Snippets : Matchs des Conference Championships

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Les snippets reviennent cette saison. Vous retrouverez tous les matchs de la semaine qui seront ajoutés au fur et à mesure des résultats, donc n’hésitez pas à revenir consulter l’article.

Légende :

  • c = courses, r = réceptions, t = touches (courses+réceptions), y = yards.
  • kr = retours de kick, pr = retours de punt.
  • fbl = fumble perdu.
  • tck = plaquage, TFL = plaquage à perte.
  • sk = sack, QBH = QB Hit, prs = pressions (sacks + QB Hits).
  • FF = fumble forcé, FR = fumble recouvré, PD = passe défendue.

NB : Les snippets se basent sur les données d’ESPN (c).

 

Cincinnati Bengals 27 @ 24 Kansas City Chiefs

 

Équipes QT1 QT2 QT3 QT4 OT Final
CINCINNATI BENGALS 3 7 11 3 3 27
Kansas City Chiefs 7 14 0 3 0 24

QT Tps Éq. Type Action Score
1 7:17 KC TD Tyreek Hill, 10y catch (PAT) 0-7
1 0:36 CIN FG Evan McPherson, 32y 3-7
2 12:14 KC TD Travis Kelce, 5y catch (PAT) 3-14
2 5:04 KC TD Mecole Hardman, 3y catch (PAT) 3-21
2 1:05 CIN TD Samaje Perine, 41y catch (PAT) 10-21
3 2:58 CIN FG Evan McPherson, 31y 13-21
3 0:14 CIN TD Ja’Marr Chase, 2y catch (2pt) 21-21
4 6:04 CIN FG Evan McPherson, 52y 24-21
4 0:00 KC FG Harrison Butker, 44y 24-24
OT 9:22 CIN FG Evan McPherson, 31y 27-24

Ceux qui n’apprennent pas de l’histoire sont condamnés à la répéter, comme de prendre une large avance en 1e MT et se laisser rattraper en 2e MT en scorant seulement un pauvre FG. L’occasion de TD manquée juste avant la pause à cause d’un vieux démon d’Andy Reid qui est ressorti au pire moment (le management d’horloge) est revenu hanter les Chiefs avec le retour des Bengals, mais le match n’était pas encore perdu.

Et même, Kansas City a encore réussi à gagner le toss de la prolongation, nous annonçant une nouvelle litanie de critiques sur son format si les Chiefs scoraient un TD directement. Sauf que, comme le Gameday l’avait indiqué, « la défense des visiteurs possède la clé du match » : une INT combinée du duo de Safeties Jessie Bates IIIVonn Bell a totalement inversé la tendance, donnant aux Bengals la possibilité de tuer le match.

Ils ne s’en sont pas privés grâce à la botte de l’incroyable rookie Evan McPherson (4/4 FG + 1/1 XP) qui a encore été parfait. Figurez-vous que le bonhomme, dans sa première saison NFL et ses premiers playoffs, vient d’égaler le record de matchs de playoffs avec 4+ FGs réussis en carrière d’Adam Vinatieri. En une saison. Rookie. Un gars dont beaucoup de gens ont dû vouloir la tête après ce match catastrophique contre Green Bay en Week 5. Saura-t-il être aussi efficace dans la grande finale ? Cincy l’espère.

Ah, et au fait, un autre record est tombé : c’est la première fois qu’une équipe remonte de -18 pour remporter une finale de conférence. À sa tête se trouve Joe Burrow (23/38, 250y, 2TD, 1INT + 5c/25y) qui n’a pas paniqué après un démarrage moyen : tel le lanceur d’en face, il a su échapper à la pression (il y en a eu mais elle est rarement arrivée à destination) et trouver ses receveurs même s’il n’a pas toujours été efficace.

L’important c’est qu’il a commis moins d’erreurs, et surtout qu’il n’a pas trop forcé vers Ja’Marr Chase (7t/57y/1TD) ; la couverture des Chiefs voulant empêcher une redite de la Week 17 – L’Jarius Sneed (10tcks + 1TFL + 1PD + 1INT) a été actif – Burrow s’est surtout tourné vers Tee Higgins (6r/103y) après la blessure de C.J. Uzomah. Joe Mixon (24t/115y) a été un excellent complément comme toujours.

Et surtout la défense a répondu présent en deuxième mi-temps. Après 29:55 minutes où les Chiefs n’ont pas raté grand-chose, il y a eu ce playcall étrange de viser latéral sans temps-mort (d’où un plaquage dans le terrain et le temps qui s’écoule sans pouvoir marquer). Et derrière… le néant, comme il y a un mois. Patrick Mahomes (26/39, 275y, 3TD, 2INT + 3c/19y) a été chassé (4 sacks + 5 QB Hits), il a été plus imprécis, et surtout il est retombé dans ses travers vers la fin du match, ceux qui ont en partie causé le trou duquel Kansas City a dû sortir en saison régulière : il s’est trop reposé sur ses immenses qualités en forçant des actions qui n’avaient pas lieu d’être ; les deux sacks sur le drive du FG de l’égalisation (alors qu’il pouvait aller au bout), et surtout cette INT affreuse en double couverture en prolongation (même si c’est également une superbe action de Bates).

Travis Kelce (10r/95y/1TD) et Tyreek Hill (7r/78y/1TD) ont encore fait mal, et Jerick McKinnon (15t/95y) s’est montré à plusieurs reprises, mais après la pause la couverture de Cincy a été royale, laissant rarement l’occasion à Mahomes de réussir sa danse pour échapper à la pression avant de trouver une cible ; Hill n’a pas une réception en 2e MT. Cette défense est désormais à prendre au sérieux.

Elle va avoir un nouveau gros test contre l’attaque des Rams pour le 3e Super Bowl de l’histoire de la franchise après 1981 et 1988.

 

San Francisco 49ers 17 @ 20 Los Angeles Rams

 

Équipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
San Francisco 49ers 0 10 7 0 17
LOS ANGELES RAMS 0 7 0 13 20

QT Tps Éq. Type Action Score
2 8:46 LAR TD Cooper Kupp, 16y catch (PAT) 0-7
2 6:10 SF TD Deebo Samuel, 44y catch (PAT) 7-7
2 0:00 SF FG Robbie Gould, 38y 10-7
3 1:59 SF TD George Kittle, 16y catch (PAT) 17-7
4 13:30 LAR TD Cooper Kupp, 11y catch (PAT) 17-14
4 6:49 LAR FG Matt Gay, 40y 17-17
4 1:46 LAR FG Matt Gay, 30y 17-20

C’est marrant la vie : on a attendu 55 ans qu’une équipe joue le Super Bowl dans son stade, et voilà que coup sur coup il y en a deux qui vont avoir ce privilège. La deuxième en date est une franchise des Rams qui a enfin vaincu son démon personnel (six défaites consécutives contre les 49ers) dans un match où les drops ont été importants : si les Rams en ont fait quelques-uns, le seul dont on va se souvenir c’est cette INT toute cuite que Jaquiski Tartt laisse tomber alors que les 49ers mènent 17-14 ; le drive permet à L.A. d’égaliser dans un 4e QT tout à l’avantage des locaux.

Dans un match où les deux attaques au sol ont alterné le bon et le moins bon, que ce soit chez les Rams (29c/70y) ou les 49ers (20c/50y), ce sont bien les QBs qui ont fini par faire la décision. Matthew Stafford (31/45, 337y, 2TD, 1INT) a eu une chance insensée de voir sa passe totalement foireuse tomber au sol – le genre de passes qu’il s’est un peu trop autorisé en deuxième partie de saison, menant à INTs et picks-6 – mais il a su tenir bon pendant la mauvaise période de son équipe autour de la pause (FG raté, 4e stoppée) et repartir de l’avant pour remonter les dix points d’écart.

Pour cela, il a reçu l’assistance d’un Cooper Kupp (12t/140y/2TD) encore décisif, et d’un Odell Beckham Jr. (9r/113y) qui justifie largement son intégration dans ces playoffs. Cela a été important après la sortie de Tyler Higbee sur blessure (vous avez remarqué, les deux victorieux du jour ont perdu leur TE#1 sur blessure) ; et justement, mention à Kendall Blanton (5r/57y) qui l’a remplacé avec sérieux. Cela n’a pas été toujours facile pour Staffie face au pass-rush des 49ers (2 sacks + 9 QB Hits), et L.A. a failli payer cher ses problèmes en redzone (2/6), mais cela a suffi.

La vie est injuste, mais vous savez ce que vont retenir les gens ? Qu’encore une fois les 49ers menaient de 10 points, qu’encore une fois ils ont été rattrapé, et qu’encore une fois Jimmy Garoppolo (16/30, 232y, 2TD, 1INT) n’a pas su mener son équipe sur un drive pour la victoire dans un match à gros enjeu. Au lieu d’une bombe trop longue de quelques mètres au Super Bowl il y a deux ans, cette fois ce sont deux derniers drives catastrophiques : 3 actions pour 5 yards et 23 secondes à 17-17, redonnant la balle aux Rams qui passent devant, et enfin cette interception sur une passe sauve-qui-peut déviée par Elijah Mitchell (14t/70y) dans les bras de Travin Howard, scellant le résultat.

Deebo Samuel (11t/98y/1TD) a fait tout ce qu’il a pu, tout comme Brandon Aiyuk (4r/69y) ou Mitchell, et la protection a plutôt bien tenu (0 sack + 3 QB Hits). Mais l’ensemble a chuté de concert sur la fin, avec qui d’autre qu’Aaron Donald – pourtant bien contenu la majorité du match – pour mettre la pression qui cause le turnover final. Quand vous êtes si peu efficaces sur 3e tentative (3/9), c’est difficile de conjurer un sort quand vous en avez vraiment besoin face à une défense avec des playmakers en face.

Les Rams rejoignent leur 4e Super Bowl dans leur propre stade pour la première grande finale qui n’aura pas de seeds #1, #2 ou #3.