Gameday : Matchs du Dimanche Week 6

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Cincinnati Bengals @ Indianapolis Colts
Detroit Lions @ Jacksonville Jaguars
Atlanta Falcons @ Minnesota Vikings
Washington Football Team @ New York Giants
Chicago Bears @ Carolina Panthers
Baltimore Ravens @ Philadelphia Eagles
Houston Texans @ Tennessee Titans
Cleveland Browns @ Pittsburgh Steelers
Denver Broncos @ New England Patriots
New York Jets @ Miami Dolphins
Green Bay Packers @ Tampa Bay Buccaneers
Los Angeles Rams @ San Francisco 49ers

 

Cincinnati Bengals (1-3-1) @ Indianapolis Colts (3-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Octobre, 19:00
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre Indy à la relance
Prévision Météo Stade couvert

 

Après avoir buté contre Cleveland, les Colts reçoivent des Bengals bagarreurs mais limités et vont vouloir relancer la machine sans tarder.

Difficile de faire plus grand écart entre l’attaque de Cincinnati qui a du mal à avancer avec notamment une ligne passoire (74 pressions dont 22 sacks – pires marques) et la défense d’Indy qui a quelques passages à vide mais qui reste solide ; il est vrai qu’elle devrait encore manquer Darius Leonard, ce qui pourrait être profitable surtout à Joe Mixon, mais pour cela il faut que la ligne bloque quelqu’un, alors que Justin Houston et DeForest Buckner se frottent déjà les mains.

Il faudra quand même se méfier des cibles de Joe Burrow (sauf peut-être A.J. Green vu son niveau de motivation actuel), et il faut toujours se méfier de Mixon, mais il va falloir une sacrée dose de gameplan offensif pour contourner la faiblesse des gros devant.

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La défense, elle, fait ce qu’elle peut en couverture, et ce n’est pas si mal tout bien considéré avec 60.5% de complétion, 228.6 yards et 81.7 de QB Rating adverse… ou c’est peut-être parce que les attaques adverses continuent de festoyer sur les soucis contre la course avec un corps de Linebackers toujours déficitaire : 159 yards par match et 5.2 yards par course.

On peut se demander pourquoi les Colts n’ont pas utilisé un peu plus Jonathan Taylor contre Cleveland, la question devrait moins se poser dans ce match avec le Murtopelle d’Indy, même si Anthony Castonzo ne revient pas ; cela permettra en plus de protéger un peu Philip Rivers pour ne pas le remettre dans la situation qu’il déteste : derrière au score avec une protection vaseuse. Il est aussi temps d’être un peu plus efficace en redzone : personne n’y va aussi souvent que les Colts (26 voyages) mais ils ont beaucoup de mal à terminer (42.1% de TD – 29e).

Bonne dose de jeu au sol à venir des deux côtés (surtout que les locaux n’auront pas leur arme fatale Mo Alie-Cox), et dans les airs le pass-rush d’Indy a l’avantage.

 

Detroit Lions (1-3) @ Jacksonville Jaguars (1-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Octobre, 19:00
Lieu TIAA Bank Field
Titre Les félins traînent la patte en 2020
Prévision Météo Quelques nuages

 

Après les Bengals, continuons sur les félidés de NFL qui ont du mal ; les Lions ont du talent mais une incapacité à jouer 60 minutes, les Jaguars ne trouvent plus le succès depuis la première semaine.

Matthew Stafford devrait faire un carton dans ce match : le pass-rush des Jaguars n’a réussi que 28 pressions dont 5 sacks (pire marque), ce qui n’aide pas une couverture qui autorise 75.8% de complétion (pire marque), 280.2 yards par match (29e) et 111.8 de QB Rating adverse (31e) ; voilà ce qui arrive quand vous éparpillez votre super défense façon Laitière et le Pot au Lait (adieu Campbell, Ngakoue, Ramsey, Bouye…).

Autant dire que malgré une protection limite, Staffie va peut-être enfin faire une performance à la hauteur de ses cibles et de son bras ; il ne tourne qu’à 60.6% et 232.2 yards par match, ce taux de complétion étant le plus surprenant dans une saison où la moyenne dans la ligue a pris +2.5% par rapport à 2019. Si le jeu au sol veut se mêler à la fête, lui qui est aussi un peu moribond, qu’il ne se gêne pas.

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L’attaque des Jags est la plus déséquilibrée (66.6% de passes), la défense des Lions celle qui voit le playcall adverse le plus équilibré (50.2% de course). On se demande pourquoi n’est-ce pas ? Blague à part vous savez déjà pourquoi : la défense contre la course se fait rouler dessus par tout le monde (170.2 yards par match), donc James Robinson pourrait avoir l’opportunité d’avancer balle en main… à condition de la lui fournir.

Cela donnera enfin un peu de stabilité et de capacité à manger le chrono pour l’offensive des locaux : il est un peu difficile de vraiment juger la couverture de Detroit qui n’est pas testée autant que les autres, mais elle n’est pas si mal malgré un pass-rush qui est aussi anémique que celui d’en face (5 sacks aussi). Gardner Minshew II pourrait donc avoir des désagréments s’il la teste un peu trop.

Les deux QBs ont la possibilité de faire un gros match, mais Minshew pourrait avoir un peu plus de soutien au sol. Deux équipes qui sont capables de gagner mais surtout perdre on ne sait comment, donc difficile d’avoir un avis.

 

Atlanta Falcons (0-5) @ Minnesota Vikings (1-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Octobre, 19:00
Lieu U.S. Bank Stadium
Titre En queue de peloton NFC
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Falcons ont décidé de faire grand ménage en se séparant du Head Coach et du General Manager et vont devoir finir la saison alors que les Vikings opèrent un redressement pas toujours récompensé.

Le redressement est surtout offensif, car la défense continue d’avoir des problèmes ; la première mi-temps contre Seattle était encourageante, mais elle n’a pas été confirmée. Donc il faut continuer à s’inquiéter pour l’escouade, même contre une attaque des Falcons qui perd des plumes entre les blessures et le manque d’allant : Matt Ryan reste un QB expérimenté et la couverture des Vikes reste inexpérimentée.

Minnesota a trouvé un peu plus de pression devant, ce qui pourrait aider à limiter Ryan et à stopper Todd Gurley ; le jeu au sol d’Atlanta est trop boom or bust pour apporter une vraie alternative au QB sur 60 minutes. Mais on peut dire la même chose de la défense des locaux… en fait c’est le résumé des deux escouades : des éclairs ici ou là, mais un manque criant de constance.

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C’est déjà moins une question de constance de l’autre côté : Kirk Cousins a environ zéro excuse pour ne pas réussir son match. La défense toute entière d’Atlanta continue de souffrir, concédant 28 big plays (pire marque) contre une attaque qui a retrouvé son explosivité avec 23 big plays (4e) ; et même si Dalvin Cook n’est pas là, Alexander Mattison, Adam Thielen et Justin Jefferson peuvent tout aussi bien gambader dans un champ de faucons morts.

C’est ce qui risque d’arriver à moins que Grady Jarrett et Deion Jones commencent à recevoir de l’aide d’un peu partout pour freiner une offensive qui retrouve des couleurs. On sait que Cousins peut faire des cagades quand il est mis sous pression – si sa ligne reste discutable, le pass-rush des visiteurs aussi – mais il faudra pour cela stopper le jeu au sol.

Les Falcons peuvent peut-être suivre les Vikings offensivement dans un tir aux pigeons, mais même mal en point la défense des locaux est au-dessus, et elle devrait le rappeler.

 

Washington Football Team (1-4) @ New York Giants (0-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Octobre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre Qui veut de la NFC East ?
Prévision Météo Nuageux

 

Le titre paraît fou en Week 6 avec une victoire combinée, mais c’est la réalité de la NFC Least : Washington et les G-men peuvent toujours nourrir l’espoir de la remporter.

Bienvenue à la fête de l’inaptitude offensive à peine aidée par la défense de Dallas la semaine dernière : 6 TDs (NYG), 2 TDs à la passe (NYG), 263.0 yards au total (WAS), 79.0 yards à la course (NYG), 3.5 yards par course (WAS), 29.9% de 3e tentatives (WAS) ; que des pires marques NFL, et le reste est à peine mieux. Les visiteurs ont deux ou trois vertus quand même : en redzone ça score souvent (71.4% de TD – 8e), ça sait finir les drives au sol (7 TDs – 8e), et ça lance un peu moins d’INTs (3).

Antonio Gibson est un ajout qui porte déjà ses fruits mais cela risque d’être un peu plus compliqué au sol car les G-men continuent de faire de bonnes performances avec un solide centre de ligne et Blake Martinez derrière. Dans les airs, la perte du pass-rusher Lorenzo Carter chez Big Blue est dommageable, mais la défense a l’habitude de demander à tout le monde de s’y mettre, et la protection reste une passoire ; il serait préférable que Kyle Allen puisse jouer car Alex Smith n’est (logiquement) plus le même qu’avant question mobilité.

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Ce n’est pas que le soufflé retombe pour Daniel Jones, mais un peu quand même : il continue de perdre des ballons, et surtout il n’arrive pas à monter le drive de la victoire quand il en a l’opportunité. Certes il a des circonstances atténuantes, privé de Saquon Barkley et avec une ligne offensive qui continue d’avoir des soucis comme sa consoeur de la capitale ; cela ne va pas s’améliorer avec Chase Young, Ryan Kerrigan & Co qui tournent à 42 pressions dont 15 sacks. Cela aide la couverture dans laquelle Kendall Fuller a signé son retour, et il ne sera pas évident pour Jones et ses comparses d’avancer.

Au sol ce n’est pas mauvais non plus et Devonta Freeman devrait trouver à qui parler ; le gros défaut de l’équipe de Football c’est de lâcher un peu trop de big plays (22 – 25e) mais elle fait ce qu’elle peut avec une attaque largement insuffisante de l’autre côté.

Est-ce que c’est le match où Jones peut enfin mettre tout bout à bout ? Ce n’est pas impossible car il a plus d’armes à sa disposition que Allen, mais les deux front-7 vont dicter le résultat du match (que ce soit au sol ou à la passe).

 

Chicago Bears (4-1) @ Carolina Panthers (3-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Octobre, 19:00
Lieu Bank Of America Stadium
Titre Le match des bonnes surprises
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Bears l’emportent même si l’attaque a beaucoup du mal, alors que les Cats surprennent un peu leur monde avec ce bilan ; qui va continuer sur sa bonne forme du moment ?

Alors que la défense de Carolina a perdu son leader et son meilleur pass-rusher, elle parvient à survivre dans la moyenne de la ligue, mais on remarque quand même des signes un peu inquiétants : elle a toujours du mal au sol (133.4 yards par match et 5.4 yards par course), dans le pass-rush (5 sacks) et elle survit un peu trop grâce aux turnovers ; elle a volé 8 ballons (7e) mais autorise 50.8% de 3e tentatives (29e).

Ironiquement, ses faiblesses s’alignent avec celles de l’attaque des Bears qui n’est qu’à 95.4 yards par match à la course et 33.3% de 3e tentatives ; Chicago a donc l’opportunité d’engranger des first downs notamment à la course avec David Montgomery. Dans les airs, Nick Foles est inconstant et il devra se méfier de la couverture de Carolina, même si encore une fois la pression pourrait manquer.

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Alors que l’attaque de Carolina a perdu son leader et son meilleur OL (et son arme offensive #1 temporairement), elle parvient à survivre aussi, même si elle manque un peu de finish avec seulement 24.4 points marqués (20e). Mike Davis s’avère de plus en plus être un excellent lieutenant de R&R CMC, mais lui comme toute l’offensive des locaux va pénétrer dans l’antre de l’Ours : il commence à retrouver son mordant (perdu comme beaucoup d’autres à cause de l’intersaison tronquée) et va vouloir commencer par stopper le jeu au sol afin de forcer Teddy Bridgewater à lancer.

Ponsurleau s’est rapidement adapté à l’attaque et fait une bonne saison : sa protection est sans surprise solide sur les ailes et un peu plus discutable au milieu, et l’ajout de Robby Anderson a été bien vu pour assister D.J. Moore. Tout cela sera nécessaire contre Khalil Mack, Kyle Fuller & compagnie qui montent en température, mais qui ont prouvé avoir des sautes de concentration.

Même si elle n’est pas à 100% il ne faut pas sous-estimer l’attaque des locaux, et si la défense des visiteurs l’éteint ce sera une preuve de plus qu’elle revient. Bien malin qui peut donner un favori dans ce match.

 

Baltimore Ravens (4-1) @ Philadelphia Eagles (1-3-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Octobre, 19:00
Lieu Lincoln Financial Field
Titre Plumés et déplumés
Prévision Météo Quelques nuages

 

Même si les Ravens ne sont pas forcément aussi dominateurs (surtout offensivement), ils continuent leur bonhomme de chemin et se déplacent chez des Eagles qui continuent de payer leurs absents sans jamais totalement démériter.

Il est possible qu’encore une fois, l’attaque des visiteurs ne marche pas à plein régime : la ligne offensive continue de donner des signes parfois inquiétants, peu rassurante en protection et moins létale à la course ; et voilà que se présente le front-4 des Eagles avec Fletcher Cox et ses amis que vous connaissez déjà tous. Baltimore tourne toujours fort à 160.8 yards au sol par match (3e) et 5.6 yards par course (top NFL) donc on ne va pas non plus décréter que 2019 est oubliée, mais il devrait y avoir match entre les deux secteurs.

Le souci pour Philly, c’est qu’il n’y a pas match dans les airs : malgré un excellent pass-rush fourni par… devinez qui (65 pressions dont 18 sacks), l’arrière-garde continue à autoriser bien trop d’avance à l’adversaire ; si Lamar Jackson n’est pas aussi verrouillé sur sa cible que l’année dernière, le quatuor Hollywood – Boykin – Snead – Andrews devrait semer la panique chez les arrières malgré Darius Slay.

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Mais si Lamar est un peu moins souverain, que dire de Carson Wentz qui poste le pire QB Rating des QBs éligibles avec 69.5 avec notamment 9 INTs. Alors certes, il a des grosses circonstances atténuantes : les mouches tombent par paquets de douze autour de lui, à tel point qu’il va probablement apprendre à connaître deux de ses Offensive Lineman et son WR#3 juste avant le match vu qu’on sera aller les chercher dans les tribunes ; Lane Johnson et Matt Pryor sont indisponibles, tout comme le duo habituel Alshon Jeffery – DeSean Jackson.

Ah, est-ce qu’on vous a dit que Baltimore a la défense qui autorise le moins de points (15.2) et de voyages en redzone (12), ainsi que celle qui a arraché le plus de fumbles (7e) ? Miles Sanders devrait avoir beaucoup de travail comme soupape de sécurité de Wentz, mais cela promet d’être un match long pour les locaux… ce qui veut dire qu’ils peuvent tout aussi bien créer la surprise.

La dernière phrase n’est pas anodine : les Ravens doivent faire le travail des deux côtes pour ne PAS laisser les Philly Zombies s’accrocher… sinon demandez à San Francisco ce qu’il peut se passer.

 

Houston Texans (1-4) @ Tennessee Titans (4-0)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Octobre, 19:00
Lieu Nissan Stadium
Titre Changement de garde en AFC South
Prévision Météo Nuageux

 

À moins d’un miracle, le titre de division va changer de main, et les Titans semblent les mieux placés pour l’instant pour succéder aux Texans ; quoi de mieux que de l’emporter sur eux afin d’asseoir sa domination.

Heureusement que Houston a profité du trou de difficulté dans leur calendrier pour inscrire leur première victoire, car à peine le temps de respirer et il faut repartir en apnée chez le leader de division invaincu qui s’est mis en tête de faire fermer quelques bouches (voire de les casser à coups de raffut tant qu’à faire).

Une des bonnes façons de faire serait de ne pas laisser le score enfler trop vite et d’utiliser le jeu au sol : les Titans concèdent 148.2 yards par match et 5.5 yards par course (pire marque) ainsi que 60% de 3e tentatives (encore pire marque) ; cela aurait le mérite pour Houston d’augmenter le pire temps de possession de NFL (25:00). Il est temps que David Johnson se montre vraiment pour assister un Deshaun Watson toujours menacé par sa protection, et ce même si le pass-rush en face continue de patiner.

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Outre le vol de l’âme de Josh Norman, rappelons que Derrick Henry et le jeu au sol de Tennessee ont un peu de mal à décoller cette saison (3.9 yards par course) et que c’est surtout la répétition qui permet d’atteindre 131.5 yards par match ; les visiteurs savent que c’est la première chose à faire pour essayer de battre les locaux, or ils ont toujours du mal et ce n’est pas en mettant Benardrick McKinney sur IR – même court-terme – que cela ira mieux.

Zach Cunningham (leader en plaquages en NFL) va donc devoir se bouger pour éteindre Henry, et ensuite il faudra s’occuper du cas Ryan Tannehill ; il a démontré qu’il pouvait prendre le match à sa compte si besoin et il sait protéger le cuir – comme toute l’attaque d’ailleurs (1 seul turnover – top NFL). Ce n’est pas une bonne nouvelle contre une défense qui vient seulement d’ouvrir son compteur contre Jacksonville : elle risque de se faire disséquer. Justin James Watt doit mettre la pression et forcer des erreurs de l’ex-Fin qui est, de plus, bien protégé (3 sacks).

Houston peut-il hausser le ton défensivement et trouver son assise au sol pour avaler les minutes ? On sait que les turnovers ont tendance à venir par grappe, donc qui sait si les visiteurs ne vont pas en forcer d’autres. Tennessee reste favori, mais attention à l’excès de confiance ; les matchs de division sont toujours particuliers.

 

Cleveland Browns (4-1) @ Pittsburgh Steelers (4-0)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 18 Octobre, 19:00
Lieu Heinz Field
Titre L’AFC North en force
Prévision Météo Couvert

 

Difficile à imaginer depuis quelques années, mais cette rencontre entre ces deux équipes d’AFCN sera une vraie affiche entre 2 sérieux prétendants. Les Cleveland Browns viennent de remporter 4 matchs de suite grâce notamment à une attaque basée sur la course. Les Pittsburgh Steelers sont quant à eux toujours invaincus, dû en grande partie à une défense intraitable. Les Browns pourront-ils continuer sur leur lancée et infliger leur première défaite aux Steelers ? Un gros test pour chacune de ces équipes.

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Odell Beckham Jr et Jarvis Landry continuent d’être les principaux artisans de la réussite aérienne (275+y chacun et 3 TDs à eux deux), mais cela reste un peu léger par moment. Pourtant, les 2 joueurs sont parmi les meilleurs à leur position. Le duo de TEs Austin Hooper – David Njoku (1 TD chacun) reste sous-côté et pourrait bien exploser lors de cette rencontre. Pour contrer ces joueurs, les Steelers comptent sur une défense aérienne intéressante, mais qui a encore beaucoup à prouver : Joe Haden semble se rapprocher de son niveau d’antan, et Steven Nelson est un parfait complément pour provoquer les turnovers (2 INTs).

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Les Browns ont une belle attaque et marquent souvent beaucoup de points. Mais vu que les Steelers ont une des meilleures défenses de NFL, cela devrait faire des étincelles.

https://www.inquirer.com/resizer/KGdwYSR7Fi3ZBsScrX9uVLpyypw=/1400x932/smart/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/pmn/2Q5SK547ZJAVZC62PSNFIB3HUU.jpgLes Steelers retrouvent des couleurs offensivement et, même si tout n’est pas parfait, pourraient continuer leur invincibilité. Le retour de Ben Roethlisberger semble faire le plus grand bien à l’attaque ; il faut dire que même si le QB n’est plus aussi dangereux qu’il y a quelques années, il continue de faire ce qu’il faut quand il faut (70%, 10 TDs, 1 INT)… et disons aussi que c’est assez simple de faire mieux que les QBs remplaçants. Son OL est toujours excellente et lui a permis de reprendre rapidement confiance, mais le pass-rush des Browns est très bon et Myles Garrett est toujours le monstre que l’on connaît (6 sacks)… à condition de ne pas perdre les pédales comme lors du dernier face-à-face entre ces 2 équipes.

Le jeu aérien montre de bonnes choses, et le QB n’y est pas étranger. Mais les Steelers le doivent aussi au retour en forme de JuJu Smith-Schuster (188y, 3 TDs), ainsi qu’à l’explosion du rookie Chase Claypool (261y, 4 TDs). Le TE Eric Ebron et le WR James Washington peuvent aussi apporter leur grain de sel par moment, mais il faudrait qu’ils fassent un peu plus. La défense aérienne des Browns connaît pas mal de soucis, ce qui pourrait pousser les Steelers à exploiter cette faiblesse. Mais à moins que Denzel Ward ne puisse tout faire tout seul, cela semble compliqué.

https://www.gannett-cdn.com/presto/2019/11/15/USAT/70800fbb-d93d-4af7-b66e-c593b6c1332b-USATSI_13666463.jpg?crop=2702,1520,x0,y126&width=660&height=372&format=pjpg&auto=webpAu sol, les Steelers sont capables du meilleur comme du pire. James Conner est un bon RB (268y, 3 TDs), mais il lui manque toujours ce petit quelque chose pour être un vrai danger constant en 2020. Le front-7 des Browns (mené par BJ Goodson) le surveillera tout de même de près puisque le RB est tout de même un des piliers sur lesquels Pittsburgh se repose.

Les Steelers ont donc toutes les armes nécessaires pour embêter une défense des Browns très moyenne.

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Denver Broncos (1-3) @ New England Patriots (2-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Octobre, 19:00
Lieu Gillette Stadium
Titre Retour des titulaires
Prévision Météo Nuageux

 

Si le match n’avait pas été décalé, nous aurions peut-être eu Jarrett Stidham vs Brett Rypien, mais avec le délai dû au COVID-19, les deux titulaires devraient s’affronter lors d’un match important pour rester dans la course.

C’est une bonne chose que Drew Lock revienne, car même si on se pose toujours des questions à son sujet (vu que le panel de matchs joués reste faible), il avait été sympathique en Week 1 et on a vu ce que cela a donné sans lui : une des pires attaques de la ligue avec notamment 12 voyages en redzone (pire marque). Et tiens au fait, savez-vous quelle défense autorise le moins souvent l’adversaire à entrer dans la sienne ? New England bien sûr avec 12 aussi.

Si elle a toujours des soucis pour mettre la pression, ce qui amène un taux de complétion qui reste trop haut, elle vole des ballons (8) et stoppe sur 3e tentative (36.8%). Attention quand même à la défense contre la course : si Melvin Gordon ne sera pas disponible, Phillip Lindsay aimerait rappeler qu’il est toujours là. K.J. Hamler et Noah Fant seront absents, mais le trio Sutton – Jeudy – Patrick peut aider Lock à avancer.

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Cam Newton revient face à une défense des Broncos qui fait du bon travail dans l’ensemble ; elle a quand même un peu de mal dans le pass-rush sans Von Miller (36 pressions dont 10 sacks), et elle ne vole pas assez le cuir (2 turnovers, pire marque), mais pour le reste c’est assez solide.

Il va être intéressant de voir le gameplan si Cam revient, ce qui offre plus de latitude à Josh McDaniels, mais contre Denver il vaut mieux avancer par les airs, même si les Pats sont bien plus efficaces au sol (179.8 yards par match et 5.1 yards par course) : avec des zozos comme Shelby Harris, Alexander Johnson ou Justin Simmons en face, la voie terrestre est compliquée. Vu la protection de la ligne offensive, cela devrait être plus simple par courrier aéroposté même s’il ne faut pas sous-estimer Bryce Callahan.

Avec le retour de Lock, cela devrait être un peu plus ouvert au sol contre une défense qui peut avoir ses faiblesses. Ce qui est sûr c’est que Denver n’arrivera à rien sans mieux protéger le cuir (et le voler ne ferait pas de mal).

 

New York Jets (0-5) @ Miami Dolphins (2-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Octobre, 22:05
Lieu Hard Rock Stadium
Titre Quarterbacks aux antipodes
Prévision Météo Risque de pluie

 

Si quelqu’un aujourd’hui a plus de fun sur un terrain que Ryan Fitzpatrick ou se sent plus mal loti que Sam Darnold, c’est un menteur ; le premier veut continuer à se (et nous) faire plaisir, alors que le second sera sur le banc, blessé.

Il reste encore du travail du côté de la défense des Fins, mais il y a certaines choses qu’elle fait plutôt bien : elle est solide sur 3e tentative (38% – 7e), elle arrive à mettre la pression sans une vraie mégastar (43 pressions dont 14 sacks) et elle sait voler le cuir (8 turnovers).

Les deux premiers points vont être problématiques pour une attaque de la Grosse Pomme qui vient de perdre Le’Veon Bell, dont la protection est trop légère et dont Jamison Crowder ressemble de plus en plus à la seule vraie arme. Pas besoin de revenir sur les stats abyssales de l’offensive des visiteurs : à part la fierté, elle ne se bat plus pour grand-chose d’autre.

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Attention quand même : la défense des Jets est ce que la franchise a de mieux en ce moment, et elle a du talent à présenter même si les choses sont difficiles. Certes elle a un manque criant de pass-rush (31 pressions dont 7 sacks) mais le front-7 n’est pas à prendre à la légère, et le jeu au sol de Miami cherche toujours un peu de stabilité ; le duo Myles Gaskin – Matt Breida doit prendre encore plus de poids.

Pour cela il a besoin d’une ligne offensive dont la reconstruction semble porter ses fruits et qui doit maintenant acquérir de l’expérience, mais qui a perdu le rookie Austin Jackson et qui va faire face à la ligne défensive menée par Quinnen Williams. Il est possible que cela soit plus aisé par les airs pour Ryan Fitzpatrick, surtout que l’ensemble commence vraiment à avoir de la tronche avec DeVante Parker, Preston Williams, Isaiah Ford et Mike Gesicki ; attention quand même à la couverture des visiteurs qui sait réaliser des INTs (5).

Les Dolphins de Joe Philbin et Adam Gase avaient le chic pour perdre des matchs à leur portée ; Brian Flores a instauré quelque chose de différent dans cette reconstruction (cela se voit depuis l’année dernière), mais cela passe aussi par gagner ce genre de matchs sans (trop) transpirer.

 

Green Bay Packers (4-0) @ Tampa Bay Buccaneers (3-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 18 Octobre, 22:25
Lieu Raymond James Stadium
Titre Rodgers-Brady III… mais pas que…
Prévision Météo Quelques nuages

 

En effet, malgré leur longévité, ce n’est que le troisième duel entre les #12 futurs Hall Of Famers après ceux de 2014 et 2018 ; pour l’instant la marque est à 1-1 et la belle a lieu dans un match qui fleure bon le mois de janvier.

https://www.ktsm.com/wp-content/uploads/sites/38/2019/12/ba15637ce6ab4884a10818b051523745.jpg?w=2560&h=1440&crop=1Le boulet inarrêtable contre le poteau inamovible : c’est un classique auquel on va assister quand les Packers auront la balle. L’offensive Green&Gold avance et score avec une efficacité diabolique, menant la ligue avec 38 points par match, 34:20 de temps de possession et aucune perte de balle ; l’an II du système de Matt LaFleur et Nathaniel Hackett fait merveille.

Mais alors qu’on pensait qu’il allait affronter de la résistance contre Minnesota ou New Orleans, le déroulement de la saison semble indiquer que son premier vrai test sera Tampa Bay : la défense de Todd Bowles est intraitable, n’autorisant que 22.4 points par match, 298.2 yards ou 38.3% de 3e tentatives. L’équilibre du playcall de LaFleur va être mis à mal par la meilleure défense contre la course du pays (58.4 yards par match et 2.7 yards par course) ; cependant cette dernière a perdu un élément vital en Vita Vea et il faudra en étudier l’impact, même s’il reste des gugus comme Ndamukong Suh et Lavonte David pour faire le travail.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/YUqiAuoHWI1GTEO0w5rkGyznMZI=/0x0:3787x2594/1200x800/filters:focal(968x924:1572x1528)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/66509504/usa_today_13824062.0.jpgEt même si le jeu au sol est limité, cela n’est pas suffisant face à un Aaron Rodgers bien plus confortable : il est parvenu à mener l’équipe à la victoire sans Davante Adams, et voilà que son receveur fétiche revient après la bye week, tout comme Equanimeous St.Brown pour atténuer la perte d’Allen Lazard, sans oublier Robert Tonyan ou les coureurs Aaron Jones et Jamaal Williams ; cela va faire du travail pour une couverture dont le seul défaut est de lâcher trop de complétions (71%) mais qui parvient à limiter les points grâce aux turnovers (9).

Le duel entre les deux lignes va être crucial, car si le pass-rush des locaux est redoutable (50 pressions dont 17 sacks), la ligne offensive de Green Bay fait une saison remarquable malgré les blessures, n’autorisant que 12 pressions dont 3 sacks, top NFL ; si JPP aura du pain sur la planche face à David Bakhtiari, Shaq Barrett aura peut-être un peu plus de chance de faire des dégâts face à Billy Turner.

https://cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/tbt/RHDFGQF6KBAFFLDPZQ2B4XI2SI.JPGLe boulet est un peu plus facile à arrêter et le poteau un peu plus facile à déraciner en face : cela s’explique par l’acclimatation de Tom Brady à sa nouvelle attaque à Tampa, et par le manque d’une vraie intersaison, quelques blessures et… bon OK, surtout au statut naturel de la défense de Green Bay. Brady oscille entre le bon Brady et le mauvais Brady, entre celui qui mène son escouade de main de maître et celui qui commet des erreurs mentales (rares mais plus fréquentes cette saison).

Le #12-en-blanc-et-rouge-et-gris devrait récupérer Chris Godwin pour ce match, ce qui est une mauvaise nouvelle pour la couverture des Packers si Kevin King ne joue pas (il est incertain). Cela l’est encore plus si Za’Darius Smith et Rashan Gary, eux aussi incertains, ne peuvent pas jouer : le pass-rush des visiteurs n’a plus la même envergure que l’année dernière (32 pressions dont 12 sacks) en partie à cause d’un Preston Smith plus polyvalent et donc moins disponible pour sacker. La ligne offensive des Bucs fait un travail plutôt respectable en protection (35 pressions dont 8 sacks), mais c’est aussi car Brady décoche toujours aussi vite et possède sa légendaire science du déplacement dans la poche.

https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/02983370-35a0-11ea-b08f-1b2231dade94_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=57&w=1200&h=676&width=1080C’est sur ce point qu’un retour pourrait faire une sacrée différence : Kenny Clark revient de blessure et si quelqu’un peut mettre le boxon au coeur de la ligne pour justement empêcher le QB d’avancer dans la poche pour éviter la pression, c’est lui ; le solide intérieur Marpet – Jensen – Cappa va être suffisamment testé, mais il répond bien pour l’instant. Dans le duel entre les cibles et les arrières, Jaire Alexander vs. Mike Evans va valoir le coup d’oeil, mais ce sont les TEs Brate – Gronk qui peuvent faire le plus de dégâts (surtout au coeur du terrain).

Le retour de Clark devrait aussi booster un peu la défense au sol (4.8 yards par course), « sauvée » par la production de sa propre attaque qui pousse l’adversaire à souvent passer (62.2% – 9e) ; les Bucs ont un peu de mal à installer leur propre offensive terrestre (99.4 yards par match et 4.1 yards au sol), mais ils devraient pouvoir trouver les couloirs avec Ronald Jones et LeSean McCoy et ainsi appliquer le plan parfait anti-GB : laisser AR sur le banc. Dernier point très important si Tampa veut la victoire : il va falloir bien plus de discipline, surtout en défense ; les Bucs sont les plus pénalisés en NFL avec 8.4 par match (pour 82 yards), alors que les Packers sont plus rigoureux (4.8 pénalités par match pour 40.8 yards).

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Dans tout match NFL le duel dans les tranchées est vital, mais cette fois il l’est encore un peu plus, et dans les deux cas les Packers ont gagné un peu d’avantage avec la blessure de Vea et le retour de Clark. Même chose avec les ballons volés : si Tampa parvient à créer les premiers chez GB ce sera la meilleure façon de museler Rodgers, mais si les visiteurs s’y mettent aussi (rappelons que les Bucs en ont déjà 7) ce sera autant de munitions pour le #12-en-vert-et-or. C’est le genre de match qui peut se jouer à un drive, un ballon perdu… ou aux équipes spéciales, auquel cas la solidité du duo Crosby – Scott est légèrement supérieure à celle du duo Succop – Pinion.

 

Los Angeles Rams (4-1) @ San Francisco 49ers (2-3)

 

Date et Heure Française Lundi 19 Octobre, 02:20
Lieu Levi’s Stadium
Titre Creuser le trou
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Los Angeles parvient à tenir le rythme de Seattle en attendant les confrontations directes, cependant il faut également regarder derrière ; les 49ers luttent avec les blessures et une certaine désorganisation mais ils restent très dangereux, et les Rams auraient tout intérêt à les éloigner encore un peu plus.

Une des stats plutôt surprenantes de ce début de saison, c’est que malgré la perte de Todd Gurley, l’attaque des Rams est l’une des quatre en NFL qui appellent plus de courses (51.5%) que de passes ; et c’est compréhensible car le trio Darrell Henderson Jr. – Malcolm Brown – Cam Akers mène une attaque offensive aérienne qui avance à hauteur de 139.6 yards par match et 4.1 yards par course, avec un bon travail de la ligne offensive devant pour aider. Cependant, c’est un mur qui se présente en face, n’autorisant que 107.4 yards par match et 3.8 yards par course ; il n’est donc pas sûr que L.A. puisse exhiber cette tendance.

Mais c’est là qu’on se heurte au problème de la couverture qui vient d’exploser contre Miami à cause des blessures ; la bonne nouvelle c’est que la défense devrait récupérer certains CBs (pas tous), mais la mauvaise c’est que les blessés dans le pass-rush ne reviendront pas, eux (40 pressions mais 10 sacks). Jared Goff a retrouvé le mojo, menant par exemple la ligue avec 9.0 yards par passe tentée ; bien protégé, il a Robert Woods – Cooper Kupp qui sont des machines à big plays, avec Josh Reynolds – Tyler Higbee en soutien et Gerald Everett qui revient. Cela fait beaucoup même si les 49ers récupèrent des blessés dans l’arrière-garde.

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Le retour de Jimmy Garoppolo n’a pas amené les résultats escomptés contre Miami, et s’il a peiné contre la défense des Dolphins, on se demande ce que cela peut donner contre celle des Rams qui est autrement plus relevée, n’autorisant que 18 points, 304.2 yards, 12 big plays, 35% de 3e tentative, bref vous voyez le topo. Ah non attendez, une autre stat qui risque d’avoir son importance : 54 pressions (4e) dont 20 sacks (top NFL) avec Aaron Donald qui va être lâché dans une ligne offensive de San Francisco qui en est déjà à 66 pressions dont 18 sacks. Il n’est pas sûr que Jimmy G se sente plus à l’aise, et il faudra un plan pour stopper le #99 qui risque (encore) de tout casser.

Une bonne solution est de courir, et le retour de Raheem Mostert ne peut que faire du bien : la défense au sol des Rams autorise 4.7 yards par course ; les 106.4 par match sont un peu trompeurs de la même manière que pour Green Bay : une attaque qui score souvent provoque un playcall adverse déséquilibré (64% de passe – 5e). Si les locaux peuvent installer la composante terrestre, cela permettra à Garo d’être moins exposé et de retrouver plus facilement le rythme, comme Deebo Samuel et George Kittle d’ailleurs… mais attention, car Jalen Ramsey, Darious Williams et John Johnson veillent.

Les deux équipes devraient vouloir courir, mais les 49ers pourraient avoir plus de facilité à le faire ; ce qui est sûr c’est que si les Rams y arrivent, les locaux vont avoir du mal.