NFL Team Honors V : Pittsburgh

500-Steelers

Il y a des saisons qui ont plus de valeur que d’autres ; le fait que les Steelers soient parvenus à 8-5 malgré les absents (sur blessure ou autre) est une preuve de la qualité de l’effectif de la ville de l’acier, même si logiquement cela n’a pas pu tenir jusqu’à la fin. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas quelques sujets à aborder pendant l’intersaison bien sûr, et il va falloir que Kevin Colbert et Mike Tomlin se retroussent les manches pour éviter une troisième saison de suite sans playoffs ; ce n’est pas arrivé depuis la fin des années 1990 (1998-2000).

À lire en s’agrippant de toutes ses forces.

 

PITTSBURGH STEELERS
2e AFC North ~ 8-8

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

La franchise de l’ouest de la Pennsylvanie avait décidé de prendre un bon antalgique pour soigner ses maux de crâne (surtout d’un côté du cerveau), et désormais s’ouvrait une nouvelle mini-ère dans laquelle elle allait essayer de se stabiliser hors du terrain pour revenir au sommet ; si vous ne nous croyez pas, écoutez le Head Coach Mike Tomlin qui avait parlé de « nettoyage ».

Donc, exit 2 des 3B avec le coureur Le’Veon Bell qui avait signé aux Jets et le receveur Antonio Brown échangé aux Raiders (avec le téléphone du SAV débranché) ; désormais le Quarterback Ben Roethlisberger était revenu pré-2010 en attaque, mais il n’était pas sans arme pour autant. Il sortait de sa meilleure saison en yards et en TDs, associé à un Coordinateur Offensif avec lequel il s’entendait, et il était protégé par une des meilleures lignes offensives de NFL ; cette dernière avait pu laisser partir le Tackle Chris Hubbard vu l’émergence du surprenant Matt Feiler, ce qui lui permettait de réaligner les cinq mêmes titulaires avec le quatuor Pouncey – DeCastro – Foster – Villanueva.

Chez les cibles, malgré le départ de Brown, le receveur JuJu Smith-Schuster semblait prêt à prendre la relève… néanmoins, était-on sûr du talent derrière l’Homme au Vélo, notamment avec le départ de Eli Rogers ? Outre la prise de paracétamol précitée, l’équipe avait été comme toujours discrète en Free Agency, signant l’ex-Jaguar Donte Moncrief qui pouvait souffler le chaud et le froid ; le jeune James Washington et le rookie de troisième tour Diontae Johnson risquaient de voir des snaps. Chez les Tight Ends, Jesse James était parti mais il restait le voleur d’âmes Vance McDonald même s’il se retrouvait un peu seul. Enfin, au sol, devait-on revenir sur la révélation James Conner ? Le seul problème (on l’avait vu en 2018) était ce qui arrivait au playcall quand il se blessait ; logique donc de voir Pittsburgh drafter le quatrième tour Benny Snell Jr.

En défense aussi il y avait un mal de crâne, mais d’une autre nature : comment remplacer Ryan Shazier ? La réponse avait été trouvée : trade up dans la draft en #10 pour aller chercher Devin Bush. Ce dernier remplaçait Jon Bostic et s’installait au coeur d’une ligne de Linebackers majoritairement solide : Vince Williams pour l’assister, L.J. Fort en soutien, le remuant Trent Jordan Watt sur les ailes pour sacker le Quarterback… et Bud Dupree dont on attendait toujours plus. Devant eux, était-il encore nécessaire de présenter le trio infernal Cameron Heyward – Javon Hargrave – Stephon Tuitt ? C’était la force de l’escouade et cela devait encore l’être ; l’arrivée de Bush devait élever le front-7 entier à un niveau d’excellence.

Sur ce postulat, c’était donc l’arrière-garde qui allait être scrutée, et plus particulièrement les ailes : chez les Safeties, le sophomore Terrell Edmunds devait renchérir sur les belles promesses de 2018 aux côtés d’un Sean Davis digne de confiance. Joe Haden était toujours présent pour mener les Cornerbacks avec le polyvalent slot Mike Hilton, mais Artie Burns était sur un siège éjectable avec la signature de l’ex-Chief Steven Nelson et la draft du troisième tour Justin Layne. Et enfin, puisque nous en étions à parler des anciens 3B qui étaient 4, Chris Boswell devait rebondir après une mauvaise saison 2018.

Le ménage pouvait faire du bien dans les vestiaires, mais sur le terrain il fallait penser à mettre Conner dans du papier-bulle après chaque match ; si J2S2 devait s’en sortir même sans AB, quid de ce qu’il y avait derrière lui (hormis McDonald) ? Si la ligne ne se blessait pas, Big Ben avait toujours le moyen de trouver des cibles, mais il n’était plus tout jeune non plus. La défense avait besoin d’un Bush actif de suite et les équipes spéciales d’un Boswell impeccable pour pallier les départs ici ou là… histoire de reformer des 3B bien différents. Les Steelers étaient toujours dangereux et pouvaient retourner en playoffs, mais cette AFC North était dense et un faux pas pouvait vite faire la différence.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ New England L 3-33 0-1 cwp
2 vs. Seattle (1-0) L 26-28 0-2 wpo
3 @ San Francisco (2-0) L 20-24 0-3 wpo
4 vs. Cincinnati (0-3) W 27-3 1-3 d
5 vs. Baltimore (2-2) L 23-26 (OT) 1-4 dwpo/TL
6 @ LA Chargers (2-3) W 24-17 2-4 co
7 BYE
8 vs. Miami (0-6) W 27-14 3-4 c
9 vs. Indianapolis (5-2) W 26-24 4-4 co
10 vs. LA Rams (5-3) W 17-12 5-4 wo
11 @ Cleveland (3-6) L 7-21 5-5 d
12 @ Cincinnati (0-10) W 16-10 6-5 do/W
13 vs. Cleveland (5-6) W 20-13 7-5 do
14 @ Arizona (3-8-1) W 23-17 8-5 o
15 vs. Buffalo (9-4) L 10-17 8-6 cwpo/L
16 @ NY Jets (5-9) L 10-16 8-7 co
17 @ Baltimore (13-2) L 10-28 8-8 dwp

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 8-8.
    • Par demi-saison : 4-4, 4-4.
    • Par quart de saison : 1-3, 3-1, 3-1, 1-3.
    • À domicile : 5-3.
    • À l’extérieur : 3-5.
    • Dans la division (d) : 3-3.
    • Dans la conférence (d+c) : 6-6.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 1-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 0-6.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 6-5.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 1-1-0-1.
    • En prolongation : 0-1.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 126-128-2 (0.496, 19e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 128-127-1 (0.502, 15e).
    • Écart entre les deux : 0.006 (11e).

C’est ce qui s’appelle faire les montagnes russes : commencer 0-3, poster 8-2 contre vents et marées, et finir par craquer avec un 0-3 rédhibitoire. Sans surprise, l’équipe a eu énormément de mal contre les bonnes équipes (positif et playoffs), mais malgré ses problèmes elle a joué beaucoup de matchs à une possession ; cependant, le bilan en dernier quart-temps prouve aussi qu’il n’y en a pas tant que ça qui ont été « vraiment » serré, car la décision était souvent faite dès la fin de la troisième période. Assez ironiquement, AUCUN des adversaires des Steelers n’a posté le même bilan que l’année dernière… mais le calendrier a pourtant été au niveau attendu (et le même que l’année dernière). Oui, même avec San Francisco, Baltimore et Buffalo, car il y a eu les Chargers, les Rams et Cincinnati.

 

La réalité

 

La défense est redevenue une terreur : 18.9 points (5e), 32 TDs (6e) dont seulement 2 sur premier drive adverse (4e), 304.1 yards par match (5e), 49 big plays (4e), 50% de voyages en redzone terminant en TD (6e), 36.4% de 3e tentatives (9e), 3 drives adverses de 80+ yards et aucun de 90+ yards terminant en TD (top NFL), et elle a aussi mené la ligue en ballons volés avec 38.

Et pourtant, malgré cela, le turnover differential n’est « qu’à » +8 (7e) à cause de l’attaque (30 ballons perdus – 27e)… ce qui nous amène de l’autre côté du miroir : 25 TDs dont aucun sur premier drive, 4 seulement en dernière période et de la part de seulement 9 joueurs différents (pires marques), 18.1 points marqués (27e) dont seulement 6 au total sur premier drive (pire marque), 276.8 yards (30e), 46 big plays (30e), 40 voyages en redzone (31e) dont 35% terminant en TD (pire marque), 34.6% de 3e tentatives (27e) ; bref arrêtons le carnage.

Voici les récompenses de la saison :

8.5 run stuffs, 49.5 pressions (3e NFL) dont 14.5 sacks (4e), 7 passes défendues, 2 INTs, 8 fumbles forcés (top NFL), 4 fumbles récupérés (2e) ; voici la saison magistrale de l’Outside Linebacker Trent Jordan Watt qui a réussi à surpasser sa performance de 2018.

https://cdn.theathletic.com/app/uploads/2019/04/27182728/watt-1024x748.jpgIl n’y a rien que le plus jeune des frères Watt ne sache faire (à part peut-être le boeuf bourguignon – une lacune bien connue chez lui), et il n’y a surtout rien qui indique qu’il a l’intention de freiner dans le futur, surtout qu’il est toujours disponible (il n’a raté qu’un match depuis sa draft en 2017).

Le titre de FA Signing Of The Year va être pris par quelqu’un d’autre, donc l’ex-Chief Cornerback Steven Nelson reçoit celle-ci.

Son arrivée en Pennsylvanie lui a fait le plus grand bien : il a collé à son receveur et a été remarquable en couverture avec 7 passes défendues, 1 INT et AUCUN TD autorisé malgré 93.6% des snaps joués. D’aucuns vous diront qu’il a été aidé par le talent devant et autour ; sans doute, mais il en a aussi fait partie. Ce n’est pas pour rien qu’il a définitivement relégué sur le banc (et hors de Pittsburgh) l’ancien premier tour Artie Burns.

Aucun Steeler n’a dépassé 1800 yards à la passe ou 800 yards en cumulé. Vous voulez une idée de l’improbabilité de la chose ? Il a fallu les deux saisons écourtées par les grèves (1982 à la passe, 1987 en cumulé) pour que cela soit arrivé auparavant. Cela vous donne une idée de la catastrophe généralisée de l’attaque.

https://www.si.com/.image/t_share/MTY3ODM4OTAxMzc1ODcwMjI1/fantasy-football-diontae-johnson-sneaky-starts-week8.jpgEt c’est comme cela que vous vous retrouvez avec un rookie, le troisième tour receveur Diontae Johnson, comme Offensive Player Of The Year. Il n’a pas été le plus productif, mais le plus constant avec 63 touches pour 721 yards et 5 TDs, même s’il a aussi 6 drops et 3 fumbles dont 1 perdu ; de plus, il a brillé sur équipes spéciales avec 12.4 yards par retour de punt (2e) et 1 TD. Nous dérivons un peu du spectre de la récompense, mais le jeunot a de fait été l’arme #1 de l’équipe et personne ne l’attendait là.

Dans une défense pareille, il est logique de trouver des alternatives à Watt : le Defensive Lineman Cameron Heyward repart donc aussi avec sa babiole.

https://9b16f79ca967fd0708d1-2713572fef44aa49ec323e813b06d2d9.ssl.cf2.rackcdn.com/1140x_a10-7_cTC/20191110pdSteelers11-2-1573596108.jpgLe maousse est toujours aussi utilisé (5e DL NFL à 885 snaps) et il répond toujours présent avec 83 plaquages dont 5.5 run stuffs, 31 pressions dont 9 sacks, 6 passes déviées, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré. Il n’a jamais autant plaqué de sa carrière, preuve qu’il grandit encore. Que peut-on vous dire de plus sur le bonhomme que vous ne sachiez pas déjà ? Il est le fils de Craig « Ironhead » Heyward, un Fullback avec une longue carrière NFL de 11 ans, dont le surnom lui est venu quand il avait 12-13 ans et qu’un autre enfant lui a cassé une queue de billard sur la tête sans qu’il ne moufte. Damn.

Même si Diontae Johnson est Offensive Player Of The Year et que le Linebacker premier tour Devin Bush n’a pas eu le même impact en défense, l’escouade a été meilleure que l’année dernière aussi grâce à lui. Bush a déjà pris place pour devenir le successeur de Ryan Shazier : 109 plaquages dont 9 run stuffs (6e NFL), 3 pressions dont 1 sack, 4 passes défendues, 2 INTs, 1 fumble forcé et 4 fumbles récupérés dont 1 remonté pour un TD. Il n’a joué « que » 82.3% des snaps et devrait voir son taux augmenter l’année prochaine.

Vince Williams reste un excellent lieutenant qui est plus à l’aise dans le pass-rush qu’en couverture avec 5 run stuffs et 11.5 pressions dont 2.5 sacks. Mark Barron a été plus en difficulté avec seulement 2 run stuffs, 7 pressions dont 3 sacks, 3 passes défendues et 1 INT.

On ne renouvelle pas facilement un des trio les plus explosifs de ces dernières années : l’attaque de Pittsburgh a subi les conséquences de l’implosion des 3B. Si les départs de Le’Veon Bell et Antonio Brown étaient nécessaires, la blessure de Big Ben par-dessus a créé un sacré vide. Ce qui est drôle, c’est que du coup le seul à avoir tenu la baraque c’est… le 4e B, Chris Boswell, qui a bien rebondi après une mauvaise année 2018 pour pallier les manques offensifs avec 29/31 en FGs et 28/28 en XPs, soit 115 points (9e NFL).

Les Steelers ont eu le pass-rush le plus efficace de la ligue avec 169 pressions (soit 32.9% des actions de passe) dont 54 sacks (soit 9.5% des actions de passe). Watt et Heyward ont été accompagnés par Bud Dupree qui continue de progresser : 8 run stuffs, 27.5 pressions dont 11.5 sacks (9e NFL), 3 passes défendues, 4 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés. Son étiquette de bust est désormais bien rangée dans le tiroir.

La défense contre la course en a aussi bénéficié, n’autorisant que 3.8 yards par course (3e), 7 TDs (top NFL) et 6 big plays ; seul Gus Edwards a franchi 100 yards contre elle (130). La ligne défensive a pourtant perdu Stephon Tuitt sur blessure assez rapidement, mais Tyson Alualu a su compenser même s’il n’a pas explosé les compteurs avec 3.5 run stuffs. Javon Hargrave a été à son niveau habituel, avalant les blocks adverses pour ses partenaires, réussissant 1.5 run stuffs et 10 pressions dont 4 sacks. Tout cela a quand même donné une défense perce-muraille qui a réussi 63 run stuffs (5e) soit 13.6% des courses adverses (11e).

C’est l’attaque terrestre qui « gagne », parce que l’attaque aérienne a au moins l’excuse d’avoir perdu son titulaire au bout de deux matchs. James Conner a aussi subi des blessures (il n’a joué que 10 matchs), mais il a été valide au moins au début de l’exercice, et même là il n’a pas eu le même rendement : 150 touches pour 715 yards et 7 TDs avec 4.0 yards par course ; il a presque été plus efficace en réception. Benny Snell Jr. n’a pas fait beaucoup mieux avec 111 touches pour 449 yards et 2 TDs avec 3.9 yards par course alors que Jaylen Samuels a surtout oeuvré en réception afin de totaliser 113 touches pour 480 yards et 2 TDs.

Ces stats faméliques de 90.4 yards par match (29e), 3.7 yards par course (30e) et 7 TDs (29e) sont aussi du fait de la ligne offensive. Si elle a été apte en protection via 109 pressions (7e) dont 32 sacks (9e), elle a eu bien plus de mal pour ouvrir les brèches, et tout le monde est coupable à différent niveaux. Matt Feiler et Alejandro Villanueva constituent toujours un duo de Tackles solide, comme David DeCastro en Guard, mais Maurkice Pouncey et Ramon Foster ont vraiment baissé de pied (B.J. Finney a fait un intérim intéressant en Centre).

Il faudrait peut-être changer FA Signing Of The Year par FA Acquisition Of The Year, mais FAAOY sonne moins bien que FASOY donc tant pis. Car en effet, au niveau de l’impact, l’échange pour le Cornerback Minkah Fitzpatrick a été le plus notable à Pittsburgh cette saison. L’ex-Dolphin a été une vraie tornade avec 9 passes défendues et 5 INTs dont 1 pick-6 et 2 fumbles récupérés dont 1 remonté pour un TD ; il a mené la ligue avec 7 ballons volés.

https://9b16f79ca967fd0708d1-2713572fef44aa49ec323e813b06d2d9.ssl.cf2.rackcdn.com/1140x_a10-7_cTC/20191028mfsteelerssports10-3-1572325368.jpgIl a fait partie d’une arrière-garde où le vétéran Joe Haden continue d’être un modèle de disponibilité – étant le leader de l’équipe en snaps avec 1135 – et de qualité via 17 passes défendues (4e) et 5 INTs aussi (4e). Mike Hilton a encore été polyvalent avec 4 run stuffs, 6.5 pressions dont 1.5 sack, 11 passes défendues et 1 INT. Terrell Edmunds a été le deuxième joueur le plus utilisé (1122 snaps) et il a été plus à l’aise contre la course (4 run stuffs).

Bref, tout cela donne une arrière-garde qui a profité du pass-rush mais qui a beaucoup de qualité intrinsèque, postant 61.1% (6e), 194.6 yards (3e), 23 TDs (13e), 20 INTs (2e), 43 big plays (7e) et 79.7 de QB Rating adverse (4e).

Barron serait un candidat, mais il y avait d’autres bons joueurs dans l’unité ; on ne peut pas en dire autant des receveurs avec le raté Donte Moncrief, qui a réussi à finir avec autant de réceptions que de drops (4). C’est James Washington qui a posté le plus de yards (735) grâce à son explosivité (13 big plays), mais tout cela a été largement insuffisant. JuJu Smith-Schuster a bataillé contre les blessures pour finir à 552 yards et 3 TDs, alors que les Tight Ends ont totalement disparu à part les 3 TDs de Vance McDonald.

Ce qui nous amène bien sûr à la situation au poste de Quarterback, et une fois Big Ben down, cela a été la survie. Mason Rudolph a offert un intérim très inégal qui s’est terminé par cette baston lunaire avec Myles Garrett ; c’était de toute façon très compliqué pour lui sans vraie alternative à la course : 62.2%, 6.2 yards par passe tentée, 13 TDs, 9 INTs et 82.0 de QB Rating. C’était bien trop tôt pour Devlin Hodges qui a dû parer au plus pressé et il a eu le même problème que Rudolph : 62.5%, 6.6 yards par passe tentée, 5 TDs, 8 INTs et 71.4 de QB Rating.

Pas étonnant de finir avec une attaque aérienne dont le plafond a été au niveau de la cave : 61.8% (23e), 186.3 yards (31e), 18 TDs (28e), 19 INTs (28e), aucun match à 300 yards (pire marque), 37 big plays (pire marque), 32 drops (25e) et 76.1 de QB Rating (31e). Et il est heureux que les receveurs aient su courir balle en main car 61% des yards sont venus de là (top NFL).

La victoire 17-12 contre les Rams en Week 10. La renaissance de l’équipe qu’on croyait morte à 1-4, et la seule victoire contre une équipe qui terminera en positif.

La défaite 16-10 chez les Jets en Week 16. Certes ce début de saison catastrophique à New England est retentissant, mais malgré tout les Steelers étaient encore en course pour les playoffs en Week 16, et ils ont tout bazardé chez les Jets (bien sûr, qui d’autre ?).

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 MNF @ NY Giants 4-12 Négative
2 vs. Denver 7-9 Négative
3 vs. Houston 10-6 DivChamp
4 @ Tennessee 9-7 Playoffs
5 vs. Philadelphia 9-7 DivChamp
6 vs. Cleveland 6-10 Négative
7 @ Baltimore 14-2 DivChamp
8 BYE
9 @ Dallas 8-8 Équilibre
10 vs. Cincinnati 2-14 Négative
11 @ Jacksonville 6-10 Négative
12 TG vs. Baltimore 14-2 DivChamp
13 vs. Washington 3-13 Négative
14 SNF @ Buffalo 10-6 Playoffs
15 MNF @ Cincinnati 2-14 Négative
16 vs. Indianapolis 7-9 Négative
17 @ Cleveland 6-10 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 6.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 6.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 117-139 (0.457, 31e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 58-70 (0.453, 27e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 59-69 (0.461, 26e).
    • Écart entre domicile et extérieur : -0.008 (18e).
  • Distance totale théorique de voyage : 6244 kms (2e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : 0 (17e).

Ah la NFC East, quand elle ne tire pas son propre calendrier vers le bas, elle tire celui des autres. Pittsburgh a le deuxième plus facile en projection, avec en plus des déplacements très limités ; le plus lointain est à Dallas. Pour autant, le début de saison n’est pas évident, et il y a ce déplacement en Floride avant de recevoir quatre jours plus tard Baltimore.