NFL Team Honors V : Cleveland

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C’était trop beau pour être vrai n’est-ce pas ? Les outsiders préférés de l’intersaison n’ont jamais réussi à trouver la bonne cadence avec un début de calendrier très difficile, et même ce baroud d’honneur en novembre n’aura pas été suffisant pour concrétiser les aspirations. Alors pour une énième fois on nettoie l’organisation, on amène un nouveau duo General Manager – Head Coach, et on espère que Andrew Berry et Kevin Stefanski auront plus de chance que leurs prédécesseurs… si on leur laisse le temps.

À lire en rongeant un vieil os.

 

CLEVELAND BROWNS
3e AFC North ~ 6-10

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Le deuxième arrêt du Modhex pouvait-il être à Playoff Station ? Il était sûr qu’après l’autoroute vers l’enfer, Baker Mayfield semblait insuffler les vents du changement, emmenant les Browns sur un escalier vers le paradis ; pour Cleveland, il avait toujours été question que le show continue, et rien d’autre n’était important… et même s’il ne fallait jamais arrêter avant d’en avoir assez, passons à la suite avant que vous ne sortiez les gros flingues.

John Dorsey, ayant conscience d’avoir peut-être enfin touché le jackpot, s’était empressé de faire un cadeau à son Quarterback (et à son receveur Jarvis Landry au passage) : réaliser un échange avec les Giants pour faire venir l’ancien partenaire de Landry à LSU, le receveur Odell Beckham Jr. ; autant dire créer un buzz monstre qui pouvait tout aussi bien propulser l’attaque que l’engloutir si cela ne se passait pas bien. Si on ajoutait à l’ex-duo de Tigers le Tight End David Njoku qui trouvait de plus en plus sa place ainsi que les jeunes prometteurs Rashard Higgins & Antonio Callaway (même si le deuxième allait démarrer la saison suspendu), il y avait de quoi être optimiste pour cette saison.

La signature de Kareem Hunt faisait un peu tâche au niveau éthique, poussant à l’échange de Duke Johnson à Houston car il n’y avait plus la place derrière le remuant coureur Nick Chubb ; de plus, il fallait surveiller le départ du solide Guard Kevin Zeitler, remplacé par Austin Corbett, alors que les Tackles Greg Robinson et Chris Hubbard avaient été un cran en-dessous la saison précédente. La ligne offensive hors J.C. Tretter – Joel Bitonio semblait être la seule raison (à part les blessures) qui pouvait faire dérailler une machine qui avait tout pour faire peur en 2019. À Freddie Kitchens de parvenir à faire jouer tout le monde.

En défense aussi, l’équipe avait fait le nécessaire pour renforcer l’escouade : le Defensive Tackle Sheldon Richardson continuait son tour de NFL avec sa troisième équipe en autant d’années, alors que l’ex-Dolphin Defensive End Olivier Vernon remplaçait Emmanuel Ogbah échangé aux Chiefs pour tenter d’apporter un pendant à un Myles Garrett déjà indispensable ; le sous-coté Defensive Tackle Larry Ogunjobi faisait le compte sur la ligne défensive. Le but allait être autant de sacker le Quarterback que d’arrêter la course, ce qui n’avait pas été le cas en 2018 : le Linebacker Jamie Collins était reparti alors que Joe Schobert et Christian Kirksey se retrouvaient toujours un peu seuls dans l’unité ; l’équipe avait drafté le troisième tour Sione Takitaki.

Dans l’arrière-garde, la surprise avait été l’échange de Jabrill Peppers chez les Giants (l’axe Cleveland-New York avait beaucoup marché), menant à une reformation improbable : les ex-Packers Morgan Burnett – Damarious Randall en Safeties ; Burnett apportait son leadership et Randall comptait continuer son réveil, tout en ajoutant l’ex-Chief Eric Murray dans le lot. Sur les ailes, le deuxième tour Cornerback Greedy Williams s’ajoutait à T.J. Carrie et au fantastique Denzel Ward pour empêcher les adversaires d’avancer par les airs. Moins de certitudes de ce côté du ballon, mais là aussi il y avait matière à faire de bonnes choses.

Les Browns n’avaient pas intérêt à s’endormir au démarrage ; la première moitié de leur calendrier était assez brutale, même si une bonne partie des chocs allait avoir lieu à la maison. Il serait intéressant de voir le bilan de l’équipe après la Week 8, mais s’il était à l’équilibre (voire qui sait, positif), alors il y avait de l’espoir pour cette saison ; avant d’atteindre Playoff Station, pourquoi ne pas déjà atteindre Positive Station (la distance entre les deux variant selon les années).

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Tennessee L 13-43 0-1 cwp
2 @ NY Jets (0-1) W 23-3 1-1 c
3 vs. LA Rams (2-0) L 13-20 1-2 wo/L
4 @ Baltimore (2-1) W 40-25 2-2 dwp
5 @ San Francisco (3-0) L 3-31 2-3 wp
6 vs. Seattle (4-1) L 28-32 2-4 wpo
7 BYE
8 @ New England (7-0) L 13-27 2-5 cwp
9 @ Denver (2-6) L 19-24 2-6 co
10 vs. Buffalo (6-2) W 19-16 3-6 cwpo
11 vs. Pittsburgh (5-4) W 21-7 4-6 d
12 vs. Miami (2-8) W 41-24 5-6 c
13 @ Pittsburgh (6-5) L 13-20 5-7 do
14 vs. Cincinnati (1-11) W 27-19 6-7 do
15 @ Arizona (3-9-1) L 24-38 6-8
16 vs. Baltimore (12-2) L 15-31 6-9 dwp
17 @ Cincinnati (1-14) L 23-33 6-10 d

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 6-10.
    • Par demi-saison : 2-6, 4-4.
    • Par quart de saison : 2-2, 0-4, 3-1, 1-3.
    • À domicile : 4-4.
    • À l’extérieur : 2-6.
    • Dans la division (d) : 3-3.
    • Dans la conférence (d+c) : 6-6.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 2-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 2-5.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 2-4.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 0-1-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 123-131-2 (0.484, 23e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 136-119-1 (0.533, 5e).
    • Écart entre les deux : 0.049 (4e).

Non seulement le début a été brutal, mais tout le calendrier l’a été suite aux bonds de San Francisco (encore eux), Baltimore et Buffalo ; et pourtant sur les quatre matchs contre eux, les Browns en ont gagné deux. C’est la preuve que tout n’est pas à jeter, mais que la franchise est encore loin de faire le compte, cf. les bilans contre les équipes ayant terminé en positif ou qualifiées en playoffs. Elle a aussi été bien moins efficace dans les moments clutch, jouant moins de matchs à une possession (6 vs. 10) et ayant bien moins de succès en dernier quart-temps (0-1-0-0 vs 3-1-0-0). On s’attendrait plutôt à ce que les stats soient inversées entre 2018 et 2019 mais c’est l’histoire des Browns : on rajoute des noms, et on régresse.

 

La réalité

 

Et cela se voit aussi dans les stats : l’équipe a réussi à scorer moins de points (-1.5 à 20.9 – 22e) et de TDs (-6 à 38 – 18e) avec notamment l’écroulement en deuxième mi-temps (-10 TDs à 17 – 24e) qui prouve ce que nous disions au-dessus ; Cleveland a souvent bien démarré offensivement avec 46 points (8e) dont 6 TDs (4e) sur premier drive avant de perdre du terrain. Il y a aussi moins de yards (-27.9 à 340.9 – 22e) : si les big plays sont stables (69 – 6e), le taux de 3e tentative reste trop bas à 36.2% (20e) ; et l’efficacité en redzone a été moins bonne (-8.7% à 58% – 13e).

Pour rajouter à tout cela, la défense a encaissé moins de yards (-31.4 à 361.6 – 22e) et moins de big plays (-7 à 62 – 17e) mais les points sont stables à 24.6 (20e). Cela s’explique peut-être par la dernière preuve que les Browns sont allés dans le mauvais sens : le turnover differential est passé de +7 à -8 (26e) avec notamment une chute drastique des ballons volés (-11 à 20 – 19e).

Voici les récompenses de la saison :

Engage Maximum Chubbage ! Le coureur Nick Chubb a été un des principaux moteurs qui a fait tourner l’attaque des Browns cette saison, et il mérite largement la récompense pour son abattage.

https://cdn.theathletic.com/app/uploads/2019/09/30013737/GettyImages-1172266684-e1569825269694-1024x683.jpgIl a d’abord été un des meilleurs coureurs de la ligue avec 298 courses (3e NFL) pour 1494 yards (2e), 8 TDs (9e), 11 big plays (top NFL) et 7 matchs à 100+ yards (top NFL aussi). Mais il ne faut pas non plus oublier son apport à la réception, ce qui lui permet d’atteindre des totaux cumulés remarquables : 334 touches (4e NFL) soit 47% de l’attaque (2e), 1772 yards (3e) soit 30.8% (2e), 110.8 yards par match (7e), 5.1 yards par occasion (9e) et 8 TDs. Il doit faire plus attention au cuir avec 3 fumbles perdus, mais pour le reste il n’y a rien à dire de plus sur sa performance (même si nous y reviendrons un peu plus bas).

Le fait qu’il soit devenu le nouveau président de la NFLPA, le syndicat des joueurs, vous donne une idée de l’homme hors du terrain, mais le Centre J.C. Tretter est également d’excellente qualité sur le gridiron. Rappelons qu’il était parti de Green Bay par manque de temps de jeu et non de talent, et les Browns ont bien fait de le signer : il leur a donné satisfaction depuis et n’a pas raté un snap en 2019… comme un autre excellent camarade, le Guard Joel Bitonio. Avec ces deux-là, vous pouvez aller loin.

https://lh6.googleusercontent.com/proxy/W_3ZSr2b3cmniOX15IDuCzx1J1hWARaD7v-yEJPaWgV4Yr0uwAbbnOHy00aCD4BsrhBj0anKUdPM5-RPQKZR1wXdxYt1xfgjSy1vxxf4pF4rhmWfuBO9JLra1WvIILAibcdMKIBiiw7ewpIwF4ZvdZiFhbAH9Z0ydqbkTgxKiPdQvp1QR7TKk_Qe5Hpw47H6dleva2d89fPIrVBQy3jqWq83AZwVSiQS48GVZALe souci bien entendu, c’est qu’il n’y a pas qu’eux sur la ligne offensive, et il n’y a plus Joe Thomas. L’unité en a fait les frais cette année, continuant d’être dominée dans les situations de courte distance à gagner, ce qui explique les 13.9% de courses finissant en run stuff (25e) ; la protection a aussi connu ses problèmes avec 111 pressions (8e) dont 41 sacks (16e). Chez les Tackles, Greg Robinson a été sympathique mais doit arrêter les pénalités (12) alors que Chris Hubbard avait fait de meilleures choses à Pittsburgh ; à l’opposé de Bitonio, Wyatt Teller et Eric Kush ont eu du mal chacun dans leur secteur.

On aurait aimé associer les deux, mais nous avons décidé d’en mettre un au-dessus de l’autre. Le receveur Jarvis Landry reçoit donc seul la récompense car il a été, dans l’ensemble, plus efficace qu’Odell Beckham Jr. : 83 réceptions pour 1174 yards (10e NFL), 6 TDs, 20 big plays (6e), 60.1% de réceptions et 66.3% de first downs ; il a aussi eu moins de drops (5).

https://www.cleveland.com/resizer/QAEQmU6grvRQwJDUwdYEpAROwus=/450x0/smart/arc-anglerfish-arc2-prod-advancelocal.s3.amazonaws.com/public/AQU3LLIWCNEYDB3QLYDQ5PEB2Q.JPGLa seule catégorie dans laquelle OBJ a été meilleur est pour attirer les DPI avec 8 (top NFL), même si cela reste également important ; cependant le #13 a été un peu moins en vue avec 74 réceptions pour 1035 yards, 4 TDs, 16 big plays, 55.6% de réception, 59.5% de first downs et 7 drops. Cela peut paraître un peu injuste car après tout Landry et OBJ forment la première paire de receveurs écartés à 1000+ yards chacun à Cleveland (Braylon Edwards et Kellen Winslow Jr. l’ont fait en 2007 mais ce dernier était un TE) ; cependant, c’est le standard auquel OBJ nous a habitué, et on en attendait peut-être un peu plus.

Cela a très sévèrement manqué d’appui derrière eux car le troisième receveur… est un coureur… avec 285 yards (!!!). En effet, il y a eu cette dommageable blessure du Tight End David Njoku qui n’a été remplacé par personne (Ricky Seals-Jones a tout juste fait des apparitions avec 4 TDs) ; de fait, vous avez une attaque aérienne qui aurait pu faire plus.

Ce qui nous amène naturellement au conducteur du Modhex himself, Baker Mayfield ; regardez par vous-même : 59.4%, 3827 yards (7.2), 22 TDs, 21 INTs et un QB Rating de 78.8 + 3 TDs à la course. Le jeu aérien a semblé désorganisé, désynchronisé, alors que Mayfield a été moins alerte dans la poche et a forcé son jeu ; il a semblé moins confortable et sa précision a chuté en conséquence. On en voit l’impact dans le désastre en redzone : certes il a lancé 15 TDs, mais il est à 40.5% avec 3 INTs, et surtout les 3 DANS LES DIX YARDS (pire total). Le premier travail de Kevin Stefanski va être de le remettre sur les bons rails, ce qui veut dire mentalement mais aussi dans le playcall.

Le Defensive End Myles Garrett était probablement en lice pour le NFL Team Honors V Browns Most Valuable Player… jusqu’à une certaine rencontre avec un Quarterback de Pittsburgh et la suspension suivante.

C’est un beau gâchis car jusque là il avait été un vrai poison pour les attaques adverses avec notamment 29 pressions dont 10 sacks. Il a été le chef de file d’un pass-rush qui a quand même manqué d’un peu de peps, finissant à 117 pressions (23e) dont 38 sacks (20e) ; prenez Olivier Vernon : le Free Agent n’a pas été inactif, mais il a eu une moitié de saison pourrie par les blessures et ne poste que 11.5 pressions dont 3.5 sacks. C’est en fait le Defensive Tackle Larry Ogunjobi qui est deuxième avec 17.5 pressions dont 5.5 sacks, ce qui prouve bien la difficulté dans le secteur ; il a rajouté 4.5 run stuffs dans une saison bien remplie. La signature de Sheldon Richardson, elle, a ramené 10 pressions dont 3 sacks, mais ce n’est pas sa spécialité.

Difficile de trouver un rookie qui a vraiment tiré son épingle du jeu car ceux qui ont joué le plus ont souffert à l’image de la défense, donc un peu par défaut c’est le quatrième tour Safety Sheldrick Redwine qui le remporte ; rien de flashy, mais il a gagné du temps de jeu et il n’a pas été ridicule, loin de là. Le problème de l’arrière-garde de Cleveland, c’est surtout qu’elle s’est retrouvée à faire jouer NEUF joueurs différents à 350+ snaps. Si vous ajoutez le manque de pass-rush, vous obtenez un groupe qui n’a pas été totalement à la rue mais qui a eu ses soucis : 62% (12e), 6.8 yards par passe tentée (15e), 10.9 yards par complétion (21e), 25 TDs (17e), 14 INTs (8e) et 89.0 de QB Rating adverse (15e).

La perte sur blessure de Morgan Burnett aurait pu être plus préjudiciable : Denzel Ward a mené les troupes avec 11 passes défendues et 2 INTs, mais le deuxième tour rookie Greedy Williams et T.J. Carrie ont eu plus de mal (6 passes défendues et 1 INT cumulées). Chez les Safeties, Damarious Randall a encore été sérieux et polyvalent avec 2.5 sacks et 6 passes défendues alors que Juston Burris a été une découverte via 2.5 run stuffs, 1 sack, 7 passes défendues et 2 INTs.

Cependant, il est totalement anormal que le leader en INTs dans l’équipe soit… un Linebacker, l’homme à tout faire Joe Schobert : 9 passes défendues et 4 INTs. Et il faut forcément modérer par une stat révélatrice de ce qui va suivre un peu plus loin : les adversaires ont passé seulement 54.3% du temps (28e). On se demande pourquoi…

Il serait facile de blâmer Garrett (on peut), ou de taper sur Freddie Kitchens (on peut aussi), mais franchement… on sait tous où est le problème : l’organisation elle-même.

On embauche des gens, on ne leur laisse pas le temps de mettre en place leur vision, on les vire, on change de stratégie, pendant ce temps les General Managers arrivent sans choisir le Head Coach, ça ne marche pas donc ils les virent, ils font des choix tous plus rocambolesques les uns que les autres comme virer Rob Chudzinski trop tôt, virer Hue Jackson trop tard, embaucher Freddie Kitchens alors que tout le monde voit arriver Jim Tomsula II : le retour… N’importe quel Head Coach expérimenté aurait du mal avec tant de personnalités dans l’équipe, alors un néophyte comme Kitchens ? Les Browns ont pris +13.2 yards de pénalités par match à 69.1 (28e) par rapport à 2018. Et c’est sans parler des soucis en dehors du terrain. Blergh.

Non seulement il y a eu Maximum Chubbage, mais l’ajout de Kareem Hunt (aussi controversé soit-il) a rapporté des dividendes avec 4.2 yards par course et 2 TDs ; rien de bien fabuleux, mais suffisant pour faire de l’attaque terrestre la meilleure unité de l’année.

Et nous reparlons de l’ami Schobert, dont nous vous disions qu’il était l’homme à tout faire avec 133 plaquages dont 4.5 run stuffs et 6 pressions dont 2 sacks en plus de ses prouesses en couverture. Mais cela n’a pas suffi : la défense contre la course a été un gros problème toute la saison, et c’est exactement pourquoi les adversaires ont couru 45.7% du temps (5e) ; c’était le chemin de moindre résistance : 144.7 yards par match (30e), 5.0 yards par course (30e), 19 TDs (28e) et 14 big plays (26e).

https://lh4.googleusercontent.com/proxy/XUzWhsfDa84x_LdNADa9OlV-ufajGsZZjhf_o0CBQJ93ZYePo4rueM_pCxYCikFB8LX0SDZvKmFq4ZtQYZJwNy6szgG-yYdaD3p16LyS6lAXybAIlU8kxp7_LG_DFjVknPch5i4226KTCBUEkEBJBbaAmiF_Ww01LOiGRbtI3PA5pqX_QH9p_7Mg7dTSuqyzBMN5P-nJtzM8lvCaG11P6gVZm5OS4hn7KTvmeQRicharson et Schobert ont joué leur rôle, mais ils n’ont pas pu boucher tous les trous : les extérieurs sont bons dans le pass-rush, mais contre la course c’est autre chose. La blessure de Christian Kirksey a propulsé le rookie de cinquième tour Mack Wilson titulaire avec les difficultés attendues. Ne pas avoir Burnett pour diriger l’arrière-garde n’a pas été idéal non plus, et dans l’ensemble la défense a été trop souvent dominée dans ce secteur.

Celui qui a le plus joué est Sheldon Richardson, donc il mérite la récompense.

Il n’y a pas vraiment de mauvaise pioche parce qu’à part Richardson il n’y a pas eu de grosses signatures.

La victoire 40-25 en Week 4 contre Baltimore. À la fin de la saison, c’était à se demander comment ce match aller avait pu tourner ainsi, mais la défense des Ravens avait été submergée, donnant l’impression que Cleveland avait enfin trouvé la bonne formule (du moins en attaque et en couverture car la défense contre la course donnait déjà des signes de faiblesse).

Myles Garrett vs. Mason Rudolph. Cela dépasse largement toute défaite, même si la double baffe contre Arizona et surtout celle contre Cincy au retour ont été assez terribles. Mais ce pétage de plombs grandeur nature de Garrett est le dernier symbole en date d’une franchise qui ne va pas bien… même quand elle semble aller mieux.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 @ Baltimore 14-2 DivChamp
2 TNF vs. Cincinnati 2-14 Négative
3 vs. Washington 3-13 Négative
4 @ Dallas 8-8 Équilibre
5 vs. Indianapolis 7-9 Négative
6 @ Pittsburgh 8-8 Équilibre
7 @ Cincinnati 2-14 Négative
8 vs. Las Vegas 7-9 Négative
9 BYE
10 vs. Houston 10-6 DivChamp
11 vs. Philadelphia 9-7 DivChamp
12 @ Jacksonville 6-10 Négative
13 @ Tennessee 9-7 Playoffs
14 MNF vs. Baltimore 14-2 DivChamp
15 @ NY Giants 4-12 Négative
16 @ NY Jets 7-9 Négative
17 vs. Pittsburgh 8-8 Équilibre

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 5.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 5.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 118-138 (0.461, 29e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 60-68 (0.469, 21e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 58-70 (0.453, 27e).
    • Écart entre domicile et extérieur : 0.016 (14e).
  • Distance totale théorique de voyage : 6936 kms (3e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +6 (6e).

Si le nouveau duo à la tête de l’équipe veut frapper un grand coup, c’est maintenant. La division est certes surplombée par Baltimore, mais Pittsburgh n’est pas exactement au mieux, le reste du calendrier est abordable, la bye week est au milieu, l’équipe ne fera aucun voyage interminable, elle aura ses deux matchs à New York consécutivement, et elle aura souvent un peu plus de repos que son adversaire. Sauf que bien sûr, vous savez… on parle des Browns.