NFL Team Honors V : Arizona

500-Cardinals

Du progrès dans le désert pour la première saison du duo Kliff KingsburyKyler Murray, même si bien évidemment beaucoup de choses doivent être corrigées. Les victoires sont venues par grappe et, il est vrai, contre des adversaires plutôt faiblards, mais la dernière porte tous les espoirs de la franchise pour le futur. Cependant, alors que la refonte offensive commence à prendre, c’est l’autre côté qui devrait être ciblé pendant l’intersaison.

À lire en faisant cui-cui avec un optimisme modéré.

 

ARIZONA CARDINALS
4e NFC West ~ 5-10-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2019

 

Et le prix Whirlpool 2019 était attribué à Arizona avec un gros coup de balai après un an pour rien : exit le Head Coach Steve Wilks et le « franchise » Quarterback Josh Rosen, bienvenue à Kliff Kingsbury et le top pick de 2019 Kyler Murray. On ne prenait pas les mêmes et on espérait ne pas recommencer une saison calvaire comme celle de 2018.

Murray offrait un vrai changement de philosophie au niveau de son gabarit (moins sur son style de jeu même s’il était le premier Quarterback NFL à 4″30 sur 40 yards) ; cela tombait bien puisque Kingsbury était pour l’agression offensive. Mais pour que cela fonctionne, il fallait de l’aide qui commençait devant : Arizona avait fait venir des Guards avec l’ex-Bronco Max Garcia et l’ex-Seahawk J.R. Sweezy, sans oublier l’échange pour l’ex-Steeler Tackle Marcus Gilbert ; des renforts allant de sympathiques à intéressants, mais il fallait surtout que les blessures ne déciment pas l’unité comme en 2018 avec le Centre A.Q. Shipley, le Guard Justin Pugh ou le Left Tackle D.J. HumphriesMason Cole avait tenté de tenir le fort.

Le style offensif du nouveau Head Coach devait aussi correspondre au feu follet David Johnson qui avait raté 2017 puis attendu qu’on l’utilise en 2018 ; le coureur devait retrouver la charge de travail de 2016, mais si jamais il se blessait, le doute était permis sur le reste du jeu au sol. Il serait bien entendu aussi utilisé à la passe, un secteur où Larry Fitzgerald avait vu l’arrivée d’un peu d’expérience avec l’ex-Raven Michael Crabtree ; ce serait utile au sophomore Christian Kirk qui sortait d’une saison rookie prometteuse. Le groupe avait subi le départ de J.J. Nelson et la tentative ratée de relancer Kevin White, mais l’arrivée de trois rookies dont le deuxième tour Andy Isabella apportait du sang neuf. Enfin, le poste de Tight End manquait un peu d’impact depuis un moment : l’ex-Bill Charles Clay devenait le leader au poste avec la libération du jeune et inconstant Ricky Seals-Jones.

Cette attaque new look s’accompagnait d’une défense où les soucis s’accumulaient à deux postes : chez les Defensive Tackles, Darius Philon avait fait un (très) court passage et l’erreur de casting de l’ancien premier tour Robert Nkemdiche était avouée avec sa libération ; chez les Cornerbacks, Patrick Peterson était suspendu six matchs et le transfuge d’Atlanta Robert Alford s’était fracturé la jambe. Ce dernier point allait poser un problème au Coordinateur Défensif Vance Joseph avec des jeunots comme le sophomore Chris Jones ou le deuxième tour Byron Murphy propulsés au devant de la scène. L’équipe avait un sacré duo de Safeties avec Budda Baker (dont le remplacement en Free Safety demandait néanmoins vérification) et l’ex-Redskin D.J. Swearinger dont on savait qu’il n’était pas parti de la capitale à cause de son talent ; il venait remplacer l’expérimenté et toujours solide Antoine Bethea.

Dans le front-7, l’Outside Linebacker Chandler Jones était toujours bon pied bon oeil, notant avec intérêt la signature de l’ex-Raven Terrell Suggs… mais il fallait vraiment une jeune solution alternative que Markus Golden ne représentait plus (la bonne pioche Benson Mayowa était déjà repartie). Au milieu, une autre expérience avait été achevée avec le départ de Deone Bucannon ; l’ex-Eagle Jordan Hicks était ultra-talentueux mais trop souvent blessé, et les Cards allaient avoir besoin de lui sur le terrain aux côtés de Haason Reddick. Devant, Corey Peters et Rodney Gunter devaient tenir la distance avec l’arrivée du rookie troisième tour Zach Allen pour non seulement aider le pass-rush, mais servir de première muraille contre la course.

Andy Lee était sûr au poste de Punter, Fitz était Fitz, Chandler Jones était un super joueur… et pour le reste advienne que pourra. Il était très tentant de vouloir que le jeune duo dynamique mette le feu à la NFL, mais il était probablement bien plus réaliste d’espérer déjà qu’Arizona ne finisse pas dans le top-5 de la draft. Avec tous les changements et le calendrier loin d’être évident via des voyages compliqués et un finish ardu, un total de six victoires représenterait déjà un sacré bond.

 

La saison

 

Wk Loc. Adversaire Rés. Score Bilan Détails
1 vs. Detroit T 27-27 (OT) 0-0-1 co/TT
2 @ Baltimore (1-0) L 17-23 0-1-1 wpo
3 vs. Carolina (0-2) L 20-38 0-2-1 c
4 vs. Seattle (2-1) L 10-27 0-3-1 dwp
5 @ Cincinnati (0-4) W 26-23 1-3-1 o
6 vs. Atlanta (1-4) W 34-33 2-3-1 co
7 @ NY Giants (2-4) W 27-21 3-3-1 co
8 @ New Orleans (6-1) L 9-31 3-4-1 cwp
9 vs. San Francisco (7-0) L 25-28 3-5-1 dwpo
10 @ Tampa Bay (2-6) L 27-30 3-6-1 co/L
11 @ San Francisco (8-1) L 26-36 3-7-1 dwp/L
12 BYE
13 vs. LA Rams (6-5) L 7-34 3-8-1 dw
14 vs. Pittsburgh (7-5) L 17-23 3-9-1 o
15 vs. Cleveland (6-7) W 38-24 4-9-1
16 @ Seattle (11-3) W 27-13 5-9-1 dwp
17 @ LA Rams (8-7) L 24-31 5-10-1 dwo/L

 

Le bilan de saison régulière

 

  • Global : 5-10-1.
    • Par demi-saison : 3-4-1, 2-6.
    • Par quart de saison : 0-3-1, 3-1, 0-4, 2-2.
    • À domicile : 2-5-1.
    • À l’extérieur : 3-5.
    • Dans la division (d) : 1-5.
    • Dans la conférence (d+c) : 3-8-1.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif (w) : 1-7.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs (p) : 1-5.
    • Dans les matchs à une possession d’écart (o) : 3-5-1.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 0-3-1-0.
    • En prolongation : 0-0-1.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2018) : 129-125-2 (0.508, 12e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2019) : 135-120-1 (0.529, 7e).
    • Écart entre les deux : 0.021 (8e).

Vous avez presque réussi votre coup, les Cards ; à un match nul d’atteindre ces six victoires. Comme dit en entête, il faut certes relativiser car une seule victoire est venue contre une équipe terminant en positif (Seattle) et Atlanta a bien aidé en ratant le PAT de l’égalisation, mais en même temps le bilan dans le dernier quart-temps et ses trois défaites indique que l’équipe n’était finalement pas si loin de faire encore mieux. Surtout que le calendrier a été encore plus ardu que prévu, ce qui n’est pas surprenant quand vous êtes dans la division de San Francisco (dont le bond n’a pas été totalement absorbé par la relative chute des Rams). Cui-cui avec un optimisme modéré.

 

La réalité

 

Les progrès offensifs sont évidents : +8.5 points par match à 22.6 (16e), +11 TDs à 38 (18e), +100.1 yards par match à 341.7 (21e), +28 big plays à 65 (16e), +6.9% de 3e tentatives converties à 36% (21e), +29 voyages en redzone à 57 (11e), -10 turnovers à 18 (9e) ou +10 drives de 80+ yards terminant en TD à 12 (3e). Ce sont là de vrais signes positifs même s’il faut encore travailler car les Cards partaient de très bas (on le voit dans certains classements).

Mais surtout, c’est une amélioration magnifiée par le fait que la défense a encore eu du mal ; si les points (27.6 – 28e) et TDs (52 – 28e) sont stables dans la médiocrité, l’escouade a été régulièrement plus en difficulté : +43.2 yards par match à 402.0 (pire marque), +23 big plays à 81 (31e), +8.7% de 3e tentatives autorisées à 46.7% (30e) ou +11 drives adverse de 80+ yards terminant en TD à 19 (pire marque).

Voici les récompenses de la saison :

Pour rebondir sur l’introduction, il est difficile de ne pas donner la récompense au NFL Offensive Rookie Of The Year, le Quarterback Kyler Murray, car il est pour beaucoup dans ce début de métamorphose offensive. Il est devenu le deuxième rookie Quarterback à 3500+ yards à la passe et 500+ yards au sol après Cam Newton en 2011 et il a battu toute une série de records pour un rookie Quarterback chez les Cardinals ; certes, ce n’était pas bien dur dans une équipe qui a trop longtemps gagné avec des lanceurs draftés par d’autres.

https://www3.pictures.zimbio.com/gi/Kyler+Murray+Detroit+Lions+v+Arizona+Cardinals+QRp4GkHs3pRl.jpgIl doit être un peu plus efficace en redzone (55.4%, 12 TDs, 2 INTs), il a pris un peu trop de sacks (48 – pire marque), le groupe de receveurs est encore un peu trop « jeune » pour matérialiser de suite l’Air Raid Offense de Kingsbury, mais cela ne l’a pas empêché de finir avec des stats très intéressantes : 64.4%, 3722 yards (6.9), 20 TDs, 12 INTs et 87.4 de QB Rating + 544 yards à la course (5.8) et 4 TDs.

Cela va paraître un peu étrange après ce que nous venons de dire sur la protection, mais la ligne offensive d’Arizona a été à l’image de l’attaque : elle partait de très loin et a montré des progrès qui demandent confirmation. Il faut dire qu’elle a été plus stable pour commencer : l’année dernière était une catastrophe avec blessures en pagaille et carrousel interminable ; cette saison seul un Offensive Lineman n’a pas joué tous les matchs.

Cela semblait en effet mal parti avec la blessure du Right Tackle Marcus Gilbert, mais le jeune Justin Murray n’a pas tremblé en prenant sa place ; pendant ce temps à gauche, D.J. Humphries a été le plus solide de tous, bien que le plus pénalisé (13). Le duo de Guards Justin PughJ.R. Sweezy a été sympathique, et A.Q. Shipley a fait un Centre acceptable. Il y a encore du travail, mais c’est un bon début.

Et une mention au duo Kicker Zane Gonzalez – Punter Andy Lee : le premier est 4e NFL avec 127 points marqués via 31/35 sur FGs et 34/35 sur XPs alors que le deuxième a une moyenne de 47.8 yards bruts par punt (2e). Quand votre équipe veut sortir de l’ornière et n’est pas encore totalement assise, que ce soit offensivement ou défensivement, avoir deux solides spécialistes aide beaucoup.

Étant donné que le seul autre candidat est arrivé à la moitié de la saison, Kyler Murray fait une vraie razzia ; mais encore une fois il est le catalyseur du changement.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/cardinals/s0qodckdyqifssvkidh7Profitons-en plutôt pour revenir sur ce groupe de receveurs encore un peu vert : son leader, cela ne vous surprendra pas, est Larry Fitzgerald avec 75 réceptions pour 804 yards et 4 TDs ; le meilleur ami des Quarterbacks de tous âges et de toutes expériences. C’est surtout le rapport de Murray avec Christian Kirk qui promet pour l’avenir : 68 réceptions pour 709 yards et 3 TDs. Le reste n’est malheureusement pas assez notable car le troisième receveur est un coureur, personne d’autre que Fitz et Kirk n’a plus de 400 yards, et le groupe brille surtout par l’absence d’un Tight End digne de ce nom ; Maxx Williams a été remarquable, mais surtout au block.

Non, nous ne l’avons pas oublié : le Defensive End Chandler Jones a été un monstre cette saison avec 47 pressions (4e NFL) dont 19 sacks (2e), 8 fumbles forcés (top NFL) et 3 fumbles récupérés ; il a emmené un front-7 qui n’a pas été en reste, surtout contre la course. En effet, il y a eu une inversion totale entre les deux secteurs d’Arizona : la défense au sol gruyère de 2018 a fait un bond à hauteur de -0.5 yards par course à 4.4 (20e), -16 TDs à 9 (5e) ou -12 big plays à 9 (12e) ; là aussi tout n’est pas parfait, mais c’est une progression tangible.

https://www1.pictures.zimbio.com/gi/Chandler+Jones+Detroit+Lions+v+Arizona+Cardinals+BSfxLCQCaEql.jpgAlors quid ? Les acquisitions de Terrell Suggs et Jordan Hicks ont fait beaucoup de bien, ce dernier menant la ligue avec 11.5 run stuffs ; il a tout fait au coeur de la défense avec 149 plaquages, 8.5 pressions dont 1.5 sack, 6 passes défendues, 3 INTs, 2 fumbles forcés, 1 fumble récupéré et l’addition. T-Sizzle n’est pas resté toute la saison mais a apporté son impact habituel avec 6.5 run stuffs, 15.5 pressions dont 5.5 sacks, 4 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Le quatuor de gros Zach KerrCorey PetersRodney GunterJonathan Bullard a fait son travail avec 15.5 run stuffs et 29 pressions dont 7 sacks. Cassius Marsh n’a pas été en reste à l’opposé du #90 avec 4.5 run stuffs, 7.5 pressions dont 2.5 sacks.

Et pour ne rien gâcher, vous avez derrière la grande saison du Safety Budda Baker, joueur le plus utilisé d’Arizona et Defensive Back le plus utilisé de NFL (1146 snaps) : il a complété avec 104 plaquages solo (top NFL) et 9 run stuffs. Vous comprenez donc que la défense contre la course ait été bien plus solide ; cependant le pass-rush gagnerait à avoir une vraie autre force que Jones.

Les portiques des aéroports vont le détester, mais Kyler Murray évidemment ; cependant, il faut en profiter pour faire deux petites mentions.

La première est déshonorable avec circonstances atténuantes pour le deuxième tour Cornerback Byron Murphy, jeté au feu et deuxième défenseur le plus utilisé (1132 snaps) mais nous y reviendrons. La deuxième est honorable pour un arrivé de « dernière minute » : le cinquième tour de la draft supplémentaire Safety Jalen Thompson. D’abord en concurrence avec un autre rookie Thompson – le… cinquième tour de la draft « normale » Deionte – il a fini par prendre la place et a fait une première saison prometteuse.

Le Cornerback Patrick Peterson a connu une année vraiment bizarre : suspendu pour un tiers de l’exercice, il est revenu tambour battant avant de disparaître totalement et de ne réapparaître qu’à la fin (coïncidant avec les dernières victoires). Goat Of The Year est un terme un peu fort, certes, mais c’est ce parcours chaotique résume à lui seul le souci majeur d’Arizona cette saison, sur lequel nous reviendrons bientôt.

L’échange pour Kenyan Drake a été une des meilleures décisions de la saison : il est venu booster l’attaque terrestre dans laquelle David Johnson a eu du mal à exister (3.7 yards par course et 2 TDs), même si ce dernier s’est mieux débrouillé en réception (370 yards et 4 TDs).

https://www3.pictures.zimbio.com/gi/Kenyan+Drake+Arizona+Cardinals+v+Los+Angeles+xsFK6HfN_QQl.jpgL’ex-Dolphin est aussi une des causes de la progression offensive, apportant 123 courses pour 643 yards (5.2) et 8 TDs (9e NFL) avec 34.1% de first downs (7e) ainsi qu’une explosivité bienvenue. Avec Murray et l’apport ponctuel de Chase Edmonds (5.1 yards par course et 4 TDs), le secteur a été remuant : 5.0 yards par course (2e NFL), 18 TDs (7e) et 16 big plays (2e).

Vous l’avez probablement compris : la couverture s’est prise une météorite sur le coin de la figure cette saison.

Voici l’état des lieux : 70.1% (30e), 281.9 yards (31e), 7.5 yards par passe tentée (28e), 38 TDs (31e), 7 INTs (pire marque), 72 big plays (pire marque) et 109.9 de QB Rating adverse (pire marque). La suspension de PP a fait très mal (7 passes défendues et 2 INTs), comme la blessure immédiate du Free Agent Robert Alford. Tout cela a donc précipité le rookie Murphy qui a mangé son pain noir toute la saison (10 passes défendues et 1 INT). Baker (6 passes défendues) et Thompson (3 passes défendues et 1 INT) n’ont pas pu tout sauver derrière, et le groupe a connu une saison misérable avec, par exemple, seulement 9.3% des passes tentées défendues (31e).

Elle est partagée entre Kenyan Drake et Jordan Hicks, car Suggs n’a pas fini la saison à Arizona (et tant mieux pour lui d’ailleurs vu le dénouement). Chacun dans leur escouade, les deux joueurs ont apporté beaucoup au sol.

Difficile de lui en vouloir, mais comme nous l’avons dit, la blessure de Robert Alford a fait beaucoup de mal en couverture. Celle de Marcus Gilbert a été moins préjudiciable même s’il aurait bien sûr été préférable qu’il joue.

La victoire 27-13 en Week 16 à Seattle. Certes les Hawks étaient diminués notamment au sol, mais c’est le genre de victoires qui comptent, surtout quand vous perdez votre Quarterback en cours de match.

La défaite 34-7 en Week 13 contre les Rams. Rien n’est allé dans ce match à commencer par le secteur aérien en général, protection et couverture. Il a mis en exergue tous les travers et le travail encore à faire dans le désert.

 

Le futur

 

Wk Type Loc. Adversaire Bilan Statut
1 @ San Francisco 13-3 DivChamp
2 vs. Washington 3-13 Négative
3 vs. Detroit 3-12-1 Négative
4 @ Carolina 5-11 Négative
5 @ NY Jets 7-9 Négative
6 MNF @ Dallas 8-8 Équilibre
7 vs. Seattle 11-5 Playoffs
8 BYE
9 vs. Miami 5-11 Négative
10 vs. Buffalo 10-6 Playoffs
11 TNF @ Seattle 11-5 Playoffs
12 @ New England 12-4 DivChamp
13 vs. LA Rams 9-7 Positive
14 @ NY Giants 4-12 Négative
15 vs. Philadelphia 9-7 DivChamp
16 vs. San Francisco 13-3 DivChamp
17 @ LA Rams 9-7 Positive

 

  • Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2019 : 9.
  • Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2019 : 7.
  • Bilan cumulé total en 2019 : 132-123-1 (0.518, 8e).
    • Bilan cumulé à domicile en 2019 : 63-64-1 (0.496, 17e).
    • Bilan cumulé à l’extérieur 2019 : 69-59 (0.539, 8e).
    • Écart entre domicile et extérieur : -0.043 (23e).
  • Distance totale théorique de voyage : 21145 kms (25e).
  • Différence totale de jours de repos entre les matchs : -1 (21e).

On s’en doutait déjà vu qu’Arizona est la plus faible équipe de la meilleure division en 2019, mais grands dieux ce calendrier. Il va falloir se gaver un maximum au mois de septembre, parce que tout le reste est une horreur sans nom ; le fait d’affronter la NFC East fait néanmoins un peu baisser le bilan cumulé total.