Gameday : Matchs du Dimanche Week 7

 

Sommaire

 

Pittsburgh Steelers @ Tennessee Titans
Cleveland Browns @ Cincinnati Bengals
Green Bay Packers @ Houston Texans
Detroit Lions @ Atlanta Falcons
Carolina Panthers @ New Orleans Saints
Dallas Cowboys @ Washington Football Team
Buffalo Bills @ New York Jets
Tampa Bay Buccaneers @ Las Vegas Raiders
Jacksonville Jaguars @ Los Angeles Chargers
Kansas City Chiefs @ Denver Broncos
San Francisco 49ers @ New England Patriots
Seattle Seahawks @ Arizona Cardinals

 

Pittsburgh Steelers (5-0) @ Tennessee Titans (5-0)

 

Date et Heure Française	Dimanche 25 Octobre, 18:00
Lieu	Nissan Stadium
Titre	Il ne peut en rester qu’un (en AFC)
Prévision Météo	Couvert

 

Le choc de la semaine en AFC, à moins d’un match nul, n’y laissera qu’une seule équipe invaincue : Pittsburgh et Tennessee se disputent la suprématie de la conférence.

Sans faire trop de bruit, en ayant mis un peu de temps à trouver le rythme offensif, les Steelers sont donc invaincus après leur éparpillement façon puzzle des Browns, mais on peut dire que Tennessee est leur vrai premier test (Giants, Broncos, Texans, Eagles, Browns). Cependant, ce n’est pas comme si la défense des Titans était imprenable : elle continue d’être trop permissive avec 87.5% de voyages adverses en redzone terminant en TD (pire marque) ou 57.8% de 3e tentatives (pire marque), sans parler d’une couverture suspecte qui autorise 272.8 yards par match (28e). Cela démarre devant où les locaux ont toujours grand mal à mettre la pression (34 pressions dont 7 sacks), et cela est très risqué contre un Ben Roethlisberger qui n’arrose certes plus autant (221.2 yards par match), mais qui est plus efficace avec un TD:INT ratio de 11:1 et un nouveau jouet qui brille en Chase Claypool.

Le rookie est utilisé à toutes les sauces, dont la course ; un secteur qui marche plutôt bien (136.8 yards par match + 4.3 yards par course) avec James Conner en chef de file derrière une ligne moins dominatrice que les années précédentes mais toujours solide. La défense au sol de Tennessee est également sous pression (137.0 yards par match + 5.1 yards par course), et c’est le moment pour le Clown de sortir de sa boîte pour créer le bazar dans une défense qui survit surtout grâce aux ballons volés avec 9 turnovers (7e).

De l’autre côté, c’est le duel maousse du match : l’offensive de Tennessee (32.8 points – 2e) contre la défensive de Pittsburgh (18.8 points – 3e). Les Titans protègent bien le cuir (3 turnovers), ont une des attaques les plus équilibrées de la ligue (47.6% de courses – 6e), quand ils passent ils ont une protection solide (32 pressions dont 6 sacks), quand ils courent vous devez stopper Derrick Henry, même si parfois ils semblent dans la nasse ils arrivent pour l’instant toujours à s’en sortir, et ils ont un Head Coach intelligent qui n’hésite pas à parier et qui gagne souvent (Mike Vrabel a été à bonne école avec Billou).

Cela va donc être un sacré test pour une défense qui vient de perdre Devin Bush mais qui n’en est pas moins redoutable : grâce à une défense contre la course redoutable (66.2 yards par match + 3.3 yards par course) elle force les adversaires à avoir un playcall totalement déséquilibré (66.3% de passes – top NFL), ce qui permet à T.J. Watt et Bud Dupree d’empiler les sacks (82 pressions dont 24 sacks). Avec un Henry capable de foncer tout droit ou de prendre le périphérique, cela va demander l’effort de toute la défense pour lui fermer la porte et ensuite tenter de sacker un Ryan Tannehill redoutable… sans oublier de l’empêcher de sortir de la poche. C’est là où l’absence du Corner Mike Hilton, vrai touche-à-tout et leader en plaquages, peut s’avérer aussi problématique que celle de Bush, sans pour autant recevoir la même publicité.

Les deux équipes ont un excellent turnover differential (+5 pour Pittsburgh, +6 pour Tennessee), donc chaque possession, encore plus si elle est regagnée à l’adversaire, va être importante. C’est la défense des locaux qui détient la clé du match, car c’est elle qui fait un peu tâche parmi les 4 escouades ; est-ce que Tennessee pourrait passer outre la défense des visiteurs dans le cas d’un tir aux pigeons ? On peut en douter même s’il faudra surveiller les absents à Pittsburgh.

 

Cleveland Browns (4-2) @ Cincinnati Bengals (1-4-1)

 

Date et Heure Française	Dimanche 25 Octobre, 18:00
Lieu	Paul Brown Stadium
Titre	Docteur Cleveland et Mister Browns
Prévision Météo	Nuageux
Match aller	Week 2 : Cleveland 35-30

 

Premier match retour cette saison entre deux équipes qui conjuguent « mieux, mais toujours insuffisant » à des niveaux différents.

Ce n’est pas forcément ce qu’on aurait parié à l’orée de la Week 7, mais l’équipe qui avance le plus au sol est… Cleveland avec 169.5 yards par match, et ce n’est pas une bonne nouvelle pour une défense des Bengals qui continue d’avoir des soucis dans le secteur (142.3 yards par match + 5.1 yards par course). Ce n’est pas le seul problème des locaux qui sont bien trop souvent exposés (32 big plays – pire marque), et cela pourrait être le bon remède pour une attaque qui a posé un oeuf à Pittsburgh. La défense a récupéré Geno Atkins par rapport au match aller, ce qui pourrait créer un peu plus de problèmes pour la ligne offensive dans tous les compartiments.

Il y a de fortes chances pour que le match aller se répète et que Joe Burrow doive trouver la solution face à une défense contre la course toujours aussi redoutable (94.0 yards par match + 3.8 yards par course). Et le rookie avait été loin d’être ridicule, sachant qu’en plus il a récupéré un A.J. Green qui revient enfin en forme ; ce sera une arme de plus à surveiller pour la couverture qui, mine de rien, lâche du terrain (271.7 yards par match). Comme le match aller l’a prouvé, les Browns sont loin d’être imperméables au tableau d’affichage (31.2 points), mais ils survivent grâce aux 12 turnovers (top NFL) et surtout la protection de Burrow reste un énorme problème face à Myles Garrett.

Les Browns ont de quoi faire mal au sol même sans Maximum Chubbage, et même si les retours conjugués de Green et Atkins équilibrent un peu plus les débats, il faut que la ligne offensive de Cincy fasse quelque chose.

 

Green Bay Packers (4-1) @ Houston Texans (1-5)

 

Date et Heure Française	Dimanche 25 Octobre, 18:00
Lieu	NRG Stadium
Titre	Le momentum est côté texan
Prévision Météo	Stade couvert

 

Les Packers ont connu un atterrissage brutal en Floride et ils vont chercher à redécoller chez des Texans qui ne sont pas passés loin d’un exploit à Tennessee.

L’offensive du Wisconsin a des choses à se faire pardonner, et il est pratique de se retrouver face à une des pires défenses de la ligue : la seule chose qu’elle parvient à faire à peu près bien, c’est de tenir en redzone (57.1% de voyages adverses terminant en TD – 9e), mais le soucis c’est qu’elle permet les adversaires d’y arriver 29 fois (31e). Il va falloir surveiller ce qu’il va se passer en remplacement de David Bakhtiari (même si J.J. Watt s’aligne en général de l’autre côté), mais l’affrontement penche quand même du côté des visiteurs : Aaron Rodgers doit être remonté comme une pendule et la couverture autorise un QB Rating de 111.5 (31e), sans parler de la course avec 177.5 yards par match (pire marque). Les locaux vont avoir du pain sur la planche.

Mais ce n’est pas comme si Houston n’avait pas son mot à dire : l’attaque trouve son rythme et *gasp* Deshaun Watson est presque mieux protégé ; c’est prometteur vu qu’en face le pass-rush n’a plus du tout la même envergure avec 36 pressions dont 12 sacks, mais il ne faut qu’une occasion au Smithsonian Sackstitute pour rouvrir les portes, et la ligne offensive des locaux reste toujours un souci. Historiquement la défense des visiteurs n’aime pas les QBs mobiles, donc le #4 devrait avoir l’opportunité d’avancer avec ses jambes ou son bras ; Will Fuller vs Jaire Alexander va être un sacré duel, mais c’est bien l’ex-Pack Randall Cobb ou Darren Fells qui ont la meilleure opportunité de faire du grabuge au coeur du terrain et en redzone.

Les coureurs ont les moyens de largement avancer dans ce match même si Aaron Jones ne joue pas, mais le risque c’est surtout que les Texans ne voient pas la balle : Green Bay mène toujours la ligue avec 33:47 de possession alors Houston est bon dernier avec 26:07 de possession .

 

Detroit Lions (2-3) @ Atlanta Falcons (1-5)

 

Date et Heure Française	Dimanche 25 Octobre, 18:00
Lieu	Mercedes-Benz Stadium
Titre	Atlanta pour la passe de deux
Prévision Météo	Stade couvert

 

Les Falcons ont enfin réussi à mettre une unité dans la colonne des victoires ; ils reçoivent des Lions qui viennent de battre Jacksonville pour bien repartir après leur bye week.

D’Andre Swift trouverait-il son rythme au sol ? Ce serait une bonne chose pour l’attaque terrestre de Detroit qui est au milieu de la ligue (117.4 yards par match + 4.3 yards par course), mais attention car la défense des Falcons ne s’en laisse pas compter dans l’exercice avec 97.2 yards par match + 4.1 yards par course. Cependant, c’est bien dans les airs qu’on continue de s’en faire pour les locaux, même s’ils ont fait une première mi-temps excellente à Minnesota : il va falloir rééditer cela contre Matthew Stafford dans une attaque qui perd relativement peu la balle (4 turnovers) et avec une couverture qui à une grosse pente à remonter, autorisant un QB Rating de 114.1 (pire marque). Avantage pour Staffie & ses boys.

Si même Matt Ryan commence à se prendre pour Patrick Mahomes à improviser avec succès mais où va-t-on ; le QB est content d’avoir enfin toutes ses armes en bonne santé et cela se voit. Sa protection reste un point de contention, mais il devrait être tranquille contre Detroit qui peine toujours autant à faire des misères au QB adverse avec 25 pressions dont 6 sacks. Il y a eu une embellie de la défense contre la course contre Jacksonville, et les Falcons ont un peu de mal à avancer par cette voie avec 112.0 yards par match + 4.0 yards par course ; il sera intéressant de voir si Atlanta peut avancer ou si Detroit bloque la route.

Les deux équipes ont déjà craqué en étant largement devant au score, même si cela va mieux : on ne sait pas qui fera l’erreur de scorer trop vite, mais le match devrait être intéressant avec deux vétérans QBs prolifiques.

 

Carolina Panthers (3-3) @ New Orleans Saints (3-2)

 

Date et Heure Française	Dimanche 25 Octobre, 18:00
Lieu	Mercedes-Benz Superdome
Titre	Les inconstants de la NFC South
Prévision Météo	Stade couvert

 

Panthers et Saints soufflent le chaud et le froid en 2020, mais dans l’ensemble on aurait vu les premiers plus bas et les seconds plus haut.

Le moins qu’on puisse dire est que les Cats sont en général dans les matchs jusqu’au bout (à part la défaite contre les Bucs), ce qui est assez surprenant sans leur arme offensive #1. Le jeu au sol survit grâce à Mike Davis, mais il va prendre le mur de la défense des Saints qui reste très efficace (100.2 yards par match + 3.6 yards par course) ; cela pourrait pousser le match sur le bras de Teddy Bridgewater qui connecte avec ses receveurs (70.8% de complétion), avance (266.7 yards par match), mais qui ne score pas beaucoup de TDs (6) et qui lance un peu trop d’INTs (5). Certes la couverture des locaux est fluctuante, a déjà pris la foudre, et elle devra se méfier du duo Robby Anderson – DJ Moore, mais le doute est permis.

De l’autre côté la question se pose moins : la défense au sol des Cats est toujours sur le reculoir, autorisant 121.7 yards par match + 4.9 yards par course ; Alvin Kamara risque d’avoir beaucoup de travail vu que l’attaque tout entière manque toujours d’explosivité (14 big plays – pire marque) et qu’elle sera sans Michael Thomas (oui encore) ni Emmanuel Sanders. Bref, c’est retour à la case départ pour Sean Payton et Drew Brees qui vont devoir progresser sans les WR#1 et 2 : face à eux se trouve un duo pass-rush / couverture qui a connu ses problèmes, mais qui semble enfin trouver une production d’ensemble, avec notamment des arrières qui font une saison surprenante, postant 218.8 yards par match (7e). Si les pass-rushers peuvent arriver à destination, ce sera encore mieux, mais vu la protection de Brees cela devrait être compliqué.

Est-ce qu’on peut voir une surprise au Superdome ? Ce n’est pas impossible, mais cela n’arrivera que si les visiteurs peuvent avancer au sol et stopper Kamara.

 

Dallas Cowboys (2-4) @ Washington Football Team (1-5)

 

Date et Heure Française	Dimanche 25 Octobre, 18:00
Lieu	FedEx Field
Titre	Les cowboys et les… joueurs de football
Prévision Météo	Risque de pluie

 

Les tribulations de la NFC Least continuent en Week 7 avec deux duels intra-divisions : le deuxième met aux prises des Boys lessivés par Arizona contre une Équipe de Football qui a parié et perdu la semaine dernière.

Les Cowboys continuent de perdre des ballons par paquets de douze, postant 15 turnovers ; si vous ajoutez à cela les blessures sur la ligne offensive et l’absence de Dak Prescott, cela devient trop lourd à porter pour une même escouade. Mauvaise nouvelle : la défense de Washington est solide, limitant les adversaires à 337.0 yards par match (6e), et elle possède un front-4 qui fait du grabuge dans le pass-rush (48 pressions dont 16 sacks). L’idée de voir le quatuor Sweat – Allen – Payne – Young contre Zack Martin… pardon ? Martin ne sera pas là ? Et Brandon Knight non plus ? Bonne chance aux spectateurs qui seront sélectionnés dans les gradins pour protéger Andy Dalton.

Nous pourrions lister toutes les catégories dans lesquelles l’attaque de la capitale et la défense des texans sont bons derniers de la ligue, mais même le comique de répétition à une limite. Antonio Gibson a une vraie possibilité d’améliorer les stats de la pire attaque terrestre contre la défense des Boys ; cette dernière a récupéré Leighton Vander Esch mais il doit remettre la machine en route. Au niveau du jeu aérien, Kyle Allen est inconstant et le panel de cibles reste en retrait malgré Terry McLaurin, sans parler de la ligne offensive qui peine, autorisant 72 pressions dont 24 sacks.

La capitale veut accrocher Dallas à son tableau, mais pour cela il va falloir que l’attaque se mette au niveau et ne perde pas autant de ballons (10 turnovers).

 

Buffalo Bills (4-2) @ New York Jets (0-6)

 

Date et Heure Française	Dimanche 25 Octobre, 18:00
Lieu	MetLife Stadium
Titre	Le remède idéal ?
Prévision Météo	Nuageux
Match aller	Week 1 : Buffalo 27-17

 

Les Bills sont retombés de leur nuage en abordant une partie plus périlleuse de leur calendrier avec deux défaites contre des ténors de la conférence ; heureusement pour eux, le match retour contre les Jets arrive.

Le match aller avait été une formalité pendant une mi-temps avant que Buffalo ne s’endorme. On peut attendre peu ou prou la même chose : les Jets ont confirmé être la pire équipe de la ligue, manquant de préparation et d’exécution malgré les quelques talents qui se trouvent dans l’équipe. Certes, Buffalo continue d’exposer un étrange manque de jeu au sol (92.2 yards par match + 3.8 yards par course) mais il y a largement de quoi faire pour Josh Allen, Devin Singletary, Stefon Diggs et compagnie, même s’il faut toujours se méfier de Quinnen Williams ou Marcus Maye.

La défense de Buffalo aussi a pris de sacrés éclats par rapport à 2019, mais c’est la pire attaque de NFL en face : Joe Flacco va encore se retrouver à sa tête mais pour l’instant son intérim n’est pas probant ; il est difficile de mettre tout cela sur lui vu qu’elle n’allait pas mieux avec Sam Darnold avec les pires stats aériennes. De plus, la moitié de la ligne offensive est incertaine, dont l’un des seuls points positifs offensifs, le rookie Left Tackle Mekhi Becton ; tout come Jamison Crowder d’ailleurs… bref cela risque encore d’être compliqué pour la Grosse Pomme Verte.

Buffalo a besoin de repartir de l’avant et le remède parfait arrive : même à New York, le match va être compliqué pour les locaux.

 

Tampa Bay Buccaneers (4-2) @ Las Vegas Raiders (3-2)

 

Auteur	K.C.
Date et Heure Française	Dimanche 25 Octobre, 21:05
Lieu	Allegiant Stadium
Titre	Pirates à tribord
Prévision Météo	Stade couvert

 

Ce dimanche de Week 7 possède plusieurs matchs alléchants, comme ce duel de pirates. D’un côté, on retrouve des Tampa Bay Buccaneers qui semblent de plus en plus difficiles à jouer. De l’autre, on a des Las Vegas Raiders qui viennent de frapper un grand coup en battant avec la manière les champions en titre, invaincus jusque-là. Mais plus qu’un match entre deux bonnes équipes, il s’agit également d’un match entre 2 personnalités fortes de NFL qui font souvent parler : Tom Brady et Jon Gruden.

Les Buccaneers arrivent dans le Nevada le plein de confiance suite à une victoire impressionnante contre une équipe invaincue. L’arrivée de Brady semble souffler un vent nouveau du côté de Tampa Bay, et le QB retrouve une certaine jeunesse (64%, 14 TDs, 4 INTs). Il faut dire qu’il a été mis dans des conditions idéales : moult receveurs de qualité et une OL améliorée qui lui offre une excellente protection. Et à première vue, on pourrait penser que l’OL n’aura pas trop de souci face au pass-rush des Raiders mais pourtant, Maxx Crosby est un vrai poison (4 sacks) ; si Clelin Ferrell attend toujours son premier sack, il a mis une pression folle lors du dernier match.

Quand on dit que Brady est bien entouré, on n’exagère absolument pas. Il dispose déjà d’un des meilleurs duos de receveurs de NFL avec Mike Evans (6 TDs) et Chris Godwin (191y et 1 TD en 2 matchs et demi) ; et le pire, c’est que les blessures n’épargnent pas ces deux-là depuis le début de saison, alors imaginez une fois qu’ils seront à 100%… Le QB peut aussi compter sur son compère de toujours, Rob Gronkowski, qui vient de marquer son 1er TD depuis 3 ans. Avec le rookie Tyler Johnson qui commence à pointer le bout de son nez (5 réceptions et 1 TD en 2 matchs), Brady n’est clairement pas à plaindre… au contraire de la défense aérienne des Raiders qui ne pourra même pas compter sur son S Johnathan Abram, mis sur liste COVID cette semaine. Il faudra espérer pour eux que Trayvon Mullen ne se sente pas trop seul.

Quand on vous dit que l’arrivée de Brady a changé la donne, on ne vous ment pas. Preuve en est : le RB Ronald Jones, véritable fantôme depuis 2 ans, réalise un excellent début de saison (472y, 3 TDs) et vient de faire son 3eme match de suite à 100+y… lui qui n’avait fait qu’un seul match à 100+y en 2 ans. Le front-7 des Raiders devra donc être prêt à ralentir un joueur en pleine confiance, et Cory Littleton pourrait être la solution.

Même si la défense des Raiders montre des signes encourageants, la puissance offensive des Buccaneers apparaît difficile à contenir.

Mais les Raiders sont eux aussi en pleine confiance après avoir vaincu leur rival champion en titre. Voilà un autre QB qui renait de ses cendres : Derek Carr. Le QB, longtemps remis en question ces dernières saisons, réalise un début de saison en fanfare (73%, 11 TDs, 1 INT) et semble bien décider à prouver une fois pour toutes qu’il est le franchise QB des Raiders. Son OL fait aussi un très bon travail pour le protéger, mais l’absence du RT (COVID) pourrait faire mal ; surtout qu’en face, les Buccaneers n’ont pas une des meilleures défenses de NFL pour rien. Leur pass-rush est excellent, et leur coordinateur défensif n’hésite pas à blitzer à tout va. Le duo Jason Pierre-Paul – Shaquill Barrett (8,5 sacks à eux deux) donne déjà sûrement des sueurs froides au QB adverse.

Pour aider Carr à réaliser son excellente saison, les Raiders ont misé sur la jeunesse et la fougue. Le TE Darren Waller est toujours, et de loin, la cible préférée du QB (295y, 2 TDs), mais il peut compter sur l’aide de plusieurs receveurs de qualité : Hunter Renfrow semble être l’homme à tout faire dans les airs (241y), tandis que Nelson Agholor semble avoir changé de mains afin d’éviter les drops (3 TDs). Le rookie Henry Ruggs montre que sa vitesse fait de lui un des plus gros dangers aériens des Raiders (29,5y par réception !!). Mais les Buccaneers sont difficilement impressionnables, surtout qu’ils disposent d’un trio en feu : d’un côté le rookie S Antoine Winfield Jr, de l’autre le duo de CBs Jamel Dean – Carlton Davis (16 passes défendues, 4 INT dont 1 TD à eux deux). Autant dire que ce n’est pas une partie de plaisir de les affronter.

Mais les Raiders sont également très bon au sol. Ils le doivent en grande partie au jeune Josh Jacobs (377y, 5 TDs) qui continue d’être le RB rêvé pour les Raiders. Sa capacité à casser les plaquages font de lui une menace constante. Le front-7 des Buccaneers devra donc le surveiller de près, quitte à mettre le duo Lavonte David – Devin White sur lui.

Les Raiders ont une belle attaque qui aura fort à faire face à une des meilleures défenses de l’année.

Les Raiders voudront retrouver le goût de la victoire chez eux, et battre un autre prétendant au titre final les mettrait sur le devant de la scène. Mais les Buccaneers sont en train de montrer tout le potentiel que l’on imaginait, et voudront continuer leur marche en avant plusieurs matchs difficiles à venir dans les semaines qui viennent. Sur le papier, ce match a tout pour être un succès pour les spectateurs. Mais les défenses parviendront-elles à prendre le dessus sur ces deux belles attaques ? NFC contre AFC, faites votre choix.

 

Jacksonville Jaguars (1-5) @ Los Angeles Chargers (1-4)

 

Date et Heure Française	Dimanche 25 Octobre, 21:25
Lieu	SoFi Stadium
Titre	La Week 1 n’est déjà plus qu’un lointain souvenir
Prévision Météo	Stade couvert

 

Jaguars et Chargers ont gagné en Week 1, et puis plus rien pour deux équipes qui ne parviennent plus à trouver la bonne solution.

En 4 déplacements depuis leur naissance, les Jags n’ont jamais gagné chez les Chargers : pour que cela change, il va falloir retrouver un équilibre offensif qui n’existe plus depuis un bon moment avec 67.7% de passes (top NFL). Et c’est dommage, car ce n’est pas parce que l’équipe est putride au sol, en témoignent les 4.4 yards par course (12e) – James Robinson est une sacrée découverte – c’est juste que l’équipe est trop souvent derrière au score et abandonne cette voie. Cela mériterait d’être plus utilisé contre une défense au sol des Bolts qui est surtout « sous-testée » avec 36.6% de courses (27e), mais qui n’est pas impénétrable (4.4 yards par course). Dans les airs, il y a aussi possibilité d’avancer pour Fu Minshew mais cela nous promet un fameux duel entre Clark – Cole – Shenault et Hayward – Davis – King.

Les tribulations de Justin Herbert continuent contre une défense des Jags qui a perdu tout mordant : cela commence devant avec un manque de pression évident (32 pressions dont 5 sacks), et si jamais le QB peut rester dans la poche il aura le temps de disséquer une couverture toujours aux abois, autorisant 73.4% de complétion (pire marque) ; attention quand même à sa capacité à voler le cuir avec 6 INTs. Jacksonville a également du mal à stopper le jeu au sol comme on l’a vu la semaine dernière, et même sans Austin Ekeler, Joshua Kelley devrait avoir les moyens de progresser ballon en main ; il faut juste que les Bolts mettent deux mains sur le cuir (4 fumbles).

Les Bolts sont efficaces pour avancer avec 47.8% de 3e tentatives (8e), et ils devraient donc dominer le temps de possession ; les Jags peuvent suivre si cela part en tir aux pigeons, mais si cela dure trop longtemps…

 

Kansas City Chiefs (5-1) @ Denver Broncos (2-3)

 

Date et Heure Française	Dimanche 25 Octobre, 21:25
Lieu	Empower Field at Mile High
Titre	Denver face à son pire ennemi
Prévision Météo	Neige, < 0°C

 

Les champions en titre ont remis la marche avant contre Buffalo et ils se rendent à Denver sur une série de 9 victoires consécutives contre les Broncos (dont 5 à Mile High).

Cette série de 9 victoires de suite en saison régulière est actuellement la deuxième plus longue en cours après la série de 11 victoires des Eagles sur les Jets. Comme vous le voyez, celle des Chiefs est en quelque sorte plus impressionnante car les deux équipes sont dans la même division, ce qui indique 4 sweeps + une victoire dans le match retour de 2015. Et les Chiefs ont intérêt à se méfier de cette défense de Denver qui monte en puissance depuis le début de saison : elle fait un bon travail général, capable de presser (48 pressions dont 14 sacks), couvrir (QB Rating de 90.6) et stopper la course (110.6 yards par match + 4.3 yards par course) sans avoir un joueur qui domine statistiquement. On connaît la capacité de Kansas City à générer yards et points, mais elle sera testée.

L’attaque de Denver continue d’avoir des soucis pour enchaîner et avancer, avec notamment ces problèmes de redzone la semaine dernière ; ce n’est pas seulement du fait de la bonne défense des Patriots, mais le fait que les Broncos sont encore bien trop tendres offensivement. On en attend plus de Drew Lock mais la protection est toujours un souci (58 pressions dont 15 sacks) et l’ensemble manque encore de liant. Cela ne devrait pas être plus facile contre une défense de Kansas City qui a fait un match complet contre Buffalo, même s’il reste toujours la question de la défense contre la course (145.3 yards par match + 4.8 yards par course) ; il n’est pas sûr qu’elle soit davantage testée vu les soucis des locaux à avancer, mais Phillip Lindsay peut avoir son mot à dire… si la ligne peut bouger Chris Jones devant.

La défense de Denver peut maintenir l’équipe dans le match mais il va falloir que Lock & Cie fassent bien plus pour en profiter ; il devrait récupérer toutes ses cibles, à lui de jouer.

 

San Francisco 49ers (3-3) @ New England Patriots (2-3)

 

Date et Heure Française	Dimanche 25 Octobre, 21:25
Lieu	Gillette Stadium
Titre	Garo de retour
Prévision Météo	Couvert

 

Le 2e tour de la draft 2014 retourne chez l’équipe qui l’avait choisi à la tête de 49ers qui l’ont remise à l’endroit (la tête) ; ce que n’a plus vraiment le cas de celle des Patriots.

Il va être intéressant de voir comment Billou va défendre son ancien joueur : la défense des locaux reste une unité difficile à transpercer avec, par exemple, 14 voyages adverses en redzone (2e) ou 34.6% de 3e tentatives (4e) ; de plus elle sait voler le cuir avec 10 turnovers (4e). La mise sur IR de Raheem Mostert place Jerick McKinnon comme le coureur #1 ; celui qui, croyez-le ou non, mène l’équipe en TDs au sol avec 3.

Les visiteurs ne vont donc pas être démunis, c’est surtout une question de ligne offensive : les blessures ont un peu désorganisé l’unité qui n’a pas une énorme solidité, que ce soit dans la course ou en protection avec 69 pressions dont 18 sacks. Si on part du principe que Billou va faire sa spéciale et supprimer l’arme préférée de l’adversaire, George Kittle devrait voir un traitement préférentiel d’une excellente couverture ; Deebo Samuel, Brandon Aiyuk ou Kendrick Bourne vont donc de voir faire la différence.

Dans la série « OK, on voit la différence », l’attaque des Patriots fait partie des pires de la ligue avec 21.8 points (25e), 13 TDs (25e), 16 big plays (28e) ou un QB Rating de 73.6 (28e). En effet, difficile d’occulter ce ratio TD:INT lunaire de 3:7, le pire de la ligue, et difficile d’imaginer qu’il pourrait s’améliorer après ce match : la ligne offensive pourrait avoir plusieurs absents, Cam Newton a du mal à trouver son rythme avec des cibles intermittentes, et en face les 49ers font un excellent travail avec notamment le retour de l’éternel blessé Jason Verrett ; la couverture est solide via 62.1% de complétion (8e) ou 212.7 yards par match (5e).

Même avec ses propres blessés, le pass-rush pourrait causer des problèmes si la ligne offensive n’est pas au complet, et la ligne défensive reste le premier rempart aussi contre la course avec Fred Warner pour nettoyer derrière ; cela va être un sacré duel entre les deux secteurs.

Cela devrait donc être un nouveau duel défensif en perspective, l’avantage allant à l’équipe semblant la plus en forme de manière générale (i.e. SF).

 

Seattle Seahawks (5-0) @ Arizona Cardinals (4-2)

 

Date et Heure Française	Lundi 26 Octobre, 01:20
Lieu	State Farm Stadium
Titre	Reposés… mais méfiants
Prévision Météo	Stade couvert

 

Seattle est la seule équipe invaincue en NFC et compte bien le rester mais ce déplacement chez des Cardinals de nouveau sur une bonne tendance peut ressembler à un piège.

L’attaque la plus prolifique en points contre la 2e défense, voilà le duel qui va mettre aux prises l’escouade de Russell Wilson et celle de Budda Baker. Le premier point ne surprend pas avec 33.8 points et 23 TDs via une efficacité diabolique en redzone (88.8% de voyages adverses en redzone terminant en TD – top NFL), le deuxième un peu plus : les Cards ne lâchent pas grand-chose au tableau d’affichage (18.7 points) grâce notamment à une capacité à arrêter les adversaires (36.4% de 3e tentatives – 7e).

La défense sera largement testée sans Chandler Jones, même si une tête connue – Markus Golden – vient juste de revenir via échange : Wilson fait un début de saison dantesque, rappelant qu’il est le Magicback Originel de la génération actuelle, évadant la pression et envoyant des lasers partout sur le terrain. Chris Carson a une opportunité d’avancer au sol contre une escouade qui n’est pas imperméable (119.7 yards par match + 4.4 yards par course).

Les Cards se sont remis dans le bon sens, mais ce n’est ni les Jets ni Dallas en face ; et ce même si les Hawks continuent de lâcher bien trop de terrain (471.2 yards par match – pire marque), notamment à la passe. L’avantage du pass-rush c’est qu’il a dû subir plus d’un entraînement à courir derrière Wilson, donc affronter Kyler Murray ne va pas le dépayser même si Kyler Mobylette a un moteur encore plus rapide que le #3.

Cela va d’ailleurs être un vrai affrontement : le duo infernal Bobby Wagner – K.J. Wright mène une défense au sol intraitable (100.8 yards par match + 3.9 yards par course) qui devrait donner des problèmes à Murray, Kenyan Drake ou Chase Edmonds. Cela pourrait forcer le match sur le bras du #1 qui n’est pas encore sûr (6 INTs), un aspect rédhibitoire contre une défense qui sait forcer les erreurs avec 10 turnovers (4e). Même avec Jamal Adams absent, les locaux devront faire attention.

Du receveur de talent tout le tour du ventre dans ce match, et la différence de qualité entre les QBs pourrait faire la différence. Si Arizona veut la victoire, la défense devra trouver le moyen de stopper Wilson.