Gameday : Matchs du Dimanche Week 1
Sommaire
Seattle Seahawks @ Atlanta Falcons
Philadelphia Eagles @ Washington Football Team
Miami Dolphins @ New England Patriots
Green Bay Packers @ Minnesota Vikings
Indianapolis Colts @ Jacksonville Jaguars
Chicago Bears @ Detroit Lions
Cleveland Browns @ Baltimore Ravens
New York Jets @ Buffalo Bills
Las Vegas Raiders @ Carolina Panthers
Los Angeles Chargers @ Cincinnati Bengals
Tampa Bay Buccaneers @ New Orleans Saints
Arizona Cardinals @ San Francisco 49ers
Dallas Cowboys @ Los Angeles Rams
Seattle Seahawks @ Atlanta Falcons
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Stadium |
| Titre | Qui a le mieux reconstruit sa défense ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Hawks et Falcons ont connu des problèmes en défense la saison dernière, et les deux ont fait des modifications. Vu le potentiel offensif de chaque côté, les deux vont être testées.
Seattle repart en campagne avec un peu toujours les mêmes forces et faiblesses en attaque. La ligne offensive fait évidemment partie de la deuxième catégorie avec une unité encore remaniée : elle ne tombe pas sur la ligne défensive la plus destructrice de NFL, mais Grady Jarrett mène un groupe qui va vouloir mettre les points sur les i avec le duo McKinley – Fowler sur les ailes, et Deion Jones derrière pour stopper la course. Le retour du Safety Keanu Neal va également être à surveiller pour un Russell Wilson qui a son trio Carson – Metcalf – Lockett et l’arrivée du Tight End Greg Olsen pour l’assister. Les Falcons ont du jeune chez les Cornerbacks avec Isaiah Oliver et le premier tour A.J. Terrell, donc attention pour les locaux à ne pas exploser en vol.
Matt Ryan va espérer deux choses cette saison : une ligne offensive plus stable avec moins de blessures, et un jeu au sol solide. C’est Todd Gurley qui va devoir réussir cela face à un front-7 des Hawks qui a eu des trous d’air l’année précédente et qui a perdu le Clown ; autant dire qu’une partie du match se passera à ce niveau. Et c’est d’autant plus vrai que Seattle a décidé d’essayer de monter la Legion Of Boom 2.0 avec l’échange pour Quandre Diggs en 2019 et celui pour Jamal Adams cette intersaison ; avec Shaquill Griffin et l’autre nouvel arrivant Quinton Dunbar, voilà qui risque de donner du fil à retordre au trio Julio Jones – Calvin Ridley – Russell Gage. On devrait voir des étincelles rapidement et quelques premières réponses intéressantes.
Seattle a logiquement l’avantage vu les résultats de la saison passée, mais si jamais la ligne d’Atlanta se transforme en tractopelle ouvrant les brèches pour Gurley, alors les Falcons peuvent renverser la vapeur. Et il faut que la défense démarre plus vite, ce qui n’est pas garanti non plus.
Philadelphia Eagles @ Washington Football Team
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Septembre, 19:00 |
| Lieu | FedEx Field |
| Titre | Que serait une Week 1 sans la NFC East ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Les champions de la NFC East vont essayer d’être les premiers à conserver le titre depuis un petit moment, et cela démarre à Washington chez une équipe qui a connu énormément de changements, jusqu’à son propre nom.
Les Eagles ne pourront pas refaire les zombies qui profitent des atermoiements des autres équipes dans la division, et pour cela il faut que la santé de l’équipe soit meilleure. Malheureusement la saison a déjà fait des dégâts sur la ligne offensive avec Brandon Brooks ET Andre Dillard sur IR, forçant Jason Peters à rester en Tackle ; si le centre et les ailes sont stables, on se pose des questions sur les Guards face à une ligne défensive remplie de premiers tours entre Da’Ron Payne, Jonathan Allen et le #2 de la draft Chase Young. Carson Wentz espère que ses receveurs resteront aussi en bonne santé (mal parti vu qu’Alshon Jeffery est out) et qu’il pourra les trouver, car il a déjà les Tight Ends pour faire très mal ; la couverture new look avec l’ex-Eagle Ronald Darby et le retour de Kendall Fuller va être occupée. Le jeu au sol peut essayer de s’émanciper sans Thomas Davis en face.
La jeune attaque de Washington va-t-elle pouvoir montrer des progrès sans présaison ? Dwayne Haskins doit avoir des fourmis dans les jambes, mais il va d’abord devoir compter sur une ligne offensive remaniée avec un côté gauche qui a perdu Trent Williams et un Morgan Moses un peu en perte de vitesse à droite ; pas de quoi être rassuré même si les Eagles n’auront pas leur recrue Javon Hargrave aux côtés de Fletcher Cox, Brandon Graham et Derek Barnett. Si Haskins a le temps de lancer, on aura un duel intéressant entre le groupe mené par Terry McLaurin et une couverture qui a vu arriver Darius Slay et Nickell Robey-Coleman pour aider Avonte Maddox ; mais la perte de Maloclm Jenkins sera à surveiller. Il sera peut-être plus aisé de courir contre une ligne de Linebackers très suspecte, mais Adrian Peterson n’est plus là et on devrait voir un jeu au sol par comité.
Les deux lignes offensives vont être cruciales vu leurs absents et les adversaires en face. L’expérience générale favorise Philly qui est sur une série de 3 sweeps contre Washington.
Miami Dolphins @ New England Patriots
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Gillette Stadium |
| Titre | Quel Miami ? Quel New England ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
L’AFC East n’a jamais paru aussi ouverte, et si Miami ne semble pas être l’équipe la mieux placée pour profiter du flou entourant New England, rappelons que les Fins ont battu les Pats en Week 17.
Même si Miami a drafté Tua Tagovailoa pour le futur, Ryan Fitzpatrick reste le titulaire et devra faire sans les deux Allen (Hurns et Wilson) qui ont exercé leur droit de retrait COVID. Cela enlève un peu d’expérience derrière DeVante Parker face à une arrière-garde qui est toujours aussi redoutable avec Stephon Gilmore, les McCourtwins ou J.C. Jackson. Le combat risque d’être ardu, surtout que la ligne offensive devrait démarrer avec deux rookies, Austin Thomas et Solomon Kindley ; certes son adversaire directe n’est pas un monstre mais il faut se méfier. Les ajouts de Jordan Howard et Matt Breida au sol devraient apporter un équilibre qui manquait cruellement, et cela va tester le reste du front-7 qui poste question à New England entre le départ de Jamie Collins et le droit de retrait COVID de Dont’a Hightower.
C’est donc le début d’une nouvelle ère chez les Patriots avec Cam Newton à leur tête, et on a hâte de voir le gameplan offensif avec un Quarterback bien plus mobile que qui-vous-savez. Le front-7 devra prendre cela en compte, lui qui ne va pas se sentir dépaysé à Gillette vu qu’il comporte Kyle Van Noy ou Elandon Roberts ; il devra également surveiller Sony Michel et James White comme le lait sur le feu. Les arrivées de Emmanuel Ogbah ou Shaq Lawson renforcent la ligne défensive qui doit générer plus de pression afin de protéger un peu l’arrière-garde qui a reçu le renfort de Byron Jones et du rookie Noah Igbinoghene ; difficile de prévoir si l’ensemble va trouver son rythme immédiatement, mais il le faudrait contre le duo Julian Edelman – N’Keal Harry.
Le jeu de course des Fins tient la clé du match : s’il peut de suite se mettre en place contre un front-7 des locaux incertain, alors cela mettra la pression sur Newton tout en réduisant la possibilité de voir Fitztragic.
Green Bay Packers @ Minnesota Vikings
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Septembre, 19:00 |
| Lieu | U.S. Bank Stadium |
| Titre | Choc d’entrée en NFC North |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Packs et Vikes n’ont pas le temps de tergiverser : il y a un avantage à prendre dans la division dès la Week 1 entre les deux qualifiés en playoffs l’année dernière.
Aaron Rodgers n’a pas eu le renfort escompté au poste de receveur, ce qui veut dire que l’organisation espère qu’Allen Lazard, Marquez Valded-Scantling et le retour de blessure d’Equanimeous St.Brown suffisent, en plus de l’émergence d’un Tight End. Le test va être intéressant contre une couverture des Vikes remaniée : Mike Hughes est désormais le leader avec Holton Hill et le rookie Jeff Gladney ; même avec le superbe duo de Safety Anthony Harrison Smith et sans Danielle Hunter blessé mais avec la recrue Yannick Ngakoue, il y a intérêt à parvenir à mettre la pression sur le #12 face à une ligne offensive dont le côté droit pose question avec le probable duo Taylor – Turner. Mais Minnesota sait qu’il faudra également que le front-7 soit solide pour stopper le jeu au sol qui devient un point focal de Green Bay avec le duo Aaron Jones – Jamaal Williams ; Eric Kendrics & Co sont déjà prévenus via les matchs de l’année dernière.
Contrairement à leurs adversaires du jour, les Vikings ont drafté un receveur au premier tour avec Justin Jefferson afin de pallier le départ de Stefon Diggs ; il va connaître ses premiers snaps aux côtés d’Adam Thielen, Olabisi Johnson et Kyle Rudolph, un groupe de cible fort sympathique pour Kirk Cousins. Cela promet un sacré duel contre le pendant fort de la défense des Packers, le duo pass-rush + couverture : la ligne offensive des locaux a été martyrisée l’année dernière par le Smithsonian Sackstitute et, comme elle revient au complet, elle va devoir faire mieux sans oublier Rashan Gary qui devrait jouer plus cette saison ; derrière, Jaire Alexander, Kevin King et Adrian Amos ont prouvé leur qualité. C’est plutôt – et toujours – la défense contre la course qui pose question dans le Wisconsin : Dalvin Cook pourrait en profiter face à Kenny Clark ou au nouvel arrivant Christian Kirksey.
C’est déjà un beau test pour commencer la saison : les Vikings veulent marquer de suite les esprits à la maison et balayer ce relatif non-match pour le titre de division en 2019 alors que les Packers ont lu et entendu la brutale régression qu’on leur promet, et ils comptent bien remettre certains points sur certains i.
Indianapolis Colts @ Jacksonville Jaguars
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Septembre, 19:00 |
| Lieu | TIAA Bank Field |
| Titre | Indy veut frapper de suite |
| Prévision Météo | Risque de pluie |
Les Jags paraissent partir de bien plus loin que les trois autres équipes d’AFC South, mais les Colts et leur nouveau Quarterback doivent quand même se méfier d’une bête blessée.
Indy n’a pas démérité en 2019 mais a tiré les leçons : en attaque cela veut dire renforcer le jeu aérien avec l’arrivée de Philip Rivers et la draft de Michael Pittman ; T.Y. Hilton et le penseur Zach Pascal ainsi que le Tight End Jack Doyle devraient se réjouir de voir arriver le vétéran et le jeunot. Rivers y gagne largement au niveau de la ligne offensive : quand vous prenez le cinq dominateur de 2019 et que vous le mettez contre une ligne défensive qui a perdu à la fois Calais Campbell et Yannick Ngakoue, il y a de quoi être optimiste. Si en plus le jeu au sol peut continuer de carburer derrière Marlon Mack – méfiance quand même avec l’arrivée de Joe Schobert à Jacksonville – alors les Colts ont de quoi faire un gros match. Les deux choix de premier tour des Jags, K’Lavon Chaisson et C.J. Henderson, vont avoir du travail.
C’est donc définitivement l’ère Fu Minshew qui continue en Floride, et la campagne 2020 sera à faire sans Leonard Fournette, victime de la reconstruction générale. Il est logique de se poser des questions sur la capacité à avancer balle en main pour les locaux, surtout qu’en face Darius Leonard est présent et DeForest Buckner est arrivé ; le front-7 de Denico Autry ou Justin Houston a vraiment une belle tête même s’il manque un pass-rusher à l’opposé de ce dernier. La pression devrait néanmoins être forte sur une ligne offensive inconstante, et Minshew pourrait activer son mode Houdini plus d’une fois pour trouver D.J. Chark, Chris Conley ou le nouveau venu Tyler Eifert ; ce dernier a une carte à jouer face à une couverture un peu remaniée qui a vu arriver Xavier Rhodes.
Difficile de ne pas mettre Indy favori même à l’extérieur vu la vidange effectuée par les Jags pendant l’intersaison. Il sera intéressant de voir la cohésion défensive de chaque côté avec les changements opérés.
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Repartir de la bonne patte |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Lions et Bears ont déçu en 2019, les deux équipes régressant : elles vont vouloir remettre la marche avant le plus vite possible.
Des deux, c’est la régression des Bears qui a probablement été la plus frustrante car Chicago pensait avoir enfin (re)trouvé une place parmi l’élite en 2018. L’attaque est tombée dans un trou en 2019, d’où les décisions de faire venir Nick Foles ou Jimmy Graham. Mitch Trubisky est parvenu à garder sa place de titulaire mais il va falloir que l’escouade trouve bien plus de rythme : la ligne offensive a perdu Kyle Long mais doit ouvrir les brèches pour le duo David Montgomery – Tarik Cohen. Cela tombe bien, le front-7 des Lions n’est pas le point fort de la défense, et même s’il a réussi à attirer Jamie Collins il faudra juger sur pièce pour savoir s’il tient la route. L’arrière-garde de Detroit a perdu Darius Slay mais l’a remplacé par Desmond Trufant, ce qui est mieux qu’un coup de poing dans l’oeil ; Allen Robinson devrait faire son match mais quid des autres, et notamment des 72 Tight Ends ?
En face, c’est point fort contre point fort avec l’attaque des Lions vs. la défense des Bears. Matthew Stafford revient en pleine forme avec son trio de cibles Golladay – Jones – Amendola, et il va falloir que le jeune Tight End T.J. Hockenson sorte de sa boîte pour faire le complément ; les Bears ont fait un choix en libérant Prince Amukamara, ce qui pourrait propulser le rookie Jaylon Johnson sur le terrain à l’opposé de Kyle Fuller, et il y a des baptêmes moins compliqués. Ce qui l’aiderait (comme les autres), c’est un pass-rush efficace : Khalil Mack a vu arriver Robert Quinn pour l’aider mais il risque de ne pas jouer ce match ; dommage car cela donne une sacrée ligne de Linebackers avec le retour du duo infernal Roquan Smith – Danny Trevathan à l’intérieur. Ces deux derniers ont bien l’intention de rappeler leur talent en mettant sous l’éteignoir le jeu au sol des locaux qui, lui, récupère Kerryon Johnson. La ligne offensive, largement remaniée à droite, risque de souffrir même si Eddie Goldman n’est pas en face (droit de retrait COVID) ; Akiem Hicks est bien présent, lui.
Detroit est toujours casse-bonbon à jouer à domicile, mais la défense de Chicago va chercher à envoyer un petit message de suite ; à voir si l’attaque peut faire la même chose. Les Bears sont légèrement favoris.
Cleveland Browns @ Baltimore Ravens
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Septembre, 19:00 |
| Lieu | M&T Bank Stadium |
| Titre | Attention Ravens |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Si les Ravens font partie des favoris de la conférence et les Browns déçoivent perpétuellement, Cleveland a souvent le chic pour surprendre Baltimore en début de saison.
Contrairement à l’intersaison précédente, on a été plus discret du côté de Cleveland et on s’est remis au travail pour essayer de réaliser le potentiel offensif. Il y a néanmoins des départs plus faciles que d’aller chez la rugueuse défense des Ravens, surtout quand elle vient de rajouter dans ses rangs Calais Campbell et le premier tour Patrick Queen pour renforcer le front-7. Cela va être une opposition intéressante face à une ligne offensive dont les certitudes sont au centre-gauche avec le duo Tretter – Bitonio, mais pour le reste il faut voir comment le rookie Jedrick Wills, Wyatt Teller et l’ex-Titan Jack Conklin vont se comporter. C’est essentiel pour ouvrir les brèches au duo Chubb – Hunt au sol et pour rassurer Baker Mayfield ; le Quarterback va devoir trouver le trio Landry – Beckham – Njoku dans une couverture redoutable de Baltimore… qui a cependant perdu Earl Thomas, renvoyé.
Baltimore repart avec une furieuse envie de tout casser après cette grosse frustration, et il va être intéressant de voir 1) si le gameplan va un peu changer et 2) si les adversaires vont s’y adapter. Le problème c’est que Cleveland ne va peut-être pas être la bonne équipe pour évaluer le point 2 : la défense a perdu les Linebackers Joe Schobert et Christian Kirksey alors que l’arrière-garde est déjà touchée par les blessures avec Grant Delpit sur IR ou Greedy Williams – Kevin Johnson out. Il va y avoir une grosse pression sur la ligne défensive menée par Myles Garrett, face à une ligne offensive qui a perdu Marshal Yanda, pour non seulement stopper l’infernale machine au sol des Ravens qui revient au complet avec le trio LaMVP Jackson – Edwards – Ingram, mais aussi l’attaque aérienne qui a ajouté Devin Duvernay derrière Hollywood Brown, Willie Snead et Mark Andrews.
Vu les trajectoires des deux équipes et les absences d’un côté et de l’autre, Baltimore est logiquement favori… mais Cleveland a toujours le chic pour l’embêter et se doit (avant même de le devoir à ses fans) de démarrer tambour battant.
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Bills Stadium |
| Titre | La bonne saison pour Buffalo ? |
| Prévision Météo | Risque de pluie |
Avec les événements à New England, Buffalo semble être l’équipe la mieux placée pour en profiter, mais cela veut dire ne pas chuter à domicile contre une équipe des Jets dont on ne sait jamais vraiment quoi attendre.
On ne sait pas vraiment comment New York a pu poster un bilan de 7-9, et pour être sûr qu’on n’en sache pas plus voire moins, ils ont réussi à remanier quasi-totalement la ligne offensive avec un seul joueur qui était là en 2019 (Alex Lewis arrivé en… 2019) et le groupe des receveurs avec un seul joueur qui était là en 2019 (Jamison Crowder arrivé en… 2019 aussi). Bref, une attaque new look autour de Sam Darnold qui va se prendre une défense de Buffalo qui ramène, elle, beaucoup des titulaires de l’année précédente (Vernon Butler, A.J. Klein et Josh Norman sont les principaux ajouts), et ça tape dur à tous les niveaux : autant dire que les petits jeunes comme le Tackle Mekhi Becton ou le receveur Denzel Mims vont avoir du boulot pour leurs premiers snaps.
Si ce n’est pas maintenant que les Bills prennent les commandes de la division et pérennisent leur place en playoffs, ce ne sera jamais. L’attaque a reçu le renfort de Stefon Diggs, mais à part cela elle repart sur les mêmes bases : la progression devra donc avant tout venir de l’intérieur, avec notamment Josh Allen. Quand on sait qu’en plus la défense des Jets a réussi à se brouiller avec son meilleur joueur, Jamal Adams, qui a fini par être échangé à Seattle, que l’arrière-garde a vu des modifications supplémentaires avec l’intégration des ex-Colts Pierre Desir – Quincy Wilson et que C.J. Mosley a exercé son droit de retrait COVID (l’ajout d’Avery Williamson devrait faire du bien)… disons que les locaux ont l’opportunité de faire mal, mais pour cela il va falloir contenir la meilleure unité : la ligne défensive menée par Quinnen Williams.
Buffalo ne peut se permettre de buter dès le début de la saison, à domicile et contre un adversaire inférieur : il faut jeter les bases, surtout en attaque, alors que les Jets sont – pour changer – un gros point d’interrogation des deux côtés du ballon.
Las Vegas Raiders @ Carolina Panthers
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Bank Of America Stadium |
| Titre | Reconstruction en cours vs. début de reconstruction |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Raiders sont déjà lancés dans leur reconstruction depuis une paire d’années alors que celle des Panthers démarre seulement ; dans une AFC West relevée, Las Vegas ne peut pas traîner.
De fait, on attend maintenant des résultats pour la première saison dans le Nevada. Le côté offensif a toujours été le plus performant mais cela ne veut pas dire qu’il s’est endormi, et il espère bien profiter d’une défense de Carolina qui a renouvelé une bonne partie de sa ligne défensive avec les rookies Derrick Brown et Yetur Gross-Matos, qui a perdu son leader défensif Luke Kuechly, et qui a laissé partir James Bradberry – ce qui pourrait mettre un autre rookie, Troy Pride, sur le terrain. Kawann Short, Shaq Thompson et Donte Jackson font office de « vieux de la vieille » dans une escouade qui va devoir freiner une attaque qui a drafté du receveur : Henry Ruggs et Bryan Edwards arrivent pour aider Hunter Renfrow et Darren Waller et fournir d’autres solutions à Derek Carr, bien caché derrière sa bonne ligne offensive qui revient au complet ; tout cela sans oublier Josh Jacobs qui va tenter de faire des misères au nouvel arrivant Linebacker Tahir Whitehead.
De l’autre côté, Carolina démarre une nouvelle ère après le départ de Cam Newton : Teddy Bridgewater va essayer de mener l’attaque, et il n’est pas seul ; R&R CMC et D.J. Moore sont toujours là, Robby Anderson est arrivé mais Good Ol’ Greg Olsen s’en est allé. Si on ajoute une ligne offensive qui a récupéré Russell Okung mais qui a perdu Trai Turner, ce jeu des chaises musicales laisse l’escouade avec pas mal de questions C’est un peu la même chose du côté de la défense des Raiders, mais elle a du talent sur le papier : l’arrivée de Maliek Collins sur la ligne défensive peut faire du dégât et le duo Ferrell – Crosby doit encore grandir, les signatures des Linebackers Nick Kwiatkoski et Cory Littleton apportent polyvalence à un groupe qui en a bien besoin, alors que la draft de Damon Arnette et le retour de blessure de Johnathan Abram doivent solidifier le secteur arrière. On est un peu dans l’expectative des deux côtés, mais ce qui est sûr c’est que la refonte de la ligne des Linebackers va être testée de suite avec CMC.
Il est normal de privilégier l’équipe qui est la plus avancée dans sa reconstruction, et il va falloir que la défense des Cats prouve pouvoir freiner l’attaque des Raiders ; c’est elle qui inquiète le plus en ce début de saison.
Los Angeles Chargers @ Cincinnati Bengals
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Septembre, 22:05 |
| Lieu | Paul Brown Stadium |
| Titre | Le duel des nouveaux Quarterbacks |
| Prévision Météo | Nuageux |
Chargers et Bengals ont vu un changement dans le poste #1 en attaque, occupé par un franchise QB depuis un certain temps ; il reste à voir laquelle va le mieux repartir.
Les Bolts entament donc l’après-Philip Rivers avec Tyrod Taylor et le premier tour Justin Herbert, mais immédiatement les bons vieux problèmes de ligne offensive refont surface : le Centre Mike Pouncey va rater le match ; ce serait une mauvaise nouvelle face à la ligne défensive des Bengals et Geno Atkins, mais lui aussi ne sera pas là. Cependant, attention car Cincy a fait venir le sous-coté Nose Tackle D.J. Reader et il a de quoi poser des problèmes ; sur les ailes, on va surveiller le duel alléchant entre Carlos Dunlap et l’expérimenté ex-Packer Bryan Bulaga. On sait que les Linebackers sont un point de contention à Cincinnati donc Austin Ekeler a les moyens de faire mal, mais l’arrière-garde restructurée avec Darius Phillips ou Mackensie Alexander aura aussi fort à faire face à Keenan Allen ou Hunter Henry (mais pas Mike Williams qui devrait être absent).
Ce sont donc les grands débuts de Joe Burrow, et de suite on va avoir un carton monstre entre les cibles du rookie et la superbe arrière-garde : A.J. Green, Tyler Boyd, Auden Tate et John Ross vs. Casey Hayward, Desmond King, le nouveau venu Chris Harris… mais malheureusement pas le poissard Derwin James qui va encore rater toute la saison. C’est cela qui peut faire dérailler la couverture, donc le duo Bosa – Ingram devra aider au pass-rush face à une ligne offensive qui a été inconstante en 2019 et dont le sophomore Left Tackle Jonah Williams a eu une année redshirt comme rookie à cause d’une blessure. Joe Mixon va devoir mouliner pour offrir une bonne alternative à Burrow, et il se retrouve face à un front-7 qui a remis du sang neuf avec les arrivées de Linval Joseph ou du premier tour Kenneth Murray ; L.A. veut plus de constance de la part du groupe, et stopper Mixon serait déjà un bon début.
Les deux lignes offensives, qui n’offrent pas toutes les garanties, détiennent la réponse du match, et l’expérience des lanceurs derrière elles peut faire toute la différence ; ce qui place logiquement les Bolts devant. Il faut que celle de Cincy tienne pour offrir une chance à Burrow, sinon le match pourrait être long pour le top pick de la draft.
Tampa Bay Buccaneers @ New Orleans Saints
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Septembre, 22:25 |
| Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
| Titre | C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs QBs |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Tom Brady et Drew Brees vont établir un nouveau record NFL – l’âge combiné de deux Quarterbacks titulaires sur un seul match avec 84 ans – mais l’intérêt est ailleurs : d’aucuns voient déjà Tampa Bay au Super Bowl mais c’est oublier que le meilleur candidat dans la division en a probablement assez de gaspiller son talent dans des sorties prématurées en playoffs.
Les Bucs ne vont pas attendre avant de s’étalonner contre le leader de division incontesté (trois titres consécutifs). Tous les yeux seront évidemment tournés vers Tom Brady et il va être intéressant de voir le système offensif que Tampa va utiliser cette saison. Ce qu’on peut déjà dire, c’est que Brady devrait bonifier par sa capacité à vite lancer une ligne offensive un peu inconstante mais qui a ajouté le premier tour Tristan Wirfs ; en face, les Saints n’auront pas Marcus Davenport à l’opposé de Cameron Jordan et il ne faudra pas mollir. Mike Evans est incertain, mais s’il est là Brady aura toute sa palette de cibles avec Evans – Godwin – Howard – Brate – Gronk’ ; même quand on a une superbe arrière-garde contenant Marshon Lattimore – Jenoris Jenkins – Chauncey Gardner-Johnson – Malcolm Jenkins – Marcus Williams il y a de quoi perdre son latin si on ne met pas la pression. Autre question : le jeu au sol sera-t-il plus solide avec la fournée (see what I did there ?) de coureurs face à Demario Davis & Co ?
Brady ou pas en face, l’introduction rappelle que les Saints en sont à trois sorties de route en forme d’arrache-coeur en playoffs et que ça suffit. L’attaque de New Orleans a réglé le problème de la Michael Thomas-dépendance en récupérant Emmanuel Sanders, et le premier tour Cesar Ruiz est venu s’insérer comme Right Guard, mais il ne sera pas là pour ce match. Vu la force de la ligne offensive en général, c’est peut-être un point à attaquer pour Ndamukong Suh – T3MVF2 Vea alors que le duo Pierre-Paul – Barrett va tenter de lui mettre la pression sur les ailes. La défense des Bucs a fini fort en 2019 et veut continuer sur ce rythme, draftant Antoine Winfield Jr., mais malgré une saison plus encourageante de la couverture il ne va pas falloir faire trop les malins avec Brees en face. C’est surtout au sol que l’escouade a été remarquable avec notamment le duo Devin White – Lavonte David ; ils vont devoir continuer face à un Alvin Kamara riche et qui voudra faire mieux que son année 2019 mitigée.
Tampa rêve de taper un grand coup, New Orleans veut rappeler qui est le patron : tout va dépendre de la capacité des pass-rushs à presser les deux vétérans à la détente rapide. Léger avantage aux Saints qui sont la quantité connue et à domicile.
Arizona Cardinals @ San Francisco 49ers
| Date et Heure Française | Dimanche 13 Septembre, 22:25 |
| Lieu | Levi’s Stadium |
| Titre | Et si les Cards faisaient un coup ? |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Cardinals comptent bien ne pas être à la traîne encore bien longtemps en NFC West et ils ont acquis un certain receveur ; il reste à voir si cela suffira contre les champions NFC en titre.
Il y a plus facile que de se déplacer chez une équipe qui était à 7 minutes de remporter le Super Bowl, donc les attentes sont certes modérées ; cependant les Cards peuvent déjà faire impression dans la manière si le résultat ne suit pas. Tout démarre devant pour l’attaque : même avec la perte de DeForest Buckner, vous avez Armstead – Solomon – Bosa – Ford et l’ajout d’un autre premier tour, Javon Kinlaw ; autant dire que la ligne offensive va avoir du travail, et que Kyler Murray pourrait avoir à sortir de la poche le cas échéant. Kenyan Drake doit confirmer sa belle demi-saison contre le front-7 et son trio de Linebackers Greenlaw – Alexander – Warner, ce qui ne va pas être évident. Cependant, c’est évidemment l’ajout de DeAndre Hopkins que l’on va scruter particulièrement aux côtés de Christian Kirk et Larry Fitzgerald contre cette arrière-garde qui a prouvé son talent en 2019.
Les 49ers repartent en attaque en ayant essayé de renforcer le seul secteur un peu défaillant, celui des receveurs, mais pour cela il faudrait que l’hécatombe s’arrête un peu. Trent Taylor, Kendrick Bourne et le premier tour Brandon Aiyuk devraient être les titulaires en Week 1, donc George Kittle devrait encore voir une bonne partie des ciblages de Jimmy Garoppolo ; une possibilité pour la couverture des Cards de se refaire la cerise avec Patrick Peterson à sa tête. Le jeu au sol a perdu Matt Breida mais le duo Coleman – Mostert est toujours là et compte bien avancer balle en main contre un front-7 qui a notamment récupéré Jordan Phillips et De’Vondre Campbell, ce qui n’est pas mal ; avec le rookie Isaiah Simmons en joker. Arizona sait qu’il faudra avant tout stopper la machine infernale à la course pour espérer quelque chose, et contrôler Kittle via notamment l’excellent Budda Baker. Mettre la pression sur Garo serait une bonne chose, mais Chandler Jones risque de tomber sur un os qui s’appelle Trent Williams, recruté en Left Tackle.
Avantage San Francisco sur les deux lignes, et on sait que c’est comme cela que la franchise prend le contrôle des matchs. Est-ce que l’attaque d’Arizona peut mettre la folie que KC a su mettre à la fin du Super Bowl ? Possible. Est-ce que la défense peut réaliser des stops ? Moins sûr.
Dallas Cowboys @ Los Angeles Rams
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Lundi 14 Septembre, 02:20 |
| Lieu | SoFi Stadium |
| Titre | Départ en fanfare |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Pour ce premier SNF de la saison, le choix des équipes était assez simple et logique pour la NFL : attirer des spectateurs afin de repartir sur les chapeaux de roue. Et pour ce faire, quoi de mieux qu’une rencontre entre America’s Team, les Dallas Cowboys, et Hard Knocks’ Team 2020, les Los Angeles Rams ? Une bien belle affiche pour fêter le retour de la NFL.
Afin que Prescott s’améliore encore plus et amène son équipe au plus haut, les Cowboys misent avant tout sur un trio fantastique de WRs. Amari Cooper sort d’une saison pleine, Michael Gallup a montré de très bonnes choses, et le rookie CeeDee Lamb est considéré comme un des meilleurs WRs de sa génération. Autant dire qu’il faudra être solide du côté des Rams, même si Jalen Ramsey et son nouveau contrat record pour un CB devrait pouvoir tenir la baraque.
Le jeu au sol sera toujours mené par l’excellent Ezekiel Elliott, véritable machine à yards, et ce dans n’importe quelle situation (sa préférée étant le saut de haies-défenseurs). Le front-7 des Rams étant sans aucun doute le secteur défensif laissant le plus de doutes suite au départ de plusieurs joueurs clés, il faudra que les nouveaux ILBs titulaires fassent un travail colossal. Les Cowboys avaient déjà une des meilleures attaques de NFL l’an passé avant l’arrivée du rookie Lamb, et vu la perte de joueurs importants dans les secteurs défensifs des Rams, cela pourrait leur coûter cher.
Les Rams ont eux aussi connu une désillusion l’an passé avec une première sous l’ère Sean McVay : une non-qualification en playoffs. Et après la perte (forcée) de plusieurs stars, la saison du renouveau est bel et bien là. Après avoir signé un contrat lucratif il y a un an, Jared Goff a connu une saison bien en dessous de ce qu’il doit faire. Le talent étant là, le jeune QB aura à coeur de prouver son efficacité en ramenant son équipe au sommet. Son OL n’a pas beaucoup changé non plus, si ce n’est au poste de Left Guard ; mais à l’inverse des Cowboys, l’OL des Rams a été extrêmement décevante l’an passé et devra offrir bien plus de solutions, que ce soit en protection de passe ou en ouverture de brèches. Surtout que les Cowboys ont un des meilleurs front-7 de NFL, avec un duo de pass rushers qui devrait faire très mal : DeMarcus Lawrence et Everson Griffen, tout juste arrivé des Minnesota Vikings.
Revenant de la signature de sa grosse extension, Cooper Kupp s’annonce comme le danger #1 de cette attaque aérienne. Sa complémentarité avec Robert Woods apporte de très bonnes choses aux Rams, et avec l’émergence du TE Tyler Higbee, qui pourrait bien réaliser une grosse saison, Goff aura des cibles à qui lancer ; ce malgré le départ de Brandin Cooks. La défense aérienne des Cowboys devra donc être à 100% dès le début si elle ne veut pas plomber le reste de l’équipe après avoir perdu Byron Jones : le rookie Trevon Diggs devrait déjà être titulaire, en espérant que le point faible des Cowboys, les Safeties, suivent le pas.
Au sol, bye bye Todd Gurley et son contrat bien trop juteux pour les Rams, bonjour le rookie Cam Akers. S’il n’est pas annoncé officiellement comme RB1, il a montré d’excellentes choses en NCAA pour ne pas devenir le RB de cette équipe assez rapidement. Mais comme on l’a dit plus haut, le front-7 des Cowboys est excellent, avec une doublette Jaylon Smith-Leighton Vander Esch qui pourrait en rendre jaloux plus d’un. Les Rams ont une bonne attaque, mais ils devront espérer que l’OL tienne s’ils veulent espérer quoique ce soit contre cette bonne défense.
Ce premier SNF de la saison devrait nous offrir un joli spectacle. La qualité des receveurs devrait être mise en avant lors de ce primetime, et on pourrait déjà avoir une idée de ce que pourrait valoir ces équipes en NFC cette saison. Place au spectacle !