Gameday : Matchs du Dimanche Week 5

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Carolina Panthers @ Atlanta Falcons
Los Angeles Rams @ Washington Football Team
Philadelphia Eagles @ Pittsburgh Steelers
Arizona Cardinals @ New York Jets
Cincinnati Bengals @ Baltimore Ravens
Jacksonville Jaguars @ Houston Texans
Las Vegas Raiders @ Kansas City Chiefs
Miami Dolphins @ San Francisco 49ers
New York Giants @ Dallas Cowboys
Indianapolis Colts @ Cleveland Browns
Minnesota Vikings @ Seattle Seahawks

 

Carolina Panthers (2-2) @ Atlanta Falcons (0-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Octobre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Stadium
Titre Bilans inattendus en NFC South
Prévision Météo Stade couvert

 

On aurait volontiers inversé les bilans pour les deux équipes si on avait dû les deviner avant la saison, mais ce sont bien les Panthers qui ne s’en sortent pas si mal malgré les pertes, et les Falcons qui sont cloués au sol.

Les Cats sont sur deux victoires de suite et ils vont affronter une défense d’Atlanta toujours autant sur le reculoir avec 18 TDs encaissés dont 13 à la passe, 24 big plays et un QB Rating adverse de 118.0, pires marques. Teddy Bridgewater s’installe de plus en plus dans son rôle, à la fois par les airs et par le sol, même si cela manque encore de finition (10 TDs dont 4 à la passe).

Avec l’excellent duo Robby Anderson – D.J. Moore il a largement de quoi faire du dégât ; cela pourrait être plus compliqué avec Mike Davis au sol contre un front-7 qui peut résister (les deux sont à 4.2 yards par course).

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L’attaque des locaux a avant tout besoin d’être en bonne santé, surtout au niveau des receveurs, car l’attaque au sol ne progresse pas suffisamment (3.9 yards par course) ; même si la défense des visiteurs laisse des trous, elle redresse la tête et il n’y a pas de gros danger en face.

Il faudra quand même faire le travail, pousser le match sur le bras de Matt Ryan et espérer que cela tienne en couverture : les Cats autorisent 71.7% de complétion (28e) mais ils parviennent à limiter à 227 yards par match ; cela pourrait vraiment dépendre de qui est aligné en face. Le pass-rush a enfin rappelé qu’il existait récemment et il aura la possibilité de faire quelque chose contre une ligne offensive pas toujours exempte de tout reproche (36 pressions dont 9 sacks – 19e).

Cela a l’odeur du match où les Cats, malgré une bonne série, vont rappeler qu’ils sont en reconstruction et où les Falcons, malgré un début de saison terrible, vont rappeler qu’ils ne sont pas des paillassons non plus. Mais pour cela, il va falloir trouver un équilibre offensif et que la défense se rebiffe.

 

Los Angeles Rams (3-1) @ Washington Football Team (1-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Octobre, 19:00
Lieu FedEx Field
Titre On boucle la NFC East à L.A.
Prévision Météo Pluie fine

 

Les Rams terminent déjà leur ronde à travers la pire division de 2020 ; L.A. vise le 4-0 chez une équipe de la capitale qui vient avec une surprise.

Les Rams ont mis du temps à trouver la solution face aux Giants et s’ils ne font pas attention cela pourrait se reproduire : la défense de la capitale n’est pas à prendre à la légère, surtout si Chase Young revient dans le groupe ; elle ne lâche que 338.2 yards par match (7e) et elle est solide sur 3e tentative (39.3% – 6e).

Le duel entre les deux lignes s’avère déjà fameux dans tous les compartiments, avec notamment une excellente protection (22 pressions dont 6 sacks) contre un pass-rush dangereux (40 pressions dont 13 sacks). Les Rams voudront être équilibrés pour que Jared Goff n’ait pas tout à faire, et ce même s’il est revenu à un niveau déjà plus habituel pour lui.

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C’est donc Kyle Allen Time dans la capitale, mais Ron Rivera doit espérer que c’est « première moitié de 2019 Allen » et non « deuxième moitié de 2019 Allen » qui se montre : les fortunes de Carolina avaient suivi celles du QB la saison dernière. Il se retrouve dans une attaque qui ne manque pas de talent avec Terry McLaurin ou Antonio Gibson, mais ce sont les seconds rôles qui ont du mal à percer ou confirmer.

Difficile d’imaginer grand-chose quand, en face, c’est Aaron Donald, Micah Kizer, Jalen Ramsey & Co dont le seul défaut est d’être un peu trop permissifs au sol (5.0 yards par course). Il va falloir de la patience et surtout une bonne protection même sans Brandon Scherff, ce qui veut dire récupérer quelques titulaires (44 pressions dont 13 sacks).

Les Rams sont logiquement favoris, mais attention à ne pas se laisser embourber comme la semaine passée ; la défense des locaux a la capacité de le faire.

 

Philadelphia Eagles (1-2-1) @ Pittsburgh Steelers (3-0)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Octobre, 19:00
Lieu Heinz Field
Titre Un derby de Pennsylvanie avec de l’enjeu
Prévision Météo Couvert

 

Les Eagles viennent enfin d’arracher leur première victoire (et pas n’importe où – à San Francisco) et voilà qu’ils doivent se déplacer chez des Steelers toujours invaincus et reposés-par-la-force-des-choses.

Sacré coup réussi par Carson Wentz et ses partenaires en Californie, mais il va falloir le refaire contre une autre défense qui ne rigole pas : nous vous ferons grâce de la comparaison statistique mais en gros, c’est dans le rouge à Philly et c’est dans le vert à Pittsburgh. C’est au niveau de la ligne que le match va être très compliqué : les Eagles partent avec un cinq à géométrie variable à cause des blessures, et voilà qu’il y a Cameron Heyward, Stephon Tuitt, Trent Jordan Watt et le reste de la bande en face.

Tout va commencer et finir à cet endroit pour l’offensive des locaux : trouver le moyen de freiner ou entraîner ces monstres dans la mauvaise direction, tout ça toujours sans Alshon Jeffery et DeSean Jackson dans le jeu aérien contre Joe Haden, Steven Nelson et le CB-à-tout-faire Mike Hilton.

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C’est la défense des locaux qui fait le travail pour l’instant, le temps que l’attaque trouve son rythme. En effet, non pas que l’escouade soit dans la nasse, mais on l’a déjà vu tourner un peu mieux : le jeu au sol reste productif en général (4.7 yards par course), mais ça finit trop peu souvent dans l’endzone (2 TDs) ; cela pourrait changer contre Philly (6 TDs) à défaut d’avancer régulièrement (3.8 yards par course).

La constante, c’est que Big Ben est toujours bien protégé (17 pressions dont 5 sacks), mais en face se trouve le pass-rush le plus actif avec 62 pressions dont 17 sacks ; le but des Eagles va être de stopper au mieux la course pour forcer Ben à passer. Il faudra néanmoins assurer dans la couverture face au trio J2S2 – Diontae Johnson – Chase Claypool.

Deuxième déplacement de suite contre une défense de fer, et deuxième fois de suite que la défense des visiteurs devra monter la voie ; cette attaque de Pitt n’offre plus exactement les mêmes garanties que par le passé (pour l’instant ?), même s’il faut toujours s’en méfier.

 

Arizona Cardinals (2-2) @ New York Jets (0-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Octobre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre Le match idéal pour repartir ?
Prévision Météo Couvert

 

Arizona est redescendu de son nuage avec 2 défaites consécutives, mais il ne faut pas s’écrouler pour autant ; une visite chez la pire équipe de 2020 peut aider à rebondir.

L’attaque du désert fait un peu plus d’erreurs et a perdu de son allant ces derniers temps ; il y a possibilité de se reprendre contre les Jets, notamment au sol. Le trio Kyler Murray – Kenyan Drake – Chase Edmonds devrait pouvoir faire un petit carton, lui qui génère déjà 144.5 yards par match et 4.9 yards par course ; pourtant ce n’est pas comme si le front-7 adverse était totalement endormi, mais il y a la place de faire quelque chose. Cela mettra un peu moins de pression sur la bras de Murray qui tremble un peu plus récemment, et ouvrir les voies via play-action vers un autre trio Dédédé – Fitz – Kirk face à une couverture dans le doute.

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Joe Flacco remplace Sam Darnold que la protection a fini par casser, sans surprise, et pour son premier match il a le droit à Chandler Jones et un pass-rush qui fait le boulot (34 pressions dont 11 sacks). Il devrait avoir le luxe de récupérer Le’Veon Bell pour ce match ; il est sûr que la défense des Cards a exposé quelques failles dans ses récentes défaites, mais cela ne sera pas de tout repos pour les ex-rivaux d’AFC North, surtout avec le retour à Arizona de Budda Baker.

La Grosse Pomme va devoir sortir les crocs en défense, mais est-ce que Flacco peut offrir plus de stabilité que Darnold en attaque avec une ligne offensive en difficulté ?

 

Cincinnati Bengals (1-2-1) @ Baltimore Ravens (3-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Octobre, 19:00
Lieu M&T Bank Stadium
Titre Bureau face au corbeau
Prévision Météo Risque de pluie

 

Il est heureux que les Bengals aient enfin débloqué leur compteur, car ce déplacement est périlleux chez des Ravens qui ne peuvent pas lâcher l’accélérateur dans la division (ni dans la conférence).

C’est en effet une autre bête que va affronter Joe Burrow, même si Joe Mixon devrait être disponible. La défense des Ravens porte encore les stigmates de certains adversaires (270 yards à la passe par match) ; s’il est vrai que le rookie possède un panel d’armes intéressant avec A.J. Green à leur tête niveau aura (et Tyler Boyd niveau stats), il va y avoir du travail contre Marcus Peters, Marlon Humphrey, Chris Clark et leurs camarades.

Mais comme Baltimore se bat aussi contre les blessures (une palanquée de joueurs sont incertains), peut-être que Burrow pourra trouver la solution ; mais pour cela il va absolument falloir que la ligne offensive le protège mieux que ça (52 pressions dont 15 sacks).

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Lamar Jackson sera là, lui, pour affronter une défense dont le principal défaut est de prendre trop de yards au… sol (158.5 par match et 4.9 par course) ; vous voyez le problème ? Point à noter, Geno Atkins devrait faire son grand retour pour ce match, et il a clairement manqué, mais peut-il de suite faire la différence ? La ligne offensive des locaux n’offre plus vraiment la même assurance et il y a matière à prendre le commandement de la ligne de scrimmage ; encore faut-il que Cincy le fasse.

La couverture des visiteurs fait plutôt un travail intéressant malgré un pass-rush qui manque d’envergure, mais c’est nul et non avenu si les Bengals ne stoppent pas à la course pour retirer la play-action de l’équation ; ensuite seulement il sera question de freiner Hollywood Brown ou Mark Andrews. Et surtout, éliminer les big plays (20 concédés – 28e) face à une équipe qui les aime beaucoup (18 – 5e).

C’est un peu la loterie avec tous les incertains à Baltimore, même s’il y a une grande chance que la majorité joue ; cela veut dire que Cincinnati va devoir sérieusement cravacher pour avoir une chance.

 

Jacksonville Jaguars (1-3) @ Houston Texans (0-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Octobre, 19:00
Lieu NRG Stadium
Titre Dans la tourmente
Prévision Météo Stade couvert

 

Entre une équipe de Jacksonville qui a bien démarré avant de s’écrouler et une franchise de Houston qui vient de débarquer son Head Coach/General Manager, c’est à qui parviendra à se donner un peu d’air.

Certes les Jags sont 1-3, mais ce n’est pas comme si l’attaque était amorphe : Gardner Minshew fait une bonne saison (il doit juste limiter un peu les INTs), le rookie non-drafté James Robinson mène un jeu au sol qui ne s’en laisse pas compter (4.8 yards par course) mais il est également présent à la réception, et le trio Chark – Shenault – Cole est loin d’être le pire de la ligue.

Ils vont d’ailleurs tous avoir une bonne opportunité de le rappeler : même si les Texans vont vouloir jouer pour Romeo Crennel, la défense de Houston est trop poreuse ; elle devra surtout se méfier de Robinson au sol, elle qui lâche 181.8 yards par match et 4.9 yards par course. C’est également la dernière qui n’a pas réussi un seul turnover, ce qui explique que malgré une limitation des yards à la passe, elle autorise un QB Rating de 115.1 (31e). Le pass-rush a quelque chose à faire contre une ligne qui a ses failles.

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L’attaque des Texans est celle qui va le moins souvent en redzone (10) et la défense des Jags celle qui laisse le plus souvent l’adversaire y arriver (25) ; quelque chose va devoir être infirmé dans ce match. Le souci pour Houston c’est le manque d’équilibre offensif : seulement 73.5 yards au sol par match (pire marque) et 3.7 yards par course (30e) ; cela pourrait changer contre un front-7 des Jags qui a toujours du mal à boucher les trous.

Mais c’est toute la défense qui souffre, autorisant 77% de complétion (pire marque) et 261 yards à la passe par match (24e), ce qui veut dire que Deshaun Watson devrait avoir l’opportunité d’avancer par les airs. Gare cependant à ce que la « protection » ne réveille pas le pass-rush trop tendre qui sera en plus sans Josh Allen (23 pressions dont 4 sacks).

Houston a le pire temps de possession (24:15), ce qui est assez logique quand on est la pire équipe au sol. Les locaux peuvent inverser la tendance mais il faut avancer balle en main et que la défense se secoue les puces.

 

Las Vegas Raiders (2-2) @ Kansas City Chiefs (4-0)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Octobre, 19:00
Lieu Arrowhead Stadium
Titre Les pirates veulent se remettre à flot
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Chiefs trouvent toujours un moyen de l’emporter en ce début de saison, et ils reçoivent des Raiders qui sont retombés après un bon départ.

Sans surprise, ce n’est pas l’attaque qui pose problème chez les Raiders, et cela même si Derek Carr n’a pas eu toutes ses cibles à disposition : il fait une excellente saison (notamment 8 TDs et 0 INT), et il est toujours bien protégé (23 pressions dont 7 sacks). Il va se retrouver face à une couverture des Chiefs qui a décidé de ne rien laisser passer (ou en tout cas pas grand-chose) en 2020 avec 59.2% de complétion, 195 yards par match et un QB Rating adverse de 72.9 ; c’est aussi la seule avec Indy à avoir plus d’INTs (5) que de TDs autorisés (4).

Carr pourrait récupérer Henry Ruggs de blessure mais les Chiefs vont rajouter Bashaud Breeland qui revient de suspension – bref les deux camps devraient s’affronter à plein régime. Là où les visiteurs peuvent faire la différence, c’est avec Josh Jacobs : même s’il est un peu moins efficace, celui qui touche le plus de ballons offensifs en NFL (96) a une grosse carte à jouer contre une défense au sol trop légère (161.0 yards par match et 5.3 yards par course).

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Si les Raiders veulent avoir une chance, il faut qu’ils sortent l’artillerie lourde en défense, et c’est là que le bât blesse : cela commence au sol où le front-7 continue d’être dominé (138.2 yards par match, 5.0 yards par course, 8 TDs), et cela ne risque pas d’aller mieux avec la pile Clyde Edwards-Helaire pour porter le cuir en face. Ce n’est pas le finisseur préféré de l’équipe (Kansas City préfère clairement scorer à la passe), mais s’il avance dans le terrain, cela permettra aux locaux de manger l’horloge.

Il faut que Nick Kwiatkoski et ses amis trouvent le moyen de l’arrêter, et ensuite seulement ils pourront s’occuper du cas Patrick Mahomes. Bonne chance avec un pass-rush toujours trop limite malgré Maxx Crosby : Mahomes a une protection solide et il peut lui-même sortir de la poche si besoin (3 sacks, top NFL) ; il prend soin du cuir et finit toujours par trouver la solution même contre les grosses défenses.

Les Raiders n’ont plus gagné à Kansas City depuis 2012, et la tâche va être ardue. On devrait voir un gros duel de TEs entre Darren Waller et Travis Kelce, mais une surprise de Las Vegas passera avant tout par un réveil défensif.

 

Miami Dolphins (1-3) @ San Francisco 49ers (2-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Octobre, 22:05
Lieu Levi’s Stadium
Titre Home not so Sweet Home
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les 49ers, toujours minés par les blessures, ont déjà subi 2 défaites à domicile ; Miami voudrait bien être la troisième pour créer la surprise.

Les Fins arrivent en Californie avec une attaque qui n’est certainement pas la pire, mais qui se retrouve contre une défense redoutable ; certes elle va avoir TROIS CBs sur la touche dont Emmanuel Moseley et K’Waun Williams et un quatrième incertain en Akhello Witherspoon, mais elle peut toujours donner des migraines aux attaques.

Cela commence devant et c’est là que Miami devra gagner la bataille pour espérer réussir quelque chose ; la ligne offensive des Fins donne des signes encourageants même si tout n’est pas parfait, et c’est un gros test qui l’attend face à Arik Armstead & Co. Un peu de jeu au sol ne ferait pas de mal, mais c’est un secteur qui a toujours du mal malgré les efforts de Myles Gaskin.

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Il fallait bien à un moment que Nick Mullens rappelle pourquoi il n’était pas le titulaire ; c’est le retour de Jimmy Garoppolo à la tête de l’attaque de Californie. Il y a pire pour revenir que de se retrouver face à la défense de Miami qui autorise 409.8 yards par match ou 18 big plays. Malgré Xavien Howard, la couverture continue de payer le relatif manque de pass-rush (30 pressions dont 9 sacks) et l’absence de Byron Jones, avec 109.3 de QB Rating adverse ; bonnes nouvelles, les 49ers ont déjà concédé 53 pressions (pire marque) dont 13 sacks (25e), et l’ex-Cowboy va revenir pour ce match.

Ce dernier ne sera pas de trop pour aider à stopper George Kittle, Deebo Samuel et les autres que les fans aimeraient voir un peu plus. L’attaque terrestre devrait avancer face à des visiteurs qui ont du mal dans l’exercice (124.8 yards par match et 7 TDs).

Courir et stopper la course, les Fins n’ont pas d’autres solutions pour créer une nouvelle surprise au Levi’s.

 

New York Giants (0-4) @ Dallas Cowboys (1-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 11 Octobre, 22:25
Lieu AT&T Stadium
Titre Jason Garrett déjà de retour
Prévision Météo Stade couvert

 

Le Head Coach des Boys pendant la décennie 2010 revient « sur ses terres » avec les Giants dans un match qui, parce qu’il est dans la NFC Least, pourrait aussi bien déterminer le leader de la division.

La pire attaque en points marqués (11.8) contre la pire défense en points encaissés (36.5) : FIGHT ! Entre les deux escouades, on a planté sa tente dans le rouge et on a du mal à en sortir : les Giants sont trop dépendants de Saquon Barkley, et son absence a totalement déséquilibré le playcall (67.6% de passes – 2e) ce qui permet au pass-rush de foncer droit devant pour profiter d’une ligne offensive poreuse (42 pressions dont 12 sacks)… et malgré tout ce jeu aérien, les Giants n’ont que DEUX TDs à la passe (pire marque).

Daniel Jones a démontré qu’il avait des capacités, mais il est mal protégé et perd le cuir trop souvent ; quand on voit la liste des cibles qu’il a, c’est à s’arracher les cheveux : contre une couverture qui a déjà pris 12 TDs c’est le moment ou jamais de faire un carton, mais il devra se méfier de la renaissance d’Aldon Smith et, bien sûr, de Demarcus Lawrence. Encore plus chez les G-men qu’ailleurs, il faut que cela démarre chez les gros.

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C’est déjà plus réjouissant dans l’autre duel du match : l’attaque des Boys a le seul tort de fumbler BEAUCOUP TROP (6 – pire marque), mais pour le reste elle carbure, menant la ligue avec 29.8 first downs, 509.5 yards et 23 big plays. Cependant attention : la défense de la Grosse Pomme Bleue, sans faire de bruit, fait un bon début de saison avec des ajouts qui ont fonctionné, comme celui de Blake Martinez.

La machine à plaquer aura encore du pain sur la planche avec Ezekiel Elliott, mais son travail pourrait être facilité par le fait que, devant lui, la ligne va affronter un adversaire direct touché par les blessures : Tyron Smith est la dernière en date, placé sur IR suite à une opération au cou ; Zack Martin fait figure de dernier des Mohicans. Si les visiteurs gagnent ce duel dans les tranchées, Zeke et Dak Prescott pourraient être ralentis… mais probablement pas stoppés : Dak a toujours une sacrée puissance de feu avec son trio Cooper – Gallup – Lamb, et ce même si James Bradberry lui aussi a été un ajout remarqué à New York (9 PDs et 1 INT).

Est-ce que Big Blue peut réveiller son attaque ? Possible. Suffisamment pour battre Dallas ? Rien n’est moins sûr. Par contre, si la défense des visiteurs peut refaire le même match que contre les Rams, l’attaque n’aurait aucune excuse pour ne pas enquiller les points.

 

Indianapolis Colts (3-1) @ Cleveland Browns (3-1)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 11 Octobre, 22:25
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre Spirales positives
Prévision Météo Couvert

 

Si on nous avait dit en début de saison que la rencontre entre les Indianapolis Colts et les Cleveland Browns serait tout à fait alléchante, on aurait largement douté. Et pourtant, voici ces deux belles équipes qui se rencontrent en pleine spirale positive, les deux affichant un bilan de 3-1 après avoir perdu leur premier match. Mais ce match sera surtout une affiche entre 2 styles bien opposés, les Colts misant sur leur excellente défense (#1 en yards par match et en couverture), et les Browns se reposant sur une attaque de feu (#1 en yards au sol par match) qui semble monter en puissance à chaque match.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_8_desktop_mobile/f_auto/colts/ecamdtxphzosuuzoqtxu.jpgCertains diront que les Colts n’ont pas joué de grosses attaques, d’autres diront qu’ils ont tout simplement éteint les attaques grâce à leur défense ; quoiqu’il en soit, ils méritent largement leur bilan actuel. Pour changer la donne comparé aux saisons passées, les Colts ont fait venir le vétéran Philip Rivers : et si cela semble porter ses fruits puisque l’attaque marque suffisamment de points pour l’emporter, la réalité est que l’âge du QB se fait ressentir. S’il reste précis (73%), il a du mal à se montrer décisif et perd un peu trop le ballon (4 TDs, 3 INTs). Tant que cela gagne, tout va bien, mais cela pourrait vite changer s’il ne fait pas mieux, surtout qu’il possède une des meilleures OLs de NFL (qui sera amputée de son Left Tackle Anthony Castonzo pour ce match cependant). Même avec cette absence, l’OL devrait pouvoir contenir le très bon pass-rush des Browns, quitte à mettre 2 joueurs en protection pour empêcher l’excellent Myles Garrett de faire son show (5 sacks).

L’autre question est de savoir si Rivers a suffisamment de cibles autour de lui pour le faire briller. Réponse courte : oui, parce qu’il peut compter sur le TE Mo Alie-Cox (194y, 2 TDs) qui s’affirme de plus en plus comme le receveur préféré du QB, ou encore parce que TY Hilton reprend du poil de la bête petit à petit, ou même parce que Zach Pascal et Michael Pittman montrent qu’ils peuvent aider. Mais si on regarde de plus près, on se rend qu’entre les blessures, les méformes ou encore l’alchimie toujours en construction, on n’est pas encore là où on pourrait l’être. La défense contre la passe des Browns est parfaite pour permettre au QB et à ses coéquipiers de se lâcher, à moins que Denzel Ward et Karl Joseph continuent de provoquer des turnovers.

https://ewscripps.brightspotcdn.com/dims4/default/b952583/2147483647/strip/true/crop/4560x2565+0+356/resize/1280x720!/quality/90/?url=http%3A%2F%2Fewscripps-brightspot.s3.amazonaws.com%2F52%2F66%2Fcef40e394f87a59840d509113ac6%2Fgettyimages-1175146966.jpgAu sol, le rookie Jonathan Taylor fait un bon début de saison (250y, 2 TDs) mais on espère encore un peu plus surtout quand on a cette OL devant soi. Le front-7 des Browns est excellent, mais aura un gros trou au milieu en l’absence de Larry Ogunjobi. Il faudra espérer pour eux que Sheldon Richardson puisse tenir tout un match seul au milieu de cette DL.

L’attaque des Colts fait le minimum syndical pour le moment, mais aura l’occasion de montrer plus face à une défense des Browns qui a du mal contre la passe.

https://www.tsn.ca/polopoly_fs/1.1529450!/fileimage/httpImage/image.jpg_gen/derivatives/landscape_620/kareem-hunt-odell-beckham-jr.jpgCertains diront que les Browns ont réalisé de gros matchs offensifs contre des défenses passoires, d’autres diront que l’attaque est simplement un rouleau compresseur. Bien entendu, il est difficile de dire que Baker Mayfield est un des grands artisans de cette réussite : le QB fait un début de saison basique pour lui, en étant capable de lancer de magnifiques passes aussi bien que de lancer n’importe comment quand il n’a aucune pression (63%, 7 TDs, 2 INTs). Avec la blessure du RB Nick Chubb, il va falloir que le QB augmente son niveau de jeu s’il veut espérer son équipe plus loin cette saison ; surtout que lui aussi dispose d’une des meilleures OLs de NFL. Les Colts compteront quant à eux sur le duo Justin Houston – Denico Autry pour mettre la pression autant que possible (5,5 sacks à deux).

Les cibles aériennes ne manquent pas du côté des Browns, avec notamment un duo de LSU Jarvis Landry – Odell Beckham Jr qui peut faire des merveilles (3 TDs pour Odell, 17 réceptions pour Landry). Ce duo se connaît tellement que Landry se permet même de lancer des TDs à son compère. Le retour du TE David Njoku devrait faire beaucoup de bien et permettre aux Browns de jouer avec 2 TEs une bonne partie du match (Austin Hooper étant l’autre). Ces 4 joueurs devraient être les principaux dangers dont devra se méfier la défense des Colts ; heureusement pour cette dernière, la défense contre la passe est sa spécialité avec notamment 2 nouveaux joueurs : le retour au sommet du CB Xavier Rhodes (5 passes défendues, 2 INT, 1 TD), associé à l’arrivée parfaite du rookie S Julian Blackmon.

https://images2.minutemediacdn.com/image/fetch/w_736,h_485,c_fill,g_auto,f_auto/https%3A%2F%2Fhorseshoeheroes.com%2Fwp-content%2Fuploads%2Fgetty-images%2F2020%2F10%2F1278496423-850x560.jpegAu sol, les Browns devront donc faire sans un des meilleurs RBs de NFL. Si cela aura son impact, ils ont la chance de pouvoir compter sur un autre excellent RB avec Kareem Hunt. Mieux, Hunt est un RB à tout faire qui est aussi dangereux à la course qu’à la réception (3 TDs au sol, 2 à la passe). Le front-7 des Colts aura donc beaucoup de travail, surtout que l’excellent Darius Leonard sera absent ; il faudra donc que DeForest Buckner continue son très bon début de saison.

La force offensive des Browns devra montrer qu’elle peut réussir sans son RB star, tandis que la défense féroce des Colts devra prouver que même sans Leonard, elle peut toujours exceller.

Cette belle affiche devrait tenir toutes ses promesses entre deux surprises de ce début de saison. Malheureusement, aucune des deux équipes ne sera au complet, ce qui pourrait impacter le niveau de jeu. Il s’agit là d’un gros test pour chacune des franchises, et cela pourrait déjà avoir sa petite importance en AFC.

 

Minnesota Vikings (1-3) @ Seattle Seahawks (4-0)

 

Date et Heure Française Lundi 12 Octobre, 02:20
Lieu CenturyLink Field
Titre Le déclic pour Minnesota ?
Prévision Météo Pluie

 

Les Vikings viennent enfin de décrocher leur première victoire, et voilà qu’il leur faut se déplacer chez des Seahawks en feu offensivement, mais pas totalement solides défensivement.

L’attaque de Minnesota retrouve sa forme habituelle : certes il reste des scories statistiques, surtout dans le jeu aérien (62% de complétion, 207.2 yards, 6 INTs ou 85.5 de QB Rating) ou même en général (37.8% de 3e tentative), mais on voit la progression. Le point d’appui est bien évidemment l’attaque terrestre : Dalvin Cook est déjà à 424 yards et 6 TDs avec le sous-côté Alexander Mattison en lieutenant ; cela nous promet un sacré duel contre une défense des Hawks menée par le duo Bobby Wagner – K.J. Wright qui ne concède que 75.8 yards par match et 3.4 yards par course… mais c’est aussi car cette dernière voit le playcall adverse le plus déséquilibré vers la passe (69.8%).

La raison est à la fois à cause de sa propre attaque qui score à foison, et à la fois parce que la couverture a toujours du mal à suivre, autorisant 401 yards par match (pire marque) ; c’est le moment pour le jeu aérien des Vikes de prouver qu’il redresse vraiment la tête avec Kirk Cousins et le trio Thielen – Jefferson – Rudolph… mais attention aux INTs. L’absence de Jamal Adams à Seattle pourrait encore peser.

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Puisque nous en parlions, parlons-en : Russell Wilson a un peu freiné en Week 4, mais il mène toujours l’attaque aérienne la plus prolifique avec 75.2% de complétion, 16 TDs et un QB Rating de 136.7. Faut-il rappeler que la couverture de Minnesota reste un problème avec son inexpérience, autorisant un QB Rating de 105.2 ? Pour l’aider, il faut que cela bouge devant, Yannick Ngakoue en premier et surtout le reste derrière : la protection de Wilson continue d’être un souci (41 pressions dont 11 sacks) mais le démon est toujours autant remuant et difficile à contenir dans la poche.

Il faudra pourtant que les visiteurs le fassent pour limiter les big plays qu’ils autorisent trop souvent (20), surtout face à une attaque pareille qui les adore (19). L’affrontement à la course est d’un niveau un poil moindre que celui d’en face, mais il reste solide : Chris Carson va porter le cuir contre Eric Kendricks et ses partenaires pour offrir un certain équilibre.

Il est dur d’être optimiste pour la couverture de Minnesota contre une attaque pareille, car ce n’est pas un manque de rythme mais d’expérience. Si jamais Cousins est entraîné dans un tir aux pigeons contre Wilson, il pourrait imploser, donc Cook va être crucial pour manger l’horloge… mais il faut que la couverture freine les locaux.