Gameday : Matchs du Dimanche Week 8

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Pittsburgh Steelers @ Baltimore Ravens
Tennessee Titans @ Cincinnati Bengals
Las Vegas Raiders @ Cleveland Browns
Indianapolis Colts @ Detroit Lions
Minnesota Vikings @ Green Bay Packers
New England Patriots @ Buffalo Bills
New York Jets @ Kansas City Chiefs
Los Angeles Rams @ Miami Dolphins
Los Angeles Chargers @ Denver Broncos
New Orleans Saints @ Chicago Bears
San Francisco 49ers @ Seattle Seahawks
Dallas Cowboys @ Philadelphia Eagles

 

Pittsburgh Steelers (6-0) @ Baltimore Ravens (5-1)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 1er Novembre, 19:00
Lieu M&T Bank Stadium
Titre Rivalité nordique
Prévision Météo Pluie

 

S’il y a bien un match qu’il ne faut absolument pas manquer ce dimanche, c’est celui entre 2 des meilleures équipes de NFL, les Pittsburgh Steelers et les Baltimore Ravens. Les rivaux d’AFC North font un excellent début de saison, les Steelers étant même la dernière équipe invaincue de NFL. Si les attaques ne sont pas encore au mieux de leur forme, les défenses sont excellentes et pourraient bien nous remémorer les matchs d’il y a quelques années quand les Ray Lewis, James Harrison, Ed Reed, ou encore Troy Polamalu nous faisaient rêver chaque week-end.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/z1eiUxE4P_IlfJAK8qMOzvh_0w0=/0x0:3000x1951/1200x800/filters:focal(1239x559:1719x1039)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/67476625/1228623904.jpg.0.jpgLes Steelers enchaînent les victoires et comptent bien rester invaincus le plus longtemps possible. Aux commandes, on retrouve l’éternel Ben Roethlisberger qui, après une saison tronquée par une blessure, semble revenir petit à petit à un très bon niveau (68%, 13 TDs, 4 INTs). Alors certes, Big Ben n’est pas le Big Ben d’il y a 5 ans, mais il reste très bon dans ce rôle de métronome, faisant avancer son équipe comme il faut quand il le faut. Le QB a la chance de pouvoir compter sur une des meilleures OLs de NFL en protection de passe (8 sacks concédés – 2e) pour l’épauler. Et cette OL devrait être mise à rude épreuve face à une défense ultra agressive qui n’hésite à blitzer sur chaque drive ; l’arrivée de Yannick Ngakoue cette semaine, couplée à l’excellent Calais Campbell (4 sacks), pourrait faire des étincelles.

Big Ben peut compter sur plusieurs joueurs pour avancer dans les airs. JuJu Smith-Schuster est toujours le WR1 de cette équipe (279y, 3 TDs), même s’il connaît des trous d’air par moment. Le gros danger des Steelers semble venir du jeune Diontae Johnson, de retour de blessure et qui excelle lorsqu’il est sur le terrain (3 TDs). Les Ravens devront également faire attention au rookie Chase Claypool, leader en TD de cette équipe (4 TDs à la passe, 2 TDs à la course), mais qui semble être moins visible lorsque les 2 autres WRs sont présents. Pour contrer ces joueurs, les Ravens peuvent compter sur une des meilleures défenses aériennes de NFL avec notamment un Marcus Peters pouvant à tout moment intercepter le QB. Mais c’est bien Marlon Humphrey qui est le vrai monstre défensif dont les Steelers devront se méfier, le joueur réalisant une saison sensationnelle pour le moment (0 TD concédé, 8 passes défendues, 1 INT, 4 FF, 2,5 sacks !!!).

https://cdn.theathletic.com/app/uploads/2020/10/01145515/GettyImages-1272374972-1024x683.jpgLe jeu au sol des Steelers est bien moins bon depuis quelques années, mais James Conner reste un RB important pour l’équipe. Aussi à l’aise à la course qu’à la passe (563y et 4 TDs cumulés), le RB est souvent dans les bons coups dès que l’on se rapproche de l’endzone. Le front-7 des Ravens devra être prêt à le suivre, avec notamment le rookie Patrick Queen ainsi que Brandon Williams de retour.

L’attaque des Steelers a les armes pour marquer des points contre n’importe qui, mais la défense des Ravens pourrait se faire un malin plaisir de la faire douter rapidement.

https://sportshub.cbsistatic.com/i/r/2020/01/23/83fed2ea-a75e-411a-84ad-15b71f9eb104/thumbnail/1200x675/f6229fc7dddbdc1810ad3cf9fa51f7b7/jackson-brown.jpgDe retour d’une bye week nécessaire, les Ravens espéreront repartir sur les chapeaux de roue comme ils l’avaient fait l’an passé… même si l’attaque semble tourner moins bien. Il faut aussi dire que c’était prévisible vu la saison irréelle faite l’an passé ; cependant, il est clair que Lamar Jackson éprouve plus de difficultés à porter son équipe à bout de bras (63%, 10 TDs, 2 INTs). La raison principale est une OL assez friable qui ne lui laisse que peu de temps pour lancer (ou courir pour sa vie). L’autre raison est simplement que le QB se force trop à lancer quand il n’a pas de solutions, au lieu de faire ce qu’il fait de mieux et d’improviser. Malgré tout, il reste un danger omniprésent pouvant tout faire, que ce soit à la passe ou à la course. Néanmoins, si son OL ne se réveille pas, Jackson pourrait bien vivre un véritable cauchemar face à la défense la plus agressive de NFL : T.J. Watt et Bud Dupree vont vouloir mettre la pression (10,5 sacks à deux) à l’intérieur du schéma de blitz de Pittsburgh.

Pour aider Jackson dans les airs, les Ravens comptent avant tout sur le WR Marquise Brown. Il est la cible la plus cherchée (26 réceptions, 376y) mais peine à trouver l’endzone (1 TD) ; ce n’est pas un problème en soit puisque le très bon Mark Andrews apprécie tout particulièrement ce rôle (5 TDs). Derrière eux, le vide se creuse même si Willie Snead est capable de gagner des first down précieux. L’émergence du rookie Devin Duvernay pourrait aider l’attaque aérienne des Ravens à décoller, mais les Steelers ont les joueurs parfaits pour limiter l’attaque adverse, même si la potentielle absence de Mike Hilton pourrait avoir son importance. Quoi qu’il en soit, Jackson devra s’assurer de savoir où se trouve le duo Joe Haden – Minkah Fitzpatrick à tout instant.

https://www.pennlive.com/resizer/H4iYsrOIzzuwsYdB2W67-Ua4zuk=/450x0/smart/arc-anglerfish-arc2-prod-advancelocal.s3.amazonaws.com/public/FRXNAY7FRVEXZJFJHOK4ADV4EI.jpgQuand on disait que l’attaque des Ravens piétinait un peu plus cette saison, on sous-entendait notamment l’attaque au sol. En effet, le jeu de course est moins impressionnant que l’an passé, et la blessure de Mark Ingram n’aide en rien. Le duo Gus Edwards – J.K. Dobbins pourrait pouvoir tirer son épingle du jeu, surtout vu ce qu’ils ont montré lors des quelques courses réalisées, mais le front-7 des Steelers est de nouveau une force avec un Cam Heyward sous-côté bien qu’étant toujours parmi les meilleurs à son poste. La blessure pour la saison de Devin Bush pourrait cependant poser des problèmes aux Steelers sur la durée.

Au final, l’attaque des Ravens peut toujours réaliser des éclairs de génie grâce à Jackson, mais il faudra bien plus de régularité pour venir à bout de cette défense féroce.

https://sportshub.cbsistatic.com/i/r/2020/10/30/ba69ca45-b9de-456c-b366-63ef5cafdffc/thumbnail/1200x675/aba3c869ba736df2a7d9aeee1eb09f31/steelers-ravens-2016.jpgChez eux, les Ravens ont l’occasion de frapper un grand coup en battant leur rival invaincu. Cela leur permettrait aussi de reprendre la 1ère place en AFC North, avant plusieurs matchs difficiles à l’extérieur. Pour les Steelers, battre leur rival chez eux et rester invaincus est clairement une motivation supplémentaire, et les projetterait un peu plus sur le devant de la scène des favoris au Super Bowl.

 

Tennessee Titans (5-1) @ Cincinnati Bengals (1-5-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 1er Novembre, 19:00
Lieu Paul Brown Stadium
Titre Aux antipodes de l’AFC
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Titans ont connu leur première défaite de la saison et ils vont vouloir rebondir de suite contre des Bengals qui continuent de se heurter à leurs manques.

Tennessee a chuté mais a l’occasion de se relever immédiatement ; attention quand même à ne pas se croire tranquille car Cincinnati n’a qu’une victoire : les locaux ne lâchent rien même s’ils sont toujours trop courts. De plus ce n’est pas comme si ces derniers étaient des passoires, ne concédant que 27.7 points (21e) et 395.1 yards par match (24e) ; par contre, il faut absolument limiter l’explosivité adverse avec 39 big plays (pire marque). Si l’offensive des visiteurs a un défaut, c’est de ne PAS être une machine dans ce secteur (22 big plays – 25e), mais pour le reste ça avance et ça marque. Le coureur #1 de la ligue Derrick Henry pourrait faire un carnage contre une défense au sol qui plie trop souvent (133.7 yards par match + 4.9 yards par course), mais Ryan Tannehill devra se méfier d’une couverture qui vole le cuir (7 INTs) ; cela tombe bien, ce n’est pas trop son style d’en donner gratuitement.

https://cdn.nashvillepost.com/files/base/scomm/nvp/image/2017/11/16x9/640w/j_Green_Tennessee_Titans_v_Cincinnati_Bengals_QzupDXqMbM6l.5a05e5d2e2cff.jpg

Le plus inquiétant chez les Titans c’est la défense, ce qui veut dire que Joe Burrow, Joe Mixon, A.J. Green, Tyler Boyd et toute la clique ont moyen d’améliorer les stats offensives. Attendez… Mixon n’est pas disponible ? Giovani Bernard alors. Pardon ? TROIS OLs sont indisponibles dont les deux Tackles ? OK, le pass-rush des visiteurs continue d’être insuffisant (37 pressions dont 7 sacks) mais il ne faut pas exagérer ; Burrow risque encore d’être mis sous pression. La défense des Titans est toujours trop faible en général (401.8 yards par match), sur 3e tentative (60.9% – pire marque) ou en redzone (80.9% de TDs), mais l’attaque de Cincy pourra-t-elle avancer même avec les absents ?

Tennessee devrait l’emporter, mais attention à un autre match où le score pourrait rapidement gonfler.

 

Las Vegas Raiders (3-3) @ Cleveland Browns (5-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 1er Novembre, 19:00
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre Lever les doutes
Prévision Météo Risque de pluie, Vent

 

Les Raiders n’ont pas réussi à bonifier leur victoire contre Kansas City et désormais il leur faut voyager à Cleveland chez une équipe qui a un bon bilan, mais des doutes.

On s’imagine qu’avec Josh Jacobs l’attaque terrestre de Las Vegas devrait être en belle forme, mais au final elle est au milieu de la ligue avec 113.5 yards par match (17e) ou 4.0 yards par course (22e) ; c’est un peu le même état chez la défense contre la course de Cleveland qui n’est pas énormément testée (35.8% de courses – 30e) et qui poste de belles stats (92.1 yards par match + 3.8 yards par course)… mais qui a déjà pris des éclats (cf. contre Pittsburgh). Fort heureusement les visiteurs vont récupérer leurs titulaires sur la ligne pour aider Jacobs et protéger Derek Carr de l’actuel Sackmaster(tm) Myles Garrett (24 pressions dont 9 sacks). En couverture, Denzel Ward fait le travail, mais les armes aériennes des Raiders ont de quoi progresser ; il faut surtout protéger le cuir contre cette défense (14 turnovers – top NFL).

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Après Nick Chubb, voici Odell Beckham Jr. qui doit quitter ses camarades prématurément (à la différence qu’il devrait de nouveau y avoir Maximum Chubbage cette saison). Jarvis Landry bien sûr, mais surtout Rashard Higgins, Donovan Peoples-Jones et David Njoku vont devoir compenser ; ils affrontent une couverture du Nevada qui souffre d’un pass-rush toujours en difficulté (33 pressions dont 7 sacks) dans une défense qui ne vole pas assez le cuir (3 turnovers – pire marque). Kareem Hunt va avoir face à lui une résistance relativement moyenne (119.8 yards par match + 4.6 yards par course) donc c’est un match dans lequel les deux attaques devraient pouvoir progresser.

On pourrait encore voir une explosion de points et une rencontre qui se jouera à la dernière possession ; de fait chacune sera importante, et quand on compare les turnover differentials, avantage Cleveland (+5 vs. -5 pour Las Vegas).

 

Indianapolis Colts (4-2) @ Detroit Lions (3-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 1er Novembre, 19:00
Lieu Ford Field
Titre Lionheart
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Colts sortent de leur bye week avec la ferme intention de mettre la pression sur Tennessee dans l’AFC South ; mais pour cela il faut aller battre des Lions qui sont à un drop (en Week 1) d’avoir déjà battu leur bilan de l’année dernière et qui n’abandonnent jamais.

L’attaque des Colts est un point d’interrogation : parfois brillante, parfois frustrante. Le jeu au sol sans Marlon Mack n’arrive pas vraiment à décoller avec 98.0 yards par match (28e) et surtout 3.6 yards par course (pire marque) alors que Philip Rivers est parfois revenu à la version 2018-2019. Le retour du rookie Michael Pittman est une bonne nouvelle, tout comme l’est l’excellente tenue de la ligne offensive notamment en protection (26 pressions dont 6 sacks) et le lent redressement en 3e tentative (39.1% – 23e) ; mais il faut trouver le moyen de conclure plus souvent une fois en redzone : 30 voyages (top NFL), c’est bien, 52.1% de TDs (26e), c’est moins bien. Detroit a fait venir Everson Griffen pour aider un pass-rush en berne (33 pressions dont 8 sacks) qui serait rédhibitoire contre le Murtopelle d’Indy, mais c’est surtout un effort qui devra être collectif.

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Un autre retour qui va faire du bien à Indy, c’est celui de Darius Leonard dans une escouade qui a déjà (presque) tous ses voyants au vert : top NFL en TDs (12), voyages adverses en redzone (15), QB Rating adverse (71.4) ou INTs (10) ; il lui manque juste un pass-rush un poil plus efficace (45 pressions dont 13 sacks). Matthew Stafford est prévenu dans une attaque sympathique, mais dont on sent qu’elle devrait être capable de produire plus en général. La ligne offensive des Lions est d’ailleurs à son image – sympathique mais loin d’être celle d’Indy : avec DeForest Buckner, le Maniac et leurs amis en face, les locaux vont devoir se retrousser les manches pour établir la ligne de scrimmage, ouvrir les brèches au duo Swift – Peterson ou permettre à Staffie de trouver ses cibles.

Les Colts sont, sur le papier, au-dessus dans les deux duels des tranchées. Maintenant si jamais ils décident de faire un de leurs matchs « période Pagano » (cf. vs. Jax, Cincy), ils sont au pire endroit pour cela contre des Lions accrocheurs.

 

Minnesota Vikings (1-5) @ Green Bay Packers (5-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 1er Novembre, 19:00
Lieu Lambeau Field
Titre Ne pas regarder trop loin
Prévision Météo Nuageux, 0-5°C
Match aller Week 1 : Green Bay 43-34

 

Il est tentant pour les Packers d’avoir déjà la tête à leur déplacement à San Francisco jeudi prochain, mais ce serait une grave erreur car chaque match de NFC North est particulier, et Minnesota se verrait bien jouer le rôle d’enquiquineur de service.

Les Vikes avaient bien commencé à l’aller avant de prendre un safety et d’exploser en une mi-temps. La bonne nouvelle c’est que Adam Thielen est toujours là et que Dalvin Cook devrait jouer ; si on ajoute la progression constante de Justin Jefferson, cela fait des armes pour Kirk Cousins qui n’a jamais autant semblé en avoir besoin. Le duo Thielen – Jefferson notamment place la couverture des Packers dans un problème sans Kevin King, car tout shutdown Corner qu’il est devenu, Jaire Alexander ne peut pas se cloner ; si la ligne veut bien tenir (57 pressions dont 14 sacks), il y a matière à progresser. Cook devrait pouvoir avancer aussi au sol, même si le retour de Kenny Clark et une rotation qui pousse derrière ont offert du répondant contre Houston ; ce qui est sûr c’est que Minny doit faire mieux sur 3e tentative (37.7% – 28e).

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La mauvaise nouvelle pour les visiteurs, c’est qu’ils ont déjà pris la marée à l’aller à domicile, notamment par les airs…. et ils vont se présenter à Lambeau sans Mike Hughes ni Holton Hill (Cameron Dantzler lui sera bien là)… tout ça en ayant échangé Everson Griffen et Yannick Ngakoue face à une ligne qui continue de gérer les absences de belle manière (en général). Aaron Rodgers et Davante Adams ont déjà les yeux à la Tex Avery, même si l’absence d’Allen Lazard est toujours un peu préjudiciable ; Marquez Valdes-Scantling ne prend pas sa chance, du coup Malik Taylor et les TEs devraient le faire face à une couverture qui est déjà aux abois de base (QB Rating adverse de 110.4 – 29e), alors imaginez dans ces conditions. Au sol, Aaron Jones devrait encore être absent, mais Jamaal Williams a prouvé qu’il pouvait jouer le rôle de three down RB ; le front-7 doit absolument se rebiffer sinon les Vikes ne vont pas voir la balle.

Et pourtant, malgré tout cela, comme dit en intro, c’est un match de NFC North : les Vikes vont venir avec un plan en tête et toute leur énergie ; ils devront très probablement voler le cuir pour créer la surprise.

 

New England Patriots (2-4) @ Buffalo Bills (5-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 1er Novembre, 19:00
Lieu Bills Stadium
Titre Nouvelle ère en AFC East
Prévision Météo Pluie

 

On se posait la question, la confirmation est venue : c’est une nouvelle ère dans la division avec Buffalo en tête et New England en grande difficulté.

Les Pats possèdent actuellement la plus longue série de victoires consécutives dans un autre stade que le leur avec 8 chez les Bills ; inutile de dire que cela est largement en danger. L’attaque sort d’un match catastrophe mais ce n’est pas le premier, et c’est bien le souci : Cam Newton (2 TDs pour 7 INTs), qui a senti une pression grandissante sur lui récemment, n’aura ni N’Keal Harry ni Julian Edelman pour ce match ; son WR#1 sera donc Damiere Byrd ou Jakobi Meyers, imaginez un peu le reste. On pourrait donc voir un retour à une attaque plus terrestre, ce qui n’est pas une mauvaise idée contre une défense des Bills qui a du mal un peu partout mais surtout au sol avec 126.7 yards par match + 4.6 yards par course.

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En parlant d’absents, New England n’aura pas Stephon Gilmore non plus, et cette absence-là aussi va être préjudiciable avec un Josh Allen qui est désormais plus un passeur qu’un coureur (comme toute l’attaque des Bills d’ailleurs). Les locaux devraient néanmoins trouver les brèches pour porter le cuir contre une défense qui lâche 132.2 yards par match, ce qui amènera un peu d’équilibre. L’autre secteur qui pêche chez les visiteurs est celui du pass-rush (36 pressions dont 9 sacks) donc même si Allen doit passer il devrait avoir le temps, cependant il faut que Buffalo protège mieux le cuir (10 turnovers), surtout contre cette défense (12 turnovers).

Buffalo a les armes pour mettre fin à cette série, mais la défense devra faire le travail.

 

New York Jets (0-7) @ Kansas City Chiefs (6-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 1er Novembre, 19:00
Lieu Arrowhead Stadium
Titre Grand écart
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Un champion en titre qui ne veut pas perdre de temps reçoit la pire équipe de 2020.

Une seule solution pour que l’attaque des visiteurs puisse suivre : que Jamison Crowder prenne feu et qu’il… attendez, il est quasiment sûr qu’il sera indisponible. La pire attaque de la ligue va donc se présenter sans son arme #1 chez les champions en titre et avec une protection insuffisante (79 pressions dont 24 sacks). La défense contre la course des Chiefs reste un point d’interrogation (149.9 yards par match + 4.9 yards par course), mais… Bonne chance à Sam Darnold.

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L’autre escouade de la Grosse Pomme Verte fait son maximum pour tenir, mais logiquement elle finit par craquer ; cela ne devrait pas être différent dans ce match : malgré 39.5% (12e) sur 3e tentative ou 10 turnovers (8e) et malgré les absences de Mitchell Schwartz ou Sammy Watkins en face, elle va souffrir contre une offensive d’Andy Reid qui a toutes les armes pour faire mal à Quinnen Williams, Marcus Maye et leurs partenaires.

Il faut toujours se méfier des cartons « programmés » : si la victoire a très peu de chances d’échapper aux favoris, plus d’une fois on a vu le score être plus serré que prévu.

 

Los Angeles Rams (5-2) @ Miami Dolphins (3-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 1er Novembre, 19:00
Lieu Hard Rock Stadium
Titre Tua Time
Prévision Météo Humide

 

Le premier tour de draft va connaître sa première titularisation à domicile, mais elle ne va pas être aisée : les Rams gagnent avant tout par leur défense en ce moment.

L’attaque des Rams n’est pas l’opération la mieux huilée de la ligue et elle a un peu de mal à réconcilier sa production (385.7 yards par match ou 30 big plays) avec ses points (25.1 points). C’est l’attaque terrestre qui mène plutôt la danse (138.9 yards par match + 4.4 yards par course) et elle va encore avoir l’opportunité de briller avec son trio Akers – Henderson – Brown : le front-7 des Fins est toujours sensible dans l’exercice avec 124.2 yards par match + 5.0 yards par course. Bien protégé, Jared Goff peut faire du grabuge, mais la couverture de Miami est loin d’être mauvaise (QB Rating adverse de 86.3 – 9e), et surtout la défense de Floride est redoutable sur 3e tentative avec 31.3% (top NFL) ; cela lui permet de stopper l’adversaire avant qu’il arrive en redzone (19 voyages adverses – 5e), ce qui est bien car elle a beaucoup du mal à le stopper une fois qu’il y est (72.2% de TDs – 27e).

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Pour une première, même avec un peu plus de temps pour se préparer grâce à la bye week, il n’est pas sûr que d’envoyer Tua Tagovailoa face à la défense des Rams soit une bonne idée ; l’escouade fait une excellente saison où qu’on regarde : 17.7 points (2e), 14 TDs (5e), 312.9 yards par match (6e) ou 17 big plays (top NFL). Le premier danger pour Tua sera le pass-rush mené par Aaron Donald, ce qui veut dire qu’on devrait le voir bouger dans et hors de la poche. Le jeu au sol de Miami n’est pas inactif mais il manque de constance (105.2 yards par match + 3.8 yards par course) et cela risque d’être insuffisant face à L.A. Inutile de dire qu’il serait très embêtant que DeVante Parker ne joue pas (il est incertain) face à Jalen Ramsey, Darious Williams et compagnie, car Tua va avoir besoin de tout le monde.

L’ex-Crimson Tide est bien sûr le facteur X : comment va-t-il se comporter ? La réponse à cette question sera sans doute plus importante que le résultat.

 

Los Angeles Chargers (2-4) @ Denver Broncos (2-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 1er Novembre, 22:05
Lieu Empower Field at Mile High
Titre Au fond de l’AFC West… pour l’instant
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Chargers et Broncos sont derrière Kansas City et Las Vegas, mais les Raiders ne sont qu’un match devant et tout peut changer avec une victoire.

Justin Herbert a enfin décroché la première victoire de sa carrière (avec du mal), et la tâche ne va pas être plus aisée contre une défense de Denver qui tient la route ; elle a juste un peu de mal à voler le cuir (6 turnovers) mais elle a surtout du mal… à avoir une attaque compétente. Si les absences sont toujours là sur la ligne offensive, Herbert pourrait être menacé par Bradley Chubb et ses coéquipiers ; le jeu au sol est inconstant sans Austin Ekeler et les Broncos pourraient forcer le rookie à gagner le match avec son bras.

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L’attaque des locaux a un mal de chien à décoller avec par exemple 16 voyages en redzone (pire marque) ou 14 turnovers (30e) et elle devra se méfier d’une défense des visiteurs qui n’est pas la sienne, mais qui n’est pas mal non plus. Si Herbert doit faire attention au pass-rush, c’est pareil pour Drew Lock avec Joey Bosa et le retour de Melvin Ingram. L’attaque terrestre de Denver devrait avoir Phillip Lindsay, sans oublier Melvin Gordon qui sera motivé pour faire mal à son ancienne équipe.

Les Bolts ont l’avantage car l’attaque des Broncos est vraiment à la traîne, mais si cette dernière peut trouver la bonne formule, la défense peut tenir assez longtemps pour permettre aux locaux de l’emporter.

 

New Orleans Saints (4-2) @ Chicago Bears (5-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 1er Novembre, 22:25
Lieu Soldier Field
Titre Maudite(s) Bay(s)
Prévision Météo Quelques nuages, 0-5°C

 

Saints et Bears ont laissé la tête de leur division respective aux Bay(s) et ils vont vouloir la récupérer le plus vite possible ; cela passe par un duel qui pourrait déterminer l’ordre des playoffs en janvier.

New Orleans a retrouvé son mojo offensif aérien sans Michael Thomas ni Emmanuel Sanders, même si cela a été serré ; c’est au bon moment car aucun des deux ne sera là et voici la défense de Chicago qui se présente avec 222.1 yards par match (8e), 6 TDs (top NFL) et un QB Rating adverse de 78.0 (3e).

Drew Bress et ses 72.6% de complétion vont avoir besoin de toute la protection possible, ce qui est déjà le cas (34 pressions dont 8 sacks) contre Khalil Mack, mais les Bears auront besoin qu’Akiem Hicks soit bien plus discipliné (9 pénalités, pire marque) ; nul besoin de (re)donner des munitions au #9 alors que le duel promet de faire rage sur 3e tentative entre une attaque à 55.0% (top NFL) et une défense à 31.6% (2e). Le couteau suisse Alvin Kamara (824 yards et 7 TDs cumulés – top NFL) devrait encore être utilisé à toutes les sauces, ce qui promet un duel savoureux avec Roquan Smith qui en est déjà à 60 plaquages dont 7.5 à perte.

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On a un peu de mal à reconnaître la défense des Saints : elle n’arrête pas grand-monde sur 3e tentative (50.6% – 29e) et encore moins de monde en redzone (86.3% de TDs – pire marque) ; la faute à une couverture largement exposée (QB Rating adverse de 111.6 – 30e). Le pass-rush a du mal à faire vraiment la différence malgré Cameron Jordan ou Trey Hendrickson et l’ensemble a un ratio TD:INT catastrophique à 17:5.

Sur ce arrive un Nick Foles peu convaincant et une attaque qui rame ; il a tout intérêt à chauffer le bras, car ce n’est pas le jeu au sol qui va l’aider : non seulement il est toujours en berne à Chicago (84.1 yards par match + 3.8 yards par course) mais le front-7 de New Orleans est redoutable (89.7 yards par match + 3.5 yards par course). Allen Robinson et ses partenaires cibles risquent donc d’avoir du travail si les Bears veulent avancer, mais pour cela il va falloir faire bien mieux que les dernières performances.

Les Bears peuvent-ils freiner les Saints suffisamment pour l’emporter ? Les deux équipes sont parmi les plus pénalisées en NFL, ce qui pourrait avoir son importance, surtout si les Saints en commettent trop en attaque et/ou les Bears trop en défense.

 

San Francisco 49ers (4-3) @ Seattle Seahawks (5-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 1er Novembre, 22:25
Lieu CenturyLink Field
Titre San Francisco en embuscade
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Difficile de se dire que les 49ers sont derniers de NFC West avec ce bilan, mais ils ont accusé le coup à cause des blessures ; même s’ils ont toujours du mal à rester disponibles, vous pouvez être sûrs que les Hawks ne vont pas les sous-estimer.

Les 49ers viennent de mettre une mine à New England, mais cela est devenu moins impressionnant que les années passées ; cela devrait être moins facile face à Seattle, même si on a toujours un peu de mal à reconnaître la défense des Hawks qui autorise 28.5 first downs (pire marque), 479.2 yards par match (pire marque) ou 28 big plays (25e). Elle parvient à survivre surtout grâce aux ballons volés (12 turnovers – 3e).

Et justement, il arrive aux 49ers d’en lâcher un peu trop (9 turnovers) donc Jimmy Garoppolo et ses partenaires devront faire attention. Même sans Deebo Samuel, Garo a une vraie opportunité d’avancer par les airs face à un pass-rush trop faible que Carlos Dunlap doit booster ainsi qu’une couverture lâchant 368.7 yards par match (pire marque) qui sera sans Shaquill Griffin et peut-être sans Jamal Adams. Au sol, le secteur a perdu Raheem Mostert mais a récupéré Tevin Coleman, ce qui promet face à la paire Wagner – Wright.

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Les Hawks savent qu’il n’y a pas intérêt à accumuler les défaites dans cette division de fous furieux. Russell Wilson et toute l’attaque risquent donc de venir avec le couteau entre les dents contre une défense de San Francisco qui encaisse les blessures mais n’a vraiment eu qu’un seul gros raté (Miami) ; une tâche ardue contre l’attaque qui engrange 33.8 points (top NFL), 27 TDs (top NFL) et 425.2 yards par match (top NFL), mais elle est capable de répondre avec 19.4 points (5e), 13 TDs (3e) et 309.6 yards par match (5e). Les 3e tentatives vont être cruciales de ce côté du ballon car Seattle est mauvais (33.8% – 31e) et San Francisco excellent (35.8% – 7e), ce qui pourrait permettre à Fred Warner et ses partenaires de forcer quelques punts.

Wilson a les armes pour faire mal à une couverture qui n’a pas vraiment rencontré une telle opposition jusque là, et surtout le pass-rush des visiteurs accuse les blessures (46 pressions dont 12 sacks) ; il a l’opportunité de se reprendre contre une ligne toujours un peu en difficulté (mais moins que par le passé), cependant il devra surtout contenir le Magicback dans la poche. Il serait préférable que Chris Carson puisse jouer face au bon front-7 malgré les absents sinon Seattle risque de manquer cette composante et de mettre encore plus de poids sur le #3.

Avantage aux locaux même après la défaite contre Arizona, en sachant qu’une course aux points leur bénéficierait : San Francisco va devoir mettre Wilson sous l’éteignoir. On a deux défenses qui adorent voler la balle (Seattle 12, SF 10) donc il faudra surveiller cela aussi.

 

Dallas Cowboys (2-5) @ Philadelphia Eagles (2-4-1)

 

Date et Heure Française Lundi 2 Novembre, 02:20
Lieu Lincoln Financial Field
Titre Dak, Dalton et DiNucci sont sur un bateau à Dallas
Prévision Météo Nuageux

 

Le cauchemar des Cowboys continue avec le troisième QB titulaire, alors que les Eagles sont toujours en vie et sont en train de récupérer des joueurs.

Dak et Dalton étant tombés à l’eau, c’est donc Ben DiNucci qui va devoir prendre les rênes d’une offensive texane qui continue de gâcher à un rythme délirant : 26.6 first downs (top NFL), 418.0 yards par match (3e) et 30 big plays (5e) pour finir avec 25.1 points (18e). Bien entendu on sait tous où se trouve le problème (16 turnovers – pire marque), et cela ne risque pas de s’améliorer avec DiNucci aux commandes vu que les Boys vont être tentés de beaucoup courir pour le protéger, et vous savez déjà quelle est la source des turnovers précités ; Ezekiel Elliott a les moyens de progresser contre une défense des Eagles pas forcément à la fête (130.4 yards par match + 4.5 yards par course), mais peut-il tenir la balle ? Sinon l’alternative n’est pas réjouissante : la ligne offensive poreuse (68 pressions dont 20 sacks) contre un pass-rush diabolique (83 pressions dont 24 sacks) que Jim Schwartz va lâcher avec délectation contre DiNucci.

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Au fait, en parlant de ligne poreuse, c’est justement Philly qui tient le pompon (98 pressions dont 28 sacks), mais elle récupère Lane Johnson (et peut-être Jason Peters), alors que les Boys viennent déjà d’envoyer Everson Griffen voir ailleurs. Le duel semble donc bénéficier aux locaux, ce qui par rebond pourrait permettre à Carson Wentz de ne pas courir pour sa vie et donc de ne pas ajouter à ses 10 INTs (pire marque) ; ce serait un comble qu’il le fasse vu que les Boys sont désespérément incapables d’attraper une passe adverse avec 1 seule INT. En plus, Jalen Reagor et Dallas Goedert devraient revenir pour remplumer le groupe des cibles autour des vaillants Travis Fulgham et Greg Ward. Le secteur du sol semble avoir du mal sans Miles Sanders qui sera encore absent, mais vu que les visiteurs lâchent 178.3 yards par match + 5.2 yards par course, il est possible que Philly monopolise l’horloge par ce biais.

Philly récupère des blessés, Dallas s’en rajoute : pas besoin d’aller plus loin pour dire que les locaux sont favoris.