NFL Team Honors V : Washington

500-Redskins

On se demandait déjà un peu comment les Reds avaient pu finir 7-9 avec une attaque anémique l’année dernière ; cette fois cela n’a pas coupé : la dernière « saison » de Jay Gruden (qui ne l’a pas finie) a été du même acabit que la première (4-12 en 2014). L’attaque est parvenue à tomber encore plus bas malgré des promesses ici ou là, et la défense a suivi la même régression. Maintenant Bruce Allen est parti (le cri collectif que vous entendez est un cri de joie) et Ron Rivera va avoir un sacré chantier… mais cela ne veut pas dire qu’il repart de zéro pour autant.

À lire en mettant un stetson.

 

WASHINGTON REDSKINS
4e NFC East ~ 3-13

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

La dernière fois que les Reds avaient dépassé 10 victoires sur une saison, c’était aussi la dernière fois qu’ils avaient enchaîné deux saisons à 10+ victoires, et c’était surtout leur dernier titre… en 1991. Suite à cela, c’était 27 saisons (20 sous Dan Snyder depuis 1999), 15 négatives (11), 3 à l’équilibre (3), 9 positives (6), 6 qualifications en playoffs (4), 3 victoires en playoffs (1). Où était la fin de ce tunnel de médiocrité ?

Washington espérait enfin avoir trouvé son franchise Quarterback en Dwayne Haskins pris au premier tour ; la franchise avait fait venir Case Keenum de Denver en échange pour faire l’intérim à la place de l’infortuné Alex Smith, mais on savait que les QBs draftés aussi haut attendaient rarement pour démarrer. Le reste de l’attaque allait être également un peu différent, que ce soit par retours de blessure ou acquisitions : au sol, le sophomore Derrius Guice avait vu sa saison rookie balayée par une rupture d’ACL, et l’équipe comptait sur son retour pour dynamiser un jeu de course qui avait bénéficié d’Adrian Peterson, toujours présent ; rajoutez Chris Thompson (s’il pouvait lui aussi rester sur ses deux jambes) ainsi que le quatrième tour Bryce Love, et vous aviez un secteur terrestre à fort potentiel.

Dans les airs, Jamison Crowder s’en était allé, tout comme le bust Josh Doctson, et il fallait désormais que le reste hausse le ton : Paul Richardson devait faire une saison totale et le troisième tour Terry McLaurin arrivait dans le lot ; chez les Tight Ends, Jordan Reed et Vernon Davis complétaient un groupe qui pouvait faire des dégâts… s’il pouvait rester sur le terrain. Et devinez le gros souci de la ligne offensive ? Les blessures, évidemment. Le solide remplaçant Ty Nsekhe était parti, Morgan Moses était devenu une machine à pénalités, Brandon Scherff était bon mais avait fait la moitié de 2018 sur IR, Chase Roullier faisait ce qu’il pouvait au Centre, Trent Williams faisait un holdout, tout cela vous amenant à signer l’ex-Raider Donald Penn (OK) et l’ex-Giant Ereck Flowers (?!?!). Bref, c’était l’incertitude à tous les étages.

De l’autre côté du ballon, on cherchait les valeurs sûres, et il y en avait : la ligne défensive. Avec le trio Jonathan Allen – Da’Ron Payne – Matt Ioannidis, voilà une unité jeune, énergique et efficace. Les Reds avaient décidé de renforcer le pass-rush à l’opposé de l’emblématique Linebacker Ryan Kerrigan avec le premier tour Montez Sweat, vrai phénomène athlétique ; un aspect crucial quand on voyait ce qu’il y avait derrière eux après le départ de Preston Smith. L’unité avait d’ailleurs vu un sacré ménage à l’intérieur avec les départs de Zach Brown et Mason Foster : la signature de l’ex-49er Reuben Foster avait fait un foin médiatique avant qu’il ne se blesse gravement au genou ; de fait l’équipe avait signé Jon Bostic pour l’appairer avec Shaun Hamilton dans un coeur de défense qui devait être surveillé à la loupe.

Chez les arrières, l’expérience Ha Ha Clinton-Dix n’avait pas duré, mais Washington n’était pas resté inactif : l’ex-Giant Landon Collins avait signé avec moult dollars, remplaçant D.J. Swearinger libéré en décembre. Il allait s’installer aux côtés de Montae Nicholson, alors que l’ex-Raider Dominique Rodgers-Cromartie devait apporter son expérience au groupe de Cornerbacks mené par le duo sympathique mais parfois inconstant Josh Norman – Quinton Dunbar ; les jeunots Fabian Moreau et Greg Stroman, loin d’être ridicules, en auraient bien besoin.

Bonne nouvelle, au moins les équipes spéciales devaient continuer d’être une force et non une faiblesse. Autre bonne nouvelle, les Reds avaient le calendrier projeté comme le plus facile. Mais comme on le savait depuis belle lurette dans le District de Columbia : cette équipe avait le don de s’auto-détruire avec les blessures, les mélodrames, ou les deux. L’attaque était un gros point d’interrogation ; la défense offrait un peu plus de garanties, surtout devant. De fait, difficile de mettre Washington devant Philly ou Dallas pour l’instant.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Philadelphia L 27-32 0-1 dwpo
2 vs. Dallas (1-0) L 21-31 0-2 d
3 vs. Chicago (1-1) L 15-31 0-3 c
4 @ NY Giants (1-2) L 3-24 0-4 d
5 vs. New England (4-0) L 7-33 0-5 wp
6 @ Miami (0-4) W 17-16 1-5 o
7 vs. San Francisco (5-0) L 0-9 1-6 cwp
8 @ Minnesota (5-2) L 9-19 1-7 cwp
9 @ Buffalo (5-2) L 9-24 1-8 wp
10 BYE
11 vs. NY Jets (2-7) L 17-34 1-9
12 vs. Detroit (3-6-1) W 19-16 2-9 co/W
13 @ Carolina (5-6) W 29-21 3-9 co
14 @ Green Bay (9-3) L 15-20 3-10 cwpo
15 vs. Philadelphia (6-7) L 27-37 3-11 dwp
16 vs. NY Giants (3-11) L 35-41 (OT) 3-12 do/TT
17 @ Dallas (7-8) L 16-47 3-13 d

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 3-13.
    • Par demi-saison : 1-7, 2-6.
    • Par quart de saison : 0-4, 1-3, 2-2, 0-4.
    • À domicile : 1-7.
    • À l’extérieur : 2-6.
    • Dans la division (d) : 0-6.
    • Dans la conférence (d+c) : 2-10.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 0-7.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 0-7.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 3-3.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 1-0-1-0.
    • En prolongation : 0-1.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 119-135-2 (0.469, 32e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 128-127-1 (0.502, 15e).
    • Écart entre les deux : 0.033 (6e).

Si vous n’avez qu’une seule stat sur les bilans à retenir, c’est celle dans la division : faire une bulle dans une NFC East qui a terminé cumulativement à 24-40, soit à deux petites marches du pire bilan de l’ère moderne (22-42 – NFC West 2008)yikes. Mais on peut aussi ajouter les pires bilans de la ligue à domicile, contre les équipes terminant en positif, contre les équipes qualifiées en playoffs, et 100% des victoires acquises avec seulement une possession d’écart. Alors certes le calendrier a été plus compliqué que prévu avec, notamment, les bonds des finalistes NFC et de Buffalo, mais… YIKES.

 

La réalité

 

Vous savez déjà où nous allons frapper, n’est-ce pas ? Les Reds ont raclé le fond du tiroir comme les Bengals avec 28 TDs inscrits ; de plus, à cause du plus mauvais taux de 3e tentative (29.1%), ils n’ont pas gagné suffisamment de first downs (15.5 – pire marque aussi) et n’ont donc même pas pu scorer assez de FGs, finissant avec la pire attaque à 16.6 points marqués – dont 2.1 en premier quart-temps. Associez-y une défense avec 48.9% de 3e tentatives concédées (pire marque encore), et il est impossible d’y arriver. Washington a logiquement posté le plus faible temps de possession (27:12) dont le plus faible temps moyen passé en tête (11:04) ; vous comprenez mieux pourquoi même les victoires ont été ric-rac… et nous avons gardé la plus infamante des stats pour la fin (la TOUTE fin).

Voici les récompenses de la saison :

Cela aurait pu être le doublé d’un certain Punter, mais il n’est plus seul. Le troisième tour receveur Terry McLaurin a été un rayon de soleil constant dans la morne saison de la capitale, et on attend avec impatience la suite des Séries de McLaurin. Certes, l’attaque a été plus mauvaise que la défense, mais – et nous y reviendrons – elle couve en son sein du talent qui peut faire du grabuge dans le futur.

https://cdn.theathletic.com/app/uploads/2019/10/13183429/USATSI_13511542-e1571006110983-1024x681.jpgL’ex-Buckeye a été brillant, accumulant 58 réceptions pour 919 yards (15.8 !) et 7 TDs avec 15 big plays. Il sera sans conteste le leader du groupe dans le futur et une des raisons de croire à une renaissance, mais il aura besoin d’aide : la deuxième meilleure cible derrière lui est un coureur… avec 378 yards.

Deux joueurs étaient au coude à coude entre cette récompense et le Defensive Player Of The Year, mais comme le Season Review est logique, il donne le Most Underrated Player à celui qui n’a pas reçu de vote Pro-Bowl alors qu’il le méritait grandement. Le Cornerback Quinton Dunbar a fait une saison d’une grande solidité avec 8 passes défendues et 4 INTs, prenant le leadership du poste… ce qui en dit long sur la saison d’un de ses partenaires dont nous reparlerons plus loin. Et bien sûr, parce que c’est Washington, il est parti ailleurs.

Si vous voulez inverser McLaurin et le coureur Adrian Peterson, c’est tout à fait valable ; nous avons opté pour la prime au futur. Il est impossible de ne pas donner un trophée à « AD » qui a encore fait une saison d’une constance salutaire : la seule différence avec 2018 est qu’il a eu besoin des réceptions pour dépasser 1000 yards avec 228 touches pour 1040 yards et 5 TDs. Le #28 continue de produire avec régularité avec 4.3 yards par course… et de perdre le cuir avec 3 fumbles commis pour 2 perdus, ce qui restera toujours son péché mignon.

https://www3.pictures.zimbio.com/gi/Adrian+Peterson+Dallas+Cowboys+vs+Washington+BSLEXoU_NHjl.jpgSurtout, ce qui est remarquable, c’est qu’il aurait dû voir sa charge de travail diminuer avec la prise de pouvoir de Derrius Guice qui a été explosif avec 5.8 yards par course ; mais ce dernier continue d’avoir la poisse avec les blessures, étant passé DEUX FOIS par l’IR cette saison. Chris Thompson a comme toujours tenté de faire le complément mais il reste plus efficace en réception (79 touches pour 516 yards). De fait, l’attaque terrestre n’a pas vraiment pu apporter sa pleine mesure (98.9 yards par match – 22e) malgré une bonne moyenne (4.4 yards par course) et une capacité à exploser (11 big plays – 11e).

Ryan Kerrigan bien sûr. Ah non attendez, il n’est pas en rouge, on recommence. Ryan Kerrigan bien sûr. Eh bien alors ? Eh bien alors non : sans manquer de respect au soldat Red #91 qui a parfois porté la défense presque à lui tout seul, cette saison il a connu un petit coup de moins bien et s’est fait voler la vedette par le Defensive End Matt Ioannidis. Defensive Lineman le plus utilisé (839 snaps), il ne cesse de progresser et confirme qu’il est un pass-rusher intérieur redoutable avec 24.5 pressions dont 8.5 sacks ; fait nouveau : il a tenu la route sans aide autour de lui à cause des blessures. Il est un peu moins en verve contre la course mais il a été très solide, justifiant son extension signée avant la saison.

https://usatredskinswire.files.wordpress.com/2019/11/gettyimages-1184440539.jpg?w=1000&h=600&crop=1Kerrigan reste un des patrons de la défense et une menace avec 19.5 pressions dont 5.5 sacks, mais il a raté plusieurs matchs et son efficacité a légèrement baissé. Le premier tour Outside Linebacker Montez Sweat (20 pressions dont 7 sacks) et le maousse Defensive End Jonathan Allen (16 pressions dont 6 sacks) complètent le quatuor de tête d’un pass-rush qui a été intéressant, mais qui a eu besoin d’un peu tout le monde : 17 sackeurs différents (top NFL) pour 143 pressions (11e) dont 46 sacks (10e).

Nous reparlerons un peu plus loin de l’autre pendant défensif qui va prendre du shrapnel.

Qui d’autre sinon McLaurin. Mais il nous permet d’aborder la jeunesse au pouvoir dans le jeu aérien, et les affres qui sont venues avec.

Commençons par ce qui fait mal : 175.8 yards par match (pire marque de la ligue), avec des moyennes terrifiantes de 5.9 yards par passe tentée (29e) et 9.4 yards par complétion (31e) ; des stats qui arrivent à être pire que l’année dernière. Il faut évidemment parler des Quarterbacks pour commencer : Case Keenum n’a pas fait une « si » mauvaise saison que cela avec 64.8%, 11 TDs et 5 INTs, mais il n’a jamais pris aucun risque. Cela n’a pas été le cas du rookie premier tour Dwayne Haskins, mais il s’est heurté à d’autres problèmes avec un démarrage assez catastrophique : son inexpérience et celles des receveurs l’ont plombé ; ce n’est que grâce à une belle fin de saison qu’il a pu poster 58.6%, 6.7 yards par passe tentée, 7 TDs et 7 INTs. Il doit aussi faire bien mieux en redzone (34.8% de complétion). Mais, et c’est le plus important : il a semblé plus à l’aise et plus précis au fur et à mesure, ce qui donne envie de voir ce qu’il donnera en 2020. Il a notamment déjà une belle connexion avec McLaurin.

Ce dernier a donc trôné, seul, chez les cibles, car les autres ont pêché par blessure (Jordan Reed malheureusement), mauvais casting avéré (Paul Richardson) ou inexpérience ; c’est là que nous abordons le thème du R4 : le Rassemblement des Rookies Receveurs des Reds. McLaurin le mène, mais Kelvin Harmon et Steve Sims Jr. ont fait de leur mieux avec 64 réceptions pour 675 yards et 4 TDs (tous pour Sims). Cela va néanmoins être trop juste pour la suite, surtout si le Tight End Jeremy Sprinkle doit prendre la suite de Reed avec un apport très limité (241 yards).

Goat est peut-être un peu fort, mais quand un supposé leader se crashe à ce point, il faut le dire : le Cornerback Josh Norman a connu une année noire au point de finir sur le banc. Dunbar a tenté de tenir la baraque, mais cela n’a pas aidé la couverture qui termine avec des stats assez affreuses comme 68.7% (29e), 35 TDs (30e) ou 102.5 de QB Rating adverse (30e). Le septième tour Jimmy Moreland et Fabien Moreau ont tenté de résister mais cela reste trop compliqué malgré 3 INTs pour ce dernier. Le Safety Montae Nicholson est dans le même registre malgré 4 ballons volés, et quand vous êtes obligé d’appeler des blitz de partout pour mettre la pression, vous exposez tout cela.

OK, vous allez rire… mais ce n’est pas une blague : les équipes spéciales. Oui, encore. Bon, contrairement à Cincy, il y a des choses à redire avec notamment de mauvaises couvertures sur kickoff (25.8 yards par retour – 28e) et punt (9.1 yards par retour – 27e), mais au moins il n’y a eu aucun TD. Et dans la phase « active », il y a eu de la qualité.

https://www1.pictures.zimbio.com/gi/Kai+Forbath+Tress+Way+wZNeTwCfv-Fm.jpgDustin Hopkins n’a pas pu tenter beaucoup de FGs ou XPs mais il a fait une saison sympathique avec 25/30 en FGs et 21/22 en XPs. Le Punter Tress Way continue d’être un vrai métronome avec 49.6 yards par punt (top NFL) ; il sait également être précis avec 30 punts sur 79 dans les 20 yards adverses. Sur les retours, Sims Jr. s’est aussi fait remarquer avec 32 retours pour 819 yards (25.6) et 1 TD. Il y a encore un peu de travail, mais comme toutes les unités des Reds ont au moins un point faible quelque part, il faut bien trouver la moins mauvaise.

Certes, l’attaque aérienne a été la moins productive dans beaucoup de catégories, mais vous voulez qu’on re-liste l'(in)expérience de ses principaux protagonistes ? Par contre, la défense contre la course a moins cette excuse pour avoir autorisé 146.2 yards par match (31e), 4.7 yards par course (26e), 16 big plays (30e) ou 42 run stuffs (24e). La première ligne n’a pas été assez solide malgré un Da’Ron Payne plutôt actif, et les Linebackers n’ont pas convaincu dans l’ensemble ; notamment à l’intérieur avec le Free Agent Jon Bostic ou le cinquième tour Cole Holcomb (qui a au moins l’excuse d’avoir été jeté au feu et d’avoir joué 700+ snaps).

Et encore, heureusement qu’une autre signature a fait le travail sinon cela aurait pu être pire.

Justement, le voici : le Safety Landon Collins a été payé cher, mais il a fait ce qu’on pouvait lui demander comme capitaine de l’arrière-garde. Joueur le plus utilisé (1070 snaps), il a essayé de colmater contre la course (8.5 run stuffs, top team) tout en aidant en couverture (4 passes défendues), même si ce n’était pas son point fort.

Au passage, petite mention à la « reconstruction » de la ligne offensive. Les 50 sacks pris ne sont pas que pour elle, et figurez-vous que la signature d’Ereck Flowers et son repositionnement en Guard ont donné de meilleurs résultats que tout ce qui a été essayé en 2018. On ne peut pas critiquer la saison du Tackle Donald Penn qui s’est retrouvé à jouer la totalité pour pallier le holdout de Trent Williams. Le Guard Brandon Scherff reste le patron incontesté du groupe sans le Left Tackle, le Centre Chase Roullier a encore fait une saison sérieuse sinon spectaculaire, mais le Tackle Morgan Moses a confirmé être un peu en perte de vitesse.

De fait, il n’y a pas vraiment eu de mauvaises signatures.

Le renvoi de Bruce Allen. Vous pourriez trouver cela cruel. Demandez à un(e) fan des Reds. Ils savent.

16 quarts-temps consécutifs sans un seul TD entre les Weeks 7 et 11. Nous vous avions promis de la stat infamante. Que dire de plus ?

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 vs. Philadelphia 9-7 DivChamp
2 @ Arizona 5-10-1 Négative
3 @ Cleveland 6-10 Négative
4 vs. Baltimore 14-2 DivChamp
5 vs. LA Rams 9-7 Positive
6 @ NY Giants 4-12 Négative
7 vs. Dallas 8-8 Équilibre
8 BYE
9 vs. NY Giants 4-12 Négative
10 @ Detroit 3-12-1 Négative
11 vs. Cincinnati 2-14 Négative
12 TG @ Dallas 8-8 Équilibre
13 @ Pittsburgh 8-8 Équilibre
14 @ San Francisco 13-3 DivChamp
15 vs. Seattle 11-5 Playoffs
16 vs. Carolina 5-11 Négative
17 @ Philadelphia 9-7 DivChamp

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 6.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 5.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 118-136-2 (0.465, 28e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 62-66 (0.484, 19e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 56-70-2 (0.445, 29e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.039 (7e).
  • Distance totale théorique de voyage : 12964 kms (13e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +8 (3e).

La NFC East et un voyage complet dans le top-5 de la draft expliquent pourquoi, malgré toutes les couleurs, le calendrier se retrouve comme le 5e plus facile. L’après-bye week est sympathique, mais il est suivi de trois déplacements consécutifs à Dallas, Pittsburgh et SF ; encore heureux que les Reds ont plus de jours de repos que leurs adversaires au total.