Gameday : Matchs du Dimanche Week 16
Sommaire
Miami Dolphins @ Buffalo Bills
New Orleans Saints @ Carolina Panthers
Dallas Cowboys @ Washington Redskins
Tampa Bay Buccaneers @ Saint-Louis Rams
Cleveland Browns @ New York Jets
Indianapolis Colts @ Kansas City Chiefs
Minnesota Vikings @ Cincinnati Bengals
Denver Broncos @ Houston Texans
Tennessee Titans @ Jacksonville Jaguars
Arizona Cardinals @ Seattle Seahawks
New York Giants @ Detroit Lions
New England Patriots @ Baltimore Ravens
Oakland Raiders @ San Diego Chargers
Pittsburgh Steelers @ Green Bay Packers
Chicago Bears @ Philadelphia Eagles
Miami Dolphins @ Buffalo Bills
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 19h00 |
| Lieu | Ralph Wilson Stadium |
| Titre | Les Dolphins tiennent le cap malgré tout |
| Prévision Météo | Légère pluie |
Au risque de me répéter par rapport au Playoff Picture, il est normal de pointer du doigt la direction d’un club qui laisse une situation comme celle qu’a connu les Dolphins dans son OL dégénérer. On peut néanmoins aussi féliciter le coaching staff lorsque cette situation ne met pas la grouille dans l’équipe et qu’elle est sur une série de trois victoires d’affilée, retrouvant le succès du début de la saison. Miami est toujours en course pour les playoffs, alors que Buffalo est bien loin de ses considérations maintenant.
C’est pourquoi Joe Philbin doit continuer à tenir le cap pour espérer mener ses joueurs vers leur 4e playoffs depuis les années 2000. Pour cela, l’équipe a son destin en main : elle doit remporter ses deux derniers matchs, à commencer par celui contre Buffalo. Pour cela elle va naturellement compter sur Ryan Tannehill qui fait vraiment une bonne saison étant donné la passoire qu’il a comme OL, un Mike Wallace en demie-teinte et un jeu de course passable. On parle moins de lui que Luck, RGIII ou Wilson, mais il confirme à Miami qu’ils n’ont pas choisi le mauvais cheval l’année dernière. Il va encore s’appuyer sur ses deux cibles préférées : Brian Hartline et le surprenant TE Charles Clay qui a parfaitement remplacé Dustin Keller. Le seul souci c’est que c’est le pire matchup possible pour lui : son OL a encaissé 51 sacks (top NFL) et en face… les Bills en ont réussi 49 (top NFL aussi). Le QB va donc devoir continuer d’utiliser les passes rapides pour contrer le pass-rush des Bills avec les deux Williams (Mario et Kyle), Marcell Dareus ou Jerry Hugues; il va aussi devoir faire attention à une arrière-garde qui s’améliore de match en match avec Stephon Gilmore, Leodis McKelvin et Jairus Byrd. S’il y a un match où Lamar Miller et Daniel Thomas doivent faire le travail au sol, c’est bien celui-là, surtout si la météo devient exécrable. Dernière chose, liée elle aussi à la météo : la protection de balle va être cruciale pour Miami.
Le jeu au sol est un aspect sur lequel les Bills ont clairement l’avantage avec le duo C.J. Spiller/Fred Jackson. C’est pourquoi Buffalo doit prier pour un temps à ne pas mettre un Tannehill dehors, avec du froid, du vent, de la pluie voire de la neige. Ils sont loin d’avoir l’avantage au poste de QB; E.J. Manuel sera absent, comme pour le match aller, et c’est donc l’originaire de Miami Thad Lewis qui sera aux commandes. Il va devoir composer sans Stevie Johnson, ce qui risque de faire porter un certain poids sur le jeu de course. Le duo de récentes acquisitions Dannell Ellerbe/Philip Wheeler va devoir se remuer pour bloquer les espaces, chose qu’ils n’ont pas toujours fait cette saison. Le pass-rush des Fins sera cependant là pour forcer Lewis à prendre de mauvaises décisions s’il tente de lancer : Starks, Wake et Odrick savent mettre la pression quand il y en a besoin. Le manque d’armes à la réception devrait être préjudiciable contre Grimes, Patterson, Clemons & Co.
C’est donc un match intriguant auquel on va assister. Miami est au-dessus de Buffalo, mais pas de beaucoup, et surtout les forces des Bills jouent pile contre les faiblesses des Dolphins : super pass-rush vs mauvaise OL, belle défense contre la course contre jeu de course inconstant, bonne couverture contre les TE vs Charles Clay. La météo pourrait jouer un rôle très important dans cette rencontre si elle supprime le jeu de passe au maximum.
New Orleans Saints @ Carolina Panthers
| Auteur | SemperFidelis |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 19h00 |
| Lieu | Bank Of America Stadium |
| Titre | Finale au sommet de la NFC South… |
| Prévision Météo | Nuageux |
Cette rencontre capitale entre des Panthers revanchards et des Saints battus la semaine dernière permettra au vainqueur de remporter la Division NFC South ainsi que de gagner le droit d’être en Bye Week pour le premier tour des Playoffs.
Opposées l’une contre l’autre il y a déjà deux semaines sur les terres de Louisiane, les Saints avaient largement remporté cette première confrontation grâce notamment à une Offense des plus efficace. Battus la semaine dernière par les Rams avec seulement 16 points inscrits, les hommes de la Nouvelle Orleans ont montré quelques limites que la Défense des Panthers devra tenter de forcer. Très efficace par les airs mais beaucoup moins tranchante au sol, l’attaque de Drew Brees fera une nouvelle fois face à la seconde Défense NFL en terme de points encaissés et contre la course. Il y a deux semaines, le Receveur Marques Colston s’était réveillé en scorant 2 Touchdown, il sera plus que surveillé cette semaine et le Cornerback Captain Munnerlyn, auteur d’un match fantastique dimanche face aux Jets avec 2 sacks et 1 interception remontée pour 1 Touhdown, mènera une Secondary qui aura à cœur de ne pas re-commettre les mêmes erreurs.
En course pour des Playoffs qui leur échappent depuis 2008, l’équipe de Ron Rivera veut profiter de cette rencontre à domicile pour remporter le droit de profiter d’une semaine de repos supplémentaire avant de se lancer dans les Séries éliminatoires. En l’absence de Jonathan Stewart, le duo DeAngelo Williams / Mike Tolbert assurera le jeu au sol en compagnie de Cameron Newton face à une Défense des Saints à la peine dans ce secteur cette saison, tandis que le Tight End Greg Olsen et le Receveur Brandon LaFell, tous les deux décisifs cette année avec 5 Touchdowns chacun, tenteront cette fois ci de mettre à mal le Backfield Défensif des Saints. Cependant, le très gros matchup de cette rencontre se situera dans les tranchées ou les Saints avaient pris l’avantage sur les Panthers il y a deux semaines. L’équipe de Caroline du Nord possède l’un des meilleurs Front Seven de la ligue et celui ci avait été bien contrôlé il y deux semaines par la Ligne Offensive des Saints.
Dallas Cowboys @ Washington Redskins
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 19h00 |
| Lieu | FedExField |
| Titre | The Media Bowl |
| Prévision Météo | Grosses averses |
Bienvenue dans le Media Bowl entre deux des franchises les plus médiatiques de la NFL; et autant dire qu’entre la saga RGIII-Shanahan et les quelques interceptions de fin de match de Romo cette année, on a eu notre (sur)dose habituelle de news en direction de Washington et Dallas. Washington serait promis au top 5 (voire top 3) de la draft si leur premier pick n’était pas déjà dans les mains des Rams, alors que Dallas sort de la première défaite de son histoire après avoir mené de 20+ points à la mi-temps contre Green Bay.
Néanmoins, malgré cette défaite et le fait que vous avez probablement lu que Dallas était la pire équipe du monde de l’histoire de l’univers (et Romo le pire QB du monde etc), les Cowboys ont toujours leur destin en main : deux victoires et ils sont en playoffs. Pour cela, Romo devrait reprendre ses esprits et profiter d’une défense très poreuse des Redskins : Dez Bryant, Miles Austin et Jason Witten vont avoir de quoi faire contre une arrière-garde qui connaît problème sur problème cette année (couverture ratée, plaquages manqués). Je pense qu’il est inutile de dire que DeMarco Murray devrait également voir des portés contre la défense au sol. Le seul moyen que pourrait avoir Washington de freiner l’attaque est le pass-rush, mais l’OL des Boys n’est pas mauvaise en protection, et Romo sait se déplacer pour étendre l’action. Cependant attention : la défense des Reds a toujours le chic pour faire déjouer Romo (Week 17 2012 par exemple), et elle voudra sans doute bien faire pour le (très probable) dernier match du vétéran London Fletcher en son sein.
A Washington, Kirk Cousins va jouer son second match cette saison, et contre Atlanta il a soufflé le chaud et le froid. Heureusement pour lui il ne va pas affronter une défense plus féroce avec celle de Dallas qui vient d’être disséqué par Matt Flynn. Pierre Garçon devrait se retrouver contre Brandon Carr la plupart du match, et Carr n’est pas à son niveau, comme beaucoup des autres défenseurs de l’équipe (hello, DeMarcus Ware); en l’absence du rookie TE Jordan Reed good ol’ Fred Davis va aussi pouvoir profiter du manque d’effectif au poste de LB. Si les Boys n’arrivent pas à remettre Justin Durant et Ernie Smis sur le terrain après leurs blessures la semaine dernière, Alfred Morris pourrait faire un gros match au sol.
Dans un match avec deux QBs sujets aux interceptions et deux défenses assez perméables, l’équipe qui donnera la balle le moins souvent à l’autre l’emportera probablement.
Tampa Bay Buccaneers @ Saint-Louis Rams
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 19h00 |
| Lieu | Edward Jones Dome |
| Titre | Pour le futur |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Certes, les Bucs et les Rams ne jouent plus vraiment pour rien, même si des victoires pour finir la saison seraient une bonne nouvelle pour les deux équipes qui amélioreraient leur record de 2012. Mais les deux équipes ont ce quelque chose qui fait dire qu’elles pourraient exploser sous peu si elles attrapent des bonnes pièces supplémentaires. En effet, les deux défenses sont loin d’être mauvaises, et même si Saint-Louis semble plus proche de se révéler que Tampa Bay, c’est surtout parce que Jeff Fisher est en place depuis plus longtemps que Greg Schiano.
Les attaques sont encore un peu justes. A Tampa Bay, Mike Glennon a remplacé un Josh Freeman renvoyé alors que Kellen Clemens a du prendre la place d’un Sam Bradford blessé. Glennon a été une bonne surprise, Clemens a su limiter les erreurs. Glennon a certes l’aide de Vincent Jackson à la réception mais il n’a pas Doug Martin pour l’assister, alors que Clemens n’a pas d’équivalent à Jackson mais reçoit l’aide de la révélation Zac Stacy au sol. Ce sont donc deux attaques intéressantes mais qui peuvent manquer de peps contre une grosse défense.
Les deux défenses justement sont le point fort des deux équipes : Robert Quinn est le deuxième meilleur sackeur de l’année (15 derrière Robert Mathis), alors que Gerald McCoy et Lavonte David font une saison monstrueuse; David est aussi bon contre la course qu’en couverture sur les TE ou les RB. Les arrières sont le souci des Rams cette année, ce qui donne l’avantage en général à la défense des Bucs. Comme l’attaque des Rams est légèrement favorite par rapport à celle des Bucs, on devrait avoir un match intéressant même s’il n’y a pas forcément d’enjeu.
Cleveland Browns @ New York Jets
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 19h00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Duel d’opposés |
| Prévision Météo | Nuageux |
OK, Cleveland @ Jets n’est pas forcément le match le plus glamour de l’année, surtout quand les deux équipes, après un départ intéressant, ont fini par se vautrer de manière assez terrible. Mais le match est assez prometteur parce que les deux équipes sont un mauvais matchup pour l’autre.
En effet, les Browns viennent au MetLife avec une des pires attaques au sol, mais plusieurs armes à la réception. Pas de chance pour les Jets, ils ont très forts pour stopper la course, mais l’idée de voir Josh Gordon contre les arrières de New York doit faire frémir (Jordan Cameron est out). Deux solutions alors pour que Jason Campbell ne fasse pas un carton : 1) que Sheldon Richardson & Co mettent le boxon dans une OL peu sûre à part Thomas & Mack (à voir) et 2) que Bess et Little continuent de dropper à tout va (quasiment sûr).
De l’autre côté, les Jets savent courir mais ont du mal à passer par les airs, ce qui tombe bien car les Browns viennent de se faire marcher dessus par les Bears, et en plus Joe Haden n’est pas sûr de jouer. Le tandem Chris Ivory/Bilal Powell devrait pouvoir se frayer des chemins pour mettre la balle le moins possible dans les mains de Geno Smith, ce qui est la meilleure chose possible ces derniers temps pour les Jets.
On pourrait donc voir un match où les attaques vont prendre le pas sur les défenses avec une belle accumulation de points.
Indianapolis Colts @ Kansas City Chiefs
| Auteur | SemperFidelis |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 19h00 |
| Lieu | Arrowhead Stadium |
| Titre | Le Show Jamaal Charles va t’il continuer? |
| Prévision Météo | Nuageux, < 0°C |
Cette rencontre entre les Colts de Chuck Pagano et les Chiefs d’Andy Reid devrait permettre aux fans des deux équipes d’assister à une rencontre passionnante. Entre ces deux équipes déjà assurées de jouer les Playoffs en Janvier, deux styles bien différents, mais une capacités à marquer des points assez similaire.
Décisifs en début de saison en étant resté près de 10 semaines invaincus, les Chiefs d’Alex Smith se sont tout au long de l’année appuyé sur un Jamaal Charles explosif lorsque les blessures le laisse enfin tranquille. Avec près de 1900 yards cumulés et 18 Touchdowns, le Running Back à tout faire de Kansas City postule bien évidemment pour le titre de MVP cette saison, mais il postule en premier lieu pour permettre à son équipe, premier choix de la Draft en Avril dernier avec une piteuse fiche de 2 victoires et 14 défaites, à une participation à des Playoffs qui lui échappe depuis 3 ans. Déjà assuré de participer aux Wild Card suite à leur deux défaites subies face aux Broncos de Peyton Manning, les hommes d’Andy Reid auront à cœur de terminer cette saison sur le même rythme que celui avec lequel il l’avait débutée. Toujours sans commettre beaucoup d’erreur (ratio de +21 aux Turnovers), l’offense d’Alex Smith joue un jeu juste et face à une Défense des Colts classée 27e de la ligue contre le jeu de course adverse, elle devrait insister sur ce secteur de jeu dès le début du match.
De leur coté, les Colts d’Andrew Luck sont eux aussi assuré de remporter une Division AFC South ou personne derrière eux ne fut en mesure de les perturber cette saison. Le jeu au sol famélique fera face à une Défense des Chiefs diminuée par les blessures, mais toujours capable de forcer des gros jeux et des pertes de balle (20 interceptions, 43 sacks et 12 fumbles forcés). Le Quarterback Andrew Luck qui mène les Colts à leur seconde participation en Playoffs au cours de ses deux premières saisons professionnelles, réalise une bonne saison en s’appuyant sur un jeune corps de Receveurs ultra rapide. Cela sera t’il suffisant face à la Secondary des Chiefs? Réponse dimanche soir dans le Missouri.
Minnesota Vikings @ Cincinnati Bengals
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 19h00 |
| Lieu | Paul Brown Stadium |
| Titre | Un match pour du beurre ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
La défaite des Bengals contre Pittsburgh a créé une situation encore impensable il y a quelques semaines : alors qu’ils semblaient tenir la division tranquillement, Cincinnati est maintenant à la merci du retour des Ravens. Si jamais Baltimore remporte son match contre New England plus tard dans la soirée, le résultat de ce Vikings@Bengals n’aura aucune importance, et Cincy devra se préparer à une finale de division chez eux en Week 17.
Les Vikings n’ont que faire des atermoiements adverses. Ils voudraient continuer une belle série qui les a vu faire match nul à Green Bay, gagner contre Chicago, perdre de justesse dans ce match rocambolesque contre Baltimore, et corriger les Eagles. Il n’est pas difficile de dire que le carrousel au poste de QB est pour la majorité dans le mauvais record de Minnesota cette année, néanmoins on a d’autres raisons d’espérer pour le futur. On peut commencer par ceux qui risquent d’être un gros souci pour Cincy vu leur jeu sur équipes spéciales : Cordarrelle Patterson et Marcus Sherels, électrisants sur retour (Patterson l’est aussi comme receveur). Avec le réveil de Greg Jennings, le retour de Jerome Simpson dans son ancien stade et des arrières de Cincinnati quelques fois suspects (notamment au plaquage), on pourrait voir un Matt Cassel envoyant quelques bombes bien senties. Adrian Peterson devrait revenir pour ce match, ce qui est important : certes Matt Asiata a mis du TD, mais il a surtout été aidé par le jeu de passe. AP risque cependant de trouver du répondant avec la défense physique des Bengals en face; attention néanmoins si Carlos Dunlap ne joue pas.
Pour Cincinnati, c’est le genre de match où il faut rapidement reprendre ses esprits et imposer sa volonté. Même si le match compte « pour du beurre » avec une victoire des Ravens, les Bengals ne peuvent pas laisser une mauvaise série s’installer. Pour cela, l’attaque compte de nombreuses armes pour déborder la défense des Vikings qui devrait récupérer Harrison Smith. Andy Dalton est la première de ses armes, même s’il a tendance à plier sous la pression. Ca tombe mal, car Andrew Withworth devrait être probablement out pour ce match (commotion) ce qui risque de donner quelques idées à Jared Allen et au coordinateur défensif pour envoyer quelques blitz. Cependant, attention, car si la pression n’arrive pas, le matchup entre les Vikes et le quatuor A.J. Green, Marvin Jones, Andrew Hawkins et Jermaine Gresham est très largement en faveur des Bengals. N’oublions pas l’étonnant rookie Giovani Bernard, très remuant et difficile à saisir qui devrait faire peser une menace constante sur la défense du Minnesota.
Cincinnati a l’avantage naturel, étant à la maison et avec le meilleur record, et ils devraient parvenir à s’imposer. On peut néanmoins s’attendre à ce que Minnesota fasse de la résistance avec ses armes, mais même avec la qualité des équipes spéciales des Vikings, la supériorité des Bengals des deux côtés du ballon devrait finir par faire la différence.
En tout cas profitons d’une confrontation qui n’a pas lieu souvent : la preuve, la dernière fois que les deux équipes se sont rencontrées (2009), Chad Ochocinco et Brett Favre étaient encore là.
Denver Broncos @ Houston Texans
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 19h00 |
| Lieu | Reliant Stadium |
| Titre | Une formalité ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Denver a subi un contre-coup face à San Diego la semaine dernière, et a eu bien de la chance que New England subisse le même contre Miami. Néanmoins, les Chiefs sont revenus à égalité en tête de l’AFC West, et les hommes de John Fox ne doivent pas s’attarder en chemin, surtout contre une équipe des Texans qui ne jouent plus pour rien et qui pourrait se retrouver avec le #1 l’année prochaine.
Peyton Manning devrait encore une fois se passer de Wes Welker pour ce match, mais logiquement il possède encore assez d’armes à la réception pour remporter ce match contre Houston. Il est à 3 TDs d’égaler le record de Brady sur une saison en 2007 (50) donc surveillez les compteurs ça pourrait arriver cette semaine. Le principal adversaire qu’il va devoir esquiver est bien évidemment J.J. Watt, et pour cela son OL va devoir le stopper à tout prix pour laisser le temps à Manning de trouver ses cibles. Au pire, quelques courses du duo Moreno/Ball devraient pouvoir freiner le pass-rush quelques instants, ce qui devrait être suffisant vu la supériorité du corps de receveur contre les arrières (malgré la présence de Johnathan Joseph).
En face, Case Keenum est redescendu sur terre après un début d’intérim assez renversant de Matt Schaub, et du coup le vétéran est revenu à son poste. Schaub devrait parvenir à faire mieux avancer la balle que Keenum avec des armes comme Dédé & Dédédé (Johnson/Hopkins), mais il va devoir composer sans Arian Foster ni Ben Tate à la course. Certes le duo de receveurs reste intéressant et pourrait causer quelques problèmes à l’arrière-garde des Broncos, mais toutes les blessures (dont celle du TE Owen Daniels) ont vraiment affaibli l’attaque (et l’équipe).
Les Broncos ont pris un sérieux avertissement contre San Diego, il m’étonnerait qu’ils refassent la même erreur au Reliant Stadium.
Tennessee Titans @ Jacksonville Jaguars
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 19h00 |
| Lieu | EverBank Field |
| Titre | Pour l’honneur |
| Prévision Météo | Nuageux |
Ce n’est jamais très agréable quand une équipe à 0-8 vient chez vous pour inscrire sa première victoire de la saison. Les Titans vont chercher à venger cette affront à Jacksonville et essayer de finir avec un meilleur record que l’année dernière (6-10), alors que les Jags doivent continuer leur progression qu’ils affichent depuis plusieurs semaines.
Tennessee arrive à Jacksonville avec leurs espoirs de playoffs derrière eux, et la volonté de finir la saison le mieux possible (surtout Mike Munchak). Ryan Fitzpatrick va affronter une arrière-garde friable, ce qui devrait faciliter la connexion avec Nate Washington et Kendall Wright qui progresse encore cette année. Au sol, Chris Johnson et Shonn Greene devraient trouver les espaces dans la défense des Jaguars.
Ca risque d’être un peu plus compliqué en face, même si les Jags ont réussi à marquer 20 points contre Buffalo sans Cecil Shorts ni Maurice Jones-Drew. Les floridiens vont de voir faire de nouveau sans ces deux armes, ce qui veut dire que Chad Henne aura principalement le TE Marcedes Lewis, le receveur rookie Ace Sanders et le coureur Jordan Todman comme soutien. Ca risque d’être un peu léger contre la défense menée par Akeem Ayers et Alterraun Verner.
Arizona Cardinals @ Seattle Seahawks
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 22h05 |
| Lieu | CenturyLink Field |
| Titre | Combat acharné dans la volière |
| Prévision Météo | Risque de pluie |
En plus d’être un match intra-division, cette rencontre a une importance particulière pour les 2 équipes puisque si les Arizona Cardinals veulent toujours croire aux PO lors d’une finale la semaine prochaine, ils doivent impérativement gagner. Quant aux Seattle Seahawks, une victoire leur offrirait leur seed #1 en NFC.
Et pour battre les Seahawks chez eux, il faut en vouloir. Russell Wilson mènera l’attaque afin de finir une saison parfaite à domicile et continuera son travail de sape sur la défense adverse, apportant le danger à la course ou dans les airs, où Doug Baldwin s’avancera en tant que WR privilégié du QB (770y, 5 TDs). Mais Seattle va avoir grandement besoin de son RB Marshawn Lynch, qui aura fort à faire contre la meilleure défense dans ce domaine, mais qui misera une nouvelle fois sur sa puissance hors du commun pour passer ce front seven.
En défense, très peu d’inquiétudes. L’absence Brandon Browner a été parfaitement négociée, remplacé par un Byron Maxwell encore meilleur (8 passes défendues et 3 interceptions sur les 3 derniers matchs !). Avec 2 joueurs (Earl Thomas et Richard Sherman) en lice pour le titre de Defensive Player of the Year, les Seahawks sont plutôt confiants dans ce secteur du jeu. Et si Michael Bennett et Cliff Avril (15,5 sack à eux 2) parviennent à mettre une pression consistante, cela pourrait tourner au carnage.
Pour les Cardinals, la donne n’est pas la même. Certes, l’attaque s’est amélioré (largement) par rapport à l’an dernier, cependant, Carson Palmer est encore loin de faire l’unanimité, la faute à de trop nombreuses erreurs préjudiciables. Pourtant, avec Larry Fitzgerald (823y, 10 TDs) et Michael Floyd (919y, 4 TDs), il y a de quoi être gâté et se faire plaisir. Mais la bonne surprise de la saison vient du jeu au sol, et notamment du rookie Andre Ellington, véritable poison et qui, malgré moitié moins de portées que le RB1, totalise quasiment autant de yards au sol (558y contre 577y) pour une moyenne de 5,9y par portée !
La défense est excellente, heureusement. Et elle a déjà fait gagner de nombreux matchs. Le front seven notamment est un véritable mur, très difficile à passer (1er de NFL). Le retour au bercail de Karlos Dansby n’y est pas étranger (111 plaquages dont 7 pour perte), surtout qu’il est entouré d’un autre vétéran réalisant une saison assez exceptionnelle, John Abraham (11,5 sack). Et si on ajoute à cela une défense contre la passe plutôt bonne, bien qu’un peu en dedans ces derniers matchs, on se retrouve avec une défense parfaitement équilibrée. Et les Cardinals en auront besoin lors de ce match.
Les Seahawks sont naturellement favoris, meilleure équipe de NFL actuellement, jouant à domicile où ils sont invaincus cette saison et ayant le 12ème homme derrière eux. Mais les Cardinals ont bien plus à gagner et feront tout ce qui est possible pour repartir de Seattle avec une victoire ô combien précieuse. Quoiqu’il en soit, ça risque de voler sec !
New York Giants @ Detroit Lions
| Auteur | Franck |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 22h05 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Dernière chance |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Lions (7-7) nous ont fait leur spéciale la semaine dernière. Une défaite concédée à la dernière seconde face aux Ravens (18-16) sur un field goal de 61 yards et, à deux semaines de la fin de saison, la perte de de la première place de la NFC Nord. Pour espèrer participer aux play-offs, ils doivent désormais gagner leur deux derniers matchs et recevoir de « l’aide » de la part des Bears et des Packers. Pour tout comprendre, je vous invite à lire le play-off picture Week 15.
La glissade des Lions sur les 5 derniers matchs est terrible (1 victoire pour 4 défaites). L’autodestruction classique est due à un festival de turnovers (30 cette saison) et notamment un Matthew Stafford en plein doute (9 interceptions lors des 4 derniers matchs) et des pénalités très coûteuses.
La chance des Lions est de recevoir ce soir la seule équipe de la NFL à avoir fait plus de cadeaux qu’eux, à savoir les New York Giants (5-9) et leur 39 turnovers. Eli Manning sort d’un match à marquer d’une pierre noire avec son record en carrière de 5 interceptions lancées contre les Seahawks et un total de 25 pour la saison.
Les Giants sont également en train de s’autodétruire et l’explication entre joueurs a dejà commencé comme l’ont démontré le safety Antrel Rolle et le TE Brandon Myers en s’invectivant, symbole d’une frustration énorme.
Les Giants n’ont plus rien à jouer et seront certainement privés de Victor « Salsa » Cruz. La défense aérienne des Lions, 21ème de la ligue, et coupable des certaines errances défensives ne peut que se réjouir de cette absence. Les Lions doivent absolument tirer profit de cette situation et gagner ce match. Le WR Calvin Megadrop Johnson (hé oui il a droppé deux passes extremement importantes contre les Ravens) sera certainement très motivé pour ce match.
Le RB Reggie Bush a besoin de 60 yards pour passer les 1 000 yards. Il sera important d’installer le jeu au sol pour sécuriser le jeu de Stafford. En effet, les Giants ont signé 4 sacks contre les Seahawks et possèdent une moyenne de 3,23 sacks par match. L’absence du TE Brandon Pettigrew dans ce domaine peut faire mal et il faudra contrer le DE Justin Tuck et ses 7,5 sacks lors des 4 derniers matchs.
Si la défense des Giants, point fort de l’Equipe, permet à ceux-ci de rester dans le match, il est possible qu’un turnover décide encore du vainqueur. ET là, entre ces deux équipes, ce sera pile ou face.
New England Patriots @ Baltimore Ravens
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 22h25 |
| Lieu | M&T Bank Stadium |
| Titre | Un enjeu énorme |
| Prévision Météo | Grosses averses |
C’est un peu un tradition depuis quelques années, on finit toujours pas retrouver les Baltimore Ravens et les New England Patriots s’affronter, que ce soit en saison régulière ou en Playoff (ou même les 2). Cette année, le match aura un enjeu particulier puisqu’il permettrait aux Patriots d’assurer au moins un match à domicile pendant les PO tandis que les Ravens feraient un grand pas vers les PO.
Bien qu’ils soient très difficiles à battre chez eux, les Ravens se soucient de l’aptitude de Joe Flacco à jouer ce match sans gêne, suite à son coup reçu dans le genou. Le QB prenant de plus en plus sa chance à la course lorsqu’aucune solution n’est possible, cela pourrait vite devenir handicapant pour l’équipe. Mais avec une attaque au complet, le QB pourra à nouveau compter sur le très bon retour de Dennis Pitta ainsi que sur ses fusées Torrey Smith et Jacoby Jones pour lui offrir rapidement des possibilités. L’O-Line s’améliore petit à petit, et c’est le jeu de course qui en est heureux. Encore loin de son passé glorieux, Ray Rice remonte petit à petit la pente et reprend confiance dans ses courses. Et face à l’avant dernière défense de NFL dans ce secteur, cela pourrait valoir son pesant d’or.
Le point fort de l’équipe (outre l’excellent Justin Tucker), c’est bien la défense. Et après un début de saison un peu difficile, il s’avère que la secondary est quasiment aussi bonne que le front seven. Avec notamment un Jimmy Smith jouant à un niveau incroyable (ne laissant quasiment aucun espace/yard à Megatron par exemple !), le QB adverse a quelques raisons de s’inquiéter. Surtout que le front seven n’est pas en reste, et malgré une baisse de régime niveau sack, les Ravens peuvent compter sur Daryl Smith pour montrer une palette complète de ses talents (plaquages, sack, interceptions, tout y est !). Il faudra malgré tout espérer plus de pression pour gêner le QB.
Surtout qu’en face, ce n’est pas n’importe qui. Tom Brady réalise clairement une saison très convaincante, surtout lorsque l’on voit les joueurs qui l’entourent (ou ceux qui lui manquent). Julian Edelman fait malgré tout une très bonne saison, enchaînant les matchs à + de 100y (3 matchs sur les 4 derniers). Danny Amendola aura aussi son rôle à jouer s’il veut aider son QB comme il se doit. Le jeu de course est vraiment bon, mais à un gros problème de fumble qui pousse les Patriots à limiter le nombre de portées. Ce qui est dommage lorsque l’on a 3 RBs aussi intéressants et dangereux.
Comme mentionné plus haut, la défense des Patriots est loin de son niveau de l’an passé. Avec notamment un front seven souvent dépassé et où Chandler Jones continue d’être la plus grande menace, que ce soit contre la course ou surtout pour mettre la pression. La secondary joue en dent de scie, alternant le bon et le très mauvais. Mais Devin McCourty réalise une bonne saison et espérera donc « mettre fin à la saison des Ravens » comme il l’a si bien dit. Cela ne fait aucun doute qu’il sera mis à rude épreuve lors de ce match. A lui de laisser parler son talent.
Vu les formes actuelles ainsi que le fait de jouer à domicile, les Ravens partiront favoris pour ce match. Surtout qu’une défaite ferait très mal à leurs espoirs de PO tandis que les Patriots veulent s’assurer ce bon seed en PO afin de ne pas avoir la pression lors du dernier match. La défense prenant le dessus l’emportera, et le match ne sera pas forcément offensif…
Oakland Raiders @ San Diego Chargers
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 22h25 |
| Lieu | Qualcomm Stadium |
| Titre | It’s the finaaal countdooown |
| Prévision Météo | Ensoleillé |
Rencontre décisive pour les San Diego Chargers qui doivent absolument gagner ce match pour avoir une chance de pouvoir espérer atteindre les play offs et qui de mieux à affronter que leurs archi-rivaux d’Oakland déjà éliminés depuis belle lurette ?
Même depuis que Matt McGloin a pris les rênes de l’offense, les choses ne se sont pas vraiment améliorées chez les Raiders et sa fait déjà plus d’un mois que la franchise n’a pas remporté un seul match. Il faut le dire, offensivement c’est plutot limité à la course avec Rashad Jennings qui se débrouille assez bien pour éclipser un Darren McFadden de plus en plus fantomatique et qui devrait être opérationnel pour jouer ce week end. L’escouade de receveurs est assez obscure, mais malgré tout, Rod Streater et Denarius Moore se débrouillent plutôt bien. En défense, à part la facheuse tendance à encaisser pas mal de points par matchs (environ 28 points par matchs en moyenne), le tout reste assez solide à la passe comme contre la course.
Les Chargers sont a domicile et vont vouloir prendre une revanche après la défaite de la week 6. L’offense est toujours aussi impressionnante avec un très bon niveau dans tous les aspects de jeu. Philip Rivers joue toujours aussi bien grâce à une bonne ligne offensive et des de bons receveurs et en plus il sait très bien s’appuyer sur ses Running Backs qui se trouvent être aussi des menaces par les airs. Ryan Mathews continue doucement la meilleure saison de sa carrière étant quelques fois peu utilisé ou comme la semaine dernière prenant la majorité des snaps quand à Danny Woodhead, c’est lui qu’il faut surveiller de près avec sa particularité d’être un aussi bon Running Back que receveur. En défense, même si elle s’est plutot bien débrouillée la semaine dernière face aux Broncos, elle est toujours assez faible. Surtout que Marcus Gilchrist va sûrement retourner à son ancien poste de Corner Back après la blessure de Johnny Patrick alors qu’il fit de bonnes choses en Strong Safety ces derniers temps. Mais si elle est assez mauvaise à la passe, contre la course, le résultat n’est pas aussi alarmant et cela pourrait être intéressant pour contrer le running game important en face.
Pittsburgh Steelers @ Green Bay Packers
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 22 Décembre, 22h25 |
| Lieu | Lambeau Field |
| Titre | Flynn encore aux commandes |
| Prévision Météo | Neige, < 0°C |
Matt Flynn est actuellement 3-2 en tant que QB titulaire pour Green Bay, et à chaque fois il s’est passé quelque chose de spécial. En 2010, il a failli mener les Packers à une victoire « surprise » contre les Patriots, mais il a manqué de temps. En 2011, il a battu le record de TD à la passe de la franchise sur un match contre Detroit. Et en 2013, il a pris une rouste mémorable à Detroit, puis a effectué deux comebacks contre Atlanta et Dallas, le dernier égalant un record de la franchise. Encore une fois, l’équipe du Wisconsin se tourne vers son héros improbable pour faire vivre les espoirs de playoffs contre une équipe des Steelers qui a besoin, elle d’un miracle pour y accéder.
Difficile de ne pas mentionner ce match sans parler de suite du duel à distance qui pourrait décider du sort de la rencontre, surtout si la neige continue à tomber comme elle le fait sur Green Bay ces derniers jours. Mike Tomlin a lancé le débat pour faire un peu chauffer l’ambiance; les deux coureurs rookies Eddie Lacy et Le’Veon Bell vont être mis à grande contribution dans ce match. Lacy est en passe de devenir le meilleur coureur rookie de l’histoire de Green Bay en yardage et TDs, alors que Bell est une arme double utilisée sur course et réceptions.
Mis à part cela, c’est la première fois que le calendrier NFL nous propose le remake du Superbowl XLV remporté par Green Bay. On peut penser que les Steelers auront une petite envie de renvoyer la pareille, surtout que cela signifierait la fin des espoirs de playoffs pour leurs adversaires. Ben Roethlisberger cherchera à s’appuyer sur Bell vu la défense contre la course des Packers et l’absence de Johnny Jolly mis sur IR. Le reste du match devrait être un gros duel entre l’OL des Steelers et Clay Matthews & Co qui ont besoin de mettre plus de pression sur le QB que contre Dallas (notamment la première mi-temps). Big Ben est peut-être encore plus capable d’étendre une action que Romo, et il a des armes très dangereuses avec Antonio Brown, Emmanuel Sanders et le retour d’Heath Miller. Les arrières de GB vont avoir du travail : Tramon Williams et Sam Shields doivent capitaliser sur leur réussite en seconde période contre Dallas pour redonner la balle à l’attaque, même si à chaque fois on a surtout eu l’impression que c’était plus une erreur du QB qu’autre chose.
Les Packers, eux, vont chercher à rééditer le dernier succès contre Pittsburgh lors de la grande finale de la saison 2010, mais ça va être avec un effectif un peu modifié. Flynn est bien évidemment au poste de QB, ce qui change pas mal de choses, notamment au niveau de la puissance réduite de son bras si le temps se dégrade grandement. Quoi qu’il en soit, les Packs ne doivent plus démarrer à deux à l’heure, et cela passera forcément par une meilleure exécution dans les courses de Lacy, dans le block et dans les passes. L’OL sera « au complet » et devra se méfier de Jason Worilds, qui a très bien succédé à LaMarr Woodley dans la pression du QB. Les Packers ont sûrement un avantage dans le jeu de passe avec des cibles comme Jordy Nelson qui fait une des meilleures saisons de sa carrière, James Jones, la révélation Jarrett Boykin et le retour précieux d’Andrew Quarless. Les Steelers n’ont pas un back-7 assez talentueux et homogène pour stopper toutes ces armes, même s’ils ont d’excellents éléments comme William Gay ou Ryan Clark. Par contre, Pittsburgh a un énorme avantage : un safety expérimenté comme Troy Polamalu est le genre de joueur qui peut profiter des éventuelles erreurs de Flynn (même s’il peut aussi ouvrir les portes de la défense s’il se rate, c’est souvent ça avec lui ces dernières années).
Green Bay a légèrement l’avantage car ils sont à domicile, sur une petite série de victoires et qu’ils doivent absolument l’emporter. Mais les Steelers offrent un challenge autrement plus élevé qu’Atlanta et Dallas, notamment défensivement. On imagine beaucoup moins les Packs faire un gros comeback contre cette défense (malgré tout ce qu’on dit sur elle), donc cette fois les hommes de Mike McCarthy doivent sortir du vestiaire pied au plancher.
Chicago Bears @ Philadelphia Eagles
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Lundi 23 Décembre, 02h30 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | La « course » aux Playoff |
| Prévision Météo | Grosses averses |
Si ce mot est mis entre guillemets, la raison est simple : ce match se jouera principalement à l’équipe négociant le mieux le jeu de course. Et cela risque de faire des étincelles entre la meilleure attaque de NFL dans ce secteur du jeu (les Philadelphia Eagles) contre la pire défense contre la course (les Chicago Bears). Mais résumer ce match à cela pourrait paraître simpliste…
Parce que les Eagles, ce ne sont pas seulement une équipe de course. Surtout qu’avec la saison de réalise Nick Foles jusque là, on pourrait facilement penser qu’ils ont trouvé leur Franchise QB pour les années à venir. Et un excellent QB disposant d’armes offensives mortelles, ça aide beaucoup à gagner les matchs. DeSean Jackson devrait continuer son excellente saison et espérera dépasser les 10 TDs (pour 1275y déjà). Mais voilà, si l’attaque réussit si bien au sol, c’est grâce à un LeSean McCoy au sommet de sa forme. Pulvérisant à lui seul des défenses (cf. vs les Detroit Lions), il est bien parti pour être le meilleur RB de la saison (et pourquoi pas l’Offensive Player of the Year).
Mais le souci de Philadelphia, c’est sa défense. Malgré quelques joueurs intéressants, notamment dans le front seven où DeMeco Ryans fait ce qu’il peut pour sauver le navire (116 plaquages, 4 sack, 6 passes défendues), le reste reste trop faible pour aider suffisamment l’équipe. Et que dire de la secondary, avant dernière de NFL… Mais cela n’étonne que peu lorsque l’on voit les S et CBs titulaires cette saison, tous parmi les plus mauvais de NFL. Et face à une grosse attaque, cela pourrait s’avérer problématique.
Parce que oui, les Bears ont une vraie attaque. Et cela quelque que soit le QB. Jay Cutler sera une nouvelle fois titulaire et voudra essayer pour une fois de faire avancer son équipe, sans créer de turnover inutiles et évitables. Pourtant, il peut compter sur le meilleur duo de WRs de NFL avec 2 monstres physiques, Brandon Marshall (1185y, 10 TDs) et Alshon Jeffery (1265y, 7 TDs). Impressionnants et inarrêtables. Le jeu de course n’est pas en reste, et si leur adversaire ont le meilleur RB de NFL en terme de yars, les Bears n’ont pas à rougir puisque Matt Forte réalise lui aussi une saison exceptionnelle, étant le 3ème RB de NFL dans ce secteur du jeu. Une attaque complète, où le danger peut venir de partout.
Mais encore une fois, ces 2 équipes se ressemblent étrangement. Chicago, pourtant réputé pour sa défense de fer, a l’impression de vivre un cauchemar tant cette dernière n’est pas au niveau. Julius Peppers semble être le meilleur élément défensif (6,5 sack) malgré une irrégularité qu’on ne lui connaissait pas et mettra une grosse pression sur le QB adverse pour forcer les erreurs. Mais voilà, si les Bears ont le meilleur duo de WRs, ils ont très certainement le pire duo de Safety de NFL. Et face à des menaces aériennes adverses réelles, cela pourrait faire du grabuge.
Les Eagles sont favoris, vu la grosse puissance qu’ils peuvent dégager, notamment au niveau du QB (en plus du fait de jouer à domicile). Mais les Bears seront ultra motivés afin de garder la main mise sur leur division et éviter de voir les Playoff disparaître après tant d’efforts. Un beau match à prévoir, où les TDs devraient pleuvoir.