Gameday : Matchs du Dimanche Week 15

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Seattle Seahawks @ Carolina Panthers
Philadelphia Eagles @ Washington Redskins
Houston Texans @ Tennessee Titans
Miami Dolphins @ New York Giants
Denver Broncos @ Kansas City Chiefs
New England Patriots @ Cincinnati Bengals
Tampa Bay Buccaneers @ Detroit Lions
Chicago Bears @ Green Bay Packers
Minnesota Vikings @ Los Angeles Chargers
Jacksonville Jaguars @ Oakland Raiders
Cleveland Browns @ Arizona Cardinals
Los Angeles Rams @ Dallas Cowboys
Atlanta Falcons @ San Francisco 49ers
Buffalo Bills @ Pittsburgh Steelers

 

Seattle Seahawks (10-3) @ Carolina Panthers (5-8)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 19:00
Lieu Bank Of America Stadium
Titre Seattle à la reprise
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Hawks ont chuté contre les Rams et ont perdu la tête de division ; même si une place de playoffs est presque acquise (une défaite des Rams suffit), il y a d’autres ambitions à atteindre contre des Panthers hors de la course.

Carolina a un mal fou à se faire respecter à domicile contre Seattle, ayant perdu les 4 derniers matchs au Bank Of America contre les hommes de Pete Carroll. Pour inverser cela, il va falloir créer un miracle et bien défendre au sol car les Cats sont toujours les pires (5.3 yards par course) face à une attaque qui aime porter le cuir ; Chris Carson devrait faire le travail malgré l’infortunée blessure de Rashaad Penny, et Russell Wilson pourra compléter.

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Mais comme la défense des Hawks n’est pas impériale au sol non plus, R&R CMC a la possibilité de faire du grabuge et de conserver la balle pour les locaux. L’absence du Clown n’aide pas, mais même avec cela Kyle Allen risque d’avoir du mal sans Greg Olsen dans le jeu aérien.

On va courir en Caroline, mais vu le besoin impérieux de victoire pour les Seahawks, ils devraient s’en tirer.

 

Philadelphia Eagles (6-7) @ Washington Redskins (3-10)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 19:00
Lieu FedEx Field
Titre Avantage Philly ?
Prévision Météo Ciel dégagé
Match aller Week 1 : Philadelphia 32-27

 

Il faut toujours se méfier d’un déplacement dans la division, mais vu le match qui attend Dallas, les Eagles ont la possibilité de prendre la tête de la NFC East contre des Redskins qui attendent 2020.

Deux inconnues majeures dans ce match : quels coureurs Doug Pederson va encore récupérer de derrière la remise (Boston Scott le dernier en date), et quels Cornerbacks seront présents pour Washington ; car une couverture sans Quinton Dunbar n’est déjà plus la même. Et justement elle fait un travail intéressant, c’est juste qu’elle est plombée par la défense au sol ; Philly devrait essayer de profiter, ce qui fatalement ouvrira le jeu aérien… mais Carson Wentz voudrait s’appuyer dessus le moins possible vu les blessures chez ses cibles.

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Washington a perdu Derrius Guice, ce qui est dommage pour lui et dommage pour l’équipe car Adrian Peterson et Chris Thompson vont devoir avancer contre une défense terrestre excellente des Eagles. Tout cela devrait transposer le poids du match sur les épaules de Dwayne Haskins, et même s’il a une cible de choix avec Terry McLaurin, il va devoir faire quelques miracles et surtout limiter les sacks pour l’emporter.

Philly l’a échappé belle la semaine dernière, attention à ne pas prendre le couperet cette fois.

 

Houston Texans (8-5) @ Tennessee Titans (8-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 19:00
Lieu Nissan Stadium
Titre For The Crown
Prévision Météo Quelques nuages

 

Nous y voilà : le premier duel entre les co-leaders de l’AFC South, des Texans dans le doute et des Titans qui ont le vent dans le dos ; Tennessee reçoit le match aller et semble vraiment en position de prendre le pouvoir.

Autant dire que Houston est en grand danger après la baffe prise contre Denver, car un déplacement chez les Titans est tout sauf une promenade de santé. Le retour de Will Fuller est une bonne nouvelle car l’attaque n’est pas exactement la même sans lui ; Deshaun Watson perd la composante vraiment longue de son jeu, et les locaux ne sont pas totalement imperméables à ce type de gain (48 big plays encaissés – 11e). Même si Logan Ryan est partout (étant même le meilleur plaqueur de l’équipe), le fait d’avoir le #15 va rendre le travail encore plus compliqué pour la couverture qui autorise tout de même 260.0 yards par match (25e) ; avec Dédédé – Kenny Stills et si KKQT veut bien se concentrer, cela commence à faire beaucoup. Cependant, bien entendu, c’est assujetti à la protection : si aucun pass-rusher ne se détache côté Tennessee, ils ont les armes pour mettre Watson en difficulté… à condition de le conserver dans la poche.

Il faudra une attaque équilibrée de préférence pour les visiteurs, et ce ne sera pas facile : encore une fois, aucun défenseur des Titans n’est une vraie machine à plaquer mais l’escouade entière est solide contre la course avec 4.0 yards par course et 101.6 yards par match ; si Watson reste un danger avec ses jambes, il faudra également couper les voies pour le duo sous-coté Carlos Hyde – Duke Johnson – Hyde est 10e en yards au sol en NFL.

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Ce qui nous amène au seul véritable duel déséquilibré du match : Derrick Henry contre la défense au sol des Texans. Il faudra surveiller la gêne que le coureur a ressenti à l’ischio, mais si elle le laisse tranquille, il promet l’enfer à Houston. Malgré le talent au poste de Linebacker, les pertes successives sur la ligne défensive ont rendu l’escouade de BOB friable (4.5 yards par course et 109.5 yards par match), et voici que se présente la machine qui est partie dans son mode tractopelle : 250 courses pour 1243 yards, et elle mène la NFL avec 13 TDs. La première priorité #1 absolue qui vient avant toutes les autres pour Zach Cunningham – Benardrick McKinney et leurs amis est de stopper le #22 pour enlever une des composantes de l’attaque des locaux.

Ce sera déjà une bonne chose, mais ce ne sera pas tout : 48.5% de 3e tentatives autorisées (pire marque), 65.4% de complétion (26e), 265.8 yards par match (27e), 28 TDs (28e), 7 INTs (8e), un QB Rating de 101.7 (29e) ; voici les stats d’une couverture aux abois. Et elle va devoir stopper le leader en QB Rating (118.5), yards par tentative (9.8) et yards par complétion (13.4), un Ryan Tannehill en feu qui renaît à Nashville via le solide Corey Davis, l’explosif A.J. Brown, le TE Jonnu Smith et autres ; seul bémol, il n’aura pas Adam Humphries. C’est l’équation très compliquée que doit résoudre Houston : mettre la pression sur Tannehill sans le Clown parti et Maximum Wattage débranché, et tout cela sans oublier Henry.

Houston est le maître de l’inconstance ces derniers temps, Tennessee monte en puissance de manière régulière : c’est ce qui rend ce match vraiment difficile à lire, car les Texans DOIVENT rebondir. Le peuvent-ils ? Tout cela dépendra de leur capacité à établir le sol et à limiter Henry. Si vous voulez deux X-factors, un par équipe : Tennessee racle le fond de la ligue avec 47.1% de FGs réussis (YIKES), mais une pénalité mal placée pourrait faire mal à Houston et Laremy Tunsil « mène » la ligue avec 16.

 

Miami Dolphins (3-10) @ New York Giants (2-11)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre Top-5 de la draft 2020
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Présents actuellement dans le top-5 de la draft, Dolphins et Giants vont néanmoins tenter de finir la saison le mieux possible.

Profitons-en : ce sont peut-être les derniers snaps de Highlander et d’Eli en NFL. Et on risque de voir une bonne partie de la Merveille Barbue, vu que les Dolphins ont toujours le pire jeu au sol (3.3 yards par course et 67.3 yards par match) et que c’est le secteur dans lequel la défense des Giants fait du bon travail (3.8 yards par course). Mais attention : si la protection tient, la perte de Janoris Jenkins pourrait profiter à DeVante Parker qui renaît.

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En face, Saquon Barkley se ressent toujours de sa blessure mais il reste la meilleure arme des G-men, surtout avec les blessures qui continuent de gêner les cibles d’Eli. Ce dernier a été largement inconstant contre Philly, et il a besoin d’un Barkley qui fait du dégât pour utiliser la play-action et être un peu plus tranquille ; remarquez, il le sera face au pire pass-rush de la ligue.

Les Giants sont un peu plus équilibrés que les Fins et ils ont à domicile, donc il est logique qu’ils soient (légèrement) favoris.

 

Denver Broncos (5-8) @ Kansas City Chiefs (9-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 19:00
Lieu Arrowhead Stadium
Titre Les Chiefs vont-ils aussi tomber dans le piège ?
Prévision Météo Brouillard, < 0°C
Match aller Week 7 : Kansas City 30-6

 

Les Broncos sortent d’un match « révélation » de ce qu’ils pourraient devenir dans le futur, et ils se verraient bien faire une autre déclaration tapageuse chez des Chiefs qui ont la division dans la poche mais qui cherchent un seed supérieur.

Cela fait désormais 7 matchs de suite que les Broncos n’arrivent pas à vaincre les Chiefs, et ils voudront créer la surprise à plus d’un titre, surtout avec le retour du jeune Drew Lock près de ses origines (il est né à Columbia, Missouri à 200kms de Kansas City). Mais cela ne sera pas facile pour le énième espoir de John Elway au poste, avec plusieurs OLs titulaires absents face à un énergumène comme Chris Jones ; si on rajoute un Noah Fant incertain et une couverture des Chiefs qui commence à devenir une force (si) avec 61.7% de complétion (6e), 227.2 yards par match (12e) et un QB Rating adverse de 84.7 (6e), les choses se corsent. Autant de raisons de s’appuyer sur le duo de coureur Lindsay – Freeman face à une défense qui continue d’avoir des problèmes dans le secteur, et de protéger le cuir (14 turnovers – 7e) face à une défense qui en vole quelques-uns (20 – 6e).

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Les Chiefs ont gagné par la défense contre New England, comme quoi tout arrive. Cela devrait être un nouveau match compliqué pour l’offensive de Patrick Mahomes : la défense des Broncos est en belle forme depuis quelques semaines, menant notamment la ligue avec 42.9% des voyages adverses en redzone terminant en TD, tout cela sur 35 voyages (5e). Elle limite aussi bien les big plays (41 – 6e), ce qui veut dire que Tyreek Hill, Travis Kelce et leurs confrères pourraient avoir davantage besoin d’avancer de manière régulière plutôt que de viser le homerun ; cela tombe bien, ils peuvent faire les deux puisque KC est à l’aise sur les big plays (61 – 5e) et en 3e tentative (45.2% – 5e). Le jeu au sol a un peu de mal à se dépêtrer cette saison, entre les départs et les blessures, mais Le’Sean McCoy tourne à 4.7 yards par course et aura son mot à dire pour équilibrer l’attaque et diriger une partie de l’attention de la défense sur lui.

Les Chiefs tiennent la corde sans surprise et viennent de montrer qu’ils peuvent gagner des matchs avec des scores bas si possible, mais les Broncos vont leur donner du fil à retordre.

 

New England Patriots (10-3) @ Cincinnati Bengals (1-12)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 19:00
Lieu Paul Brown Stadium
Titre Jamais deux sans… trois ?
Prévision Météo Quelques nuages, 0-5°C

 

OK, la question est provocatrice, car la dernière fois que les Patriots ont perdu 3 matchs de suite c’était en 2002 ; et personne n’imagine la bande à Billou tomber contre une équipe à 1-12 avec une bye week en playoffs à protéger.

Alors, que peuvent faire les Bengals pour créer la sensation ? Cela démarre en défense : l’attaque des Patriots semble quelque peu malade mais les locaux ont relancé quelques attaques cette saison, le genre de choses dont Tom Brady et Sony Michel pourraient profiter. Le coureur est méconnaissable, « menant » un jeu au sol faiblard qui ne tourne qu’à 3.5 yards par course, mais les Bengals autorisent 156.7 yards par match, pire marque, et il faudra que Cincy s’énerve une bonne fois pour toutes (même si cela avait été le cas contre les Jets). Ensuite, la meilleure façon de plomber Brady, c’est de mettre la pression, ce qui est mal parti avec un total de 78 pressions pour 21 sacks ; et si TB#12 a le temps, il peut toujours vous disséquer une couverture.

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En attaque… vous avez une prière particulière ? La défense des Pats continue de faire une saison dantesque, menant la ligue dans plusieurs catégories, et il faudra plus que le retour d’Andy Dalton et un Joe Mixon remuant pour l’emporter, surtout avec A.J. Green toujours absent. En tout cas, cela commencera avec les gros de devant.

Bonne chance, Cincy, les Pats arrivent, et ils ne sont pas contents.

 

Tampa Bay Buccaneers (6-7) @ Detroit Lions (3-9-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 19:00
Lieu Ford Field
Titre Tampa Bay pour finir sur une bonne note
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Bucs ont sorti leur match habituel, inconstant et fou, avant de l’emporter et de conserver une chance de finir en positif ; les Lions sont déjà loin de ces considérations au fond de la NFC North.

Entre Tampa Bay qui n’arrive jamais à éloigner suffisamment ses adversaires et Detroit qui ne lâche jamais rien, on doit s’attendre à un match serré entre les deux. Même sans Mike Evans et avec Darius Slay en face, Jameis Winston a tout ce qu’il faut autour du ventre pour faire mal à la couverture de Detroit via Chris Godwin qui joue comme un possédé. Néanmoins, qu’il fasse attention : ce n’est pas parce qu’il est face à la défense qui réussit le moins d’INTs (5) qu’il faut arroser sans réfléchir.

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« ScarBlough » fait ce qu’il peut, mais il faut bien admettre qu’il n’est pas en position d’espérer grand-chose avec l’état de l’équipe ; et la moitié du duo, Bo Scarbrough, ne va même pas pouvoir s’aligner contre les Bucs, ce qui n’est pas plus mal face à la rude défense au sol des Bucs (75.5 yards par match – top NFL). David Blough va devoir faire la majorité du travail via les airs, et s’il possède des armes intéressantes, peut-il le faire sur la durée entière d’un match ?

C’est le genre de match « pour du beurre » qui pourrait néanmoins s’avérer fun à suivre vu les acteurs.

 

Chicago Bears (7-6) @ Green Bay Packers (10-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 19:00
Lieu Lambeau Field
Titre La 200e réunit histoires passée et présente
Prévision Météo Ciel dégagé, < 0°C
Match aller Week 1 : Green Bay 10-3

 

Le bicentenaire de la plus vieille rivalité de NFL rappelle l’importance historique de ces deux franchises, mais il vient aussi avec des enjeux pour les playoffs cette saison : une victoire des Bears les laisse dans la course quelques soient les résultats des Rams et des Vikings, mais une défaite les élimine quasiment à moins que Rams ET Vikings perdent ; une victoire des Packers couplée à une défaite des Rams leur assurent les playoffs.

On peut raisonnablement parier que le match retour devrait avoir plus de points que le match aller qui avait été un vrai rappel aux premiers duels entre les deux équipes. Et pourquoi ? Parce que la défense des Packers ne fait plus autant peur qu’au début de la saison, et Chicago espère bien en profiter. Cela va commencer au sol, un secteur que les hommes de l’Illinois traite comme une vieille paire de chaussettes au fond du tiroir, mais qui pourrait enfin retrouver son utilité : la défense de Green Bay continue d’être un vrai problème à 4.7 yards par course, 122.8 yards par course et 14 TDs. Le départ de Jordan Howard a fait plus de dégâts que prévu, mais David Montgomery a largement la possibilité d’augmenter un peu sa moyenne de 3.5 yards contre Blake Martinez et compagnie, sans oublier Tarik Cohen qui sera comme toujours utilisé en arme double.

La ligne offensive aura bien entendu aussi son mot à dire dans le jeu aérien, mais la tâche risque d’être un peu plus compliquée ; en face se trouve le Smithsonian Sackstitute avec ses 72.5 pressions dont 21.5 sacks face à un duo Charles Leno – Bobby Massie qui a deux problèmes : le premier accumule les pénalités (10) et le deuxième est out. Les locaux vont vouloir mettre la pression sur un Mitchell Trubisky lancé sur la bonne voie récemment, grâce notamment au sémillant Allen Robinson ; Jaire Alexander va avoir une sacrée tâche pour l’arrêter et forcer le Biscuit à viser ailleurs, ce qui pourrait signifier un gros match d’Anthony Miller… mais il faudra limiter les turnovers dont les Packers sont friands (20 – 6e).

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Quelle est la pire chose quand on a une attaque qui alterne hyperactivité et état comateux ? Prendre la défense des Bears qui vient juste de récupérer Akiem Hicks. Il faudra voir si le maousse n’est pas rouillé d’avoir passé une moitié d’année sur IR suite à une blessure au coude, mais son retour améliore immédiatement un front-7 dans lequel Danny Trevathan va encore rater un match ; il va donc repartir avec le duo improbable mais assez solide Nick Kwiatkoski – Kevin Pierre-Louis. De fait, on ne sait pas trop quoi attendre du matchup contre la demi-révélation Aaron Jones et ses 15 TDs. En tout cas, si les visiteurs peuvent s’occuper personnellement du #33 (sans oublier Jamaal Williams au passage), ils ont la possibilité de faire dérailler l’attaque de Green Bay plus tôt qu’elle ne le fait elle-même ; et s’occuper d’eux veut également dire à la passe, car ils sont respectivement 2e (Jones) et 3e (Williams) en réceptions derrière l’omniprésent Davante Adams, ce qui vous donne une idée de l’état du groupe des cibles du Wisconsin.

Ce n’est pas une surprise car entre les jeunes Geronimo Allison et MVS qui ont « laissé pousser » le miraculé Allen Lazard et un Jimmy Graham trop intermittent, cela manque de consistance. Aaron Rodgers n’est pas tout blanc non plus, oubliant des receveurs ouverts et tenant la balle en refusant un peu trop souvent de prendre ce que la défense lui donne – à l’inverse d’autres QBs qui ont duré comme Tom Brady ou Peyton Manning. Il n’a pas intérêt à chercher le gros gain contre cette défense qui n’en a autorisé que 42 (7e), et il sera plus important de convertir les 3e tentatives (35.7% – 20e), ce que les Bears limitent aussi (35.1% – 7e)… mais il faudrait aussi que Chicago réveille son pass-rush pour ne pas lui permettre de finir par trouver la solution.

La 200e promet d’être très serrée, avec un match qui pourrait se jouer dans les dernières secondes. Green Bay a un avantage minuscule par le bilan, mais les Bears se battent pour leurs espoirs de playoffs et les courbes de forme récentes rendent ce match illisible. Si cela se joue en redzone, les Packers ont l’avantage des deux côtés : meilleure attaque (68.2% vs. 59.5% de TDs) et meilleure défense (50% vs. 55.8% de TDs) que les Bears.

 

Minnesota Vikings (9-4) @ Los Angeles Chargers (5-8)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 22:05
Lieu Dignity Health Sports Park
Titre Minnesota doit aussi regarder derrière
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Vikings n’ont pas trop intérêt à avoir l’oeil tourné vers le haur (Green Bay), car ils sentent toujours le souffle des Rams dans leur dos : une défaite de Minnesota et une victoire de L.A. placeraient les californiens dans le siège du #6 ; autant dire que ce déplacement chez des Bolts éliminés recèle de dangers.

Adam Thielen est de retour, et il y eut moult réjouissances (même s’il n’a pas trop manqué aux Vikes dans les résultats). Néanmoins, on ne peut jamais trop utiliser Dalvin Cook, et la défense contre la course des Bolts a été moyenne, donc le #33 devrait avoir des opportunités de porter le cuir et d’avancer ; mais il devra faire sans le sympathique Alexander Mattison. Il devrait néanmoins pouvoir s’en sortir, et ainsi aider Kirk Cousins qui va affronter une couverture qui autorise 69.5% de complétion (31e) ; imaginez quand vous êtes à 112.0 de QB Rating (2e) et que vous récupérez votre receveur préféré (du moins statistiquement). Casey Hayward et ses partenaires vont connaître un long match, et ils vont devoir être aidés par Joey Bosa et le pass-rush ; bonne nouvelle – ce dernier fait une bonne saison avec 34.5 pressions dont 10.5 sacks, mauvaise nouvelle – la protection de Kirk lui permet d’être plus souvent Capitaine Kirk que Cousin Machin (il n’a lancé que 4 INTs cette saison et pourrait finir avec le plus faible taux d’INT par passe tentée de sa carrière).

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Et en parlant de coureur, attention Minnesota : la défense peut connaître quelques courants d’air au sol quand elle a une vraie menace en face, et elle va en avoir deux pour le prix d’une ; Melvin Gordon est revenu en forme, et que dire de l’intenable Austin Ekeler qui est un des joueurs offensifs les plus dangereux de la ligue. Eric Kendricks et ses partenaires vont devoir surveiller les deux comme du lait sur le feu pour concentrer le match sur le bras de Philip Rivers. Si ce dernier s’est bien repris face à Jacksonville, sa protection est attaquable et Danielle Hunter veut continuer à briller comme un des meilleurs jeunes Defensive Ends. Les Vikes font un peu le yoyo au niveau de la qualité de la couverture, avec notamment un Xavier Rhodes qui accumule les pénalités à vitesse grand V (10 pour 139 yards – pire marque) ; cela n’est pas forcément bon signe à l’orée d’affronter l’armada californienne menée par Keenan Allen.

En quelque sorte, Rivers et Cousins connaissent une saison « hors-norme » pour eux (Rivers dans le mauvais sens – Cousins le bon), et le pire pour Minny serait que les choses changent. Les deux équipes devraient avancer au sol pour éviter cela, mais à un moment la décision devrait être faite (pour le meilleur et pour le pire) par un des deux QBs.

 

Jacksonville Jaguars (4-9) @ Oakland Raiders (6-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 22:05
Lieu Oakland-Alameda County Coliseum
Titre La dernière au Coliseum
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Pour le dernier match des Raiders dans leur antre d’Oakland, l’équipe est encore mathématiquement en course, même si ses espoirs tiennent à un fil ; il serait déjà positif de terminer avec un bilan de même en battant des Jaguars qui retournent dans l’ombre après avoir entrevu la lumière en 2017.

D.J. Chark est out pour ce match, et c’est tout ce qu’on pourrait dire de ce côté de l’affrontement ; Leonard Fournette a intérêt à mettre son bleu de chauffe contre une défense d’Oakland qui se tient plutôt bien, parce que via les airs il va falloir une sacrée performance de Fu Minshew.

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Pour une dernière qui va être remplie d’émotion, Oakland voudra partir sur une bonne note, et Josh Jacobs veut jouer histoire de laisser son empreinte ; il devrait avoir la possibilité contre une défense au sol de Jacksonville bien trop dominée cette saison. Derek Carr pourra ensuite s’appuyer sur Darren Waller pour avancer, même s’il faudra renforcer le groupe des cibles autour de lui.

Oakland a les cartes en main pour quitter le Coliseum sur une victoire.

 

Cleveland Browns (6-7) @ Arizona Cardinals (3-9-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 22:05
Lieu State Farm Stadium
Titre Mince espoirs
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Browns aussi se raccrochent à ce qu’ils peuvent, mais leurs espoirs sont aussi minces que ceux des Raiders ; il faut donc bien terminer la saison dans un duel de jeunes QB contre les Cardinals et espérer un miracle.

Arizona continue de se battre, mais les limitations des deux côtés du ballon sont trop lourdes : la défense reste une des plus mauvaises en général et surtout à la passe ; bref, le conducteur du Modhex n’a aucune excuse, même si OBJ n’est pas lui-même. Si on ajoute la capacité de courir du duo Nick Chubb – Kareem Hunt (Chubb menant la ligue en courses et en yards), cela fait beaucoup d’armes à surveiller pour des locaux qui vont devoir se surpasser pour stopper le jeu au sol et ensuite laisser Chandler Jones mettre la pression sur Baker Mayfield pour le forcer à faire des erreurs.

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Le fait que Kyler Murray mène l’équipe en yards au sol quand vous avez David Johnson dit tout de la saison décevante de ce dernier, Chase Edmonds et Kenyan Drake ont une meilleure moyenne au sol que lui. Les Cards devront s’appuyer sur cette force de frappe terrestre contre une défense limitée (4.8 yards par course) et ainsi protéger un peu Murray qui est trop souvent mis sous pression.

Avantage logique pour Cleveland, mais il faudra faire le travail sérieusement.

 

Los Angeles Rams (8-5) @ Dallas Cowboys (6-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 22:25
Lieu AT&T Stadium
Titre Malheur au vaincu
Prévision Météo Stade couvert

 

Si rien ne sera mathématiquement perdu pour l’équipe défaite entre Rams et Cowboys, perdre ici la mettrait en difficulté pour continuer la route en janvier : les Boys tomberaient potentiellement derrière Philly et les Rams derrière l’ensemble des qualifiables.

Todd Gurley n’est pas forcément redevenu le monstre qu’il était avant cette saison (le jeu au sol des Rams continue d’être en dessous de la moyenne à 3.9 yards par course), mais il a au moins retrouvé une forme potable et il est prêt à profiter de l’absence du Professeur Leighton qui va encore manquer une occasion de résoudre des énigmes à grands coups de chap… casque. Les californiens savent encore finir les drives avec 16 TDs au sol, et c’est le danger que la défense des locaux va devoir stopper rapidement pour ne pas laisser L.A. s’installer dans son rythme retrouvé depuis deux matchs ; Jayluke Smith doit prouver qu’il a bien appris du Professeur et qu’il peut lui aussi faire marcher ces cellules (musculaires) grises.

Les Boys sont actuellement 5e en NFL avec 34.4% de 3e tentatives autorisées, et ils ont auront besoin de cette efficacité pour freiner une attaque dans laquelle Jared Goff ressemble déjà un peu plus à celui de 2018 : le fait d’avoir toutes ses cibles à disposition aide beaucoup, et cela va être un nouveau mal de crâne pour Byron Jones et ses partenaires. Si vous ajoutez une protection qui continue d’être solide malgré les blessures connues ici ou là (86 pressions dont 19 sacks), le pass-rush trop discret récemment des texans doit se réveiller pour mettre Goff en difficulté, sinon il aura tout le temps de disséquer la couverture à sa convenance avec son quatuor Woods – Cooks – Kupp – Higbee.

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L’attaque de Dallas continue d’être leader de la ligue dans quelques catégories avec 24.3 first downs, 430.8 yards par match dont 306.8 à la passe et 48.2% de 3e tentatives (ce qui est logique vu les stats précédentes). En effet, cela confirme ce qu’on a vu cette saison : c’est un tout petit peu plus l’équipe de Dak Prescott et un tout petit peu moins celle d’Ezekiel Elliott, même s’il n’est pas question d’effacer le #21 de l’équation ; il reste 3e de NFL avec 246 courses et 4e de NFL avec 287 touches. C’est juste que Dak a pris un peu plus de matchs à son compte, confirmant que l’échange pour Amari Cooper était une bonne idée (même s’il a coûté un peu cher) : ce dernier est top-5 avec 1054 yards et 8 TDs.

Il est la menace #1 aérienne dont Jalen Ramsey devrait s’occuper personnellement, mais il ne faudra pas oublier Michael Gallup ou Randall Cobb ; il sera probablement plus facile qu’Aaron Donald vienne mettre une grosse pression sur Dak pour l’empêcher de passer à sa guise, ce qui n’est pas impossible. En parallèle, Cory Littleton devra mener le front-7 pour stopper Zeke au sol, ce que L.A. fait plutôt bien avec 3.8 yards par course et 104.3 yards par match, mais le coureur devrait encore être utilisé à la passe, et il faudra aussi le surveiller dans ce secteur.

Si on regarde l’état de forme des deux équipes, les Rams sont au-dessus, ayant retrouvé leur mojo, alors que les Boys boitent… c’est exactement pourquoi il faut se méfier d’eux. Les deux équipes voudront courir, mais si jamais elles n’y parviennent pas, le duel aérien penche très légèrement en faveur des visiteurs sur le passé récent.

 

Atlanta Falcons (4-9) @ San Francisco 49ers (11-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 15 Décembre, 22:25
Lieu Levi’s Stadium
Titre #1
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Un seul mot d’ordre pour les 49ers après avoir récupéré les têtes de division et de conférence : y rester, et pour cela il ne faut pas chuter dans le Kyle Shanahan Bowl contre les Falcons.

Bonne chance à Matt Ryan qui s’en va guerroyer contre la superbe défense des 49ers avec un jeu au sol à peine remis sur pied et sans Calvin Ridley parti sur IR. Quoique… n’oublions pas que la défense contre la course reste le talon d’Achille des californiens, et il va manquer quelques joueurs dans l’arrière-garde, Richard Sherman en tête ; il est donc possible qu’Atlanta puisse progresser au sol via Devonta Freeman et par les airs. Les 49ers restent malgré tout très compliqués à jouer et il faudra surtout ne pas encaisser trop de sacks et/ou rendre la balle, deux choses que les Falcons ont un peu trop fait cette saison.

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La défense des Falcons a réussi à trouver la solution récemment et elle est en bien meilleure forme de manière générale, mais elle a quand même pris la foudre contre Tampa Bay, et San Francisco a largement les moyens de la faire plier. Il va néanmoins être intéressant de voir Deion Jones et ses partenaires contre les coureurs adverses : Atlanta ne concède que 4.0 yards par course. Récemment, Raheem Mostert est le plus productif des locaux, mais il faudra l’aide de tout le monde pour asseoir le jeu au sol. Cela risque d’être plus compliqué par les airs : le pass-rush va devoir confirmer son réveil sinon Jimmy Garoppolo va distribuer face à une couverture qui autorise un QB Rating adverse de 100.3. Il va aussi falloir que les Falcons soient bien plus efficaces en 3e tentative (43.4% – 25e).

On peut imaginer Atlanta poser quelques problèmes, mais les 49ers ne peuvent s’autoriser de perdre à nouveau sous peine de retomber dans l’ordre des playoffs.

 

Buffalo Bills (9-4) @ Pittsburgh Steelers (8-5)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Lundi 16 Décembre, 02:20
Lieu Heinz Field
Titre Bataille pour le seed #5
Prévision Météo Nuageux, 0-5°C

 

Ce SNF mettra aux prises les deux équipes d’AFC les plus proches d’obtenir le seed #5. D’un côté, on retrouve des Bills à la défense redoutable et qui chercheront à rebondir contre une autre équipe d’AFC North. De l’autre côté, on a des Pittsburgh Steelers qui continuent d’impressionner malgré leurs multiples joueurs importants blessés. Une belle bataille pour un avant-goût de playoffs.

Les Bills ont montré qu’ils pouvaient rivaliser avec les meilleurs et qu’ils n’étaient pas là par hasard. Longtemps critiqué, Josh Allen montre que l’on peut être un QB qui réussit sans être le meilleur passeur de la ligue (60%, 17 TDs, 8 INTs). Mais c’est avec sa tête et ses jambes que le QB excelle, étant celui qui marque le plus au sol (439y, 8 TDs). Lorsque son OL le protège bien, il parvient à lancer quelques balles parfaites afin de faire gagner son équipe. Mais le pass-rush des Steelers est un cauchemar pour les adversaires, avec notamment le duo T.J. Watt – Bud Dupree (22 sacks à deux), et les Bills pourraient bien être leur nouvelle victime.

Pour aider Allen à s’améliorer, les Bills ont recruté 2 joueurs avant la saison qui confirment parfaitement les espoirs que les Bills avaient en eux. Ainsi, John Brown et Cole Beasley jouent un rôle important au sein de l’attaque, et s’avèrent être parfaitement complémentaires. Brown s’occupe d’étendre les lignes (908y, 5 TDs), tandis que Beasley est l’assurance de son QB, notamment sur les tracés courts (664y, 6 TDs). Et heureusement que ces deux-là sont présents puisque le reste n’est pas bien fameux, que ce soit avec le TE Dawson Knox, capable du meilleur comme du pire, ou du jeune Isaiah McKenzie, encore trop léger pour aider suffisamment. Et vu que la défense des Steelers est très bonne et qu’elle peut compter sur Minkah Fitzpatrick et Joe Haden pour intercepter beaucoup de passes (9 INTs à deux).

Au sol, le rookie Devin Singletary est excellent (642y à 5,6y par course !) et peut clairement être le RB du futur pour les Bills. Capable de tout faire, il devra être surveillé de près par le front-7 des Steelers, que ce soit avec Cameron Heyward ou Devin Bush. Les Bills ont une attaque intéressante qui gagne avec ses jambes, mais la défense des Steelers est excellente et pourrait bien poser des problèmes aux Bills.

Pour les Steelers, la saison est étrange mais une réussite quoiqu’il arrive vu l’adversité à laquelle ils ont dû faire face. Le QB titulaire n’est autre qu’un rookie UDFA, ayant commencé sur le practice squad de l’équipe, Devlin Hodges. S’il n’est pas le meilleur ni le plus clutch (71%, 4 TDs, 2 INTs en 5 matchs), il n’en reste pas moins un QB jouant la sécurité et permettant à son équipe d’avancer suffisamment pour prendre des points. Il joue derrière une OL parmi les meilleures de NFL depuis des années, et cela se ressent. Les Bills n’ont pas le meilleur des pass-rushs, mais Shaq Lawson et Jerry Hughes (10 sacks à deux) pourraient avoir leur mot à dire là-dessus.

Il faut dire que les QBs des Steelers ne sont pas gâtés niveau receveurs. JuJu Smith-Schuster est encore et toujours blessé, dans une saison déjà mauvaise pour lui. C’est donc James Washington, en qui peu de monde croyait encore, qui s’avère être le sauveur aérien de l’équipe (611y, 3 TDs). Le rookie Diontae Johnson montre de belles choses (483y, 4 TDs) mais est encore un peu tendre pour être une menace constante. Derrière eux, c’est le néant total et ce sont les RBs qui attrapent le plus de balles, comme Jaylen Samuels. Et vu que la défense des Bills est très bonne, cela pourrait compliqué la vie des Steelers, surtout si Tre’Davious White et Levi Wallace bloquent parfaitement leur vis-à-vis.

Au sol, la bonne nouvelle est le possible retour de James Conner après plusieurs matchs d’absence sur blessure. Mais si le RB n’est pas à 100%, c’est le rookie Benny Snell qui pourrait avoir son rôle à jouer. Le front-7 des Bills est excellent, avec notamment un Ed Oliver qui montre qu’il a le talent pour être le nouveau Aaron Donald ; à confirmer. L’attaque des Steelers n’est pas bien forte, n’a pas de playmakers, et pourrait grandement souffrir contre une superbe défense des Bills.

https://static.clubs.nfl.com/image/private/t_editorial_landscape_12_desktop/bills/biyahxfss9itofa7bjfuLes Bills semblent les mieux armés pour remporter ce match puisqu’ils ont une grosse défense et une attaque au sol dangereuse. Mais les Steelers ont montré que rien ne leur faisait peur, et vu le niveau auquel joue leur défense, cela pourrait bien suffire pour l’emporter à domicile. Le vainqueur de ce match pourrait faire un joli pas en avant pour le #5.