NFL Team Honors V : Dallas

500-Cowboys

Dallas est la première équipe à ne pas participer aux playoffs avec un différentiel de points de +113, ce qui suffit à vous indiquer quelle type de saison elle a eu : elle a gagné majoritairement largement, et elle a perdu à l’arrachée un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… trop étant donné le talent présent. Un thème récurrent pour une franchise qui n’a pas aligné deux saisons à 10+ victoires depuis 1996, et qui a enfin décidé de couper les ponts avec son Head Coach Jason Garrett ; l’expérimenté Mike McCarthy revient en NFL pour (peut-être enfin) tirer le maximum de l’effectif.

À lire en se disant que le gaspillage, alimentaire ou non, cépabien(tm).

 

DALLAS COWBOYS
2e NFC East ~ 8-8

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Et pourquoi pas Dallas cette saison ? Cela dépendait : pour le titre de division ? Les Boys l’avaient gagné l’année précédente et aucun champion de NFC East n’avait réédité la chose depuis 2004. Pour aller au bout ? Assurer un match de playoffs à domicile aiderait, et reportez-vous à la question précédente. Bon, sarcasme mis à part, la franchise avait un coeur jeune et talentueux, de ceux qui pouvaient progresser ensemble et gravir les échelons… si certains voulaient bien jouer (hello Zeke).

Les choses devaient finir par se tasser avec Ezekiel Elliott, donc il fallait plutôt regarder les changements notables en attaque : dans le slot, Cole Beasley était parti, remplacé par l’ex-Packer Randall Cobb, alors que le groupe des cibles de Dak Prescott avait vu le retour du Tight End Jason Witten pour aider un poste un peu désert ; certes Blake Jarwin avait émergé sur la fin de saison, mais le retour du #82 apportait un leadership nécessaire pour encadrer la jeunesse. Chez les receveurs, l’échange pour Amari Cooper ressemblait de plus en plus à un gros coup, bénéficiant à Michael Gallup en deuxième partie de saison.

Néanmoins, et ce n’était pas une révélation, quand Zeke allait, l’attaque allait : le coureur avait rajouté « receveur » à ses attributs, ce qui le transformait en menace double terrifiante ; l’ex-49er Alfred Morris avait été signé pour offrir une alternative, sans oublier le quatrième tour Tony Pollard. Tout ce petit monde allait accueillir à bras ouverts le retour du Centre Travis Frederick, remis de son syndrome de Guillain-Barré ; non pas que Joe Looney avait été mauvais (au contraire), mais ce n’était pas le même niveau. Avec Zack Martin et Tyron Smith (si ce dernier pouvait se débarrasser des blessures), l’unité retrouvait son noyau dur ; c’était un tout petit peu plus difficile pour La’el Collins en Right Tackle (même s’il restait sympathique), et c’était carrément le point d’interrogation en Left Guard : le duo Connor Williams – Xavier Su’a-Filo n’était pas souverain alors que le troisième tour Guard Connor McGovern (à ne pas confondre avec son homonyme à Denver) pouvait venir leur disputer la place.

En défense, on radotait : la ligne défensive serait-elle au complet un jour ? David Irving avait tout plaqué et Randy Gregory était suspendu jusqu’à nouvel ordre (encore) ; le Defensive End extraordinaire DeMarcus Lawrence aimerait bien que le manège cesse. Pour l’assister, la franchise avait réalisé un échange avec Miami pour faire venir Robert Quinn, une addition intéressante qui poussait le sophomore Taco Charlton à passer la vitesse suivante. Au coeur de l’unité, le polyvalent et sous-coté Tyrone Crawford était toujours une arme, alors que Maliek Collins et Antwaun Woods formaient un duo de gros discret mais efficace ; le deuxième tour Trysten Hill était même venu les renforcer.

Le front-7 de Dallas serait probablement encore redoutable cette saison avec Professeur Leighton et Jayluke derrière eux : Vander Esch était parti pour une longue carrière fructueuse (idéalement chez les Boys mais on ne sait jamais) alors que Smith était revenu de sa terrible blessure ; Sean Lee pouvait désormais rater son quota annuel de matchs, ce n’était plus un problème. Il fallait scruter ce qui allait se passer sur le troisième poste, avec Joe Thomas et le jeune Justin March-Lillard. En Safety, on pensait que l’arrivée de George Iloka allait enfin délivrer un Jeff Heath exemplaire mais dépassé… sauf que l’ex-Bengal avait été rapidement libéré ; Heath semblait donc reprendre du service aux côtés du solide Xavier Woods. Sur les ailes, le replacement de Byron Jones en Cornerback avait été un franc succès, alors que Chidobe Awuzie et le duo Anthony Brown – Jourdan Lewis allaient tenter de conserver leur niveau plancher et d’atteindre un peu plus leur potentiel maximal.

Cela faisait 23 ans que les Boys n’avaient pas vécu une finale de conférence ; la jeunesse et la fougue, c’est bien, l’expérience, c’est nécessaire aussi. Le retour de Witten allait faire du bien, mais même lui n’avait jamais atteint ce niveau. Sur le terrain, il fallait surveiller (un peu) l’arrière-garde et surtout les équipes spéciales qui étaient tombées dans un cratère entre 2017 et 2018 ; il leur manquait toujours un playmaker sur retour. Jason Garrett était sur sa dernière année de contrat, ce qui restait une motivation, mais il était probable que la franchise doive d’abord goûter aux derniers échelons avant de pouvoir s’y installer.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. NY Giants W 35-17 1-0 d
2 @ Washington (0-1) W 31-21 2-0 d
3 vs. Miami (0-2) W 31-6 3-0
4 @ New Orleans (2-1) L 10-12 3-1 cwpo/L
5 vs. Green Bay (3-1) L 24-34 3-2 cwp
6 @ NY Jets (0-4) L 22-24 3-3 o
7 vs. Philadelphia (3-3) W 37-10 4-3 dwp
8 BYE
9 @ NY Giants (2-6) W 37-18 5-3 d
10 vs. Minnesota (6-3) L 24-28 5-4 cwpo
11 @ Detroit (3-5-1) W 35-27 6-4 co
12 @ New England (9-1) L 9-13 6-5 wpo
13 vs. Buffalo (8-3) L 15-26 6-6 wp
14 @ Chicago (6-6) L 24-31 6-7 co
15 vs. LA Rams (8-5) W 44-21 7-7 cw
16 @ Philadelphia (7-7) L 9-17 7-8 dwpo
17 vs. Washington (3-12) W 47-16 8-8 d

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 8-8.
    • Par demi-saison : 5-3, 3-5.
    • Par quart de saison : 3-1, 2-2, 1-3, 2-2.
    • À domicile : 5-3.
    • À l’extérieur : 3-5.
    • Dans la division (d) : 5-1.
    • Dans la conférence (d+c) : 7-5.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 2-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 1-6.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 1-6.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 0-1-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 128-126-2 (0.504, 14e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 122-133-1 (0.479, 25e).
    • Écart entre les deux : -0.025 (25e).

Voilà comment lire cette partie : « ah, Dallas n’a jamais vraiment réussi à décoller après ce bon début de saison… ils ont été moins souverains qu’en 2018 à l’AT&T (5-3 vs. 7-1)… attendez, ils ne sont pas champions en étant 5-1 dans la division ? Ni qualifiés en playoffs en étant 7-5 dans la conférence ? Ah, ils ont perdu la majeure partie des matchs importants… en étant anti-clutch au possible dans les matchs à une possession contrairement à l’année précédente (9-3). Et tout ça avec un calendrier plus facile que prévu malgré Green Bay ou Buffalo et un poil plus facile que l’année dernière (0.479 vs. 0.488)… comment ne peut-on pas remporter cette NFC East avec cet effectif, des Reds et des Giants dans le top-5 de la draft et des Eagles criblés de blessures ? » Et c’est la question à un million de dollars.

 

La réalité

 

27.1 points marqués (6e), 20.1 points encaissés (11e). 49 TDs marqués (7e), 35 TDs encaissés (9e). Si les débuts de matchs ont été laborieux (-3 en différence de TDs en premier quart-temps et 24 points marqués sur premier drive offensif), les trois autres périodes ont été bien plus à l’avantage de Dallas, surtout la deuxième mi-temps (+12 en différence de TDs et +5.7 en différence de points). Top attaque avec 431.5 yards par match et 6.5 yards par action ; la défense n’a pas été en reste avec respectivement 327.0 (9e) et 5.2 (9e). Souveraine sur 3e tentative des deux côtés du ballon avec 47.1% converties (2e) et 33.3% autorisées (2e).

Mais on termine 8-8. Aberrant, n’est-ce pas ? On commence à comprendre en regardant à côté : trop de big plays autorisés (64 – 19e), trop de voyages adverses en redzone (62 – 27e), une chute du temps de possession de -1:12 à 29:33 (18e), et surtout les équipes spéciales ont plombé Dallas aux pires moments avec un AUTRE changement trop tardif (non Jason, tu n’es pas seul).

Voici les récompenses de la saison :

Avez-vous remarqué qu’il y a eu plus de rencontres où le Quarterback Dak Prescott a dû prendre les choses en main ? Et pourtant, même quand il avait la main chaude, le playcall ne l’a pas toujours répercuté : il a tout juste penché un peu plus vers la passe avec +1.4% à 58% (21e)… et d’ailleurs cela a peut-être bien coûté quelques victoires (mais c’est le résumé de Dallas sous Garrett : dans les moments décisifs, on court quand on doit passer et inversement).

Dak a émergé en 2019 avec une saison retentissante : 65.1%, 4902 yards (2e), 8.2 yards par passe tentée (5e), 12.6 yards par complétion (5e) dont 7.6 yards avec la balle dans les airs (3e), 30 TDs (4e), 11 INTs et 99.7 de QB Rating (10e). Il a passé davantage, a visé plus loin et a posté une meilleure moyenne qui n’a pas forcément été aidée par ses cibles : 40.7% des yards gagnés après réception (30e) et un total effarant de 36 drops (29e).

https://dmn-dallas-news-prod.cdn.arcpublishing.com/resizer/SnX0KDGnpg6wWODVLUXGMI9x_1E=/1660x0/smart/filters:no_upscale()/arc-anglerfish-arc2-prod-dmn.s3.amazonaws.com/public/JOGWLBWAMNGS5M7NOE4TXRRVJI.JPGCertes, il a encore été parfaitement protégé (nous y reviendrons), mais Dak a décidé d’allonger le jeu cette année et cela lui a plutôt réussi, même si le taux de complétion est fatalement un peu plus bas qu’en 2018. Il a été lumineux en redzone avec 16 TDs sans aucune INT. Il a scoré 3 TDs au sol et gagné 5.3 yards par course. Il a également été un maître du drive longue distance, car l’attaque de Dallas a mené la ligue avec 14 drives de 80+ yards terminant en TD (pas mal quand on sait qu’il n’y en avait que 5 la saison dernière).

Bon OK, ne hurlez pas : ses receveurs restent de qualité, c’est juste qu’ils n’ont pas toujours répondu présent. La saison des Cowboys pourrait être résumée par Michael Gallup : le sophomore a explosé en accumulant 66 réceptions pour 1107 yards (16.8), 6 TDs et 18 big plays (8e), mais il a aussi explosé ses propres mains avec ONZE (11) drops. Randall Cobb a été une addition à la qualité attendue dans le slot avec 55 réceptions pour 828 yards (15.1), 3 TDs et 15 big plays, mais il y a 8 drops et un fumble qui vont avec.

Le retour de Jason Witten ? Salvateur au poste avec 63 réceptions pour 529 yards et 4 TDs, mais 6 drops. Amari Cooper a chapeauté tout cela via 79 réceptions pour 1189 yards (8e), 8 TDs (9e) et 17 big plays (10e), et lui au moins n’a que 5 drops. Bref, vous avez compris : un jeu aérien explosif et productif, mais parfois faillible.

Depuis sa draft au sixième tour de 2017, le Safety Xavier Woods s’est imposé comme la solution au poste sans faire de bruit, mais avec efficacité et sérieux, notamment en couverture via 5 passes défendues et 2 INTs ; sans oublier 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Dans cette défense largement inconstante, les performances de certains vont et viennent, Woods reste stable et de qualité.

Comme nous l’avons dit plus haut, Dallas reste une attaque terrestre avant tout, et Ezekiel Elliott a encore accumulé les yards comme peu d’autres cette année : 301 courses (2e NFL) pour 1357 yards (4e) à 4.5 de moyenne, 12 TDs (5e), 78 first downs (top NFL) et 7 matchs à 100+ yards (top NFL).

https://usatcowboyswire.files.wordpress.com/2019/11/usatsi_13619835.jpg?w=1000&h=600&crop=1Il a vampirisé le cuir, et si vous ajoutez son apport en réception vous arrivez à 355 touches (2e) pour 1777 yards (2e) à 111.1 par match (5e), 14 TDs (5e) et 99 first downs (2e). Bref, du Zeke. On peut cependant nuancer un peu : il a parfois affronté des murs où il n’a pas trouvé la solution, et il a commis deux fumbles ; c’est aussi pour cela que Dak a dû reprendre la main à certains moments.

Si la signature d’un certain Defensive End a fait du bien, DeMarcus Lawrence reste le leader de la ligne défensive et il a fait une nouvelle saison complète : 8 run stuffs, 21 pressions dont 5 sacks, 2 passes déviées, 2 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés.

https://usatcowboyswire.files.wordpress.com/2018/04/demarcus-lawrence-matthew-emmons-usa-today-sports.jpg?w=1000&h=600&crop=1Il a été présent dans tous les compartiments et, même si sa saison est moins marquante que la dernière, il est le pilier de l’unité.

Vite, citez-nous un rookie de Dallas. Pas évident si vous ne suivez pas l’équipe n’est-ce pas ? Le premier d’entre eux, le deuxième tour Defensive Tackle Trysten Hill, a été quasiment invisible, et le troisième tour Guard Connor McGovern n’a pas joué un snap à cause d’une blessure. De fait, c’est le quatrième tour coureur Tony Pollard qui s’est illustré dans un temps de jeu réduit avec 101 touches pour 562 yards et 3 TDs ; il a une sacré explosivité au sol (5.3 yards par course) mais ce fumble à Philly sur seulement deux courses fait mal.

Vous vous en doutiez peut-être, mais nous allons taper sur les équipes spéciales : l’escouade a réussi 100% de ses XPs et c’est tout ce qu’il y a de bien à dire. Brett Maher a coûté des victoires (66.7% sur FGs) avant que l’équipe ne se décide à changer pour Kai Forbath (100% FGs). Les retours n’ont réussi que 16.3 yards par kickoff (pire marque) et 5.7 yards par punt (26e). Les couvertures ont autorisé 23.3 yards par kickoff (19e) et 8.6 yards par punt (22e). Le Punter Chris Jones a des moyennes de 41.6 yards bruts et 37.7 yards nets (pires marques), avec seulement 36% dans les 20 yards adverses (22e). Urgh.

La ligne offensive n’avait pas été mauvaise l’année dernière, c’est juste qu’elle avait logiquement pâti de l’absence de son patron ; il est revenu, et le résultat s’est vu.

https://cowboyscoffeetalk.com/wp-content/uploads/2018/02/37320016964_e595ea24cd_k-1024x600.jpgQuelque soit le secteur, elle a de nouveau fait le travail : 39 run stuffs concédés (3e) et 111 pressions autorisées (8e) dont 23 sacks (2e). Avoir le duo Zeke – Dak aide pour casser des plaquages et sortir de la poche si besoin, mais l’unité a été plus solide, à commencer par le maillon faible : le poste de Left Guard ; le duo Connor Williams – Xavier Su’a-Filo n’a pas autant souffert, étant sympathique (son seul défaut est d’avoir fini sur IR). Le retour de Travis Frederick a eu l’impact attendu, Zack Martin est toujours un monstre, Tyron Smith est toujours important et La’el Collins a enfin réalisé son potentiel dans une saison fantastique.

C’est bien pour cela qu’il va falloir suivre la remplacement de Frederick de près.

Une fois les équipes spéciales mises de côté, la couverture a eu son lot de problèmes, autorisant 65% de complétion (26e) ou ne réussissant que 7 INTs (30e) ; même si par ailleurs elle n’a lâché que 6.3 yards par passe tentée (9e) ou 21 TDs (8e), elle a eu son lot de big plays (55 – 19e), de yards après réception (128.1 – 25e) et de plaquages ratés.

Le symbole de cette arrière-garde très inconstante est Chidobe Awuzie dont il semble toujours qu’il serait mieux en Safety : il a 14 passes défendues et 1 INT mais continue de faire LA boulette qui défait tout son travail. Byron Jones tient le coup (6 passes défendues) et Jourdan Lewis est un démon dans le slot (8 pressions dont 4 sacks, 6 passes défendues et 2 INTs). Chez les Safeties, Jeff Heath continue d’être sympathique mais sans plus (4 run stuffs et 7 passes défendues) tout comme Darian Thompson (2.5 run stuffs, 1.5 sack, 3 passes défendues).

Le Defensive End Robert Quinn a été une addition très bien sentie : il a terminé comme leader de la franchise avec 35.5 pressions dont 11.5 sacks (9e NFL), même si sa participation contre la course a été moins notable (3 run stuffs). Heureusement qu’il était là, car le pass-rush a quand même eu un peu de mal, postant 135 pressions (17e) dont 39 sacks (19e) ; la défense au sol, elle, a été un peu plus en verve avec 4.1 yards par course (8e), 14 TDs (17e), 9 big plays (12e) et 54 run stuffs (11e).

Chez les Defensive Ends, l’échange pour Michael Bennett a également fait du bien avec 7 run stuffs et 16 pressions dont 4 sacks. Au milieu, Maliek Collins a surtout été présent dans le pass-rush (14 pressions dont 4 sacks) et Christian Covington contre la course (3 run stuffs) ; la mise sur IR de Tyrone Crawford a été dommageable. Chez les Linebackers, la blessure du Professeur Leighton a été compensée par le vétéran Sean Lee qui s’est découvert une deuxième jeunesse, mais c’est bien Jaylon Smith qui a mené l’unité avec sérieux : 141 plaquages dont 5.5 run stuffs, 5.5 pressions dont 2.5 sacks, 8 passes défendues, 1 INT, 2 fumbles forcés, 1 fumble récupéré, et l’addition sivouplé.

Les Boys n’ont signé que des contrats d’un an, donc aucune.

La victoire 44-21 contre les Rams en Week 15. Outre l’importance du résultat qui a permis de jouer la finale NFC East la semaine suivante, cela a été le match le plus complet de Dallas cette saison…

La défaite 17-9 à Philadelphia en Week 16 … pour tout bazarder la semaine suivante. OK, vous attendiez probablement de pires matchs (notamment celui contre les Jets), mais cette rencontre a été une énième confirmation de l’incapacité des Boys à passer la vitesse supérieure sur plus d’une saison. Ce n’est pas la défaite contre la Grosse Pomme Verte qui scelle le sort de Garrett, c’est celle-là.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 SNF @ LA Rams 9-7 Positive
2 vs. Atlanta 7-9 Négative
3 @ Seattle 11-5 Playoffs
4 vs. Cleveland 6-10 Négative
5 vs. NY Giants 4-12 Négative
6 MNF vs. Arizona 5-10-1 Négative
7 @ Washington 3-13 Négative
8 SNF @ Philadelphia 9-7 DivChamp
9 vs. Pittsburgh 8-8 Équilibre
10 BYE
11 @ Minnesota 10-6 Playoffs
12 TG vs. Washington 3-13 Négative
13 TNF @ Baltimore 14-2 DivChamp
14 @ Cincinnati 2-14 Négative
15 SNF vs. San Francisco 13-3 DivChamp
16 vs. Philadelphia 9-7 DivChamp
17 @ NY Giants 4-12 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 7.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 6.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 117-138-1 (0.459, 30e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 55-72-1 (0.434, 31e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 62-66 (0.484, 20e).
    • Écart entre domicile et extérieur : -0.050 (25e).
  • Distance totale théorique de voyage : 18064 kms (22e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : 0 (17e).

Devinez qui fait chuter drastiquement le bilan cumulé d’un calendrier pourtant pas si facile ? Le programme à l’extérieur de la division est assez chargé, surtout au début et après la bye week ; au moins c’est sympathique de la ligue d’avoir mis le TNF à Baltimore juste après Thanksgiving à la maison, ce qui laisse une semaine de repos (mais comme vous le voyez, Dallas ne sera au total pas plus avantagé que ses adversaires directs en jours de repos).