Gameday : Matchs du Dimanche Week 8
Sommaire
San Francisco 49ers @ Jacksonville Jaguars
Cleveland Browns @ Kansas City Chiefs
Miami Dolphins @ New England Patriots
Buffalo Bills @ New Orleans Saints
Dallas Cowboys @ Detroit Lions
New York Giants @ Philadelphia Eagles
Pittsburgh Steelers @ Oakland Raiders
New York Jets @ Cincinnati Bengals
Atlanta Falcons @ Arizona Cardinals
Washington Redskins @ Denver Broncos
Green Bay Packers @ Minnesota Vikings
San Francisco 49ers @ Jacksonville Jaguars
| Auteur | DuduStyle |
| Date et Heure Française | Dimanche 27 Octobre, 18h00 |
| Lieu | Wembley Stadium, Angleterre |
| Titre | Une affiche déséquilibrée à Wembley |
| Prévision Météo | Risque d’orage |
Le match risque de se jouer sous une tempête de pluie qui balaye Londres en ce moment. C’est à peu près la seule chose qui peut rendre ce match intéressant d’ailleurs. Les 49ers semblent avoir retrouvé un certain allant offensif et du coup on ne voit pas ce qui pourrait contrecarrer une victoire, mis à part un fish&chips avarié la veille.
En effet, après un premier match explosif, Colin Kaepernick a semblé régresser cette saison, avec une imprécision notoire qu’on ne voyait pas l’année dernière. Mais il semble se reprendre gentiment, et il a l’avantage d’affronter une défense des Jags qui est la pire contre la course et qui a du mal à stopper les Tight End. Hello, Vernon Davis, hello Frank Gore, hello read-option ! Bref, il ne faut pas attendre de miracles lors de ce côté du matchup, et les deux LB Geno Hayes et Paul Posluszny risquent de passer une très longue journée… soirée… enfin vous me comprenez.
En face, Justin Blackmon montre les signes du WR #1 que les Jaguars ont pris au premier tour, ce qui est une bonne chose pour l’équipe… s’il avait d’autres talents autour de lui. Non seulement la franchise a lâché un de ses meilleurs joueurs (Eugene Monroe) mais elle n’est pas encore sûre que ceux qu’elle a choisis vont faire mouche. Résultat Jacksonville se retrouve dans les limbes en espérant une future renaissance qui devrait commencer par un vrai franchise QB. En attendant, la défense de SF est toujours présente, elle, et ça risque d’être un match très compliquée pour cette attaque limitée.
A moins d’une visite un peu trop forcée dans un pub d’Harbaugh & Co., ne vous attendez pas à un miracle. Même si les conditions forcent les équipes à jouer au sol, les 49ers ont l’avantage.
Cleveland Browns @ Kansas City Chiefs
| Auteur | NaHO |
| Date et Heure Française | Dimanche 27 Octobre, 18h00 |
| Lieu | Arrowhead Stadium |
| Titre | 8-0 en vue |
| Prévision Météo | Beau |
Ah la vie sans Brian Hoyer, à regarder Brandon Weeden envoyer avion sur avion à ses receveurs. Les Browns ont donc décidé d’activer Jason Campbell, et il devient la seule inconnue d’une équation qui, sinon, indique clairement que les Chiefs devraient réussir à s’en tirer même si le match risque d’être très défensif.
Si l’OL des Browns a réussi à lâché trois sacks la semaine dernière sans Clay Matthews ni Nick Perry en face, vous avez une idée de ce que Campbell risque contre Tamba Hali, Dontari Poe et Justin Houston ? Ca ne va pas être joli à voir, et la raison #1 pour laquelle le match risque d’être déséquilibré : dans sa première titularisation avec sa nouvelle équipe, le QB va avoir une tâche énorme à surmonter, surtout que le front-7 est également terrifiant au sol avec Derrick Johnson, ce qui ne va pas permettre à Campbell de faire reculer la pression en donnant la balle à ses coureurs. Les Chiefs ont également des arrières de talent entre Eric Berry, Brandon Flowers ou Sean Smith, ce qui n’assure pas un match facile pour Josh Gordon & Co. Le Tight End Jordan Cameron pourrait être l’arme principale pour que les hommes de Rob Chudzinski ait une chance de l’emporter.
Ils peuvent certes espérer se reprendre en défense face à une attaque des Chiefs un peu anémique, qui se base surtout sur la production de Jamaal Charles. La défense de Cleveland est top 10 dans le pays et le doit absolument stopper Charles par tous les moyens puis presser Alex Smith pour le forcer hors de sa zone de confort, quelque chose qu’il déteste énormément. La défense doit également trouver un moyen d’inverser la courbe du turnover ratio insolent des Chiefs (+11, top ligue), car sans plusieurs ballons volés qui positionnent l’attaque dans le camp de KC la tâche va être très ardue.
Miami Dolphins @ New England Patriots
| Auteur | franck |
| Date et Heure Française | Dimanche 27 Octobre, 18h00 |
| Lieu | Gillette Stadium |
| Titre | Faux semblant |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Les leaders de l’AFC east, les Patriots (5-2) reçoivent les Dolphins (3-3) dans un match qui confirmera au moins pour l’une des deux équipes que leur début de saison n’était pas une illusion.
Les Dolphins, trois défaites d’affilée après un début de saison à 3-0, ont vu leurs espoirs de play-offs sérieusement douchés. La défaite contre les Bills dimanche dernier a confirmé les difficultés de l’équipe, caractérisées par le jeu erratique du QB Ryan Tannehill. Peu aidé par sa ligne offensive (26 sacks concédés cette saison), il a perdu une partie de sa confiance en gardant trop longtemps le ballon.
La défense des Patriots, dévastée par les blessures de ses leaders (le NT Vince Wilfork et le LB Jared Mayo sont out season), devra espérer la participation du CB Aqib Talib pour couvrir les WR Mike Wallace, Brian Hartline et Brandon Gibson (2 TD la semaine dernière dont un remake de l’hélicoptère, célèbre jeu des années 80 (réception de Nate Moore, WR des Dolphins, http://www.youtube.com/watch?v=csbgSBiXOgU).
L’attaque des Dolphins a du repérer les raisons de la victoire des Jets contre les Patriots la semaine dernière. 52 jeux de courses et un Chris Ivory à 34 portés pour 104 yards pour un temps de possession de 46 minutes et 13 secondes. La réussite du jeu par comité des Dolphins composé des RB Daniel Thomas et Lamar Miller sera l’une des clés du match.
Seul point positif pour la défense des Patriots, l’excellente forme du LB Chandler Jones (11 plaquages et 2 sacks la semaine dernière) qui devrait harceler Ryan Tannehill.
Les Patriots, malgré leur record de 5-2 et la première place dans la division, n’offre aucune garantie à long terme. Des petites, très petites victoires n’en font pas un candidat crédible au titre.
Le jeu du QB, futur hall of famer, Tom Brady, n’est pas stratosphérique en ce moment (1 TD pour 3 interceptions lors des trois derniers matchs, moins de 50 % de passes réussies contre les Jets). Il faut dire que ses receveurs sont jeunes et moins forts que les années précédentes : le WR Danny Amendola, dont vous trouverez la photo dans le dictionnaire en face d’injury prone n’apporte pas la régularité d’un Wes Welker. Seul Julian Edelman (46 réception) donne satisfaction. Le retour trop attendu du TE Rob « The Gronk » Gronkowski a un effet contre productif. Ciblé 17 fois par son QB, the Gronk a capté 8 passes pour 114 yards, il avait 3 défenseurs sur le dos à chaque jeu.
La défense des Dolphins va certainement adopter le même plan de jeu avec en plus une ligne défensive ( DE Cameron Wake, DT Paul Soliai) qui peut vraiment perturber Brady.
Une victoire des Dolphins contre Brady à Foxboro serait inédite mais en cette saison surprenante, je vais mettre une petite pièce sur les Floridiens à la condition qu’ils restent dans le match suffisamment longtemps.
Buffalo Bills @ New Orleans Saints
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 27 Octobre, 18h00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
| Titre | Oublier la frustration contre New England |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Saints ont besoin de se reprendre après leur défaite de justesse contre les Patriots pour ré-affirmer leur position dans la NFC alors que les Bills ne veulent pas complètement décrocher dans une AFC East qui est plus compétitive que les dernières années.
Evidemment les Bills partent avec un handicap en attaque : C.J. Spiller risque de ne pas jouer ce match et c’est donc Fred Jackson peut-être diminué lui aussi qui devrait prendre la majorité du jeu de course à son compte, face à une défense des Saints retrouvée qui veut rétablir son rang après le match contre New England. Thad Lewis risque de voir du noir et or un peu partout devant la face avec un pass-rush conquérant des Saints mené par Junior Galette et Cameron Jordan. Lewis sait être mobile et il risque d’en avoir besoin pour trouver ses receveurs, Stevie Johnson en tête contre une arrière-garde des Saints qui veille au grain.
Le pass-rush va être également le moyen de pression chez les Bills, avec un Mario Williams qui semble enfin honorer son contrat mirobolant; sans vraiment faire de bruit, il en est déjà à 10 sacks sur la saison et il pourrait venir dépasser les 20 et, qui sait, taquiner Michael Strahan. Un autre point qui risque d’être intéressant, c’est ce que les Bills vont mettre en place pour stopper Darren Sproles et Jimmy Graham et limiter les options de Drew Brees. Graham a été éteint par Aqib Talib contre les Pats et il se bat contre une blessure au pied, et il faudra voir s’il sera à 100%. Quant à Sproles, il devrait avoir un duel savoureux avec le bondissant rookie LB Kiko Alonso.
Sans trop se hasarder, les Saints sont favoris dans ce match, car même avec Mario Williams en face l’OL a fait un bon travail de protection (quand ils avaient tous leurs titulaires). Mais les Bills ont surpris plusieurs fois cette saison, donc le match pourrait ne pas être simple pour les résidents de Louisiane.
Dallas Cowboys @ Detroit Lions
| Auteur | franck |
| Date et Heure Française | Dimanche 27 Octobre, 18h00 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Houston, you have a problem |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Après une défaite crève-cœur concédée aux Bengals sur un field goal de dernière seconde, les Lions (4-3) doivent se reprendre ce dimanche sous peine de voir leur fin de saison compromise. Leurs adversaires du jour : des Cowboys sous-estimés (4-3) mais qui ont découvert qu’une bonne défense, ca aide.
Honneur aux visiteurs : Les Cowboys mènent actuellement une NFC East bien triste après avoir battus ces deux dernières semaines les Redskins 31 à 16 et les Eagles 17 à 3. 19 points encaissés en deux matchs après en avoir pris 51 contre les Broncos. Ho Ho, c’est ce qu’on appelle un sérieux serrage de vis signé Monte Kiffin, le coordonnateur défensif et inventeur de la fameuse Tampa Cover-2, aidé en cela par une vieille connaissance des Lions, le coach de la defensive line, Rod Marinelli. Pour mémoire, Rod était le coach des Lions lors de leur no-win saison (0-16).
Sans le LB/DE vedette Demarcus Ware qui sera encore absent ce dimanche, Monte et Rod ont installé le DE George Selvie, en remplacement de Anthony Spencer (out pour la saison). Ce dernier a déjà signé 4,5 sacks et 11 situations de pression. Ils peuvent compter sur la régularité du DT Jason Hatcher (6 sacks). En signant 3 sacks contre les Eagles, les Cowboys ont démontré qu’ils savent mettre la pression mais en stoppant le RB LeSean McCoy, leader en yards de la NFL, à 55 yards, leur front seven a peut être réalisé la meilleure performance. Le joueur à suivre dans ce domaine est le LB Sean Lee (52 plaquages solos).
Comme souvent, la faiblesse de cette défense réside dans le back-field. La bonne performance de ces derniers contre les Eagles est à relativiser vu les prestations pitoyables des QB Nick Foles et Matt Barkley. Les CB Brandon Carr, Barry Church et Morris Claiborne vont rencontrer, ce dimanche, « le meilleur dans sa partie » Calvin Johnson.
Si la défense des Cowboys tient le choc, leur attaque, menée par le QB Tony Romo, en passe de réaliser sa meilleure saison (2 020 yards, 15 TD, 5 INT, 68,3 % de passes complétées et un rating de 101,6), est une des meilleures de la ligue. Cependant, la présence du RB DeMarco Murray, incertaine à ce jour, est un facteur non négligeable à la qualité du jeu de Tony. En son absence contre les Eagles, il a lancé deux interceptions et quand on sait que les pertes de balle au plus mauvais moment ont toujours été le péché mignon de Tony.
Le WR Dez Bryant réalise une bonne saison (42 réceptions , 569 yards et 6 TD) mais il n’a pas encore le niveau d’un Calvin Johnson ou même d’un AJ Green en raison de ses trop nombreux drops. Mais il aura en face de lui un back-field des Lions en plein doute, notamment le CB Chris Houston.
Sa « performance » contre les Bengals est de celle qui marque un joueur pour une saison. 1) Dès le premier jeu de passe du match, je laisse AJ Green, 10 yards derrière moi, après un double move très classique 2) Une passe sous dosée d’Andy Dalton me permet de revenir sur AJ Green mais je n’assure pas le plaquage et AJ Green part scorer un TD de 82 yards 3) je laisse Marvin Jones seul dans la End Zone pour un nouveau TD 4) je suis remplacé pendant le match 5) pour une raison que j’ignore je retourne sur le terrain, le moral au top 6) je sais que je vais me faire cibler par Tony Romo dès le début du match. Soit Chris Houston se relance pendant ce match, soit le CB Darius Slay aura sa chance. Certes, le FS Louis Delmas n’a pas été d’une grande aide pour son pote Houston mais contre les Bengals, Chris était vraiment à la rue.
Autant le dire tout de suite, la défense aérienne des Lions sera une des clés du match. En effet, cette défense, moyenne en terme de yards (282 yards accordés par match), a quand même produit pas mal de turnovers. La défaite contre les Bengals peut également s’expliquer par cette statistique (0 interception). Si les Lions forcent les Cowboys a passé par les airs, il est possible qu’ils puissent récupérer un ou deux ballons.
Coté attaque, Calvin Johnson sort d’un gros match et surtout d’une seconde mi-temps de folie (9 réceptions, 155 yards, 2 TD dont un megatronnesque de 50 yards au milieu et au-dessus de trois défenseurs). Les WR des Lions, ou devrais-je dire l’équipe de basket qui leur sert de receveurs, doivent tirer avantage de leur taille (Calvin Johnson et Bradon Pettigrew plafonnent à 1,95 mètres, Kris Durham à 1,98 et le TE Joseph Fauria à plus de 2 mètres).
Reggie Bush doit également permettre à cette attaque de retrouver un équilibre jeu au sol/jeu de passe. Je ne pense pas possible d’aller loin dans une saison si le QB Matthew Stafford lance plus de 60 fois dans un match.
Enfin, les special teams des Lions devront continuer à être concentrées et se méfier de Dwayne Harris, qui mène la ligue avec des moyennes affolantes de plus de 30 yards par retour de kickoff et plus de 11 yards par retour de punt.
Le dernière rencontre (le 2 octobre 2011) entre ces deux équipes avait été très spectaculaire avec une victoire 34-31 des Lions, auteur d’un retour de 24 points en seconde mi-temps, notamment grâce à deux TD de Johnson en 4ème quart-temps. Tony Romo avait lancé trois interceptions. Un remake de ce match rassurerait les Lions avant leur Bye week et avant d’attaquer deux matchs à l’extérieur (Bears et Steelers).
New York Giants @ Philadelphia Eagles
| Auteur | SemperFidelis |
| Date et Heure Française | Dimanche 27 Octobre, 18h00 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | Les Giants veulent encore y croire. |
| Prévision Météo | Nuageux |
Cette opposition entre les deux rivaux de la NFC East semble terriblement déséquilibrée sur le papier tant les Giants sont apparus en dehors du coup depuis le début de la saison. Après avoir ramené une première victoire dans le duel des mal classés la semaine dernière contre les Vikings, l’équipe de Tom Coughlin tentera de continuer sur sa lancée en s’attaquant à des Eagles de Philadelphie qui ne veulent pas perdre le contact avec les Cowboys en tête de la division.
Auteur de 10 Touchdowns pour 15 interceptions, le Quarterback Eli Manning continue de se battre chaque semaine pour sauver sa peau derrière une Ligne Offensive perméable qui devra se passer ce weekend du Centre titulaire David Baas. Avec près de 31 points encaissés par rencontre et seulement 6 sacks la Défense des G-men est pointée du doigt à juste titre. Ce dimanche, elle devra faire face à la meilleure attaque au sol de la ligue menée par un LeSean McCoy inarrêtable avec une moyenne de 4,9 yards par course, mais qui ne score pas assez, seulement 3 TDs.
Les deux Quarterbacks Michael Vick et Nick Foles devraient être tous les deux probables ce weekend et ce match pourrait être la première titularisation NFL du Rookie Matt Barkley. Rentré en cours de rencontre la semaine dernière face aux Cowboys, le rookie avait connu des début désastreux en lançant 3 interceptions face à la Défense hyper agressive de Dallas. Opposé à une Secondary qui encaisse prés de 255 yards par rencontre, l’ancien Quarterback de l’université de USC devra s’appuyer sur un running gamme toujours aussi performant et sur son Receveur DeSean Jackson. Avec plus de 600 yards et une très grosse moyenne de plus de 16 yards par réception, le Receveur fantasque retrouve enfin son niveau qui lui échappait depuis l’an dernier. Décisif avec 5 TDs, il profite de l’excellent travail au sol afin de profiter des largesses des backfields défensifs adverses.
Sans réel playmaker dans leur backfield offensif, les Giants devront quand à eux s’appuyer sur le trio magique Victor Cruz-Hakeem Nicks-Rueben Randle afin de scorer par la voie des airs, un secteur ou les Eagles ont déjà encaissés 14 Touchdowns lors des 7 premières rencontres.
Pittsburgh Steelers @ Oakland Raiders
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 27 Octobre, 21h05 |
| Lieu | O.co Coliseum |
| Titre | Qui aura sa troisième victoire ? |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Rencontre au somm… Non je rigole mais rencontre assez intéressante tout de même entre ces deux franchises au même bilan qui ont plutôt étonné cette saison, négativement pour l’une et inversement pour l’autre.
Commençons donc avec les Steelers qui déçoivent bien des fans cette saison mais semblent partis pour se reprendre en cette mi-saison. La franchise de Pittsburgh n’a que deux victoires mais de suite face aux New York Jets et aux rivaux de Baltimore. L’équipe est dans une mauvaise passe mais pourtant, Ben Roethlisberger fait une bonne saison même s’il ne lance pas assez de balles qui finissent pour 6 points; 7 touchdowns en 6 matchs quand on est censé être top Quarterback c’est pas la joie. Mais ce qui fait la force du jeux à la passe des Steelers, c’est l’entente du QB avec ses receveurs car ses cibles préférées jouent pour les « Black And Yellow » depuis plusieurs saisons et Big Ben les connaît bien. La signature de Mike Wallace aux Miami Dolphins aura au moins profité à quelqu’un, Antonio Brown, qui montre qu’il peut être une cible principale avec ses 47 réceptions dans la saison (presque le double de la deuxième arme préférée de Roethlisberger, Emmanuel Sanders). Les Steelers vont certainement continuer à alterner entre la passe et quelques courses de leur Running Back rookie Le’Veon Bell qui, depuis son retour de blessure, est parti pour faire une jolie saison.
En défense, malgré le fait qu’elle est vieillissante, elle est assez performante. Elle encaisse assez peu de yards à la passe et en total, ce qui en fait toujours l’une des meilleurs défenses du pays.
Du côté des Raiders, malgré un bilan assez ressemblant aux autres saisons, l’équipe paraît assez prometteuse. Deux victoires aussi c’est vrai, mais la franchise a tenu tête à quasiment toutes les équipes qu’elle a rencontré. Pourtant lorsque l’on regarde les statistiques de l’équipe, on se dit que leurs résultats sont assez évidents car le QB Terrelle Pyor souffre d’inconsistance (à quelques lettres près c’est tout aussi embêtant) et peut passer d’un match magnifique à une performance assez médiocre d’une semaine à l’autre. C’est ce qui fait d’Oakland la pire franchise à la passe avec une petite moyenne de 191,7 yards lancés par matchs et seulement 5 touchdowns pour 5 interceptions. Mais en réalité, ce n’est pas ce que l’on demande à Pryor car son talent réside dans le fait de pouvoir se détacher facilement de sa poche pour aller gagner des yards. Au sol, Darren McFadden est totalement oublié malgré une saison pas si mauvaise et dont il n’a raté qu’un seul match ! Comme quoi les saisons en pleine santé ne sont pas son fort…
Sinon la défense des Raiders tient bien le coup étant même la dixième meilleure franchise contre la course et c’est grâce à cette défense étonnamment bonne que l’équipe fut assez coriace lors de certains matchs.
Le match pourrait être intéressant et difficile à prédire tant les deux équipes ont l’air de se valoir. Avantage aux Steelers et leur expérience mais les Raiders pourraient très bien donner du fil à retordre si Pryor est dans une bonne forme.
New York Jets @ Cincinnati Bengals
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 27 Octobre, 21h05 |
| Lieu | Paul Brown Stadium |
| Titre | Battle Of The Genos |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Qui se souvient encore de cette double confrontation à la fin de l’année 2009 entre les deux équipes, en Week 17 puis en Wild Card Round, toutes les deux remportées par les Jets (37-0 puis 24-14) ? Ah évidemment, c’était une autre époque : Mark Sanchez était encore bon, Shonn Greene avait marché sur la tête de la défense qui ne connaissant pas encore Geno Atkins ou Michael Johnson (0 sacks dans les deux matchs !), alors que de l’autre côté Cedric Benson en faisait de même pendant qu’Ochocinco rendait probablement Carson Palmer fou. Aujourd’hui la donne a beaucoup changé entre les deux équipes, mais le match conserve sa qualité d’affiche intéressante grâce à des Bengals sur une belle série et des Jets surprenants.
Ce match va donc mettre directement aux prises les deux des trois Geno de la ligue avec le LB Geno Hayes des Jaguars : Geno Atkins v Geno Smith; ce duel sera le principal pour l’attaque des Jets. Certes QB Geno a la capacité de bouger pour éviter la pression, mais il a quand même tendance à tenir la balle trop longtemps; c’est pour cela que les Jets vont absolument devoir essayer de freiner DT Geno et ses copains Johnson & Dunlap (9.5 sacks) avec le jeu de course à deux têtes Bilal Powell/Chris Ivory qui peut faire du dégât quand il le veut.
QB Geno pourra aussi essayer de capitaliser sur la perte de Leon Hall pour le reste de la saison en défense chez les Bengals, même si l’équipe a déjà su compenser cette perte plus tôt dans la saison (on devrait revoir pas mal de Dre Kirkpatrick). Avec Santonio Holmes absent pour le quatrième match de suite, le souci numéro un pour la défense va être d’essayer de contenir Jeremy Kerley qui fait du dégât dans le slot depuis le début de la saison (24 réceptions, 319 yards, 2 TDs, top team). Mais encore une fois, la question essentielle sera la capacité à l’OL et Geno de contenir l’impact de la DL.
C’est d’ailleurs une des confrontations majeures aussi de l’autre côté, car ce match oppose deux des top 10 défenses du pays, lesquelles sont menées par des DLs remarquables. A New York, les mammouths s’appellent Muhammad Wilkerson, le rookie Sheldon Richardson ou même le non-drafté Damon Harrison qui font un début de saison saisissant (eux aussi avec 9.5 sacks). Leur boulot va être de venir perturber un Andy Dalton qui semble avoir épuré son jeu des hésitations qu’il a montrées lors de quelques rencontres (3 matchs à 300+ yards). De plus, il est possible que la DL n’ait même pas le temps d’arriver à Dalton, qui adore délivrer de courtes passes à ses TE ou à ses coureurs : Giovani Bernard le receveur, Jermaine Greshman et Tyler Eifert risquent d’être compliqués à couvrir pour le back-7 de New York.
Et on aura bien évidemment ze duel, Antonio Cromartie vs A.J. Green. Dalton se tournera vers son camarade de draft à plusieurs reprises, mais comme je l’ai dit juste avant, même si « Cro » marque Green à la culotte pendant tout le match, Dalton a le trio pré-cité plus Marvin Jones et Mohamed Sanu comme cible potentielles. Si la défense à la course des Jets est redoutable avec un David Harris en son centre et devrait limiter BJGE et Bernard au sol, c’est vraiment le jeu de passe qui peut faire énormément de mal aux Jets. Et pour éviter cela, le front-7 doit mettre la pression sur Dalton.
C’est donc cette puissance offensive supérieure qui peut donner les Bengals comme favoris dans ce match, néanmoins il ne serait pas surprenant de voir une rencontre fermée à double tour par les deux défenses. Elle pourrait alors se jouer sur une action d’équipe spéciale ou un Field Goal pour la gagne; les deux QBs ont montré récemment qu’ils savaient mener ce genre de drive pour la victoire, et les deux Kickers accumulent 5 FGs victorieux cette saison (Mike Nugent 2, Nick Folk 3).
Atlanta Falcons @ Arizona Cardinals
| Auteur | SemperFidelis |
| Date et Heure Française | Dimanche 27 Octobre, 21h25 |
| Lieu | University Of Phoenix Stadium |
| Titre | Deux équipes en perte de vitesse… |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Cette rencontre entre deux équipes qui déçoivent en ce début de saison pourrait permettre à l’une d’entre elle de se relancer à mi saison afin de rester dans la course pour leur divisions respectives.
Peu performants au sol depuis la blessure du Running Back starter Steven Jackson, les Falcons d’Atlanta attendront avec impatience de revoir sur le terrain ce weekend celui qui a gagné plus de 1000 yards lors des 8 dernières saisons. Ce retour devrait permettre à l’offense aérienne menée par le Quarterback Matt Ryan de retrouver un peu de sérénité et de puissance dans la Red-Zone. En difficulté dans ce secteur, les Falcons compte beaucoup trop sur le vétéran Tony Gonzalez alors que le rookie Levine Toilolo prend peu à peu une importance capitale dans un système qui inclut désormais les deux Tight Ends. Face au gros Pass-Rush des Cardinals, mené par une Ligne Défensive qui excelle également contre la course, cette Offense des Falcons devra rehausser un Running Game très faible (seulement 68 yards par rencontre) afin de gêner au maximum un Backfield défensif qui compte déjà 8 interceptions dans la profondeur.
Intercepté à 13 reprises depuis le début de la saison, le Quarterback Carson Palmer ne profite pas assez du talent de Larry Fitzgerald et Michael Floyd derrière une O-Line qui a déjà concédé 20 sacks. Comme chez les Falcons, l’absence d’un jeu au sol dominant concentre l’attention des défenses adverses sur le jeu aérien alors que les cibles efficaces ne se manifestent pas derrière le duo Fitzgerald/Floyd. Les Cards pourront tout de même s’appuyer sur une défense qui ne concède que 349 yards par match afin de tenter de renverser la vapeur offensivement (14 TDs marqués) face à une Défense des Falcons qui concède énormément de touchdowns par les airs cette saison (14).
Washington Redskins @ Denver Broncos
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 27 Octobre, 21h25 |
| Lieu | Sports Authority Field @ Mile High |
| Titre | L’attaque avant tout |
| Prévision Météo | Nuageux |
Vu les forces (l’attaque) et les faiblesses (la défense) présentes chez chacune de ces 2 équipes, on a du mal à imaginer comment ce match pourrait être autre que spectaculaire. Il faut dire que chaque équipe à son gros point fort, la passe évidemment pour les Denvers Broncos, et la course bien entendu pour les Washington Redskins. Un festival offensif en prévision.
Après avoir subi sa première défaite contre son ancienne équipe, Peyton Manning voudra se venger comme il faut. Et quoi de mieux qu’affronter une des pires défenses de NFL ? Et puis soyons honnêtes, ce ne sont pas les diverses armes offensives qui manquent tant le talent est présent chez ses WRs (ou Peyton fait ressortir le talent grâce à son talent). C’est simple, les 3 WRs ont plus de 450y reçus (dont 610 pour Demaryius Thomas) et le TE Julius Thomas n’est pas en retrait avec 422y reçus pour 8 TDs. Déjà. Il faut dire que l’O-Line des Broncos est une des meilleures de NFL et lorsqu’elle prend l’eau, ça se ressent sur le match (cf. la semaine passée). Même si le jeu de course a du mal à avancer aussi bien que la passe, Knowshon Moreno réalise sa meilleure saison et est un véritable poison en redzone (8 TDs).
La défense a vu le retour de Von Miller, dont l’impact devrait rapidement aider un front seven déjà très intéressant. Avec un Shaun Phillips en pleine forme dès lors qu’il s’agit de mettre la pression (6,5 sack), les Broncos ont surtout pu voir l’explosion du jeune Danny Trevathan, impressionnant sur le terrain et notamment en couverture (7 passes détournées, 3 INT, meilleur plaqueur avec 49). Heureusement d’ailleurs que ce front seven est énorme (1er de NFL contre la course) tant la secondary semble dépassée et incapable d’arrêter les QB adverses (dernière de NFL contre la passe).
La force des Redskins, c’est bien évidemment leur jeu de course. Lorsque l’on a un QB aussi mobile que dangereux comme Robert Griffin III, ça aide pas mal. Mais lorsqu’en plus derrière, on a un excellent RB, c’est tout bénef’ pour l’attaque. Alfred Morris continue clairement sur la même lancée que sa saison rookie, enchaînant les bonnes courses (5,3y par course) et les gros gains (déjà 5 courses de + de 20y, 2ème de NFL). Mais la force de Washington, c’est surtout sa polyvalence offensive. Entre la régularité de Pierre Garçon (466y reçus) et l’émergence d’un nouveau grand danger nommé Jordan Reed (298y dont 134y lors du dernier match), l’attaque aérienne est loin d’être ringarde comparée à celle au sol.
Malheureusement pour les Redskins, la défense, pourtant composée de plusieurs excellents éléments comme Brian Orakpo et Ryan Kerrigan, pour ne citer qu’eux (et qui comptent la moitié des sack à eux 2), peine réellement à se montrer efficace. Et est loin d’être suffisante pour permettre à son équipe d’enchaîner les victoires. Bien que les CBs puissent être bons, leur irrégularité (notamment DeAngelo Hall, réputé pour ça) et le fait que les Safety soient horribles n’aident définitivement pas cette défense à couvrir les joueurs comme elle le devrait. Un défaut qui pourrait continuer à coûter cher.
Vu comme ça, on ne voit vraiment pas comment les Broncos pourraient laisser échapper la victoire. Malgré tout, Denver n’est clairement pas habitué à jouer une attaque au sol aussi bonne et si le front seven ne parvient pas à les arrêter, cela pourrait devenir bien plus difficile pour eux.
Green Bay Packers @ Minnesota Vikings
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Lundi 28 Octobre, 01h30 |
| Lieu | Mall Of America Field |
| Titre | The Jennings Bowl ! |
| Prévision Météo | Stade couvert |
C’est la dernière saison des Vikings au Metrodome, ce qui signifie la dernière visite des Packers dans ce stade qui a vu 30 matchs entre les deux rivaux de la NFC North depuis 1982. Minnesota mène 16-14 grâce à cette victoire au bout d’un match épique en Week 17 de 2012, et remportera la confrontation quoi qu’il arrive; une dernière victoire pour la route serait un rayon de soleil dans une saison plus noire que prévue à Minneapolis. De l’autre côté, Green Bay arrive avec son attaque réduite mais une défense qui récupère quelques pièces, et… ah oui il paraît qu’il y a eu un truc avec Greg Jennings.
La semaine dernière, la question était de savoir si les Packers pourraient avancer en attaque sans deux receveurs, et maintenant ils doivent faire sans deux receveurs et leur meilleur Tight End Jermichael Finley. Jarrett Boykin a su exploser contre les Browns pour compenser la perte des receveurs, est-ce que Andrew Quarless saura en faire de même pour les Tight Ends ? Aaron Rodgers a toujours des gros matchs en général contre Minnesota, et l’état inquiétant de la défense contre la passe des Vikes n’est pas fait pour rassurer les Purple Fans, même sans toutes les armes en face. En plus, voilà-t-y-pas que Green Bay s’est découvert un jeu de course avec Eddie Lacy, et le retour possible de James Starks est une raison de plus d’espérer une attaque équilibrée pour les Cheeseheads.
La défense du Minnesota sait parfaitement ce qu’il lui reste à faire : essayer déjà de contenir le plus possible Jordy Nelson pour forcer le ballon à Boykin, Quarless ou Myles White, tout ça sans Harrison Smith absent et avec des corners qui ont beaucoup de mal cette saison. Elle va aussi devoir faire le maximum pour freiner le 6e jeu au sol de la ligue, puis s’en remettre à Jared Allen pour vaincre David Bakhtiari et faire ce qu’il sait faire de mieux : sacker Rodgers. C’est d’autant plus crucial que Rodgers est un très bon QB pour contrer les blitz, donc la DL doit mettre la pression par elle-même et forcer absolument les Packers à redevenir unidimensionnels.
Pour l’attaque des locaux, l’arme principale sera encore et toujours Adrian Peterson, qui devrait attirer la majeure partie de l’attention de la très bonne défense contre la course des Packers (3e de la ligue). Mais pour ça, il va falloir limiter les erreurs et ne pas tomber derrière au score comme contre les Giants, ce qui pourrait déplacer de le poids de l’attaque sur Christian Ponder. Attention cependant : l’OL des Vikes est moins bonne cette saison, ce qui explique non seulement les « moins bons » résultats d’AP mais aussi la pression sur le QB. Et même sans Clay Matthews, les Packers ont su presser le QB lors des deux derniers matchs (8 sacks).
Bien évidemment, il sera impossible de ne pas scruter le match de Jennings qui devrait se retrouver contre ses anciens partenaires Sam Shields et Davon House. L’arrière-garde des Packers sera testée avec également Cordarrelle Patterson et Jerome Simpson, mais elle va sûrement récupérer le ball-hawk Casey Hayward, ce qui pourrait bien augmenter le maigre nombre d’interceptions de l’escouade (3). Kyle Rudolph pourrait être l’arme favorite de Ponder contre les LBs, et en plus le #7 a au moins l’avantage sur Josh Freeman de connaître le playbook et d’avoir déjà réussi à faire un gros match contre Green Bay.
Enfin, il y a un aspect du match qui pourrait faire la différence : les équipes spéciales. Car en réalité, les Packers subissent la plus grosse perte d’efficacité à cause des blessures sur ces phases-là, et les Vikings ont deux armes redoutables avec Patterson et Marcus Sherels.
On ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre dans un match de division comme Packers/Vikings : 16 des 21 dernières confrontations ont été décidées par 7 points ou moins. Même sans quelques armes offensives, les Packers ont ze QB + un jeu de course qui suffit pour les mettre (courts) favoris, et ils veulent continuer à rester en tête de la division. Mais pour le dernier duel dans le Metrodome, les Vikes se doivent de tout donner, et ils peuvent légitimement espérer freiner le jeu de passe. C’est pourquoi le match pourrait être décidé sur le jeu au sol.