Gameday : Matchs du Dimanche Week 11
Sommaire
New York Jets @ Buffalo Bills
Atlanta Falcons @ Tampa Bay Buccaneers
Detroit Lions @ Pittsburgh Steelers
Washington Redskins @ Philadelphia Eagles
San Diego Chargers @ Miami Dolphins
Baltimore Ravens @ Chicago Bears
Cleveland Browns @ Cincinnati Bengals
Oakland Raiders @ Houston Texans
Arizona Cardinals @ Jacksonville Jaguars
Green Bay Packers @ New York Giants
Minnesota Vikings @ Seattle Seahawks
San Francisco 49ers @ New Orleans Saints
Kansas City Chiefs @ Denver Broncos
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 17 Novembre, 19h00 |
| Lieu | Ralph Wilson Stadium |
| Titre | Casser la série |
| Prévision Météo | Couvert + vent |
Les Bills et les Jets ont beau être à l’opposée l’une de l’autre en matière de record, ces deux franchises se ressemblent : elles ont chacune un QB rookie à leur tête et une grosse DL pour justement mettre la misère au leader d’en face. C’est d’ailleurs pour cela que ce seront les duels à observer de chaque côté.
Les Jets se déplacent à Buffalo avec la ferme intention de casser la série improbable de résultats qu’ils connaissent : depuis le début de la saison, ils alternent une victoire et une défaite. En toute logique ils devraient donc perdre ce match et revenir à 5-5. Néanmoins l’enjeu est grand : ils ont une chance de prendre l’ascendant chez les prétendants à la seconde place en Wild Card de l’AFC; en cas de victoire ils seraient à 6-4, sachant qu’actuellement San Diego, Baltimore, Cleveland et Tennessee ont tous des records négatifs. Les hommes de Rex Ryan vont donc chercher à booster leur avance avec un Geno Smith inconstant qui n’est pas à l’aise à l’extérieur.
Fort heureusement pour lui il récupère quelques cibles (Santonio Holmes, Kellen Winslow) en plus de l’ancien Bill David Nelson ou Stephen Hill, mais la perte de Jeremy Kerley est dommageable. Il va devoir affronter une DL de monstre avec Kyle Williams et Marcell Dareus, un des meilleurs LB intercepteurs avec Kiko Alonso et surtout une arrière-garde au complet par rapport au premier match entre les deux équipes : Jairus Byrd, Stephon Gilmore et Leodis McKelvin vont être là. Cela promet un beau duel qui risque d’être souvent joué, car le jeu de course des Jets ne décolle pas et ce n’est pas contre Buffalo que ça risque de changer.
En attaque, les Bills reçoivent New York avec pas mal de pièces manquantes. E.J. Manuel va devoir composer sans deux cibles : Stevie Johnson et le rookie Robert Woods. C’était déjà un peu compliqué pour le rookie de s’en sortir mais là il se retrouve légèrement à poil en plein milieu de la banquise. Rajoutez à cela que s’il essaie de se reposer sur le jeu de course de Fred Jackson et C.J. Spiller, les deux compères vont devoir faire connaissance avec une DL énorme composée de Muhammad Wilkerson, Sheldon Richardson et Damon Harrison qui mènent une des meilleurs défense au sol de la ligue. Bref on se dit que Buffalo va avoir du mal à avancer (et encore plus si Spiller n’est pas à 100% comme ces derniers temps). A noter qu’on devrait voir les premiers pas de Ed Reed sous ses nouvelles couleurs.
Les Jets sont donc normalement favoris du match car ils sortent d’une bye-week et ils ont plus d’arguments offensifs que Buffalo. Cependant ce sont les Jets sur leur dynamique yo-yo, les Bills sont à domicile avec cette façon de ne jamais rien lâcher, et c’est un match de division, ce qui veut dire que ça pourrait très bien se décider sur un score à la dernière seconde.
Atlanta Falcons @ Tampa Bay Buccaneers
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 17 Novembre, 19h00 |
| Lieu | Raymond James Stadium |
| Titre |
Duel entre les deux derniers de NFC South
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| Prévision Météo | Couvert |
Match de bons derniers entre le troisième et le quatrième de NFC South, à savoir les Falcons d’Atlanta et les Buccaneers de Tampa Bay. Lors de leur dernière confrontation pendant la 7ème semaine de cette saison, les Falcons l’ont emporté, 31-23. En sera-t-il de même ce dimanche ?
Chez les Falcons, les blessures sont le problème numéro un. Julio Jones est sur IR, tout comme Sam Baker et Kroy Biermann. Heureusement Matt Ryan peut compter sur quelques retours plus ou moins probables. Il devra d’abord faire face à un pass rush mené par Gerald McCoy qui est un des meilleurs DT de la ligue. On peut aussi parler de LaVonte David et Mason Foster qui sont deux très bons LBs pour blitzer. Pour les retours à Atlanta, c’est d’abord Steven Jackson qui est listé comme « probable » pour ce dimanche et on peut dire que ce retour fera du bien, avec Jacquizz Rodgers qui n’a pas le même apport que Jackson. Dans les airs, c’est Roddy White qui est aussi listé comme « probable » pour le match, et on peut dire que son retour ferait mal à la secondary adverse quand on voit le rendement de Harry Douglas et Tony Gonzalez sans les deux WRs stars de la franchise. Face à White, on risque de retrouver Darrelle Revis tandis que Douglas sera suivi par le rookie Jonathan Banks qui a du mal à s’habituer à la rapidité des WRs de NFL. Et enfin Gonzalez devra se battre avec Mark Barron qui progresse d’année en année.
Chez les Buccs, c’est le running game qui est meutri avec Doug Martin et Mike James tous les deux sur IR. Le travail revient donc à Bobby Rainey et Brian Leonard de faire avancer le jeu au sol. Et on peut être rassuré quand on voit leurs performances lors du MNF face à Miami. Ils devront faire face à Jonathan Babineaux (neuvième DT en run stop d’après profootballfocus.com) et Corey Peters. Mike Glennon a montré qu’il avait tout pour être un starter QB de NFL, seulement 4 interceptions en six matchs pour 9 TDs. Le pass rush des Falcons qui devra mettre la pression sur Glennon est mené par Osi Umenyiora et l’OLB Joplo Bartu. Dans les airs, Vincent Jackson est encore un peu seul, mais l’émergence du TE Tim Wright fait beaucoup de bien tout comme Tiquan Underwood même si son apport est moindre dans l’équipe (à cause de ses drops monstrueux que lui seul est capable de faire). Pour la secondary des Falcons le principal élément à couvrir sera V-Jax, en face de qui ont verra surement Desmond Trufant.
La stat qui dit tout : 18 yards en 18 courses pour les Falcons lors du match de la 7ème journée contre les Buccs, il faudrait faire mieux même si ça a suffit à ce que les Falcons gagnent le match.
Detroit Lions @ Pittsburgh Steelers
| Auteur | Franck |
| Date et Heure Française | Dimanche 17 Novembre, 19h00 |
| Lieu | Heinz Field |
| Titre | « Steel » alive |
| Prévision Météo | Légère pluie |
Après avoir gagné à Washington puis à Chicago, mettant fin à de séries de défaites plus ou moins longues, les Lions (6-3) ont l’occasion de stopper une série de 9 voyages à vide dans l’est de la Pennsylvanie. Leur dernière victoire à Pittsburgh remonte à 1955. Ils affrontent ce dimanche des Steelers (3-6) avec pour objectif de demeurer en tête de la NFC North et continuer ainsi de tracer leur chemin vers les play-offs grâce à un calendrier favorable (seuls les Packers ont un record positif au programme d’ici la fin de saison). Qui aurait pu dire que jouer les Steelers, chez eux, en début de saison ferait partie d’un calendrier favorable ?
Quelques analystes avaient bien noté que cette équipe était vieillissante mais peu les aurait imaginés dernier de leur division. Leur défense reste pourtant une des meilleures de la ligue (4ème) malgré l’avalanche de yards (620) encaissés il y a deux semaines contre les Patriots. Leur victoire contre les Bills, la semaine dernière, leur a permis de se remettre à l’endroit (227 yards encaissés dont à peine 200 yards pour le QB rookie EJ Manuel). Cette défense peut les aider à gagner leur troisième match de suite à domicile.
Malheureusement, le safety rookie Thomas Shamarko sera absent, le LB Lamar Woodley (5 sacks) a peu de chance de jouer et le DE Brett Keisel espère jouer mais revient de blessure. Les deux deniers n’ont pas des statistiques à faire peur mais sont des leaders. Heureusement, les 4 (vieux) fantastiques de derrière tiennent la baraque (William Gay, Ike Taylor, Ryan Clark et Troy Polamalu).
Et vu ce qu’ils vont affronter ce dimanche, ils ont intérêt à être en forme. Le QB Matthew Stafford sort d’un match modeste (219 yards, 18 sur 35) mais a lancé 3 touchdowns contre les Bears. Il arrive avec la cavalerie « très » lourde. Le RB Reggie Bush (105 yards la semaine dernière) qui sera fortement sollicité contre une unité de Linebackers maillon faible de la défense des Steelers. Le WR qui porte le numéro 81… comment s’appelle-t-il déjà, Optimus prime…. bah non MEGATRON, Calvin Johnson ainsi surnommé par son ancien partenaire Roy Williams pour sa capacité à détruire toute tentative de défense sur lui; sa moyenne de 113 yards par match ne peut que forcer Dick LeBeau, coordonnateur défensif des Steelers, à imaginer un plan anti-Megatron. Mais attention Dick, le TE Brandon Pettigrew monte en puissance au fur et à mesure de la saison et est plus que précieux lors des troisièmes tentatives.
L’attaque des Steelers présente une énorme faiblesse. Sa ligne offensive est coupable d’avoir encaissé 35 sacks. Et encore, le QB Ben Roethlis-jepars-jeparspas-berger est l’un des plus mobile dans sa poche et a toujours eu une incroyable vista pour éviter les sacks. Ce dernier, malgré ses efforts, est en passe de réaliser sa plus mauvaise saison depuis bien longtemps (87,6 QB rating). En revanche, le jeu au sol, inexistant au début de saison, produit enfin depuis 3 matchs le soutien nécessaire à une attaque digne de ce nom. Le rookie Le’Veon Bell n’a pas encore réalisé un match à plus de 100 yards mais il est très sollicité (22 courses contre les Bills). Le match-up entre les front seven des Lions sera une des clés du match.
Les 3 LB des Lions (Palmer, Tulloch et De Levy) sont sous estimés au sein de la ligue mais ils réalisent collectivement une saison énorme. Ils bénéficient, il est vrai, du travail de l’ombre des Gap-killers Suh et Fairley. Cette défense commet encore quelques erreurs de jeunesse (pénalités inutiles en fin de match, par exemple) mais elle devient de plus en plus sure. Le match contre Chicago en a apporté une preuve flagrante.
Coté aérien, il faudra garder un œil sur le WR Antonio Brown, un avale-ballon (63 réceptions) tout terrain mais peu rentable en zone rouge (3 TD).
La clé du match pour les Lions : prendre le score rapidement pour sortir les Steelers de leur plan de match (course et ball control). La clé du match pour les Steelers : créer des turnovers pour l’attaque et obliger l’attaque des Lions à de longs drives.
Washington Redskins @ Philadelphia Eagles
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 17 Novembre, 19h00 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | Des équipes pas si éloignées |
| Prévision Météo | Couvert |
Malgré un record différent, ces 2 équipes rivales ont de nombreux points communs. A commencer par leurs points forts (l’attaque et plus particulièrement le jeu de course) et leurs points faibles (la défense et plus précisément contre la passe). La petite touche « exotique » vient du fait que les Philadelphie Eagles ont concédé 4 défaites en autant de matchs à domicile… Une opportunité à saisir pour les Washington Redskins.
La tâche risque de s’avérer compliquée pour la capitale américaine tant les Eagles et leur QB Nick Foles semble prêt à conquérir leur première victoire dans leurs terres. Il faut dire que le jeune QB met toutes les chances de son côté en ce moment (10 TDs sur les 2 derniers matchs) et a un WR qui semble enfin franchir le cap qu’on lui promet depuis des années, DeSean Jackson (903y, 7 TDs). Alors lorsqu’en plus on a un des RBs les plus performants de NFL cette année avec LeSean McCoy, grosse menace aérienne (326y, 1 TD) et énorme menace au sol (932y, 3 TDs), l’attaque se classe rapidement parmi les meilleures.
Du côté défensif, c’est un peu plus difficile, notamment au niveau de la secondary où les ajouts n’ont pas eu l’effet escompté (mais on ne sera pas surpris, n’est-ce pas Cary Williams). Malgré tout, DeMeco Ryans fait une saison honorable, comblant les trous qu’il peut dans à peu près tous les compartiments du jeu (89 plaquages, 2 sack, 2 int). En parlant du passrush, c’est bien le sophomore Vinny Curry qui prend peu à peu ce rôle (4 sacks), montrant pourquoi les Eagles l’ont drafté. Malgré tout, il y a de grosses lacunes dont pourrait profiter Washington.
Surtout que du côté des Redskins, Robert Griffin III revient petit à petit à son niveau de l’an passé. Il faut dire que jusque là, le QB a surtout brillé par son irrégularité, alternant le très bon et le moins bon. Sa faculté à pouvoir se déplacer rapidement et à gagner des first devrait gêner la défense adverse et lui permettre de trouver ses 2 receveurs fétiches, le WR Pierre Garçon (803y, 3 TDs) et le TE Jordan Reed (487y, 3 TDs). Mais comme leur rival, les Redskins vont principalement s’appuyer sur leur force, Alfred Morris. Le joueur confirme son excellente saison rookie en réalisant une saison toute aussi remarquable (825y, 5 TDs), si ce n’est plus au vu de la dynamique de l’équipe depuis le début de saison.
Encore une fois, une nouvelle ressemblance entre les 2 équipes, avec cette très faible secondary où DeAngelo Hall s’avère être le meilleur (9 passes défendues, 3 int), le joueur étant pourtant toujours aussi irrégulier. Mais les Safety sont horribles et cela s’en ressent sur le terrain. Heureusement, les Redskins ont 2 OLB de grande qualité, avec notamment un Ryan Kerrigan toujours aussi dangereux lorsque le jeu se passe de son côté (6,5 sacks, 4 plaquages pour perte). Malheureusement, bien trop peu pour aider suffisamment l’équipe.
Au vu des derniers matchs, les Eagles partiront favoris et essaieront enfin de briser cette malédiction qui les suit à domicile depuis le début de saison. Mais les Redskins sont loin d’avoir perdu tant les opportunités de marquer seront présentes face à une défense indigne de son attaque. Un bon match d’intra-division, qui pourrait accoucher d’un score fleuve.
San Diego Chargers @ Miami Dolphins
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 17 Novembre, 19h00 |
| Lieu | Sun Life Stadium |
| Titre | Même record et mêmes espoirs de Play Off |
| Prévision Météo | Nuageux |
Deux équipes au même total de victoires et de défaites, d’un côté les Chargers qui viennent à Miami avec une défaite face aux Broncos la semaine dernière et de l’autre, les Dolphins qui ont laissé les Buccaneers remporter leur premier match de l’année à leurs dépends.
Les visiteurs en provenance de San Diego se sont bien battus la semaine dernière contre les Denver Broncos mais la défense leur a encore fait défaut. Cette année les Dolphins ne sont pas connus pour être très dangereux en attaque mais la défense devra tout de même continuer les bons efforts entrepris lors de la fin du dernier match; semaine après semaine elle tombe dans les bas fonds de la NFL. Du côté offense, les choses vont bien malgré un manque de punch lors du début du match de la semaine dernière mais Philip Rivers et ses Bolts jouent bien. Danny Woodhead et le rookie Keenan Allen seront bien évidemment à surveiller mais le reste de l’offense n’a rien à leur envier car Antonio Gates est le joueur avec le plus de yards à la reception et Eddie Royal reste ultra efficace avec 28 réceptions pour 7 touchdowns dans l’année. Ce qui pourrait être dangereux pour les Chargers, ce sont les probables absents : le Left Tackle King Dunlap ne jouera pas et ce sera DJ Fluker qui le remplacera mais d’autres joueurs pourraient très bien manquer le match comme le Line Backer Jarret Johnson, le Full Back Le’Ron McClain et le receveur Royal.
En face les Dolphins ne sont pas là pour se laisser marcher dessus. L’un des gros problèmes de cette équipe est l’inconstance de son Offensive Line qui laisse beaucoup trop son Quarterback Ryan Tannehill à la merci des rushers adverses. 37 sacks cette saison, les meilleurs du pire de la ligue en gros et avec les histoires et blessures autour de l’OL, les choses ne vont sûrement pas s’améliorer. Heureusement pour Tannehill, le pass rush de San Diego est faible, tout comme la défense à la passe. Il aura une grosse occasion pour faire une belle performance surtout que les talents chez les receveurs ne manquent pas; Brian Hartline, Mike Wallace, Brandon Gibson et le Tight End Charles Clay forment un groupe très intéressant que beaucoup de franchises pourraient envier. Le Running Game est peu utilisé et les manques en OL n’ont rien fait pour améliorer sa faible utilité; il ne risque pas de peser énormément dans le match car les Chargers ne sont pas mauvais contre la course. Défensivement, les Dolphins s’en sortent bien, dans la moyenne de la ligue mais inversement aux Chargers, la défense contre la course est un peu moins efficace que la passe donc gare aux courses de Ryan Matthews et de l’imprévisible Woodhead.
Les deux franchises peuvent encore croire au Wild Card et elles ne peuvent pas se permettre de perdre face à une franchise à leur portée car il faut le dire, les deux équipes sont au même niveau. Les Dolphins sont plus équilibrés que les Chargers qui sont bien plus talentueux en offense qu’en defense. Mais même si les défenses permettent parfois de gagner des matchs, quand on a une attaque en forme et bien exécutée par tous les joueurs sur le terrain, c’est toujours plus efficace; avantage San Diego pour cette rencontre.
Baltimore Ravens @ Chicago Bears
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 17 Novembre, 19h00 |
| Lieu | Soldier Field |
| Titre | Moins * moins = plus ? |
| Prévision Météo | Couvert + vent |
Si l’on s’en réfère à cette donnée, ce match devrait être sensationnel. Mais au vu des forces et faiblesses en présence, ce match risque plutôt d’être serré jusqu’au bout. Il faut dire que d’un côté, on retrouve une équipe avec toujours la gueule de bois post-Superbowl tandis qu’en face, on a une équipe décimée et bien loin de son niveau passé.
Avec Jay Cutler à nouveau blessé et out, c’est une nouvelle fois Josh McCown qui prendra les rênes de l’attaque des Chicago Bears. Et si l’on s’en réfère à ses derniers matchs, ce sera loin d’être une partie de plaisir pour les Baltimore Ravens. Surtout que le QB vétéran peut compter sur un Brandon Marshall toujours aussi énorme (786y, 8 TDs) et qui ferait presque (on a dit presque) de l’ombre à Megatron dans cette NFC North. Le souci, c’est que malgré tout, les Bears sont assez dépendants de Matt Forte (ça me rappelle leur adversaire, tiens) et lorsque celui-ci va bien, tout va bien. C’est pour cela que Chicago réalise une saison intéressante (niveau record jusque là), malgré des lacunes évidentes en défense.
Pour leur défense, on peut dire que… leur défense n’a pas été épargnée par les blessures. Après leur soldat Lance Briggs, c’est au tour de leur excellent CB Charles Tillman (3 int, 3 FF) d’être out pour la saison régulière minimum… Si en plus leur meilleur sackeur (3,5) Shea McClellin venait à être out pour le match, la défense des Bears ressemblerait encore plus à un vaste gruyère où les Safety sont clairement le maillon faible.
Joe Flacco sort lui d’un nouveau match décevant et espérera profiter des absents adverses pour lancer quelques TDs à Torrey Smith, toujours aussi important (voire indispensable et vital vu le reste de l’attaque) dans le jeu aérien. Marlon Brown alternant le bon et moins bon, il pourrait ainsi réaliser un match intéressant face à une secondary amputée. Quant à Ray Rice… disons que les Ravens ont toujours l’espoir qu’il se réveille. Affronter l’avant-dernière défense contre la course pourrait aider. Mais il ne faut pas se faire trop d’illusions.
Heureusement, l’escouade défensive élève clairement le niveau et fait gagner à elle seule quasiment tous les matchs gagnés jusque là. Autour d’une secondary en feu, poussée par 2 CBs au top de leur forme, les Ravens pourraient avoir un léger avantage. Surtout si Terrell Suggs (9 sacks) et Elvis Dumervil (8 sacks) décident de continuer leur harcèlement sur le QB adverse.
Chaque équipe possède dans ses rangs la faiblesse de l’adversaire. Soit l’une des 2 élèvera son niveau pour freiner l’autre, soit ce match se déterminera par un FG dans les dernières secondes… Quoiqu’il en soit, pas forcément un match ahurissant mais suffisamment intéressant pour se pencher dessus (encore plus si on est supporter).
Cleveland Browns @ Cincinnati Bengals
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 17 Novembre, 19h00 |
| Lieu | Paul Brown Stadium |
| Titre | Affirmer la prise de pouvoir |
| Prévision Météo | Légère pluie |
Oui les Bengals ont pris le pouvoir dans l’AFC North… mais on a quand même envie de dire que c’est un peu grâce aux Ravens et aux Steelers qui se ramassent la poire. Le souci c’est qu’à chaque fois qu’on a envie de dire du bien de Cincinnati, ils sortent une performance à la noix (comme celle contre Cleveland ou les deux dernières) et perdent contre des adversaires jugés inférieurs. Et il n’y a pas besoin de regarder plus loin que le match aller entre les deux équipes, cette victoire de Cleveland 17-6. En tout cas le match risque d’être défensif.
Cela fait un moment que les Browns n’avaient pas joué un « Battle Of Ohio » avec autant d’enjeu que cette fois, et la 81e édition de la rivalité est importante : avec une victoire, Cleveland reviendrait une victoire derrière Cincinnati en ayant le tiebreaker favorable contre eux. Néanmoins, il n’est pas sûr que le temps joue en faveur des Browns : s’il pleut comme il est prévu, cela pourrait limité l’efficacité du jeu de passe. Jason Campbell est un bon QB et il a des cibles très intéressantes avec Davone Bess, Josh Gordon, Greg Little et Jordan Cameron, mais si le temps l’empêche de lancer beaucoup la balle, il n’a pas vraiment un jeu de course adéquat pour contrebalancer. Avec le départ de Trent Richardson ce sont Willis McGahee et Chris Ogbonnaya qui ont pris le relais, et ils vont se retrouver contre un front-7 des Bengals redoutable malgré la perte de Geno Atkins. Ce temps est plutôt une bonne nouvelle pour Cincinnati qui doit toujours faire sans Leon Hall et Taylor Mays dans l’arrière-garde, même si Terance Newman ou Adam Jones peuvent tenir la baraque.
A l’inverse, Cincinnati semble un peu mieux équipée pour ce genre d’intempéries. Giovani Bernard est un feu follet difficile à stopper, surtout s’il décide de partir sur les côtés. Il aura cependant fort à faire avec un front-7 des Browns mené par Ahtyba Rubin, Jabaal Sheard et D’Qwell Jackson. Et même si la pluie tombe, on peut être sûr que Andy Dalton essaiera d’envoyer une passe vers toutes ses cibles, Jermaine Gresham, Andrew Hawkins et Tyler Eifert en tête. Je sais, je n’ai pas cité Mohamed Sanu à cause de ses drops, et surtout A.J. Green qui devrait livrer encore une gros duel contre Joe Haden. Par contre, et vous allez dire que je reviens encore avec mes histoires de flotte, mais il va falloir que les Bengals fassent très attention au ballon dans de telles conditions : ils ont déjà la fâcheuse manie de le perdre trop souvent ces derniers temps (7 en 2 matchs), et ça ne risque pas d’arranger les choses.
Comme toujours avec les grandes rivalités de division, difficile de prédire quoi que ce soit.
Oakland Raiders @ Houston Texans
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 17 Novembre, 19h00 |
| Lieu | Reliant Stadium |
| Titre | The Shane Lechler Bowl ! |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Raiders et les Texans s’affrontent ce dimanche dans un match sans véritablement d’autre enjeu que sauver l’honneur. Si on ne s’attendait pas forcément à voir les Raiders avec 3 victoires vu la saison dernière et la titularisation du rookie QB Terrelle Pryor, on ne s’attendait pas du tout à voir les Texans s’écrabouiller avec perte et fracas et être sur une série de 7 défaites de suite. Comme dit en titre, ce match est l’affrontement entre l’ancienne et la nouvelle équipe du Punter Shane Lechler.
Oakland se déplace à Houston justement sans son QB rookie, limité par sa blessure au genou. C’est donc le fameux Matt McGloin qui va devoir mener l’offensive des Californiens pour essayer d’égaler le nombre de victoires de l’année dernière. Il va se retrouver face à une défense de Houston qui est loin d’être rassurante à la passe, et il est possible que Denarius Moore ou Rod Streater puisse trouver quelques brèches à exploiter. Mais cela, c’est uniquement si la ligne offensive contient un J.J. Watt qui reste un trublion même s’il n’a pas forcément la même efficacité que l’année dernière; il pourrait avoir maille à partir avec son ancien partenaire Mike Brisiel arrivé à Houston l’année dernière. Au sol, la défense des Texans reste très bonne, et Rashad Jennings va devoir travailler en l’absence de Darren McFadden.
Les Texans ont les mêmes problèmes d’ailleurs. Tout d’abord, Arian Foster ne jouera plus de l’année, et Ben Tate, bien que vaillant, doit toujours se ressentir de ses côtes fracturées il y a quelques semaines. Il a un coup à jouer contre une défense au sol des Raiders qui est loin d’être imperméable. Ensuite, ils doivent régler le souci Lamarr Houston qui fait une très bonne saison, et l’OL doit contenir le joueur pour l’empêcher de venir mettre la pression sur Case « Mad Bomber » Keenum. En effet, Keenum a démontré qu’il n’hésite jamais à lâcher les chevaux, et s’il y a un receveur qui accueille le petit nouveau à bras ouvert, c’est bien Andre Johnson qui semble renaître (5 TDs dans les deux derniers matchs). Les DBs des Raiders (Tracy Porter en tête) risquent d’avoir du travail avec Dédé & Dédédé, DeAndre Hopkins.
Les Texans sont logiquement favoris, à domicile et avec une équipe légèrement meilleure que les Raiders dans tous les compartiments, surtout celui du QB sans Pryor présent.
Arizona Cardinals @ Jacksonville Jaguars
| Auteur | Franck |
| Date et Heure Française | Dimanche 17 Novembre, 19h00 |
| Lieu | EverBank Field |
| Titre | Retour à la normale |
| Prévision Météo | Couvert |
Les Jaguars (1-8) ont vécu un week 10 de rêve : 1) ils ont gagné contre les Titans notamment grâce à 4 turnovers dont un fumble retourné pour un touchdown par le CB Will Blackmon, 2) les Buccanners ont gagné ce qui permet aux Jaguars d’être toujours bien placé pour récupérer le pick #1 de la prochaine draft et 3) …heu il n’y pas de 3 car la NFL ce n’est pas le championnat de soccer d’Ecosse où chaque équipe se rencontre 6 fois dans la saison. Les Titans seront peut être le cadeau de Noel des Jaguars à leur fans (match à domicile le 22 décembre). En effet, les Jaguars ont deux victoires lors de leur 22 derniers matchs et les deux face aux Titans.
L’attaque des Jaguars est toujours aussi amorphe. Le RB Maurice Jones Drew a certes marqué un TD mais il n’a couru que 41 yards pour 21 portés. Le QB Chad Henne est un journeyman et a les statistiques qui vont avec (180 yards pour 2 interceptions et aucun touchdown contre les Titans) et ne trouve pas de connexion avec le WR Cecil Shorts III (2 réceptions la semaine dernière), seule arme crédible de l’attaque des Jaguars.
L’adversaire du jour, des Arizona Cardinals (5-4) chauds comme le souffle du désert viennent chercher leur troisième victoire d’affilée et rester ainsi dans la course aux play-offs. Leur défense contre la course, l’une des meilleures de la ligue (menée notamment par l’excellent niveau de jeu des DE Calais Campbell et Darnell Dockett et du LB Karlos Dansby) et le retour en forme du LB John Abraham (6 sacks dont 5 dans les trois derniers matchs) laisse peu d’espoir de voir l’attaque des Jaguars briller.
La défense des Jaguars a produit 3 turnovers la semaine dernière et les équipes spéciales ont en ajouté un. Il faudra au moins cela pour espérer rester dans le match. Le LB Paul Posluszny, leader defensif avec 88 plaquages, sera probablement absent en raison de la commotion cérébrale qu’il a subi la semaine dernière.
L’attaque des Cardinals est dans le ventre mou de la ligue mais le QB Carson Palmer retrouve sa régularité (4 TD dans les deux derniers matchs). Le rookie RB Andre Ellington a une moyenne de 7,2 yards par course et sera certainement l’homme qui va créer les brèches dans la défense des Jaguars. Le WR Larry Fitzgerald a également l’occasion de briller ce dimanche et de retrouver des statistiques dignes de son statut.
Les Jaguars n’ont toujours pas marqué un TD offensif à l’Everbank Field et il faudrait qu’ils en marquent au moins 3 ce soir pour espérer gagner. Les Cardinals ne peuvent pas se permettre de perdre ce match vu le niveau de leur division. Alors, retour à la normale pour les Jaguars…
Green Bay Packers @ New York Giants
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 17 Novembre, 22h25 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Destins croisés |
| Prévision Météo | Averses |
Ces dernières années, Giants/Packers est devenu une mini-rivalité qui a souvent eu le don de donner des matchs importants. Cette fois, même si les records sont moins flamboyants, nous avons quand même droit à un match à gros enjeux entre une équipe des Giants qui essaie de lutter contre un mauvais départ, et une équipe de Green Bay qui ne veut pas connaître une mauvaise arrivée.
En effet, les Packers se déplacent chez leur récente bête noire avec deux défaites consécutives dans la musette et ce sentiment qu’ils n’ont pas intérêt à laisser filer Detroit et Chicago dans la NFC North. Pour cela Scott Tolzien doit absolument éviter le genre de lancers hasardeux qui tuent un drive. Mais à part ça, il faut reconnaître que le QB a fait une rentrée vraiment intéressante pour un joueur de practice squad, suite à la blessure de Seneca Wallace, et on peut gager qu’il va mettre à contribution la semaine d’entraînement. Il aura l’appui de Jordy Nelson et James Jones qui savent gagner leur un-contre-un contre les DBs des Giants, et bien entendu il sera assisté par le jeu au sol d’Eddie Lacy qui confirme de semaine en semaine la confiance que Ted Thompson lui a accordé en le draftant.
La défense des Giants renaît elle aussi ces derniers temps, même si on ne peut pas dire qu’elle ait affronté des foudres de guerre entre Josh Freeman fraîchement arrivé de Minnesota, des Eagles et leur valise de QB blessés ainsi qu’un Pryor sur une jambe et demie. Néanmoins, leur défense au sol a reçu l’apport crucial de l’ancien Panther Jon Beason, et surtout leur pass-rush semble se réveiller gentiment, ce qui d’ordinaire a grandement perturbé l’attaque de Green Bay par le passé. En l’absence possible de JPP, Justin Tuck va devoir faire parler la vieille magie à nouveau contre une OL des Packers plus solide que les années précédentes, mais qui pourrait être obligée de remettre Marshall Newhouse sur le terrain si Don Barclay ne peut pas jouer.
En face, Eli Manning va encore être scruté pour voir s’il va lancer une autre interception; il a plutôt de la chance, car la défense des Packers est la plus mauvaise en ce qui concerne les interceptions. Manning a la possibilité de trouver les brèches dans une arrière-garde qui va avoir la vie dure avec un trio de receveurs comme Victor Cruz, Hakeem Nicks et Rueben Randle. Après la performance assez désastreuse des DBs de Green Bay contre Philadelphie, les Giants vont sûrement pouvoir utiliser quelques idées pour avancer avec la balle par les airs. Sinon au pire, Andre Brown pourrait faire une nouvelle belle performance au sol; même la défense au sol, jadis excellente, de Green Bay semble baisser de pied.
En effet, la défensive des verts et or souffre de toute part ces derniers temps. Dans les airs cela vient en partie d’un manque de pass-rush avec un Nick Perry blessé et un Clay Matthews inefficace avec son gros plâtre contre les Eagles. Cependant, le #52 devrait récupérer l’usage de ses doigts, ce qui devrait lui faciliter la tâche; à l’intérieur Mike Daniels promet de rendre la vie difficile à une OL des Giants qui a eu énormément de problème en protection cette année. Mais les arrières sont tout de même loin de ce qu’ils savent faire, à commencer par Tramon Williams qu’on ne reconnaît plus depuis 2010; et la ré-aggravation de la blessure de Casey Hayward ne fait rien pour améliorer cet état de fait.
Ce match a un certain parfum de soufre, même s’il oppose une équipe à 3-6 et l’autre à 5-4. En effet, bien que la NFC East soit faible, une défaite des Giants pourraient terminer pour de bon les espoirs de titre de division. Quant à Green Bay, trois défaites d’affilée seraient vraiment très mal venues non seulement dans la course au titre de division, mais aussi à celui des Wild Card avec San Francisco et Carolina qui tournent bien ces derniers temps.
Minnesota Vikings @ Seattle Seahawks
| Auteur | SemperFidelis |
| Date et Heure Française | Dimanche 17 Novembre, 22h25 |
| Lieu | CenturyLink Field |
| Titre | Un duel trop déséquilibré ? |
| Prévision Météo | Risque d’averses |
Cette rencontre entre deux équipes aux parcours opposés cette saison ressemble fortement à un match piège pour une équipe des Seahawks en tête de la conférence NFC et pour laquelle le moindre faux pas est interdit.
Le flou reste de mise cette semaine chez les Vikings de Minnesota, même si il semble que le Quarterback Christian Ponder reste le favori pour le poste de starter face aux Seahawks. En proie à de réelles difficultés dans leur jeu aérien, l’équipe du Head Coach Leslie Frazier fera face à une terrible couverture aérienne qui occupe la première place de la ligue. Le Running Back Adrian Peterson devra encore une fois faire des miracles pour permettre à son Offense de venir taquiner une défense qui s’est fait une spécialité de stopper les playmakers adverses. Complètement hors sujet cette saison avec près de 400 yards encaissés chaque weekend, l’escouade défensive des Vikings fera face à une Offense de Seattle qui sait garder la balle et marquer des points. La pression du Front Four sur le jeu de course adverse sera déterminant pour les Vikes ce dimanche.
Du coté de Seattle, le Quarterback Russell Wilson continue son chemin vers les playoffs. Sans être formidable par les airs, l’attaque de Pete Carroll s’appuie sur le meilleur Running Game de la ligue pour gagner des yards. Sereins en défense, ils devront faire attention à un Christian Ponder revanchard qui jouera sans doute l’une des ses dernières cartouches chez les Vikes. S’il ne veut pas revoir de près le banc de touche lorsque Josh Freeman sera de retour, le jeune Quarterback doit convaincre cette semaine dans cette grosse opposition.
San Francisco 49ers @ New Orleans Saints
| Auteur | DuduStyle |
| Date et Heure Française | Dimanche 17 Novembre, 22h25 |
| Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
| Titre |
Enfin la vengeance des Saints ?
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| Prévision Météo | Stade couvert |
Saints et 49ers se donnent rendez-vous pour la troisième fois en trois ans, des matchs dont les résultats tournaient en faveur des Niners. Mais cette année, les Saints ont l’opportunité d’inverser les choses face à des 49ers en plein doute.
Et il y a de quoi douter quand on voit la tournure que prend la première vraie saison de QB Colin Kaepernick. Le jeune quarterback est le leader de la plus mauvaise attaque aérienne de la ligue avec 173,9 yards/matchs. Lui qui compte pourtant des cibles telles que TE Vernon Davis (qui n’est pas certain de jouer pleinement ce match) ou encore WR Anquan Boldin (qu’on a vu en Week1 et très peu depuis) n’est qu’à un rating de 83.0. Le retour de WR Mario Manningham aidera-t-il à développer l’attaque aérienne de cette franchise ? Toujours est-il que pour le moment il ne reste utilisé qu’à petite dose.
Les 49ers ont certes la pire attaque aérienne mais ils peuvent compter sur RBs Franck Gore et Kendall Hunter ainsi que sur Kaepernick au niveau du jeu au sol. Puisque les californiens possèdent là quatrième attaque au sol de la ligue. De l’autre côté du ballon, LB Aldon Smith de retour le week-end dernier devrait retrouver un rôle plus important.
Et en défense tout est bon à prendre lorsque l’on affronte la seconde attaque du pays. QB Drew Brees pourra s’appuyer sur WRs Kenny Stills ou Marques Colston pour mener à bien l’attaque des Saints. Le quarterback pourra montrer l’étendue de ses talents aux supporters de San Francisco, leur montrant ce qu’est un jeu de passe. TE Jimmy Graham est quand à lui listé comme probable pour cette rencontre, mais en ayant participé toute la semaine aux entrainements, on devrait le voir, au grand dam des 49ers.
Le jeu aérien va plutôt bien, mais le jeu au sol est assez moyen. Le trio composé de RBs Pierre Thomas, Mark Ingram et Darren Sproles n’est pas assez incisif, à tel point que le jeu au sol des Saints est le 23ème de la ligue. De l’autre côté du ballon, on a du beau monde avec des linemen qui attaquent le QB adverse.
En résumé, les Saints possèdent une bien meilleure attaque que les 49ers, excepté au niveau du jeu de course. En revanche, léger avantage à la défense des Niners, même si les deux défenses se valent. Petit coup d’oeil à donner aux deux rookies safeties : Kenny Vaccaro et Eric Reid, à mon goût de parfaits candidats pour le titre de Defensive Rookie Of the Year.
Kansas City Chiefs @ Denver Broncos
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Lundi 18 Novembre, 02h30 |
| Lieu | Sports Authority Field @ Mile High |
| Titre | A la fin, il n’en restera qu’un… |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
« Here we are, born to be kings » … C’est un peu le sentiment que l’on a lorsque l’on parle de ce match entre immortels. C’est un des gros matchs que l’on attend depuis plusieurs semaines entre les 2 meilleures équipes de NFL jusque là, afin de savoir laquelle de ces franchises s’en sortira indemne.
D’un côté, les Denvers Broncos emmenés par un Peyton Manning déchaîné et en route pour de nombreux records (déjà 33 TDs à la passe !!!). Il faut dire qu’autour de lui, il est un peu au paradis tant son O-Line le protège bien (et quand elle ne le fait pas, les Broncos perdent) et son corps de receveurs semble infini. Le duo qui martyrise toutes les défenses adverses est bien les Thomas Bros’, avec la confirmation de Demaryius Thomas (793y, 9 TDs) et l’émergence de Julius Thomas (547y, 9 TDs). Et même à la course, les Broncos ont amélioré leur jeu avec un Knowshon Moreno qui montre enfin ses qualités de 1st round (8 TDs, 4,2y par porté).
La défense, c’est un peu le noir et le blanc. Avec d’un côté un front seven qui dégage une puissance calme autour d’un Von Miller qui est revenu au meilleur de sa forme, d’un Shaun Phillips retrouvant son passrush habituel (7,5 sacks) et d’un Danny Trevathan s’affirmant comme la révélation du côté de Denver (70 plaquages, 8 passes défendues) qui fait des Broncos une des meilleurs équipes contre la course. Et de l’autre côté une secondary plutôt mal-en-point qui brille par son irrégularité et ses erreurs grossières, faisant d’elle une des pires de NFL contre la passe (30ème). C’est là qu’avoir un QB monstrueux prend toute son importance.
De l’autre côté, on a les Kansas City Chiefs, derniers l’an passé et toujours invaincus cette année, sous la houlette d’un Alex Smith fidèle à lui-même (peu d’erreurs mais peu de prises de risque) et qui peut compter sur un corps de receveurs assez homogène (3 joueurs à quasiment 400y reçus chacun dont Donnie Avery étant le meilleur avec 396y et 1 TD). Mais la force des Chiefs, c’est surtout leur RB, Jamaal Charles. Le joueur enchaîne les performances, principalement au sol (725y, 6 TDs) mais également dans les airs (389y, 2 TDs). C’est le gros danger et l’homme providentiel de Kansas City.
Néanmoins c’est bien la défense qui fait parler d’elle depuis le début de saison, avec des joueurs d’un niveau incroyable à tous les postes. Bien que le front seven ait un peu de mal contre la course malgré un Derrick Johnson jouant à son meilleur niveau (68 plaquages dont 5 pour pertes), celui-ci a dans ses rangs la meilleure paire passrusher de NFL, Tamba Hali et Justin Houston (20 sack à eux 2 !!). De vrais monstres. Pourtant, c’est bien la secondary qui apparaît énorme avec des joueurs qu’on n’attendait pas forcément et dont le meilleur semble être le rookie du 7ème tour Marcus Cooper (14 passes défendues, 2 int). Impressionnant.
Beaucoup disent qu’il s’agit du premier vrai test des Chiefs. A mon avis, Manning fera lui aussi face à un premier vrai gros test. Même si les Broncos peuvent paraître favoris vu leur QB et le fait qu’ils soient à domicile, les Chiefs vont leur donner du fil à retordre et une victoire acquise dans le Colorado n’aurait rien de surprenant. Un match qui s’annonce déjà passionnant.