Chargers : Alexander waivé, Ajirotutu signé

Danario AlexanderTel un soap opera, les histoires du corps des receveurs continuent. Hier je vous faisais le point sur l’état de ce poste pour l’équipe des Chargers, mais depuis le staff de l’équipe a décidé de réagir.

Tout d’abord, les Chargers ont accueilli hier lors de leurs entrainement le receveur Seyi Ajirotutu. Un receveur qui est venu faire quelques tests pour peut-être devenir un Chargers pour la troisième fois de sa courte carrière. Ajirotutu est un ancien undrafted signé par San Diego en 2010 et qui s’était fait remarqué par une très bonne prestation contre les Texans en recevant quatre passes pour 111 yards et deux touchdowns. Mais après ça le joueur n’a plus reçu que quatre passes de toute la saison et n’a pas réussi à intégrer le roster de 53 joueurs l’année suivante. Réclamé par les Panthers, il y joua quatorze matchs, pour une réception, et là encore échoua à faire parti du roster l’année suivante. Les Chargers l’ont alors resigné en octobre avant qu’il ne rejoigne l’injured reserve à cause de sa main blessée.

Le joueur s’entend très bien avec Philip Rivers, ce qui est très certainement à l’origine même de son test, puisque si ce n’est les Bolts, plus personne ne considère Ajirotutu comme une receveur acceptable en NFL. Mais dans un roster manquant cruellement de profondeur, un joueur ayant une certaine expérience avec le QB et qui n’a rien à perdre peut être une solution valable, d’autant qu’il ne coûte pas grand chose.

Et en parallèle à cet ajout, les Chargers ont du cuter Danario Alexander. Désormais sur la waive, il est à la disposition de n’importe quelle équipe prête à payer 1,323 M$ pour cette année, plus les frais de rééducation, avant de le voir devenir unrestricted free agent en 2014. Comprenez, personne. Lui qui a connu par cinq fois la même situation à son genou gauche va devoir redoubler d’efforts si il veut revenir après cette opération des ligaments croisés du genou droit. Maintenant que ses deux genoux sont touchés, la plus part des spécialistes le considèrent comme fini.