NFL Team Honors V : Cincinnati

500-Bengals

Le tigre n’a que neuf sous-espèces et trois ont déjà disparu ; espérons que le tigre du Bengale ne rejoigne pas la liste car cette saison l’a sévèrement malmené. Quasiment rien n’est allé dans le sens de Cincinnati, et quand on liste les joueurs offensifs (et certains défensifs) c’est à se demander comment la franchise a pu égaler le pire bilan de son histoire. Mais les blessures et le trou d’air gigantesque de la défense ont été trop lourds à porter, faisant toujours pencher la balance du mauvais côté, et désormais un autre Tigre (de LSU) doit devenir la figure de proue du renouveau.

À lire en espérant qu’entre-temps, une autre espèce de tigre n’aura pas disparu.

 

CINCINNATI BENGALS
4e AFC North ~ 2-14

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Nouveau coach, même philosophie. Même si Cincinnati avait connu une révolution avec le départ de Marvin Lewis (le Head Coach resté le plus longtemps en place après Bill Belichick avec 16 saisons), c’était une « petite » révolution : Zac Taylor était arrivé dans une franchise qui comptait garder sa relative stabilité démontrée par une Free Agency assez calme (d’ailleurs si vous vous rappelez de la dernière grosse signature en FA de Cincinnati, écrivez au site). Et pendant ce temps, cela faisait 28 saisons sans victoire en playoffs, pire série NFL en cours.

Le plus surprenant dans l’intersaison des Bengals, c’était d’avoir tenté de régler un des problèmes (la ligne offensive) mais pas du tout le deuxième (la défense), partant probablement du principe que ce dernier était surtout un souci de blessures et/ou de Coordinateur (ce qui était ironique puisque c’était Lewis qui avait repris la main et qu’il n’était plus là). Du côté de l’attaque, les mouvements avaient donc surtout été chez les gros avec l’aveu attendu du raté de la draft 2015 : le duo Cedric Ogbuehi – Jake Fisher était parti ; l’équipe avait fait revenir le Tackle Andre Smith, avait signé les Guards ex-Bill John Miller (encore un OL de la draft de 2015) ainsi que John Jerry, et surtout elle avait drafté le premier tour Tackle Jonah Williams. Malheureusement, ce dernier s’était rapidement blessé à l’épaule et n’allait pas jouer de la saison, ce qui laissait Cordy Glenn à gauche à l’opposé de Bobby Hart avec Trey Hopkins au Centre ainsi que Miller et le quatrième tour Michael Jordan en Guards.

Pas de quoi rassurer un Andy Dalton qui devait faire sans A.J. Green au début de la saison et qui avait perdu un membre du Tyler Trio, Tyler Kroft : Tyler Boyd devait continuer sur la bonne voie de 2018 et Tyler Eifert devait trouver le moyen de ne pas finir à l’infirmerie ; l’équipe avait resigné C.J. Uzomah et avait drafté le deuxième tour Drew Sample pour le motiver un peu. Au sol, les polyvalents Joe Mixon et Giovani Bernard avaient prouvé pouvoir faire leur part du travail.

En défense, il y avait eu un seul changement, mais de taille : Vontaze Burfict était parti, ce qui revenait à la question du verre à moitié plein ou à moitié vide ; aucun Linebacker des Bengals ne pouvait remplacer son activité, mais elle était limitée par ses suspensions. Preston Brown allait tenter de remplir cette tâche avec l’aide de Jordan Evans et Nick Vigil, sans oublier la draft du troisième tour Germaine Pratt ; la qualité du groupe était déjà en question avec Burfict, donc il y avait un certain poids sur leurs épaules. Devant, les fidèles Geno Atkins et Carlos Dunlap rempilaient, et ils allaient attendre du soutien de Carl Lawson et Sam Hubbard qui avaient fait une saison 2018 intéressante mais encore trop timide.

Cela allègerait la tâche de ceux situés derrière, ce qui serait autant utile aux Linebackers qu’aux arrières… même si eux avaient bien plus de talent intrinsèque. Entre William Jackson III, Darqueze Dennard (malheureusement sur PUP List), Jessie Bates III ou Shawn Williams, voilà un quatuor sous-coté qui faisait du grabuge ; la question restait toujours l’inconstance du CB#2 Dre Kirkpatrick, mais on avait vu pire. C’était surtout la ligne intermédiaire où on pouvait regretter qu’il n’y ait pas eu plus de modifications ; le pass-rush était aussi à surveiller.

Cincy était bien parti avant que les blessures ne fassent tout capoter, donc on pouvait arguer que le raisonnement de la franchise n’était pas si mauvais que cela. Le changement de coach était probablement nécessaire quoi qu’il arrive, et il était possible que ce soit le coup de fouet nécessaire pour propulser les Bengals… mais la division était devenue sacrément compétitive avec le réveil des Browns. Si les blessures laissaient l’équipe tranquille, pourquoi ne pas viser une Wild Card, mais plus semblait compliqué.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Seattle L 20-21 0-1 wpo/L
2 vs. San Francisco (1-0) L 17-41 0-2 wp
3 @ Buffalo (2-0) L 17-21 0-3 cwpo
4 @ Pittsburgh (0-3) L 3-27 0-4 d
5 vs. Arizona (0-3-1) L 23-26 0-5 o
6 @ Baltimore (3-2) L 17-23 0-6 dwpo
7 vs. Jacksonville (2-4) L 17-27 0-7 c/L
8 @ LA Rams (4-3) L 10-24 0-8 w
9 BYE
10 vs. Baltimore (6-2) L 13-49 0-9 dwp
11 @ Oakland (5-4) L 10-17 0-10 co
12 vs. Pittsburgh (5-5) L 10-16 0-11 do/L
13 vs. NY Jets (4-7) W 22-6 1-11 c
14 @ Cleveland (5-7) L 19-27 1-12 do
15 vs. New England (10-3) L 13-34 1-13 cwp
16 @ Miami (3-11) L 35-38 (OT) 1-14 co/TT
17 vs. Cleveland (6-9) W 33-23 2-14 d

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 2-14.
    • Par demi-saison : 0-8, 2-6.
    • Par quart de saison : 0-4, 0-4, 1-3, 1-3.
    • À domicile : 2-6.
    • À l’extérieur : 0-8.
    • Dans la division (d) : 1-5.
    • Dans la conférence (d+c) : 2-10.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 0-7.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 0-6.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 0-8.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 0-3-1-0.
    • En prolongation : 0-1.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 119-133-4 (0.473, 27e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 141-114-1 (0.553, 1er).
    • Écart entre les deux : 0.080 (1er).

Motifs d’espoir : les Bengals ont finalement eu le pire calendrier avec trois matchs contre les deux leaders de conférence, sans oublier la percée de Buffalo ; il n’y a eu aucune vraie dégringolade pour contrebalancer cela mis à part les Rams. De plus, comme vous le voyez, ils ont joué la moitié des matchs à une possession (même s’il est vrai que deux sont surtout des barouds d’honneur), ce qui veut aussi dire qu’ils n’ont pas complètement lâché… juste qu’ils ont été trop limités. Ils ont été les seuls à poster une bulle hors de leurs bases en NFL cette saison.

 

La réalité

 

Que dire de cette saison de Cincy en étant concis ? Cette équipe ne vaut pas forcément 2-14, mais elle a été transpercée par les blessures à différents postes ; une situation trop compliquée pour un jeune Head Coach inexpérimenté comme Zac Taylor. Comme souvent, la pire équipe a le droit à sa liste des stats dans lesquelles elle a terminé derrière de la ligue : en attaque, c’est 28 TDs marqués dont seulement 2 en troisième quart-temps (DEUX !), 57.8% de complétion ou 106 passes défendues par les adversaires ; en défense, c’est aucun TD marqué, 6.1 yards par action, 92 big plays, 7.8 yards par passe tentée, 12.7 yards par complétion, 31.5 courses, 148.9 yards au sol par match ou 8 sackeurs différents.

Cela penche sévèrement d’un côté, n’est-ce pas ? Et pourtant malgré ça l’équipe a amélioré son temps de possession avec +1:58 à 29:25 (20e), grâce notamment à une production aérienne un peu plus intéressante (même avec ce taux de complétion horrible)… mais clairement, les motifs de satisfaction sont maigres.

Voici les récompenses de la saison :

Sans lui, les Bengals auraient pu finir avec la bulle, et pourtant il a eu du mal à démarrer : le coureur Joe Mixon a été le moteur qui a fait tourner autant que possible l’attaque pendant les deux derniers tiers de la saison. Après un démarrage au fond du trou, il a bénéficié d’un changement de schéma tactique et a terminé en trombe, postant 313 touches (7e NFL) soit 42.2% de son équipe (7e) pour 1424 yards soit 25.8% (9e) et 8 TDs soit 29.6% (7e).

https://www3.pictures.zimbio.com/gi/Joe+Mixon+Pittsburgh+Steelers+vs+Cincinnati+dDUupchyHTql.jpgIl ne tourne « qu’à » 4.4 yards par occasion parmi les offensifs à 50+ courses et 30+ ciblages (son lent démarrage l’a vraiment pénalisé), mais il a parfois été le seul qui surnageait ; et il n’a pas commis le moindre fumble. Malgré cela, l’attaque terrestre a quand même patiné pour finir sous 100 yards (94.8 – 25e) et 4 yards par course (3.9 – 24e) ; la faute à un Giovani Bernard transparent avec 3.2 yards par course et 1 TD. La ligne n’a pas aidé, mais nous y reviendrons plus tard.

Comme dit dans l’entête, il y a du talent dans cet équipe, et du talent en devenir : le sophomore receveur Auden Tate le symbolise bien, même s’il arbore un taux de réception à en perdre ses gants (50%). Dans le vide laissé par la blessure d’A.J. Green, Tate a su se faire une place pour accumuler 40 réceptions et 575 yards à 14.4 de moyenne ; il doit trouver plus souvent l’en-but (1 TD) mais il a réussi plusieurs performances remarquables, et il constitue une brique avec laquelle Joe Burrow pourra composer.

La brique principale sera aisément le receveur Tyler Boyd qui a pris son envol sans Green : visé 147 fois (7e), il termine avec 90 réceptions pour 1046 yards (11.6) et 5 TDs. Il a eu quelques soucis avec les fumbles (2), mais pour le reste il est devenu le #1 dont l’équipe avait besoin en l’absence du #18. Vu l’état de la relation entre ce dernier et l’équipe, Boyd va devoir continuer sur cette voie, avec Tate à ses côtés, et il ne serait pas contre un peu d’aide. John Ross a encore eu des soucis de blessure et il a mis les moufles en ciment (8 drops) mais il a au moins joué la moitié de la saison et on a vu ses qualités de dragster (18.1 yards par réception) ; Alex Erickson a un taux inexplicable de 55.1% alors qu’il joue plutôt dans le slot (même Boyd est plus efficace).

https://www1.pictures.zimbio.com/gi/Tyler+Boyd+Cincinnati+Bengals+v+Baltimore+mMMgn5f3NErl.jpgSinon, bonne nouvelle : le Tight End Tyler Eifert a joué enfin toute une saison ; la moins bonne, c’est qu’il a été loin de son efficacité naturelle avec seulement 43 réceptions pour 436 yards et 3 TDs. C.J. Uzomah a eu ses moments (2 TDs). L’ensemble ne manque pas de mordant, mais il faudra de la disponibilité et des mains en 2020 (ça rime, cela ferait un bon slogan).

https://www4.pictures.zimbio.com/gi/Minnesota+Vikings+v+Cincinnati+Bengals+soSUFfVJaLCx.jpgNous savons qui vous attendez mais pourtant, sans avoir fait une mauvaise saison, il est grillé par son partenaire Defensive End Carlos Dunlap. Il fait un peu partie des meubles dans l’Ohio au point qu’on peut oublier qu’il est là, mais il a fait une saison remarquable dans tous les compartiments : il a fini top team avec 8 run stuffs et 30 pressions dont 9 sacks, prouvant qu’il a été partout. Il a d’ailleurs été plutôt bien secondé par le sophomore Sam Hubbard qui a totalisé 2.5 run stuffs et 22.5 pressions dont 8.5 sacks et s’est affirmé à son opposé.

Au centre, oui, le Defensive Tackle Geno Atkins a fait sa saison habituelle avec par exemple 13.5 pressions dont 4.5 sacks mais il a été un peu moins en vue contre la course ; Andrew Billings et Josh Tupou n’ont pas été mauvais non plus (8 run stuffs cumulés). En général, la ligne défensive a fait une saison sympathique (même si parfois elle a été un peu trop « bougée ») ; elle n’est pas la première responsable de ce qui suit un peu plus bas.

Le troisième tour Linebacker Germaine Pratt le gagne littéralement par défaut car il a été celui qui a le plus joué… avec 443 snaps. Il est encore loin d’être l’avenir au poste, mais il a acquis une expérience importante et il n’a pas démérité sur la fin. Le vrai problème est surtout que le premier tour n’est pas à sa place, et c’est à cause de ce qui va suivre.

Les blessures. Comme dit précédemment, elles n’ont pas lâché l’équipe : Green en est l’étendard, mais pas le seul puisque, pour donner un exemple que nous développerons un peu plus bas, la ligne offensive a utilisé 10 joueurs différents (et 7 qui ont joué au moins 200 snaps voire presque 300) ; le premier tour Tackle Jonah Williams ne fait même pas partie de la liste puisqu’il est tombé avant même le début de la présaison.

Alors dans tout ce mic-mac, qui mérite le titre de meilleure unité ? Du côté offensif ? Eh bien non : accrochez-vous aux pinceaux, nous enlevons l’échelle, ce sont les équipes spéciales. Certes le Kicker Randy Bullock a été fâché avec son jeu longue distance (33.3% à 50+ yards) mais il a assuré le reste avec 27/31 sur FGs et 24/25 sur XPs. Le punter Kevin Huber et sa couverture ont fait le travail : 42.1 yards nets par punt (11e), 30 fair catchs forcés (40% – top NFL) et 5.7 yards par retour (5e).

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/bengals/l1r4fk4ajgbsb8y1b4ajEt si les retours de punt ont eu un peu de mal (5.7 yards par retour – 26e), l’éclair est venu sur retour de kickoff : Brandon Wilson a été électrique avec 20 retours pour 625 yards (31.3 – 3e NFL) et 1 TD. Il a été secondé par Darius Phillips qui a connu une saison vraiment spéciale : il a accumulé 17 retours pour 373 yards (21.9), ce qui est déjà bien, mais le bonhomme a même joué en défense à la fin de la saison ; en seulement 109 snaps, il est parvenu à 7 passes défendues et 4 INTs (top team) !!! Cela ne compte pas dans les stats des équipes spéciales, mais cela valait le coup d’être dit, surtout dans une saison aussi compliquée pour le back-7. Une transition toute trouvée…

La bataille a été rude, mais c’est la défense contre la course qui l’a « emporté ». Certes, les stats en introduction rappellent qu’elle a lâché le plus de yards aussi parce qu’elle a été la plus visée, faisant « retomber » la moyenne à 4.7 yards par course (25e)… mais cela a été bien trop insuffisant. Si le front-7 est à blâmer, ce sont les Linebackers qui n’ont pas suivi le rythme : Nick Vigil a fait ce qu’il a pu, terminant avec 111 plaquages et seulement 5 run stuffs, nous avons déjà parlé de Pratt qui a eu beaucoup de mal à démarrer… et en fait c’est tout au poste. Et cela fait un moment que les Bengals, hors Vontaze Burfict, peinent à trouver des solutions (vous voulez qu’on revienne sur l’extension de 3 ans de Preston Brown qui n’a duré que… deux mois ?).

Un peu comme pour Pratt, le Guard John Miller le gagne par défaut mais on capillotracte beaucoup. Cela va néanmoins nous permettre de parler de la ligne offensive qui aurait aussi bien pu gagner la timbale du Goat Of The Year ou Worst Unit Of The Year, mais elle a l’excuse des blessures. Le Centre Trey Hopkins a été un rai de constance dans une unité aux abois : il a détrôné l’ex-premier tour Billy Price qui est tombé dans un trou, Miller apportant un peu de stabilité chez les Guards, le quatrième tour Michael Jordan luttant pour s’intégrer. Cordy Glenn a été solide mais trop peu disponible (295 snaps) alors que Bobby Hart et John Jerry n’ont pas assez souvent tenu la baraque.

Tout cela s’est logiquement répercuté sur la performance des Quarterbacks. Andy Dalton a mieux fini qu’il n’a commencé, terminant avec 59.5% de complétion, 6.6 yards par passe tentée, 16 TDs et 14 INTs, et nul besoin de revenir sur sa mise sur le banc pour l’expérience du quatrième tour Ryan Finley (47.1%, 2 TDs, 2 INTs). Désormais le Ginger Ninja s’en est allé sans bruit après une ère qui a bien démarré et mal fini.

La couverture aurait pu remplacer la défense contre la course : comment expliquer qu’en étant la moins souvent mise à l’épreuve, elle parvienne à lâcher des gains aussi substantiels que ceux cités en introduction ? Alors OK, le taux de complétion n’est pas mauvais du tout (61.7% – 10e), mais cela n’a pas arrangé les soucis de l’escouade. Les deux Cornerbacks les plus utilisés ont eu du mal à tenir la distance : B.W. Webb et surtout un William Jackson méconnaissable qui a pris une météorite sur le coin du casque (10 passes défendues et 2 INTs en cumulé).

Darqueze Dennard a essayé de surnager (5 passes défendues). Les Safeties Shawn Phillips (114 plaquages, top team) et Jessie Bates (9 passes défendues et 3 INTs) ont beaucoup couru, mais pas toujours à bon escient. Cette arrière-garde n’est pas sans talent, mais elle doit retrouver une assise et une constance ; un peu d’aide du pass-rush ne ferait pas de mal non plus.

La victoire en Week 17 contre Cleveland. Vu que les Jets ont aussi offert la première victoire de la saison des Dolphins en plus des Bengals, autant garder en tête la bonne note d’un dernier match complet de Cincy.

L’expérience Finley contre Baltimore en Week 10. Head Coaches, arrêtez de tester vos rookies Quarterbacks contre des défenses injouables.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 vs. LA Chargers 5-11 Négative
2 TNF @ Cleveland 6-10 Négative
3 @ Philadelphia 9-7 DivChamp
4 vs. Jacksonville 6-10 Négative
5 @ Baltimore 14-2 DivChamp
6 @ Indianapolis 7-9 Négative
7 vs. Cleveland 6-10 Négative
8 vs. Tennessee 9-7 Playoffs
9 BYE
10 @ Pittsburgh 8-8 Équilibre
11 @ Washington 3-13 Négative
12 vs. NY Giants 4-12 Négative
13 @ Miami 5-11 Négative
14 vs. Dallas 8-8 Équilibre
15 MNF vs. Pittsburgh 8-8 Équilibre
16 @ Houston 10-6 DivChamp
17 vs. Baltimore 14-2 DivChamp

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 5.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 5.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 122-134 (0.477, 27e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 60-68 (0.469, 21e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 62-66 (0.484, 20e).
    • Écart entre domicile et extérieur : -0.015 (19e).
  • Distance totale théorique de voyage : 7100 kms (4e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : -11 (31e).

Et une de nos nouvelles stats arrive dès le début pour tout chambouler : si le calendrier paraît plutôt abordable (enfin, aussi abordable qu’il puisse être pour une équipe convalescente), le finish est assez brutal, et en plus les Bengals auront au total ONZE jours de repos de moins que leurs adversaires directs.