NFL Team Honors V : Baltimore

500-Ravens

Une saison de records qui s’est finie sur un sacré couac : les Ravens ont terminé au sommet de la ligue pour la première fois de leur existence sur le dos d’une attaque phénoménale… mais cela masquait les ratés défensifs qui ont fini par exploser en playoffs dans une défaite très frustrante. Baltimore a connu ce qui arrive très souvent : quand votre superbe défense porte l’équipe pendant un bon moment, elle finit par s’essouffler pile quand votre attaque devient inarrêtable. Il faut donc (re)trouver le juste équilibre dans le Maryland afin de capitaliser et de retourner à la grande finale.

À lire en faisant comme Forrest Gump.

 

BALTIMORE RAVENS
1er AFC North ~ 14-2 / 0-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Lamar Jackson bien sûr, mais la défense dans tout cela ? Chez LatestHuddle, on ose les questions qui fâchent et qui font vaciller les idoles de leur piédestal ; s’il était sûr que la performance du Quarterback allait être surveillée maintenant que Joe Flacco était parti, il y avait eu des modifications en défense qui méritaient un examen poussé une fois la saison démarrée pour voir si l’escouade pouvait continuer à dominer ses adversaires.

Certes, le départ du Safety Eric Weddle avait été rapidement comblé par la signature de l’ex-Seahawk Earl Thomas, parce qu’à Baltimore la défense c’était du sérieux et quand on perdait un All-Pro (même s’il ne l’avait jamais été dans le Maryland), on le remplaçait par un autre. Mais le groupe avait également perdu deux leaders, les Linebackers C.J. Mosley et Terrell Suggs, ainsi que Za’Darius Smith qui s’était réveillé et l’homme à tout faire Defensive End Brent Urban. D’aucuns diront qu’Urban était remplaçable et que le pass-rusher faisant une bonne saison avant de partir ailleurs pour retomber dans un faux rythme était un spécial de la maison (prenez celui qui venait de revenir au bercail, Pernell McPhee, par exemple) ; mais quand même, cela commençait à faire beaucoup.

De fait, le corps des Linebackers devait s’appuyer sur les jeunes Patrick Onwuasor, Kenny Young et Chris Board, avec le sous-coté Matt Judon sur les ailes. Le reste était mené McPhee, le sophomore Tyus Bowser et le troisième tour Jaylon Ferguson (le passage de l’ex-Bronco Shane Ray ayant été très rapide) ; bref, on attendait de voir. Sinon pour le reste, pas trop de soucis : Brandon Williams & Michael Pierce occupaient une première ligne où Chris Wormley allait avoir du temps de jeu, et la couverture était terrifiante, surtout si Jimmy Smith pouvait faire une saison complète aux côtés de Thomas, Tony Jefferson, Marlon Humphrey et Brandon Carr, sans oublier le maraudeur Anthony Levine ; même si, malheureusement, cela se ferait encore sans Tavon Young, blessé au cou.

En attaque, l’évolution de Jackson allait être le point focal, même s’il y avait toujours pas mal de tactiques chères au jeune Quarterback pour le garder en terrain familier ; il devait quand même progresser en tant que passeur. Sur le premier point, pas de souci, le jeu au sol allait rester puissant avec Gus Edwards et la signature de l’ex-Saint Mark Ingram. Sur le deuxième, difficile de rater le message avec la draft du premier tour receveur Marquise « Hollywood » Brown et du troisième tour Miles Boykin pour remplacer John Brown et Michael Crabtree partis ; ils rejoignaient Willie Snead pour booster la phase de passe, sans oublier le trio des TEs dans lequel Nick Boyle et Mark Andrews avaient pris un peu d’avance sur Hayden Hurst à cause de la blessure de ce dernier la saison précédente. La ligne offensive possédait de la sécurité avec Ronnie Stanley et Marshal Yanda sans oublier Orlando Brown à droite, mais pour le reste, le doute persistait.

Il fallait garder un oeil sur les changements dans l’escouade qui tape dur, mais si elle tenait la route cela offrirait un peu plus de marge d’erreur le temps que Jackson progresse dans l’art de lancer la balle. Ce qui était sûr : même si Greg Roman était l’auteur du gameplan axé sur la course de 2018, il n’allait pas pouvoir ressortir le même en 2019. Cette équipe était toujours dangereuse, mais elle devait gagner en équilibre pour espérer aller plus loin en playoffs.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Miami W 59-10 1-0 c
2 vs. Arizona (0-0-1) W 23-17 2-0 o
3 @ Kansas City (2-0) L 28-33 2-1 cwpo
4 vs. Cleveland (1-2) L 25-40 2-2 d
5 @ Pittsburgh (1-3) W 26-23 (OT) 3-2 do/TT
6 vs. Cincinnati (0-5) W 23-17 4-2 do
7 @ Seattle (5-1) W 30-16 5-2 wp
8 BYE
9 vs. New England (8-0) W 37-20 6-2 cwp
10 @ Cincinnati (0-8) W 49-13 7-2 d
11 vs. Houston (6-3) W 41-7 8-2 cwp
12 @ LA Rams (6-4) W 45-6 9-2 w
13 vs. San Francisco (10-1) W 20-17 10-2 wpo/W
14 @ Buffalo (9-3) W 24-17 11-2 cwpo
15 vs. NY Jets (5-8) W 42-21 12-2 c
16 @ Cleveland (6-8) W 31-15 13-2 d
17 vs. Pittsburgh (8-7) W 28-10 14-2 d
PLAYOFFS
WC BYE
DR vs. #6 Tennessee (9-7) L 12-28

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 14-2.
    • Par demi-saison : 6-2, 8-0.
    • Par quart de saison : 2-2, 4-0, 4-0, 4-0.
    • À domicile : 7-1.
    • À l’extérieur : 7-1.
    • Dans la division (d) : 5-1.
    • Dans la conférence (d+c) : 10-2.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 6-1.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 5-1.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 5-1.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 1-0-1-0.
    • En prolongation : 1-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 125-127-4 (0.496, 19e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 126-129-1 (0.494, 18e).
    • Écart entre les deux : -0.002 (14e).

Un départ cahin-caha, et puis les Ravens n’ont plus regardé en arrière, terminant 12-0 ; il n’y a aucun type de bilan ci-dessus qu’ils n’aient pas dominé de la tête et des épaules. Le bilan à l’extérieur a fait un sacré bond par rapport à 2018 (+3 victoires) et Baltimore a posté les meilleurs bilans en NFL contre les équipes terminant en positif et les équipes qualifiées en playoffs. Ils ont joué moins de matchs à une possession, mais ils ont été bien plus intraitables (0.833 vs. 0.429 !). La différence de points en moyenne dans les victoires est de +19.2 (2e). Bref, une vraie domination… ce qui rend cette sortie prématurée d’autant plus rageante.

 

La réalité

 

Les Ravens ont mené la ligue cette saison dans les catégories suivantes : 33.2 points marqués par match, 58 TDs offensifs + 6 TDs défensifs, 64 points dont 8 TDs marqués sur premier drive, 14 points encaissés sur premier drive adverse, 8.0 points en moyenne et 16 TDs au total marqués en premier quart-temps, 1.9 points et 4 TDs encaissés en premier quart-temps, 24.1 first downs réussis, 68 voyages en redzone et 34:33 de possession.

Et le reste n’est pas mal, avec 17.6 points encaissés (3e), 29 TDs encaissés (2e), 407.6 yards gagnés (2e) et 300.6 yards encaissés (4e) soit le meilleur différentiel de yards à +107.0, 67.2% de voyages en redzone terminant en TD (2e), 47.7% de voyages adverses en redzone terminant en TD (3e) ou 47.1% de 3e tentatives converties (2e). Bon alors, où sont les failles ? Pas beaucoup, à peine une petite chute défensive en 3e tentative avec 37.1% (11e) qui, il est vrai, a amené moins de drives adverses terminant en 3&out à 19.3% (22e), mais rien de phénoménal.

Voici les récompenses de la saison :

Premier Quarterback de l’histoire à 3000+ yards à la passe et 1000+ yards au sol sur une saison, recordman des yards au sol pour un Quarterback sur une saison, premier Quarterback à 300+ yards à la passe et 100+ yards au sol sur un match de playoffs, leader NFL avec 36 TDs à la passe, un QB rating parfait en redzone (63.3% / 24 TDs / 0 INTs), 6.9 yards par course et 11 big plays.

Si on doit parler de Magicback pour Deshaun Watson ou Russell Wilson (en attendant d’en croiser un autre à la fin du Season Review), quelle « position » inventer à Lamar Jackson, le 2019 NFL Most Valuable Player incontesté ?

https://usatravenswire.files.wordpress.com/2019/10/usatsi_13510096.jpg?w=1000&h=600&crop=1C’est cette dualité qui est monstrueuse : bien entendu, il a compilé des stats insensées au sol avec 1206 yards (6e NFL), 7 TDs, 11 big plays et 71 first downs (4e) soit 40.3% de ses courses (top NFL). Mais là où Randall Cunningham était passeur avant d’être coureur, là où Michael Vick était coureur avant d’être passeur (surtout avant d’aller en prison), et là où Johnny Manziel a fini par être ni l’un ni l’autre, Jackson poste des stats dignes d’un RB#1 ET d’un QB#1 : 66.1% (9e), 3127 yards, 7.8 yards par complétion, 36 TDs, 6 INTs et 113.3 de QB Rating (3e).

Sa grande qualité déjà soulignée en redzone est remarquable pour un joueur aussi jeune, même s’il est évidemment plus facile de passer dans cette zone quand la menace au sol est si grande… mais voilà le truc : il en est AUSSI responsable ! Il est sûr qu’il vient de placer la barre très haut pour ses prochaines saisons, mais le plus important, c’est surtout qu’il reste sur le terrain avec un tel style de jeu, et qu’il fasse attention aux fumbles (9 commis, 2 perdus).

Dans tout le foin (totalement mérité) autour du jeu au sol, il y a un poste excellent qui a été un peu passé sous silence, d’autant plus qu’on connaît un paquet d’équipes où il serait plus enclin à finir Goat Of The Year : les Tight Ends de Baltimore ont fait un travail admirable en général… enfin disons que deux ont été admirables, et on aurait aimé en voir plus du troisième.

https://usatravenswire.files.wordpress.com/2018/11/usatsi_11594130.jpg?w=1000&h=600&crop=1Le premier admirable (et le plus visible) a été Mark Andrews qui est devenu une force dans le jeu aérien, terminant comme cible #1 de l’équipe via 64 réceptions pour 852 yards, 10 TDs (2e NFL) et 16 big plays. Il continue de progresser à vue d’oeil et il a maintenant une place bien ancrée dans le système offensif. Le deuxième admirable est celui qui a le plus joué du groupe, Nick Boyle (783 snaps offensifs) : si ses stats de 321 yards et 2 TDs ne sont pas spectaculaires, c’est parce qu’il a surtout été utilisé comme bloqueur à la course, et dans ce rôle il a été d’une importance capitale pour aider l’attaque terrestre à avancer.

Vous aurez reconnu le troisième, moins admirable : l’ancien premier tour Hayden Hurst a joué autant de snaps que Andrews mais a été un peu moins décisif avec 349 yards et 2 TDs.

Pour éviter d’alourdir les sacoches de Jackson, et même si Andrews est un choix valable, la polyvalence du coureur Mark Ingram lui octroie la récompense de meilleur joueur offensif : 228 touches, 1265 yards et 15 TDs (4e NFL) à notamment 5.0 yards par course. En effet, même si le Quarterback a fait une saison totalement délirante, cela n’aurait pas aussi bien marché sans un coureur « classique » capable de l’économiser un peu.

Avec tout ce qu’il se passait en attaque, on a parfois oublié de regarder la défense : or, il s’y trouve un joueur qui a fait une année remarquable : le Cornerback Marlon Humphrey continue de grandir et il est devenu un arrière de premier plan.

https://usatravenswire.files.wordpress.com/2019/10/gettyimages-1175595280.jpg?w=1000&h=600&crop=1Deuxième plaqueur de l’équipe avec 65, il poste 5 run stuffs, 15 passes défendues (8e NFL), 3 INTs, 2 fumbles forcés et 3 fumbles récupérés dont 2 remontés pour un TD ; oh, et il a aussi bloqué un FG. Sans faire trop de bruit, le premier tour de 2017 est devenu indispensable en « prenant la place » d’un autre ancien premier tour sur lequel nous reviendrons ; il doit juste commettre un peu moins de pénalités avec 9 pour 89 yards.

Les Tight Ends ont été présents, mais le meilleur receveur écarté a été le premier tour Marquise « Hollywood » Brown avec ses 46 réceptions pour 584 yards et 7 TDs. C’est une bonne première saison via une connexion déjà intéressante avec Lamar Jackson, et il a démontré avoir plus de talents qu’être un simple dragster ; sa moyenne de 12.7 yards par réception est la preuve qu’on ne lui a pas juste demandé de courir droit devant.

https://usatravenswire.files.wordpress.com/2019/09/gettyimages-1166779470.jpg?w=1000&h=600&crop=1Chez les receveurs, c’est néanmoins une saison forcément un peu « mitigée » car l’équipe a couru à hauteur de 56% (top NFL évidemment) : Willie Snead est le deuxième derrière Brown avec 339 yards et 5 TDs alors que Seth Roberts (271 yards et 2 TDs) et Myles Boykin (198 yards et 3 TDs) suivent derrière. Les cibles ont bien aidé Jackson avec seulement 4 drops, mais cela a aussi manqué un peu d’explosivité (44 big plays – 26e) et de yards après réception (94.2 par match – 31e – soit 46.7% du total – 27e).

Et un autre rookie mérite une grande mention, mais nous en reparlerons plus loin.

Le Season Review n’aime en général pas pointer du doigt, mais il doit le faire : le Linebacker Patrick Onwuasor et le Cornerback Jimmy Smith ont été, chacun à leur niveau, des grosses déceptions.

Pour Onwuasor, c’est à cause des décisions de l’organisation : il sortait d’une sympathique saison 2018 mais il y a eu éparpillement du groupe de Linebackers avec les départs de plusieurs vétérans titulaires comme C.J. Mosley ou Terrell Suggs. De fait il s’est retrouvé seul patron de la défense et le rôle a clairement été trop grand pour lui, au point d’être délogé par Josh Bynes et L.J. Fort : il n’a réussi que 2 run stuffs et 9 pressions dont 3 sacks.

En parlant d’être délogé, Smith a vu un jeunot et un Free Agent lui piquer sa lumière, et il a encore raté plusieurs matchs sur blessure ; il n’a accumulé que 6 passes défendues et 1 INT, ce qui est largement insuffisant vu son contrat.

Aucun suspense : l’attaque terrestre de Baltimore vient d’établir un nouveau record NFL avec 3296 yards au sol dans une saison, battant le vieux record de New England de 3165 établi en 1978.

https://usatravenswire.files.wordpress.com/2019/10/gettyimages-1178839474.jpg?w=1000&h=600&crop=1Jackson, Ingram et le troisième larron Gus Edwards (711 yards à 5.3 yards par course – 6e NFL – et 2 TDs) ont couru sur la tête de la ligue entière : 206.0 yards (top NFL), 5.5 yards par course (top NFL), 21 TDs (2e) et 23 big plays (top NFL). S’ils ont aussi bien réussi, c’est grâce à leur talent, au système mis en place par John Harbaugh (NFL Coach Of The Year) et son Coordinateur Greg Roman (NFL Assistant Coach Of The Year) qui a fait tourner en bourrique bon nombre de défenses, mais aussi au travail des hommes de l’ombre : la ligne offensive et le Fullback Patrick Ricard.

Ricard a été excellent comme bloqueur, que ce soit au sol ou en protection. De même pour la ligne offensive : elle a donné 2.92 secondes à Jackson pour lancer (3e), n’a autorisé que 92 pressions (3e) dont 28 sacks (5e), et a été un vrai tractopelle au sol. Ronnie Stanley est un Left Tackle complet, on ne présente plus Marshal Yanda, l’autre Guard Bradley Bozeman a eu un peu de mal sans être un vrai maillon faible, et le Right Tackle Orlando Brown est solide.

La vraie surprise est venue du rookie non-drafté Centre Patrick Mekari qui a remplacé Matt Skura blessé, et il a été remarquable : il aurait d’ailleurs pu postuler au Most Underrated Player ou au Rookie Of The Year, mais il devra se consoler avec son paragraphe pour lui tout seul.

Aucun secteur n’a vraiment flanché, mais revoyez le Divisional Round ; la défense contre la course a quand même été matraquée à certains moments cette saison, même si les stats ne sont pas catastrophiques : 4.4 yards par course (21e) et 12 TDs (9e).

Un Onwuasor débordé n’a pas aidé, mais ce n’est pas comme si les Ravens n’avaient pas de talent dans le front-7 : Matthew Judon a encore fait une saison pleine, menant l’équipe avec 8.5 run stuffs et 42.5 pressions (5e) dont 9.5 sacks ; ses problèmes sont 1) qu’il doit « convertir » l’un en l’autre et 2) qu’il a été un peu seul car le deuxième pass-rusher est le rookie Tyus Bowser avec 15 pressions dont 5 sacks. Tout cela se retrouve dans les stats globales : 147 pressions (7e) dont 37 sacks (21e) soit un taux de « conversion » de 25.2% (pire marque) et avec 16 sackeurs différents (2e).

Pour revenir au sol, le Linebacker Josh Bynes a été une signature en saison vraiment intelligente pour arrêter l’hémorragie, postant 6 run stuffs (et 2 INTs). Jaylon Ferguson s’est un peu montré (4 run stuffs et 2.5 sacks). Sur la ligne, on a déjà vu le trio Michael Pierce – Brandon Williams – Chris Wormley faire mieux (5 run stuffs à eux trois) ; et plus on s’éloigne de la ligne de scrimmage, plus on trouve des raisons de faire la moue.

C’est là où le Season Review va avoir l’air de se contredire : les rajouts en arrière-garde ont été bons… mais en couverture. Aucun doute : Marcus Peters a été un échange très réussi avec ses 10 passes défendues et 3 INTs dont 2 picks-6 et la signature d’Earl Thomas a aussi été bien vue avec 2 sacks, 4 passes défendues et 2 INTs.

À côté de cela, vous avez Humphrey qui a été impressionnant, Brandon Carr qui est toujours aussi régulier (6 passes défendues) et le jeune Safety Chris Clark qui a été une révélation à la place d’Eric Weddle en cumulant 73 plaquages (top team), 1 sack, 9 passes défendues, 1 INT et 2 fumbles forcés (encore un qui n’était pas loin du Most Underrated Player). La couverture a été très solide en n’autorisant que 207.2 yards (6e), 6.1 yards par passe tentée (6e), 15 TDs (2e) et 77.5 de QB Rating adverse (2e).

Mais pour ce qui est de l’aide contre la course, cela n’a pas été la même : la mise sur IR de Tony Jefferson a été préjudiciable, cependant c’est surtout un ensemble de facteurs.

Nous en avons déjà parlé plus haut : au lieu d’une arrivée ratée, c’est surtout la transition ratée chez les Linebackers avec les départs qui prédomine, expliquant quelques difficultés à la course et dans un pass-rush sans blitz.

La victoire 20-17 en Week 13 contre San Francisco. Il y a eu de plus belles victoires, mais celle-ci fait partie des plus compliquées, dans des conditions difficiles, contre une équipe avec une seule défaite et future finaliste. C’était le choc attendu, et Baltimore a prouvé pouvoir aussi gagner à l’arrachée si besoin grâce à la botte de Justin Tucker (28/29 en FGs, 57/59 en XPs, 141 points – 3e NFL).

La défaite en Divisional Round. Il va falloir un peu de temps pour la digérer celle-là… et en tirer les conclusions vu que les Ravens ont été battus à leur propre jeu.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 vs. Cleveland 6-10 Négative
2 @ Houston 10-6 DivChamp
3 MNF vs. Kansas City 12-4 Champ
4 @ Washington 3-13 Négative
5 vs. Cincinnati 2-14 Négative
6 @ Philadelphia 9-7 DivChamp
7 vs. Pittsburgh 8-8 Équilibre
8 BYE
9 @ Indianapolis 7-9 Négative
10 SNF @ New England 12-4 DivChamp
11 vs. Tennessee 9-7 Playoffs
12 TG @ Pittsburgh 8-8 Équilibre
13 TNF vs. Dallas 8-8 Équilibre
14 MNF @ Cleveland 6-10 Négative
15 vs. Jacksonville 6-10 Négative
16 vs. NY Giants 4-12 Négative
17 @ Cincinnati 2-14 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 5.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 5.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 112-144 (0.438, 32e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 55-73 (0.430, 32e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 57-71 (0.445, 29e).
    • Écart entre domicile et extérieur : -0.015 (19e).
  • Distance totale théorique de voyage : 5935 kms (1er).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +3 (9e).

Pardon Baltimore ? Vous les avez coincées sous le menton d’avoir été sortis en playoffs après avoir posté le meilleur bilan de NFL ? Attendez, on vous concocte le calendrier projeté comme le plus facile, avec le moins de voyage à faire, une bye week au milieu, un poil plus de repos que vos adversaires, et après ne venez pas vous plaindre ! Blague à part, il y a deux petites séries qui vont cogner dur avant la pause et surtout une après qui contient au milieu une revanche contre Tennessee puis le déplacement à Pittsburgh quatre jours plus tard… mais les Ravens ont les clés en main.