NFL Team Honors V : New Orleans

500-Saints

L’ironie veut que ce soit Minnesota qui ait éliminé New Orleans deux fois dans les trois dernières années, car les Saints de la fin des années 2010 rappellent un peu les Vikings de la fin des années 1990 : une équipe surpuissante offensivement et talentueuse défensivement qui subit coup du sort sur malchance chronique et ne parvient pas à réaliser tout son potentiel (les Eagles d’Andy Reid sont aussi une comparaison valide). Quoique… surpuissante en 2019 ? Cela reste à voir : elle reposait surtout sur les mêmes joueurs, et il va falloir ajouter de la diversité offensive pour enfin aller au bout.

À lire en rongeant son frein.

 

NEW ORLEANS SAINTS
1er NFC South ~ 13-3 / 0-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Cela faisait deux ans de suite que les Saints n’étaient pas vernis en playoffs, et on sentait bien que la franchise n’était pas loin de retourner à la grande finale ; elle y aurait ses chances de rajouter un deuxième trophée Lombardi. Pour autant, elle n’avait pas forcément prôné la stabilité.

En attaque, deux membres importants avaient quitté la Louisiane : le Centre Max Unger (retraite) et le coureur Mark Ingram (Free Agency). Le premier laissait derrière lui une fameuse unité qui était une des raisons de la bonne santé offensive de New Orleans, et se posait la question de son remplacement : le rookie de deuxième tour Erik McCoy et l’ex-Viking Nick Easton allaient avoir la lourde tâche de succéder au capitaine de la ligne offensive. Pour le reste c’était du connu : le quatuor Armstead – Peat – Warford – Ramczyk était en place, et le seul souci qu’il pouvait connaître était au niveau de la santé. L’absence d’Ingram en début de saison précédente avait grippé le jeu au sol, il fallait donc voir l’impact de son départ : Alvin Kamara restait un feu follet, et l’équipe avait fait venir l’ex-Viking Latavius Murray ; une très bonne idée dans un rôle plus traditionnel.

Si les quelques petites greffes prenaient, cela aiderait efficacement Drew Brees dans sa 19e saison NFL et 13e dans le Bayou aux côtés du Head Coach Sean Payton ; le duo devait encore deviser des stratégies pour confondre les défenses et utiliser la précision du Quarterback. Le corps des cibles avait vu l’arrivée de l’ex-Raider Tight End Jared Cook qui venait proposer une solution au poste qui n’en avait plus vu depuis la bonne version de Jimmy Graham : cela devait enlever un peu de poids sur les épaules du fantastique receveur Michael Thomas. Derrière eux deux, il n’y avait plus Cameron Meredith poursuivi par les blessures : le vétéran Ted Ginn Jr. chapeautait un ensemble de jeunes où se trouvaient Tre’Quan Smith, Austin Carr ou Josh Hill.

Dennis Allen, lui, semblait avoir enfin trouvé la formule : le Coordinateur Défensif possédait une escouade qui ne faisait plus vraiment rire personne. Les Linebackers avaient fait un bond de qualité impressionnant : Demario Davis plaquait tout ce qui bougeait, le duo sous-coté A.J. Klein – Alex Anzalone remplissait sa part du travail avec Craig Robertson en appui, et en plus Kiko Alonso était venu dire bonjour ; bref, il y avait largement de quoi faire dans ce secteur. C’était différent sur la ligne défensive : le sympathique Defensive Tackle Tyeler Davison avait quitté New Orleans, remplacé par l’ex-Patriot Malcom Brown pour stopper la course ; il rejoignait un groupe qui comptait Sheldon Rankins (qui devait néanmoins se remettre de sa blessure tardive au tendon d’Achille), David Onyemata (suspendu pour démarrer), Cameron Jordan et le sophomore Marcus Davenport qui devait continuer à progresser dans le pass-rush.

Le front-7 devait encore une fois être solide contre la course et aider une couverture qui avait plié un peu trop souvent ; la faute au « mur des sophomores » pris par Marshon Lattimore et Marcus Williams : les sensationnels rookies de 2017 avaient connu une saison 2018 plus compliquée, sans que cela ne retire à leur talent. Eli Apple s’était refait la cerise (pomme ?) à l’opposé de Lattimore, et Vonn Bell avait atteint sa maturité en Safety, alors que P.J. Williams dans le slot et le quatrième tour Safety Chauncey Gardner-Johnson étaient là pour assister. Enfin, les équipes spéciales étaient toujours aussi solides, ce qui ne gâchait rien.

Il fallait espérer que le (la) prêtre(sse) vaudou(e) ait réussi son exorcisme, car à part une hécatombe, les Saints étaient favoris dans leur division et un des favoris dans la conférence pour gagner enfin leur deuxième titre ; après quoi peut-être que le #9 raccrocherait les crampons, et on pourrait commencer à coudre sa veste dorée (pour Canton), tailler son buste (itou) et tailler sa statue (devant le Superdome). New Orleans était la personnification de l’adage disant qu’il faut toujours un peu de réussite pour être champion.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Houston W 30-28 1-0 wpo/W
2 @ LA Rams (1-0) L 9-27 1-1 cw
3 @ Seattle (2-0) W 33-27 2-1 cwpo
4 vs. Dallas (3-0) W 12-10 3-1 co/W
5 vs. Tampa Bay (2-2) W 31-24 4-1 do
6 @ Jacksonville (2-3) W 13-6 5-1 o/W
7 @ Chicago (3-2) W 36-25 6-1 c
8 vs. Arizona (3-3-1) W 31-9 7-1 c
9 BYE
10 vs. Atlanta (1-7) L 9-26 7-2 d
11 @ Tampa Bay (3-6) W 34-17 8-2 d
12 vs. Carolina (5-5) W 34-31 9-2 do
13 @ Atlanta (3-8) W 26-18 10-2 do
14 vs. San Francisco (10-2) L 46-48 10-3 cwpo
15 vs. Indianapolis (6-7) W 34-7 11-3
16 @ Tennessee (8-6) W 38-28 12-3 wp
17 @ Carolina (5-10) W 42-10 13-3 d
PLAYOFFS
WC vs. #6 Minnesota (10-6) L 20-26 (OT)

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 13-3.
    • Par demi-saison : 7-1, 6-2.
    • Par quart de saison : 3-1, 4-0, 3-1, 3-1.
    • À domicile : 6-2.
    • À l’extérieur : 7-1.
    • Dans la division (d) : 5-1.
    • Dans la conférence (d+c) : 9-3.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 3-2.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 3-1.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 7-1.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 3-0-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 125-131 (0.488, 22e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 124-131-1 (0.486, 21e).
    • Écart entre les deux : -0.002 (14e).

Regardez un peu toutes ces belles stats. Il y a eu même répartition domicile/extérieur, une victoire de plus dans la division et un peu moins de réussite contre les équipes ayant terminé en positif (3-2 vs. 5-1). Le bilan des matchs à une possession a été un peu meilleur (7-1 vs. 5-2), celui en dernier quart-temps un peu moins bon (3-0-0-0 vs. 5-0-0-1). Le calendrier a non seulement été du niveau attendu, mais du même que celui de l’année dernière (0.482), et la franchise a réussi exactement le même découpage par quart de saison. Bref, que dire sinon que New Orleans a été constant dans les résultats d’une année sur l’autre… jusqu’aux playoffs.

 

La réalité

 

L’attaque reste très capable, mais il est vrai qu’elle a eu une petite baisse de régime avec -2.9 points par match à 28.6 (3e) dont -14 en tout sur premier drive à 37 (11e) et -11 TDs à 48 (4e) dont -8 rien qu’au dernier quart-temps à 11 (17e) ; les dernières périodes ont été compliquées pour toute l’équipe d’ailleurs avec 14 TDs encaissés (26e) soit un différentiel de -3 (22e) alors que c’était sa spécialité la saison dernière à +8 (top NFL). L’équipe a moins profité des pertes de balle adverse (2.3 points scorés en moyenne derrière – 21e) et a BEAUCOUP plus souffert suite aux siennes (3.8 points encaissés en moyenne – 30e).

Pour le reste, c’est relativement stable, mais la petite chute de TDs se voit en redzone avec -9 voyages à 60 (9e) dont -9.9% terminant en TD à 59.7% (11e). La défense va un peu mieux dans ce registre avec 59.6% (20e), et beaucoup mieux sur 3e tentatives avec 34.8% (6e). Enfin, l’équipe est devenue très indisciplinée avec 7.5 pénalités par match (27e) pour 64.8 yards (27e) ; pire, les adversaires n’ont commis que 5.8 pénalités (30e) pour 44.6 yards (pire marque), donc elle est largement déficitaire dans ce secteur. Oui, même avec la nouvelle règle sur les DPI, comme quoi hein.

Voici les récompenses de la saison :

C’est donc pour cela que son adresse Twitter est @cantguardmike : le receveur Michael Thomas, NFL Offensive Player Of The Year, est en effet très difficile à marquer, vu qu’il vient tout bonnement de battre le record de 143 réceptions en une saison établi par Marvin Harrison en 2002.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/vFxEggp2os4c_E9n4GR1y0dH5es=/0x0:3364x2242/1200x800/filters:focal(1413x852:1951x1390)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/66238701/1179436915.jpg.0.jpgNous reviendrons sur les causes/conséquences de ce fait sur le reste de l’attaque, mais en attendant voici la ligne de stat totalement délirante : 185 ciblages (top NFL), 149 réceptions (top NFL) soit 80.5% (!!!!), 1725 yards (top NFL) dont 583 après réception (8e), 9 TDs (4e), 17 big plays (10e), 7 drops, 91 first downs (top NFL) et 10 matchs à 100+ yards (top NFL). Et il l’a fait avec deux Quarterbacks titulaires différents !

Ce taux de réception est inhumain avec une charge de travail pareille, mais il fallait cela pour battre le record. Déjà au moment de la draft 2016, la différence était prononcée entre les deux Michael Thomas receveurs, celui d’Ohio State et celui de Southern Mississippi ; disons que l’écart n’a fait que grandir.

Justement, un compatriote de draft de Thomas : le Safety Vonn Bell a été une présence stable dans l’arrière-garde de New Orleans. Peut-être qu’il n’a pas fait suffisamment de bruit jusque là, mais en 2019 il a ajouté « voleur de ballons » à ses compétences : 89 plaquages dont 4.5 run stuffs, 5.5 pressions dont 1.5 sacks, 5 passes défendues, 1 INT, 2 fumbles forcés et 5 fumbles récupérés (top NFL). Il est moins à l’aise en couverture, mais il est toujours présent pour aider le groupe.

Un groupe qui a redressé la tête par rapport à l’année dernière : 61.5% (9e), 241.8 yards (20e), 6.4 yards par passe tentée (10e), 27 TDs (21e), 13 INTs (12e) et 88.3 de QB Rating adverse (14e). Et pourtant, tout n’a pas été rose : l’unité a connu des blessures et les Saints ont fini par comprendre pourquoi les Giants s’étaient débarrassés d’Eli Apple ; chute de qualité, 11 pénalités et une mise sur le banc avec seulement 4 passes défendues. La franchise a même fait venir Janoris Jenkins sur échange sur la fin pour le remplacer.

De l’autre côté, Marshon Lattimore a fait sa saison habituelle de haut niveau avec 14 passes défendues et 1 INT, mais on a vu contre Minnesota ce qui lui manque pour être parmi les meilleurs. Dans le slot, P.J. Williams (4 passes défendues et 1 INT) a pris la place de Patrick Robinson. Chez les Safeties, Marcus Williams a été excellent avec 13 passes défendues et 4 INTs dont 1 pick-6, et il y a eu une révélation rookie sur laquelle nous reviendrons par la suite.

Difficile de mettre un Quarterback qui a raté six matchs (surtout quand l’équipe n’a pas perdu sans lui !), donc le coureur Alvin Kamara reçoit la récompense.

L’année n’a pas été aussi explosive, mais la perte de Mark Ingram a reporté une partie de la charge sur lui : Kamara a été le coureur le plus utilisé avec 171 courses ; au total, il poste quand même une saison à 252 touches pour 1330 yards, 6 TDs, 4.7 yards par course et 5.0 yards par occasion. Il a également eu de la réussite avec 4 fumbles commis mais un seul perdu.

Vous savez qui nous avons (volontairement) oublié de citer dans la couverture avec ses 12 passes défendues et 1 INT ? Le Linebacker Demario Davis. Non ce n’est pas une blague, il a été un vrai moulin à vent contre la passe ; tout cela évidemment sans oublier de remplir ses autres tâches : 111 plaquages dont 7.5 run stuffs et 14 pressions dont 4 sacks. Davis a été le vrai patron de la défense, au four, au moulin, et à la boulangerie avec un masque de protection.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/B-uoMPUftFNzekeW1n3yUzwR8G8=/1400x0/filters:no_upscale()/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_asset/file/19585631/1197300551.jpg.jpgIl a été assisté par un A.J. Klein lui aussi polyvalent, mais avec moins d’impact : 3.5 run stuffs, 7.5 pressions dont 2.5 sacks, 2 passes défendues et 1 pick-6. Kiko Alonso a participé avec 3 run stuffs et Craig Robertson a fait quelques piges encore une fois. Le groupe a surtout été porté par Davis, ce qui donne une défense contre la course un peu moins dominatrice qu’en 2018 mais toujours présente avec 4.2 yards par course (17e), 12 TDs (9e), 9 big plays (12e) ou aucun coureur à 100+ yards (top NFL).

Quand vous n’avez que cinq choix, ils doivent compter, et les deux premiers promettent beaucoup. Le deuxième tour Centre Erik McCoy l’emporte seul mais le quatrième tour Safety Chauncey Gardner-Johnson mérite une grosse mention ; c’est juste que le premier a eu une charge de travail bien plus conséquente. En effet, le #78 est venu remplacer Max Unger au centre de l’unité comme si de rien n’était, jouant 99.4% des snaps offensifs avec une qualité qui ne se dément pas ; New Orleans est tranquille au poste pour un moment.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/saints/sr5y3mdcjkpcrikdj5ajCGJ a été la révélation rookie précitée, capable à la fois contre la course (7 run stuffs) et en couverture (8 passes défendues et 1 INT) ; sans oublier 4 pressions. Et les bons jeunes de New Orleans ne s’arrêtent pas là, puisque les non-draftés se sont aussi montrés : le retourneur Deonte Harris a scoré sur un retour de punt avec des moyennes sympathiques de 26.8 yards par kickoff et 9.4 yards par punt, alors que le Defensive Tackle Shy Tuttle n’a pas été timide du tout avec 1.5 run stuffs, 7 pressions dont 2 sacks, 3 passes déviées et 1 INT.

Avoir un Michael Thomas c’est une chose. Le voir battre le record de réceptions en une saison tend surtout à prouver que cela a manqué de soutien autour de lui. Certes, l’ajout de Jared Cook a été très bien vu, le Tight End offrant une belle cible dans l’en-but avec 9 TDs (4e NFL) sur 43 réceptions pour 705 yards et 15 big plays.

https://usatsaintswire.files.wordpress.com/2018/09/usatsi_11157273.jpgCertes, cela n’a pas empêché Drew Brees de faire encore une belle saison malgré sa blessure avec 74.3% (top NFL), 2979 yards, 7.9 yards par passe tentée (9e), 27 TDs (5e), 4 INTs (5e) et 116.3 de QB Rating (2e). Certes, même quand Brees n’a pas été là, Teddy Bridgewater a été d’une grande solidité avec 67.9% (6e), 7.1 yards par passe tentée, 9 TDs, 2 INTs et 99.1 de QB Rating. Certes, il y a eu l’indescriptible Taysom Hill et son année folle où il a lancé 3 passes pour 55 yards et accumulé 390 yards pour 7 TDs (!).

Mais au final, cela a été une sortie en Wild Card en partie car la dépendance à Thomas est trop forte quand le niveau s’élève. Il a 3.4 fois plus de réceptions et 2.4 fois plus de yards que le receveur suivant. Ted Ginn Jr. n’a accumulé que 421 yards avec 7 drops, Tre’Quan Smith a au moins scoré 5 TDs.

Dur de les départager, donc mettons-les ensemble : les deux lignes ont encore été remarquables cette saison.

Il est vrai qu’il y a eu un peu de mou chez les Guards de l’offensive à cause des blessures ; si Larry Warford a tenu le poste, l’autre a été secoué avec Andrus Peat, Nick Easton et Will Clapp. Mais l’ensemble est resté très solide avec McCoy, Warford, ainsi que les deux Tackles extraordinaires Terron Armstead et surtout l’étincelant Ryan Ramczyk : 47 run stuffs autorisés (11e) et 84 pressions (2e) dont 25 sacks (3e).

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/r9eP4bKeqjqKdK5cLbWh98_D6g8=/0x0:3897x2598/1200x800/filters:focal(1855x370:2477x992)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/66219354/usa_today_13724855.0.jpgDe l’autre côté de la ligne de scrimmage, Cameron Jordan continue d’épouvanter ses adversaires via 38.5 pressions (7e NFL) dont 15.5 sacks (3e) ; il a aussi fait sa part au sol même s’il n’a que 2.5 run stuffs. Marcus Davenport a fini l’année sur IR mais il progresse avec 22 pressions dont 6 sacks et 3 fumbles forcés ; il doit maintenant enclencher la vitesse supérieure. Trey Hendrickson a amené sa contribution avec 14.5 pressions dont 4.5 sacks.

À l’intérieur, Sheldon Rankins a raté le début et la fin d’une saison pourrie par les blessures ; la signature de Malcom Brown a été importante (3 run stuffs, 6 pressions dont 2 sacks). David Onyemata a été présent comme toujours (12 pressions dont 3 sacks). Tout cela donne un pass-rush très actif à 159 pressions (4e) dont 51 sacks (3e), mais contre la course la ligne a plutôt délégué à l’arrière.

Cela paraît étrange à dire avec Kamara et la bonne signature de Latavius Murray, mais l’attaque terrestre a été le pan « le moins actif ».

Murray a pourtant été sympathique avec 4.4 yards au sol et 5 TDs dans une année à 872 yards et 6 TDs au total, et l’ensemble a maintenu la moyenne à 4.3 yards par course (18e). Mais il est aussi passé de 26 TDs scorés l’année dernière à 12 TDs cette saison (20e), ce qui fait quand même une sacrée perte. Encore une fois, on ne perd pas Mark Ingram impunément.

Malgré cela, les signatures de Latavius Murray et Jared Cook ont fait du bien à des secteurs offensifs qui en avaient besoin.

Vu que Nick Easton avait le plus gros contrat, ne jouer que 473 snaps était un peu juste.

La victoire 36-25 à Chicago en Week 7. La plus convaincante des victoires sans Brees, une vraie démonstration à l’extérieur chez le champion de NFC North avec une domination offensive et défensive. Celle qui a fait comprendre que ces Saints-là risquaient d’être très compliqués à aller chercher avec le retour du #9.

La défaite en Wild Card. Troisième saison de suite, troisième défaite rageante en playoffs, deuxième fois sur la dernière action du match contre le même adversaire… difficile de faire pire.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 vs. Tampa Bay 7-9 Négative
2 MNF @ Las Vegas 7-9 Négative
3 SNF vs. Green Bay 13-3 DivChamp
4 @ Detroit 3-12-1 Négative
5 MNF vs. LA Chargers 5-11 Négative
6 BYE
7 vs. Carolina 5-11 Négative
8 @ Chicago 8-8 Équilibre
9 SNF @ Tampa Bay 7-9 Négative
10 vs. San Francisco 13-3 DivChamp
11 vs. Atlanta 7-9 Négative
12 @ Denver 7-9 Négative
13 @ Atlanta 7-9 Négative
14 @ Philadelphia 9-7 DivChamp
15 vs. Kansas City 12-4 Champ
16 vs. Minnesota 10-6 Playoffs
17 @ Carolina 5-11 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 5.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 5.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 125-130-1 (0.490, 24e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 72-56 (0.562, 3e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 53-74-1 (0.418, 32e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.144 (2e).
  • Distance totale théorique de voyage : 12986 kms (14e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : -1 (21e).

C’est un grand écart digne de JCVD : à part Philly, tous les autres « gros » matchs de New Orleans sont à domicile avec les venues des deux autres champions de divisions NFC et du champion tout court… sans oublier bien évidemment les meilleurs amis récents en playoffs qui reviennent faire un tour sur le lieu de leur crime tout à la fin de la saison. Beaucoup imaginent que Tampa Bay pourrait faire un outsider de choix dans la division, mais vu l’intersaison en général et les chambardements là-bas, les rencontrer dès le premier match est plutôt un avantage.