Gameday : Matchs du Dimanche Week 9

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Seattle Seahawks @ Buffalo Bills
Baltimore Ravens @ Indianapolis Colts
Houston Texans @ Jacksonville Jaguars
Carolina Panthers @ Kansas City Chiefs
Denver Broncos @ Atlanta Falcons
Detroit Lions @ Minnesota Vikings
New York Giants @ Washington Football Team
Chicago Bears @ Tennessee Titans
Las Vegas Raiders @ Los Angeles Chargers
Miami Dolphins @ Arizona Cardinals
Pittsburgh Steelers @ Dallas Cowboys
New Orleans Saints @ Tampa Bay Buccaneers

 

Seattle Seahawks (6-1) @ Buffalo Bills (6-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu Bills Stadium
Titre Choc à travers les conférences
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Seattle veut garder la tête de la conférence, Buffalo ne veut pas laisser Pittsburgh et Kansas City s’éloigner ; deux équipes, deux conférences, un choc de Week 9.

Difficile de se dire que ce sont deux équipes désormais plus portées par leurs attaques que par leurs défenses, mais c’est le cas ; et c’est bien pourquoi on se demande comment la défense des locaux va pouvoir stopper un Russell Wilson en feu (71.5%, 2151y, 26 TDs, 6 INTs) et qui arrose à ses deux flèches Tyler Lockett et DK Metcalf (7 TDs chacun, top NFL). Buffalo arrive à limiter les points (24.9 – 14e) mais l’équipe autorise bien trop de 3e tentatives (50.5% – 30e) et donc de voyages adverses en redzone (32 – 27e). De plus, même si Chris Carson n’est pas là en face, la défense au sol reste un problème (134.5 yards par match + 4.7 yards par course).

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Même son de cloche, on a du mal à reconnaître la défense des Hawks même si elle sort d’une démonstration contre San Francisco ; elle reste celle qui autorise 460.9 yards par match (pire marque) dont 358.7 à la passe (pire marque). Cela tombe mal puisque l’offensive des locaux est devenue surtout une machine à passer avec le duo Josh Allen – Stefon Diggs pour mener l’affaire ; Allen a en fait plus de yards à la passe que Wilson avec 2172 et Diggs est 2e NFL avec 695 yards. Seattle a fait venir Carlos Dunlap pour obtenir un pass-rush suffisant sans avoir à envoyer des blitz, mais le plus important sera de contenir Allen dans la poche. Le retour de Jamal Adams fera du bien aux visiteurs.

Cela peut aussi bien partir en tir aux pigeons mais est-ce que les Bills ont vraiment intérêt ? Il va falloir que Buffalo trouve le moyen de limiter son adversaire qui est plus expérimenté si le score augmente.

 

Baltimore Ravens (5-2) @ Indianapolis Colts (5-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre The Colts Game
Prévision Météo Stade couvert

 

Si Baltimore vient de chuter face au rival honni et le voit s’éloigner encore un peu plus, Indianapolis est au coude-à-coude avec Tennessee et se verrait bien leur mettre la pression.

Baltimore n’a jamais gagné à Indy en cinq tentatives et la tâche risque de ne pas être plus simple cette fois. Si l’attaque terrestre reste une force difficile à stopper qui mène la ligue avec 178.7 yards par match + 5.5 yards par course, elle a perdu Ronnie Stanley, elle n’aura pas Mark Ingram, et il y a un Maniac en face qui compte bien ne pas laisser les Ravens faire ce qu’ils veulent chez lui ; Darius Leonard est revenu plein de jus dans une défense d’Indy qui fronce le sourcil dès qu’un coureur se pointe, postant 79.9 yards par match + 3.4 yards par course.

L’absence de Stanley fragilise évidemment aussi la protection, et on a vu que Lamar Jackson n’a plus la même assurance à la passe que l’année dernière ; il devra faire très attention à une couverture qui est la meilleure pour voler le cuir (11 INTs), et qui possède un résurgent Xavier Rhodes – en parlant de résurgent, l’une des attractions sera le retour de Dez Bryant. Plus que jamais, ce qu’il va se passer dans le duel des lignes pourrait faire la différence avec un DeForest Buckner remuant.

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En parlant de voler le cuir, si on regarde les totaux, les Ravens et les Colts sont au même niveau (12 turnovers – 8e), et les locaux devront se méfier de la spéciale Baltimore, le fumble (9 forcés – top NFL) ; cela tombe bien, Indy sait mettre deux mains sur le ballon (1 fumble). L’attaque reste un poil en dedans avec 363.6 yards par match (17e) ou 40.9% de 3e tentatives (20e), notamment à cause d’un secteur terrestre en berne depuis la blessure de Marlon Mack (101.0 yards par match + 3.5 yards par course) ; en fait, les coureurs font plus de dégâts en réception, et ce pourrait encore être le cas car le Murtopelle devrait trouver à qui parler avec Calais Campbell (qu’il connaît bien) et ses partenaires en face.

Le principal danger pour les visiteurs c’est que Marlon Humphrey est out pour COVID, et que Philip Rivers continue d’être bien protégé (32 pressions dont 8 sacks) même avec l’arrivée de Yannick Ngakoue : ce n’est pas que Baltimore manque de playmakers en couverture, mais Rivers sait distribuer entre les receveurs, les TEs et les coureurs (surtout avec un T.Y. Hilton ennuyé par les blessures cette saison).

Sacré match en perspective où les deux défenses vont avoir du travail. Chacune des attaques a sa spécialité, et cela pourrait se jouer à la dernière possession.

 

Houston Texans (1-6) @ Jacksonville Jaguars (1-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu TIAA Bank Field
Titre Houston veut doubler la mise
Prévision Météo Nuageux
Match aller Week 5 : Houston 30-14

 

Les Texans ont arraché leur seule victoire de la saison contre les Jaguars, et après une bye week ils se verraient bien refaire la même chose contre une équipe de Jacksonville sur six défaites de suite.

Houston devrait avoir les mêmes possibilités d’avancer qu’il y a un mois lors du match aller. Certes les Texans sont toujours désespérément inefficaces au sol (84.9 yards par match – pire marque) mais ils ont le QB et les armes pour avancer par les airs ; il faudra juste lancer moins d’INTs.

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Jake Luton va prendre la suite de Fu Minshew sachant qu’il arrive à la tête de l’attaque au playcall le plus déséquilibré avec 65.9% de passes ; ce n’est pas vraiment la bonne formule pour la première titularisation d’un QB, même si la défense des Texans est une passoire qui, notamment, autorise un QB Rating adverse de 114.5 (pire marque). Les locaux devront s’assurer de stopper James Robinson pour forcer le match sur le bras du rookie et le pousser à faire des erreurs.

Houston sort de bye week et, entre deux mauvaises défenses, la qualité des attaques pourrait encore faire la différence.

 

Carolina Panthers (3-5) @ Kansas City Chiefs (7-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu Arrowhead Stadium
Titre Return of the Mac
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Chiefs enfilent les victoires en espérant que les Steelers chutent à un moment et reçoivent des Panthers qui voient leur arme offensive #1 revenir.

Le fils prodigue est de retour, et il n’est pas content : Christian McCaffrey ronge son frein depuis sa mise sur IR, et il devrait faire du bien à une attaque des Cats qui n’a pas été désarmée sans lui, mais qui a eu du mal à convertir ses yards (361.0 yards par match – 19e) en points (22.4 points – 25e). La défense des Chiefs continue d’être prenable au sol (142.8 yards par match + 4.8 yards par course) donc imaginez l’idée de voir R&R CMC revenir le couteau presque entre les dents ; et même si Matt Rhule ne veut pas le surcharger, Mike Davis n’est parti nulle part. Tout cela devrait assister encore plus un Teddy Bridgewater très sérieux mais qui n’est pas connu pour arroser.

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Et surtout il va falloir que la défense de Carolina stoppe Patrick Mahomes & Cie. Le pass-rush des visiteurs continue d’être insuffisant et la défense contre la course est trop friable (124.9 yards par match + 4.7 yards par course), avec surtout ce total de 12 TDs (pire marque). C’est déjà assez compliqué de devoir couvrir toutes les armes des locaux, donc si en plus vous leur permettez de courir pour équilibrer un peu le playcall, c’est mission quasi-impossible.

Le retour de CMC peut permettre de posséder un peu plus le ballon mais encore une fois il ne fera pas de miracles dès son retour ; c’est donc à la défense de Carolina de faire son match.

 

Denver Broncos (3-4) @ Atlanta Falcons (2-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Stadium
Titre Bâtir sur la Week 8
Prévision Météo Stade couvert

 

Denver et Atlanta ont remporté leur match la semaine dernière et espèrent pouvoir continuer dans cette voie.

Drew Lock risque de devoir encore gagner le match avec son bras : les visiteurs manquent un peu d’équilibre (40.7% de courses – 19e) et le front-7 d’Atlanta n’est pas à prendre à la légère avec Grady Jarrett ou Deion Jones ; cependant si le duo Lindsay – Gordon peut avancer, cela pourrait protéger Lock derrière une ligne offensive toujours suspecte (75 pressions dont 20 sacks), car cela s’améliore lentement niveau pass-rush pour Atlanta. Par contre, avec toutes les cibles de Lock, aucune raison de ne pas arroser face à une couverture qui lâche 70.2% de complétion (29e), 311.4 yards par match (31e) et 20 TDs (pire marque).

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Comment perd-on des matchs ? Quand on a une défense passoire certes, mais aussi quand on va très souvent en redzone (36 voyages – top NFL) mais qu’on ne va pas suffisamment au bout (53.3% de TDs – 27e). La défense de Denver expose les tendances inverses – elle laisse trop souvent les adversaires y arriver (28 voyages adverses – 17e) mais elle y est solide (48.0% de TDs – 3e). Là aussi il est question de protection contre un pass-rush qui a pris du volume (65 pressions dont 20 sacks), donc même si le leader en yards à la passe (2462) Matt Ryan a (enfin) toutes ses armes (en bonne santé) et qu’A.J. Bouye ne sera pas là en face, on ne dit jamais non à un jeu au sol qui progresse.

C’est un matchup intrigant car un match n’est jamais fini avec ces deux-là : la défense de Denver peut tenir suffisamment pour que l’attaque l’emporte, mais il faudra absolument protéger le cuir (15 turnovers), ce qu’Atlanta fait plutôt bien (7 turnovers).

 

Detroit Lions (3-4) @ Minnesota Vikings (2-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu U.S. Bank Stadium
Titre De l’autre côté de la NFC North
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Vikings viennent de décrocher une victoire de prestige à Lambeau dans une saison compliquée, et ils vont tenter de continuer sur la bonne voie contre des Lions qui continuent de se battre mais d’être inconstants.

Cela fait cinq matchs de suite que Detroit perd face à Minnesota. Il reste à voir si ce sera Matthew Stafford ou Chase Daniel en QB, et Kenny Golladay ne sera pas disponible ; cependant, les Vikes n’auront pas leurs trois Cornerbacks titulaires, et il n’est pas sûr que Minnesota aura la même énergie (ou la même motivation) que contre Green Bay. Un qui sera motivé, c’est Adrian Peterson contre son ancienne équipe, même s’il est vrai que le jeu au sol des Lions est de nouveau en difficulté (97.1 yards par match + 4.0 yards par course) et que la défense des locaux n’est pas à la rue.

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L’ex-Viking et Cowboy Everson Griffen fait aussi face à son ancienne équipe ; pourra-t-il déjà aider un pass-rush en berne (39 pressions dont 10 sacks) ? On sait que la ligne offensive des Vikes peut avoir ses trous d’air, mais pour avoir une chance de sacker Kirk Cousins (ou de le forcer à faire des erreurs), il faut stopper Dalvin Cook : le moteur qui fait tourner l’offensive de Minnesota va affronter une défense contre la course qui lâche des yards (130.0 yards par match) même si la moyenne n’est pas trop catastrophique (4.3 yards par course)

Minny perd deux fois plus de ballon (12) que Detroit (6), mais vous savez probablement déjà pourquoi : parce que Cousin Machin peut resurgir si on fait trop appel à lui. Les locaux sont sur CINQ défaites consécutives à domicile (en remontant à 2019) et voudront arrêter le carnage, donc difficile de donner un vainqueur.

 

New York Giants (1-7) @ Washington Football Team (2-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu FedEx Field
Titre *Insérer blague sur la NFC East*
Prévision Météo Ciel dégagé
Match aller Week 6 : NY Giants 20-19

 

Giants et Joueurs de Football se retrouvent pour le match retour ; à part à deux reprises, les G-men ont toujours été dans les rencontres alors que Washington sort de sa bye week.

Malheureusement pour Daniel Jones, s’il a réussi le drive de l’égalisation contre Philly, cette fois c’est la conversion à deux points qui n’est pas passée. Il devrait rencontrer les mêmes soucis qu’à l’aller car la défense de la capitale continue d’être remarquable, notamment contre la passe avec 185.9 yards par match (top NFL) ; si on rajoute le pass-rush actif (62 pressions dont 22 sacks) et la tendance déjà légendaire du QB à perdre le cuir (13 turnovers), il y a un vrai risque que l’attaque des visiteurs ait du mal à avancer, surtout avec un jeu au sol qui manque d’envergure.

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Idem de l’autre côté bien que l’équipe de la capitale a eu la bye week pour se préparer : l’attaque manque totalement d’envergure si on excepte le sophomore receveur Terry McLaurin et le rookie Antonio Gibson, la ligne offensive fait ce qu’elle peut entre les départs et les blessés, et le poste de QB est instable. La défense de la Grosse Pomme fait aussi une bonne saison (ce qui explique le score du match aller), notamment contre la course, ce qui pourrait empêcher Gibson de progresser au sol ; le QB, quel qu’il soit, devra se méfier de James Bradberry.

Encore une fois la bataille risque de durer jusque dans les dernières minutes avec ces deux défenses.

 

Chicago Bears (5-3) @ Tennessee Titans (5-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Novembre, 19:00
Lieu Nissan Stadium
Titre Stopper l’hémorragie
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Bears et Titans viennent de subir deux défaites et ils ne peuvent se permettre de continuer à reculer dans leurs conférences respectives ; mais l’une des deux équipes continuera sa mauvaise série.

C’est la classique opposition « force vs. force / faiblesse vs. faiblesse » ; devinez un peu dans quelle catégorie se range celle entre l’attaque de Chicago et la défense de Tennessee. Les locaux ont pris des décisions en libérant l’erreur de casting Vic Beasley et en échangeant pour faire venir Desmond King ; l’ex-Bolt pourrait se retrouver de suite face à Anthony Miller dans le slot contre une attaque des Bears qui continue de décevoir.

C’est le moment où jamais pour l’unité de Rashaan Evans d’améliorer ce terrible taux de 3e tentative (61.8% – pire marque) ou ces stats de pass-rush (39 pressions dont 7 sacks) ; Nick Foles doit être bien plus consistant, tout comme ses armes offensives, et il a intérêt de se méfier de la couverture qui aime voler des ballons avec 9 INTs (4e).

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Beau clash en perspective entre une attaque qui progresse (même si elle connaît ses trous d’air) et une défense qui est redevenue majoritairement féroce : 14 TDs (top NFL), 29.8% de 3e tentatives (top NFL) ; si elle autorise un peu trop de voyages adverses en redzone (34 – 29e) elle y est redoutable avec 40.0% de TDs (top NFL). Le pass-rush est un peu plus efficace que les stats le montrent avec 60 pressions dont 17 sacks, mais un QB expérimenté peut s’en sortir comme Drew Brees l’a démontré ; et surtout, Ryan Tannehill est plus mobile, ce qui peut lui permettre d’échapper à Khalil Mack & Co. Ce sera quand même un beau duel entre les cibles de Tannehill et la couverture mais avantage Tennessee.

L’autre carton attendu est celui entre Derrick Henry et le duo Roquan Smith – Danny Trevathan (même si on sait que les lignes auront leur mot à dire) ; est-ce que Henry peut épuiser cette défense-là et faire des différences tard dans le match ? Rappel : Chicago n’est pas indestructible avec 120.0 yards par match + 4.3 yards par course.

Alors, qui va casser sa série négative ? Tennessee tient la corde à domicile dans ce qui pourrait être un match au score bas ; c’est ce que les locaux veulent éviter.

 

Las Vegas Raiders (4-3) @ Los Angeles Chargers (2-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Novembre, 22:05
Lieu SoFi Stadium
Titre Las Vegas chercher la stabilité
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Raiders alternent victoires et défaites depuis le début de saison et voudraient bien démarrer une vraie série ; les Chargers, eux, voudraient juste parvenir à ne plus perdre de manière rocambolesque.

Le monde est injuste : les Bolts ont récupéré Melvin Ingram mais voilà que c’est Joey Bosa qui devrait manquer pour ce match, et on connaît l’importance de Grand Bosa dans le premier rideau de son équipe. Cela risque d’être dangereux contre une attaque des Raiders qui sait s’adapter aux situations grâce à une attaque équilibrée : quand il faut porter le cuir dans les éléments pour manger le chrono, Josh Jacobs est votre homme ; quand il faut ouvrir par les airs, Derek Carr a les armes pour faire mal avec Darren Waller ou Hunter Renfrow, avec Nelson Agholor ou Henry Ruggs pour faire le complément. Les Bolts sont toujours fragiles au sol (4.7 yards par course – 27e) donc Jacobs devrait encore voir son lot de ballons.

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Les fans des Bolts doivent commencer à avoir de sacrés flashbacks avec Anthony Lynn qui tourne en Marty Schottenheimer du pauvre ; le Head Coach devient ultra-conservateur dès qu’il mène au score, ce qui explique que sur les 4 derniers matchs, L.A. est 1-3 en ayant pourtant mené à chaque fois d’au moins +16 (24-7 vs. TB, 20-3 vs. NO, 16-0 vs. JAX, 24-3 vs. DEN) !. En effet si l’offensive a quelques manquements (la blessure d’Austin Ekeler a fait du mal au sol), Justin Herbert fait une saison remarquable et il devrait encore pouvoir trouver les failles dans une défense des Raiders qui a toujours du mal dans le pass-rush (34 pressions dont 7 sacks) ce qui impacte la couverture (QB Rating adverse de 95.9 – 19e). Le tout va être de garder le pied sur l’accélérateur et de limiter les erreurs.

Momentum pour les joueurs du Nevada qui vont chercher à contrôler le temps, mais les deux équipes sont plutôt bonnes dans cet exercice avec 32:40 de possession pour Las Vegas et 31:59 de possession pour les Chargers.

 

Miami Dolphins (4-3) @ Arizona Cardinals (5-2)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 8 Novembre, 22:25
Lieu State Farm Stadium
Titre Surprises surprenantes
Prévision Météo Stade couvert

 

S’il y a bien une équipe qu’on ne voyait pas avoir de si bons résultats cette saison, c’était bel et bien les Miami Dolphins. Et pourtant, petit à petit, l’équipe floridienne enchaîne les victoires et impressionne de plus en plus, notamment grâce à une défense féroce. En face, les Arizona Cardinals font un très beau début de saison et confirme les espoirs fondés sur leur attaque insaisissable. En bref, une belle rencontre entre deux belles équipes qui en ont surpris plus d’un.

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Dans les airs, le QB des Dolphins peut compter sur le très bon DeVante Parker qui, sans être aussi impressionnant que l’an passé, continue de faire son petit bout de chemin en tant que WR1 (367y, 3 TDs). Si les blessures le laissent tranquille, il pourrait redevenir une terreur dans les airs. Pour l’accompagner, Miami peut compter sur le TE Mike Gesicki (289y, 2 TDs) et sur le WR Preston Williams (3 TDs), un peu trop sous-côté vu leur apport lorsqu’ils sont sur le terrain. Mais les Cardinals ont 2 très bons défenseurs aériens avec Patrick Peterson et Budda Baker : ce dernier peut vraiment tout faire (2 sacks, 3 passes défendues, 2 INTs, 1 FF) et fait une superbe saison.

https://arizonasports.com/wp-content/uploads/2019/12/GettyImages-1174657354-620x370.jpgLe vrai problème pour les Dolphins, c’est que leur RB1 Miles Gaskin sera absent ; son remplaçant étant lui aussi indisponible, les Dolphins devront se tourner à nouveau vers Jordan Howard pour espérer le minimum syndical au sol, ce qui n’est pas forcément idéal avec un QB rookie. Cependant, la défense contre la course n’étant pas le point fort des Cardinals, tout reste possible, sauf si Jordan Hicks sort le grand jeu et continue de provoquer des plaquages pour perte.

Les Dolphins ont des atouts offensifs, mais surtout un QB très jeune qui devra être mis dans les meilleures conditions pour ne pas perdre confiance trop rapidement.

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Si Murray réussit, il le doit aussi en partie au front office d’Arizona qui est allé chercher le meilleur WR de NFL en la personne de DeAndre Hopkins. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le WR s’est bien adapté au désert arizonien (704y, 3 TDs !). Alors quand en plus on peut compter sur le légendaire Larry Fitzgerald pour attraper les balles au meilleur des moments, on a tout pour soi ; Christian Kirk (5 TDs) complète ce trio offensif et sera à surveiller de près dans l’endzone. Pour essayer de les limiter, les Dolphins miseront sur le très bon duo Xavien Howard – Eric Rowe (17 passes défendues et 5 INTs à eux deux).

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/dolphins/ifs4szataksgc4gg6fjnLes Cardinals ne voulaient pas laisser les Dolphins seuls sans RB, du coup, ils joueront également sans leur RB1, Kenyan Drake. Son remplaçant Chase Edmonds est bien moins bon, mais il a le mérite d’être ultra polyvalent (176y au sol, 222y dans les airs). Pas sûr que cela soit suffisant pour passer le solide front-7 des Dolphins mené par un bon duo de LBs avec Jerome Baker et Kyle Van Noy.

Les Cardinals ont une grosse attaque qui fera face à un beau test contre une défense des Dolphins qui en surprend plus d’un.

Au vu des dernières saisons, difficile de se dire que cette rencontre entre les Dolphins et les Cardinals pourrait nous offrir un joli spectacle entre équipes avec un record positif. Et pourtant, Arizona fait un superbe début de saison grâce à son attaque, tandis que Miami monte en puissance grâce à une défense qui impressionne de plus en plus. Une belle affiche entre deux équipes qu’on retrouvera peut-être plus tard cette saison.

 

Pittsburgh Steelers (7-0) @ Dallas Cowboys (2-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Novembre, 22:25
Lieu AT&T Stadium
Titre Le classique des Super Bowls a un coup dans le nez
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Steelers sont 7-0 pour la première fois depuis 1978, l’année où ils ont remporté le Super Bowl face aux… Cowboys ; autant dire que si les premiers peuvent viser la finale, cela sera un peu plus dur pour les seconds.

Pittsburgh arrive au Texas sûr de sa force même s’il est vrai que le chemin a été plutôt chaotique pour rester invaincu ; c’est surtout qu’on ne voit pas comment la défense de Dallas, même si elle a redressé un peu la tête contre l’autre équipe de Pennsylvanie, va pouvoir stopper la machine de celle-ci : les Steelers sont très efficaces sur 3e tentative (49.5% – 3e) et les Cowboys très mauvais (49.5% – 29e). C’est surtout la défense contre la course qui est à la rue (170.9 yards par match + 5.1 yards par course), ce qui veut dire une sympathique dose de James Conner (498y + 5TDs) avec un peu de Chase Claypool par-dessus ; Ben Roethlisberger complétera, bien protégé dans la poche (36 pressions dont 10 sacks).

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C’est probablement Garrett Gilbert qui va prendre les rênes de l’attaque de Dallas, ce qui veut dire un 4e QB différent dans la saison. Et le bonhomme va se retrouver face à une défense qui autorise 56.9% de complétion (top NFL) ou qui découpe du QB au petit déjeuner, menant la ligue avec 104 pressions dont 30 sacks. Le jeu au sol devrait encore être utilisé pour protéger Gilbert (ainsi que des trick plays), mais ce sera peut-être sans Ezekiel Elliott contre cette unité-là… bonne chance.

Même avec Dak Prescott, on aurait du mal à imaginer les Boys créer la surprise.

 

New Orleans Saints (5-2) @ Tampa Bay Buccaneers (6-2)

 

Date et Heure Française Lundi 9 Novembre, 02:20
Lieu Raymond James Stadium
Titre Comme un air de revanche
Prévision Météo Nuageux
Match aller Week 1 : New Orleans 34-23

 

Les Saints ont fait tomber les Bucs en début de saison, calmant un peu les ardeurs des fans et des médias sur Tampa Bay, mais ces derniers ont bien rebondi et menacent désormais de creuser l’écart en tête de la NFC South.

Drew Brees – lui-même un temps incertain – va enfin avoir à la fois Michael Thomas et Emmanuel Sanders ; et ils ne seront pas de trop contre le duo Carlton Davis – Jamel Dean qui a bâti sur sa saison 2019 encourageante pour devenir redoutable en couverture (Davis mène la ligue avec 13 PDs + 4 INTs). Et pourtant, si on s’en réfère au match aller et à la saison de la défense de Floride, c’est bien par les airs que les Saints ont le plus de chance d’avancer : Tampa continue de ratiboiser tout ce qui essaie de courir, menant la ligue avec 70.4 yards par match + 3.2 yards par course ; Alvin Kamara devrait surtout être utilisé à la passe, mais cela ne l’éloignera pas pour autant du remuant duo Devin White – Lavonte David. Le duel entre les deux lignes va être fameux, surtout dans le secteur aérien.

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Les pertes de balle offensives et les équipes spéciales avaient plombé les Bucs lors de la Week 1 ; si on n’a jamais vu Tom Brady lancer autant de picks-6 dans une saison, il semble enfin avoir trouvé la connexion avec ses cibles, et il est désormais lancé avec 66.2%, 2189y, 20 TDs et 4 INTs. En plus il récupère Chris Godwin, et c’est peut-être la première fois qu’il va avoir toutes ses armes (plus Antonio Brown) ET qu’il est confortable : on devrait voir le mélange classique de passes courtes/intermédiaires et des bombes occasionnelles ; la couverture des Saints n’a plus le même lustre avec un QB Rating adverse de 108.4 (28e) et il va falloir que le pass-rush fasse la même qu’au Superdome : être féroce pour ne pas laisser Brady se mettre en rythme. Le groupe est bien plus solide contre la course (90.6 yards par match + 3.6 yards par course), ce qui veut dire que Ronald Jones pourrait avoir du mal à trouver des ouvertures.

Tampa a l’avantage : c’est seulement si la défense des Saints peut faire la même performance qu’en Week 1 face à une attaque mieux rodée que New Orleans pourra espérer s’en sortir avec la victoire.