ligue » même… non, je ne parle pas des équipes dans leur ensemble bien sûr, mais de deux joueurs en particulier que je citerai plus bas. Pour en revenir aux équipes, ce qui est assez incroyable quand on se rappelle 2013, c’est de se dire que le vainqueur du match sera à 4-1.
Les Texans sont menés par un Ryan Fitzpatrick assez schizophrénique avec de très bonnes périodes et d’autres catastrophiques; il lui faudra un peu plus de concentration pour faire un meilleur match que les précédents. En face, seul le DT Henry Melton a plus d’un sack, et cela montre un certaine faiblesse dans le pass-rush des Boys. Dans le running game de Houston, Arian Foster semble encore en-dessous du niveau qu’il peut proposer, mais l’addition d’Alfred Blue ajoute une arme de plus au sol pour les Texans.
Rolando McClain & Co. devront hausser le niveau en l’absence de Bruce Carter, s’ils veulent arrêter les RB adverses qui restent des dangers permanents sur le terrain. Dans les airs, Andre Johnson n’a toujours pas marqué de TD, mais DeAndre Hopkins est là pour pallier ce manque (3 TDs en 3 matchs); on a aussi Garrett Graham et Damaris Johnson qui sont des cibles supplémentaires pour Fitzpatrick. La secondary de Dallas doit faire sans Morris Claiborne et on peut dire que cela affecte l’unité qui est en perdition depuis deux semaines.
Tony Romo est en bonne forme, et c’est sympa de le voir aussi facile dans ces gestes (oubliez le match contre les 49ers). Il devra continuer sur cette lancée s’il veut mener son équipe à la victoire, parce qu’il y a quelqu’un qui l’attend au tournant, un certain J.J. Watt qui a déjà marqué plus de TDs (2) que les deux stars offensives de son équipe, Foster (1) et « Dédé » Johnson (0) réunis. Le DE semble démarrer la saison sur les chapeaux de roue, et cela laisse plus d’espace au DE de l’autre côté Jared Crick. Mais les Boys ont de quoi contré Watt et compagnie : le RB DeMarco Murray en est déjà à 534 yards en 4 matchs et il n’a pas l’air de vouloir en rester là. Le coureur est un mélange explosif d’agilité, de puissance et de vitesse qui porte toute son attaque vers l’avant, et ça fait un moment qu’on attendait ça à Dallas.
Le travail de Brian Cushing sera énorme s’il veut stopper Murray, mais le LB en est largement capable vu son niveau de jeu actuel. Dans les airs, Dez Bryant et Terrance Williams ont marqués tous les TD de leur équipe (3 pour Bryant et 4 pour Williams) mais il ne faut pas oublier le TE Jason Witten qui fait souffrir les défenses adverses quand on l’oublie. La secondary des Texans a les moyens de stopper l’adversaire dans les airs : déjà avec Watt qui intercepte des ballons et qui sacke le QB, mais aussi avec Jonathan Joseph, D.J. Swearinger, Kendrick Lewis et Kareem Jackson sont déjà à 8 turnovers à eux quatre, ce qui est plutôt impressionnant en 4 matchs.
Comme déjà dit, le gros matchup est entre l’attaque des Cowboys menée par Murray face à une défense menée par J.J. Watt qui n’a pas encore encaissé de points au premier quart-temps. Les deux autres escouades auront leur mot à dire dans le match elles aussi et la solution pourrait venir de là, pour l’une comme pour l’autre.
Buffalo Bills (2-2) @ Detroit Lions (3-1)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Jim Schwartz revient au Ford Field |
| Prévision Météo | Stade couvert |
L’ancien Head Coach des Lions et actuel Coordinateur Défensif des Bills revient à Detroit pour un duel de premiers de division et de grosses défenses. En effet, les locaux sont en tête de la NFC North, alors que les visiteurs sont en tête de l’AFC East (je sais moi aussi ça me fait bizarre). Detroit fait un très bon début de saison, alors que Buffalo a fait un changement pour le moins drastique et surprenant.
Doug Marrone a donc décidé de mettre EJ Manuel sur le banc et de titulariser le vétéran Kyle Orton, qui connaît bien la NFC North pour avoir jouer 4 ans à Chicago. Est-ce que cela sera suffisant pour créer un électrochoc permettant aux Bills de l’emporter ? Car depuis de ce début de saison, c’est l’attaque qui conditionne les résultats, la défense étant potable (contre la passe) voire excellente (contre la course). C’est en partie pourquoi on n’a pas vraiment encore vu tout le potentiel du trio Sammy Watkins, Mike Williams et Robert Woods; Orton doit apporter une stabilité au jeu de passe pour complémenter un jeu au sol toujours efficace avec C.J. Spiller et l’immortel Fred Jackson qui continuera à péter des défenseurs à 50 ans.
Et autant dire que l’offensive des visiteurs va être testée, triturée et malaxée par une des meilleures défenses NFL cette année. Malgré la perte de Stephen Tulloch et d’une valise de Cornerbacks, les Lions ne semblent pas ralentir dans leur volonté de piler les porteurs de balle adverses, qu’ils soient QB (par une DL monstrueuse), coureur (par un front-7 agressif) ou receveur (par des arrières efficaces). Apparemment, le bottage de derche de Nick Fairley a marché car il refait une paire terrible avec Ndamukong Suh; DeAndre Levy est une des stars sous-côtées de la ligue chez les Linebackers; et la bande à Rashean Mathis, Glover Quin et Darius Slay fait un bon travail de couverture. Et si Buffalo a les armes au sol et en l’air pour se battre, la ligne est loin d’être au niveau des années précédentes, et ça risque d’être un gros souci contre la DL de Detroit.
C’est d’ailleurs un peu le même souci quand on inverse les rôles : l’OL des Lions ne protège pas Matthew Stafford aussi bien que par le passé, ce qui risque d’être une invitation pour une DL très active, même si elle va manquer de Kyle Williams; Mario Williams et Marcell Dareus vont devoir pallier son absence. Comme à Detroit, malgré la perte d’un Linebacker excellent (Kiko Alonso), les Bills ont une très bonne défense contre la course menée par Nigel Bradham qui risque de poser problème au duo Reggie Bush et Joique Bell. Stafford pourrait donc s’appuyer plus souvent sur le jeu de passe où, si Megatron essaie de se dépêtrer avec ses problèmes de cheville, Golden Tate et Eric Ebron commencent à émerger comme des alternatives intéressantes. L’arrière-garde des Bills n’est pas forcément taillée pour contrer autant d’armes différentes, même si Aaron Williams et Corey Graham sont présents; Nickell Robey ne fait pas la même saison qu’en 2013, et l’ancien premier tour Stephon Gilmore ne perce toujours pas.
Donc les Lions partent quand même avec un avantage : ils sont à domicile et ils sont sur une meilleure dynamique (2 victoires de suite) que Buffalo (2 défaites de suite). Si les défenses jouent comme attendu, on ne devrait pas avoir un gros jeu au sol, et les deux QBs ne vont pas avoir beaucoup de temps pour lancer. Mais justement, ce qui équilibre un peu les débats, c’est que le duo Spiller/Jackson est plus efficace en réception que Bush/Bell, donc si le jeu au sol patine à Buffalo et que la pression est trop forte, Orton pourrait beaucoup chercher à utiliser ses coureurs comme soupapes de sécurité où ils sont connus pour faire des dégâts. Bref, si Detroit part favori, Buffalo a quelques arguments à faire valoir.
Baltimore Ravens (3-1) @ Indianapolis Colts (2-2)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Lucas Oil Stadium |
| Titre | Luck va-t-il continuer ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
C’est la question qu’on peut se poser lorsque l’on voit le bon début de saison du jeune QB. Les Indianapolis Colts ont eu raison de drafter Andrew Luck pour remplacer le grand Peyton Manning, surtout vu le début de saison du joueur. La question qui subsiste est de savoir si le QB peut continuer, surtout lorsque l’opposition devient plus grande. C’est ce que les Baltimore Ravens voudront montrer.
Après une première défaite de justesse, les Ravens ont remonté la pente et enchaîne les victoires en se montrant de plus en plus convaincants. Il faut dire qu’avec une O-Line revigorée (aucun sack concédé lors des 3 derniers matchs), Joe Flacco prouve qu’il a les qualités parfaites pour un QB NFL dès lors qu’il n’est pas parmi les plus sackés (68% de précision, 6 TDs sur les 3 derniers matchs). Et il a de quoi faire avec Steve Smith Sr qui continue ses matchs ahurissants (3 matchs à +100y) et Torrey Smith qui commence à montrer le bout de son nez (1er TD catché). Surtout que ses RBs, en plus d’être de vraies menaces au sol derrière cette OL, sont plus que capables de lui offrir de bonnes possibilités : Justin Forsett excelle notamment dans ces 2 secteurs du jeu (318y combinés) et, aidé de ses 2 comparses RBs, devrait continuer dans ce sens face à une défense assez apathique.
Défensivement, les Ravens sont une équipe bien rodée avec le rookie C.J. Mosley, assez incroyable et qui monte en puissance. Avec 2 pass-rushers capables de bloquer les courses (Terrell Suggs) ou de mettre une grosse pression (Elvis Dumervil), les Ravens ont un front seven extrêmement talentueux. La secondary sera mise à rude épreuve et Jimmy Smith risquera de se sentir encore bien seul si le reste du backfield n’élève pas son niveau de jeu.
Pour les Colts, la saison avait plutôt mal commencé (2 défaites) mais sous l’impulsion d’un Andrew Luck incroyable (8 TDs en 2 matchs), eux aussi reviennent à toute allure. Le point fort de l’équipe n’est pas vraiment l’O-Line mais la pléthore de cibles que le QB arrive à trouver (6 receveurs différents). Si Dwayne Allen confirme qu’il est le TE le plus sûr de l’équipe (3 TDs reçus), Reggie Wayne montre lui que ni l’âge ni sa récente blessure ne l’empêchent d’exceller et d’avoir des mains plus que sûres (307y reçus). La petite surprise au niveau des réceptions vient du RB Ahmad Bradshaw (4 TDs) qui, en plus de ses qualités de réception, se montre bien meilleur que Trent Richardson à la course (5,4y par course contre 3,3y pour T-Rich).
Le souci des Colts vient surtout de leur défense. Car si leur attaque fait plus que le job, on ne peut pas en dire autant des Colts. Certes, la perte de plusieurs joueurs phares n’aide pas (Robert Mathis blessé, LaRon Landry suspendu) mais le mal est plus profond. Dans le front seven, D’Qwell Jackson semble un peu seul, surtout qu’Arthur Jones n’a pas le rendement voulu pour le moment; s’il pouvait se réveiller face à son ancienne équipe, ce serait parfait. Au niveau de la secondary, on a les mêmes soucis avec des joueurs trop irréguliers ou qui n’ont pas le niveau. Là encore, seul Vontae Davis semble continuer à un très bon niveau et aura fort à faire face à la hargne adverse. Cette fois-ci, la défense risque d’être la clé.
Depuis le début de saison, chaque équipe a montré que l’attaque était bien présente. Maintenant, il va falloir que les défenses (notamment celle des Colts) se réveillent et face elle aussi gagner des matchs. Les Ravens ont un avantage à ce petit jeu-là mais les Colts les mettront bien à l’épreuve et compteront sur leur défense pour faire le show. Le matchup est équilibré : les Ravens ont moins de faiblesses mais les Colts ont l’avantage du terrain et du QB. Quoi qu’il en soit, cela promet un beau match à regarder.
Pittsburgh Steelers (2-2) @ Jacksonville Jaguars (0-4)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Octobre, 19:00 |
| Lieu | EverBank Field |
| Titre | Quels Steelers va-t-on voir ? |
| Prévision Météo | Beau |
Etant donné la fâcheuse tendance des Steelers à se mettre au niveau de leur adversaire, qu’il soit bon ou mauvais, c’est la question de ce match entre Pittsburgh et une franchise de Jacksonville qui cherche toujours sa première victoire de la saison. Mike Tomlin va devoir motiver ses troupes et enfin arrêter le flot de pénalités (44, 2e pire total derrière San Francisco) pour ne pas devenir le « 1 » dans la colonne victoire des floridiens.
Quand on analyse un peu les matchups, on voit les raisons pour lesquelles Pittsburgh pourrait l’emporter haut-la-main, mais également pour lesquelles ils pourraient tomber dans un nouveau traquenard floridien après Tampa Bay. La défense des Jaguars est bonne dernière en points encaissés et en yards à la passe, donc c’est bon signe pour Ben Roethlisberger, l’inestimable Antonio Brown ou Heath Miller pas vrai ? Minute !
Car si la défense de Jacksonville est un courant d’air chez les arrières où il n’y a pas grand-monde pour rattraper l’autre, il y a un secteur qui marche bien : le pass-rush. Mené par Sen’Derrick Marks, Ryan Davis et Chris Clemons, il a déjà accumulé 12 sacks; le même total lâché par l’OL des Steelers cette saison. Autre point qui va déterminer le match : la défense au sol des locaux qui tient la route avec Geno Hayes et Paul Posluszny en fers de lance; cela promet un beau duel avec Le’Veon Bell et LeGarrette Blount, ou pour aller plus vite LesCoureurs. C’est sur ces deux points que les Jags doivent s’appuyer pour contrer l’offensive de Pennsylvanie; attention aussi à la capacité de réception de Bell, le back-7 va devoir être sur ses gardes pour le stopper rapidement.
En face, Big Ben va affronter quelqu’un qu’il a déjà adoubé comme « un moi en plus jeune »; on espère pour Blake Bortles que ça veut dire Offensive Rookie Of The Year + trois Super Bowls dont deux gagnés, et moins accident de moto sans permis, sacks en pagaille (1 toutes les 8,85 passes tentées) ou reprise de la succession de Brett Favre dans la catégorie RoboQB cassé de partout. Pour l’instant, Bortles montre des qualités certaines qui le distancent de Blaine Gabbert (ce qui est une bonne nouvelle). Il a surtout une capacité à ne pas paniquer quand le pass-rush arrive qui est appréciable chez un rookie; et dieu sait qu’il en a besoin car même si le pass-rush des Steelers est endormi en ce début de saison, rencontrer l’OL poreuse des Jags pourrait le réveiller : déjà 20 sacks concédés par Luke Joeckel et ses amis.
Et non content de patauger en protection, la ligne patauge aussi au sol, ce qui fait que Toby Gerhart rame sévèrement pour gagner 2,6 yards de moyenne (yikes). Bortles va avoir un peu de répit avec une arrière-garde des Steelers faiblarde (celui qui a volé Cortez Allen est prié de le rendre à ses propriétaires merci) et ses nouveaux amis Cecil Shorts, Marqise Lee et Allen Hurns doivent l’aider à avancer sur le terrain. Mais attention à Troy Polamalu qui a toujours le chic pour profiter de l’inexpérience de l’adversaire.
La défense de ‘Burgh est donc peut-être dans une période de transition actuellement, mais elle peut encore causer des soucis à une attaque au ralenti menée par un rookie comme celle de Jacksonville. Le gros problème actuellement c’est que Bortles porte le poids de l’attaque à lui tout seul, et avec la défense à la passe des locaux contre Big Ben & Co, il va sans doute être obligé de partir dans une course aux points qu’il ne peut pas tenir. Les Jags doivent absolument arrêter de prendre des grosses actions par paquet de 12 en défense s’ils veulent donner une chance à Bortles de les mener vers la victoire.
Arizona Cardinals (3-0) @ Denver Broncos (2-1)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Octobre, 22:05 |
| Lieu | Sports Authority Field at Mile High |
| Titre | Sans doute un vrai match test … pour les deux côtés. |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Un match référence, voici ce que recherchent les Cardinals de l’avis même de leur WR Larry Fitzgerald. Certes ces derniers sont toujours invaincus cette saison avec leur fiche de 3-0, mais ils ne sont pas vraiment satisfaits de leurs prestations qu’ils jugent incomplètes. Et quoi de mieux qu’un match de prestige face à celui qui reste encore une référence et que l’on attend à chaque rencontre, le grand Peyton Manning. Mais les Broncos eux aussi sont à la recherche d’un match référence car cette saison leur atout majeur et destructeur l’année passée se retrouve un peu plus à la peine, et pour ce match se présente à eux une des meilleures défenses de la ligue. Un vrai test donc ….
Denver reste une franchise qui fait peur offensivement. Elle a encore les armes pour bousculer les défenses adverses et le fait qu’à chacun de ses matchs le leader à la réception soit un Bronco (Julius Thomas, Emmanuel Sanders) en est une preuve bien tangible. La passe, sous la baguette de Manning, peut s’avérer une arme impressionnante pour Denver donc avec Demaryius Thomas et Wes Welker pour compléter la liste. Welker sera sans doute sous pression dans ce match face aux joueurs des Cardinals très en forme et surtout très efficaces en ce début de saison. Avec Larry Foote en leader, le second rideau laisse peu d’espace à l’attaque et concède peu de gains sur le jeu court. Les DBs restent bien au contact des receveurs et permettent ainsi à leurs rushers de parvenir jusqu’au QB adverse pour couper le jeu.
Malgré tout, ils n’infligent que peu de sacks (3 seulement) par les safeties Tony Jefferson, Rashad Johnson ou le DE Calais Campbell et restent dans la moyenne de la ligue en terme de yards concédés. Mais le vrai point d’interrogation du match reste le duel entre la défense contre la course des Cardinals et Montee Ball et la ligne offensive de Denver. En effet, le jeu au sol trop pauvre des Broncos ne leur permet pas d’apporter suffisamment de variations dans le game play et les oblige à se reposer un peu trop sur un jeu de passe prévisible. Ball est coupable car porteur de balle, mais le souci vient aussi trop souvent d’une OL poreuse qui se laisse traverser par un défenseur qui va couper la course.
De l’autre côté se présente Drew Stanton, le très inexpérimenté QB de 30 ans qui assure le boulot en l’absence de Carson Palmer : certes il n’a un super taux de complétion et seulement 2 TDs à la passe, mais aucune interception à déplorer. Ce n’est pas un QB star dont nous parlons, mais d’un gars qui fait le boulot, progresse et fait gagner son équipe tout en sachant qu’il peut compter sur une excellente défense. Ses cibles préférées Michael Floyd (le plus prolifique en yards), Fitzgerald (le plus connu et redouté des défenses) ou John Brown (le plus efficace en TDs) n’affolent pas les statistiques mais permettent des options de jeu intéressantes.
Face à cette attaque, la défense de Denver est à la traîne cette saison malgré l’arrivée de joueurs pour la renforcer (Aqib Talib, DeMarcus Ware, T.J Ward) et concède encore beaucoup trop de yards. Pourtant le passe rush est présent et les DBs sont de qualité; on peut se demander ce qui ne va pas. Contre la course c’est déjà mieux et ils conservent de bons espoirs de stopper les runs de Andre Ellington ou Jonathan Dwyer.
Même si chez les Broncos la défense est à la recherche d’un match plein permettant de prouver qu’elle n’est plus le point faible de l’équipe, c’est surtout l’attaque qui, après la courte défaite face aux Seahawks, va se présenter face à une autre très bonne défense et doit se rassurer. Le point clef du match sera là, à la fois dans la capacité de la défense des Cardinals de museler le jeu de passe adverse et dans celle de l’OL des Broncos d’ouvrir de vraies brèches pour un Ball qui aimerait bien pouvoir montrer ce qu’il vaut. Les Cardinals resteront-ils invaincus ?
Kansas City Chiefs (2-2) @ San Francisco 49ers (2-2)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Octobre, 22:25 |
| Lieu | Levi’s Stadium |
| Titre | La crise chez le perdant |
| Prévision Météo | Beau |
Chacune des 2 équipes sortaient d’une très bonne saison et on pensait tout naturellement qu’ils auraient un rôle à jouer cette saison. Force est de constater que ni les Kansas City Chiefs ni les San Francisco 49ers semblent en mesure de réaliser une nouvelle jolie saison tant les faiblesses affichées semblent difficiles à surmonter.
Pour les Chiefs, c’est un peu le jour et la nuit aussi bien offensivement que défensivement. Offensivement, Alex Smith semble loin du niveau affirmé par son nouveau contrat. Bien que peu aidé par une OL dégarnie et perdant de plus en plus de joueurs, le QB a toutes les peines du monde à trouver ses receveurs et à faire les bons choix. Ni Dwayne Bowe, ni Donnie Avery (out pour le match) ne réussissant à se défaire suffisamment du marquage, le QB s’est donc tourné vers sa nouvelle cible préférée, le TE Travis Kelce qui semble être le seul danger aérien de l’équipe (259y, 2 TDs)… ceci expliquant aussi les difficultés du QB. Heureusement pour eux, le jeu au sol fonctionne du tonnerre (4ème de NFL) et si Jamaal Charles est parfaitement revenu de blessure (3 TDs lors du dernier match), c’est bien Knile Davis qui avait fait le plus gros du boulot en son absence, étant excellent à la course (321y, 3 TDs) et utile à la passe. Un bon duo comme on les aime.
Défensivement, c’est à peu près pareil. Un secteur de jeu qui fonctionne à merveille (le pass-rush avec 12 sacks dont 8 pour Justin Houston et Tamba Hali), un autre qui bénéficie de cette force (la secondary avec 21 passes défendues dont 5 pour Sean Smith) et un dernier qui a de grandes difficultés à se remettre de la perte de Derrick Johnson (le front seven et la défense contre la course). C’est ce dernier secteur qui risque d’être grandement mis à l’épreuve.
Du côté des 49ers, tout fonctionne plutôt bien sauf le secteur le plus important : l’attaque aérienne. Colin Kaepernick a beaucoup de mal à éviter les pertes de balle faciles (4 INT, 1 fumble perdu) et ce malgré une O-Line plutôt bonne et un groupe de receveurs plus qu’intéressant. Certes, la perte de Vernon Davis depuis plusieurs matchs a eu son effet néfaste, mais Anquan Boldin (230y) et Michael Crabtree (231y et 2 TDs) offrent de jolies possibilités au jeune QB. Ce dernier sera mis à rude épreuve face à une grosse pression. Comme pour leurs adversaires, San Francisco bénéficie d’un jeu de course excellent mené par le vétéran Frank Gore pour qui il semblerait que l’âge ne compte définitivement pas (258y à 4,4y par course) et épaulé par le rookie Carlos Hyde, parfait en rôle de « jambes fraîches » finissant les drives (2 TDs). Avec un jeu de course bien huilé, le QB pourra sûrement réaliser une meilleure performance.
La défense, bien qu’ayant montré quelques absences peu habituelles, reste le point fort de l’équipe. Patrick Willis continue parfaitement son rôle de leader défensif avec un NaVorro Bowman toujours blessé, et montre que son talent (si certains l’avaient oublié) est toujours présent. Avec un Justin Smith qui lui non plus de montre aucun signe de ralentissement dû à l’âge (3 sacks), le front seven est parfait pour contrer la course et mettre la pression. La secondary a vu arriver Antoine Bethea et le joueur a parfaitement rempli son rôle, étant intraitable contre la course (2 plaquages pour perte) et bon contre la passe (3 passes défendues dont 1 int). Perrish Cox est le joueur le plus en vue contre la passe (8 passes défendues et 2 int), et la défense des 49ers reste une des plus complètes de NFL.
Les 49ers partent favoris du fait qu’ils sont plus complets que les Chiefs et que leur force (défense contre la course) pourrait parfaitement contrer celle des Chiefs (le jeu au sol). En plus de jouer à domicile, San Francisco fera tout ce qui lui est possible pour battre une valeureuse équipe de Kansas City qui misera tout sur ses duos offensif et défensif.
New York Jets (1-3) @ San Diego Chargers (3-1)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 5 Octobre, 22:25 |
| Lieu | Qualcomm Stadium |
| Titre | La série de défaites va-t-elle continuer pour NY ? |
| Prévision Météo | Ensoleillé |
Les Jets vont se déplacer en Californie pour y affronter les Chargers et essayer de stopper cet enchaînement de trois défaites.
La saison a très mal débuté pour les Jets et leur adversaire du jour ne va pas être une mince affaire. C’était la saison pour montrer de quoi il était capable mais pour l’instant, Geno Smith a beaucoup plus déçu que ravi. Avec un taux de complétion tout juste supérieur à 60% et plus d’interceptions que de touchdowns lancés, le jeune Quarterback rencontre quelques problèmes… Ce qui fait la « force » de cet attaque c’est son running game composé de Chris Ivory et Chris Johnson qui mériteraient tout de même plus d’opportunités avec les belles choses qu’ils montrent à chaque match; ça aurait l’avantage d’enlever un peu de poids sur les épaules de Smith.
Ce qui remonte le niveau de l’équipe, c’est la défense qui est plus que solide : elle fait partie des meilleures de la ligue et domine totalement le jeu contre la course, n’ayant jamais encaissé plus de 100 yards sur tous leurs matchs. C’est de bonne augure contre San Diego qui a l’un des pires jeux au sol; cependant, même si la défense aérienne se débrouille plutôt bien, elle va devoir sortir le grand jeu pour calmer Philip Rivers.
Les Chargers sont, à l’inverse des Jets, en pleine lancée victorieuse et paraissent difficiles à stopper. Rivers commence une saison digne d’un MVP et continue d’enchaîner les matchs quasiment parfaits. Il est particulièrement bien aidé par ses receveurs et surtout Eddie Royal, tout simplement le plus gros playmaker de l’équipe; les Bolts ont également ENFIN vu le retour de Keenan Allen contre les Jacksonville Jaguars, lui qui était beaucoup trop transparent avant. Mais comme je l’ai dit, ce qui fait vraiment peur en attaque, c’est le jeu au sol totalement nul; et le pire, c’est qu’il l’était déjà quand Danny Woodhead et Ryan Mathews étaient en pleine forme, mais alors maintenant avec Donald Brown, il ne fait qu’empirer…
La défense des Chargers, elle, surprend de plus en plus. On pensait bien qu’elle allait sombrer avec son début de match quasiment désastreux contre les Jaguars mais elle a réussi à se reprendre notamment grâce a un beau match de Brandon Flowers. Mais l’équipe ne jouera pas sans un autre Corner Back qui fait une belle saison : Shareece Wright et son back up Jason Verrett ne sont pas sûrs de jouer ce dimanche, et cela pourrait poser pas mal de problème à San Diego.
C’est un match qui pourrait être intéressant pour voir comment la défense des Jets va jouer contre la grosse offense aérienne des Bolts; de l’autre côté, on voit mal les Jets faire quelque chose contre la défense des Chargers.
Cincinnati Bengals (3-0) @ New England Patriots (2-2)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Lundi 6 Octobre, 02:30 |
| Lieu | Foxboro Stadium |
| Titre | Brady seul au monde ? |
| Prévision Météo | Beau |
Grosse affiche pour ce Sunday Night Football entre les Cincinnati Bengals, encore invaincus, et les New England Patriots qui ont l’air bien plus faibles que les années précédentes.
Les Bengals ont eu un peu de repos la semaine dernière grâce à la bye week mais ils vont s’attaquer à un titan en déperdition, les Patriots. Pour l’instant, Andy Dalton s’en tire assez bien même s’il ne montre pas beaucoup d’améliorations par rapport à la saison dernière; il s’en est sorti quand il devait jouer sans sa cible préférée, A.J. Green. Si les Bengals ont pas mal de succès, c’est grâce à leur défense mais aussi à leur jeu au sol mené par Giovani Bernard (qui est à plus de 55 courses en 3 matchs quand certains RBs n’en sont même pas encore à 50 en 4…) et Jeremy Hill le surprenant rookie de LSU qui en est déjà à deux touchdowns. En plus de cela, Bernard est aussi très utilisé à la passe et parait aussi voire plus dangereux sur ce secteur offensif…
Passons à l’escouade défensive qui réalise une belle saison. Elle a affronté des grosses machines offensives comme les Ravens ou les Falcons mais a toujours tenu face aux assauts adverses. Elle est simplement la meilleure défense du pays en termes de points encaissés, et si elle lâche tout de même une moyenne assez haute d’environ 350 yards par matchs, cela paraît normal lorsqu’on a affronté des équipes comme celle citées plus haut. La petite surprise vient du jeune Linebacker Emmanuel Lamur qui mène son équipe en plaquages tout comme le duo de Safeties George Iloka–Reggie Nelson qui réalise un beau début de saison.
Tom Brady a été clair en disant que les Patriots n’ont plus une équipe taillée pour gagner. Pourtant il faut dire que le futur Hall Of Famer a commencé à perdre de son grand talent depuis la saison dernière avec de l’imprécision dans ses lancers courts ou ses longues passes. Malgré le retour de son chouchou Rob Gronkowski, des bonnes performances de Julian Edelman et un running game assez bon avec Stevan Ridley et Shane Vereen, l’attaque a vraiment du mal à être dangereuse et elle fait même partie des pires de la ligue. On dirait bien que l’ère Brady n’est plus loin de sa fin…
Malgré la rouste de la semaine dernière avec le plus gros nombre de points encaissés par les Patriots sous Bill Belichick, la défense s’en sort plutôt bien. Elle a plus de mal contre la course mais reste très bonne contre la passe, étant même la meilleure de la ligue grâce au beau duo Darrelle Revis – Brandon Browner. Jerod Mayo est une vraie machine a plaquer avec déjà pas moins de 40 réalisations alors que Chandler Jones continue à être une grosse menace pour le QB adverse.
Si les Patriots arrivent à se reprendre en main, on pourrait assister à une belle opposition entre deux équipes à grosses défenses. Les Bengals pourront miser sur leur pass-rush assez bon pour gêner Brady le plus de fois possible, mais ils pourraient bien avoir du mal à la passe avec la défense des Pats.