Superbowl XLVIII Gameday Series : J-2 ~ Présentation des Seahawks 2013
Aujourd’hui, nous jetons un coup d’oeil à la saison 2013-2014 des Seahawks de Seattle. Comme pour Denver, le seed #1 de la NFC a dominé la saison avec un record de 13-3 et deux victoires à domicile en playoffs.
Par SemperFidelis.
| Week 1 | SEAHAWKS 12 @ Panthers 7 |
| Week 2 | 49ers 3 @ SEAHAWKS 29 |
| Week 3 | Jaguars 17 @ SEAHAWKS 45 |
| Week 4 | SEAHAWKS 23 @ Texans 20 |
| Week 5 | SEAHAWKS 28 @ Colts 34 |
| Week 6 | Titans 13 @ SEAHAWKS 20 |
| Week 7 | SEAHAWKS 34 @ Cardinals 22 |
| Week 8 | SEAHAWKS 14 @ Rams 9 |
| Week 9 | Buccaneers 24 @ SEAHAWKS 27 |
| Week 10 | SEAHAWKS 33 @ Falcons 10 |
| Week 11 | Vikings 20 @ SEAHAWKS 41 |
| Week 12 | BYE |
| Week 13 | Saints 7 @ SEAHAWKS 34 |
| Week 14 | SEAHAWKS 17 @ 49ers 19 |
| Week 15 | SEAHAWKS 23 @ Giants 0 |
| Week 16 | Cardinals 17 @ SEAHAWKS 10 |
| Week 17 | Rams 9 @ SEAHAWKS 27 |
| Wild Card | BYE |
| Divisional Round | Saints 15 @ SEAHAWKS 23 |
| Conference Championship | 49ers 17 @ SEAHAWKS 23 |
Comment les Seahawks sont arrivés au Superbowl ?
Sous la houlette du Quarterback de seconde année Russell Wilson, les Seahawks débutaient une saison 2013 sur la lancée de leur excellente saison 2012 qui les vit terminer à la seconde place de la Division NFC West grâce à une fiche de 11 victoires et 5 défaites; ils avaient échoué au Divisional Round face aux Atlanta Falcons de Matt Ryan sur le score plus que serré de 28-30. Renforcés par une Draft intelligente sans first round (échangé aux Vikings pour le WR Percy Harvin) et une bonne Free Agency qui vit les arrivées notables des deux DE Michael Bennett et Cliff Avril et du DT Tony McDaniel, l’équipe de la Rainy City ou la ville émeraude débutait cette nouvelle saison avec l’espoir de gravir encore les échelons de la NFL. De part sa présence dans la NFC West, les Seahawks allaient pour cela devoir batailler avec leurs éternels rivaux les 49ers, mais également deux autres équipes prometteuses, les Cardinals et les Rams. Doté d’un calendrier plus facile qu’il ne le laissait penser en début d’année, les Seahawks ont pu affronter des équipes plus que décevantes en 2013 (Falcons, Vikings, Buccaneers, Jaguars, Giants, Texans, Titans).
La saison des Seahawks avait pourtant mal commencé sur une victoire étriquée sur le terrain des Carolina Panthers où seul un Fumble commis en toute fin de match par DeAngelo Williams à moins de 10 yards de leur End Zone leur permettaient de s’imposer sur le petit score de 12-7. Remontés par cette contre-performance, les hommes de Pete Carroll remettaient immédiatement les pendules à l’heure lors de la week 2 qui les voyaient recevoir leurs ennemis intimes venant de San Francisco. Avec une victoire largement acquise sur le score de 29-3, les Seahawks prenaient la tête de leur division pour ne plus la lâcher cette saison. La rencontre de 3e semaine face aux Jaguars étant plus que rapidement expédiée (victoire sans appel 45-17), le premier véritable test se présentait à l’horizon avec un déplacement périlleux chez des Texans qui n’avaient pas encore totalement sombré cette saison. En remportant cette rencontre 23-20 malgré une Offense en difficulté ce jour-là, les hommes de Seattle continuaient sur leur lancée avec 4 victoires en autant de rencontres.
Sûrs (trop) de leur force et pourtant menés par un Russell Wilson qui gagnait plus de 100 yards au sol, les Seahawks voyaient cependant les Colts d’Andrew Luck leur imposer leur première défaite de la saison sur le score de 34-28. Dominateurs en Défense, l’Offense de l’état de Washington peinait à réellement se mettre en place dans le domaine aérien, profitant un maximum des capacités du Running Back Marshawn Lynch pour réussir à avancer sur le terrain. Inarrêtable face aux Titans lors de la 6e semaine, le Coureur de 27 ans faisait l’étalage de tout son talent dans une rencontre qu’il dominait des pieds et de la tête (77 yards au sol et 78 yards en réception). La rencontre qui suivit donna l’occasion aux Seahawks de s’imposer encore un peu plus au sein de leur propre Division; en battant les Cardinals sur leur terres (34-22), ils s’octroyaient un mini break avant de rencontrer 4 équipes en grandes difficultés cette saison (Rams, Buccaneers, Falcons et Vikings). Grâce à 4 victoires acquises non sans mal contre ces 4 équipes (ils furent sérieusement accrochés 27-24 à domicile le 3 novembre dernier par des Buccaneers revigorés), les joueurs de Pete Carroll allaient donc pouvoir profiter de leur Bye Week en Semaine 12 solidement installés en tête de la NFC avec une incroyable Fiche de 10 victoires et 1 seule défaite.
Largement sollicités à cette époque dans les médias qui firent d’eux les grands favoris de la Conférence NFC, les Seahawks avaient pourtant encore tout à perdre lors de deux déplacements compliqués à la Nouvelle Orléans et à San Francisco. Vainqueur par KO face à des Saints bien contrôlés de bout en bout par la terrible défense des ‘Hawks (34-7), ils rendirent ensuite les armes la semaine suivante sur un Field Goal vainqueur des 49ers à seulement 31 secondes de la fin du match (17-19). Avec encore 3 rencontres à jouer cette saison, les Seahawks n’étaient pas encore à l’époque certains de terminer en tête de la Conférence NFC et d’ainsi éviter le Wild Card Round. Cependant, les hommes de Seattle achevaient les Giants sur le score de 23-0 avant de subir une défaite cruelle et inexplicable à domicile face à des Cardinals qui jouaient leur participation en Playoffs. Désormais tête de série Numéro 1 dans la NFC grâce à leur première victoire cette saison sur les Panthers (tête de série N°2 de la NFC), l’équipe de Pete Carroll pouvait enfin se relâcher face à des Rams de Saint Louis qui mis à part 3 Field Goals, ne les inquiétèrent jamais au cours d’une rencontre à sens unique (27-9).
Assuré de recevoir durant tout les playoffs cette année, les Seahawks voulaient compter sur leur terrible « 12th Man » pour enfin accéder à un SuperBowl qui leur échappait depuis 2006 et une cruelle défaite face aux Pittsburgh Steelers. Pour cela, il fallait déjà recevoir le vainqueur de la confrontation Saints-Eagles dans leur antre du CenturyLink Field, l’un des endroits les plus bruyants de la planète. Sans surprise et malgré une belle prestation de Drew Brees, les hommes de Seattle se sont encore une fois appuyés sur un Marshawn Lynch des grands soirs qui avec 140 yards et 2 Touchdowns au sol a montré la voie à ses coéquipiers pour faire plier une Défense des Saints pourtant très efficace dans ce secteur. Pour leur finale de conférence, les Seahawks devaient recevoir une équipe qu’ils connaissaient bien de par leur rivalité très présente dans la NFC West. Cette rencontre sonnait comme un passage de témoins entre les 49ers (champions de division en 2011 et 2012, troisième participation consécutive aux finales de conférence) et des Seahawks désormais maitres de la NFC. Malgré un match plein de la part de Colin Kaepernick (150 yards à la passe et 130 yards au sol), les Seahawks s’appuyaient sur leur énorme Défense afin de remporter une victoire 23-17 qui était pour eux synonyme de 2e participation au Superbowl.
Face à l’énorme Offense des Denver Broncos dirigée de main de maitre par Peyton Manning, les Seattle Seahawks tenteront de rapporter le premier SuperBowl à une ville de Seattle qui ne compte que deux titres en WNBA (Seattle Storm 2004 et 2010) et 1 en NBA (Seattle SuperSonics 1979).
HEAD COACH
Pete Carroll
Ancien DB universitaire sans réelle envergure, il tenta sans succès d’intégrer la défunte World Football League (1973-75) en participant à un camp d’entrainement des Honolulu Hawaiians en 1973. Même s’il a connu un début compliqué en NFL (Head Coach des Jets en 1994, puis des Patriots de 1997 à 1999 avant l’ère Belichick), il a connu une brillante carrière en NCAA avec l’université de USC pour laquelle il remporta 1 titre National en 2005. Son retour en NFL à la tête des Seahawks est bien plus convaincant, et il pourrait devenir le 3e Head Coach de l’histoire à remporter un titre National NCAA et un SuperBowl; les deux précédents étaient HC des Cowboys : Jimmy Johnson a également mené les Miami Hurricanes à un titre NCAA et Barry Switzer, les Oklahoma Sooners.
Offensive Coord : Darrell Bevell
Defensive Coord : Dan Quinn
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OFFENSE
QB : Russell Wilson (25 ans), Wisconsin
Drafté en 2012, 3ème tour, 75ème choix
Titulaire depuis le premier match de sa saison rookie, l’ancien Badger de Wisconsin (également passé par l’université de North Carolina State) a déjoué tout les paris depuis son adolescence. Recruté comme un prospect 2 étoiles (sur 5) à la fac, il a gravit les échelons un à un et fait mentir tout ceux qui voyait sa taille (1m80) comme un obstacle au poste de QB NFL. Avec 3357 yards par les airs et 539 au sol cette saison, il sait profiter de sa grande mobilité pour apporter le danger à n’importe quel moment. Doté d’un très gros mental et d’un énorme leadership, il est le maitre à jouer de cette Offense. Régulier, il ne commet que très peu de fautes lorsqu’il a le cuir (seulement 19 interceptions lors de ses deux premières saisons NFL).
RB : Marshawn Lynch (27 ans), California
Drafté en 2007, 1er tour, 12ème choix
Le « Beast Mode » de Seattle a connu une seconde jeunesse depuis son arrivée chez les Seahawks en 2010. Drafté par les Buffalo Bills chez qui il fit une grande impression avant de perdre de sa superbe (2151 yards sur ses deux premières saisons puis 614 yards les deux suivantes), il apporte une menace à la fois sur le jeu de course et sur les passes courtes (36 réceptions et 316 yards cette saison). Joueur très physique, il sait marcher sur les défenseurs adverses pour gagner des yards supplémentaires. Ses 45 Touchdowns combinés au cours des 4 dernières saisons font également de lui un excellent finisseur.
FB : Michael Robinson (30 ans), Penn State
Drafté en 2016, 4ème tour, 100e choix
Drafté par les 49ers, Michael Robinson évoluait aux postes de Running Back et de Quarterback sous les couleurs de Penn State en NCAA. Dur au mal et très bon lead blocker, il a été re-signé le 22 octobre dernier par les Seahawks après avoir été libéré lors du cut final fin Aout.
WR : Doug Baldwin (25 ans), Stanford
Non Drafté en 2011
Ancien Cardinal de la prestigieuse université de Stanford, il est arrivé chez les Seahawks durant le Lockout NFL 2011. Longtemps cantonné aux seconds rôles derrière Sidney Rice, il a tout de même su profiter de sa grande vitesse pour réaliser deux bonnes saisons NFL (788 yards et 4 TDs en 2011 et 778 yards et 5 TDs cette année). Petit par la taille (1m78) il sait notamment gagner des yards après la réception.
WR : Golden Tate (25 ans), Notre Dame
Drafté en 2010, 2e tour, 60ème choix
Ancienne vedette universitaire dans les rangs de Notre Dame, celui qui a été également drafté par les San Francisco Giants de la MLB a légèrement déçu lors de ses deux premières saisons professionnelles. Auteur de 64 réceptions pour 898 yards et 5 Touchdowns cette saison, il possède lui aussi un profil petit et râblé (1m78 et 92 Kg) qui lui permet de ne pas avoir peur du contact.
TE : Zach Miller (28 ans) , Arizona State
Drafté en 2007, 2e tour, 38ème choix
L’ancien Raider avait été signé à grand coup de Dollars en 2011 (5 ans et 34 M$) suite à ses excellentes saisons sous les couleurs des Silver & Black (2712 yards et 13 TDs). Beaucoup moins utilisé dans le système de Pete Carroll, Zach Miller n’en reste pas moins une cible sure et efficace qui peut apporter un précieux soutient dans la Red Zone (8 TDs ces deux dernières saisons).
LT : Russell Okung, 26 ans, Oklahoma State
drafté en 2010 (1er tour, 6ème choix), 1 Pro Bowl (2012)
LG : James Carpenter, 24 ans, Alabama
drafté en 2011 (1er tour, 25ème choix)
C : Max Unger, 27 ans, Oregon
drafté en 2009 (2ème tour, 49e choix), 2 Pro-Bowl (2012 et 2013)
RG : J.R Sweezy, 24 ans, North Carolina State
drafté en 2012 (7e tour, 225e choix)
RT : Breno Giacomini, 28 ans, Louisville,
drafté en 2008 (5e tour, 150ème choix)
Cette ligne offensive sait se mettre en mode rouleau compresseur lorsqu’il faut permettre à Marshawn Lynch et à Russell Wilson de gagner des yards au sol. Mené par l’excellent Centre Max Unger qui est à l’heure actuelle l’un des meilleurs à son poste, elle est jeune et assez inexpérimentée dans les grands rendez vous. Un peu plus à la peine sur la protection de passe (44 sacks encaissés cette saison), elle fera face à une Défense des Broncos qui sera privée de deux de ses meilleurs Pass-Rushers (Von Miller et Derek Wolfe).
* * *
DEFENSE
LDE : Red Bryant, 29 ans, Texas A&M
Drafté en 2008, 4ème tour, 121ème choix
Une saison 2013 où il a cumulé 30 plaquages et 1,5 sacks. Éternel espoir qui peine à confirmer au plus haut niveau, il se bat contre des problèmes récurrents de poids depuis son arrivée dans la ligue. Prolongé pour 5 ans et 35 M$ en 2012 par les Seahawks, son rendement n’est pas à la hauteur de son contrat.
LDT : Tony McDaniel, 29 ans, Tennessee
Non Drafté en 2006
Très grand (2m01) et imposant au centre de la Ligne Défensive, McDaniel est arrivé aux Seahawks lors de la dernière inter-saison. Éternel remplaçant dans la ligue, il a décroché un poste de starter qu’il a largement fait fructifier cette saison avec 53 plaquages et 2 Sacks. Free Agent en mars prochain, il joue sa place dans cette équipe à chaque rencontre.
RDT : Brandon Mebane, 29 ans, California
Drafté en 2007, 3e tour, 85e choix.
Titulaire depuis son arrivée aux Seahawks durant la saison 2007, Brandon Mebane a toujours su garder sa place au coeur de la Défense de Seattle. Actif contre la course (46 plaquages) il ne pèse guère contre le jeu de passe adverse (4 sacks au cours des 4 dernières saisons).
RDE : Chris Clemons, 32 ans, Georgia
Non Drafté en 2003.
Le vétéran de cette D-Line a bien bourlingué en NFL (Redskins, Raiders, Eagles) avant de poser ses valises à Seattle. Pass-Rusher efficace (11 sacks minimum lors de ses trois dernières saisons sous le maillot des Seahawks), il a été gêné par son genou opéré en fin de saison dernière, ce qui l’a empêché de s’exprimer pleinement cette saison.
WLB : Bruce Irvin, 26 ans, West Virginia
Drafté en 2012, 1er tour, 15ème choix
L’une des très grosse surprises de la Draft 2012 est un véritable monstre physique qui peut faire basculer un match du coté de son équipe comme de celui de ses adversaires. Utilisé l’an dernier comme « Situational Pass-Rusher » sur les actions de passe évidentes, il a été positionné cette saison en tant que véritable Outside Linebacker. Suspendu en début de saison pour les 4 premières rencontres pour prise de substances illicites, il n’a cumulé que 40 plaquages, 2 sacks, 1 interception et 1 fumble forcé.
MLB : Bobby Wagner, 23 ans, Utah State
Drafté en 2012, 2e tour, 47ème choix
La véritable tour de contrôle de la Défense des Seahawks. L’ancien Aggie de Utah State, sélectionné au second tour de la Draft 2012, a réalisé des débuts fracassants chez les Pros. Auteur de 260 plaquages, 7 sacks, 5 interceptions et 11 passes déviées en seulement deux saisons, il sait jouer contre la course et surtout sur la couverture aérienne. Un joueur à surveiller de très près durant ce SuperBowl.
SLB : Malcolm Smith, 24 ans, USC
Drafté en 2011, 7e tour, 242ème choix
L’homme qui mit fin au suspens en Finale de Conférence en interceptant la passe de Colin Kaepernick, déviée auparavant par le Cornerback Richard Sherman. Le petit frère du Receveur Steve Smith (celui qui remporta le SuperBowl XLII avec les Giants avant de disparaitre de la circulation…) ne bénéficiait pas d’une grosse côte à sa sortie de l’université de USC. Petit et léger pour le poste (1m79 et 103 Kg), il a débuté 8 matchs cette saison pour 54 plaquages, 1 sack et 2 interceptions.
LCB : Richard Sherman, 25 ans, Stanford
Drafté en 2011, 5e tour, 154e choix.
Sans doute le meilleur « Shutdown Corner » actuellement de la NFL. Seulement drafté au 5e tour à sa sortie de Stanford, l’une des plus grandes gueules de la ligue a depuis bien rentabilisé son « petit » contrat rookie (seulement 600 000$ cette saison) avec pas moins de 20 interceptions et 57 passes défendues lors de ses trois premières saisons professionnelles. Il sera l’une, si ce n’est la clé de cette rencontre face aux nombreuses armes offensives aériennes des Broncos.
RCB : Byron Maxwell, 25 ans, Clemson
Drafté en 2011, 5ème tour, 173ème choix
Le second Cornerback sélectionné à la Draft 2011 par les Seahawks derrière Richard Sherman a largement profité de la suspension de Brandon Browner pour se faire sa place dans la « Legion of Boom » cette saison. Physique (1m85 pour 94 Kg), il a remis une excellente copie cette saison avec 28 plaquages, 4 interceptions et 13 passes défendues en seulement 5 rencontres en tant que titulaire.
FS : Earl Thomas, 24 ans, Texas
Drafté en 2010, 1er tour, 14e choix.
La seconde vedette de cette « Legion of Boom » avec Richard Sherman. Drafté #14 après une brillante carrière universitaires avec les LongHorns de Texas, il s’est imposé au coeur du Backfield Défensif des Seahawks dès son année Rookie. Avec 105 plaquages (gros total pour un Safety…), 5 interceptions et 9 passes déviées, il a prit une autre dimension cette saison.
SS : Kam Chancellor, 25 ans, Virginia Tech
Drafté en 2010, 5e tour, 133e choix.
Le Safety au physique de Linebacker (1m91 pour 105 Kg), sait punir les Receveurs et les Tight Ends qui viennent dans son secteur. Plus utilisé dans un rôle d’intimidateur que de Play-Maker (99 plaquages, 6 passes défendues et 3 interceptions cette saison), il remplit son rôle à merveille dans la Secondary la plus craint de toute la NFL.
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SPECIAL TEAMS :
K : Steven Hauschka, 28 ans, North Carolina State
Non Drafté en 2008.
Signé en 2011 par les Seahawks après avoir porté les uniformes de 6 autres équipes NFL et UFL, Steven Hauschka a fait du bon travail à Seattle avec 82 Field Goals réussis sur 92 tentatives.
P : Jon Ryan, 32 ans, Regina
Non Drafté en 2004.
Le Punter Canadien des Seahawks n’est pas vraiment une star, mais il est régulier depuis son arrivée chez les Seahawks en 2008. Avec 169 Punts placés dans les 20 yards adverses en 6 saisons avec Seattle, il remplit son rôle correctement.
KR/PR : Doug Baldwin/Golden Tate.
Les deux Returners des Seahawks ne font pas des merveilles sur les retours de coup de pied (0 Touchdowns inscrit cette saison dans ce secteur), mais il possèdent des moyennes correctes (21,8 yards sur retours de Kickoffs et 11,5 yards sur retours de Punts).
OFFENSE
Russell Wilson – QB – La confirmation
Arrivé aux Seahawks via le 3eme tour de la Draft 2012, Russell Wilson revêtait à l’époque le costume du très gros « Prospect » encore à développer derrière Matt Flynn. Deux saisons plus tard, le voila à la tête du Champion NFC prêt à défendre les couleurs de Seattle pour obtenir le premier SuperBowl de la Franchise du Nord-Ouest des Etats-Unis. Jugé trop petit par bon nombre de spécialistes à sa sortie de l’université (1m80), il a très vite démontré que ses capacités à courir avec le ballon, mais également sa très bonne vision du jeu faisait de lui un fin stratège pour le système offensif de Pete Carroll. Précis et fiable (seulement 19 interceptions sur ses deux premières saisons pros), il sait profiter du puissant jeu au sol de son équipe pour faire sublimer un jeu aérien qui ne comporte pas vraiment de superstars. Face au Shérif ce weekend, il devra montrer à son idole de jeunesse qu’il a bien appris de ses leçons à la Manning Passing Academy.
Marshawn Lynch – HB – Le Beast Mode
Plus que primordial en Offense du coté des Seahawks, le cheval de trait Marshawn Lynch est un rouleau compresseur qui sait marcher sur ses adversaires afin d’aller scorer le Touchdown décisif. Assez régulier, il sait gagner des yards après le contact et ses capacités de réception donnent également une soupape de sécurité très appréciable. A 27 ans il semble surfer sur la meilleure forme de sa carrière et il sort de trois saisons consécutives à plus de 1200 yards et 11 Touchdowns.
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DEFENSE
La Legion of Boom – DB – La DCA des Seahawks
Bien que Richard Sherman soit la grande vedette de cette escouade défensive des Seahawks, il serait injuste de ne citer que le numéro 25 tant le jeu de ce Backfield Défensif est à montrer dans les écoles de Football. Complet, synchro, évolutif, beaucoup d’adjectifs peuvent être employé pour cette escouade anti-aérienne qui fait frémir tous les Quarterbacks de la ligue. Face au Computer Manning ce dimanche et son incroyable corps de Receveurs, ils auront très fort à faire pour enrayer la machine à scorer qu’est l’Offense des Broncos, mais nul doute que des interceptions devraient se produire dans ce formidable duel.
Michael Bennett – DE – Le Play-Maker
Malgré son rôle de doublure de très grand luxe, le Defensive End Michael Bennett, arraché l’été dernier aux Buccaneers pour un contrat d’une seule saison, est le Monsieur + de cette Défense qui sait rentabiliser son temps de jeu. Utilisé en rotation derrière Red Bryant et Chris Clemons, l’ancien de Texas A&M a réussi 31 plaquages et 9 sacks cette saison en 16 matchs dont seulement 3 en tant que titulaire. Rapide et agile, il pourrait poser problème à la Ligne Offensive des Broncos dimanche.