Gameday : Matchs du Dimanche Week 13
Sommaire
Tennessee Titans @ Indianapolis Colts
New York Jets @ Cincinnati Bengals
Washington Redskins @ Carolina Panthers
San Francisco 49ers @ Baltimore Ravens
Tampa Bay Buccaneers @ Jacksonville Jaguars
Green Bay Packers @ New York Giants
Philadelphia Eagles @ Miami Dolphins
Cleveland Browns @ Pittsburgh Steelers
Los Angeles Rams @ Arizona Cardinals
Los Angeles Chargers @ Denver Broncos
Oakland Raiders @ Kansas City Chiefs
New England Patriots @ Houston Texans
Tennessee Titans (6-5) @ Indianapolis Colts (6-5)
| Date et Heure Française | Dimanche 1er Décembre, 19:00 |
| Lieu | Lucas Oil Stadium |
| Titre | Avec un oeil à Houston |
| Prévision Météo | Stade couvert |
| Match aller | Week 2 : Indianapolis 19-17 |
Étant donné le match compliqué qui attend les leaders de division, Colts et Titans ont une possibilité de les rattraper en tête de l’AFC South ; une victoire des Colts les replacerait en tête au bilan dans la division, une victoire des Titans ne serait pas suffisante en attendant la double confrontation contre les Texans.
L’arrivée de Ryan Tannehill a un peu solidifié l’attaque de Tennessee : non seulement le bonhomme commence à utiliser ses jambes, mais en plus il mène la ligue en moyenne de yards par passe tentée (9.2) et il est 5e en yards par complétion (12.8) ; et avant que vous n’argumentiez que c’est grâce à ses receveurs et leurs YAC, il est respectivement 6e (passe tentée) et 5e (complétions) en « air yards », i.e. la distance parcourue par la passe en l’air. Donc, Tannehill utilise son bras, et l’utilise plutôt bien en distribuant le cuir sans vraie préférence à Corey Davis, A.J. Brown, Adam Humphries, Jonnu Smith et Delanie Walker ; autant de dangers pour une couverture d’Indy qui va devoir serrer les boulons et éviter les big plays comme contre Houston. Alors oui, on sait, c’est l’attaque de Derrick Henry avant tout : Darius Leonard et ses partenaires le savent aussi et devront faire un meilleur travail qu’au match aller. Mais Tannehill à la place de Mariota, c’est un problème de plus, et le pass-rush devra refaire une grande performance derrière Denico Autry pour forcer l’ex-Fin à faire quelques erreurs.
Pas de Marlon Mack, pas de T.Y. Hilton ni d’Eric Ebron, Jacoby Brissett va encore devoir faire avec les moyens du bord contre une défense des Titans dont le seul vrai péché est d’être un peu trop permissive en redzone avec 64.5% des voyages adverses terminant en TD (29e) ; mais comme elle n’en autorise que 31 (5e), cela reste acceptable. Justement, cela promet un beau duel contre une attaque qui y va souvent (44 voyages – 5e) et qui score souvent (63.4% – 7e). Le jeu au sol d’Indy avait très bien marché au match aller (167 yards) malgré la bonne tenue de la défense au sol des Titans, et Jonathan Williams va devoir porter sa charge pour aider les locaux à avancer. Mais c’est surtout la couverture qui a du mal malgré Logan Ryan, et le corps de receveurs de Brissett doit se réveiller pour en profiter ; la ligne offensive est revenue à de meilleures dispositions, elle devra protéger le QB.
Les deux équipes aiment bien courir, mais si jamais le match se joue dans les airs, Brissett semble à court de munitions par rapport à Tannehill ; la seule donnée qui rééquilibre le débat est le niveau des lignes offensives (et il n’est pas anodin). Indy a probablement un peu plus besoin du jeu au sol, mais vous le voyez : cela devrait être encore un match serré entre les deux.
New York Jets (4-7) @ Cincinnati Bengals (0-11)
| Date et Heure Française | Dimanche 1er Décembre, 19:00 |
| Lieu | Paul Brown Stadium |
| Titre | Les Jets vont-ils nous faire une classique ? |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Gang Green vient de faire son coup de Trafalgar mensuel en battant Oakland, ce qui veut dire qu’il faut craindre le pire face à une équipe des Bengals qui cherche toujours sa première victoire ; le pire… pour les Jets bien entendu.
Sam Darnold est dans une bonne période, et il va avoir les opportunités de faire des dégâts dans une défense des Bengals qui lutte mais qui continue de lâcher trop de points et de yards, et qui finit toujours par craquer à un moment où à un autre. Le’Veon Bell a la possibilité de faire un gros match, Cincy lâchant 166.4 yards au sol (pire marque).
Est-ce que le retour d’Àndy Dalton aux affaires va pouvoir enfin permettre à Cincy de mettre une croix dans la colonne des victoires ? Cela ne va pas être facile : même si Joe Mixon a récemment revigoré le jeu au sol : la défense des Jets est la seule des quatre escouades qui tient la route, menant la ligue en n’autorisant que 3.0 yards par course et 78.1 yards par match ; autant dire que Mixon va avoir du travail.
Pour l’emporter, il faut que les Bengals avancent offensivement (dur contre les Jets) ou forcent des erreurs de l’adversaire (un peu plus envisageable).
Washington Redskins (2-9) @ Carolina Panthers (5-6)
| Date et Heure Française | Dimanche 1er Décembre, 19:00 |
| Lieu | Bank Of America Stadium |
| Titre | Carolina, dernier appel au départ |
| Prévision Météo | Couvert |
C’est peut-être déjà trop tard pour les Cats, mais quoi qu’il en soit il faut maintenir les maigres espoirs de playoffs en vie avec une victoire contre des Reds qui attendent 2020.
Attention quand même pour les locaux : leur défense au sol a toujours des soucis (127.5 yards et 19 TDs) ; le duo Derrius Guice – Adrian Peterson voudrait bien en profiter pour avancer et manger l’horloge. Dwayne Haskins a enregistré sa première victoire NFL, mais il est loin d’être un produit fini et il va affronter un pass-rush féroce (118 pressions dont 41 sacks) ainsi qu’une arrière-garde qui aime voler des ballons (13).
Sans Ryan Kerrigan en face, Kyle Allen devrait pouvoir continuer son rebond commencé contre les Saints, mais encore une fois cela devrait être le R&R CMC Show car la ligne offensive reste fragile. Si les Reds veulent avoir une chance de l’emporter, la défense doit être un peu plus constante : certes elle a réussi 17 turnovers (7e), mais elle est la pire de NFL sur 3e tentative (48.4%).
Cela fait depuis 1998 que Washington n’a plus gagné à Carolina (4 défaites consécutives). Une haute dose de jeu au sol devrait être vue dans ce match, mais s’il faut passer par les airs, Allen a l’avantage sur Haskins.
San Francisco 49ers (10-1) @ Baltimore Ravens (9-2)
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Dimanche 1er Décembre, 19:00 |
| Lieu | M&T Bank Stadium |
| Titre | Quelle est la meilleure équipe de NFL ? |
| Prévision Météo | Pluie, 0-5°C |
C’est la question que tout le monde se pose en vue de cette rencontre que l’on attend avec impatience. Les deux meilleures équipes actuelles de NFL vont nous proposer un spectacle détonnant avec les San Francisco 49ers (10-1) venant chez les Baltimore Ravens (9-2) pour déterminer l’équipe la plus dangereuse de NFL.
Garoppolo est entouré de cibles de choix. La meilleure, et sa préférée, est bien évidemment le TE George Kittle, véritable force de la nature qu’il est toujours difficile de ralentir (670y, 3 TDs). Le QB peut également compter sur un duo dangereux et qui fait forcément parler de lui pendant les matchs, Deebo Samuel et Emmanuel Sanders (2 TDs chacun). La révélation de la saison chez les 49ers Kendrick Bourne complète cette attaque aérienne intrigante. Mais les Ravens ont une des meilleures défenses contre la passe de NFL, surtout dernièrement avec l’arrivée de Marcus Peters et le retour de blessure de Jimmy Smith. Entourés d’autres Pro Bowlers, les 2 CBs font une superbe saison.
La force des 49ers reste leur jeu au sol, mais l’absence de Matt Breida pourrait avoir son importance. Tout reposera donc sur Tevin Coleman, lui qui est parti sur les chapeaux de roue (6 TDs) mais qui semble s’essouffler petit à petit. Il faudra malgré tout que les Ravens le surveillent de près, et Patrick Onwuasor devrait avoir ce rôle de LB à tout faire. Les 49ers ont donc une belle attaque qui sera mise à l’épreuve face à la meilleure défense de NFL depuis plusieurs semaines.
Les Ravens ont fait le plein de confiance, après avoir écrasé de nombreuses bonnes équipes dernièrement. Il faut l’avouer, les Ravens ne seraient pas les mêmes avec un QB autre que Lamar Jackson. Le jeune QB est sensationnel (67%, 24 TDs, 5 INTs) et vient de sortir plusieurs performances de haute volée (12 TDs, 0 INT sur les 3 derniers matchs, en ne jouant que 3 quarts-temps par match !!). Et vu qu’en plus de cela, il est en passe de battre le record de yards courus pour un QB (876y courus déjà), rien ni personne ne semble pouvoir le ralentir. Son OL est parmi les meilleures de NFL mais l’impact de la perte de son Centre sera à surveiller, et les 49ers n’ont pas dit leur dernier mot : ils peuvent compter sur la meilleure D-Line de NFL pour mettre une pression monstre sur le QB. Nick Bosa et Arik Armstead (18 sacks à deux) ont d’ores et déjà faim de QB.
Mais Jackson n’est pas seulement un QB qui sait courir comme il l’a montré dernièrement, et ses cibles sont multiples. Sa cible préférée est le TE Mark Andrews, véritable révélation de la saison et qui n’a pas besoin de beaucoup jouer pour montrer son impact (643y, 6 TDs). Le cookie Marquise Brown est également une de ces cibles favorites, et on comprend pourquoi (6 TDs). Willie Snead complète ce trio de feu et apporte une présence à courte distance. Les autres TEs ont aussi un coup à jouer tant Jackson les apprécie. Mais la défense des 49ers est excellente dans la plupart des secteurs, et la défense aérienne en fait partie. Le duo Jimmy Ward – Richard Sherman fait des ravages et reste très difficile à prendre à défaut.
Mais la puissance offensive des Ravens ne s’arrête pas là puisque le jeu au sol est en passe réaliser une saison historique. Avec plus de 200y courus par match, les Ravens sont une force au sol, et Mark Ingram en est le parfait représentant (778y, 9 TDs). Le RB est un véritable bulldozer qui sait tout faire. Et vu que la défense des 49ers semble connaitre quelques difficultés à limiter la course adverse, cela pourrait être problématique. Surtout si Fred Warner est bien bloqué, le reste devrait avoir encore plus de difficultés. L’attaque des Ravens est effrayante, mais la défense des 49ers aura son mot à dire, grâce notamment à un pass-rush de folie.
Les Ravens ont l’avantage de jouer à domicile et sont surtout ultra-confiants. Mais les 49ers le sont aussi en leur défense et ils espéreront bien repartir de Baltimore avec une victoire. Le vainqueur sera officieusement déclaré favori du Super Bowl, bien que cela semble un peu tôt. Mais vu la rencontre qui nous attend entre ces deux équipes, il ne faudra pas être surpris si elles se rencontrent une nouvelle fois en février pour une revanche du HarBowl.
Tampa Bay Buccaneers (4-7) @ Jacksonville Jaguars (4-7)
| Date et Heure Française | Dimanche 1er Décembre, 19:00 |
| Lieu | TIAA Bank Field |
| Titre | Finir la saison |
| Prévision Météo | Nuageux |
Les deux franchises floridiennes se traînent en cette fin de saison, même si Tampa Bay sort d’une victoire contre Atlanta.
Si un jour il faut résumer la carrière de Jameis Winston, le match de la semaine dernière serait un bon candidat : des superbes lancers et des décisions incongrues. L’attaque des Bucs continue de tourner à haut régime avec 28.4 points (3e), 386.4 yards (4e), 52 big plays (6e), mais ce turnover differential de -10 (29e) suffit à comprendre le bilan. Comme souvent, Winston a les armes à la passe pour avancer, mais sa terrible protection va être sous le feu intensif de Calais Campbell et ses partenaires, ce qui pourrait pousser le #3 à ajouter à ses 20 INTs. Solution ? Passer par le sol face à une défense qui autorise 5.4 yards par course.
Le retour de Nick Foles n’est pas au niveau attendu. En ce moment c’est surtout Leonard Fournette qui porte l’attaque, mais il va se retrouver contre Devin White et une défense de Tampa qui n’autorisent que 3.5 yards par course. Si jamais le coureur ne peut pas faire sa part cuir en main, on peut se dire que Foles devrait trouver les solutions contre une couverture loin d’être imperméable (98.2 de QB Rating adverse), mais il n’a pas assez de connexions avec ses receveurs hors DJ Chark.
Entre un QB qui a du mal et l’autre qui peut sortir tout l’éventail des performances de superbe à affreuse, difficile de donner un vainqueur. Si les Jags peuvent freiner la machine à big plays, ils ont une chance mais Fournette devra avancer.
Green Bay Packers (8-3) @ New York Giants (2-9)
| Date et Heure Française | Dimanche 1er Décembre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Green Bay doit rebondir… encore |
| Prévision Météo | Brouillard, 0-5°C |
Nouvelle baffe prise sur la côte ouest, nouveau besoin de réagir pour des Packers qui apprennent leurs limites et reçoivent des Giants qui connaissent les leurs depuis un moment.
La bonne manière de rebondir est de reprendre les bases et le jeu au sol… mais la défense contre la course des Giants se défend avec 3.9 yards par course ; il va falloir toute la volonté d’Aaron Jones pour avancer ballon en main. Non, c’est surtout la couverture qui est en danger d’être découpée : elle autorise 67.8% de complétion, 260.0 yards, 18 TDs, 10 INTs et un QB Rating de 99.5 ; elle sait intercepter, mais elle tombe contre Aaron Rodgers qui n’en a lancé que 2 cette saison et qui, lui aussi, va vouloir se refaire après un non-match. Les Giants savent quoi faire pour l’empêcher : booster leur pass-rush médiocre (87 pressions dont 26 sacks) pour mettre la pression sur lui.
C’est peu dire que Saquon Barkley n’est pas à la fête en ce moment, mais le sémillant rookie a une opportunité de se refaire contre la défense au sol des Packers qui continue de lâcher des yards par valise. Les Green&Gold savent qu’ils doivent stopper Barkley d’abord, puis Daniel Jones à les battre par les airs sans Golden Tate ni Evan Engram out. C’est seulement là que les deux Smith pourront ouvrir le Smithsonian Sackstitute, y introduire le rookie QB et ajouter à ses 18 ballons perdus.
New York va devoir absolument protéger le ballon et en voler quelques-uns pour espérer l’emporter.
Philadelphia Eagles (5-6) @ Miami Dolphins (2-9)
| Date et Heure Française | Dimanche 1er Décembre, 19:00 |
| Lieu | Hard Rock Stadium |
| Titre | Qui veut de la NFC East ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Avec la défaite de Dallas contre Buffalo, Philly peut revenir au contact en attendant le match retour contre les Cowboys ; mais pour cela il faut se déplacer et vaincre à Miami.
Les Eagles devront encore faire sans Jordan Howard, mais Jay Ajayi et consorts devraient quand même pouvoir offrir une assise au sol à Carson Wentz contre une défense qui lâche 4.7 yards par course. Certes, même si Zach Ertz n’est pas disponible, le QB va avoir son corps de receveurs quasi-complet et sa ligne offensive remplie de nouveaux riches va affronter un pass-rush qui ronfle dur, mais cela ne fera pas de mal d’avoir une attaque équilibrée.
Highlander a intérêt à fourbir son épée car elle devrait voir du monde : aucun coureur des Fins ne se détache, et la défense des Eagles ferme la clé à double tour dans ce secteur (94.0 yards par match – 5e). La ligne offensive de Floride a encaissé 147 pressions dont 46 sacks, pires marques cette saison ; vous croyez que Brandon Graham et ses petits copains sont contents ? La couverture des visiteurs est en train de redresser la barre maintenant qu’elle a récupéré tous ses blessés, donc la tâche va être ardue pour Ryan Fitzpatrick.
Le bilan prouve que Philly n’est pas forcément en posture de prendre qui que ce soit de haut, surtout une équipe de Miami qui se bat avec ses armes, mais les Eagles sont favoris.
Cleveland Browns (5-6) @ Pittsburgh Steelers (6-5)
| Date et Heure Française | Dimanche 1er Décembre, 19:00 |
| Lieu | Heinz Field |
| Titre | Comme on se retrouve |
| Prévision Météo | Risque de pluie |
| Match aller | Week 11 : Cleveland 21-7 |
Même si Mason Rudolph, Myles Garrett et Maurkice Pouncey ne sont plus là, attendez-vous à quelques réverbérations de ce match lunaire il y a deux semaines entre Steelers et Browns qui se battent toujours pour les playoffs.
Cela fait désormais TREIZE (13) ans que les Browns n’ont plus gagné à Heinz Field, avec notamment cette défaite 28-24 en Week 17 2017 qui avait scellé le 0-16 ; pour vous dire, la dernière fois que Cleveland l’a emporté à Pittsburgh c’était avec Butch Davis comme HC et le duo Tim Couch et Kelly Holcomb comme QBs (celui même qui avait mené l’équipe à ses derniers playoffs l’année d’avant). Bref, voilà la tâche qui attend un Modhex revigoré par trois victoires de suite, et qui se prépare à un duel dantesque : Nick Chubb – Kareem Hunt contre la défense au sol de Pittsburgh. Les Browns ont trouvé la bonne carburation à 4.9 yards par course, mais les Steelers patrouillent et n’autorisent que 3.8 yards par course ; un choc qui va être une des clefs des matchs. Et cela ne va pas être mal non plus par les airs : si Baker Mayfield joue bien mieux, T.J. Watt, Bud Dupree et Minkah Fitzpatrick continuent de hanter les attaques adverses, menant un assaut qui a déjà 120 pressions, 38 sacks, 14 INTs et 14 fumbles récupérés. Malgré toutes les armes offensives de Cleveland, cela va être un vrai test de ne pas perdre un cuir qui va valoir cher à chaque possession.
Devlin « Duck » Hodgins est entré et a fait son petit effet contre Cincy… mais c’était contre Cincy, et le canard va devoir faire attention en traversant les voies sinon il va se prendre le même train dans le bec que Rudolph avant lui. Il devrait partir avec les mêmes désavantages que son prédécesseur au match aller car JuJu Smith-Schuster est out et James Conner très incertain. Benny Snell devrait donc encore être utilisé face à une défense au sol dans laquelle Joe Schobert fait une grosse saison et qui s’est plutôt réveillée ces derniers temps, donc il n’est même pas sûr que cette voie connaisse un gros succès pour les locaux. C’est là que l’absence de Garrett va poser question pour les visiteurs, même si celle de J2S2 et l’inexpérience du coincoin vont forcément jouer aussi ; à part le big play, Hodges n’a pas forcément convaincu la semaine dernière et va devoir jouer un match complet. Rien d’évident pour les hommes de Pennsylvanie.
Si Cleveland peut arrêter les pénalités (8.5 par match pour 81.1 yards par match – pires marques) et protéger la balle, on pourrait assister à un petit événement : le premier sweep des Browns sur les Steelers depuis… 1988 (Bernie Kosar, si tunous regardes).
Los Angeles Rams (6-5) @ Arizona Cardinals (3-7-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 1er Décembre, 22:05 |
| Lieu | State Farm Stadium |
| Titre | L.A. en convalescence |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Rams sortent d’une grosse claque prise contre Baltimore et courent derrière une place de playoffs qui semblent loin, alors que les Cardinals veulent tenter de finir sur une bonne note et – qui sait – un bilan équilibré.
Que dire ? 14e en points, 16e en yards, 24e en turnover differential, 28e en TDs à la passe (!!!!), 26e en yards par course… la seule stat qui reste est celle des big plays avec 51 (7e), mais à part cela l’attaque de L.A. est devenue médiocre. De fait, rien de tel que d’affronter une défense qui lâche 28.8 points (30e), 415.2 yards (31e), 56 big plays (28e) dont la plus mauvaise couverture de la ligue avec 71.1% de complétion, 297.5 yards par match, 29 TDs et un QB Rating adverse de 113.0. Jared Goff n’arrive pas à trouver la bonne carburation derrière une ligne offensive minée par les blessures (Rob Havenstein est encore out) : il a l’opportunité de se reprendre avec toutes ses cibles en bonne santé, mais il devra se méfier de Patrick Peterson et surtout du pass-rush mené par Chandler Jones et Terrell Suggs. Le jeu au sol sera une bonne aide si Todd Gurley peut continuer son réveil.
Les Cards ont subi la difficulté de leur calendrier récemment et ont été loin d’être ridicules, mais leurs limites sont connues. Face à une défense des Rams qui va vouloir remettre les points sur les i après son rotoplaf contre Baltimore, il est à parier qu’Aaron Donald et ses amis vont donner leur maximum face à une ligne offensive en difficulté. Kyler Murray doit s’attendre à un match compliqué, mais il n’est pas complètement sans munition avec Christian Kirk, Larry Fitzgerald et les deux coureurs David Johnson – Chase Edmonds. Mis à part la semaine dernière, la défense au sol de L.A. fait le travail et va justement essayer de redorer son blason, donc la tâche ne va pas être simple pour les locaux qui, cependant, ne sont jamais faciles à jouer chez eux.
Les Rams doivent l’emporter pour encore y croire, mais s’ils commettent encore des erreurs mentales (20 turnovers – 7.7 pénalités par match) ils peuvent être sûrs que les Cards seront là pour les embêter jusqu’au bout.
Los Angeles Chargers (4-7) @ Denver Broncos (3-8)
| Date et Heure Française | Dimanche 1er Décembre, 22:25 |
| Lieu | Empower Field at Mile High |
| Titre | Pendant ce temps, au fond de la NFC West |
| Prévision Météo | Ciel dégagé, 0-5°C |
| Match aller | Week 5 : Denver 20-13 |
Rien n’est totalement perdu dans l’AFC, mais il faudrait déjà rattraper Oakland ; les Chargers n’ont plus beaucoup de cartouches pour cela.
On peut taper sur Philip Rivers autant qu’on veut pour les 14 INTs, mais ce n’est pas lui qui avance à 3.9 yards par course et 86.7 yards par match. Et face à une défense de Denver qui est intransigeante en couverture à 207.5 yards par match, même si le pass-rush est sur courant alternatif et que les INTs sont trop rares, cela reste dangereux ; surtout si Russell Okung ne joue pas. Melvin Gordon et Austin Ekeler risquent d’être encore les centres focaux de l’attaque, et les Broncos devront bloquer les deux afin de pousser Rivers à imploser à nouveau.
Et Rivers reste toujours mieux que les alternatives à Denver (vous allez nous dire que ce n’est pas nouveau). John Elway a toujours autant de mal à trouver son titulaire, et Brandon Allen a été envoyé au feu face à une redoutable défense contre Buffalo. Cette fois, c’est Drew Lock qui sera titulaire pour sa première en NFL, tout fraîchement activé d’IR, mais cela ne va pas aller mieux contre les Bolts et leurs 205.3 yards encaissés par les airs ; Joey Bosa et Melvin Ingram se préparent à quelques sacks. Plus que jamais, le duo Lindsay – Freeman devra faire le travail lui aussi.
Un match où les deux duos de coureurs vont donc avoir du travail. Si les deux QBs doivent lancer, c’est à celui qui fera le moins d’erreurs.
Oakland Raiders (6-5) @ Kansas City Chiefs (7-4)
| Date et Heure Française | Dimanche 1er Décembre, 22:25 |
| Lieu | Arrowhead Stadium |
| Titre | Pendant ce temps, en tête de la NFC West |
| Prévision Météo | Couvert, 0-5°C |
| Match aller | Week 2 : Kansas City 28-10 |
Qui l’eût cru ? Oakland est à 60 minutes de se retrouver en tête de la division après la Week 13 ; autant dire que l’importance du match est crucial dans la course aux playoffs.
Et tout cela malgré un rotoplaf chez les Jets parce que les Raiders ne peuvent jamais faire ce qu’on attend d’eux (i.e. battre les équipes plus faibles). Autant dire que Derek Carr & Co. voudront se reprendre immédiatement, même si cela va être compliqué contre une équipe des Chiefs qui sort de sa bye week et ne fait qu’alterner entre victoire et défaite depuis la Week 6 après un gros démarrage. Oakland sait qu’il ne faudra pas craquer dans une période comme au match aller et avoir plus de constance ; en attaque, cela veut dire avancer plus régulièrement, ce qui est pourtant ironique avec une attaque qui est à 46.1% de 3e tentative (4e). Josh Jacobs devrait encore être un cheval de travail contre une défense qui continue d’être un problème, mais Carr devra aussi faire sa part du travail via le jeu aérien, tout en profitant d’une protection plutôt bonne contre un pass-rush de KC qui est toujours dangereux avec Chris Jones dans les parages.
Est-ce que les Chiefs peuvent terminer le travail cette fois ? Il leur faudra l’aide de la défense bien sûr, mais l’attaque a eu deux semaines pour se reposer. Elle devra se méfier d’un pass-rush d’Oakland qui est revigoré depuis quelques semaines, mais Patrick Mahomes devrait pouvoir y échapper le cas échéant vu qu’il a retrouvé toute sa mobilité. La défense au sol des Raiders tient plutôt la route même si elle n’est pas extraordinaire, et sans l’un des Williams Bros. (Damien) il n’est pas sûr que Kansas City préfère ce moyen d’avancer, donc Mahomes devrait tenter de refaire son show du match aller, mais de manière un peu plus étalée dans le temps. Il a sûrement les armes pour le faire contre une couverture des Raiders qui est encore trop juste et qui a besoin du pass-rush.
Oakland ne part pas favori (surprise), et il faudra une de ces performances dont ils sont capables à quand ils sont acculés pour vaincre Kansas City ; c’est bien pour cela que les Chiefs vont devoir encore se méfier et garder le pied sur l’accélérateur s’ils le peuvent.
New England Patriots (10-1) @ Houston Texans (7-4)
| Date et Heure Française | Lundi 2 Décembre, 02:20 |
| Lieu | NRG Stadium |
| Titre | BOB va-t-il enfin battre son mentor ? |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Non seulement Bill O’Brien n’a jamais battu Bill Belichick depuis son arrivée à Houston (2014), mais cela fait depuis 2009 que les Texans n’ont pas battu les Patriots ; autrement dit, pour continuer à mettre de l’écart entre eux et le reste de l’AFC South, il va falloir une sacrée performance.
Ces derniers temps, ce sont les deux autres escouades de New England qui font le travail, et l’attaque se contente d’essayer de faire le moins d’erreurs possibles derrière un QB de 40+ ans… attendez, où est-ce que nous avons entendu ça, déjà ? Ah oui, en 2015 avec Peyton Manning et les Broncos. OK, OK, c’est un raccourci un peu brutal : Manning était vraiment au bout de la route après son opération du cou avec une année assez catastrophique (67.9 de QB Rating) alors que Tom Brady se maintient à un niveau acceptable (88.5 de QB Rating).
Mais il est sûr que c’est une vision assez particulière de voir l’offensive des champions en titre autant en difficulté aussi loin dans la saison : mais faut-il vous rappeler que sans Maximum Wattage et le Clown le pass-rush des Texans est tombé dans un trou (82 pressions dont 22 sacks), que les arrières n’interceptent pas beaucoup de ballons (5 – 29e), et que Brady n’est pas contre rappeler qu’il sait lancer la balle quand on le laisse tranquille ? Le vrai souci c’est le jeu au sol bloqué au point mort à 3.3 yards par course, mais il est possible qu’il trouve un peu plus d’air contre une défense au sol des Texans qui a un peu explosé ces derniers temps : en tout cas, ce sera nécessaire avec un corps de receveurs miné par les blessures.
Tout le monde va surtout regarder le match pour cet affrontement : Deshaun Watson contre la défense de New England… mais en fait le facteur-X est plutôt au sol. Le duo Carlos Hyde – Duke Johnson a une énorme carte à jouer cuir en main contre une défense qui lâche 4.6 yards par course. Si jamais les Texans peuvent conserver les possessions et ne pas faire d’erreurs sur équipes spéciales, ils empêcheront New England de prendre l’avance au score et pourront continuer à avancer au sol ; réussir des big plays via les deux escouades pour sortir les adversaires de leur playcall est la formule utilisée actuellement par les visiteurs pour gagner leurs matchs.
Houston a tout intérêt à courir balle en main pour manger l’horloge et se laisser toutes les possibilités ouvertes, sinon cela revient à exposer Watson et sa ligne offensive au combo terrible pass-rush + couverture des visiteurs : 115 pressions (3e) dont 37 sacks (4e), 20 INTs (top NFL) et un QB Rating adverse de 50.5 (top NFL aussi). Malgré toutes les armes aériennes des locaux (et il y en a), c’est toujours dangereux de tout miser sur un seul pan offensif, surtout quand vous avez Stephon Gilmore et Devin McCourty en face ; et ce même si l’autre moitié des McCourty Twins ne sera pas là.
Avancer méthodiquement ou envoyer des mines si possible ? Dilemme pour Houston qui risque cependant d’avoir à choisir la première solution contre cette défense, mais le plus important va être d’être complet sur les TROIS escouades pour l’emporter.