NFL Team Honors VII : New York Jets

500-Jets

11 saisons sans playoffs, 6 saisons négatives, 6 saisons sans receveur à 1000+ yards, 6 saisons sans sackeur à 10+ unités, que des pires marques NFL. La franchise avait l’effectif le plus jeune de NFL cette saison, ce qui se voit dans les résultats finaux ; néanmoins, cela ne l’a pas empêchée, comme la saison dernière, de réussir quelques coups d’éclat. Mais l’inexpérience, jusqu’à celle du Head Coach et de son staff, se paye forcément, surtout quand vous rajoutez des blessures à des postes clés. Les Jets doivent faire le dos rond et espérer que l’organisation se dirige dans la bonne voie, comme les Bengals avant eux.

À lire main dans la main avec un fan des Giants.

 

NEW YORK JETS
4e AFC East ~ 4-13

 

Les prévisions de Madame Soleil 2021

 

Avec le décollage des Browns, devinez qui se récupérait une bonne partie des pires séries en cours en NFL ? 10 ans sans participation en playoffs, 5 ans sans saison au moins équilibrée, auxquelles on pouvait rajouter toujours pas de Quarterback à 4000+ yards sur une saison depuis la fusion de 1970, 5 saisons sans receveurs à 1000+ yards et 5 saisons sans sackeur à 10+ unités. Brad Douglas – Robert Saleh, this is your team.

Comme ses prédécesseurs, le nouveau Head Coach avait le droit à son nouveau Quarterback : le #2 Zach Wilson allait essayer d’être l’élu, celui qui devait faire oublier Sam Darnold, Geno Smith, Mark Sanchez et le fantôme de Christian Hackenberg… mais la question principale était de savoir si l’organisation avait fait ce qu’il fallait pour bien l’entourer. Cela avait commencé par la protection, car Wilson n’était pas le seul premier tour Jet de la draft 2020 ; le Guard Alijah Vera-Tucker avait également été choisi afin de tenter de solidifier une unité en difficulté. AVT devait venir s’installer à gauche aux côtés du déjà formidable Offensive Tackle Mekhi Becton, une des rares satisfactions de 2020 ; si l’ex-Washington Right Tackle Morgan Moses pouvait éviter les blessures, c’était une bonne acquisition. Le reste interrogeait cependant entre le Centre Connor McGovern et le Guard Greg Van Roten, mais l’unité avait reçu des renforts importants.

Au niveau des playmakers, il y avait aussi eu des recrues avec les receveurs ex-Titan Corey Davis, ex-Jag Keelan Cole, le deuxième tour de draft Elijah Moore ou le Tight End Tyler Kroft. Il y avait grand besoin de régénérer le groupe dans lequel Chris Herndon avait été échangé et Denzel Mims devait faire plus derrière Jamison Crowder ; si Davis pouvait continuer sur une saison enfin digne (ou presque) de son premier tour en 2020, Wilson se retrouvait avec quelques soutiens. Il y avait eu moins d’arrivées dans un jeu au sol ayant souvent eu des joueurs sympathiques mis dans de trop mauvaises situations : pas de quoi se décrocher la mâchoire avec un duo de coureurs composé de l’ex-49er Tevin Coleman et du sophomore Lamical Perine, mais il devait alléger la charge de travail du rookie lanceur. Bref, sur le papier c’était un peu mieux, mais il restait encore des zones d’ombre.

Saleh risquait de mettre sa patte sur la défense, avec un look qui devait ressembler davantage à la 4-3 des Hawks (là où il avait commencé) qu’à la 3-4 habituelle des Jets. La ligne défensive restait le point fort de l’équipe, mais pour autant l’organisation ne s’était pas endormie : elle avait perdu Henry Anderson mais avait signé l’ex-Saint Defensive Tackle Sheldon Rankins pour épauler l’excellent Quinnen Williams et le sous-côté Folorunso Fatukasi. Cependant, c’était surtout le pass-rush qui peinait saison après saison : malheureusement il ne pourrait bénéficier ni de l’arrivée de l’ex-Bengal pass-rusher Carl Lawson (rupture du tendon d’Achille) ni de celle de l’ex-Eagle Vinny Curry (problème sanguin) ; il devait se reposer sur Kyle Phillips et un autre Lawson, l’ex-Dolphin Shaq Lawson.

C’était derrière que les Jets devaient faire mieux. C.J. Mosley était forcé de justifier son contrat après une année sur IR et l’autre en retrait COVID ; il ne serait pas assisté tout de suite par un autre ancien premier tour, l’ex-Lion Jarrad Davis, à cause de sa blessure en présaison. Les deux avaient des choses à prouver et pouvaient profiter du talent devant ; pour le reste c’était un peu limite avec Blake Cashman. Si Saleh espérait une défense à la Seattle, il fallait que les arrières se bougent le popotin : seul le Safety Marcus Maye tenait la route. Actuellement on voyait des Bryce Hall, Javelin Guidry et Ashtyn Davis, avec un Lamarcus Joyner en perte de vitesse… ce n’était pas très rassurant.

Les Jets avaient besoin de reconstruire des deux côtés. Comme pour Miami avec Flores, il fallait déjà les bases et la mentalité, ce que Saleh pouvait apporter, et le reste viendrait petit à petit. Atteindre 5 victoires était bien, 6 très bien, mais avant tout il fallait mettre Wilson sur les bons rails.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Carolina L 14-19 0-1 o
2 vs. New England (0-1) L 6-25 0-2 dwp
3 @ Denver (2-0) L 0-26 0-3 c
4 vs. Tennessee (2-1) W 27-24 (OT) 1-3 cwpo/TL
5 @ Atlanta (1-3) L 20-27 1-4 o
6 BYE
7 @ New England (2-4) L 13-54 1-5 dwp
8 vs. Cincinnati (5-2) W 34-31 2-5 cwpo/W
9 @ Indianapolis (3-5) L 30-45 2-6 cw
10 vs. Buffalo (5-3) L 17-45 2-7 dwp
11 vs. Miami (3-7) L 17-24 2-8 dwo/L
12 @ Houston (2-8) W 21-14 3-8 co
13 vs. Philadelphia (5-7) L 18-33 3-9 wp
14 vs. New Orleans (5-7) L 9-30 3-10 w
15 @ Miami (6-7) L 24-31 3-11 dwo/L
16 vs. Jacksonville (2-12) W 26-21 4-11 co
17 vs. Tampa Bay (11-4) L 24-28 4-12 wpo/L
18 @ Buffalo (10-6) L 10-27 4-13 dwp

 

Le bilan de saison régulière

 

Global Bilans
Saison 4-13
Demi-saison 2-7 2-6
Quart-saison 1-4 1-3 1-3 1-3
Détail Bilans
Domicile 3-6
Extérieur 1-7
Division (d) 0-6
Conférence (d+c) 4-8
Équipes > .500 (w) 2-10
Équipes en playoffs (p) 2-6
Matchs à une possession (o) 4-5
4e quart-temps (W-L-TT-TL) 1-3-0-1
Prolongations 1-0
Difficulté Bilans
Calendrier projeté (2020) 132-138-2 (0.489, 19e)
Calendrier réel (2021) 148-141 (0.512, 10e)
Écart entre les deux 0.023 (25e)

 

Les Jets n’ont pas atteint les 5 victoires, mais on ne peut pas les accuser d’être irréguliers : une victoire par quart de saison… et toutes hors de la division ; en fait, la Grosse Pomme Verte est la seule équipe à avoir posté une bulle dans sa division. On peut l’excuser par le fait que l’AFC East est une des trois divisions avec trois équipes en positif, et même si Buffalo et Miami ont posté des bilans inférieurs à 2021, le calendrier a quand même été plus compliqué que prévu à cause des bonds de Cincinnati, Atlanta ou Philly. Comme vous le voyez, toutes les victoires ont été à une possession d’écart, d’où la plus faible marge moyenne dans les victoires avec +4.5 ; ajoutez la 29e marge moyenne dans les défaites à -16.3 et les 10 défaites sans jamais mener dans le match (pire marque), et le fait que les Jets terminent à 4-13 est un petit miracle.

 

La réalité

 

Attaque Jets Rang Adversaire Rang
Points par match 18.2 28 29.6 32
TDs 36 24 57 32
Yards par match 306.4 26 397.6 32
First Downs par match 18.2 26 23.6 32
Third Down % 36.321 27 44.395 27
Redzone Drive % 28.571 23 43.094 31
Redzone TD % 54.902 21 60.811 20
Big plays 61 17 89 32
Pass/Run ratio 1.726 31 1.181 25
QB/Cover Rating 76.0 28 103.2 31
Turnovers 27 28 14 31
Défense Jets Rang Adversaire Rang
Stuff % 2.899 13 2.890 21
Pressions 116 26 154 26
Sacks 33 25 53 29
Équipes Spéciales Jets Rang Adversaire Rang
Field Goal % 77.778 26 92.308 29
Extra Point % 85.185 29 94.340 17
Punt Net Yards 42.1 8 38.1 2
Autres Jets Rang Adversaire Rang
Pénalités par match 6.1 15 4.9 31
TOP moyen 27:48 30
Extra Stat Jets Rang Adversaire Rang
Actions en Terrain Adverse % 40.035 28 52.010 32

 

La défense des Jets a réussi des stuffs ! Et c’est à peu près tout ce qu’on peut dire de gentil sur elle sans tomber dans les injures que même Satan sur ses toilettes n’oserait proférer. Il était logique de ne rien attendre de l’escouade, et elle a quand même réussi à décevoir en faisant pire que l’année dernière : +1.0 point encaissé par match, +4 TDs, +10.0 yards par match, +29 big plays ou +19 voyages adverses en redzone ; les débuts de match ont été catastrophiques avec 61 points (31e) dont 7 TDs (30e) sur premier drive offensif adverse, tout comme le deuxième quart-temps avec 10.0 points par match et 19 TDs encaissés (pire marques). Enfin, comme l’Extra Stat vous le montre, c’est la défense qui a passé le plus grand pourcentage de ses actions dans son propre camp.

C’est dommage car cela a plombé la petite progression de l’attaque ; elle aussi partait de loin, mais il y a du mieux : +3.0 points marqués par match, +9 TDs, +26.5 yards par match, +18 big plays, +9 voyages en redzone dont +12.8% terminant en TD ou +2.3% de 3e tentatives converties ; par contre, elle a été bien plus déséquilibrée vers la passe comme le prouve le Pass/Run Ratio. De fait, malgré ces efforts, les Jets ont possédé un peu moins longtemps la balle (27:48 – 30e) et passé moins de temps en tête au score (11:55 – 31e) que l’année dernière.

Voici les récompenses de la saison :

 

Quinnen Williams – DL
Plaquages 53, avec 36 solo, 1 stuff, 2 manqués
Pass-Rush 18 pressions, 6 sacks
Couverture 3 PDs

 

Pas évident de choisir un Most Valuable Player dans cette saison des Jets : les quelques candidats viennent tous avec des astérisques. Au final, en conjuguant performance, temps de jeu et importance, on finit par s’arrêter sur le meilleur Defensive Lineman de la franchise.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/C1qEuA5sp_XCkDs_KL9Da18Uxsk=/0x0:2098x1455/1200x800/filters:focal(542x236:876x570)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/70071751/1350483217.0.jpg

Williams n’a pas forcément fait une année dominatrice, et il est partie prenante dans l’un des soucis majeurs de la défense cette saison (vous en avez un aperçu si vous lisez ses stats) ; cependant s’il faut se reposer sur une valeur sûre c’est son nom qui vient en premier. Il est constamment surveillé par les Offensive Linemen adverses et doit combattre régulièrement des prises à deux, mais son impact est toujours tangible, notamment dans le pass-rush.

 

Quincy Williams – LB
Plaquages 110, avec 73 solo, 7 stuffs, 10 manqués
Fumbles Déf. 3 forcés
Pass-Rush 6 pressions, 2 sacks
Couverture 48 ciblages, 66.7%, 251 yards, 5 PDs
Moyennes 5.2 yards par ciblage
7.8 yards par complétion
Cover Rating 79.4

 

D’un Williams à l’autre, voici la « bonne » surprise défensive de cette saison (si on peut utiliser ces termes vu la performance de l’escouade). Signé juste avant le début de l’exercice, l’ex-Jaguar était vu comme une pièce de plus dans un groupe qui en avait besoin ; mais il s’est rapidement imposé au coeur de la défense pour devenir un titulaire. Il a été utilisé dans tous les compartiments, que ce soit contre la course (top team en stuff), dans le pass-rush ou même en couverture où il a rendu service.

 

Michael Carter – RB
Course 147 courses, 639 yards, 4 TDs, 3 big plays, 12 BTKs
Réception 36 réceptions, 325 yards, 2 big plays, 7 BTKs
Avancé 65.5%, 3 drops, 73.7 Target Rating
Cumulé 183 touches, 964 yards, 4 TDs, 5 big plays, 19 BTKs
Moyennes 4.3 yards par course
9.0 yards par réception
4.8 yards par occasion
Fumbles Off. 1 commis, 1 perdu

 

Le quatrième tour a certes été freiné par les blessures, mais il a été le top team offensif même s’il n’a pas été le meilleur marqueur de TDs (en fait c’est plutôt bien réparti entre plusieurs joueurs avec un joueur à 6 et 4 joueurs à 4).

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/42BJ3n9uOOUuZObUd8_AneFIL58=/0x0:3199x2133/1200x800/filters:focal(1202x285:1712x795)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/70183736/1236737489.0.jpg

Carter a su faire les efforts pour gagner les yards avec ses 19 plaquages cassés (top team), et il a été à la fois disponible au sol et par les airs. C’est une bonne première saison pour une arme polyvalente qui devrait apporter du peps à une attaque qui en a besoin.

 

C.J. Mosley – LB
Plaquages 168 (4e), avec 104 solo (2e), 18 manqués
Fumbles Déf. 2 forcés
Pass-Rush 5 pressions, 2 sacks
Couverture 63 ciblages, 84.1%, 481 yards, 2 TDs, 2 PDs
Moyennes 7.6 yards par ciblage
9.1 yards par complétion
Cover Rating 109.1

 

Quand on voit les stats de Mosley, on se dit plusieurs choses : 1) il a ENFIN réussi à faire une saison complète avec les Jets, 2) quelle activité et 3) attendez, où sont les stuffs ? Quand nous disions dans le paragraphe sur le Most Valuable Player que les bonnes performances à New York venaient avec des astérisques, l’ex-Raven en est une bonne preuve.

Personne ne va nier son impact sur la défense, c’est pour cela qu’il remporte la récompense : il reste solide contre la course, et s’il n’y a pas de stuffs, il ne faut pas oublier qu’un plaquage pour un gain de 1 yard en 3e&3 est également une action positive et n’est pas comptabilisé comme stuff ; si on ajoute ce genre de considération, Mosley fait le boulot. Mais il continue de manquer des plaquages et il a toujours de gros soucis en couverture.

https://jetsxfactor.com/wp-content/uploads/2022/01/CJ-Mosley-PFF-Stats-Contract-MVP-Cut-Trade-NY-Jets.jpg

Et il y en a des trous à boucher, regardez un peu cette défense contre la course : 138.3 yards par match (29e), 4.5 yards par course (24e), 28 TDs (pire marque) et 16 big plays (31e).

La signature de Jarrad Davis chez les Linebackers n’a quasiment rien apporté une fois qu’il est revenu d’IR. Sur la ligne défensive, Folorunso Fatukasi a essayé de faire de son mieux comme d’habitude avec 5 stuffs, alors que Nathan Shepherd et Sheldon Rankins ont eu du mal à être efficaces (au moins Rankins a récupéré 2 fumbles, c’est déjà ça).

Les Safeties n’ont pas forcément été en verve non plus. L’année dernière, la défense contre la course avait étonné par sa capacité à générer des stuffs (65 soit 14.7% des courses), mais cette saison elle a été moins efficace : certes elle reste plutôt bien placé en NFL avec 38 stuffs (10e) soit 7.2% des courses (15e), cependant la chute est notable.

 

Alijah Vera-Tucker – OG
Pénalités 6 total, 5 acceptées, 40 yards

 

Le premier tour a été l’offensif le plus utilisé (94.5% des snaps) et, s’il a logiquement eu des hauts et des bas, il a eu de longues périodes où il a prouvé qu’il avait déjà l’étoffe d’un professionnel. Il a été largement plus à l’aise pour ouvrir les brèches, mais il a progressé dans sa technique en protection et devrait former un sacré duo à gauche de la ligne offensive avec un certain autre premier tour (pris en 2020 celui-là).

 

Vous vous rappelez de Michael Carter ? Regardez les stats de Tevin Coleman : 84 courses pour 356 yards à 4.2 yards par course. Regardez les stats de Ty Johnson : 61 courses pour 238 yards à 3.9 yards par course et 2 TDs. Maintenant allez revoir le Pass/Run Ratio dans le tableau général des stats. Et regardez les stats à la course : 98.1 yards par match (27e), 4.4 yards par course (13e), 14 TDs (18e) et 9 big plays (16e).

Tout ce petit manège pour vous démontrer qu’il y a un souci avec le playcall chez les Jets ; et ce même si les coureurs ont été partie intégrante du jeu aérien. Le jeu au sol a plutôt bien avancé, même s’il lui est arrivé d’être un peu boom or bust, et la ligne offensive n’a pas été sans qualité dans l’exercice (nous reviendrons sur elle un peu plus tard). De plus, tout le monde sait qu’un jeu de course employé régulièrement est le meilleur ami d’un Quarterback rookie, donc les Jets n’ont pas vraiment fait de cadeau à quiconque avec un playcall aussi déséquilibré. Il est à parier que ce sera un des axes d’amélioration pour l’année prochaine.

Pour finir sur Johnson d’ailleurs, il a été une arme vraiment intéressante : 95 touches pour 610 yards à 5.3 yards par occasion (5e) et 4 TDs, mais grands dieux doit-il travailler ses mains avec 7 drops sur 55 ciblages.

 

Braxton Berrios – WR
Course 7 courses, 40 yards, 2 TDs
Réception 46 réceptions, 431 yards, 2 TDs, 5 big plays, 1 BTK
Avancé 70.8%, 0 drop, 92.5 Target Rating
Cumulé 53 touches, 471 yards, 4 TDs, 5 big plays, 1 BTK
Kick Return 28 retours (5e), 852 yards (2e), 1 TD
Punt Return 15 retours, 201 yards
Moyennes 5.7 yards par course
9.4 yards par réception
30.4 yards par retour de kick (5e)
13.4 yards par retour de punt (10e)
Fumbles Off. 1 commis, 1 perdu

 

Oui, encore une fois, c’est un bonhomme qui mérite d’avoir le titre de meilleure unité ; il faut dire que Berrios a été un feu follet sur retour. Il a également été utilisé en réception ; les Jets n’ont pas une méga-star dans le groupe, la balle ayant été distribuée de manière assez régulière entre une demi-douzaine de cibles dont fait partie Berrios-aux-mains-sûres.

https://jetswire.usatoday.com/wp-content/uploads/sites/66/2022/03/1359866144-e1647376069407.jpg?w=1000&h=600&crop=1

Avant d’en parler, un mot sur le reste des équipes spéciales, et pourquoi elles n’ont pas reçu la récompense : 21/27 sur FGs soit 77.8% (26e), 23/27 sur XPs soit 85.2% (29e) et 65.8% de kickoff en touchback (7e). Il y a également les 10.6 yards concédés par retour de punt (28e) ainsi que les 2 punts contrés qui font tâche, et pour finir de vous faire comprendre la difficulté des Jets à scorer des points, le Kicker Matt Ammendola termine non seulement avec 68.4% de FGs (pire marque) mais il est également top team avec 53 points, le plus faible total pour un top team cette saison (qui est souvent un Kicker mais pas forcément).

Cela rejoint ce que nous disions au-dessus : il n’y a pas eu une méga-star chez les playmakers offensifs, la balle a été distribuée pour une efficacité diffuse entre plusieurs joueurs. Le deuxième tour receveur Elijah Moore a raté le titre de meilleur rookie à cause des blessures, mais il a été le top receveur, terminant avec 48 touches pour 592 yards et 6 TDs. Jamison Crowder a accumulé 51 réceptions pour 447 yards et 2 TDs. Corey Davis a également fini sur IR après 34 réceptions pour 492 yards et 4 TDs. Keelan Cole a posté 28 réceptions pour 449 yards et 1 TD. Tout cela tourne dans le même giron au niveau des stats, surtout quand vous rajoutez Carter et Johnson par-dessus ; par contre les Tight Ends ont été une déception, avec notamment Tyler Kroft qui a été gêné par les blessures.

Les cibles ont eu une grande capacité à gagner des yards balle en main : 56.2% des yards en réception sont des YAC (3e), et malgré Davis avec ses 5 drops, les autres ont eu d’excellentes mains. C’est pour cela que les quelques taux de réception affreux que l’on voit ne sont pas uniquement dû aux receveurs – Moore est à 55.8%, Davis à 57.6% et Cole à 54.9%.

 

La couverture
Stats 68.3% (30e), 259.4 yards (30e), 28 TDs (20e), 7 INTs (30e)
Moyennes 7.5 yards par passe tentée (29e)
11.0 yards par complétion (28e)
YAC 51.0% (15e)
QB Rating 103.2 (31e)
Explosivité 73 big plays (31e) dont 9 homeruns (17e)
Matchs marquants 4 matchs d’un QB à 300+ yards (16e)
5 matchs d’une cible à 100+ yards (11e)

 

Il fallait faire un choix entre la défense contre la course et la couverture parce que les deux se « valent ». Cela va nous permettre de dire un mot sur le pass-rush qui a été largement insuffisant malgré les efforts de John Franklin-Meyers et Quinnen Williams, les sack leaders avec 6 unités chacun (JFM en 19 pressions, Quinnen en 18). La rapide mise sur IR de Carl Lawson a fait des dégâts et c’est un souci qui continue de tarauder la Grosse Pomme Verte comme un ver dans… une pomme verte. Shaq Lawson et Ronald Blair ont surtout été présents contre la course (7 stuffs à eux deux) mais invisibles dans le pass-rush.

Ainsi exposée, l’arrière-garde n’a pas pu faire de miracles. Bryce Hall a été le pauvre bougre désigné pour prendre le receveur #1 d’en face, ce qui se voit à ses 97 ciblages et 16 passes défendues (6e NFL) ; il a lutté vaillamment, n’autorisant que 68% et 7.7 yards par ciblage, mais il a logiquement pris la foudre avec 7 TDs concédés et aucune INT, soit 114.8 de Cover Rating. Difficile de lui jeter la pierre car on lui a donné un costume un peu trop grand pour lui, et au moins il a été disponible, étant top team défensif avec 98.3% de snaps.

L’autre rookie Michael Carter et Brandin Echols ont été visés un bon nombre de fois avec des fortunes diverses : 78.5%, 1 TD, 5 passes défendues pour le premier, 63.1%, 1 TD, 2 INTs et 8 passes défendues pour le deuxième. Javelin Guidry termine ce quatuor totalement improbable avec 73.2%, 3 TDs et 3 passes défendues ; comment voulez-vous qu’un groupe pareil puisse s’en sortir s’il ne reçoit pas d’aide devant ? Sans oublier Mosley au milieu.

Chez les Safeties, la saison écourtée sur blessure de Marcus Maye n’a rien arrangé, mais même lui semblait avoir du mal à boucher tous les trous avant cela. Ashtyn Davis s’est donc retrouvé dans le rôle de Hall : le titulaire qui mène le groupe, et il a fait de son mieux avec 3 TDs, 2 INTs et 3 passes défendues, mais 81.3% et 12.7 yards par ciblage font mal et plombent un Cover Rating de 124.0.

 

Morgan Moses – OT
Pénalités 3 total, 3 acceptées, 10 yards

 

La ligne offensive a eu ses difficultés, surtout au début, et la blessure rapide de Mekhi Becton a fait du mal, mais deux choses ont tempéré ce fait : George Fant a fait une saison surprenante à gauche – au point que certains se demandent si Becton récupèrera son poste – et Moses a été très bon à droite. Ajoutez AVT et un Connor McGovern au Centre qui a eu des hauts et des bas avant de se stabiliser, et seul le poste de Right Guard était un peu tendu.

Il faut aussi faire attention aux stats de pass-rush dans le tableau général des stats, car le rookie Quarterback Zach Wilson y est aussi pour quelque chose ; il a tenté un peu trop de miracles et pris des sacks qu’il aurait pu éviter. C’est au contraire quand il a fonctionné dans le système de l’attaque, vers la fin de la saison, qu’il a délivré ses meilleures performances, et qu’il a pu montrer mobilité et bras canon.

Il reste du travail : 55.6% (3e pire marque), 2334 yards, 6.1 yards par passe tentée, 9 TDs, 11 INTs, 1 fumble, 44 sacks et 69.7 de QB Rating (3e pire marque).

 

Plutôt que de cibler une mauvaise signature, les blessures les ont plombé, à commencer par Carl Lawson et Corey Davis.

 

La victoire 34-31 contre Cincinnati en Week 8. Elle passe très légèrement devant la victoire contre Tennessee car c’était le Quarterback remplaçant qui était aux manettes, mais dans les deux matchs les jeunots offensifs se sont montrés et la défense a joué un rôle crucial. C’est ce genre de performances global qu’il faudra réitérer dans le futur, et surtout pas celle de la semaine d’avant…

 

la tôle 54-13 contre New England en Week 7. Wilson est sorti sur blessure, la défense a implosé… et tout cela en sortie de bye week. Yikes.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut JNR
1 vs. Baltimore 8-9 Négatif 0
2 @ Cleveland 8-9 Négatif 0
3 vs. Cincinnati 10-7 DivChamp 0
4 @ Pittsburgh 9-7-1 Playoffs -3
5 vs. Miami 9-8 Positif -3
6 @ Green Bay 13-4 DivChamp 0
7 @ Denver 7-10 Négatif 1
8 vs. New England 10-7 Playoffs 1
9 vs. Buffalo 11-6 DivChamp 0
10 BYE
11 @ New England 10-7 Playoffs 0
12 vs. Chicago 6-11 Négatif 0
13 @ Minnesota 8-9 Négatif -3
14 @ Buffalo 11-6 DivChamp -3
15 vs. Detroit 3-13-1 Négatif 0
16 TNF vs. Jacksonville 3-14 Négatif 0
17 @ Seattle 7-10 Négatif 2
18 @ Miami 9-8 Positif 0

 

Matchs Nombre Rang
Vs. équipes avec un bilan positif en 2021 9 19
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2021 7 14
Bilans Bilan Rang
Cumulé total 142-145-2 (0.495) 17
Cumulé à domicile 60-75-1 (0.445) 28
Cumulé à l’extérieur 82-70-1 (0.539) 6
Écart domicile/extérieur -0.094 28
Stats additionnelles Valeur Rang
Kilométrage total théorique 12936 16
Total jours nets de repos entre les matchs -8 28

 

Rien de tel qu’un calendrier bien corsé à l’extérieur avec moins de jours de repos au total que ses adversaires directs. Affronter des équipes qui ont joué un jeudi la semaine précédente est la spécialité des Jets avec QUATRE itérations, et même si la franchise devrait réussir ses quelques surprises annuelles, les trois premiers mois sont assez violents avant que ça ne se calme.