NFL Team Honors V : Seattle

500-Seahawks

Seattle a été à un millimètre de finir en tête de la NFC West, ce qui est un petit miracle au vu de l’avalanche de blessures et certains problèmes qui sont apparus, notamment en défense ; tout cela a fini par être trop lourd à porter en Divisional Round dans le dernier chapitre d’une série face à Green Bay toujours dominée par l’équipe qui reçoit. Peut-être faut-il s’interroger un peu plus en profondeur sur la période post-Legion Of Boom. Cette équipe restera toujours dangereuse tant que le quatuor Schneider – Carroll – Wilson – Wagner sera à sa tête… mais il faut aussi réagir.

À lire en prenant une règle graduée.

 

SEATTLE SEAHAWKS
2e NFC West ~ 11-5 / 1-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Non seulement l’équipe n’avait pas connu l’enfer prédit en 2018 avec une saison à 10-6 et une qualification en playoffs, mais voilà qu’elle organisait un échange blockbuster pour faire venir un ancien #1 de la draft dans la force de l’âge chez elle. Seattle n’avait pas envie de perdre de temps avec une quelconque « reconstruction ».

C’était surtout en défense qu’on se faisait du souci avant la saison 2018, et si elle avait connu quelques passages à vide, elle n’avait pas plongé autant que prévu. La ligne défensive avait perdu les Defensive Tackles Malik McDowell – Shamar Stephen, avait vu Jarran Reed suspendu pour les six premiers matchs, et avait vu le pass-rusher #1 Frank Clark partir dans un échange avec les Chiefs ; de quoi se poser des questions. Mais pour les remplacer, il y avait eu ce coup de théâtre en faisant venir l’ex-Texan Jadeveon Clowney, ainsi que les signatures de l’ex-Colt Al Woods, de l’ex-Lion Ziggy Ansah et une remontée au premier tour de la draft pour le Defensive End L.J. Collier ; l’émergence de Poona Ford devait faire le complément alors que les deux ex-49ers Earl Mitchell & Cassius Marsh avaient fait des passages express dans le Pacific Northwest.

Le retour de blessure du Linebacker K.J. Wright devait aider à redresser la défense au sol qui avait peiné l’année précédente malgré la présence de l’infatigable Bobby Wagner ; le troisième tour Cody Barton était dans leur sillage car Jacob Martin et Barkevious Mingo avaient fait leurs valises pour Houston dans l’échange pour le Clown. La couverture avait aussi perdu des plumes attendues : le duo légendaire de Safeties Kam Chancellor – Earl Thomas s’en était allé (avec des humeurs diverses), ainsi que le Cornerback DeShawn Shead ; c’était à Shaquill Griffin, Brad McDougald, Tedric Thompson et l’excellent sophomore Tre Flowers d’assurer la relève, rejoints par le deuxième tour Maurice Blair.

En attaque, le point noir « historique » semblait enfin sortir de l’ornière : la ligne offensive avait encore des choses à perfectionner (notamment en protection), mais elle n’était plus l’unité catastrophique de ces dernières années. L’arrivée du Tackle Duane Brown avait fait du bien en 2018 comme le retour du Guard J.R. Sweezy ; certes ce dernier était déjà reparti, mais Seattle avait signé l’ex-Cardinal Mike Iupati qui pouvait faire le travail s’il évitait les blessures à côté du Centre Justin Britt. D.J. Fluker était un membre solide, et Germain Ifedi semblait sur la voie de l’amélioration ; sans oublier George Fant dans le mix.

L’ensemble était devenu le fer de lance de l’attaque au sol la plus utilisée de NFL la saison précédente, ce qui risquait de continuer en 2019 : Chris Carson et Rashaad Penny allaient porter le cuir encore de nombreuses fois pour casser la volonté des défenses adverses ; le sophomore devait prendre plus de place avec le départ de Mike Davis. Du côté de l’attaque aérienne, la retraite de Doug Baldwin avait poussé la franchise à drafter le deuxième tour phénomène physique DK Metcalf pour aller avec Tyler Lockett et Jaron Brown ; et même si le reste du groupe des receveurs interrogeait, on savait que les Hawks avaient ce don de sortir des joueurs productifs de nulle part. C’était aussi grâce à leur Quarterback et nouveau multimillionnaire Russell Wilson qui sortait de sa meilleure saison statistique, probablement parce qu’il n’avait pas eu à faire des miracles constamment ; il avait un groupe de Tight Ends jeune mais pas dénué de talent avec le duo Will Dissly – Nick Vannett. Enfin, le retour de Jason Myers remplaçait le retraité Sebastian Janikowski en Kicker, alors que le sophomore Punter Michael Dixon était déjà un succès.

Les Hawks avaient une attaque équilibrée, le réveil de la ligne voulant dire que Wilson n’avait plus tout à faire. L’arrivée de Clowney était un détonateur dans un pass-rush qui en avait bien besoin, et si jamais Collier pouvait exploser à son opposé, cela allègerait un peu la charge d’une arrière-garde post-Legion Of Boom logiquement scrutée. L’équipe avait de nouveau les armes pour faire peur à tout le monde, mais d’ici à les mettre au-dessus des Rams ou des Saints… pas tout à fait encore (à eux de prouver le contraire).

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Cincinnati W 21-20 1-0 o/W
2 @ Pittsburgh (0-1) W 28-26 2-0 o
3 vs. New Orleans (1-1) L 27-33 2-1 cwpo
4 @ Arizona (0-2-1) W 27-10 3-1 d
5 vs. LA Rams (3-1) W 30-29 4-1 dwo/W
6 @ Cleveland (2-3) W 32-28 5-1 o
7 vs. Baltimore (4-2) L 16-30 5-2 wp
8 @ Atlanta (1-6) W 27-20 6-2 co
9 vs. Tampa Bay (2-5) W 40-34 (OT) 7-2 co/TT
10 @ San Francisco (8-0) W 27-24 (OT) 8-2 dwpo/TL
11 BYE
12 @ Philadelphia (5-5) W 17-9 9-2 cwpo
13 vs. Minnesota (8-3) W 37-30 10-2 cwpo
14 @ LA Rams (7-5) L 12-28 10-3 dw
15 @ Carolina (5-8) W 30-24 11-3 co
16 vs. Arizona (4-9-1) L 13-27 11-4 d
17 vs. San Francisco (12-3) L 21-26 11-5 dwpo
PLAYOFFS
WC @ #4 Philadelphia (9-7) W 17-9
DR @ #2 Green Bay (13-3) L 23-28

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 11-5.
    • Par demi-saison : 6-2, 5-3.
    • Par quart de saison : 3-1, 3-1, 4-0, 1-3.
    • À domicile : 4-4.
    • À l’extérieur : 7-1.
    • Dans la division (d) : 3-3.
    • Dans la conférence (d+c) : 8-4.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 4-4.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 3-3.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 10-2.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 2-0-1-1.
    • En prolongation : 2-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 121-132-3 (0.479, 25e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 135-119-2 (0.531, 6e).
    • Écart entre les deux : 0.052 (3e).

Certes c’était dans la division qui a vu le bond de San Francisco (qui explique ce bond de difficulté de calendrier – sans oublier Baltimore), mais le finish a été difficile et explique pourquoi les Hawks n’ont pas réussi à maintenir la tête de la division qu’ils ont pourtant eu en main. Le bilan qui va probablement vous surprendre est celui au CenturyLink, bien plus faible que d’ordinaire. Si les bilans ont été un peu en hausse contre les meilleures équipes, celui qui saute immédiatement aux yeux est celui des matchs à une possession : sans surprise, la marque de 10 victoires à 8 points ou moins, dont 2 en prolongations, est la meilleure en NFL ; sur les 4 matchs qui se sont joués à 9+ points, les Hawks en ont perdu 3. Histoire de rappeler que nous ne galvaudions pas ce terme de « petit miracle » dans l’entête.

 

La réalité

 

Mettez vos casques, la défense vole bas à Seattle : 24.9 points par match (22e) et 47 TDs (22e) avec respectivement 8.6 (29e) et 17 (29e) en dernier quart-temps – les matchs ont été serrés pour une bonne raison – 381.6 yards par match (26e), 6.0 yards par action (29e), 38.4% de 3e tentatives (16e) ou le crash intégral en redzone avec 61.5% de voyages adverses terminant en TD (26e).

Heureusement que Seattle a été bon en turnover differential avec +12 (3e) et en points à la fois scorés suite aux ballons adverses perdus (83 – 5e) et encaissés suite à ses propre ballons perdus (41 – 7e). L’attaque a un tout petit peu marqué le pas mais est restée efficace via 25.3 points (9e), 49 TDs (7e), 374.4 yards (8e) ou 69 big plays (6e) ; néanmoins il reste notable qu’elle a été la seule à ne scorer aucun TD au bout d’un drive de 90+ yards. Que Seattle fasse partie de plusieurs équipes n’y arrivant pas serait moins surprenant, mais seulement elle, avec Wilson à la baguette ?

Voici les récompenses de la saison :

Seattle suit Houston dans ce NFL Team Honors V, et vous allez voir certaines similarités entre les deux ; c’est juste qu’en général les nominés des Hawks sont plus expérimentés que ceux des Texans. Pour commencer, le Magicback originel (en tout cas celui des années 2010), insaisissable et qui réinvente des manières de s’échapper pour faire avancer son attaque : les Hawks auraient eux aussi terminé bien plus haut dans l’ordre de la draft sans Russell Wilson.

https://sports.mynorthwest.com/wp-content/uploads/2019/04/russell-wilson-throw-carolina-620.jpgOn peut donner les stats et passer à la suite parce qu’on ne va rien dire de nouveau sur lui : 66.1% (9e NFL), 4110 yards (6e), 8.0 yards par passe tentée (8e), 12.1 yards par complétion (7e), 31 TDs (3e) dont 25 en redzone (top NFL), 5 INTs (8e), 48 sacks (pire marque) et 106.3 de QB Rating (5e) + 342 yards et 3 TDs au sol.

Continuons avec un autre parallèle : le jeune Defensive Lineman qui fait son trou sans faire de bruit comme Most Underrated Player.

À Seattle, c’est Kaylon « Poona » Ford qui continue de percer depuis sa signature non-drafté en 2018, surtout contre la course avec 5.5 run stuffs ; il n’est pas un spécialiste du pass-rush, et cela se voit dans son utilisation, mais il reste un excellent plot au milieu de la ligne défensive.

Il aurait été possible de nominer un receveur pour continuer la comparaison, mais cette fois nous bifurquons ; le coureur Chris Carson mérite amplement la récompense avec une saison pleine.

Il a posté 315 touches (6e NFL) dont 278 courses (5e), 1496 yards (10e) dont 1230 au sol (5e), 9 TDs dont 8 au sol (5e), 85 first downs (5e) dont 75 au sol (2e), 4.6 yards par occasion et 4.4 yards par course ; il doit par contre vraiment travailler sur ses mains car il est impensable de commettre 7 fumbles pour 4 perdus. Ce fait et sa mise sur IR en fin de saison ont été les seuls points noirs d’une année réussie, car il a vraiment manqué lors des playoffs.

https://usatseahawkswire.files.wordpress.com/2019/10/gettyimages-1173522948.jpg?w=1000&h=600&crop=1En effet, si le retour de Marshawn Lynch a apporté des TDs (4 en tout dont 3 en playoffs), Beast Mode n’a plus le même jus et a été trop facilement stoppé. Un retour plus remarqué a été celui de blessure de Rashaad Penny… avant malheureusement qu’il ne retourne sur IR à la fin de l’exercice ; c’est dommage car il avait l’air en jambes avec 73 touches pour 453 yards et 4 TDs (mais lui aussi a commis un fumble).

En tout cas l’attaque terrestre a encore fait du grabuge avec 137.5 yards par match (4e), 4.6 yards par course (10e), 15 TDs (15e), 14 big plays (5e) et 7 matchs d’un coureur à 100+ yards (3e) ; une habitude à Seattle.

Reprise de la comparaison avec un Linebacker comme Defensive Player Of The Year ; une évidence quand on parle de Bobby Wagner… même si certains pourraient pointer une faiblesse en couverture.

https://usatseahawkswire.files.wordpress.com/2017/09/usatsi_10290023.jpg?w=1000&h=600&crop=1Il est vrai que Wagner a parfois été pris à défaut à la passe, mais pour le reste il a encore abattu son travail habituel : 159 plaquages (top NFL) dont 5 run stuffs, 7 pressions dont 3 sacks, 6 passes défendues, 1 INT, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré. Un peu comme Wilson, que peut-on dire de plus sur le pilier infatigable de la défense, à part qu’il a semblé avoir un peu moins d’aide que les années précédentes (nous y reviendrons).

Nous parlions de mains avec Chris Carson, le deuxième tour receveur DeKaylin « DK » Metcalf va aussi devoir les travailler avec 7 drops et 3 fumbles perdus.

Mais le plus important est qu’il a largement prouvé ne pas être juste « le phénomène de foire du Combine » : avec 58 réceptions pour 900 yards (15.5), 7 TDs et 13 big plays en saison régulière, il avait déjà démontré sa progression et sa connexion avec Wilson ; puis le Wild Card est arrivé et il s’est gavé sur la défense des Eagles à hauteur de 160 yards, un record pour un rookie receveur en playoffs. S’il peut continuer sur cette voie, cela va faire du dégât dans les arrières-gardes.

La notion nous a bien plu à Houston donc nous la reprenons pour Seattle… ce qui est ironique puisque les Hawks ont récupéré un Texan talentueux de chaque côté : les deux lignes ont eu un sévère problème avec les pressions et les sacks. La ligne offensive est retombée dans ses mauvais travers avec 162 pressions autorisées (29e) dont 48 sacks (23e), mais le vrai rotoplaf est venu de la défense : -52 pressions à 99 (28e) dont -15 sacks à 28 (29e).

Du côté offensif, la ligne a connu son lot de blessures : Duane Brown confirme qu’il est le meilleur membre, mais il a dû céder sa place à George Fant. De l’autre côté, Germain Ifedi est un modèle de disponibilité (il a joué tous les snaps offensifs comme Wilson et mène l’équipe avec 1197 snaps totaux) mais il est aussi une machine à pénalités (13 dont 12 acceptées). L’intérieur n’a pas été mauvais avec le trio D.J. Fluker – Justin Britt – Mike Iupati, mais le Centre et Ethan Pocic sont partis sur IR, poussant Joey Hunt sur le gridiron.

La surprise est donc venue de la défense : les départs successifs de Michael Bennett puis Frank Clark ont fait du mal au secteur. L’échange de Jadeveon Clowney a mis un peu de temps avant de produire des résultats : c’est comme cela qu’on se retrouve avec le sophomore Rasheem Green leader en sacks avec.. 4 (sur 10 pressions) ; il a été actif avec 3 fumbles forcés, 1 fumble récupéré et 2 FGs contrés (comme Angelo Blackson des Texans – quand on vous dit qu’il y a des similitudes).

Le Clown mène l’équipe en pressions avec 16 (pour 3 sacks) ; au moins il a été partout via 7 run stuffs, 3 passes déviées, 1 pick-6, 4 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés dont un remonté pour un TD. C’est l’intérieur Quinton Jefferson qui suit avec 13.5 pressions dont 3.5 sacks. Les Linebackers Wagner et Mychal Kendricks ont autant de sacks que le Clown (3). Ziggy Ansah a posté 10.5 pressions dont 2.5 sacks. Le premier tour L.J. Collier a subi une vilaine blessure à la cheville et n’a jamais rattrapé son retard. Au secours.

Vu les stats de Wilson vous ne serez pas surpris de voir l’attaque aérienne récompensée ; d’autant plus que nous n’avons pas encore parlé de son receveur préféré : Tyler Lockett a pris le rôle à bras le corps depuis la retraite de Doug Baldwin, et il a fait une belle saison à 82 réceptions, 1057 yards, 8 TDs (9e) et 15 big plays.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/seahawks/ienzuy5m8oazcjglsypuNéanmoins, on remarque vite qu’il y a un fossé entre le duo Lockett / Metcalf et le reste : c’est le Tight End Jacob Hollister qui continue la liste avec 41 réceptions pour 349 yards et 3 TDs ; le poste a souffert de la blessure de Will Dissly qui était parti pour une bonne saison avec 262 yards et 4 TDs. David Moore a un peu disparu avec seulement 301 yards et 2 TDs malgré son explosivité (17.7 yards par réception). La énième tentative Josh Gordon a fini par une autre suspension. Jaron Brown a été invisible. Et Wilson lance quand même pour 4000+ yards.

En 2018, la défense contre la course donnait des signes de fatigue ; en 2019, cela ne s’est pas arrangé.

Et pourtant, Wagner fait ce qu’il peut. Et pourtant, K.J. Wright a fait toute la saison, accumulant 6.5 run stuffs ; cependant il a surtout été un vrai moulin à vent avec 11 passes défendues et 3 INTs. Kendricks n’a pas été inintéressant avec 6 run stuffs, 3 sacks, 4 passes défendues et 1 INT mais il a été un peu trop souvent pris à défaut.

Et pourtant, regardez un peu ces stats : 117.7 yards par match (22e), 4.9 yards par course (28e), 22 TDs (30e) ou 12 big plays (23e).

Les deux échanges pour Jadeveon Clowney et Quandre Diggs ont été des réussites ; c’est juste qu’on en attendait un poil plus du Defensive End dans le pass-rush, et que le Safety n’est arrivé qu’en cours de saison ; de fait ils se partagent la récompense. Clowney a été le Defensive Lineman le plus constant, alors que Diggs est venu faire ce qu’on attendait : renforcer l’arrière garde via 3 passes défendues et 3 INTs dont 1 pick-6.

https://sports.mynorthwest.com/wp-content/uploads/2019/11/jadeveon-clowney-getty-620-1.jpgCette unité reste une petite énigme d’ailleurs, mais elle ne s’est pas si mal débrouillée sans aide devant : 64.1% (21e), 263.9 yards (27e), 7.1 yards par passe tentée (21e), 19 TDs (5e), 16 INTs (5e), 85.6 de QB Rating adverse (9e) et 10 matchs d’un receveur adverse à 100+ yards (27e). Il y a du bon et du moins bon, comme le duo Shaquill Griffin – Tre Flowers : le premier a été meilleur qu’en 2018 avec notamment 13 passes défendues, le deuxième moins bon avec 8 passes défendues, 3 INTs et 8 pénalités.

Chez les Safeties (une des raisons des soucis au sol), Bradley McDougald reste solide (6 passes défendues, 2 INTs) mais le duo Delano Hill – Tedric Thompson a eu de grosses difficultés.

Le seul gros contrat est le retour du Kicker Jason Myers qui a posté 23/28 en FGs (82.1% – 15e) et 40/44 en XPs (90.9% – 23e). Il s’est bien repris après un mauvais départ, mais ce FG loupé à Lambeau n’a pas aidé une équipe décimée par les blessures.

La victoire 27-24 en prolongations à San Francisco. Le retour de la bonne vieille rivalité 49ers-Hawks avec un thriller terminé en prolongation ; même si le match n’est pas parfait, quoi de plus délectable pour un fan de Seattle que d’aller battre San Francisco, en plus la dernière équipe invaincue, chez elle.

Weeks 16 & 17. Seattle perd la division dans deux matchs improbables : une défaite à domicile contre Arizona qui termine avec Brett Hundley, et cette fin de drive pour la victoire catastrophique contre San Francisco avec une pénalité stupide et un TD manqué d’un cheveu.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 @ Atlanta 7-9 Négative
2 SNF vs. New England 12-4 DivChamp
3 vs. Dallas 8-8 Équilibre
4 @ Miami 5-11 Négative
5 SNF vs. Minnesota 10-6 Playoffs
6 BYE
7 @ Arizona 5-10-1 Négative
8 vs. San Francisco 13-3 DivChamp
9 @ Buffalo 10-6 Playoffs
10 @ LA Rams 9-7 Positive
11 TNF vs. Arizona 5-10-1 Négative
12 MNF @ Philadelphia 9-7 DivChamp
13 vs. NY Giants 4-12 Négative
14 vs. NY Jets 7-9 Négative
15 @ Washington 3-13 Négative
16 vs. LA Rams 9-7 Positive
17 @ San Francisco 13-3 DivChamp

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 8.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 6.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 129-125-2 (0.508, 13e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 68-59-1 (0.535, 7e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 61-66-1 (0.480, 22e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.055 (6e).
  • Distance totale théorique de voyage : 28081 kms (32e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : 0 (17e).

La bye week sera tôt pour les Hawks, ce qui n’est jamais un cadeau pour une équipe de la côte ouest qui, géographie oblige, voyage toujours beaucoup. Le CenturyLink va encore voir une bonne fournée de matchs de haut niveau, ce qui veut dire que l’équipe pourrait à nouveau mieux réussir hors de ses bases. Et la NFL a osé mettre un finish À San Francisco, la petite friponne.