Boom Or Bust : Les choix du premier tour de la draft 2020 (4/4)

BoomOrBust2015

Nous terminons les tribulations des 32 choix du premier tour de draft pour savoir comment ils se sont comportés, et s’ils ont été les meilleurs rookies de leur équipe, avec les picks #25 à #32. Nous jetons également un coup d’oeil aux équipes n’ayant pas eu de choix de premier tour.

NB1 : PD = passes défendues.

NB2 : Les snaps sont divisés en deux. Tout d’abord, le nombre total de snaps du joueur et son classement par rapport à l’équipe entière. Ensuite, le nombre de snaps du joueur dans son escouade principale, sa participation (en pourcentage du nombre maximal de snaps) et son classement dans l’escouade. Certains rookies jouant beaucoup sur équipes spéciales, les deux nombres de snaps peuvent donc différer.

NB3 : Les stats viennent d’ESPN & Pro-Football-Reference.

 

25. SAN FRANCISCO : Brandon Aiyuk, WR, Arizona State

500-49ersMatchs joués : 12
Snaps : Équipe – 733 (12/85) ; Attaque – 728 (66.5%, 5/39)
Course : 6 courses, 77 yards (12.8), 2 TDs
Réception : 60 réceptions, 748 yards (12.5), 5 TDs
Catch Rate : 62.5%, 5 drops
Punt Return : 2 retours, 26 yards (13.0)

On attendait un receveur avec le premier choix de San Francisco, il arrivait en fait avec le deuxième (via trade up) en la personne de Brandon Aiyuk.

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Les 49ers n’ont pas eu un seul receveur ou Tight End qui a joué tous les matchs cette saison, pour vous donner une idée du carnage dans l’attaque (et l’équipe en général). La bonne nouvelle dans tout cela, c’est que Aiyuk a répondu présent : même s’il a lui aussi raté quelques rencontres, il s’en sort avec les honneurs, menant l’équipe dans toutes les catégories principales en réception ; mais ce n’est pas tout, car il a scoré aussi au sol et il n’a pas été mal sur retours de punt (sa moyenne de 13 yards par retour est 6e NFL). Avec Deebo Samuel et George Kittle jouant une moitié de saison, Aiyuk s’est accommodé de quiconque lançait la balle pour aider l’équipe à avancer, et il devrait continuer dans les années à venir.

 

26. GREEN BAY : Jordan Love, QB, Utah State

500-PackersMatchs joués : 0

Le choc du premier tour : Green Bay remontait dans la draft pour choisir Jordan Love, répétant la situation entre Brett Favre et Aaron Rodgers il y a 15 ans.

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Vous savez pourquoi on n’a pu trouver que des photos de Love en tenue d’entraînement ? Pas de présaison. Suivant !

Le rookie qui a le plus joué cette saison est aussi le seul qui a dépassé 300 snaps : le non-drafté Linebacker Krys Barnes.

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Néanmoins, ce n’est pas totalement un prix par défaut : Barnes a pris le rôle de capitaine de la défense des mains (et du casque) de Christian Kirksey, et ce qu’il est capable de gérer pour un rookie non-drafté est vraiment intéressant. Bien sûr cela ne vaut pas un monstre pris au premier tour, mais le changement de leadership a coïncidé avec une résurgence de la défense contre la course, ce qui n’est pas un hasard (il mène l’équipe avec 5.5 run stuffs).

 

27. SEATTLE : Jordyn Brooks, LB, Texas Tech

500-SeahawksMatchs joués : 14
Snaps : Équipe – 453 (27/73) ; Défense – 367 (31.9%, 15/35)
Défense : 57 plaquages, 35 solo, 3 manqués, 2 run stuffs
Couverture : 68%, 140 yards (5.6), 1 TD, 2 PDs

Autre surprise : Seattle prenait un Linebacker mais pas celui attendu avec Jordyn Brooks.

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Difficile d’exister quand vous avez un duo aussi dominateur que Bobby Wagner – K.J. Wright à côté de vous, encore plus quand une blessure au genou entrave votre début de carrière. Mais Brooks a reçu des snaps et, après un démarrage compliqué, il a montré des améliorations en deuxième partie de saison ; en même temps que la défense toute entière. Il reste en difficulté dès qu’il est placé en couverture (un problème qui était déjà connu avant sa draft), et il va devoir travailler dessus s’il doit prendre la place de Wright à terme, mais contre la course il a été solide. Il faudra attendre un peu pour voir s’il valait un premier tour (il devra jouer bien plus), mais pour l’instant ce sont des débuts sympathiques, sans plus.

Si les Hawks veulent enfin guérir de leurs problèmes récurrents de ligne offensive, il faudra d’autres sélections comme celle du troisième tour Guard Damien Lewis.

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Si le jeu au sol a ressuscité cette saison, le fait d’avoir des coureurs en bonne santé est une chose, avoir des bulldozers devant en est une autre : Lewis a été redoutable en situation de course, créant des brèches pour ses partenaires. Il est largement plus limite en protection, avec notamment bien trop de pénalités (9), donc il doit encore travailler sur cet aspect pour devenir un Offensive Lineman complet, mais les premiers retours sont encourageants.

 

28. BALTIMORE : Patrick Queen, LB, LSU

500-RavensMatchs joués : 16
Snaps : Équipe – 876 (8/75) ; Défense – 858 (80.6%, 5/37)
Défense : 106 plaquages, 66 solo, 21 manqués, 7 run stuffs
Fumbles Déf. : 2 forcés, 2 recouvrés, 1 TD
Pass-Rush : 13 pressions, 3 sacks
Couverture : 76.4%, 360 yards (6.5), 3 TDs, 2 PDs, 1 INT

Existait-il un seul doute vu les choix précédents ? Baltimore continuait sa tradition au poste de Linebacker avec Patrick Queen.

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Si vous voulez un des joueurs les plus impactés par l’intersaison largement raccourcie et le manque de présaison, Queen est un bon exemple. En surface, il a terminé en tête de l’équipe en plaquages et il a volé partout sur le terrain, mais quand on regarde d’un peu plus près on voit toutes les difficultés qu’il a eues cette saison : ses 21 plaquages manqués sont le pire total de la ligue, il a parfois été incapable de se désengager des blocks, et ne parlons pas de la couverture où les choses ont été souvent compliquées. Il n’a pas été aidé par les absences des maousses devant lui ni par les absences de titulaires autour de lui, et il a montré des flashs ici ou là, avec notamment une capacité à voler le cuir et à mettre la pression. C’est donc une saison à la fois encourageante mais frustrante car il a été dans tous les coups, les bons comme les moins bons, et on attend de lui qu’il progresse la saison prochaine.

Si les meilleurs rookies pris au deuxième tour vous manquent, cela tombe bien : le coureur J.K. Dobbins est là pour continuer la tendance de 2020.

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Il est probable que Dobbins ait pris le leadership sur le groupe des coureurs avec une saison remarquable qui en appelle d’autres : 152 touches pour 925 yards et 9 TDs (top team) avec 6.0 yards par course (5e NFL) ; seul Lamar Jackson a gagné plus de yards que lui (ça paraît toujours un peu fou d’écrire cette phrase vu qu’on parle du Quarterback). L’ex-Buckeye a poussé Mark Ingram d’abord sur le banc puis dehors et il devrait continuer à mener l’unité pour les prochaines années alors que les Ravens continuent de déployer leur Hydre terrestre.

 

29. TENNESSEE : Isaiah Wilson, OL, Georgia

500-TitansMatchs joués : 1
Snaps : Équipe – 4 (74/74) ; Attaque – 3 (0.3%, 29/35)

Du renfort pour la ligne offensive de Tennessee avec la sélection d’Isaiah Wilson.

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En général, quand un joueur joue si peu, on imagine une grave blessure et une mise sur IR. Pour Wilson c’est un peu différent… voire très différent : tout a commencé avec une arrestation pour conduite en état d’ivresse trois jours avant le début de la saison avant deux voyages sur la liste COVID, et enfin il a été suspendu par l’équipe en décembre pour « violation du règlement intérieur ». Il n’est même pas sûr qu’il fasse une deuxième saison à Tennessee… bref, passons à la suite.

Le souci pour les Titans, c’est qu’aucun autre rookie n’a eu assez de temps de jeu (aucun n’a dépassé 300 snaps). On va attendre 2021 pour voir s’ils peuvent jouer plus… ou si la cuvée de cette année est meilleure.

 

30. MIAMI : Noah Igbinoghene, DB, Auburn

500-Dolphins-2Matchs joués : 16
Snaps : Équipe – 536 (26/63) ; Défense – 286 (27.7%, 16/27)
Défense : 13 plaquages, 11 solo, 4 manqués
Couverture : 56%, 295 yards (11.8), 3 TDs, 2 PDs
Kick Return : 4 retours, 68 yards (17.0)

Le troisième choix du premier tour de Miami était dépensé sur un arrière, Noah Igbinoghene.

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« Igbi » n’a pas beaucoup joué cette saison ; il faut dire qu’il a deux spécimens avec Xavien Howard et Byron Jones juste devant. Il a surtout été appelé pour les remplacer en cas de blessures/éjection, et il a vite compris où il était tombé : il a explosé en Week 2 contre Buffalo, avant de montrer des progrès le reste de la saison quand il a été placé sur le terrain. Difficile d’avoir un vrai jugement avec un temps de jeu aussi réduit, il faudra attendre 2021 pour se faire une meilleure idée, mais ce qu’on a vu sur la fin était encourageant.

 

31. MINNESOTA : Jeff Gladney, DB, TCU

500-VikingsMatchs joués : 16
Snaps : Équipe – 1056 (9/70) ; Défense – 958 (89.2%, 4/35)
Défense : 81 plaquages, 63 solo, 21 manqués, 7 run stuffs
Fumbles Déf. : 1 forcé
Pass-Rush : 2 pressions
Couverture : 70.5%, 768 yards (8.7), 6 TDs, 3 PDs

Minnesota continuait sa tradition des Cornerbacks au premier tour avec Jeff Gladney.

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Dans l’entrée sur Justin Jefferson, nous avions donné une mention à Cameron Dantzler pour une saison mal partie mais intéressante dans l’ensemble. En effet, Gladney n’a pas eu le même succès que son camarade de draft : vous le voyez ci-dessus, il n’a pas été épargné par les QBs adverses et en plus il a raté un nombre astronomique de plaquages (autant que Patrick Queen et le pire total cette saison dans la ligue). Sa défense contre la course a été plus incisive (en fait il mène l’équipe avec ses 7 run stuffs), mais en général c’est une première saison compliquée pour le premier tour et il va devoir cravacher cette intersaison pour s’améliorer.

 

32. KANSAS CITY : Clyde Edwards-Helaire, RB, LSU

500-ChiefsMatchs joués : 13
Snaps : Équipe – 542 (24/70) ; Attaque – 542 (49.2%, 10/32)
Course : 181 courses, 803 yards (4.4), 4 TDs
Réception : 36 réceptions, 297 yards (8.3), 1 TD
Catch Rate : 66.7%, 3 drops

Kansas City clôturait le premier tour en ajoutant une autre arme offensive avec le choix de Clyde Edwards-Helaire.

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Le dernier choix du premier tour de la draft a fait plus ou moins ce qu’on attendait de lui : rajouter une arme offensive à une équipe qui n’en avait pas forcément besoin. Il est le coureur qui a le plus joué mais il a quand même partagé des snaps avec Le’Veon Bell et Darrel Williams, cependant il en a profité un maximum en atteignant 1100 yards cumulés à 4.7 yards par occasion (courses + ciblages). Dans l’ensemble une bonne première saison du rookie qui devrait en appeler d’autres.

Edwards-Helaire a été bon, mais il n’a pas été le seul : le quatrième tour Cornerback L’Jarius Sneed a été une belle trouvaille.

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Sneed a été utilisé à la fois sur les extérieurs (pour supplanter Bashaud Breeland suspendu) et dans le slot (sa position préférentielle) ; il a fallu une fracture de la clavicule pour le freiner dans une excellente première saison. Le bonhomme a été impressionnant en couverture (59.6%, 4.8 yards par tentative, 1 TD, 7 passes défendues, 3 INTs), mais il a également prouvé qu’il pouvait rusher le Quarterback (5 pressions dont 2 sacks). Il faudra le voir dans un temps de jeu plus large (410 snaps) mais la solidité de la couverture de Kansas City est également grâce à lui.

 

Le meilleur des autres équipes

 

Et pour finir, les meilleurs rookies choisis par les équipes qui n’ont pas sélectionné dans le premier tour.

 

BUFFALO

 

500-BullsLa belle saison offensive des Bills est également venue grâce à la participation de deux rookies : le troisième tour coureur Zack Moss et le quatrième tour receveur Gabriel Davis. Moss termine derrière Devin Singletary mais il a apporté sa contribution et une capacité à finir avec 126 touches pour 576 yards et 7 TDs (3e de l’équipe).

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Davis est devenu une troisième solution très intéressante derrière Stefon Diggs et Cole Beasley avec 36 touches pour 599 yards et 7 TDs (2e équipe) ; mieux, 27.8% de ses réceptions ont été des big plays (8e NFL) et 75% ont donné des first downs (top team). S’ils peuvent bâtir sur ces saisons, ce sera une aide précieuse pour Josh Allen.

 

CHICAGO

 

500-BearsNotre préférence va au cinquième tour receveur Darnell Mooney, mais le deuxième tour Cornerback Jaylon Johnson mérite une mention. On savait qu’Allen Robinson avait besoin d’aide, et voilà que Mooney a éclos cette saison : 65 touches pour 651 yards et 4 TDs.

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Il a les mains sûres (1 drop) et sa vitesse n’est pas à négliger. Il a été une vraie belle surprise dans une attaque qui a longtemps dormi avant de se réveiller vers la fin de la saison, et il a saisi le rôle de #2 à pleine main.

 

HOUSTON

 

500-TexansVous savez quelle est une des manières de faire une saison pourrie ?

De n’avoir aucun rookie qui dépasse 300 snaps et aucun qui a vraiment eu un impact intéressant.

 

INDIANAPOLIS

 

500-ColtsVous savez quelle est une des manières de faire une belle saison ? D’avoir une bonne fournée de rookies qui ont du temps de jeu et qui contribuent. Entre le deuxième tour receveur Michael Pittman, le troisième tour Safety Justin Blackmon ou le non-drafté Kicker Rodrigo Blankenship, il y a du solide, mais la palme du meilleur rookie doit revenir au deuxième tour coureur Jonathan Taylor.

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Il a mis un peu de temps à démarrer sa saison, mais c’est bien lui qui a tiré le plus parti de la blessure de Marlon Mack au point qu’il était évident qu’il fallait lui donner le cuir ; il a établi un record de franchise avec 253 yards au sol contre Jacksonville. Il a posté 268 touches (8e NFL) pour 1468 yards (6e) et 12 TDs (9e) avec notamment 232 courses à 5.0 yards de moyenne et un taux de réception de 92.3% (top NFL) ; en plus le bonhomme a de bonnes mains. Si vous ajoutez Pittman (529 yards et 1 TD) ou Blackmon (4 run stuffs, 6 passes défendues, 2 INTs, 1 fumble forcé), ça fait du prometteur pour l’avenir.

 

LA RAMS

 

Le deuxième tour coureur Cam Akers et le sixième tour Safety Jordan Fuller ont été de bonnes additions (et celles qui ont joué le plus). Fuller est largement devant les autres rookies 2020 des Rams niveau snaps, et il a répondu présent aux côtés de John Johnson III, notamment avec ses 5 passes défendues et 3 INTs.

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Akers a mis un peu de temps à prendre les commandes du jeu au sol – ce dernier a longtemps fonctionné en mode « Hydre à trois têtes » avec Darrell Henderson et Malcolm Brown. Mais dès le début du mois de décembre, Akers a pris la majorité des snaps ; il a réussi deux matchs magnifiques contre New England puis Seattle en Wild Card. Il poste au final 156 touches pour 748 yards et 3 TDs et il va être intéressant de voir la décision de l’équipe en 2021 sur la répartition des ballons chez les coureurs.

 

NEW ENGLAND

 

500-PatriotsLa vraie surprise de la draft : le sixième tour Tackle Michael Onwenu. Au début de la saison, Onwenu était en rotation à droite après le retrait COVID de Marcus Cannon, mais il a arraché le rôle de titulaire des mains de Jermaine Eluemunor, et il y a planté sa tente ; il s’est également aligné comme Guard (des deux côtés), et à chaque fois ses performances ont été bluffantes.

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Solide en protection, il a été encore meilleur pour ouvrir les brèches au sol. Sa polyvalence donne une cartouche aux Patriots concernant le futur de l’unité, et il sera intéressant de voir ce qu’ils décident… et où il s’aligne pour de bon.

 

PITTSBURGH

 

500-SteelersIl y a un nom que vous attendez tous, et un autre que vous attendez sans doute moins : le deuxième tour receveur Chase Claypool et une mention pour le troisième tour Alex Highsmith.

Claypool n’a pas perdu de temps pour s’acclimater à la NFL et zébrer les gridirons de sa vitesse : 72 touches pour 889 yards, 11 TDs (top team) et 14 big plays (top team aussi). Il a été le moins ciblé des trois receveurs principaux, son taux de réception reste un peu bas (56.9%) et il a commis 6 drops + 3 fumbles (1 seul perdu) donc il y a encore des choses à améliorer, mais il a ramené une composante explosive dans l’attaque aérienne de Pittsburgh qui a disparu par moment cette saison.

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On n’a pas forcément beaucoup parlé de Highsmith, planqué derrière le duo terrible T.J. Watt – Bud Dupree, mais il est venu pallier la blessure de ce dernier ; il est apparu contre la course (3.5 run stuffs), dans le pass-rush (8 pressions dont 2 sacks) et en couverture (1 passe défendue et 1 INT).