Gameday : Matchs du Dimanche Week 1

gameday

Sommaire

 

New England Patriots @ Buffalo Bills
Tennessee Titans @ Pittsburgh Steelers
Atlanta Falcons @ New Orleans Saints
Tampa Bay Buccaneers @ New York Jets
Kansas City Chiefs @ Jacksonville Jaguars
Seattle Seahawks @ Carolina Panthers
Cincinnati Bengals @ Chicago Bears
Miami Dolphins @ Cleveland Browns
Minnesota Vikings @ Detroit Lions
Oakland Raiders @ Indianapolis Colts
Green Bay Packers @ San Francisco 49ers
Arizona Cardinals @ Saint-Louis Rams
New York Giants @ Dallas Cowboys

 

New England Patriots @ Buffalo Bills

 

Auteur DuduStyle
Date et Heure Française Dimanche 8 Septembre, 19h00
Lieu Ralph Wilson Stadium
Titre Place au renouveau
Prévision Météo Risque d’averses

 

A l’annonce du calendrier, il y a quelques mois, on aurait pu se dire que les Patriots débarqueraient à Buffalo pour ne faire qu’une bouchée des Bills. Mais entre temps, il y a eu une draft, des faits divers, et des blessures qui peuvent changer la donne dans un match qui paraît plus intéressant qu’il ne l’aurait été la saison passée.

Les Bills reçoivent donc des Pats qui ont connu pas mal de bouleversements lors de cette off-saison. Le duo de TE qui faisait rêver les fans et trembler les défenses n’est plus. TE Rob Gronkowski est toujours absent pour cause de blessure tandis que TE Aaron Hernandez a connu des « vacances » mouvementées puisqu’il est en prison. Pour ce qui est des WRs, Wes Welker est parti du côté de Denver et Brandon Lloyd a été libéré durant la free agency. QB Tom Brady aura donc un tout autre choix de cibles cette saison : WRs Danny Amendola (débarqué de Saint Louis) et Julian Eldeman seront les nouveaux starters et côté TE, Michael Hoomanawanui listé en No.2 devrait être lui aussi titulaire en l’absence du Gronk’. RB Stevan Ridley et le jeu de course devrait sans doute être un peu plus sollicité.

L’offense des Bills a aussi connu des changements, avec en premier lieu l’intronisation de QB E.J. Manuel en tant que titulaire; même si le rookie de Florida State revient de blessure il faudra garder un œil sur lui. Le jeune QB pourra s’appuyer principalement sur WR Stevie Johnson ou TE Scott Chandler, le reste du corps de receveur étant assez jeune avec le sophomore T.J. Graham, et les rookies Robert Woods et Marquise Goodwin. Le jeu de course sera aussi très attendu, après la petite surprise la saison passée de RB C.J. Spiller.

Côté défensif, chez les Bills il faudra composer sans S Jairus Byrd et CB Stephon Gilmore, tout deux blessés, ainsi que sans George Wilson parti à Tennessee. Il faudra jeter un petit coup d’œil du côté des linebackers et observer au milieu de la ligne, voir comment se débrouille Kiko Alonso, drafté en avril. Sinon, pas de gros bouleversement apparents.

Chez les Pats, on pourrait particulièrement s’intéresser aux trois sophomores listés comme starter dans le depth chart de la franchise : à savoir DE Chandler Jones, LB Dont’a Hightower et CB Alfonzo Dennard, qui auront pour tache de confirmer par rapport a la saison dernière.

C’est un match qui sur le papier pourrait une nouvelle fois tourner à l’avantage des Patriots, mais le coup de jeune apporté aux Bills pourrait surprendre, et dans ce duel intra-division, une victoire servirait déjà à donner le ton sur un adversaire direct.

 

Tennessee Titans @ Pittsburgh Steelers

 

Auteur Kuro
Date et Heure Française Dimanche 8 Septembre, 19h00
Lieu Heinz Field
Titre Le début des réponses
Prévision Météo Risque d’averses

 

Que peut-on attendre de ce match entre deux franchises qui ont fait, à leur niveau, des saisons bien décevantes ? Les Titans ont connu un turnover impressionnant pour essayer de remettre l’équipe à flot après un 6-10 très flatteur pour eux. Les Steelers sont tombés de leur piédestal de l’AFC North, grillés par les champions Ravens et les fringants Bengals, et comme toujours on a entendu la sempiternelle question : « est-ce que la défense de Pittsburgh est trop vieille ? »

Commençons par les Titans. La franchise attend de savoir si Jake Locker est leur QB du futur ou non, et pour cela ils vont enfin pouvoir l’associer une année complète avec le playbook simplifié du Coordinateur Offensif Dowell Loggains. Ce devrait être un plus pour le jeune QB, même s’il lui reste encore un problème de précision à régler. Il devrait également (espérons-le pour lui), bénéficier d’une OL complète cette saison, avec en plus deux ajouts de choix : la signature du Guard Andy Levitre de Buffalo, et la draft du Guard Chance Warmack.

Cette ligne sera bien entendu aussi la rampe de lancement de Chris Johnson, dont on attend une saison à son niveau pour débarrasser Locker de la pression. L’acquisition de Shonn Greene semble intelligente surtout placé derrière CJ-on-ne-sait-pas-encore-K.

Mais Locker n’a quasiment plus aucune excuse, car si avec de la chance son corps de receveurs reste sur ses deux jambes et ne se fait pas arrêter, il a du talent un peu partout, que ce soit Kenny Britt, Nate Washington, Kendall Wright ou Delanie Walker. L’attaque des Titans a tout pour faire peur, reste à savoir si elle va y arriver.

Du côté de la défense, les principaux départs sont ceux du LB Will Witherspoon et du Safety Jordan Babineaux. Et dieu sait que les Titans avaient un sévère besoin de remanier leur Safeties qui étaient une vraie catastrophe l’année dernière : ils ont cassé la tirelire pour s’offrir deux joueurs expérimentés, George Wilson des Bills et Bernard Pollard des Ravens. Chez les Linebackers Akeem Ayers va voir encore plus de responsabilité cette saison, mais l’équipe n’a pas vraiment répondu au problème de pass-rush, et malgré la longue liste de bons Defensive Tackles qu’ils ont, ils manquent toujours un pass-rusher efficace.

Au final, même avec une défense et une OL renforcée, on peut légitimement douter du niveau de performance des Titans dans une AFC South où leurs principaux adversaires risquent d’être les Colts pour la deuxième place, et cela est plus ou moins résumé en cinq mots : Jake Locker vs Andrew Luck.

La deuxième place de division, je pense que les Steelers pourraient s’en contenter cette année. La franchise de Pennsylvanie, après une saison décevante pour eux à 8-8, est passée complètement à travers l’offseason, comme c’est souvent le cas avec cette franchise historique qui fait rarement des vagues. Néanmoins, cela ne veut pas dire que tout est calme chez les aciéristes.

Il y a eu le feuilleton Mike Wallace, puis la bisbille entre Ben Roethlisberger et son Coordinateur Offensif Todd Haley. Et plus grand-chose ensuite, jusqu’à une nouvelle surprise il y a quelques jours : le cut de Jonathan Dwyer, le top coureur de la franchise l’année dernière et la boule de bowling attitrée. Avec les blessures du rookie Le’Veon Bell et d’Isaac Redman, cela a semblé une décision bizarre de la part de l’équipe qui s’était déjà séparée d’un Rashad Mendenhall trop souvent blessé. Quoi qu’il en soit, le plus important est surtout de faire comprendre à Art Rooney qu’on n’est plus dans les années 1970, et que le jeu de course des Steelers n’est plus ce qu’il était : l’année dernière ils ont amassé un total presque historiquement bas de yards au sol.

Car tout le monde sait que la franchise ira surtout jusqu’où un Big Ben sur ses deux jambes pourra la porter. Et pour cela, il a besoin d’une OL potable, ce que les Steelers ont essayé d’adresser depuis deux/trois ans. Les cuts de Max Starks ou Willie Colon ne sont pas une surprise, et désormais DeCastro, Gilbert, Adams et Foster ont la lourde tâche de faire mieux que leurs prédécesseurs; ils entourent le meilleur OL, le centre Maurkice Pouncey.

J’ai parlé de Wallace, la question est principalement : qu’est-ce qu’il reste derrière ? Antonio Brown devient de fait le receveur #1 de Big Ben, mais ensuite ça coince un peu : Jerricho Cotchery ou Emmanuel Sanders n’ont pas vraiment la stature d’un #1, Plaxico Burress de retour au bercail est sur IR et a probablement fini sa carrière, et les deux TE Matt Spaeth et Heath Miller ont subi des blessures gênantes (Spaeth est sur l’IR avec retour possible, et Miller est sorti de la PUP au moins). Résultat, on ne peut pas dire que l’attaque fasse forcément peur.

Du côté de la défense, il y a eu quelques pertes notoires, notamment celles de Casey Hampton et James Harrison. C’est surtout le front-7 qui a été touché, car comme on ne change pas une équipe qui gagne, l’arrière-garde reste peu ou prou la même avec l’addition de l’ancien CB des Cardinals William Gay. Pour le futur, les Steelers ont drafté Jarvis Jones qui arrive dans une batterie de Linebackers qui a toujours de la tronche avec Lawrence Timmons, Larry Foote ou LaMarr Woodley. C’est donc surtout devant qu’on va essayer de voir si les pertes vont être préjudiciables, et le seconde année Cameron Heyward va devoir sans doute se bouger pour boucher les trous.

Voilà donc un match entre deux équipes dans l’expectative la plus complète concernant cette saison : les Titans doivent prouver qu’ils existent dans l’AFC South, et les Steelers doivent rappeler qu’ils existent dans l’AFC North. Les deux sont sous les feux des projecteurs : Mike Munchak et Jake Locker vont être scrutés, alors qu’il serait mal vu pour Pittsburgh de rater les playoffs une seconde fois… surtout si c’est pour voir Baltimore remporter le Superbowl.

Les deux équipes se sont rencontrées l’année dernière en Week 6, et les Titans l’avaient emporté 26-23 à domicile sur un FG victorieux de Rob Bironas.

 

Atlanta Falcons @ New Orleans Saints

 

Auteur NaHO
Date et Heure Française Dimanche 8 Septembre, 19h00
Lieu Mercedez-Benz Superdome
Titre Match d’ouverture, match pour les playoffs
Prévision Météo Stade couvert

 

La saison va commencer très fort pour ces deux franchises de la NFC South. Il faut dire qu’il s’agit bien là de la grande rivalité de cette division, le match opposant les deux prétendants au titre de champion de division, à la place aux play-offs. Depuis la création de la NFC South en 2002, en onze saisons, ces deux équipes ont gagné 6 fois le titre, et se partagent la couronne en alternance depuis la saison 2009. Et mis à part la saison dernière, depuis 2008, si l’un remporte la place de champion et la qualification automatique à la post-saison, l’autre remporte la place de wild-card.

Vous le comprenez donc bien, ce match sera crucial. Il s’agit peut-être simplement du match d’ouverture de la saison, mais il pourrait être primordial pour le tie-break en fin de saison !

Ce premier gros choc aura lieu chez l’outsider de cette confrontation, les Saints de New Orleans. L’équipe de Louisiane revient de loin après une saison 2012 qui a cassé le genre de record qu’aucune équipe ne veut casser : je parle bien sur du record de la pire défense de l’histoire de la NFL. Mais 2013 marque aussi le retour de Sean Payton à la position de Head Coach, un an après sa suspension pour l’histoire du bounty gate.

Son retour commence assez bien, avec une fiche de 3-1 en pré-saison, n’ayant perdu que l’ultime confrontation, celle qui a aussi le moins de valeur, contre les Dolphins de Miami. Bien sur la pré-saison n’a aucune valeur, nombreux sont les exemples de très bonnes pré-saisons qui précèdent une saison catastrophique. Oh, je ne sais pas, par exemple : les Lions de 2008 ont eu une pré-saison à 4-0 avant de faire une saison historique à 0-16.

Mais les Saints reviennent de loin et devraient faire une meilleure saison, avec Drew Brees une fois encore aux commandes de l’une des offenses les plus prolifiques de la Ligue. L’année dernière il fallait bien que l’offense rattrape les déboires de la défense, c’est comme cela qu’ils ont marqué 58 touchdowns en une saison (seuls les Patriots ont fait mieux). 43 de ceux-là provenaient directement du bras de Brees, qui a sorti sa troisième saison à plus de 5000 yards (un record en NFL, vous vous en doutez). Pour ce qui est du reste de l’offense, on retrouve à peu près la même que la saison passée : Mark Ingram et Pierre Thomas devraient continuer à se partager les portés, tandis que Darren Sproles aura surtout comme but d’aider le corps de receveurs qui manque grandement de profondeur cette saison (seulement cinq receveurs ont réussi à faire parti du roster de 53). Pour la passe justement, on retrouvera aussi le duo prolifique formé de Marques Colston et Lance Moore, et bien sur la cible favorite du quarterback : Jimmy Graham.

Du côté de la défense, l’arrivée de Rob Ryan devrait améliorer les choses, mais le sort est tombé sur ce groupe de joueurs qui a subi de lourdes pertes durant la pré-saison. Wills Smith et Chris Chamberlain se sont déchirés les ligaments croisés du genou mettant fin à leur saison tandis que Victor Butler, qui avait subi la même blessure en juin, pourrait faire un retour toutefois incertain au cours de la saison. De son côté Jonathan Vilma pourrait revenir dès ce match, lui qui a manqué toute la pré-saison pour cause d’une opération chirurgicale au niveau du genou en août dernier. Pour résumer, la défense des Saints n’était pas terrible l’année dernière, et cette année un enchainement malheureux de blessures pourrait donner le même résultat.

Pour les Falcons ce match semble être un obstacle parmi tant d’autres sur le chemin de leur désir : le Super Bowl. Depuis l’arrivée de Matt Ryan en 2008, les Falcons ont participé aux play-offs chaque saison sauf en 2009 (l’année où les Saints remportèrent le Super Bowl d’ailleurs) mais n’ont jamais réussi à gagner le moindre match de post-saison. Enfin c’était jusqu’à la saison passée où Ryan a réussi à emmener son équipe jusqu’à la victoire contre les Seahawks de Seattle avant de s’effondrer à la porte du Super Bowl contre les 49ers alors qu’ils menaient 24-14 lors de la première mi-temps.

Cette année les Falcons veulent donc s’imposer comme l’un des favoris au Super Bowl, si possible en réitérant le début de saison dernière où Atlanta a réussi à maintenir une fiche sans défaite plus longtemps que n’importe quelle autre équipe (jusqu’à ce que les Saints viennent mettre fin à leur série de huit victoires).

Par contre, si les Saints ont fait une pré-saison pleine d’espoirs, les Falcons ont fait un peu le contraire, enchainant quatre défaites pour aucune victoire. Mais l’équipe des Falcons reste aussi menaçante cette saison que les années précédentes : Matt Ryan est toujours là pour organiser l’offense avec son trio de super-receveurs composé de Roddy White, qui devrait normalement être de retour pour ce match, Julio Jones et bien sur le futur Hall of Famer Tony Gonzalez qui a décidé de continuer sa carrière contre quelques libertés en off-season. A eux trois ils représentaient 62,5% des complétions du quarterback et presque 74% des yards issues du jeu de passe de Ryan. Il va de soit, ce trio forme l’un des groupes de receveurs les plus ravageurs de la Ligue et la défense des Saints va avoir beaucoup de mal à les contenir. D’ailleurs l’une des plus grosses difficultés de la défense des Saints est le jeu au sol et cette année ce n’est plus Michael Turner qui sera son porte-drapeau mais le nouveau running back venu de Saint-Louis, Steven Jackson, qui a pour but d’augmenter le rendement de la 29ème offense au sol de la Ligue.

Pour ce qui est de la défense, les Falcons sont loin d’avoir une défense aussi développée que les autres prétendants au Super Bowl (je pense notamment aux Seahawks et 49ers) mais en comparaison avec les Saints, elle est plutôt solide. Les Falcons tournent en 4-3, et s’ils ont de la profondeur en termes de defensive ends et defensive tackles, on peut par contre leur reprocher un petit manque côté linebacker. C’est d’ailleurs ce groupe de joueurs qui a fait le plus peur durant le début de pré-saison alors que Sean Weatherspoon était blessé à la main gauche. Sans lui le corps de linebackers des Falcons est l’un des plus faibles de la NFL… mais il a depuis fait son retour parmi les siens. Pour ce qui est des defensive backs, Asante Samuel s’est légèrement blessé durant la pré-saison mais devrait être de retour à 100 % pour ce match d’ouverture. Pour rappel, il s’agit tout de même du quatrième corner back toujours en activité en terme d’interceptions.

C’est donc dans une ambiance assez tendue que va commencer cette saison 2013 pour Atlanta comme pour New Orleans. Les Falcons peuvent d’ailleurs s’attendre à un accueil très particulier en Louisiane, puisque dans un esprit de revanche, les locaux voudront certainement faire payer les jets d’œufs que le bus des Saints avait reçus lors du dernier déplacement en Géorgie.

Prochaine confrontation : Week 12, le 21 novembre à Atlanta.

La petite statistique bonus : Depuis leurs créations, les deux équipes se sont rencontrées 88 fois, les Falcons ont remporté 47 confrontations, et les Saints les 41 autres.

 

Tampa Bay Buccaneers @ New York Jets

 

Auteur Patafouin
Date et Heure Française Dimanche 8 Septembre, 19h00
Lieu MetLife Stadium
Titre Rassurer les fans ?
Prévision Météo Risque d’averses

 

C’est ce que l’on pourrait dire pour les deux équipes : d’un côté nous avons une équipe des Buccs qui n’impressionne plus depuis quelques années et de l’autre une équipe des Jets… « lunatique ». Ces derniers ont été très actifs pendant l’offseason en commençant par la reconstruction du staff après le fameux « Black Monday » : nouveau Général Manager, John Idzik, nouvel Offensive Coordinator, Marty Mornhinweg, nouveau Defensive Coordinator, Dennis Thurman, et nouveau Special Team Coach, Ben Kotwica.

Avec ce staff, la franchise de la pomme verte est repartie de plus belle avec une pré-saison où ils ont fini à trois victoires pour une défaite. La guerre des QBs qui se passe en ce moment chez eux a été mise en pause : c’est le QB rookie Geno Smith qui a la place de starter au détriment de Mark Sanchez qui souffre toujours de sa blessure contractée contre les Giants. Geno pourra compter sur ses coureurs comme Chris Ivory, fraîchement arrivé des Saints, ou encore Bilal Powell. Du côté des receveurs c’est un peu différent, notamment avec la blessure du WR Santonio Holmes; il est certes revenu à l’entraînement avec ses équipiers récemment, mais rien ne dit qu’il débutera la saison ce dimanche. Donc le receveur #1 sera sans doute le WR Jeremy Kerley, la cible préféré des QBs durant la pré-saison. Il sera en duo avec le WR Stephen Hill.

Quant à la défense des Jets, elle aura dans ces rangs en DT le rookie Sheldon Richardson ainsi que Muhammad Wilkerson. Evidemment derrière sans le CB Darelle Revis, parti chez l’adversaire du jour, ce sera le rookie drafté au premier tour Dee Milliner qui prendra sa place; de l’autre côté du terrain on retrouvera le CB Antonio Cromartie, ce qui forme un bon duo de CBs qui donnera du fil à retordre aux receveurs.

En Floride, plus précisément à Tampa Bay, on se fait tout petit durant cette off-saison. La draft est plus basée sur l’avenir de la franchise avec des joueurs qui gagneront leur place au fil des années pour certains. Le QB Josh Freeman est toujours titulaire pour les Buccs; la draft du QB rookie Mike Glennon n’a pas été une alarme mais plutôt « une roue de secours » pour Freeman en cas de blessure. Du côté des coureurs, ou plutôt du côté de chez Doug Martin tout va pour le mieux, il pourra démarrer la saison comme il se doit; l’éclosion de ce talent a poussé dehors l’ancien RB LaGarette Blount, parti chez les Patriots via une trade durant la off-saison. Freeman pourra compter comme toujours sur Vincent Jackson comme arme #1.

En défense on va très certainement voir le DT rookie, Akeem Spence sur la ligne de scrimmage. Sans étonnement l’ancien Jets Darelle Revis sera en starter chez les CBs; vu qu’il a coûté un premier tour de draft, il devra être a la hauteur du prix que les dirigeants ont mis sur lui.

Honnêtement, je ne vois pas qui peut remporter ce match, entre une attaque des Jets avec un QB qui a peu d’expérience en NFL mais qui a les ressources autour de lui pour réussir et d’un autre une équipe des Buccaneers avec des joueurs d’expérience mais qui n’arrivent pas à développer leur jeu pour marquer plus de points. Réponse ce dimanche.

La dernière fois que ces deux équipes se sont affrontées, c’était le 13 Décembre 2009 et les Jets l’avaient remporté 26 à 3 à Tampa Bay.

 

Kansas City Chiefs @ Jacksonville Jaguars

 

Auteur SemperFidelis
Date et Heure Française Dimanche 8 Septembre, 19h00
Lieu EverBank Field
Titre Le renouveau des Chiefs ?
Prévision Météo Ensoleillé

 

Une affiche banale au premier regard pour ce match entre deux équipes très mal classées en 2012, mais qui pourrait malgré tout susciter un réel intérêt…

Du coté de Jacksonville, la Draft a permis de sélectionner le très prometteur Luke Joeckel qui protégera désormais le coté droit du Quarterback Blaine Gabbert en attendant de pouvoir passer à gauche avec de l’expérience. Le jeune QB avait connu une saison 2012 compliquée qui a été brusquement interrompue par une blessure. De retour aux affaires, il devra composer sans son Receveur vedette Justin Blackmon, suspendu par la ligues pour les 4 premiers matchs de la saison. Cette absence devrait permettre à Cecil Short III, auteur de 979 yds et 7 Touchdowns en seulement 14 matchs l’an dernier, de se révéler aux yeux des fans et des observateurs. Cependant, l’arme offensive numéro une des Jags se nommera encore une fois Maurice Jones-Drew. Le tank d’1m70 sera encore une fois utilisé à toute les sauces et son très grand talent devrait lui permettre d’enlever pas mal de pression des épaules de Blaine Gabbert.

La défense a été remaniée cet été et des vétérans expérimentés tels que le le LB Geno Hayes, le DT Sen’Derrick Marks ou le DE Jason Babin sont venus renforcer une escouade qui avait pris l’eau de toute part l’année dernière. Des jeunes pousses comme le S John Cyprien et le CB Dwayne Gratz apporteront également leur soutien dès ce match d’ouverture en tant que titulaires.

Si les Jaguars ont connu de nombreux changements, les Chiefs ont fait encore plus fort de leur coté. Nouveau Head Coach, nouveau General Manager, nouveau Quarterback à la baguette, c’est une nouvelle équipe qui se présente à Jacksonville ce dimanche pour débuter un nouveau chapitre de cette Franchise.

Fraichement nommé, Andy Reid a voulu imposer sa patte en allant chercher le Quarterback Alex Smith qui venait de perdre sa place de starter au profit d’un certain Colin Kaepernick. Très peu flashy mais terriblement efficace derrière une bonne Ligne Offensive, Smith devrait bénéficier dès cette saison du renfort de poids en la personne de Eric Fisher, le First Pick de la dernière Draft. En attendant le retour de Jamaal Charles qui se remet de blessure, le Rookie Knile Davis apportera sa puissance au jeu de course des Chiefs. Après de nombreuses tergiversations autour de son départ, le Receveur Dwayne Bowe revient les poches pleines de dollars et il devra prouver que sa saison 2012 à 801 yds et seulement 3 TDs n’était qu’une erreur de parcours.

La Défense conserve son alignement en 3-4 malgré l’arrivée du nouveau DC Bob Sutton. Sutton pourra s’appuyer sur un Front Seven lourd et rapide où les deux OLB Justin Houston et Tamba Hali devraient encore cette saison se régaler (19 sacks à eux deux en 2012). La Secondary reste également très solide avec la présence du double Pro-Bowler Eric Berry et du très prometteur CB Sean Smith arraché aux Dolphins cet été pour 18 Millions de $.

 

Seattle Seahawks @ Carolina Panthers

 

Auteur SemperFidelis
Date et Heure Française Dimanche 8 Septembre, 19h00
Lieu Bank Of America Stadium
Titre Le duel Newton/Wilson…
Prévision Météo Nuageux

 

C’est un gros duel qui verra s’opposer au cours de cette partie deux des Quarterbacks les plus flashy de cette ligue en les personnes de Cameron Newton et Russell Wilson.

A Seattle, le Head Coach Pete Carroll a de quoi être optimiste. Son équipe a terminé la saison 2012 avec une brillante fiche de 11-5 et elle compte dans ses rangs une ribambelle de jeunes joueurs très doués. L’Offense sera de nouveau menée par le très efficace Russell Wilson ainsi que par un running game efficace ou Marshawn Lynch pourra continuer de se délecter de Skittles. Cependant, la recrue phare de l’été, le WR/RB/PR/KR Percy Harvin ne pourra pas étrenner ses nouvelles couleurs au minimum lors des 6 premières rencontres à cause d’une blessure. En son absence, les yeux seront rivés sur le Receveur Sidney Rice qui en deux saisons à Seattle, n’a pas encore justifié les 41 Millions de $ offerts par la Franchise de Paul Allen (1332 yds et 9 TD en deux saisons).

La défense restera le très gros point fort de cette équipe avec l’un des meilleurs Front Seven de la ligue. Cependant, les blessures actuelles de DT Brandon Mebane et des deux DE Chris Clemons et Cliff Avril, recruté à prix d’or cet été, pourrait ralentir quelque peu la mise en place du système défensif lors des premières rencontres de la saison. Du coté de l’arrière garde, tout est au top avec le Quatuor Sherman-Chancellor-Thomas-Browner.

Du coté de Charlotte, l’inter-saison a elle été un peu plus chargée que d’habitude pour la Franchise de Caroline du Nord. L’offense a peu recruté, mais de nombreux joueurs de retour de blessures viennent reprendre leur place, tel que le Centre Pro-Bowler Ryan Kalil. Privé de Jonathan Stewart pour les 6 premiers matchs, le Quarterback Cam Newton devra compter cette saison sur le soutien de l’éternel Steve Smith, de son Tight End à tout faire Greg Olsen et du Running Back vétéran DeAngelo Williams. De grosses questions se posent néanmoins sur la Ligne Offensive qui, remaniée cet été, devra faire face à de nombreuses blessures.

Comme à Seattle, la défense restera le gros point fort de cette équipe ou le Front Seven a été considérablement renforcé par la draft des deux DT Star Lotulelei et Kawann Short au 1er et 2nd tour. Le trio de Linebackers composé de Thomas Davis, Jon Beason et Luke Kuechly est l’un des meilleurs de la ligue, si tout ce joli monde parvient à rester en bonne santé. Le point noir reste la secondary qui a préféré misé cette saison sur des jeunes joueurs, Josh Thomas, Josh Norman, Mike Mitchell, mais qui a vu le renfort ces derniers jours du Safety Quintin Mikell.

 

Cincinnati Bengals @ Chicago Bears

 

Auteur Kuro
Date et Heure Française Dimanche 8 Septembre, 19h00
Lieu Soldier Field
Titre Continuité contre changement
Prévision Météo Nuageux

 

Difficile de trouver deux équipes plus opposées que les Bengals et les Bears avant ce premier match de la saison : Cincinnati semble continuer sur leur lancée des deux années précédentes, en rajeunissant en plus leur effectif, alors que les Bears ont connu du remous dans l’organisation et l’équipe avec plusieurs départs.

Andy Dalton sera de nouveau de le fer de lance de l’attaque des Bengals cette année, et si Hard Knocks nous a appris une chose c’est qu’il est prêt pour la saison; mais arrivera-t-il à passer ce cap du premier match de playoffs et ne pas devenir le nouveau Matt Ryan ? En attendant, il va devoir composer sans une de ses armes les plus explosives, Andrew Hawkins, qui a été mis sur IR avec retour possible. Il devra donc « faire » avec A.J. Green, un Mohamed Sanu qui promet s’il ne se blesse pas, Brandon Tate, un Marvin Jones qui a fait de bonnes choses l’année dernière, Jermaine Gresham et le rookie Tyler Eifert. Il y a plus dur.

Blague à part, Dalton va également se trouver orphelin de son Left Tackle, Andrew Whitworth, qui doit se remettre d’une blessure au genou contractée pendant l’offseason. Tout cela peut être légèrement inquiétant avant d’affronter une défense aussi féroce que celle des Bears, mais une bonne manière d’esquiver la pression est d’utiliser le jeu au sol de BenJarvus Green-Ellis et des petites passes pour le rapide rookie Giovani Bernard.

Pendant l’intersaison, les Bengals ont rapidement ciblé le problème de leur défense : le corps de Linebackers. Il y a surtout eu des départs à ce niveau-là, mais au final ils ont toujours Ray Maualuga qui reste comme le principal coupable de la baisse de forme du corps des LBs l’année dernière. Il sera assisté cette année par un duo hétéroclite : Vontaze Burfict, qui doit capitaliser sur sa très belle saison 2012, et James Harrison fraîchement arrivé des Steelers. Sinon pour le reste, Geno Atkins. Et Michael Johnson. Et Leon Hall. Et Terrence Newman. Et Reggie Nelson. Enough said.

Atkins et Johnson vont d’ailleurs avoir l’insigne honneur de tester en premiers l’OL remaniée des Bears, et autant dire que comme test d’entrée on a rarement vu mieux (enfin mieux ça dépend pour qui). Out J’Marcus Webb, Chilo Rachal ou Lance Louis. Désormais la ligne offensive comprend quatre nouvelles têtes : les vétérans Jermon Bushrod et Matt Slauson en Tackles, et les rookies Kyle Long et Jordan Mills en Guards.

Et le but number one de tous ces beaux bébés, c’est de protéger Jay Cutler afin qu’il arrête de courir pour sa vie. Comme ça on va enfin pouvoir voir ce que peut donner le joueur avec un Head Coach, Marc « Van Damme » Trestman, qui est réputé pour former de belles relations avec ses QBs. Pour l’assister, Cutler a toujours son BFF Brandon Marshall, mais derrière on a le seconde année Alshon Jeffery qui doit encore faire ses preuves plus le vétéran Earl Bennett, et on ne peut pas s’empêcher de trouver que c’est un peu léger. En attendant, Cutler peut toujours compter sur le duo Matt Forte/Michael Bush au sol, et on lui a même amené un vrai TE qui sait attraper des passes, Martellus « Black Unicorn » Bennett.

La défense, elle aussi, a un nouveau coordinateur, Mel Tucker, et elle va devoir répondre à une question : est-ce que la retraite de Brian Urlacher va l’impacter plus qu’on ne le croit ? Alors que l’ancien #55 continue de nous prouver que le divorce avec l’ancien organigramme n’était pas du tout amiable, le vétéran D.J. Williams recruté des Broncos et le rookie Jon Bostic se battent pour prendre sa place. Le nouveau MLB devra continuer de former, avec Lance Briggs et James Anderson, un corps de LBs redoutable. Le reste de la défense n’ayant pas changé, on ne voit pas trop de raisons pour qu’elle baisse de pied drastiquement dans les autres catégories (il y a sans doute encore plein de « Peanut Punch » à l’horizon pour créer des fumbles).

Dernier point : les équipes spéciales pourraient jouer un rôle décisif dans ce match. Le coach des équipes spéciales des Bears Dave Toub est parti à Kansas City, alors que les Bengals possèdent avec Brandon Tate et Adam Jones deux retourneurs dangereux. Je sais, je ne croyais pas qu’un jour je dirais que le combat des équipes spéciales défavorise Chicago sur le papier.

En tout cas, on peut s’attendre à un sacré duel entre deux équipes qu’on pourrait très bien retrouver en playoffs en Janvier.

 

Miami Dolphins @ Cleveland Browns

 

Auteur Supychou
Date et Heure Française Dimanche 8 Septembre, 19h00
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre Vers un nouveau départ
Prévision Météo Nuageux

 

A première vue, on pourrait se demander si ce match a un intérêt particulier tant les deux équipes sortent d’une nouvelle saison décevante. Et pourtant, chacune de ces 2 équipes s’est renforcée pendant l’off-saison, soulevant ainsi de nombreuses questions quant au rôle qu’elles peuvent jouer cette année.

Pour les Cleveland Browns, il s’agissait principalement de solidifier une équipe qui, malgré de bons éléments, manquait de constance et de playmakers.

Pour démarrer cette nouvelle saison, les Browns s’appuieront à nouveau sur leur QB Brandon Weeden, très intéressant lors des matchs de pré-saison et qui semble avoir pris une autre dimension dans l’équipe. Malheureusement pour lui, il devra se passer de son meilleur WR, Josh Gordon, suspendu 4 matchs (test anti-drogue raté). Il devrait alors s’appuyer sur l’ancien espoir Greg Little, qui peine à confirmer et qui devra montrer qu’il est capable d’éviter les drops.

Heureusement pour les Browns, ils ont un excellent RB en la personne de Trent Richardson, capable de les sortir de mauvaises situations à tout moment. La réussite offensive de l’équipe passera principalement par la réussite de l’O-Line, qui ne manque pas de talents (Joe Thomas, Alex Mack, Mitchell Schwartz).

Mais s’il est un secteur que les Browns ont amélioré, il s’agit clairement de la défense.

Pour parvenir à cela, ils ont commencé à améliorer leur D-Line avec la draft du DE/OLB Barkevious Mingo. Il faut dire que leur front seven avait bien besoin de sang frais afin d’aider une secondary où Joe Haden semble bien seul.

Les Browns ont donc décidé de recruter des OLB afin de mettre plus de pression sur le QB adverse. C’est ainsi que Cleveland a vu arriver Paul Kruger, sortant d’une bonne saison avec les Baltimore Ravens, ainsi que Quentin Groves, sortant lui aussi de sa meilleure saison en NFL. La question est donc de savoir si cela sera suffisant pour aider une secondary à la peine l’an passé.

Pour les Miami Dolphins, l’idée est à peu près la même : reconstruire une équipe avec de nouveaux joueurs afin d’être compétitif.

Emmenés par leur QB Ryan Tannehill, les Dolphins pourront compter sur leur nouveau WR star, Mike Wallace. Tout fraîchement arrivé, ce dernier essaiera de prouver qu’il mérite réellement son gros contrat afin d’aider un corps de receveurs en manque de playmakers. Meilleur receveur des Dolphins l’an passé, Brian Hartline sera aussi de la partie, mais cette fois en tant que WR2. Malheureusement pour Miami, leur nouvelle recrue au poste de TE, Dustin Keller, a subi une violente blessure lors du dernier match, mettant fin à sa saison.

Au niveau des RBs, la question se pose quant à savoir si Lamar Miller aura les épaules pour prendre la relève d’un Reggie Bush parti vers de plus verts pâturages. Réponse dimanche face à un nouveau front seven plein d’espoirs.

Au niveau défensif également, plusieurs changements ont fait leur apparition.

Tout d’abord au niveau du front seven, qui a vu le départ de Karlos Dansby mais l’arrivée du champion en titre Dannell Ellerbe, et surtout la draft du DE Dion Jordan, qui sera à l’opposée de Cameron Wake afin d’apporter la crainte chez le QB adverse.

Pour la secondary, peu de changements. L’arrivée de Brent Grimes devrait faire le plus grand bien à une secondary classée 27ème l’an passé. Affronter une équipe pas forcément confortable dans les airs pourrait sans aucun doute aider la secondary des Dolphins à prendre confiance.

Au final, ce match s’avère très intéressant, notamment par le grand nombre de nouveautés chez chacune des 2 équipes. Les Dolphins pourraient avoir l’avantage grâce à leur recrutement 5 étoiles, mais attention aux Browns qui voudront lancer parfaitement leur nouvelle saison devant leurs supporters.

 

Minnesota Vikings @ Detroit Lions

 

Auteur Kuro
Date et Heure Française Dimanche 8 Septembre, 19h00
Lieu Ford Field
Titre Début des hostilités dans la NFC North
Prévision Météo Stade couvert

 

Pendant que Green Bay et Chicago se prennent deux gros tests en dehors de la « Black And Blue Division« , Minnesota et Detroit ont l’honneur d’ouvrir le bal dans une division qui risque encore d’être compétitive cette année. Les deux équipes on un peu le même objectif d’ailleurs : après s’être débarrassé d’un mal de crâne ambulant, il faut mettre la saison dernière de côté et réussir quelque chose de bien plus équilibré que de s’en remettre seulement à un recordman.

La qualification en playoffs des Vikings l’année dernière avait été une petite surprise (on voyait plus Green Bay et Chicago y parvenir), mais ils avaient réussi un retour du feu de Dieu, en profitant de la baisse de régime des Bears et en battant les Packers pour accéder en playoffs. Malheureusement cet effort avait été réduit à néant par la blessure de Christian Ponder, et Minnesota n’avait pu en profiter pour passer un tour, défaits par ces mêmes Packers.

La raison pour laquelle ils doivent laisser la saison passée derrière, c’est qu’il ne faudra probablement pas compter sur une nouvelle performance historique d’Adrian Peterson à 2097 yards. Les Vikings ont besoin d’être plus équilibrés avec d’autres menaces que l’excellent Tight End Kyle Rudolph; c’est pour ça qu’ils ont effectué plusieurs mouvements dans le corps de receveurs : commencer par se débarrasser du mal de crâne Percy Harvin à Seattle contre une belle rançon, puis drafter Cordarrelle Patterson et signer l’ancien Packer Greg Jennings. Cela donne une tête un peu plus sympathique au corps de receveurs, même si Patterson est rookie et Jennings souvent blessé l’année précédente (mais visiblement pas à la mâchoire vu ce qu’il a balancé sur son ancienne équipe).

La question en attaque reste au final Ponder, qui doit absolument passer un palier comme il l’a montré en Week 17 l’année dernière, mais de manière plus constante. Il a une bonne OL pour le protéger, et il n’a presque plus d’excuse cette fois.

Au niveau défensif, la razzia de premiers tours (3) à la draft a améné le DT Sharrif Floyd et le CB Xavier Rhodes. Des acquisitions intelligentes pour renforcer la DL et les arrières qui ont perdu le vétéran Antoine Winfield, mais il reste quand même la question de la ligne de Linebackers. Dans leur classique signature des anciens Cheeseheads, les Vikes ont récupéré le LB Desmond Bishop, mais on reste quand même sceptique sur leur efficacité. Sinon, on attend que Jared Allen fasse le show, et que le safety deuxième année Harrison Smith continue sa progression. A noter que le DT Kevin Williams ne sera pas là, blessé au genou.

Passons de A.P Field à Megatron Land, les Lions de Detroit. Dans un effet miroir, la franchise du Michigan cherche à faire l’inverse de celle du Minnesota : trouver un jeu de course et une cible potable autre que le grand #81, nouveau recordman des yards à la réception en une saison. Il faut dire que Matthew Stafford n’a pas beaucoup eu le choix l’année dernière : deux receveurs sur IR, un autre toc-toc comme dirait Chirac aux Guignols, et des Tight End dont la spécialité est de dropper des passes.

On sait que Stafford a des cibles qui peuvent faire de bonnes performances, comme Nate Burleson ou la bonne surprise Ryan Broyles. Broyles va probablement prendre la place du mal de crâne cité plus haut qui s’appelait Titus Young, dont la courte carrière a dégringolé hors du terrain et dans la rubrique des faits divers. Cependant, la présaison n’a pas été une sinécure pour l’attaque qui a semblé peiner, avec un Stafford très imprécis.

Il devrait pouvoir, cette année, se reposer bien plus sur le jeu de course avec l’acquisition de Reggie Bush. Néanmoins, le succès des Lions va surtout passer par le remaniement de la ligne offensive (je sais, c’est le grand thème de la NFC North 2013) : Gosder Cherilus, Jeff Backus et Stephen Peterman ont été remplacés par Riley Reiff, Jason Fox et Dylan Gandy (juste devant le rookie Larry Warford). Un peu comme Chicago et Green Bay, l’OL va avoir un premier test important contre une DL imposante.

En défense, les Lions ont fait une belle acquisition au poste de Defensive End avec la draft du rookie Ezekiel « Ziggy » Ansah et la signature du vétéran des Bears Israel Idonije. C’est un sang neuf bien venu pour Detroit qui manquait de pass rush… enfin de pass rush extérieur du moins. A l’intérieur, le duo Fairley/Suh compte bien continuer de faire peur à tout le monde.

L’autre acquisition notable est celle de Glover Quin, l’ancien Texan, qui devrait booster l’arrière-garde des Lions dans une division où il y a, il est vrai, quelques receveurs un tantinet dangereux. C’est d’ailleurs pour cela qu’on surveillera le rookie de 2e tour Darius Slay qui a été nommé titulaire à l’opposé de Chris Houston, et autant dire qu’en NFC North il va être mis à rude épreuve.

Les deux équipes veulent être sûres qu’elles ont réussi à équilibrer leur attaque, et ce premier match va commencer à livrer quelques réponses. Mais quoi qu’il arrive, il ne faut pas se leurrer : les défenses vont avant tout cibler un homme de chaque côté.

 

Oakland Raiders @ Indianapolis Colts

 

Auteur Patafouin
Date et Heure Française Dimanche 8 Septembre, 19h00
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre Gagné d’avance ?
Prévision Météo Stade couvert

 

En effet c’est ce que l’on pourrait se dire quand on voit cette affiche, car les Raiders ont fini l’année dernière avec un record de 4-12 et n’ont pas fait une draft 2013 exceptionnelle pour essayer de combler tous ces manques; on a l’exemple du QB rookie Tyler Wilson qui n’a pas réussi à percer. C’est plutôt l’autre rookie Matthew McGloin qui, durant cette pré-saison, a réalisé les meilleurs stats par rapport aux QBs en lice pour le rôle de starter (Terrelle Pryor, Matt Flynn). Cependant ses résultats en dents de scie lui ont fait perdre la place et c’est Pryor qui a été nommé le titulaire. Les Raiders ont fait ce choix grâce a sa mobilité qui donnera plus d’options à la course à cette équipe qui n’est pas assez performante en attaque. Ainsi avec le nouveau RB Rashad Jennings en provenance des Jaguars ou l’expérimenté RB Darren McFadden, cette attaque sera plus dangereuse à la course cette saison.

Malheureusement quand les Raiders sont en train de résoudre un problème d’un côté, ça s’effondre de l’autre, avec les départs du TE Brandon Myers chez les Giants et du WR Darrius Heyward-Bey chez les Colts. Les Raiders ont essayé de combler ce manque en draftant par exemple le WR Brice Butler qui a réalisé une bonne pré-saison avec 5 catches pour 108 yards, et on peut envisager qu’il ait un rôle important à l’avenir. Les Raiders ont été actifs aussi durant cette off-season pour s’offrir les services du WR Andre Holmes en provenance des Cowboys, qui a également réalisé une bonne pré-saison.

Parlons de cette future défense et bien évidemment je vais commencer par l’arrivée (retour ?) du Safety vétéran Charles Woodson en provenance des Packers, qui apportera de son expérience et de son talent. La défense a aussi fait peau neuve avec leur 12ème choix de Draft, le CB DJ Hayden, mais ce dernier a connu une présaison compliquée car il n’a pas été tout de suite autoriser à jouer suite à sa terrible blessure subie en université. C’est aussi en défense que les Raiders ont perdu des éléments importants, comme le OLB Philip Wheeler parti aux Dolphins qui avait réalisé le plus de tackles pour son ancienne équipe (109). Ils ont cependant réussi à garder leur Safety Tyvon Branch qui avec Woodson fera un excellent duo, une vraie menace pour les QBs adverses.

Quant à l’adversaire, ce sont les Colts, défaits par les Ravens au Wild Card Round. Durant cette off-saison les Colts ont été très actifs en commençant par la draft avec comme premier tour le DE Bjoern Warner pour palier au départ d’un certain cadre de la défense, le LB Dwight Freeney (aux Chargers).

Ils ont également signé quelques joueurs comme le Safety LaRon Landry, le RB Ahmad Bradshaw qui amènera de la profondeur au poste des coureurs, le WR Darrius Heyward-Bey (DHB) ou encore le QB vétéran Matt Hasselbeck pour limiter la casse si le QB Andrew Luck est amené à être blessé (personne ne le souhaite évidemment ;)). Pour cette année on va retrouver presque la même équipe que la saison 2012-2013 sauf que les starters vont être différents à quelques postes : Bradshaw prendra la place du RB Vick Ballard et DHB remplacera Donnie Avery qui est parti chez les Chiefs. LaRon Landry sera en duo avec le Safety Antoine Bethea qui seront eux aussi une menace pour les QBs adverses.

Alors avec tout ce petit mélange les Colts se rapprochent de plus en plus d’une équipe qui sera surement performante durant cette saison. A noter aussi l’arrivée d’un nouveau Coordinateur Offensif pour remplacer le départ de Bruce Arians, j’ai nommé Pep Hamilton qui n’est autre que l’ancien OC de Stanford (là où ont joué Andrew Luck et Coby Fleener en université). Donc on peut s’attendre a certains changements dans le playbook des Colts. On peut aussi rajouter le retour de l’ILB Pat Angerer qui est revenu de sa blessure durant cette off-saison.

Pour résumer les Colts partent favoris pour cette rencontre. Les bookmakers disent que les Colts ont 70% de chance de gagner mais attention cela ne veut rien dire, c’est le tout premier match de la saison et tous ces pourcentages sont basés sur la saison d’avant principalement.

La dernière rencontre entre c’est 2 équipes a eu lieu le 26 Décembre 2010 et les Colts l’avaient remporté 31 à 26 à l’O.co Coliseum.

 

Green Bay Packers @ San Francisco 49ers

 

Auteur DuduStyle
Date et Heure Française Dimanche 8 Septembre, 22h25
Lieu Candlestick Park
Titre Retour vers le futur
Prévision Météo Ensoleillé

 

Tiens donc, comme on se retrouve, Packers et Niners se frottant les uns aux autres dès la week 1, on se croirait revenu à l’ouverture de la saison passée, au Lambeau Field, où les Packers s’étaient inclinés. C’est l’occasion pour eux de se venger (et de l’élimination en play-offs l’année passée aussi au passage), et l’occasion pour les 49ers de faire la passe de trois, en autant de rencontres face aux Packers.

Honneurs aux invités, les Packers, qui auront leur mot à dire tout de même. Malgré les départs de WR lors de l’off-season (Greg Jennings parti jouer pour l’ennemi du Minnesota et Donald Driver parti en retraite) l’offense de Green Bay a toujours de quoi faire du mal à l’adversaire. On ne présente plus QB Aaron Rodgers qui pourra cette saison s’appuyer principalement sur les WRs James Jones, Randall Cobb et Jordy Nelson ainsi que le TE Jermichael Finley. Le jeu à la course devrait permettre de voir ce que vaut RB Eddie Lacy, drafté en avril, et qui devra suppléer un DuJuan Harris blessé. Le point d’interrogation pour cette offense sera à mettre sur le nom du nouveau LT, le rookie David Bakhtiari qui prend la place de OT Brian Bulaga.

Mais cette attaque qui s’annonce (très) bonne débarque à San Francisco où le niveau de la défense n’est plus à prouver.

Encore faut-il que la défense garde le même niveau que la saison passée (de préférence le niveau quand DE Justin Smith n’était pas blessé). Pas de réel changement dans un front seven qui a fait du dégât la saison passée. NT Isaac Sopoaga parti pendant la free agency est remplacé par NT Ian Williams, et suivant l’état de forme de LB Patrick Willis, c’est Michael Wilhoite, qui a montré des choses intéressantes en pré-saison, qui prendrait sa place. Un autre joueur à avoir montré de bonnes choses en pré-saison sera titulaire au poste de Free Safety, il s’agit du rookie Eric Reid (1st round pick des Niners cette saison) qui remplace le S Dashon Goldson parti à Tampa Bay.

Niveau défense son homologue du Wisconsin donnera aussi du fil à retordre à l’attaque des 49ers. LB Clay Matthews essayera sans doute de refaire le même match que lors de la W1 la saison passée où il donnait le tournis à LT Joe Staley. Il sera pour ça accompagné d’un belle troupe qui contient les défensive linemen et le corps de LBs. La secondary, qui a connu quelques problèmes la saison passée, va devoir faire sans le fameux CB Charles Woodson, qui a été remercié puis est retourné à Oakland. La secondary va devoir se frotter à une attaque aérienne de San Francisco dans le flou.

En effet, WR Michael Crabtree blessé, c’est le vainqueur du dernier SuperBowl, WR Anquan Boldin qui prend la place de No.1. Derrière, on trouve WRs Kyle Williams qui revient tout juste de blessure, Marlon Moore qui était starter en pré-saison et le rookie Quinton Patton qui revient en trombe après une blessure. Sinon pour ce qui est du Quarterback, de la ligne offensive et du jeu de course aucunes modifications n’ont été apportées. Au niveau du jeu de course on pourra simplement noter l’absence de RB LaMichael James (Colin Kaepernick et Frank Gore se portent bien eux).

Des Packers certainement revanchards débarquent donc en Californie pour un match qui sent déjà la poudre. La victoire est très utile, pour ne pas dire importante dans des divisions (NFC North et NFC West) très relevées. Cependant, un remake du match d’ouverture de la saison dernière n’est pas à envisager. K David Akers ne sera pas là pour égaler un record grâce à un kick chanceux de 63YDS.

 

Arizona Cardinals @ Saint-Louis Rams

 

Auteur Supychou
Date et Heure Française Dimanche 8 Septembre, 22h25
Lieu Edward Jones Dome
Titre Une légitimité à faire valoir
Prévision Météo Stade couvert

 

Qu’existe-t’il de mieux pour retrouver les terrains de NFL qu’une bonne vieille rivalité intra-division ? Même si l’on pourrait se dire qu’il ne s’agit là que du premier match de la saison, cette rencontre s’annonce déjà importante tant les autres équipes de cette division sont déjà annoncées gagnantes. Et pourtant, ces 2 équipes ne sont pas à prendre à la légère…

Les Arizona Cardinals vont arriver avec le plein de confiance suite à leur bonne pré-saison; il faut dire qu’elle a été bien remplie.

A commencer au poste le plus important, le QB. Pour cela, ils ont fait venir Carson Palmer dans l’espoir que ce dernier se sente pousser des ailes et retrouve le niveau qu’était le sien à Cincinnati. Pour l’aider à parvenir à ses fins, les Cardinals pourront compter sur les « mains les plus sûres de la NFL », à savoir Larry Fitzgerald. Le sophomore Michael Floyd pourrait aussi avoir son mot à dire après une année à apprendre du meilleur.

Niveau RB, l’équipe était à la peine et aucun de ses joueurs ne réussissait à confirmer. C’est pourquoi ils ont profité de l’opportunité pour faire venir Rashard Mendenhall, libéré par Pittsburgh. Le joueur, longtemps blessé l’an passé, a tout à prouver afin de garder son poste de titulaire.

Mais le principal souci l’an passé était l’O-Line. Pour cela, les Cardinals ont drafté 2 Guards avec notamment le 7th overall pick Jonathan Cooper, mais l’espoir a vite tourné court avec la grave blessure du rookie à la jambe : une fracture qui a mis fin à sa saison. Du coup, on craint que la ligne souffre encore cette saison.

Au niveau de la défense, de nombreux changements là-aussi, tout d’abord à cause de la suspension pour plusieurs matchs de Daryl Washington. Pour combler ce manque, les Cardinals ont rapatrié Karlos Dansby de Miami et ont drafté le prometteur Kevin Minter. Et afin de solidifier un peu plus un front seven déjà intéressant, ils ont décidé d’y rajouter une dose d’expérience avec le passrusher John Abraham. De quoi aider une secondary bien esseulée l’an passé.

Et histoire de rentrer dans la cour des grandes défenses de NFL (et de ne pas tout laisser reposer sur les épaules de Patrick Peterson), les Cards ont recruté Antoine Cason en provenance de San Diego et ont drafté le talentueux Tyrann Mathieu. Bref, une défense à surveiller de près.

Pour les Rams, l’idée est à peu de choses près la même. Améliorer l’équipe en y incorporant des joueurs talentueux.

L’attaque sera bien évidemment menée par Sam Bradford, qui doit confirmer sa bonne saison passée en faisant encore mieux cette année. Pour cela, il pourra compter sur la draft du meilleur WR de NCAA (en tout cas par rapport à sa sélection) Tavon Austin, un petit lutin capable d’éclairs de génie, aussi bien en réception qu’en KR/PR. Le recrutement du TE Jared Cook Jr en provenance du Tennessee devrait ainsi offrir plusieurs menaces aériennes à la franchise du Missouri.

La grande question que l’on se pose du côté de St Louis est de savoir si le jeune Daryl Richardson arrivera à faire oublier un Steven Jackson parti du côté d’Atlanta. Une tâche bien difficile lorsque l’on connaît l’impact du joueur du côté des Rams.

Le point culminant du recrutement pendant l’off-saison a été la signature d’un des meilleurs LT de NFL, Jake Long, afin de mieux protéger un QB qui en aura grandement besoin.

Défensivement, l’équipe était déjà pleine de potentiel avec les passrushers Chris Long et Robert Quinn Jr. Et pour solidifier un peu plus un bon front seven, l’équipe a décidé de drafter le LB Alec Ogletree avec leur choix de fin de 1er tour. Et au vue de ses prestations lors de la pré-saison, une grande saison peut s’annoncer pour lui.

Pour la secondary, peu de changements. La paire de CBs reste sans aucun doute une des meilleures de NFL avec Cortland Finnegan et Janoris Jenkins. Le seul doute qu’il reste pour la franchise est à savoir si les Safetys feront l’affaire, après le départ de leur 2 S titulaires l’an passé (notamment Craig Dahl parti chez les rivaux de San Francisco).

Là aussi, une bonne défense en perspective.

Et il faut dire que ces 2 équipes en auront besoin au sein de la NFC West. L’avantage va aux Rams, qui joueront à domicile et qui avaient moins besoin de reconstruire que les Cardinals. Attention tout de même à ces derniers et à leur démarrage bien souvent exceptionnel (cf. l’an dernier avec 4 victoires d’affilée).

 

New York Giants @ Dallas Cowboys

 

Auteur SemperFidelis
Date et Heure Française Lundi 9 Septembre, 02h30
Lieu AT&T Stadium
Titre Le choc de la NFC East pour débuter
Prévision Météo Ciel dégagé

 

C’est un très gros choc de la NFC East qui se prépare pour l’ouverture de cette saison 2013 avec, pour le gagnant, un premier pas plus que psychologique dans cette conférence plus que relevée.

Du coté de Dallas, le Quarterback Tony Romo débute cette saison avec un nouveau statut lié à son contrat record signé cet été. Ces 108M$ démontrent toute la confiance que place en lui le Proprio/GM/véritable HC Jerry Jones, à lui désormais de prouver qu’il peut faire passer ce cap que les ‘Boys tente de passer depuis des années afin de retrouver leur lustre d’antan.

Pour ce faire, il évoluera derrière le Centre Rookie, sélectionné au premier tour en avril dernier, Travis Frederick qui devra confirmer son potentiel au cœur d’une O-Line souvent décriée l’an dernier. Les armes offensives sont là et le Receveur Dez Bryant est annoncé comme l’une des superstars de cette année 2013. Epaulé par le TE Jason Witten et un Demarco Murray en forme, le joueur de 24 ans pourrait surpasser ses marques de 2012 (1382 yds et 12 TDs).

Défensivement, la grande différence viendra du schéma en 4-3 instauré par le nouveau DC Monte Kiffin. Ce changement devrait permettre aux deux DE Anthony Spencer (blessé ce dimanche) et Demarcus Ware d’exprimer pleinement leur pass-rush. A noter la titularisation au poste de Safety du vétéran Will Allen signé pour le minimum syndical en Mars dernier en provenance des Steelers.

Chez les Giants, l’équipe n’a pas connu de réels bouleversements avec peu de départs et peu d’arrivées. Le Receveur Victor Cruz a enfin obtenu les Millions de $ qu’il méritait et la Ligne Offensive a vu l’arrivée du Rookie Justin Pugh au poste de RT. La blessure pour 10 semaines du RB2 Andre Brown va propulser le joueur de seconde année David Wilson sur le devant de la scène dans le rôle de réel Running Back n°1 et la santé fragile d’Hakeem Nicks pourrait permettre à Rueben Randle, 2e tour de la Draft 2012, d’obtenir pas mal de temps de jeu.

En Défense, l’absence de Jason Pierre-Paul sera un gros handicap, tant ses capacités physique couplées à sa vitesse monopolisent les Lignes Offensives adverses. En attendant son retour, c’est le vétéran Mathias Kiwanuka qui occupera le poste de DE à l’opposé d’un Justin Tuck revanchard par rapport à sa saison 2012 plus que moyenne (4 sacks). A surveiller les prestations des deux rookies Damontre Moore et Johnathan Hankins dans cette D-Line.

L’arrière garde sera quant à elle fortement diminuée avec l’absence pour la saison du Safety titulaire Stevie Brown et la blessure d’Antrel Rolle. L’ancien Steeler Ryan Mundy et le Rookie Cooper Taylor pourraient être rapidement lancés dans le grand bain.