NFL Team Honors V : Carolina

500-Panthers

Bonne nouvelle : les Panthers ont brisé leur série de 7 ans d’alternance entre saisons positives et négatives. Mauvaise nouvelle : ils ont choisi une saison négative pour la briser en répétant par une autre saison négative… et pire. La dernière année de l’ère Ron Rivera a pourtant bien démarré avant de s’écrouler en même temps que sa défense et son Quarterback remplaçant dont la présence sur le terrain était déjà un problème. Après 9 ans et une apparition au Super Bowl, Rivera s’en va et Matt Rhule doit répondre à plusieurs questions… des deux côtés du ballon.

À lire en muant (et ces satanés poils se mettent vraiment partout).

 

CAROLINA PANTHERS
4e NFC South ~ 5-11

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Carolina était 6-2 l’année précédente avant de se désintégrer, et nous étions une année impaire, ce qui signifiait dans l’alternance de saisons Panthers 10+ victoires assurées et une qualification en playoffs. Alors, prêts pour une revanche du Super Bowl XXXVIII ?

C’était surtout la défense qui avait le plus souffert dans la deuxième partie de saison précédente, forçant Ron Rivera à reprendre le playcall. Cela avait commencé devant, où le manque de pass-rushers de qualité derrière les Defensive Ends Mario Addison et Julius Peppers avait été confirmé. Désormais, Poivres attendait sa veste à Canton, et il fallait absolument apporter de l’aide pour Addison : l’équipe avait signé Bruce Irvin, mais c’était surtout le premier tour Brian Burns qui portait les espoirs des Cats. Au coeur de la ligne, la signature de l’ex-Buc Defensive Tackle Gerald McCoy pouvait être fantastique aux côtés du remuant Kawann Short et de l’émergent Kyle Love, avec Dontari Poe en soutien ; mais pas d’option pour l’ancien premier tour Vernon Butler.

Derrière eux, c’était une mini-révolution attendue : le Linebacker Thomas Davis s’en était allé, et Shaq Thompson devait enfin prendre une place plus grande dans l’ombre de Luke Kuechly afin de renforcer une défense au sol un peu trop permissive en 2018. Chez les Safeties, Da’Norris Searcy (sans surprise) et Mike Adams (dommage) étaient partis, Tre Boston revenait en Caroline et la resignature d’Eric Reid était une bonne chose… mais quid de l’autre poste (Rashaan Gaulden était-il prêt) ? Les ailes pouvaient bénéficier d’un meilleur pass-rush, mais elles n’étaient pas sans talent avec le sophomore Donte Jackson ; James Bradberry restait inconstant.

L’attaque souhaitait avant tout que l’épaule de Cam Newton se remette d’équerre : il avait l’air à l’aise dans le système de Norv Turner lui demandant de libérer la balle plus vite ; au pire, la QB room était devenue un peu plus fournie avec l’arrivée du troisième tour Will Grier. Christian McCaffrey avait également apprécié le playcall puisque Run CMC était carrément devenu R&R CMC (Running & Receiving), se gavant de courses, réceptions (record NFL sur une saison pour un coureur) et yards ; un peu de repos ne lui ferait pas de mal quand même. La ligne offensive avait enregistré le départ totalement « surprenant » du Tackle Matt Kalil, l’arrivée de l’ex-Bronco Centre Matt Paradis et la draft du deuxième tour Tackle Greg Little. Le premier était un excellent ajout pour remplacer le vénérable Ryan Kalil à côté du Guard Trai Turner, alors que le deuxième créait un petit embouteillage au poste avec la révélation Taylor Moton et le retour de blessure de Daryl Williams ; cependant, les deux pouvaient jouer Guard le cas échéant, ce qui donnait un sacré alignement sur le papier.

Au niveau des armes offensives, DJ Moore avait fait une bonne première saison et allait prendre le rôle de #1 à Devin Funchess qui était parti ; l’ex-Patriot Chris Hogan, Curtis Samuel et Jarius Wright étaient également présents dans un groupe hétéroclite. Le Tight End Ian Thomas commençait à percer derrière un Greg Olsen vaillant mais rattrapé par les blessures, néanmoins le jeune joueur devait encore progresser.

Comme souvent chez les Cats (et comme souvent en NFL), les deux lignes tenaient la clé de la saison ; elles avaient failli en 2018 sur la deuxième partie, et elles avaient reçu du renfort. La refonte de la ligne offensive semblait plus solide à première vue que celle de sa consoeur défensive, avec la possibilité de créer une vraie attaque rythmée et équilibrée. La défense était donc un peu plus dans le flou, mais si tout s’emboîtait, pourquoi ne pas lutter pour la division ; en tout cas il faudrait prendre de l’avance, car le dernier tiers de calendrier était corsé.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. LA Rams L 27-30 0-1 cwo
2 vs. Tampa Bay (0-1) L 14-20 0-2 do
3 @ Arizona (0-1-1) W 38-20 1-2 c
4 @ Houston (2-1) W 16-10 2-2 wpo/W
5 vs. Jacksonville (2-2) W 34-27 3-2 o
6 @ Tampa Bay (2-3) W 37-26 4-2 d
7 BYE
8 @ San Francisco (6-0) L 13-51 4-3 cwp
9 vs. Tennessee (4-4) W 30-20 5-3 wp
10 @ Green Bay (7-2) L 16-24 5-4 cwpo
11 vs. Atlanta (2-7) L 3-29 5-5 d
12 @ New Orleans (8-2) L 31-34 5-6 dwpo
13 vs. Washington (2-9) L 21-29 5-7 co
14 @ Atlanta (3-9) L 20-40 5-8 d
15 vs. Seattle (10-3) L 24-30 5-9 cwpo
16 @ Indianapolis (6-8) L 6-38 5-10
17 vs. New Orleans (12-3) L 10-42 5-11 dwp

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 5-11.
    • Par demi-saison : 5-3, 0-8.
    • Par quart de saison : 2-2, 3-1, 0-4, 0-4.
    • À domicile : 2-6.
    • À l’extérieur : 3-5.
    • Dans la division (d) : 1-5.
    • Dans la conférence (d+c) : 2-10.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 2-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 2-5.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 2-6.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 1-0-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 128-127-1 (0.502, 16e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 140-115-1 (0.549, 2e).
    • Écart entre les deux : 0.047 (5e).

Même histoire que l’année précédente, où un démarrage à 6-2 avait donné une deuxième moitié de saison catastrophique à 1-7 ; enlevez une victoire dans chaque moitié et vous avez l’histoire de la saison 2019. Mais le contenu est un peu différent : malgré le bilan négatif en 2018, l’équipe avait été plutôt solide contre les équipes terminant en positif (4-3) et les équipes qualifiées en playoffs (4-2) ; cela n’a pas été le cas en 2019 (2-6 et 2-5). D’aucuns vont de suite pointer vers le bond massif du calendrier dominé par les deux finalistes NFC de 2019 (+15.5 victoires à eux deux !), mais Carolina poste quand même le pire bilan dans une conférence (2-10) à égalité avec les deux premiers choix de la draft, Cincy et Washington.

 

La réalité

 

Ce n’est déjà pas facile quand vous perdez votre Quarterback titulaire : -2.2 points marqués par match à 21.2 (20e), -8 TDs à 38 (18e), -31.4 yards par match à 341.8 (19e), -20 big plays à 47 (29e), -9.7% de 3e tentatives converties à 31.9% (29e) ou seulement 9 joueurs différents avec un TD (pire marque)… mais ça devient carrément impossible quand votre défense s’écrase avec pertes et fracas.

Elle a eu un mal chronique en début de mi-temps avec 14 TDs encaissés en premier quart-temps (dont 7 sur premier drive adverse) et 15 TDs en troisième quart-temps (pires marques). Elle a autorisé +5.5 points encaissés par match à 29.4 (31e) et +10 TDs à 56 (31e) dont 3 TDs sur équipes spéciales (pire marque). Elle a autorisé +23 voyages adverses en redzone à 70 (pire marque). La seule chose qu’on ne peut pas lui reprocher (en plus d’avoir réussi 2 safeties – top NFL), c’est d’avoir autorisé +50 points consécutifs aux pertes de balle avec 91 (30e) parce que l’attaque en a commis +13 à 35 (31e)… ce qui nous ramène au début de cette introduction.

Voici les récompenses de la saison :

Cette fois, il n’y aura pas de partage de la meilleure récompense à Carolina : le coureur Christian McCaffrey a réussi à renchérir sur sa saison déjà formidable en 2018 pour tout ratiboiser sur son passage.

https://www3.pictures.zimbio.com/gi/Christian+McCaffrey+Carolina+Panthers+v+San+w_nEVTtjgpil.jpgVrai homme orchestre offensif, il a tout simplement été le joueur le plus productif de la saison : 404 touches (soit 52.1% de son équipe) pour 2392 yards (40.2%) et 19 TDs (51.4%), tout ça SANS UN FUMBLE et en ajoutant 114 first downs ; que des tops NFL messieurs dames sous vos yeux ébahis. Il a battu son propre record de réceptions pour un coureur en une saison avec 116 (2e NFL) ; il est le seul coureur avec 2+ saisons à 100+ réceptions. Il est devenu le troisième joueur dans le club des 1000 yards à la course (1387 – 2e) + 1000 yards à la réception (1005) après Roger Craig (1985) et Marshall Faulk (1999). Ses 2392 yards cumulés le placent 615 yards devant le deuxième dans la ligue. All hail R&R CMC.

Il y est, il y reste : le Right Tackle Taylor Moton a encore été très solide, étant l’attaquant le plus utilisé (1123 snaps) et le meilleur Offensive Lineman. On ne parle toujours pas de lui, mais il est toujours aussi efficace et l’unité en a eu grandement besoin cette saison : CMC a évité pas mal de run stuffs de lui-même, et surtout la protection a explosé avec +52 pressions autorisées à 160 (27e) dont +26 sacks à 58 (pire marque) ; certes nous reviendrons sur l’inexpérience derrière elle, mais il y a des limites.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/panthers/kidrqqo5n01p6ihsr7lyLes blessures ont massacré le poste de Left Tackle avec le sixième tour Dennis Daley faisant ce qu’il peut (et ce n’était pas si mal), alors que Greg Van Roten a fini sur IR. Matt Paradis a été solide au Centre, Trai Turner est toujours excellent en Guard, mais on continue de ne pas reconnaître Daryl Williams.

Certains profitent des éléments contraires pour justifier leur mauvaise performance. Et puis vous avez D.J. Moore qui décide d’exploser l’année où il n’a pas un, ni deux, mais TROIS lanceurs différents ; preuve que le receveur sophomore ne compte pas s’arrêter en si bon chemin après sa saison rookie. Bien plus constant en qualité, il a accumulé 87 réceptions pour 1175 yards (9e NFL) et 4 TDs avec 63 first downs (5e), prouvant qu’il n’y a pas que le #22 pour faire avancer le cuir. Cela faisait un bon moment que l’équipe attendait une telle production : Steve Smith était le dernier Panther à atteindre ce yardage… en 2012 ; comme quoi Smitty avait peut-être raison de l’adouber comme successeur lors de sa draft.

https://www2.pictures.zimbio.com/gi/Carolina+Panthers+v+Atlanta+Falcons+Q_RsjnBsUvmx.jpgDerrière Moore et CMC, Curtis Samuel mène l’équipe avec 6 TDs mais attention aux mains (51.4% de réception et 7 drops). Le Tight End Good Ol’ Greg Olsen a joué son rôle avec 597 yards et 2 TDs mais il continue d’être freiné par les blessures et sa libération n’est pas si suprenante. Ian Thomas a été une déception, n’arrivant pas à passer la deuxième vitesse (53.3% de réception, 136 yards et 3 drops).

Et il s’en va dans le soleil couchant, laissant une franchise dans le doute encore un peu plus orpheline. Le Linebacker Luke Kuechly n’a pas connu son année la plus « faste » à cause de la transition en 3-4, mais il a quand même été l’habituel Luuuuuuuke : 144 plaquages dont 6 run stuffs (nous y reviendrons), 5 pressions, 12 passes défendues et 2 INTs. Il a encore été le pilier d’une escouade qui n’a pas été sans mordant mais qui ne pouvait pas gérer une transition de schéma et une attaque en perte de vitesse.

https://www1.pictures.zimbio.com/gi/Luke+Kuechly+Cincinnati+Bengals+vs+Carolina+8cifugs8Zikl.jpgKuechly part après 8 grandes saisons en tant que Panther et son absence risque de faire très mal en 2020.

Schizophrénie, Carolina écrit ton nom : alors que la protection a sombré, le pass-rush a explosé avec +55 pressions à 162 (3e) dont +37 sacks à 53 (2e). Un vrai retournement de situation auquel a contribué le premier tour Defensive End Brian Burns avec ses 23.5 pressions dont 7.5 sacks, sans oublier 1 fumble forcé et 1 fumble remonté pour un TD. Il a connu un creux dans sa saison mais s’est bien repris, et il promet pour la suite.

Il est venu former un groupe redoutable qui a passé son temps à faire la misère aux Quarterbacks adverses : Mario Addison l’a évidemment mené avec 25.5 pressions dont 9.5 sacks alors que la Free Agency a été bonne avec Bruce Irvin (24.5 pressions dont 8.5 sacks) et Gerald McCoy (18 pressions dont 5 sacks) ; même Vernon Butler s’est réveillé avec 13 pressions dont 6 sacks et Dontari Poe est venu dire coucou (10 pressions dont 4 sacks). De ce côté-là… tout va bien (chargez les tromblons).

Nous y arrivons : le poste de Quarterback a un moment semblé ne pas être un problème malgré la blessure de Cam Newton, mais Kyle Allen est assez vite retombé de son nuage, et la deuxième partie de saison a été un long calvaire (à part ce superbe rebond à New Orleans)… au point d’être mis sur le banc pour le rookie Will Grier, une décision dont au sujet de laquelle passons à la suite (0 TD, 4 INTs).

On ne peut pas dire que Cam avait bien démarré (56.2%, 0 TD, 1 INT) ; Allen a pris sa place et a réussi de brillants débuts, mais la ligue et la chance l’ont rattrapé : les passes 50/50 ont fini par tomber du mauvais côté et la pression l’a submergé, en témoigne ses 23 turnovers (16 INTs dont 3 en redzone et 13 fumbles dont 7 perdus). Ses 62% de complétion et 6.8 yards par passe tentée sont là aussi limite, mais c’est ce qui arrive quand vous vous reposez à fond sur votre coureur qui finit avec 116 réceptions.

Stat accablante : Carolina poste le pire QB Rating de la ligue à 74.7… et pourtant il y a 7 matchs d’un receveur à 100+ yards (12e) ; i.e. : merci CMC et Moore.

113.7 yards par match (14e), 4.7 yards par course (6e) et 20 TDs (4e) ; l’attaque terrestre remercie un certain coureur dont nous tairons le nom (parce que nous l’avons déjà assez prononcé). Allen a su scorer de près pour aider (2 TDs) et Samuel faire montre de son explosivité (6.8 yards par course et 1 TD), mais cela est avant tout le royaume du fils d’Ed qui a réussi à vaincre à lui tout seul le réveil du pass-rush (c’est vous dire s’il est fort).

Vous pouvez respirer, les équipes spéciales ; certes vous avez pris 3 TDs sur retours de punt, mais le Season Review en a un peu souper de parler de vous et surtout la défense contre la course a été encore pire. Malgré Kuechly, elle a totalement craqué, postant les pires marques avec 5.2 yards encaissés par course, 31 TDs et 23 big plays.

La perte rapide de Kawann Short a été terrible, celle de Poe (dont c’est la spécialité) n’a pas aidé, et si vous rajoutez ce nouveau schéma à appréhender, les plaquages ratés et les tactiques désespérées pour boucher les trous, c’était devenu mission quasi impossible. Une fois McCoy passé, le reste de la ligne n’apporte pas assez. Shaq Thompson mène l’équipe avec 8 run stuffs, mais il a eu des trous d’air. Maintenant enlevez Kuechly par-dessus tout cela…

Les Cats n’ont pas fait une si mauvaise Free Agency, quand on voit la liste : Paradis, McCoy, Irvin… et le retour de Tre Boston à la maison qui a été le meilleur d’eux (ou disons, le plus brillant dans sa spécialité). Ne lui demandez pas de défendre la course, mais laissez-le en couverture et il vous rendra service : 11 passes défendues et 3 INTs pour le vétéran dans une arrière-garde qui a été aidée par le pass-rush mais qui a également fait quelques étincelles avec 14 TDs autorisés (8e) pour 21 INTs réussies (8e).

Le groupe a bien démarré avant de souffrir un peu plus au fur et à mesure de la saison, à l’image de son duo James BradberryDonte Jackson qui a cumulé 20 passes défendues et 6 INTs. Ross Cockrell a fait un retour plutôt remarqué (8 passes défendues et 2 INTs) et il a même remplacé Jackson à la fin. Eric Reid reste un leader et a été le Panther le plus utilisé (1212 snaps – 7e NFL), cependant il a peut-être payé la mentalité défensive « d’envoyer la maison » pour aider dans la boîte : il termine certes avec 9 pressions dont 4 sacks mais cela a semblé le détourner de sa solidité dans les autres compartiments.

Aucun des gros contrats n’a été raté pour les Panthers, même si le résultat n’a pas été au rendez-vous.

La victoire 30-20 en Week 9 contre Tennessee. L’équipe sortait d’une gifle prise à San Francisco et avait besoin de rebondir rapidement pour se remettre dans le droit chemin. Cette victoire contrôlée des deux côtés du ballon contre les Titans a fait du bien… mais c’était aussi la dernière de la saison.

Les deux tôles 29-3 et 40-20 contre Atlanta. La deuxième moitié de saison a eu son lot d’horreurs comme le rotoplaf contre Indy en Week 16 (38-6) ou la défaite 29-21 contre Washington en Week 13 ; cependant, c’est cette double baffe en se battant seulement une mi-temps contre les Falcons qui a symbolisé le mieux cette période… et la disparition des espoirs de playoffs.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 vs. Las Vegas 7-9 Négative
2 @ Tampa Bay 7-9 Négative
3 @ LA Chargers 5-11 Négative
4 vs. Arizona 5-10-1 Négative
5 @ Atlanta 7-9 Négative
6 vs. Chicago 8-8 Équilibre
7 @ New Orleans 13-3 DivChamp
8 TNF vs. Atlanta 7-9 Négative
9 @ Kansas City 12-4 Champ
10 vs. Tampa Bay 7-9 Négative
11 vs. Detroit 3-12-1 Négative
12 @ Minnesota 10-6 Playoffs
13 BYE
14 vs. Denver 7-9 Négative
15 @ Green Bay 13-3 DivChamp
16 @ Washington 3-13 Négative
17 vs. New Orleans 13-3 DivChamp

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 5.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 5.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 127-127-2 (0.500, 18e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 57-69-2 (0.453, 27e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 70-58 (0.547, 5e).
    • Écart entre domicile et extérieur : -0.094 (29e).
  • Distance totale théorique de voyage : 12017 kms (11e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : 0 (17e).

Carolina étant la moins bonne équipe de la NFC South, le calendrier dans la division n’est pas si aisé que cela ; si en plus vous rajoutez que la majorité des gros chocs sont à l’extérieur, vous avez une séquence hors des bases qui est très relevée. Ce sera plus abordable à la maison, mais il ne faudra pas s’endormir au démarrage pour espérer faire une bonne année.