NFL Team Honors V : Los Angeles Rams

500-Rams

En 2018, l’identité des Rams était clairement définie ; on a eu du mal à les reconnaître en 2019 : certes la qualité est toujours là sinon ils n’auraient pas terminé en positif, mais au final ils sont les seuls dans ce cas à ne pas participer aux playoffs. Leur inconstance et leur manque de finish dans certains matchs ont été rédhibitoires dans une division redevenue quasiment injouable. C’est là que le plan de vendre presque la maison pour gagner tout de suite pourrait bien faire mal si l’équipe ne parvient pas à redresser la barre de manière intelligente.

À lire en se raccrochant aux branches.

 

LOS ANGELES RAMS
3e NFC West ~ 9-7

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Depuis la création du Super Bowl, seules deux équipes NFC étaient retournées au Super Bowl juste après l’avoir perdu… et c’était dans les années 1970 pour les deux : Dallas (V & VI) et Minnesota (VIII & IX) ; c’était plus fréquent en AFC avec six fois (dont la moitié pour ces pauvres Bills des années 1990). Bref, le George Halas Trophy était souvent plus compliqué à conserver, et cette saison ne devait pas déroger à la règle.

Peu de mouvements chez les champions NFC, mais trois arrivées notables : la première était la conséquence de la fin de l’ère Blake Bortles à Jacksonville, la deuxième était le retour en Californie de l’ex-Packer et Trojan Outside Linebacker Clay Matthews, et la troisième était l’arrivée de l’ex-Raven Safety Eric Weddle ; les deux derniers avaient encore de l’essence dans le moteur pour renforcer une défense qui avait parfois tiré la patte (même si elle avait fait le travail au Super Bowl – ELLE). Matthews devait offrir du peps dans un secteur du pass-rush où, une fois qu’on avait mis de côté un certain #99, on se grattait la tête : Dante Fowler était le « leader » d’un groupe qui n’imposait pas vraiment le respect.

Au milieu de l’unité, Cory Littleton rempilait dans le rôle du four et du moulin, mais malgré toute sa bonne volonté il avait montré ses limites, et la défense contre la course pouvait aussi interroger : Mark Barron était loin d’être une foudre mais il avait plus d’expérience que Bryce Hager propulsé titulaire. Ajoutez le départ du Defensive Tackle Ndamukong Suh (bien que ce dernier ait été inconstant), et l’équipe se retrouvait avec Aaron Donald, Michael Brockers et encore du jeune sur la ligne défensive : les sophomores aux noms composés John Franklin-Myers et Sebastian Joseph-Day en tête. Weddle rejoignait le témoin protégé connu désormais de tous grâce à son talent, John Johnson III, et le deuxième tour de draft Taylor Rapp dans la dernière ligne de défense ; c’était plutôt sur les ailes que les doutes persistaient : Aqib Talib devait rester sur le terrain après sa demi-saison 2018 ratée, car sans ce dernier, Marcus Peters n’avait vraiment pas convaincu. Nickell Robey-Coleman voyait encore Julian Edelman dans ses cauchemars (mais restait un bon slot CB), alors que la draft du troisième tour David Long n’était pas surprenante.

L’attaque, de son côté, revenait quasiment au complet… ou presque : la superbe ligne offensive avait perdu le Centre John Sullivan (non resigné) et le Guard Rodger Saffold (parti à Tennessee) ; ils étaient supplantés par les sophomores Brian Allen et Joseph Noteboom qui avaient peu d’expérience, fragilisant l’intérieur de l’unité. Heureusement, le trio restant formé du Guard Austin Blythe et des Tackles Andrew Whitworth – Rob Havenstein avait déjà prouvé son haut niveau ; le rookie de troisième tour Tackle Bobby Evans était également arrivé.

Mais bloqueraient-ils pour un Todd Gurley à 100% ? La blessure au genou de ce dernier, qui avait disparu à la fin de la saison, était l’objet de toutes les rumeurs que la sélection du troisième tour (encore un) Darrell Henderson n’avait rien fait pour arrêter. Même si le nouveau riche Jared Goff apparaissait épanoui dans une attaque aérienne explosive, on connaissait la place prise par le coureur polyvalent au centre du système de Sean McVay, d’autant plus que le Super Sub C.J. Anderson était reparti. De fait, la seule quantité connue restait Goff et le quatuor offensif Cooks – Woods – Kupp – Everett avec Tyler Higbee… et là encore, le Super Bowl devait forcer McVay à innover encore un peu plus.

Cela faisait quand même pas mal de questions pour un finaliste du Super Bowl, non ? Dans la NFC, la course était toujours ouverte, et il n’y avait pas de raisons pour que les Rams ne se qualifient pas pour les playoffs, mais il était vrai que la franchise avait quelques interrogations, peut-être un peu plus qu’une équipe comme celle de Louisiane par exemple.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Carolina W 30-27 1-0 co
2 vs. New Orleans (1-0) W 27-9 2-0 cwp
3 @ Cleveland (1-1) W 20-13 3-0 o/W
4 vs. Tampa Bay (1-2) L 40-55 3-1 c
5 @ Seattle (3-1) L 29-30 3-2 dwpo/L
6 vs. San Francisco (4-0) L 7-20 3-3 dwp
7 @ Atlanta (1-5) W 37-10 4-3 c
8 vs. Cincinnati (0-7) W 24-10 5-3
9 BYE
10 @ Pittsburgh (4-4) L 12-17 5-4 o
11 vs. Chicago (4-5) W 17-7 6-4 c
12 vs. Baltimore (8-2) L 6-45 6-5 wp
13 @ Arizona (3-7-1) W 34-7 7-5 d
14 vs. Seattle (10-2) W 28-12 8-5 dwp
15 @ Dallas (6-7) L 21-44 8-6 c
16 @ San Francisco (11-3) L 31-34 8-7 dwpo/L
17 vs. Arizona (5-9-1) W 31-24 9-7 do/W

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 9-7.
    • Par demi-saison : 5-3, 4-4.
    • Par quart de saison : 3-1, 2-2, 2-2, 2-2.
    • À domicile : 5-3.
    • À l’extérieur : 4-4.
    • Dans la division (d) : 3-3.
    • Dans la conférence (d+c) : 7-5.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 2-4.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 2-4.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 3-3.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 2-2-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 120-134-2 (0.473, 27e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 136-118-2 (0.535, 4e).
    • Écart entre les deux : 0.062 (2e).

La NFC West 2019 a posté un bilan cumulé de 38-25-1 (0.602), le 11e de l’ère moderne, et les Rams sont passés contre elle de 6-0 à 3-3. Les matchs contre les équipes ayant terminé en positif (0.333 vs. 0.625) et celles qualifiées en playoffs (0.333 vs. 0.571) ont suivi la même tendance, sachant qu’en plus il y en a eu moins de chaque (-3 et -2 respectivement) ; une statistique assez incroyable quand on voit que le calendrier a fait un bond vertigineux par rapport à sa prédiction de difficulté. Les Rams n’ont jamais gagné un match quand ils ont été menés de 5+ points et n’ont jamais réussi un comeback de 8+ points (quelque soit le moment du match). Alors certes, le calendrier a été ardu, mais tout cela confirme ce que nous disions : une saison bien moins maîtrisée.

 

La réalité

 

-8.3 points marqués par match à 24.6 (11e), -14 TDs à 46 (11e) dont -9 en premier quart-temps à 4 (29e), -46.2 yards par match à 374.9 (7e), -0.7 yard par action à 5.7 (13e), -3.7 first downs à 21.4 (10e), -19 voyages en redzone à 63 (4e), -5.1% de 3e tentatives à 39.9% (15e) ou le terrible +11.9% de drives terminant en 3&out à 22.8% (21e) ; l’attaque des Rams est descendue de deux crans.

Los Angeles a souvent mal démarré sans pouvoir passer la quatrième aussi régulièrement que l’année dernière, et la franchise n’a pas profité autant des ballons volés (2.4 points scorés en moyenne suite à un turnover – 18e). La défense a redressé un peu la tête avec -1.2 points à 22.8 (17e), -19.0 yards à 339.6 (13e), -27 big plays à 49 (4e) ou +6.1% de drives adverses terminant en 3&out à 23.7% (7e), mais elle a été plus lâche en 3e tentatives (+2.2% à 39.5% – 20e) et en redzone (+5.8% de voyages adverses terminant en TD à 63.5% – 28e).

Voici les récompenses de la saison :

Le suspense est insoutenable. Même s’il n’a pas été aussi incroyable que l’année dernière, Aaron Donald reste sans conteste le meilleur joueur de la franchise et le pilier de la défense : 23.5 plaquages à perte (top NFL) dont 11 run stuffs (3e) et 12.5 sacks (7e) sur 37.5 pressions (8e), 2 passes déviées, 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré.

https://usatramswire.files.wordpress.com/2018/12/usatsi_11776887.jpg?w=1000&h=600&crop=1Une saison « normale pour le #99 » qui continue d’être un joueur alliant une qualité générationnelle à une disponibilité quasi-parfaite : il n’a raté que 2 matchs sur 96 possibles à une position très physique et il a été le Defensive Lineman le plus utilisé de NFL avec 937 snaps !

Dans la série des évidences, son partenaire de toujours Michael Brockers a encore été son fidèle lieutenant avec 2.5 run stuffs, 11 pressions dont 3 sacks et 1 passe déviée, même s’il a peut-être été plus discret que d’autres saisons. Sebastian Joseph-Day est venu boucher le trou laissé par le départ de Ndamukong Suh et il a été actif, postant 4 run stuffs et 7 pressions dont 2 sacks tout en jouant un sympathique accapareur d’Offensive Lineman.

Il y a plusieurs candidats à cette récompense, mais celui qui a joué le plus de snaps est le Tight End Tyler Higbee.

Cela fait un moment qu’on attend qu’un joueur émerge au poste chez les Rams, et Higbee a enfin pris le… bélier par les cornes, finissant comme un boulet de canon le dernier mois pour poster 69 réceptions, 734 yards et 3 TDs avec 11 big plays et seulement 2 drops. Il faudra évidemment voir s’il peut tenir ce rythme toute une saison, mais il a peut-être pris pris le leadership sur Gerald Everett qui a été blessé pendant quelques matchs et n’a posté que 408 yards et 2 TDs.

Il a refait une saison complète, et cela va mieux : le receveur Cooper Kupp a encore été un démon dans le slot et il a rappelé à quel point il peut être important dans le système offensif, menant l’équipe via 94 réceptions (9e NFL), 1161 yards, 10 TDs (2e), 21 big plays (3e) et 5 matchs à 100+ yards (4e) ; il a néanmoins eu de la réussite avec 3 fumbles commis mais aucun perdu.

https://s26212.pcdn.co/wp-content/uploads/2019/10/10-09-19-Cooper-Kupp-Robert-Woods.jpgD’aucuns diraient que c’est plutôt son partenaire Robert Woods qui mériterait la récompense, car les deux ont reformé un duo terrifiant : Woods a encore été une menace double avec 107 touches pour 1249 yards, 3 TDs, 15 big plays et 59 first downs. Cependant il a trouvé l’endzone un peu trop rarement par rapport au faible écart de production entre Kupp et lui, ce qui ne retire en rien à sa performance de la saison.

En comptant Higbee, le trio a été très important pour attraper le cuir, gagner des yards après réception (1534), poster des matchs à 100+ yards (12 sur les 14 des Rams – top NFL) et pallier le coup de moins bien de Brandin Cooks : rattrapé par ses soucis de commotion, la suite de carrière du joueur est une vraie question et il a fait sa pire saison depuis son année rookie (2014) avec 42 réceptions pour 583 yards et 2 TDs. Josh Reynolds a été Mr. Big Play avec 15.5 yards par réception, 1 TD et 8 big plays sur 21 réceptions.

Difficile de croire que l’attaque menée par Jared Goff ait parfois calé, n’est-ce pas ? Le Quarterback lui-même a semblé hors de son élément, et cela n’a pas été aidé par le fait que le playcall des Rams a contenu +5.3% de passes à 62% (8e) ; il s’est retrouvé à tenter le plus de passes cette saison en NFL avec 626.

Quand on prend cela en compte, force est de constater que Goff est trop juste avec 22 TDs pour 16 INTs (même s’il a marqué 2 TDs de plus au sol) ; certes il poste 7.4 yards par passe tentée et 11.8 yards par complétion (10e), mais comme dit ci-dessus, ses cibles l’ont bien assisté après la réception. Son QB Rating est de 86.5 dans une saison où on lui a demandé de faire beaucoup, et cela a donné l’impression d’une année à la Andy Dalton : il n’a été ni le problème offensif, ni vraiment la solution.

Le #99 mis de côté, l’homme à tout faire Cory Littleton se retrouve en chef de file d’une défense qui a un peu plus montré les dents. Toujours aussi actif et toujours aussi redoutable en couverture, le Linebacker a encore essayé de tenir la boutique en étant le défenseur le plus utilisé (94% des snaps), accumulant 134 plaquages (9e) mais seulement 2 run stuffs, 7.5 pressions dont 3.5 sacks, 9 passes défendues, 2 INTs, 2 fumbles forcés et 4 fumbles récupérés.

https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/k74NGCPBBWdsTU3BKMaf897GN7E=/0x0:4092x2970/1200x800/filters:focal(1162x365:1816x1019)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/65817584/usa_today_13738209.0.jpgLos Angeles a souvent joué avec seulement lui à l’intérieur, mais il a eu de l’aide sur les ailes grâce au réveil de l’acquisition Dante Fowler Jr. L’ancien #3 de draft a été complet avec 6 run stuffs, 27.5 pressions dont 11.5 sacks (9e), 6 passes déviées, 2 fumbles forcés et 1 remonté pour un TD. Si vous ajoutez l’arrivée de Clay Matthews avec notamment ses 20 pressions dont 8 sacks, cela a donné enfin un peu d’aide à Samson Ebukam (4.5 run stuffs, 14.5 pressions dont 4.5 sacks) ; même si le Claymaker a dû composer avec une mâchoire fracturée (ouch).

Avec une ligne efficace devant, plusieurs secteurs défensifs ont donc vu une amélioration : le pass-rush avec 143 pressions (11e) pour 50 sacks (4e), soit le meilleur taux de « conversion » de la ligue à 35%, et la défense contre la course avec 4.1 yards par course (9e), 15 TDs (21e) ou 9 big plays (12e).

En parlant de défense contre la course, le deuxième tour Safety Taylor Rapp y a participé avec 4.5 run stuffs en plus de ses 8 passes défendues et 2 INTs dont 1 pick-6 dans une saison prometteuse et inattendue (il a profité de la blessure du témoin protégé John Johnson pour jouer). Il n’est pas le seul rookie à avoir saisi sa chance suite au pépin physique d’un titulaire, mais c’est lui qui s’en est le mieux sorti, ce qui nous amène justement à…

l’hécatombe sur la ligne offensive ; et même plus. La ligne si efficace de 2018 a eu bien du mal à refaire la même saison ; même le vénérable pilier Andrew Whitworth, le seul à avoir joué tous les matchs (1199 snaps, top team), a commis la bagatelle de 14 pénalités (4e pire marque) pour 125 yards (2e pire marque).

Le Centre Brian Allen et le Guard Joseph Noteboom ont fini sur IR alors que le Tackle Rob Havenstein a raté plusieurs matchs et n’a pas été à son niveau habituel. Austin Blythe a essayé de tenir la maison au milieu mais a lutté, alors que les arrivées ont eu un succès contrasté : l’échange pour le Guard Austin Corbett a été moyen, le troisième tour Tackle Bobby Evans a souffert et le cinquième tour Guard David Edwards a fait de son mieux. Si tout cela ne n’est pas forcément vu en protection avec 104 pressions (6e) dont 22 sacks (top NFL) car Sean McVay a su éloigner Goff de la poche, demandez un peu au jeu au sol et ses 15.7% de courses terminant en run stuff (pire marque).

Et une petite mention à Greg Zuerlein qui a perdu le mojo cette saison avec 24/33 sur FGs (72.7%) même s’il a été parfait sur XP (42/42).

Un pass-rush plus efficace et l’échange pour Jalen Ramsey lui ont fait un sacré bien, mais pas seulement : la couverture a connu un boost, autorisant 61.9% (11e), 6.5 yards par passe tentée (11e), 23 TDs (13e), 13 INTs (12e), 86.8 de QB Rating adverse (11e), 40 big plays (3e) avec seulement 3 matchs d’un Quarterback adverse à 300+ yards (8e) ou 2 matchs d’un receveur adverse à 100+ yards (2e).

https://usatramswire.files.wordpress.com/2019/10/gettyimages-1177214789.jpg?w=1000&h=600&crop=1L’ex-Jag a été un bel apport, mais la draft de Rapp et la confirmation de Troy Hill ont aussi fait de l’effet : ce dernier a enfin trouvé sa carburation avec 8 passes défendues et 2 INTs. Ajoutez à cela Nickell Robey-Coleman actif dans le slot avec 7 passes défendues ainsi que les apparitions remarquées de Darious Williams (4 passes défendues et 2 INT), et vos Cornerbacks ont de la tronche. Chez les Safeties, Rapp a supplanté John Johnson, et Eric Weddle a été solide même s’il semble toujours un peu plus à la fin de la route, n’ayant pas forcément eu un gros impact avec seulement 4 passes défendues. Une présence comme la sienne a néanmoins été très importante avec tous ces jeunots autour.

Nous en avons parlé avec la ligne offensive : l’attaque terrestre n’a jamais réussi à décoller.

Tous les regards sont évidemment tournés sur Todd Gurley : certes il a accumulé 254 touches pour 1064 yards et 14 TDs (5e NFL), mais il a aussi 2 fumbles, 7 drops, 3.8 yards par course et 3.9 yards par occasion (pire marque). Ne pas avoir de brèches est une chose, manquer d’explosivité en est une autre. Malcolm Brown n’a pas fait de miracles non plus derrière cette ligne avec 3.7 yards par course et 5 TDs, mais au moins l’attaque terrestre a su finir les drives dans l’en-but avec 20 TDs (4e) ; c’est un peu la seule chose qu’elle a montré de positif en 2019 : 8 big plays (21e) et aucun homerun ni match d’un coureur à 100+ yards.

Vous comprenez mieux le déséquilibre du playcall.

Jalen Ramsey et Dante Fowler ont été deux additions très importantes du côté défensif, ils méritent de partager la récompense.

Aucune : le leadership de Weddle a été essentiel et son contrat n’était pas si énorme que cela.

La victoire 28-12 contre Seattle en Week 14. Celle contre New Orleans en Week 2 a vu la blessure de Drew Brees, donc ce match « vintage 2018 Rams » prend le dessus dans une victoire si importante pour croire aux playoffs contre le leader de division… en tout cas pendant une semaine.

La défaite 44-21 à Dallas en Week 15. La saison inconstante des Rams résumée en deux récompenses : l’euphorie de la victoire contre Seattle a disparu en une mi-temps catastrophe au Texas ; le début de la fin des espoirs de playoffs pour Los Angeles.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 SNF vs. Dallas 8-8 Équilibre
2 @ Philadelphia 9-7 DivChamp
3 @ Buffalo 10-6 Playoffs
4 vs. NY Giants 4-12 Négative
5 @ Washington 3-13 Négative
6 SNF @ San Francisco 13-3 DivChamp
7 MNF vs. Chicago 8-8 Équilibre
8 @ Miami 5-11 Négative
9 BYE
10 vs. Seattle 11-5 Playoffs
11 MNF @ Tampa Bay 7-9 Négative
12 vs. San Francisco 13-3 DivChamp
13 @ Arizona 5-10-1 Négative
14 TNF vs. New England 12-4 DivChamp
15 vs. NY Jets 7-9 Négative
16 @ Seattle 11-5 Playoffs
17 vs. Arizona 5-10-1 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 7.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 7.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 131-123-2 (0.516, 10e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 68-59-1 (0.535, 7e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 63-64-1 (0.496, 15e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.039 (7e).
  • Distance totale théorique de voyage : 24264 kms (31e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +1 (14e).

Aucune surprise : même avec la NFC East au programme, la division est redevenue forte, et jouer sur la côte ouest veut toujours dire de longs déplacements. Il ne va pas falloir s’endormir au démarrage avec Dallas, Philly et Buffalo au programme ; la bye week est au milieu, mais ce qui suit derrière oscille entre le connu qui tape dur et l’inconnu qui peut aussi bien passer à travers que créer une surprise.