Gameday : Matchs du Dimanche Week 3

Gameday 2015

 

Sommaire

 

San Francisco 49ers @ New York Giants
Houston Texans @ Pittsburgh Steelers
Cincinnati Bengals @ Philadelphia Eagles
Las Vegas Raiders @ New England Patriots
Tennessee Titans @ Minnesota Vikings
Washington Football Team @ Cleveland Browns
Los Angeles Rams @ Buffalo Bills
Chicago Bears @ Atlanta Falcons
Carolina Panthers @ Los Angeles Chargers
New York Jets @ Indianapolis Colts
Detroit Lions @ Arizona Cardinals
Dallas Cowboys @ Seattle Seahawks
Tampa Bay Buccaneers @ Denver Broncos
Green Bay Packers @ New Orleans Saints

 

San Francisco 49ers (1-1) @ New York Giants (0-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre Terrain mouvant
Prévision Météo Quelques nuages

 

Le périple new yorkais de San Francisco tourne au cauchemar avec les blessures, mais la victoire était là contre les Hommes Verts ; c’est au tour des Hommes Bleus, limités eux aussi par les absents, de tenter de les freiner.

Vous avez peut-être entendu que les 49ers vont repartir de leur passage dans la Grosse Pomme avec plus de pépins (physiques) qu’à l’arrivée : Jimmy Garoppolo, Raheem Mostert, Tevin Coleman, George Kittle, Dee Ford et Dre Greenlaw ne vont pas jouer, sans parler de Nick Bosa et Solomon Thomas mis sur IR. C’est donc le « Nick Mullens Show » pour ce match contre une défense des G-men dont le majeur problème est de lâcher trop de 3e tentatives (54.8% – 30e), mais sinon elle fait plutôt un travail sympathique en ce début de saison ; elle doit profiter de tous les absents pour imposer sa volonté, à commencer par la ligne défensive.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/MMLx03SMzQTmHPYcw8zVHNt0uZ8=/0x0:4376x2917/1200x800/filters:focal(1838x1109:2538x1809)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/66811681/usa_today_11655652.0.jpg

On ne peut pas en dire autant de l’attaque qui elle aussi a perdu un élément important – Saquon Barkley – et qui a le pire jeu au sol de la ligue à 52 yards par match et 2.7 yards par course ; autant dire que Daniel Jones risque d’avoir besoin de toutes ses cibles pour avancer… et si possible de protéger le cuir. Même sans Bosa ni Thomas, les 49ers ont toujours du talent sur la ligne défensive et dans l’arrière-garde (QB Rating adverse de 83.6 – 5e).

Est-ce que les absents pèseront cette fois trop lourd du côté de la Californie ? Cela reste à voir.

 

Houston Texans (0-2) @ Pittsburgh Steelers (2-0)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 19:00
Lieu Heinz Field
Titre Watts… Watts everywhere
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Entre une équipe qui perd sans jamais démériter et une autre qui gagne sans totalement convaincre, va-t-on voir une surprise, ou une confirmation dans ce match qui réunit les trois frangins Watt ?

Les Steelers sont repartis comme en 40 avec une des meilleurs défenses qui est à la fois redoutable contre la passe (56.3% de complétion et 37 pressions) et contre la course (66.5 yards par match et 2.9 yards par course) ; et ce ne sont que les stats pour lesquelles elle mène la ligue, les autres ne sont pas mal non plus. Autant dire que le Magicback Deshoudini Wizardson va encore courir, que ce soit pour sauver sa vie (29 pressions concédées dont 8 sacks), pour avancer ou pour se donner du temps afin de trouver un receveur. La ligne offensive va devoir se surpasser face à Cameron Heyward ou T.J Watt pour donner une chance à l’attaque, et on peut largement en douter.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/OVlfBCADuvaMh2ai9rsBxeztBi8=/0x0:3000x2360/1200x800/filters:focal(1634x1090:2114x1570)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/66784404/127880182.jpg.0.jpg

Certains pourraient arguer que les prestations défensives sont assujettis à l’adversaire : les Steelers n’ont rencontré que les Giants et les Broncos, alors que les Texans ont rencontré les Chiefs et les Ravens ; cela pourrait expliquer par exemple l’implosion de la défense contre la course de Houston avec 198 yards concédés par match et 5.6 yards par course. Ce n’est pas faux, et l’attaque des locaux ferait bien d’être un peu moins boom or bust dans ses matchs (une dichotomie qu’on voit avec les 8 big plays – 13e – et 37% de 3e tentatives – 26e) ; J.J. Watt est toujours là pour mettre le boxon si besoin, avec Benardrick McKinney ou Justin Reid. Les Steelers ont néanmoins les armes pour alterner entre passe et course avec en plus une bonne ligne qui récupère ses titulaires.

Le duel dans les tranchées va dicter le résultat du match : Houston part déficitaire dans les deux et va devoir trouver le moyen de renverser la vapeur (ou contourner le problème en attaque) pour espérer l’emporter.

 

Cincinnati Bengals (0-2) @ Philadelphia Eagles (0-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 19:00
Lieu Lincoln Financial Field
Titre État d’urgence
Prévision Météo Quelques nuages

 

Si on pouvait s’attendre à ce que les Bengals luttent malgré leurs efforts, on avait moins prévu que les Eagles peinent à ce point ; qui ouvrira son compteur en Week 3 ?

La bonne nouvelle c’est que les deux équipes sont à 0-2 mais le deuxième match était meilleur que le premier. Cependant des soucis perdurent : à Cincinnati, c’est une dichotomie assez vertigineuse chez l’attaque qui joue le plus d’actions (77.5) avec le moins de voyages en redzone (5) ou de big plays (2) ; à Philly, c’est le pire turnover differential (-5) dont 4 INTs lancées et bien sûr un premier match qui a plombé les stats en sacks (8). Les deux attaques ont du mal à la course, mais au moins la défense de Philly reste solide, celle de Cincy a encore du travail comme vu contre Cleveland ; cependant, le meilleur coureur est du côté des Bengals.

https://www.pennlive.com/resizer/r6s2zZc4ivBsCsZZsh1jcH43BI0=/450x0/smart/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/advancelocal/BP4SOAIB5VAYXFUOFHEWX3WHW4.jpg

Joe Burrow devrait avoir toutes ses armes contre une couverture qui a souffert contre les Rams, mais sa ligne devra faire le travail ; Carson Wentz n’aura ni Alshon Jeffery ni Jalen Reagor contre une arrière-garde qui n’a pas vraiment été testée outre mesure, et le pass-rush de Cincy reste bien trop faible (6 pressions dont 2 sacks).

Philly est à domicile, n’est pas dans un nouveau cycle et se doit de rebondir, donc il est compréhensible de placer les Eagles favoris. Pour l’emporter, Cincinnati devra avancer au sol et – à défaut de bien défendre – créer des turnovers.

 

Las Vegas Raiders (2-0) @ New England Patriots (1-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 19:00
Lieu Gillette Stadium
Titre Intrigant
Prévision Météo Nuageux

 

Les Raiders semblent avoir passé un palier en ce début de saison et les Patriots ont montré leur capacité d’adaptation ; c’est sans conteste un des duels les plus intéressants (et un peu inattendus) de cette Week 3.

L’attaque des Raiders prend ses aises en ce début de saison, et la défense des Patriots sort d’un match compliqué contre Seattle. Certes tout le monde n’est pas Russell Wilson, mais la couverture autorise quand même 70.7% de complétion, ce qui est plutôt dangereux quand arrive Derek Carr et Darren Waller qui est encore parti pour une énorme saison. Bill Belichick est fort pour retirer l’option #1 à un adversaire et Henry Ruggs est indisponible ; ce serait à un receveur écarté de faire la différence. Josh Jacobs va tester le front-7 qui devra aussi parvenir à enfin générer de la pression (16 pressions dont 3 sacks) sur un Carr bien protégé par sa ligne (7 pressions dont 3 sacks) ; elle sera néanmoins sans l’ex-Pat Trent Brown à gauche.

https://raiderswire.usatoday.com/wp-content/uploads/sites/75/2016/12/usatsi_9710214.jpg?w=1000&h=600&crop=1

Elle peut courir, elle peut passer : l’attaque des Pats s’est adaptée à son nouveau QB Cam Newton. La défense de Las Vegas sort d’un match solide contre New Orleans, mais Cam est un animal différent de Drew Brees : il peut faire la différence avec son bras ou ses jambes ; le pass-rush, qui est encore plus en difficulté qu’en face (11 pressions dont 1 sack) devra aussi penser à contenir le #1 dans la poche. La ligne offensive, comme celle d’en face, n’aura pas un élément avec le Centre David Andrews, mais elle fait un bon travail en protection (11 pressions dont 3 sacks), mais c’est déjà plus dur à la course ; en fait, à part Cam, c’est le désert avec notamment un Sony Michel très discret qui pourrait se refaire face à Las Vegas.

Les attaques ont l’avantage sur les défenses, c’est juste qu’on a un peu plus confiance en celle des Pats de manière générale. Il n’empêche que si les visiteurs contrôlent encore l’horloge, ils auront les cartes en main.

 

Tennessee Titans (2-0) @ Minnesota Vikings (0-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 19:00
Lieu U.S. Bank Stadium
Titre Drakkar à la dérive
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Titans, fidèles à eux-mêmes, gagnent dans tous les styles et arrivent chez des Vikings qui sortent d’un non-match face à Indianapolis.

Le pass-rush des Vikes attend Yannick Ngakoue pour mettre la pression sur un Ryan Tannehill excellent (120.7 de QB Rating) qui n’aura toujours pas A.J. Brown ; il a un peu plus de travail car le jeu au sol mené par Derrick Henry n’est pas aussi dominateur (3.7 yards par course et zéro TD), mais le front-7 des Vikes vient de lâcher 100+ yards à un rookie d’Indy. Par les airs, on connaît les soucis de couverture de Minnesota et même sans son receveur devenu #1, Tannehill devrait pouvoir avancer, donc il faut que les locaux parviennent à générer de la pression.

https://www.gannett-cdn.com/presto/2018/08/31/PNAS/0eef2119-f378-47a2-a309-66f636af9675-Titans_Minnesota_lead.JPG

Le pass-rush des Titans, lui aussi, attend Jadeveon Clowney, mais ce qui inquiète le plus c’est l’attaque des locaux qui poste les pires marques en actions (48), temps de possession (20:10), yards à la passe (171.5) et QB Rating (61.9). La défense des Titans a pris des éclats face à Jacksonville ; Kirk Cousins, EN THÉORIE, a ce qu’il faut pour faire mal… à commencer par Dalvin Cook – le seul qui reste constant – qui va affronter une défense ayant perdu de son mordant (5.1 yards par course). Cela pourrait être le bon remède pour le QB qui semble hors de son élément pour l’instant.

Cela ressemble à un match déjà crucial pour les Vikes, ce qui tend à faire penser qu’ils devraient se réveiller et exposer encore un peu plus les failles vues à Tennessee. Il sera intéressant de voir quelle équipe parviendra à dominer le temps de possession.

 

Washington Football Team (1-1) @ Cleveland Browns (1-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 19:00
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre Basculer du bon côté
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Reds ont vu qu’il leur restait du travail malgré la victoire en Week 1, alors que les Browns ont fait le chemin inverse en enregistrant leur première victoire après une tôle en Week 1 ; l’une des deux équipes va se remettre du bon côté de l’équilibre.

L’attaque de la capitale reste un gros chantier, elle qui ne convertit que 30% de ses 3e tentatives (pire marque), avec notamment un jeu aérien mené par Dwayne Haskins toujours bredouillant malgré Terry McLaurin. La protection est un problème, et c’est une mauvaise nouvelle alors que les fers de lance de la ligne défensive des locaux, Myles Garrett et Larry Ogunjobi se présentent ; il serait bon de s’appuyer sur le jeu au sol avec le rookie Antonio Gibson, mais il est loin d’être flamboyant (3.3 yards par course) et le front-7 de Cleveland fait un bon travail pour le limiter (3.3 yards par course aussi).

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/3XH1znOYtHNbp7gBBHyAG9f8fzA=/0x0:3630x2521/1200x800/filters:focal(767x778:1347x1358)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/64979848/usa_today_13177033.0.jpg

La tâche de Baker Mayfield pourrait être un poil plus simple : non pas qu’il sera tranquille avec le meilleur pass-rush de NFL en face (29 pressions dont 11 sacks), mais le Modhex a un bon pare-buffle (8 pressions dont 2 sacks) et surtout c’est au sol que les Reds sont un peu plus sensibles ; or, les locaux ont le duo Nick Chubb – Kareem Hunt qui devrait encore voire des ballons.

Avantage Cleveland dans cette rencontre, car on doit encore voir l’attaque de Washington à plein régime.

 

Los Angeles Rams (2-0) @ Buffalo Bills (2-0)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 19:00
Lieu Bills Stadium
Titre The Robert Woods Game
Prévision Météo Ciel dégagé

 

C’est peu dire que l’ex-receveur des Bills a été bien plus productif en Californie, gagnant le droit de signer une extension lucrative ; il sera l’un des protagonistes de ce clash interconférence entre Buffalo et L.A.

Cela ressemble déjà plus à l’attaque des Rams qui les a amenés au Super Bowl il y a deux ans, et le test va être très intéressant contre une défense de Buffalo qui va récupérer son duo de Linebackers Tremaine Edmunds – Matt Milano. L.A. est redevenu une machine à big plays (12, top NFL) et les Bills devront les limiter, eux qui postent des stats défensives majoritairement bonnes, mais qui ont concédé 256.5 yards à la passe (20e). Le duel entre les deux lignes va être fameux car l’OL des Rams est redevenue solide en protection (7 pressions dont 2 sacks), et le pass-rush de Buffalo est intimidant (21 pressions dont 6 sacks) ; au sol c’est un peu le même rapport de force, mais Cam Akers ne sera pas disponible.

https://theramswire.usatoday.com/wp-content/uploads/sites/64/2020/09/e17eef39d4fc498b88dc9c8f0201f0d5.jpg?w=1000&h=600&crop=1

Les tribulations de Josh Allen continuent face à une défense des Rams dans laquelle le front-7 n’arrive pas à contenir suffisamment le jeu au sol adverse – 128.5 yards par match et 4.8 yards par course, et ce malgré la débauche d’effort de Micah Kizer. Buffalo patine un peu au sol via 104.5 yards par course et 3.8 yards par match ; Devin Singletary a un peu de mal à lancer sa saison et cela pourrait être une bonne opportunité. Si Buffalo est 2-0, c’est parce qu’Allen a pris feu, lançant pour 719 yards (top NFL) et 6 TDs (2e), portant l’attaque au niveau de son adversaire du jour avec 12 big plays (top NFL). L’arrivée de Stefon Diggs a fait du bien, et le duel va être très intéressant face à une couverture qui fait un bon démarrage avec le duo Jalen Ramsey – Darious Williams. La ligne offensive va devoir trouver le moyen de contenir Aaron Donald, mais pour autant le pass-rush n’est pas destructeur, et il pourrait courir derrière Allen tout le match.

Les deux équipes ont des petits soucis de Kicker côté FG et XP, quelque chose à surveiller dans un match qui pourrait être serré. L.A. et Buffalo se valent en ce début de saison, ce qui rend le match assez illisible. Si les choses peuvent facilement partir en tir aux pigeons, le jeu au sol pourrait détenir la clé pour manger le chrono.

 

Chicago Bears (2-0) @ Atlanta Falcons (0-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Stadium
Titre Au finish
Prévision Météo Stade couvert

 

Il ne faut pas être cardiaque pour suivre Chicago en ce début de saison avec deux victoires à l’arrachée, une par l’attaque et une par la défense ; les Falcons en savent quelque chose, sauf que eux ce sont les défaites qu’ils arrachent, surtout la dernière.

Cela risque d’être la classique opposition de « point fort vs. point fort & point faible vs. point faible » : nous vous laissons deviner de quel côté est l’attaque des Bears vs. la défense des Falcons. Cette dernière autorise 39 points, 10 TDs, 11 big plays, 90% de voyages en redzone terminant en TD, 77.4% de complétion et on va s’arrêter là ; si Chicago ne dépasse pas sa marque moyenne de 22 points c’est à n’y rien comprendre. Mitch Trubisky n’a pas beaucoup d’excuses face à cette arrière-garde, mais il devra quand même se méfier du pass-rush (20 pressions – 8e), et l’offensive devra protéger le cuir face à une défense qui a déjà arraché 3 fumbles.

https://img.bleacherreport.net/img/images/photos/003/104/863/hi-res-a1a230c09f879b859d1d6585f56a8b4d_crop_north.jpg?h=533&w=800&q=70&crop_x=center&crop_y=top

Point fort vs. point fort entre l’attaque d’Atlanta et la défense de Chicago. Matt Ryan continue de distribuer comme il sait si bien le faire, mais il pourrait oeuvrer sans Julio Jones, ce qui n’est pas rien contre une couverture qui autorise le plus faible QB Rating adverse à 73.1 ; on sera particulièrement attentif au duel des lignes et notamment Kaleb McGary contre Khalil Mack. C’est déjà un peu plus tendu pour les visiteurs quand il s’agit de stopper les coureurs adverses, mais on sait que cela reste un plus gros souci encore pour les locaux (92.5 yards par match et 3.4 yards par course) : à moins que Ryan ne fasse un match quasi-parfait et que la défense ne se réveille, Todd Gurley devra apporter son aide.

Les Bears pourront-ils booster leur score et limiter celui des Falcons ? C’est toute la question, et cela ressemble au genre de match (0-2, à domicile) où Atlanta pourrait faire un match enfin complet.

 

Carolina Panthers (0-2) @ Los Angeles Chargers (1-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 22:05
Lieu SoFi Stadium
Titre Le futur, c’est déjà maintenant
Prévision Météo Stade couvert

 

L’incroyable micmac autour de Tyrod Taylor a propulsé le rookie Justin Herbert titulaire et, vu ce qu’il a montré, il a des chances de garder le poste ; mais pour cela il serait encore mieux qu’il gagne contre des Cats batailleurs, mais limités.

Les Panthers font partie de la longue liste des équipes ayant vu un playmaker tomber en ce début de saison, et vu qu’on parle de Christian McCaffrey, cela dit tout sur le trou à combler. C’est dommage car la défense contre la course des Bolts a du mal à se mettre en route, mais Mike Davis devra prendre la relève et surtout en profiter. Cela offrira une alternative à Teddy Bridgewater dont le début de saison est surtout notable par la connexion qu’il a déjà avec Robby Anderson et D.J. Moore ; elle risque d’être grandement testée par les Chargers avec un Joey Bosa en forme et Casey Hayward qui mène l’arrière-garde. La ligne offensive des Cats doit apporter plus de garanties, surtout au milieu.

https://ca-times.brightspotcdn.com/dims4/default/3a58e09/2147483647/strip/true/crop/2283x1523+0+0/resize/1486x991!/quality/90/?url=https%3A%2F%2Fcalifornia-times-brightspot.s3.amazonaws.com%2Ff5%2F39%2Fd3815560437197e42b0fcc3b6261%2Fchiefs-chargers-football-64277.jpg

Herbert a impressionné dans la défaite, et pour son deuxième match il a les cartes en main pour faire un résultat : la défense de Carolina souffre, surtout au sol avec 127.5 yards par match, 4.8 yards par course et 6 TDs encaissés ; autant dire que quand on a le remuant duo Austin Ekeler – Joshua Kelley, il y a largement de quoi faire pour ne pas surcharger le jeunot. Mais a-t-il besoin de l’être ? Il a déjà démontré de belles qualités, il possède les outils pour faire du grabuge dans le jeu aérien, et il n’aura pas à se soucier d’un pass-rush toujours anémique (1 pression) ; la ligne de L.A. est adéquate et devrait pouvoir le protéger pour qu’il trouve ses cibles.

Carolina n’a jamais perdu chez les Bolts, mais la série est sévèrement compromise si la défense ne montre pas les crocs d’entrée pour déstabiliser Herbert.

 

New York Jets (0-2) @ Indianapolis Colts (1-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 22:05
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre Indy sur la lancée
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Colts ne sont pas encore tout à fait assurés sur leurs deux pieds mais la victoire contre Minnesota a ouvert le compteur ; la franchise veut confirmer contre des Jets qui sont déjà parmi les équipes les plus en difficulté.

Il est dur de trouver des motifs de satisfaction dans la saison de New York pour l’instant, mais le côté gauche de la ligne en est un, avec notamment le rookie Tackle Mekhi Becton qui becte déjà les adversaires. Et si vous ajoutez le fait que Jamison Crowder (le meilleur receveur), Breshad Perriman et George Fant sont tous out pour ce match… bonne chance Sam Darnold, sachant que le QB va affronter une défense qui sort d’un démantèlement des Vikes et qui poste 14.5 first downs concédés, 47 actions, 208 yards, 4 big plays, 122.5 yards à la passe – que des meilleures marques. DeForest Buckner, Darius Leonard ou Kenny Moore se lèchent déjà les babines…

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/pUChS1RtFPxaytNgr1UGoejzxRE=/0x0:4006x2586/1200x800/filters:focal(1540x426:2180x1066)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/67459595/1066239522.jpg.0.jpg

… ce qui veut dire que c’est typiquement un match où les Colts peuvent balbutier leur football. L’attaque est loin d’être parfaite, convertissant bien trop peu de 3e tentatives (30.4%) et ayant toujours un petit souci avec les INTs (3). Il faut nettoyer le jeu de ces scories, et pour cela le rookie coureur Jonathan Taylor pourrait encore faire un gros match contre un front-7 des Jets qui manque d’impact général. Quinnen Williams et Marcus Maye fait ce qu’il peut dans l’escouade mais là aussi il est parfois un peu seul, et Philip Rivers devrait pouvoir en profiter si lui et ses receveurs veulent bien arrêter les pertes de balle. Le duel entre le « murtopelle » d’Indy et la ligne défensive des Jets devrait valoir le coup d’oeil, car figurez-vous que les visiteurs ont un pass-rush qui n’est pas atone (23 pressions dont 6 sacks).

Comme dit, les Colts doivent gagner ce genre de match, ce qui veut dire qu’ils sont capables de se prendre les pieds dans le tapis. La défense (des DEUX côtés) devra mener la charge.

 

Detroit Lions (0-2) @ Arizona Cardinals (2-0)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 22:25
Lieu State Farm Stadium
Titre Que les choses changent en une saison
Prévision Météo Stade couvert

 

L’année dernière, les Lions avaient dû concéder le match nul en Week 1 chez la pire équipe de 2018 ; un an plus tard, Arizona continue son bon début de saison et ne veut pas s’arrêter en si bon chemin contre des Lions qui ne savent toujours pas tenir un score (comme quoi… certaines chose ne changent pas).

Ce n’est pas que Detroit manque de talent (surtout en attaque !), mais il n’arrive jamais à maintenir le pied sur l’accélérateur tout un match. Et cela ne va pas être plus évident contre la défense du désert : elle autorise les plus faibles taux de voyages en redzone terminant en TD (28.6%) et de 3e tentatives (26.1%). Elle possède une faiblesse, c’est contre la course avec 5 yards encaissés par course ; en d’autres termes, Kerryon Johnson et Adrian Peterson doivent faire plier Jordan Hicks et ses partenaires pour avancer et maîtriser l’horloge. Matthew Stafford va avoir une couverture agressive à contourner – sans parler du pass-rush mené par Chandler Jones – et s’il peut avoir Kenny Golladay cela serait encore mieux.

https://www.gannett-cdn.com/presto/2019/09/08/PDTF/06090870-a654-4eec-a804-3f60c16e963c-AP_Lions_Cardinals_Football__4.jpg?width=660&height=440&fit=crop&format=pjpg&auto=webp

Kyler Mobylette a démarré le moteur, et maintenant allez donc le rattraper… surtout quand vous vous appelez Detroit, que vous venez de prendre la foudre par Aaron Jones et que vous êtes la pire défense au sol de la ligue à 204 yards par match et 6 yards par course ; bien sûr un panel de deux matchs est un peu faible, mais face à une attaque terrestre menée par Murray et Kenyan Drake qui mouline à 170 yards par match et 5 par course, ce n’est pas rassurant. Les stats sont un peu moins emphatiques via les airs, mais quand vous devez couvrir le trio Dédédé – Fitz – Kirk et que vous n’avez volé encore aucun ballon, pouvez-vous vraiment vous reposer ?

L’année dernière, on disait que ce match pouvait être piège pour Detroit, c’est un peu l’inverse cette fois : les Lions ne lâchent rien et le succès des Cards reste jeune, donc il faudra mettre tous les ingrédients.

 

Dallas Cowboys (1-1) @ Seattle Seahawks (2-0)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 22:25
Lieu CenturyLink Field
Titre Pas le temps de se réjouir
Prévision Météo Quelques nuages

 

Les Cowboys sortent d’un retour improbable, mais ils auront du mal à faire la même contre des Seahawks qui sont partis sur les chapeaux de roues.

Il est surprenant de voir la défense de Seattle au dernier rang en first downs (28.5), actions (73.5), yards (485) et yards à la passe (415.5), mais ce n’est pas du tout une bonne nouvelle quand Dallas arrive avec respectivement 28.5 (2e), 75 (3e), 475 (2e) et 344.5 (3e) ; bref on peut difficilement faire plus grand écart. Ce sont surtout les turnovers qui ont freiné l’offensive du Texas contre Atlanta : Dak Prescott est sur un rythme élevé avec son quatuor d’armes Ezekiel Elliott – CeeDee Lamb – Michael Gallup – Amari Cooper et une ligne offensive quasiment au complet (Tyron Smith sera encore absent). Si la défense contre la course de Seattle est présente avec le duo infatigable Wagner – Wright (il aura du travail), le combo pass-rush + couverture doit faire bien plus sinon ce sera encore un long match.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/2WaO5LiO9-yWiCcOI5zYxQrsdN4=/0x0:3600x2400/1200x800/filters:focal(1785x878:2361x1454)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/62793985/usa_today_11948703.0.jpg

Il risque de l’être aussi pour la défense des visiteurs : quand on voit ce que le premier candidat au titre de MVP Russell Wilson a envoyé sur la tête de l’arrière-garde des Patriots qui n’est pas la moitié d’une, imaginez ce que cela peut donner contre celle des Boys qui autorise un QB Rating adverse de 103.1. Le Original Magicback de la génération actuelle en est à 82.5%, 610 yards, 9 TDs et un QB Rating de 140 et il n’y a pas de raison qu’il s’arrête là ; il devra quand même se méfier de DeMarcus Lawrence et Aldon Smith qui pourraient profiter d’une protection toujours limite. Au sol, Chris Carson s’est réveillé contre New England et il va trouver face à lui un front-7 qui limite l’avancée adverse à 3.6 yards par course mais qui n’aura toujours ni Leighton Vander Esch ni Sean Lee.

Seattle a l’avantage, même dans un CenturyLink vide ; c’est l’équipe la plus consistante des deux. Dallas ne pourra gagner ce match que par sa défense, car même si l’attaque peut suivre celle des Hawks dans un tir aux pigeons, il faudra des stops à un moment.

 

Tampa Bay Buccaneers (1-1) @ Denver Broncos (0-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 27 Septembre, 22:25
Lieu Empower Field at Mile High
Titre The Shaq Barrett Game
Prévision Météo Nuageux

 

Les Broncos ont perdu Drew Lock pour plusieurs semaines, et les Bucs pourraient en profiter pour passer en positif, à commencer par l’ancien non-drafté de Denver en 2014 qui n’a jamais vraiment réussi à s’imposer mais qui a explosé en Floride.

L’attaque des visiteurs a remis un peu les choses au clair en Week 2, Tom Brady profitant d’une bonne protection pour trouver Mike Evans : les deux choses pourraient se confirmer face à Denver car Bradley Chubb est un peu seul sans Von Miller, et la couverture lâche 274 yards par match ; attention cependant, la défense des locaux est plutôt intransigeante sur 3e tentative (32.1%) donc il faudra savoir convertir pour avancer. Le front-7 des Broncos avec Jurrell Casey ou Shelby Harris fait un travail un poil meilleur que la moyenne contre la course et il faudra que Alexander Johnson soit prêt car l’attaque terrestre n’est plus la même avec l’arrivée de Leonard Fournette aux côtés de Ronald Jones.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/M_WAVRyhMWXSGAd55mKkJGAHx2Q=/0x0:3600x2415/1200x800/filters:focal(1239x702:1815x1278)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/66869821/613447116.jpg.0.jpg

Cela risque d’être déjà bien plus compliqué pour Jeff Driskel qui va se prendre la défense des Bucs sur le paletot, et elle ne rigole pas ; avoir affronté Drew Brees a fait gonfler le taux de complétion autorisé (71.2%), mais face à Driskel il pourrait redescendre rapidement. Le pass-rush est toujours actif avec le duo Barrett – JPP, la couverture prend de l’expérience à chaque match et la défense contre la course est redoutable avec Suh et David au coeur du front-7. Sans Courtley Sutton et peut-être sans Jerry Jeudy, c’est mission très difficile pour Driskel qui devra espérer que le jeu au sol trouve les brèches.

Si on peut imaginer que la défense de Denver trouve des moyens de freiner l’attaque des Bucs, on se demande ce que l’attaque des locaux va pouvoir produire vu les absences.

 

Green Bay Packers (2-0) @ New Orleans Saints (1-1)

 

Date et Heure Française Lundi 28 Septembre, 02:20
Lieu Mercedes-Benz Superdome
Titre Les choses se compliquent
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Packers ont imposé leur volonté sur une partie de la division, mais il faut désormais attaquer une série bien plus corsée, à commencer par un déplacement chez des Saints qui sont tombés à Las Vegas et ne peuvent pas se permettre de passer en négatif.

Dans la série de la stat qui ne vous surprendra pas, Green Bay est en tête de la ligue avec 85 points, 10 TDs, 1010 yards dont 417 au sol et 6.2 yards par course ; on a tous vu la déferlante menée par les deux Aarons – Rodgers & Jones sur les défenses de NFC North. Attendre la même chose contre la défense des Saints semble très compliqué, mais il se trouve que cette dernière a suivi un solide match contre les Bucs par une incapacité à stopper les Raiders.

Ce qui est sûr, comme toujours, c’est que cela commence devant, et la ligne offensive de Green Bay fait un sacré travail pour naviguer entre les blessures, n’ayant concédé que 6 pressions dont 1 sack (top NFL) ; Cameron Jordan et Marcus Davenport ou Trey Hendrickson (selon disponibilité) devront à la fois contenir AR dans la poche et interdire à AJ de prendre les extérieurs, le ramenant vers Demario Davis & Co qui carburent à 3.3 yards autorisés par course. Gros choc à venir donc au sol, et de même par la passe : si jamais Davante Adams joue il ne sera clairement pas à 100%, et Green Bay n’a pas de Darren Waller en TE pour utiliser les matchups favorables ; sans un #17 au maximum de ses capacités, ce sera Allen Lazard & MVS vs. le duo Jenkins – Lattimore.

https://i0.wp.com/bellyupsports.com/wp-content/uploads/2018/11/Brees-Rodgers.jpeg?resize=660%2C400&ssl=1

Les Saints ont aussi leur problème de WR#1 blessé, et pour lui c’est sûr : Michael Thomas ne jouera pas, et on a vu en Week 1 que cela a posé quelques problèmes, l’offensive semblant un peu rouillée. Drew Brees n’a pas sorti un match de son niveau, mais il pourrait se refaire contre une couverture des Packers qui a démontré avoir ses passages à vide – la différence étant la longueur de ceux-ci (3QTs vs. Minny, 1 QT vs Detroit).

Il faut quand même que Tre’Quan Smith ou Emmanuel Sanders soient plus présents pour assister Brees face à l’efficace duo Alexander – King, mais connaissant la défense de Green Bay c’est surtout leur ancien joueur qui peut faire la différence… ou plutôt leurs anciens joueurs : le TE Jared Cook pourrait profiter de Safeties Green&Gold moins efficaces en 2020, et le couteau suisse Taysom Hill a la possibilité de surprendre ici ou là une escouade qui continue à avoir du mal à limiter les big plays (10, 27e). Autre secteur où elle souffre, la course : même si Alvin Kamara a du mal à se lancer cette saison lui aussi, comme tout le jeu au sol (97 yards par match et 3.7 yards par course), les visiteurs lâchent 5.2 yards par course, et les locaux comptent bien en profiter pour laisser AR sur le banc, surtout si Kenny Clark manque encore ce match.

La dernière phrase est cruciale : dans cette rencontre, le temps de possession va être décisif. On a vu comment Las Vegas a étouffé New Orleans en monopolisant le cuir et concluant les drives par des points, et comment Green Bay a étouffé ses adversaires pour le même résultat (38:01 de possession, top NFL). Rodgers et Brees sont deux QBs que vous voulez voir sur le banc le plus possible, d’où l’importance des deux attaques terrestres.