NFL Team Honors V : Atlanta

500-Falcons

Il a fallu une demi-saison pour que les Falcons sortent de 2018, avec d’ailleurs les mêmes problèmes : une attaque terrestre en berne et une défense touchée par les blessures. Mais cette fois, cette dernière a fini par se rebiffer de manière presque spectaculaire, permettant à Atlanta de finir en trombe une saison qui semblait promise au top-5 de la draft. Avec un peu plus de chance du côté de l’infirmerie, cette équipe peut redevenir une menace ; néanmoins il y a quand même un peu de travail à faire dans certains secteurs qui ne sont plus souverains.

À lire à moitié endormi, à moitié réveillé.

 

ATLANTA FALCONS
2e NFC South ~ 7-9

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Vu que les deux Coordinateurs Steve Sarkisian et Marquand Manuel avaient été remplacés, il était logique de penser que les blessures n’excusaient pas totalement la saison précédente : l’infirmerie avait été une des causes mais la franchise ne s’était pas endormie sur ses lauriers pour autant, notamment dans deux unités opposées mais aussi proches du ballon l’une que l’autre : les lignes.

Du côté offensif, c’était une vraie lessive avec les départs des Guards Brandon Fusco et Andy Levitre (retraite) ainsi que de l’Offensive Tackle Ryan Schraeder tombé dans un trou en 2018 ; étaient arrivés l’ex-Giant Guard Jamon Brown, l’ex-Jet Guard James Carpenter et DEUX choix de premier tour en Chris Lindstrom et Kaleb McGary. Le plan était donc d’entourer le solide Centre Alex Mack avec Carpenter et Lindstrom, alors que McGary devait remplacer Schraeder à l’opposé de l’autre pilier Jake Matthews, et ainsi former une unité plus proche de celle de 2017 que de celle de 2018.

Dans le reste de l’escouade, il y avait également eu du changement, même s’il avait été moins drastique : la perte du sémillant Tevin Coleman n’était pas forcément une bonne nouvelle avec un Devonta Freeman qui sortait d’une saison tronquée à cause des blessures ; le jeune Ito Smith allait avoir encore plus d’opportunités et avait montré des qualités, mais on pouvait s’interroger sur l’impact du départ de Coleman. Il n’y avait pas autant de questions dans le jeu aérien, si la protection tenait, Matt Ryan avait le talent et les armes nécessaires pour faire mal : Calvin Ridley s’était très bien adapté, Julio Jones n’était parti nulle part, Mohamed Sanu continuait d’être une force dans le slot et Austin Hooper se faisait de plus en plus de place dans le groupe ; Justin Hardy était là pour compléter, avec en plus la signature de l’ex-Titan Luke Stocker.

Du côté défensif, la ligne avait aussi été le théâtre d’allées et venues : les Defensive Ends Bruce Irvin et Brooks Reed étaient partis, alors que l’ex-Saint Defensive Tackle Tyeler Davison, l’ex-Chief Defensive Tackle Allen Bailey et le retour d’Adrian Clayborn devaient renforcer un ensemble trop friable. En effet, dès qu’on regardait au-delà du phénomène Defensive Tackle Grady Jarrett, surtout dans le pass-rush, c’était comme le « e » dans La Disparition de Georges Perec : que ce soit Vic Beasley ou Takkarist McKinley, les choix de premier tour ne parvenaient pas à offrir une solution pérenne. Les ajouts de Bailey et de Davison étaient des idées très intéressantes dans la rotation au coeur de la ligne qui comprenait en plus Jack Crawford et le sophomore Deadrin Senat, mais sur les ailes, les doutes persistaient.

Les Linebackers espéraient ardemment que Deion Jones reste sur le terrain : on avait bien vu que, sans lui, ce n’était plus la même défense ; De’Vondre Campbell était d’autant plus efficace quand il restait dans son rôle, et le sophomore Foyesade Oluokun était un autre jeune qui devait bâtir sur les promesses de 2018. Enfin, la couverture bénéficiait d’un meilleur pass-rush mais surtout des retours des Safeties Keanu Neal et Ricardo Allen, même si entre-temps Damontae Kazee s’était révélé ; Dan Quinn devait le faire glisser dans le slot aux côtés de Desmond Trufant et d’un AUTRE sophomore, Isaiah Oliver, qui devait remplacer Robert Alford et tenter de confirmer, lui aussi, les espoirs entrevus.

Le talent était toujours là, confirmé ou en confirmation : dans une bonne année, les Falcons avaient le potentiel pour être une équipe redoutable. Si les blessures se calmaient un peu, 2019 pouvait être de ce type avec une lutte pour le titre de division et pour aller loin en playoffs, même s’il fallait que les greffes prenaient chez les gros.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 @ Minnesota L 12-28 0-1 cwp
2 vs. Philadelphia (1-0) W 24-20 1-1 cwpo
3 @ Indianapolis (1-1) L 24-27 1-2 o
4 vs. Tennessee (1-2) L 10-24 1-3 wp
5 @ Houston (2-2) L 32-53 1-4 wp
6 @ Arizona (1-3-1) L 33-34 1-5 co
7 vs. LA Rams (3-3) L 10-37 1-6 cw
8 vs. Seattle (5-2) L 20-27 1-7 cwpo
9 BYE
10 @ New Orleans (7-1) W 26-9 2-7 dwp
11 @ Carolina (5-4) W 29-3 3-7 d
12 vs. Tampa Bay (3-7) L 22-35 3-8 d
13 vs. New Orleans (9-2) L 18-26 3-9 dwpo
14 vs. Carolina (5-7) W 40-20 4-9 d
15 @ San Francisco (11-2) W 29-22 5-9 cwpo/W
16 vs. Jacksonville (5-9) W 24-12 6-9
17 @ Tampa Bay (7-8) W 28-22 (OT) 7-9 do/TT

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 7-9.
    • Par demi-saison : 1-7, 6-2.
    • Par quart de saison : 1-3, 0-4, 2-2, 4-0.
    • À domicile : 3-5.
    • À l’extérieur : 4-4.
    • Dans la division (d) : 4-2.
    • Dans la conférence (d+c) : 6-6.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 3-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 3-5.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 3-4.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 1-0-1-0.
    • En prolongation : 1-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 132-123-1 (0.518, 7e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 139-116-1 (0.545, 3e).
    • Écart entre les deux : 0.027 (7e).

Les Falcons avaient aussi fait 7-9 l’année dernière, mais le bilan de cette année a plus de valeur : le calendrier, déjà prévu comme difficile, l’a été encore plus à cause de San Francisco (même si les Rams et Indianapolis ont modéré cette différence) et il a été largement plus compliqué que celui de l’année dernière (0.545 vs. 0.482). Cela se voit également dans les bilans contre les équipes ayant terminé en positif et les équipes qualifiées en playoffs ; c’était la bulle en 2018 avec pourtant moins de matchs. Le bilan dans les matchs à une possession est quasi-stable, comme celui en dernier quart-temps ; bref, pour une saison si mal partie, c’est peu dire que les Falcons sont revenus de nulle part.

 

La réalité

 

S’il faut résumer les Falcons cette saison, on peut commencer par là : l’équipe a possédé la balle plus souvent que ses adversaires (30:56 en moyenne – 8e), mais n’a passé que 19:44 devant au score (25e) ; la preuve d’une attaque qui avance sans explosivité et d’une défense qui lâche trop souvent. Cela est confirmé, du côté offensif, par 42% de 3e tentatives converties (11e) mais seulement 7.1% d’actions étant des big plays (26e).

Si la défense a encaissé moins de points (24.9 – 23e), l’attaque en a marqué moins (23.8 – 13e) ; le deuxième quart-temps a été catastrophique avec 5.1 points marqués (28e) pour 10.0 encaissés (pire marque), mais le dernier a fait contrepoids (9.6 – top NFL – vs. 6.2 – 15e). Bref, les matchs d’Atlanta ont été à l’image de leur saison. Au moins la défense a su limiter bien plus les yards (355.8 par match – 20e) et le taux de 3e tentatives autorisées (39.9% – 21e), mais comme vous le voyez cela reste encore un peu bas.

Voici les récompenses de la saison :

Autant vous prévenir : aucune surprise pour les grosses récompenses, mais nous allons inverser par rapport à l’année dernière ; si vous n’avez pas compris en 2019 la valeur que possède le Quarterback Matt Ryan pour Atlanta malgré le jeu au sol, la ligne offensive, le playcall et la défense une moitié de l’année, allez un peu demander aux autres équipes de la division. New Orleans n’était pas capable d’en drafter un au point d’en chercher un qui avait le bras en bois (à leur crédit c’était un sacré risque qui a payé), alors que Carolina ou Tampa viennent de se débarrasser de leurs anciens #1 de draft après respectivement 9 et 5 saisons. Pendant ce temps, Ryan est à 11 saisons de quasi-très haut niveau  – il est devenu le 10e QB à lancer pour 50000 yards – et il résiste à toutes les vagues que prend l’équipe ; cette saison n’a pas été différente.

https://www2.pictures.zimbio.com/gi/Dallas+Cowboys+v+Atlanta+Falcons+JqHoehT_cHux.jpgÀ commencer par cette stat : les Falcons ont eu le playcall le plus déséquilibré vers la passe avec 67%. Ryan s’est retrouvé à lancer 616 passes (3e NFL), en a complété 408 (top NFL) à 66.2% (8e) pour 4466 yards (5e), 26 TDs (8e), 14 INTs, 92.1 de QB Rating et 11 matchs à 300+ yards (top NFL) + 1 TD au sol, tout ça en se blessant au milieu.

Il est facile de pointer vers les INTs, mais quand votre Quarterback doit tout faire avec une ligne offensive qui l’expose à hauteur de 48 sacks (pire marque), ce n’est pas évident ; et le nombre de tentatives est une excuse tout juste recevable quand la protection autorise 185 pressions (31e) soit un taux par passe tentée de 27% (26e), et que le playcall ne s’adapte pas cela en s’éloignant toujours plus de la West Coast Offense. Ses moyennes sont de 7.3 yards par passe tentée et de 10.9 yards par complétion ; sur chaque complétion, ses passes ont voyagé 6.8 yards en l’air (6e) soit 62.4% (3e), ce qui confirme qu’il n’a pas vraiment pu compter sur les yards après réception (seulement 120.6 en moyenne sur 294.6, soit 40.9% du total – 29e).

Alors certes, il a un corps de receveurs plus sympathique que d’autres, et encore heureux, sinon Atlanta aurait continué sur sa lancée et fini 2-14… ou pire. Mais ne pas comprendre la valeur de Ryan à Atlanta, même avec l’intérim intéressant du vétéran Matt Schaub (3 TDs et 0 INT), est criminel.

C’est peut-être avec un an de retard, mais le Linebacker De’Vondre Campbell mérite une récompense. Certes ce n’est pas le meilleur à son poste dans la NFL (ce n’est même pas le meilleur dans son unité dans l’équipe) mais il a toujours été présent et disponible pour Atlanta, y compris quand cela a tourné mauvais l’année dernière. Il n’a cessé de se démener pour essayer de maintenir la défense hors de l’eau, et cette année encore son activité ne se dément pas : top team avec 129 plaquages, il a accumulé 5.5 run stuffs, 4 pressions, 2 sacks, 5 passes défendues, 2 INTs, 3 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Ce n’est pas un playmaker qui va vous faire tomber de votre chaise, et il a de vraies lacunes en couverture, mais il a toujours donné son maximum.

https://www1.pictures.zimbio.com/gi/Los+Angeles+Rams+v+Atlanta+Falcons+7Kj_hEBuYhMx.jpgNéanmoins, quand son partenaire Deion Jones est là, sans surprise cela va beaucoup mieux : revenu de sa blessure, le capitaine a encore été très efficace avec 9 run stuffs, 4 pressions, 5 passes défendues, 1 pick-6 et 1 fumble récupéré. Ajoutez, comme l’année dernière, la participation sympathique de Foyesade Oluokun, et vous comprenez l’amélioration de la défense au sol par rapport à l’année dernière avec 4.2 yards par course (16e) et 13 TDs (14e) ; attention néanmoins aux big plays toujours trop nombreux (14 – 26e).

Pas besoin d’y passer 107 ans : le receveur Julio Jones a encore fait une saison à la hauteur de son talent avec 99 réceptions (6e NFL) pour 1394 yards (2e), 6 TDs, 21 big plays (3e), 77 first downs (2e) et 6 matchs à 100+ yards (2e). Matt, Houlio, Houlio, Matt, BFF.

Plus besoin d’y passer 107 ans non plus : présenter de nouveau le Defensive Tackle Grady Jarrett est désormais inutile car il a définitivement cimenté sa place parmi les meilleurs Defensive Linemen de la NFL.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/falcons/t9h9nnl38zfuiqwoq100Il a parfois semblé le seul à tenir la route en première partie de saison et il a continué en deuxième, postant 69 plaquages dont 9 run stuffs (top team et 6e NFL), 24.5 pressions (top team) dont 7.5 sacks et 2 fumbles forcés. Oui, il a ENCORE fini en tête des pressions… nous en reparlerons.

Malheureusement, on ne peut pas dire qu’un rookie se soit vraiment détaché cette saison à Atlanta.

La reconstruction de la moitié droite de la ligne offensive a été mise en pause quand le premier tour Guard Chris Lindstrom s’est blessé ; s’il a fait un retour plutôt remarqué à la fin, c’est trop peu. Le premier tour Tackle Kaleb McGary a joué presque tous les snaps (2e Falcon le plus utilisé avec 1196) mais il en a souffert car ce n’est qu’avec Lindstrom à côté qu’il a semblé plus à l’aise ; il a lutté la majeure partie de la saison. Le quatrième tour Cornerback Kendall Sheffield a joué plus que prévu avec les blessures, et il fait partie d’un groupe qui va être fustigé plus tard. La récompense reste donc au placard.

On ne peut pas vraiment pointer du doigt une personne cette saison à Atlanta, donc parlons d’un sujet récurrent : la disparition de l’attaque terrestre.

La franchise l’a bien vu et a tenté une reconstruction de la ligne offensive, à la fois par la Free Agency et par la draft, autour des piliers solides que sont le Centre Alex Mack et le Left Tackle Jake Matthews. Nous venons de voir que la partie « draft » a été plombée par les blessures, et c’est le cas aussi de la partie « Free Agency » : le Guard James Carpenter a fini sur IR, et le Guard Jamon Brown a aussi été touché. L’unité a eu le plus grand mal à aligner deux fois le même cinq, mais cela n’empêche que, même valides, les ajouts n’ont pas apporté suffisamment, notamment pour Carpenter et Brown. Wes Schweitzer a encore eu des difficultés ; pour résumer, le poste a été trop faiblard.

Devonta Freeman a donc quelques circonstances atténuantes, mais quelques seulement : il a surtout été dangereux en réception, totalisant 243 touches pour 1066 yards et 6 TDs, et n’a tourné qu’à 3.6 yards par course et 4.2 yards par occasion, ce qui reste trop bas. Les Falcons n’ont accumulé que 85.1 yards par match (30e), 3.8 yards par course (26e) ou 6 big plays (28e).

Avec Ryan et Houlio comme bases, comment cela ne pourrait-il pas encore être l’attaque aérienne ; la seule constante quelque soit l’année à Atlanta. Le duo a pu compter sur deux jeunes qui continuent de percer : Calvin Ridley a peu ou prou sorti la même saison qu’en 2018 avec 63 réceptions pour 866 yards et 7 TDs ; le gros bonus, comme pour Houlio d’ailleurs, est venu des drops avec seulement 7 à eux deux… alors qu’ils étaient à DIX-NEUF (19) l’année dernière !

https://images2.minutemediacdn.com/image/fetch/w_736,h_485,c_fill,g_auto,f_auto/https%3A%2F%2Ffansided.com%2Fwp-content%2Fuploads%2Fgetty-images%2F2016%2F04%2F1038559166-1-850x560.jpegLe deuxième jeune est le Tight End Austin Hooper qui a élevé encore un peu plus son niveau : 75 réceptions pour 787 yards et 6 TDs avec un seul drop. Le petit dernier de la bande est Russell Gage avec 49 réceptions pour 446 yards et 1 TD, sans oublier la contribution de Freeman ; Hooper et Gage ont permis de prendre la charge de travail laissée par l’échange de Mohamed Sanu en cours de saison.

Nous l’avons esquissé en parlant de Jarrett puis de Sheffield : c’est la défense contre la passe. Vous noterez que le terme est différent de « la couverture », et pour une bonne raison : le pass-rush et les arrières sont mis dans le même sac.

Donc, encore une fois, Jarrett est top team en pressions, avec un demi-sack de moins que Vic Beasley et ses 20 pressions dont 8 sacks. Takkarist McKinley « suit » à 15.5 pressions dont 3.5 sacks (il a fini sur IR), puis le Free Agent Adrian Clayborn avec 11 pressions dont 4 sacks ; vous voyez que cela reste quand même insuffisant. Au final, pas étonnant d’avoir des stats encore moins bonnes que celles de 2018 qui n’était déjà pas folichonnes : 95 pressions (31e) dont 28 sacks (29e).

Si derrière cela vous avez des blessures dans l’arrière-garde qui vous retirent Desmond Trufant, Keanu Neal ou Johnathan Cyprien, vous vous retrouvez à faire jouer des jeunes en espérant que cela tienne… et cela n’a pas vraiment tenu : 65.5% (26e), 7.3 yards par passe tentée (26e), 28 TDs (23e), 12 INTs (17e), 96.9 de QB Rating adverse (24e), 56 big plays (21e) et 10.5% de passes défendues (28e).

Trufant a donc raté une partie de la saison – on a vu la différence avec 7 passes défendues et 4 INTs – le sophomore Isaiah Oliver a été inconstant (11 passes défendues), Blidi Wreh-Wilson a été sympathique dans le slot (6 passes défendues) et Sheffield a souffert. Chez les Safeties, l’absence de Neal a propulsé de nouveau Damontae Kazee sur le terrain, mais il a eu un peu plus de mal (3 passes défendues et 3 INTs) ; à côté, Ricardo Allen a été partout (5 run stuffs, 8 passes défendues et 2 INTs) mais il a aussi eu des passages à vide. Cette arrière-garde n’est pas sans talent ; elle a juste besoin d’aide devant et de disponibilité.

Le retour d’Adrian Clayborn à Atlanta n’a pas eu exactement les mêmes conséquences qu’en 2017, mais il a quand même fait du bien dans la ligne défensive. Elle a été bien plus active contre la course (le retour de Jones et d’Allen aidant) ; une autre acquisition, celle de l’ex-Saint Tyeler Davison, a aussi eu de l’effet : le Defensive Tackle a été solide avec notamment 4 run stuffs. McKinley et Beasley ont 8.5 run stuffs à eux deux.

Nous en avons déjà parlé : les ajouts sur la ligne offensive n’ont pas eu les résultats escomptés pour le prix payé en 2019.

La victoire 26-9 à New Orleans en Week 10. C’est elle qui a signalé l’arrivée des « Nouveaux Falcons » après la bye week, avec notamment le meilleur match de la défense. La victoire à San Francisco n’est que le résultat de ce qui a été démarré là.

La défaite 53-32 à Houston en Week 5. Tout ce qui est allé de travers dans la première moitié de saison en un match : Ryan qui se bat « tout seul », avec un jeu au sol et une défense à la rue.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 vs. Seattle 11-5 Playoffs
2 @ Dallas 8-8 Équilibre
3 vs. Chicago 8-8 Équilibre
4 MNF @ Green Bay 13-3 DivChamp
5 vs. Carolina 5-11 Négative
6 @ Minnesota 10-6 Playoffs
7 vs. Detroit 3-12-1 Négative
8 TNF @ Carolina 5-11 Négative
9 vs. Denver 7-9 Négative
10 BYE
11 @ New Orleans 13-3 DivChamp
12 vs. Las Vegas 7-9 Négative
13 vs. New Orleans 13-3 DivChamp
14 @ LA Chargers 5-11 Négative
15 vs. Tampa Bay 7-9 Négative
16 @ Kansas City 12-4 Champ
17 @ Tampa Bay 7-9 Négative

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 6.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 6.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 134-121-1 (0.525, 5e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 61-66-1 (0.480, 20e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 73-55 (0.570, 1er).
    • Écart entre domicile et extérieur : -0.090 (28e).
  • Distance totale théorique de voyage : 11291 kms (9e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : +2 (12e).

Dans leurs voyages, les Falcons vont privilégier la qualité à la quantité : ils ne vont pas énormément bouger, mais cela va souvent taper dur avec le pire calendrier projeté à l’extérieur. Le mois de septembre est assez redoutable avant de se calmer un peu, mais cela repart après la bye week : les doubles confrontations rapprochées avec New Orleans et Tampa Bay ainsi qu’une visite chez les champions.