Gameday : Thursday Night Football Week 14

Gameday 2015

 

Dallas Cowboys (6-6) @ Chicago Bears (6-6)

 

Date et Heure Française Vendredi 6 Décembre, 02:20
Lieu Soldier Field
Titre Mêmes bilans, différentes aspirations
Prévision Météo Quelques nuages, 0-5°C

 

Pour paraphraser La Fontaine, selon que vous serez dans une conférence/division puissante ou misérable, les bilans équilibrés vous rendront blanc ou noir pour les playoffs. Dallas est toujours en tête de la NFC East et a son destin en main pour un match à domicile en playoffs, alors que Chicago est à 1.5 match derrière Minnesota et a besoin d’aide.

Dans le Playoff Picture, nous parlions d’une défense des Bears qui a (légèrement) baissé de pied, le but n’était pas non plus de dire qu’elle était devenue mauvaise, mais juste moins proche de creuser sa place parmi les meilleures de l’histoire ; la preuve, c’est un sacré duel qui nous attend quand même contre l’attaque de Dallas. D’ailleurs, heureusement pour les Boys qu’ils n’affrontent pas la version 2018 qui volait des ballons par paquet de douze, car les visiteurs ont un mauvais turnover differential cette saison (-4 – 22e), même s’il est vrai que c’est surtout parce que la défense n’en vole pas assez (12 – 26e).

Dallas va-t-il pouvoir contrôler le temps avec un Ezekiel Elliott un peu moins en verve ? Chicago n’aura pas Danny Trevathan, mais la défense au sol reste intransigeante (3.7 yards par course – 97.5 yards par match), ce qui devrait encore mettre le match sur le bras de Dak Prescott… un mauvais signe pour les locaux. Contrairement à Buffalo qui a amené la pression, Chicago a toujours du mal à le faire (94 pressions dont 28 sacks) : Dak a toutes ses armes et si jamais les Bears ne peuvent pas le mettre en difficulté, même l’arrière-garde risque de souffrir. Certes, Connor Williams est parti sur IR et il faudra surveiller l’intérieur de l’OL, mais l’avantage semble toujours pour Dallas.

https://i.pinimg.com/originals/b3/96/a5/b396a55aeec189098d89f65b2a85c9e8.jpg

En parlant de jeu au sol qui a du mal, demandez un peu aux fans de l’Illinois ce qu’ils pensent : 3.4 yards par course et 79.3 yards par match. Chicago n’arrive pas à trouver une assise suffisante ballon en main, mais la défense des Boys n’aura toujours pas son résolveur d’énigmes préféré Professeur Leighton (Vander Esch), ce qui veut dire qu’il y a une possibilité d’avancer par la voie terrestre. Cela aidera Mitchell Trubisky qui aimerait avoir un playcall moins déséquilibré ; même si le QB a redressé la tête récemment, c’était contre des couvertures aux abois, et sans véritable consistance.

Face à Dallas, le Biscuit n’a toujours qu’Allen Robinson comme cible solide, et il se retrouve contre une escouade qui ne vous fait pas tomber de votre chaise, mais qui peut faire du grabuge : 110 pressions (9e) dont 32 sacks (16e), 215.2 yards à la passe (8e), 14 TDs (6e). Son gros problème est de ne pas réussir assez d’INTs (4 – pire marque), mais elle va chercher à augmenter ce total contre Trubisky… ou au moins continuer de le cantonner à viser à 5 yards. Michael Bennett et DeMarcus Lawrence vont vouloir se préparer un crumble de Biscuit face à un Charles Leno qui est solide mais qui accumule trop de pénalités (10).

Les Boys sont excellents en 3e tentative : 49% en attaque (top NFL) et 32.5% en défense (3e) ; les Bears sont excellents en défense avec 34.6% (7e) mais horribles en attaque avec 31.4% (28e). Ajoutez les big plays qui suivent exactement la même tendance (57 off + 46 def pour Dallas, 31 off + 36 def pour Chicago), et vous voyez que Dallas a l’avantage en ce qui concerne la capacité d’avancer sur le terrain. On voit mal les Bears remporter un tir aux pigeons, il leur faudra donc maintenir le score bas pour espérer gagner.