NFL Team Honors VII : Green Bay

500-Packers

La conclusion des prévisions de Madame Soleil vous rappelle que son nom n’est pas un hasard : elle est de temps en temps illuminée par la Vérité Vraie(tm). Néanmoins, il serait un peu facile de réduire cette nouvelle désillusion en playoffs par les équipes spéciales : bien sûr ont-elles joué un rôle crucial, mais l’attaque qui voulait tellement profiter de l’avantage du terrain à Lambeau en janvier s’est retrouvée prise à son propre piège ; et, de plus, la franchise a été prise de court pour la deuxième fois ces dernières années par une équipe californienne supposément moins à l’aise dans ce genre de conditions, mais en fait bâtie pour elles. Combien de chances Green Bay va-t-il encore avoir ?

À lire bien frappé.

 

GREEN BAY PACKERS
1er NFC North ~ 13-4 / 0-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2021

 

Jamais deux sans trois ? Les Chiefs avaient fait trois finales de conférence ces trois dernières saisons, les Patriots avaient fait la même avant, mais cela restait évidemment l’exception (et les deux en avaient remporté quelques-unes au passage). Green Bay continuait de taper sur son plafond de verre personnel et au vu du mélodrame Aaron Rodgers cette intersaison, cela pouvait être la dernière possibilité de le briser avec lui.

En effet, si on avait une stabilité rare et longue durée au poste de Quarterback chez les Packers, tous les 15 ans on rattrapait le temps perdu avec un bon pataquès (même si la situation n’était pas la même qu’avec Brett Favre à l’époque). En attendant de savoir ce qu’il se passerait en 2022, AR12 était prêt à jouer dans un système qu’il connaissait bien mieux, et on avait vu le résultat en 2020 : la meilleure attaque de NFL. Autour de lui, le retour de l’ex-Texan Randall Cobb était intéressant car l’organisation n’avait jamais remplacé le slot… du moins jusqu’à la draft d’Amari Rodgers ; de fait les deux allaient cohabiter. Davante Adams devait encore dominer, avec le dragster frustrant Marquez Valdes-Scantling, le sous-coté Allen Lazard ainsi que la découverte Tight End Robert Tonyan et le vétéran Marcedes Lewis. De quoi faire encore du grabuge.

Le jeu au sol avait perdu Jamaal Williams, le lieutenant préféré de l’autre Aaron Offensif, le fantastique Aaron Jones ; A.J. Dillon était officiellement promu à ce rang, ayant montré des belles qualités dans un temps réduit la saison dernière. Les deux avaient la charge de porter le cuir derrière le seul point d’interrogation de ce côté du ballon : la ligne offensive. L’Offensive Tackle David Bakhtiari allait démarrer sur PUP, ce qui voulait dire six semaines d’indisponibilité, et le Centre Corey Linsley était parti à Los Angeles, remplacé par le deuxième tour Josh Myers. L’unité avait prouvé sa profondeur l’année dernière mais Ricky Wagner n’avait pas été retenu ; la polyvalence d’Elgton Jenkins et de Billy Turner devaient encore être testées. Il était possible que le quatrième tour Guard Royce Newman bouleverse l’ordre établi avec Patrick Lucas & Jon Runyan, alors que la signature de l’ex-Titan Offensive Tackle Daniel Kelly complétait un ensemble qui devait répondre présent de suite.

Green Bay avait fait un changement de Coordinateur Défensif, même si au final les stats n’étaient pas si terribles (il avait juste manqué des ballons volés). L’escouade n’avait perdu aucune pièce vitale, elle en avait même rajouté une à la draft avec le premier tour Cornerback Eric Stokes ; il devait prendre à terme la place de Kevin King à l’opposé du shutdown corner Jaire Alexander. Chandon Sullivan tenait la corde dans le slot, alors que le duo de Safeties Darnell Savage – Adrian Amos continuait de monter en régime. La seule arrivée défensive hors-draft était au poste de Linebacker avec l’ex-Cardinal De’Vondre Campbell à la place de Christian Kirksey pour essayer de stabiliser le coeur de l’escouade ; l’équipe espérait surtout que les jeunes Oren Burks et Krys Barnes pouvaient rester sur le terrain.

Sur les extérieurs, le Smithsonian Sackstitute avait été un peu plus discret, mais Za’Darius Smith restait dangereux et Preston Smith polyvalent ; c’était surtout Rashan Gary qui pouvait définitivement exploser dans le pass-rush. Au coeur de la ligne défensive, le Defensive Tackle Kenny Clark était toujours un peu seul : Kingsley Keke manquait de constance malgré des qualités, et le duo Dean Lowry – Tyler Lancaster était… ce qu’il était. Cela pouvait peser dans la défense contre la course même si elle s’était un peu améliorée.

Les Packers restaient solides et, malgré un calendrier de taré, ils étaient favoris à leur propre succession dans la division… pour la conférence c’était évidemment plus compliqué. Les deux lignes avaient quelques questions, même si l’expérience prouvait que pour l’offensive cela devait aller. Les équipes spéciales restaient par contre le vrai point noir et il ne fallait pas qu’elles se ratent au pire moment (comme une AUTRE finale de NFC dans les années 2010).

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ New Orleans L 3-38 0-1 cw
2 vs. Detroit (0-1) W 35-17 1-1 d
3 @ San Francisco (2-0) W 30-28 2-1 cwpo
4 vs. Pittsburgh (1-2) W 27-17 3-1 wp
5 @ Cincinnati (3-1) W 25-22 (OT) 4-1 wpo/TL
6 @ Chicago (3-2) W 24-14 5-1 d
7 vs. Washington (2-4) W 24-10 6-1 c
8 @ Arizona (7-0) W 24-21 7-1 cwpo
9 @ Kansas City (4-4) L 7-13 7-2 wpo
10 vs. Seattle (3-5) W 17-0 8-2 c
11 @ Minnesota (4-5) L 31-34 8-3 do
12 vs. LA Rams (7-3) W 36-28 9-3 cwpo
13 BYE
14 vs. Chicago (4-8) W 45-30 10-3 d
15 @ Baltimore (8-5) W 31-30 11-3 o
16 vs. Cleveland (7-7) W 24-22 12-3 o
17 vs. Minnesota (7-8) W 37-10 13-3 d
18 @ Detroit (2-13-1) L 30-37 13-4 do
PLAYOFFS
WC BYE
DR vs. #6 San Francisco (10-7) L 10-13

 

Le bilan de saison régulière

 

Global Bilans
Saison 13-4
Demi-saison 7-2 6-2
Quart-saison 4-1 3-1 3-1 3-1
Détail Bilans
Domicile 8-0
Extérieur 5-4
Division (d) 4-2
Conférence (d+c) 9-3
Équipes > .500 (w) 5-2
Équipes en playoffs (p) 5-1
Matchs à une possession (o) 6-3
4e quart-temps (W-L-TT-TL) 0-0-0-1
Prolongations 1-0
Difficulté Bilans
Calendrier projeté (2020) 147-124-1 (0.542, 4e)
Calendrier réel (2021) 137-149-3 (0.479, 25e)
Écart entre les deux -0.063 (1er)

 

Une bonne tôle pour commencer mais une nouvelle domination de la division et une deuxième saison consécutive avec le #1 pour finir, avec le même nombre de victoires (une défaite de plus dans un match lâché en Week 18). Le club a été parfait à domicile mais moins en réussite dans la division et la conférence ; ce sont surtout les matchs contre les bonnes franchises qui ont fait la différence, que ce soit ceux contre les équipes terminant en positif (5-2 vs. 2-2) ou ceux contre les qualifiés en playoffs (5-1 vs. 4-2). Green Bay a joué plus de matchs à une possession (9 vs. 6) avec un bilan équivalent, ce qui est un peu inquiétant car le calendrier a été bien plus facile que prévu (l’AFC North, New Orleans, Kansas City et Seattle ont tiré tout ça vers le bas). Autre signe négatif : plus de mal pour l’emporter avec 9 victoires nécessitant de revenir au score dans le match (contre 7 en 2020) ; mais, ironiquement, des retours réussis avant le dernier quart-temps où il ne s’est pas passé grand-chose.

 

La réalité

 

Attaque Packers Rang Adversaire Rang
Points par match 26.5 10 21.8 13
TDs 54 6 45 18
Yards par match 365.6 10 328.2 9
First Downs par match 22.1 7 19.8 13
Third Down % 43.564 9 42.857 23
Redzone Drive % 46.296 1 29.940 8
Redzone TD % 58.571 19 66.000 28
Big plays 68 12 52 6
Pass/Run ratio 1.404 15 1.625 5
QB/Cover Rating 107.4 1 86.9 10
Turnovers 13 1 26 8
Défense Packers Rang Adversaire Rang
Stuff % 1.099 31 1.799 6
Pressions 130 17 118 10
Sacks 39 15 33 11
Équipes Spéciales Packers Rang Adversaire Rang
Field Goal % 73.529 31 86.364 16
Extra Point % 96.078 12 95.000 21
Punt Net Yards 40.0 21 41.9 21
Autres Packers Rang Adversaire Rang
Pénalités par match 4.1 1 5.2 26
TOP moyen 32:41 1
Extra Stat Packers Rang Adversaire Rang
TDs Sur Drive 80+ Yards 14 1 12 26

 

Attaque et défense ont connu des blessures, mais cela aurait pu être pire sans des ajouts cruciaux. L’attaque a quand même payé le prix en descendant de son piédestal de 2020 : -5.3 points par match, -12 TDs, -23.4 yards par match ou -5.9% de 3e tentatives converties ; et en point d’orgue ce crash intégral en redzone partagé avec la défense : -21.4% de voyages terminant en TD et +8.3% de voyages adverses terminant en TD. Ce qui a sauvé l’équipe, c’est que l’attaque a été excellente pour y arriver (+16 voyages à 75 – 2e) et pour empêcher l’adversaire d’arriver dans la sienne (-3 voyages adverses à 50 – 4e). Létale en début de match l’année dernière, l’offensive a eu beaucoup plus de difficultés à démarrer avec -43 points sur premier drive à 30 (21e) dont -6 TDs à 3 (22e). Mais par la suite, elle a été capable de monter de longs drives qui vont au bout comme le montre l’Extra Stat.

Cependant, vous voyez aussi que la défense en a autorisé un peu trop, ce qui est dommage parce qu’elle a réussi à corriger son souci de l’année passée : +8 ballons volés, ce dont l’attaque a profité avec 96 points consécutifs (6e). Pour le reste, la défensive a fait une saison ressemblante à la précédente, mais elle aussi a eu des ratés au démarrage avec 47 points sur premier drive adverse (25e) dont 6 TDs (24e) ; les Packers ont beaucoup de victoires avec retour au score parce qu’ils ont plusieurs fois été rapidement menés.

Voici les récompenses de la saison :

 

Aaron Rodgers – QB
Passe 68.9% (3e), 4115 yards (10e), 37 TDs (4e), 4 INTs (4e), 30 sacks
QB Rating 111.9 (top NFL)
Course 33 courses, 101 yards, 3 TDs
Moyennes 7.8 yards par passe tentée (5e)
11.2 yards par complétion
3.1 yards par course
Fumbles Off. 3 commis

 

Un deuxième trophée de NFL Most Valuable Player consécutif, un quatrième au total, et un énième trophée de Packers Team Honors Most Valuable Player pour le #12.

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Il est difficile de dire quelque chose de nouveau, car il n’a absolument fait aucune vague cette saison… bon OK, il y a eu cette histoire bizarre d' »immunisation » sans vaccin contre le COVID, ce qui a fini par lui coûter un match (et probablement une victoire vu la tête des Chiefs à ce moment-là). Sur le terrain, il a encore été le plus efficace.

 

La ligne offensive
Stuffs 22 (5e) soit 1.8% des plaquages (6e)
Pressions 118 pressions (10e) soit 19.9% par action de passe (11e)
Sacks 33 sacks (11e) soit 5.3% par action de passe (10e)
Taux de conversion 28.0% (12e)

 

La performance est à magnifier par le nombre de blessures subies par l’unité. Comme attendu, le Left Tackle David Bakhtiari a raté une immense partie de la saison au point de ne jouer que lors du dernier match ; comme non attendu, l’excellent Elgton Jenkins a été perdu en cours d’année. Rajoutez le départ du Centre Corey Linsley et cela fait beaucoup : pourtant, elle a réussi à ouvrir les brèches aux coureurs et à protéger un Rodgers dont la mobilité a été réduite par une fracture à l’orteil.

Les soucis physiques ont été tels que c’est le quatrième tour Royce Newman qui a joué le plus de snaps offensifs (!) à 97.1% au poste de Guard, avec le sophomore Jon Runyan derrière à lui à 94.3%. Les deux ont logiquement lutté dans ces conditions, mais ce qu’ils ont montré était intéressant. Au centre, le deuxième tour Josh Myers a pris la place de Linsley mais après quelques matchs il est parti sur IR lui aussi, laissant la place à Lucas Patrick. Sur les ailes, Dennis Kelly, Billy Turner et Yosh Nijman ont alterné et, de manière, générale, ont rendu des copies satisfaisantes, même si tout cela a fini par exploser en playoffs. Et dans tout cela, le plus pénalisé a été Patrick… avec 5 pénalités.

Cela aurait pu être largement pire avec neuf Offensive Linemen différents utilisés, mais quand on a l’habitude de drafter des joueurs polyvalents et talentueux, cela aide.

 

Davante Adams – WR
Réception 123 réceptions (2e), 1553 yards (3e), 11 TDs (5e), 19 big plays (9e), 5 BTKs
Moyennes 12.6 yards par réception
Avancé 72.8%, 3 drops, 115.3 de Target Rating

 

Adams a posté la meilleure saison pour un receveur des Packers en yards et réceptions. Le #17 a encore ridiculisé bon nombre d’arrières cette saison, et pour lui aussi il n’y a pas grand-chose à dire… outre le fait qu’il va manquer.

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Car on ne perd pas Davante Adams impunément : le deuxième receveur en terme de volume est un coureur, et le sous-côté Allen Lazard arrive seulement avec ses 40 réceptions pour 513 yards et 8 TDs. Le non-drafté continue d’être une valeur sûre : mains solides (1 drop), machine à first downs (69.8%, top team), une relation qui grandit avec Rodgers (132.8 de Target Rating – 3e NFL) et une grande qualité au block.

Derrière Lazard, encore un coureur (on les abordera tous les deux plus tard), puis on a le « vieux » Randall Cobb dont l’utilisation parcimonieuse a été un peu étrange vu le lobbying de Rodgers pour le faire revenir : 28 réceptions pour 375 yards, 5 TDs, 141.6 de Target Rating (top NFL) ; dans le slot, le troisième tour Amari Rodgers a surtout été vu pour ses gaffes sur équipes spéciales.

Le dragster Marquez Valdes-Scantling a fait une saison à la MVS, à la fois exaltante et capillotractante : 26 réceptions à 47.3% (2e pire marque), 430 yards et 3 TDs. Un nom qui manque dans la liste est la révélation Robert Tonyan qui a subi une blessure rapide et n’a pas pu bâtir sur sa belle année 2020, mais Josiah Deguara s’est parfois montré (2 TDs). Big Dog Marcedes Lewis a dégommé quelques défenseurs mais a surtout été précieux au block.

Dans l’ensemble, le corps des cibles a beaucoup aidé son lanceur avec 56.2% de YAC (3e) et 15 drops soit 2.5% (top NFL) ; ce dernier point n’a pas toujours été le cas.

 

De’Vondre Campbell – LB
Plaquages 146 (7e), avec 102 solo (3e), 4 stuffs, 4 manqués
Fumbles Déf. 2 forcés, 1 récupéré
Pass-Rush 8 pressions, 2 sacks
Couverture 73 ciblages, 71.2%, 356 yards, 1 TD, 5 PDs, 2 INTs
Moyennes 4.9 yards par ciblage
6.8 yards par complétion (7e)
Cover Rating 74.9

 

À votre avis, pourquoi les Packers ont-ils ENFIN drafté un Inside Linebacker au premier tour de 2022 ? Parce que Campbell leur a fait voir la lumière : ça aide d’avoir un patron au centre de l’unité.

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Le poste, jadis parent pauvre de la défense du Wisconsin, a été boosté par la signature de l’ex-Falcon et Cardinal. Il donnait l’impression d’être un excellent lieutenant mais pas forcément un bon général à Atlanta : il a visiblement atteint sa pleine maturité ; si les stats sont peut-être moins emphatiques que chez d’autres, il n’a exhibé aucune faiblesse dans un secteur particulier, et le changement d’attitude qu’il a impulsé au coeur de la défense a été visible.

 

Eric Stokes – CB
Plaquages 55, avec 43 solo, 6 manqués
Couverture 97 ciblages, 49.5%, 511 yards, 3 TDs, 14 PDs, 1 INT
Moyennes 5.3 yards par ciblage
10.6 yards par complétion
Cover Rating 71.3

 

Le « dernier-né » dans la famille des arrières pris au premier tour a été exposé bien plus que prévu avec la blessure de Jaire Alexander, mais il a relevé le défi avec sérieux. Après un début de saison un peu compliqué et le temps d’absorber la perte du leader du groupe, il a été sans cesse visé par les Quarterbacks adverses (top team en ciblages) et il a répondu présent dans une année très intéressante pour l’avenir. Prochaine étape : ajoutez quelques INTs.

 

Les équipes spéciales
FG 25/34 soit 73.5% (31e)
XP 49/51 soit 96.1% (12e)
Touchback 45.7% (25e)
Punt 46.5 yards bruts (13e) et 40.0 yards nets (21e)
Taux dans les 20y adverses 34.0% (20e)
Moyenne sur retours 17.7 yards par retour de kick (30e)
25.7 yards par retour adverse de kick (26e)
8.0 yards par retour de punt (21e)
12.8 yards par retour adverse de punt (pire)
TD encaissés 1 TD sur retour de punt

 

Est-il besoin de dire quelque chose ? Si vous n’avez pas regardé Green Bay cette saison, vous êtes au moins au courant de ce match rocambolesque contre Cincinnati, et vous avez vu l’escouade coûter une qualification en finale NFC.

 

Les coureurs
Course 358 courses, 1602 yards, 9 TDs, 7 big plays, 29 BTKs
Réception 86 réceptions, 704 yards, 8 TDs, 7 big plays, 9 BTKs
Avancé 86%, 3 drops, 121.2 de Target Rating
Cumulé 444 touches, 2306 yards, 17 TDs, 14 big plays, 38 BTKs
Kick Return 2 retours, 19 yards
Moyennes 4.5 yards par course
8.3 yards par réception
5.0 yards par occasion
4.8 yards par retour de kick
Fumbles Off. 4 commis, 2 perdus

 

Il aurait été facile de mettre l’attaque aérienne avec le duo #12-#17 qui casse tout sur son passage, mais comme nous l’avons dit plus haut les cibles #2 et #4 en volume ont été des coureurs, et quels coureurs : Aaron Jones et A.J. Dillon ont formé un duo irrésistible, que ce soit pour courir ou recevoir, et ils ont eu une charge de travail quasiment identique.

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Jones a été (sans surprise) le plus complet et le plus explosif avec ses 223 touches pour 1190 yards, 5.0 yards par occasion, 4.7 yards par course, 7.9 YAC par réception, 10 TDs, 9 big plays et 16 plaquages cassés ; Dillon a été (sans surprise) le casseur de bouche par excellence avec ses 221 touches pour 1116 yards, 5.0 yards par occasion, 4.3 yards par course, 7 TDs, 5 big plays et 22 plaquages cassés. Les deux forment un excellent tandem offrant une alternance redoutable.

Et ce même si les stats du jeu au sol ne sont pas hyper-spectaculaires : 111.8 yards par match (18e), 4.3 yards par course (20e), 13 TDs (21e) et 7 big plays (25e).

 

La défense contre la course
Stats 109.1 yards par match (10e), 4.7 yards par course (30e), 13 TDs (7e)
Explosivité 8 big plays (6e) dont aucun homerun (top NFL)
Stuffs 12 (31e) soit 1.1% des plaquages (31e)
Matchs marquants 1 match d’un coureur à 100+ yards (2e)

 

Pour tout l’apport de Campbell, il reste quand même des soucis dans la défense contre la course, mais cela provient surtout de la ligne défensive.

Même Kenny Clark commence à donner des signes de fatigue dans le secteur bien qu’il reste un joueur d’une grande qualité, car il est toujours trop seul (2 stuffs, 17 pressions dont 4 sacks). Sur la ligne défensive, que ce soit Dean Lowry, Kingsley Keke ou le rookie T.J. Slaton, tous ont été plus efficaces dans le pass-rush (25.5 pressions dont 7.5 sacks) et Tyler Lancaster a eu trop peu d’impact.

Sur les ailes, l’absence de Za’Darius Smith, blessé au dos, a été compensée par la maturation de Rashan Gary qui a enfin passé un palier avec 1.5 stuff et 34.5 pressions (10e) dont 9.5 sacks ; Preston Smith a fait honneur au Smithsonian Sackstitute avec 26 pressions dont 9 sacks. Whitney Mercilus n’a pas été mauvais avant de se blesser lui aussi mais Jonathan Garvin est encore trop tendre.

Et surtout, si Campbell a rayonné, l’autre poste d’Inside Linebacker n’a jamais vraiment convaincu, que ce soit Krys Barnes ou, pire, Oren Burks ; le premier a fait quelques coups ici ou là (3 stuffs) mais en général c’était insuffisant, surtout en couverture (87.0%, 2 TDs, 110.6 de Cover Rating).

 

Rasul Douglas – CB
Plaquages 57, avec 52 solo, 1 stuff, 5 manqués
Fumbles Déf. 1 forcé
Couverture 64 ciblages, 50%, 351 yards, 2 TDs, 13 PDs, 5 INTs (4e), 2 picks-6
Moyennes 5.5 yards par ciblage
11.0 yards par complétion
Cover Rating 44.5 (5e)

 

Non seulement Brian Gutekunst a relancé la carrière de Campbell et l’arrivée de Kelly a fait du bien à la ligne offensive, mais que dire de Ra’s Al Ghul qui est arrivé en cours de sa saison en provenance d’Arizona (comme Campbell) et qui a tout ratiboisé dans son périmètre. L’ex-premier tour de Philly a été un démon détournant, interceptant, scorant et délivrant des victoires improbables. Avec Stokes ils ont bien aidé à pallier la blessure d’Alexander.

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La couverture de Green Bay a cependant plié un peu trop sur un certain point : 62.9% (7e), 219.1 yards par match (10e), 6.2 yards par passe tentée (5e), 31 TDs (26e), 18 INTs (6e), un QB Rating adverse de 86.9 (10e), 44 big plays (8e) et 2 matchs d’un Quarterback à 300+ yards (4e).

Cela est notamment dû au crash du Safety Darnell Savage : est-ce le nouveau Coordinateur Défensif, toujours est-il que le Safety est tombé de haut après sa belle année dernière avec 2 stuffs, 10 plaquages manqués, 64.9%, 8.7 yards par ciblage, 8 TDs (pire marque), 2 INTs, 9 passes défendues et 117.4 de Cover Rating. Adrian Amos a aussi eu ses oublis avec 6 TDs, 2 INTs, 8 passes défendues et 101.4 de Cover Rating mais il a été plus solide en général.

Chez les Cornerbacks, Alexander a posté 54.5%, 2 TDs, 1 INT et 83.7 de Cover Rating dans sa saison tronquée, alors que le slot Chandon Sullivan a soufflé le chaud et le froid avec 2 stuffs, 65.7%, 4 TDs, 3 INTs, 4 passes défendues et 92.9 de Cover Rating. Kevin King a complété via 2 TD, 1 INT et 105.2 de Cover Rating.

A noter qu’au moins la défense s’est largement améliorée justement sur les plaquages manqués avec 88 (2e) soit un toutes les 7.5 tentatives (6e).

 

Que des contrats courts dont plusieurs ont été des homeruns, en rajoutant le Punter Corey Bojorquez qui a été solide même s’il a eu plus de mal quand la température est descendue. On refonte.

 

La victoire 24-21 contre Arizona en Week 8. Chez la dernière équipe invaincue, sans Adams, MVS ni Lazard : les Packers sont arrivés à arracher la victoire grâce à Douglas qui venait justement d’être signé du Practice Squad d’Arizona. Le début de la Rasulmania.

 

Ces satanés 49ers. La malédiction continue en playoffs contre la NFC West, et comme en 2013, c’est à domicile dans un temps frigorifique face à une équipe de Californie. Sauf que cette fois, ce n’est pas à cause d’une défense ravagée par les blessures, mais des équipes spéciales horribles.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut JNR
1 @ Minnesota 8-9 Négatif 0
2 SNF vs. Chicago 6-11 Négatif 0
3 @ Tampa Bay 13-4 DivChamp 0
4 vs. New England 10-7 Playoffs 0
5 UKH vs. NY Giants 4-13 Négatif 0
6 vs. NY Jets 4-13 Négatif 0
7 @ Washington 7-10 Négatif -3
8 SNF @ Buffalo 11-6 DivChamp -7
9 @ Detroit 3-13-1 Négatif 0
10 vs. Dallas 12-5 DivChamp -7
11 TNF vs. Tennessee 12-5 DivChamp 0
12 SNF @ Philadelphia 9-8 Playoffs 3
13 @ Chicago 6-11 Négatif 0
14 BYE
15 MNF vs. LA Rams 12-5 Champ 4
16 @ Miami 9-8 Positif -1
17 vs. Minnesota 8-9 Négatif -1
18 vs. Detroit 3-13-1 Négatif 0

 

Matchs Nombre Rang
Vs. équipes avec un bilan positif en 2021 8 26
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2021 7 14
Bilans Bilan Rang
Cumulé total 137-150-2 (0.478) 22
Cumulé à domicile 71-81-1 (0.467) 26
Cumulé à l’extérieur 66-69-1 (0.489) 19
Écart domicile/extérieur -0.022 23
Stats additionnelles Valeur Rang
Kilométrage total théorique 14524 22
Total jours nets de repos entre les matchs -12 32

 

Un calendrier assez bizarre avec ces séries de trois matchs à domicile dont un en Angleterre puis trois matchs à l’extérieur et cette bye week très tardive. Si on rajoute le fait que Green Bay va devoir affronter deux équipes qui sortiront de bye week et une d’un TNF, la difficulté du calendrier remonte un peu par rapport aux stats ci-dessus avec le déficit de jours de repos. Et dites la NFL, est-ce que la saison peut se finir autrement que face à Detroit ?